TRADUCTION DE FEUILLETS (131)

« Revenez à l’Eternel votre Dieu ; car il est plein de grâce et miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté » Joël 2. 13.

DÉJÀ UN PIED DANS LA TOMBE

Nous sommes en 1942 : un jeune homme est gravement atteint de tuberculose. Très faible, il est presque inconscient. Trois médecins se tiennent à son chevet et discutent à voix basse. L’un d’eux lâche involontairement : « Ce pauvre garçon a déjà un pied dans la tombe ». Malgré sa faiblesse, le jeune homme entend ces paroles terrifiantes.

Elles lui transpercent le cœur, même s’il ne réagit pas ouvertement. Elles le poursuivent toute la nuit. Il pleure en silence. Il se voit déjà comparaître devant le Juge divin et sait que sa mauvaise conduite ne peut pas plaire à Dieu. Puis il pense à Jésus-Christ, qui est mort sur la croix pour lui. La mort devant lui, il prend une décision : il confesse ses péchés à Dieu et accepte le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel.

Sa conversion à Dieu est définitive et l’engage toute sa vie après sa guérison. Cinquante ans plus tard, il se souvient encore parfaitement de cette nuit-là : il s’est converti à Dieu et a trouvé la paix avec Lui. Cette nuit a changé sa vie.

Vous êtes-vous déjà tourné vers Dieu ? Avez-vous accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur ? Si ce n’est pas le cas, faites-le aujourd’hui même ! Confessez vos péchés à Dieu et croyez au Seigneur Jésus, qui a porté sur la croix le châtiment de Dieu à cause d’eux. Ne remettez pas à demain, car vous ne savez pas ce que l’avenir vous réserve !

D’après Näher zu Dir septembre 2025

« Je suis assuré que ni mort, ni vie, … ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » Romains 8. 38 et 39.

UN DIEU D’AMOUR ?

Lorsqu’un fermier pieux fit refaire le toit de sa maison, il demanda aux couvreurs d’installer sur le pignon une girouette, gravée d’un verset biblique : « Dieu est amour » (1 Jean 4. 8). L’un des ouvriers demanda en plaisantant : L’amour de votre Dieu change-t-il aussi vite que le vent ? Bien au contraire, répondit le fermier. Ce verset sur la girouette me rappelle que l’amour de Dieu reste toujours le même, quelles que soient la force du vent ou ma situation actuelle.

Beaucoup partagent l’opinion de ce couvreur. Il leur est facile de croire en la bonté de Dieu quand tout va bien dans leur vie. Mais quand le vent tourne, presque plus personne ne parle de l’amour de Dieu. Si nous pensons ainsi, nous ne connaissons pas encore Dieu ; nous ne savons pas encore qui Il est vraiment.

Lorsque l’apôtre Paul a écrit les paroles du verset ci-dessus, il savait de quoi il parlait. Il avait connu des épreuves et des souffrances comme peu d’autres (voir 2 Cor. 11. 23 à 27). Mais jamais il n’a douté de l’amour immuable de son Dieu.

Tout comme l’apôtre Paul, chaque enfant de Dieu peut encore dire aujourd’hui : « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rom. 8. 28). Cette promesse s’applique encore aujourd’hui à tous ceux qui connaissent Dieu comme leur Père – même si notre situation actuelle ne semble pas la vérifier.

D’après die gute Saat septembre 2025

« Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ?… Tout est vanité et poursuite du vent » Ecclésiaste 1. 3 et 14.

TOUT CELA EN VAIN ?

Salomon, l’auteur du livre de l’Ecclésiaste (dans l’Ancien Testament), se demande si l’effort que quelqu’un fournit pour poursuivre ses objectifs vaut quelque chose ; s’il tire un « profit », un bénéfice durable, « de tout son labeur ».

N’y a-t-il pas un « gain » lorsqu’on atteint un objectif pour lequel on a travaillé avec assiduité ?

Dans un certain sens, oui ! Cependant, si l’on évalue ce « gain » à la lumière du temps limité de notre vie sur la terre, ce « gain » n’est que « vanité et poursuite du vent ». Souvent, l’œuvre d’une vie s’effondre au cours d’une vie ; mais au plus tard, lorsqu’on quitte cette terre, on perd tout ce qui avait de la valeur pour soi ici-bas et pour lequel on a travaillé dur : biens, richesse, succès, réputation, famille. Et ce moment de lâcher prise peut survenir plus tôt qu’on ne le pense, souvent même dans la jeunesse.

Tout comme les fleurs se fanent, tout le reste se fane aussi, comme le dit la chanson : Les fleurs et les feuilles tombent en poussière, et toute la gloire de la terre ne dure qu’un court instant – et doit passer. La vanité humaine n’est que le jeu du temps, et un régal pour les yeux – le plaisir et la joie ne durent qu’un court instant et doivent passer.

L’apôtre Pierre nous dit aussi que tout passe : « L’herbe sèche et sa fleur tombe » (1 Pier. 1. 24). Mais en même temps, il nous indique aussi quelque chose qui ne se flétrit ni ne se fane : « un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux pour vous » (1 Pier. 1. 3 et 4) – pour ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, ont été « régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts ».

D’après die gute Saat septembre 2025

« Les Saintes Lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » 2 Timothée 3. 15.

« Alors Philippe, ouvrit la bouche, et, commençant par cette Écriture, lui annonça Jésus » Actes 8. 35.

UNE VENTE RÉUSSIE

Un vieil homme est assis devant le portail d’une ferme. Une voiture s’arrête devant sa maison et un jeune homme en descend. Il s’avance d’un pas décidé vers le vieux fermier et entame un plaidoyer de vente bien rodé :

– Voyez-vous, monsieur, il est bon de penser à l’avenir et à la famille, et d’investir dans les valeurs !

À sa façon de parler, il doit être banquier ou agent d’assurances, pense le vieux fermier, amusé.

Le jeune visiteur fouille dans sa serviette et en sort un livre – une Bible ! Remarquez la reliure en cuir, dit-il, les pages bordées d’or et la qualité de fabrication. Un véritable accroche-regard dans n’importe quel salon. Le livre est disponible en plusieurs couleurs et reliures, selon vos désirs.

Le vieil homme ramasse le livre et l’examine longuement. Puis il déclare avec insistance : Je connais l’auteur de ce livre, vous n’avez donc pas à me convaincre de sa valeur.

– Oh non, ce n’est pas possible, répond le jeune vendeur, quelque peu alarmé, car les personnes qui l’ont écrit sont mortes depuis longtemps.

Le vieil homme secoue gentiment la tête. L’auteur de ce livre vivra éternellement !

Qu’est-ce que la Bible pour vous ? Un objet de collection poussiéreux ou un objet qui attire l’attention, un livre de sagesse ou un recueil de contes de fées ? Ou bien, connaissez-vous déjà la Bible comme étant la Parole de Dieu, l’Écriture Sainte qui peut « rendre sage à salut » ?

Le vieil homme poursuit : J’ai rencontré l’Auteur pour la première fois alors que j’étais encore assis sur les genoux de ma mère, qui me lisait un passage du livre. Jeune homme, j’ai compris que Dieu avait donné son Fils unique pour que je ne sois pas perdu. Et peu après la mort de mon père, j’ai entendu l’auteur du livre me dire : « Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra » (Ps. 55. 23). Deux années de mauvaises récoltes ont suivi, et durant cette période, j’ai constaté la vérité de ce passage : « Mon Dieu comblera tous vos besoins selon ses richesses » (Phil. 4. 19). L’auteur m’a toujours aidé, conseillé ou encouragé.

Le vieil homme tient toujours la Bible à la main. Puis il se tourne vers le jeune homme :

– Souhaitez-vous aussi rencontrer l’auteur de ce livre ?

Quelques heures plus tard, le jeune vendeur prend congé en disant : Je suis venu vous vendre une Bible, et vous m’avez présenté le contenu et l’Auteur de ce livre. Je vous en serai éternellement reconnaissant.

C’est précisément ce que l’éditeur et les auteurs de ce site souhaitent aujourd’hui : vous faire connaître personnellement Dieu, l’Auteur de la Bible ! C’est pourquoi nous vous présentons régulièrement « l’Évangile de Jésus Christ ». Car Lui seul peut nous montrer le chemin de la vie, car Lui seul peut nous sauver et nous donner la paix. Il ne suffit pas d’avoir une opinion sur Dieu et sur la Bible – nous avons besoin d’une relation personnelle avec Dieu !

D’après die gute Saat septembre 2025

« Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais » Jean 10. 27 et 28.

VOIX DE L’I.A. ET VOIX DE DIEU.

L’I.A. (Intelligence Artificielle) n’est pas une invention récente, mais elle fait beaucoup parler d’elle depuis un certain temps déjà. Un chercheur explique : « L’I.A. est aujourd’hui disponible gratuitement, tout le monde peut l’utiliser et elle deviendra bientôt indispensable à notre quotidien ».

Les I.A. peuvent composer des textes, mener des conversations, générer de nouvelles « œuvres d’art » à partir d’innombrables données d’images et même imiter des voix avec un réalisme trompeur. Quelques secondes d’enregistrement d’une voix suffisent à l’I.A. pour la « cloner ».

Cette capacité de l’I.A. ouvre de vastes perspectives d’application, mais comporte aussi des risques. Comment savoir si la voix que je crois reconnaître appartient bien à la personne à laquelle je l’attribue ? Comment distinguer un « message » authentique de celui qui est peut-être faux et ingénieusement cloné ? Cette incertitude aura inévitablement des conséquences désastreuses sur la vie privée, la politique et la société. La science et la société doivent mener des recherches et parvenir à des accords sur les moyens de se protéger contre l’utilisation abusive des voix.

Grâce à Dieu, la voix de Dieu et la Parole de Dieu sont inviolables. On peut encore les « entendre », c’est-à-dire les lire et les trouver, pures et claires, dans la Bible. Dieu a protégé la Bible de toute falsification jusqu’à ce jour, et Il continuera de le faire tant que les hommes pourront et voudront entendre sa voix.

Mais la Bible prédit clairement qu’un temps viendra où la vérité ne sera plus entendue (2 Tim. 4. 4). Alors, écoutez dès aujourd’hui la bonne Parole de Dieu, vraie et salvatrice, dans la Bible !

D’après die gute Saat septembre 2025

« L’Éternel dit à Moïse… Parle aux fils d’Israël, et qu’ils marchent. Et toi, lève ton bâton, et étends ta main sur la mer et fends-la » Exode 14. 15 et 16.

« Dès que vous verrez l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu… vous la suivrez » Josué 3. 3 et 4.

LE BÂTON D’AARON, IMAGE DE LA PUISSANCE DE DIEU

Quand les Israélites traversèrent la Mer Rouge, le bâton de Moïse eut une action prééminente. Ce bâton représentait la puissance de Dieu, donnant la délivrance du pouvoir de Satan. Imaginez cette multitude d’hommes, de femmes, et d’enfants (plus des animaux et les bagages de toute sorte) dans la Mer Rouge. Quel genre de sentiments et d’anxiétés devaient-ils avoir ?

Mais ce n’était pas leurs sensations qui les feraient avancer, mais la puissance de Dieu. La verge élevée de Moïse était, pour la foi, la garantie que Dieu était pour eux. Et alors, quand le dernier Israélite atteignit en sécurité l’autre rive, le même bâton fut élevé pour apporter le jugement sur leurs ennemis. Quel tableau de puissance ! Ce même Dieu « nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Col. 1. 13).

Quarante ans plus tard, le peuple d’Israël se déplaça miraculeusement au travers de l’eau ; mais cette fois-là, c’était le fleuve du Jourdain plutôt que la Mer Rouge. Où se trouve maintenant le bâton d’Aaron ? Sa primauté a été remplacée par l’arche du témoignage. De même que le bâton de Moïse représentait la puissance de Dieu pour délivrer son peuple de l’ennemi, de même l’arche du témoignage représente les pensées de Dieu en Christ, amenant son peuple dans les bénédictions célestes du pays promis. En tant que chrétiens, nous pouvons nous réjouir dans ce que Dieu nous a délivrés de l’esclavage de Satan et du monde – et dans ce qu’Il nous a apporté : toutes les bénédictions spirituelles dans le Christ Jésus.

D’après the Lord is near janvier 1988 (G.W. Steidl)

« Mon bien-aimé m’a parlé, et m’a dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! » Cantiques des cantiques 2. 10.

L’ÉPOUSE TERRESTRE ET L’ÉPOUSE CÉLESTE

La dispensation pendant laquelle l’Église est appelée a été comparée à une nuit. « La nuit est très avancée, et le jour s’est approché » (Rom. 13. 12). Quand le serviteur d’Abraham fut envoyé pour trouver une épouse pour Isaac, il entra dans la ville au temps du soir, et pendant la nuit il donna son message, fiança Rebecca à Isaac, lui présenta un anneau et des bracelets, bijoux d’argent et d’or.

Au matin il dit : « Renvoyez-moi à mon seigneur », et il partit avec la fiancée pour la présenter à Isaac – mais Christ se présentera l’Église à Lui-même. En toutes choses la gloire et la beauté de l’antitype dépasseront celles des types.

À l’épouse terrestre du Fils il est dit : « Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa (qui devint la capitale des dix tribus), agréable comme Jérusalem (la capitale des deux tribus), redoutable comme des troupes sous leurs bannières » (Cant. 6. 4 et 10). Et encore : « belle comme la lune, pure comme le soleil, redoutable comme des troupes sous leurs bannières » (Cant. 6. 4 et 10). Telles sont les images employées pour illustrer l’épouse terrestre au jour où elle sera reçue.

Mais quand l’Église sera présentée, sa gloire et sa beauté dépasseront cela, tout comme les cieux dépassent la terre. L’épouse céleste sera une vierge chaste, une Église glorieuse, sainte, sans reproche, sans tache, sans ride ou toute chose semblable.

L’Église est actuellement épousée, et attend le moment du retour de l’Époux ; alors elle se lèvera et entrera dans la sphère céleste, s’appuyant sur le bras du Bien-aimé, pour demeurer dans toute l’éternité comme compagne de Christ son Sauveur, son Seigneur, son Bien-aimé et son Époux. Quelle espérance bénie et glorieuse !

D’après the Lord is near janvier 1988

« Au moment où il (Jésus) entrait, un jour de sabbat, dans la maison d’un des chefs des pharisiens pour prendre un repas, ceux-ci l’épiaient… Il dit encore une parabole aux invités, en observant comment ils choisissaient les premières places » Luc 14. 1 à 7.

GLORIFIER LE SEIGNEUR JÉSUS

Faisons ce que faisaient les pharisiens – mais avec des motifs plus nobles qu’eux – suivons du regard le Seigneur Jésus, en remarquant comment Il avait agi dans cette occasion. Cela se passait un jour de sabbat dans la maison d’un chef en vue. Il y avait là beaucoup d’invités à un repas, et parmi eux, le Seigneur Jésus. Naturellement Il attirait l’attention, bien qu’il ne soit pas dit ici qu’ils cherchaient à Le prendre en faute. Qu’il y ait eu là un homme hydropique parmi eux paraît étrange, mais parle en bien de l’hospitalité généreuse du maître de maison. Ce fut, en tous cas, pour le Seigneur, l’occasion de montrer que son cœur était plein de miséricorde et de compassion, même pendant qu’Il était un invité à une fête officielle. Aussi, ce qu’ils virent, alors qu’ils L’épiaient, fut sa miséricorde, même un jour de sabbat, dans la maison d’un pharisien. Cela, à quoi ils ne s’attendaient pas, était pour la gloire de Dieu.

Cependant, Lui-même les surveillait à ce moment-là. Que voyait-Il ? Il observait comment ils recherchaient, dans leur égoïsme, leur confort et leur honneur personnel – autrement dit, Il voyait l’orgueil humain en action. Quel contraste entre Lui et les autres ! Lui, bien qu’Il ait été invité pour un repas, était venu pour guérir et pour aider ; eux étaient venus pour avoir du bon temps et être vus.

Apprenons donc la leçon : porter toute notre attention, en tout temps, sur notre Seigneur, en découvrant toujours de nouvelles merveilles de sa miséricorde. Oh, que nos yeux puissent être ouverts pour Le suivre dans sa bonté, sa vérité et sa grâce !

D’après the Lord is near janvier 1988

« Car voici, le Seigneur, l’Éternel des armées, ôte de Jérusalem et de Juda le soutien et l’appui… et je leur donnerai des jeunes gens pour être leurs princes, et de petits enfants domineront sur eux… Vous ne me ferez pas chef du peuple » Ésaïe 3. 1, 4 et 7.

NOTRE ÉPOQUE ET LES TEMPS DE LA FIN

Il arrive toujours un moment où Dieu intervient dans les affaires humaines. L’histoire se répète, et dans ce qui arrive ici en Juda et en Jérusalem nous pouvons voir des prévisions données par Dieu de ce qui arrivera dans la chrétienté, car elle a marché dans les mêmes voies.

Ici, l’Éternel des armées intervient en ôtant tout ce sur quoi le corps politique s’est appuyé. Et qu’est-ce qui le remplace ? Des jeunes gens ! – non pas littéralement, mais des hommes qui, quant à leurs qualifications pour gouverner, ne sont pas meilleurs. Le résultat, c’est un gouvernement qui n’appelle pas le respect, et qui est subversif de tout ordre naturel. L’oppression, toutefois, n’est pas par une tyrannie autocratique depuis le haut, mais par une tyrannie démocratique depuis le bas : l’enfant est roi.

N’y a-t-il pas une telle tyrannie aujourd’hui ? Nous sommes bien d’accord que la forme de gouvernement sous laquelle nous vivons peut être la meilleure en toutes circonstances ; mais quand la vraie source de toute autorité est ignorée, et que le gouvernement reçoit son autorité de ceux qui sont gouvernés, où les votes de la masse confèrent l’autorité, ceux qui sont gouvernés sont, dans un sens, au-dessus du gouvernement.

L’anarchie prévue ici est la fin vers laquelle la démocratie a toujours eu tendance à aboutir, et qu’elle atteindra finalement quand ceux qui exercent l’autorité seront renversés (Apoc. 8. 12).

D’après the Lord is near janvier 1988

« Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! » Psaume 133. 1.

ÊTRE UNIS EN CHRIST

« Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi », ce sont des paroles d’une profonde signification, car c’est seulement quand nous vivons près du Seigneur et sommes remplis de son esprit que nous pouvons recevoir la précieuse onction et la rosée fructifère de notre Chef céleste. Ainsi nous nous jugerons nous-mêmes, nous aurons un cœur tendre, nous serons pleins de compassion, humbles, aimants, prêts à pardonner et à supporter, manifestant l’esprit de Celui qui pouvait dire : « Je suis débonnaire et humble de cœur ». Buvant de la rosée céleste, l’âme croîtra en grâce, le cœur s’élargira, le pieux intérêt et la sympathie seront manifestés envers ceux qui sont au Seigneur. Nous aimerons « d’un cœur pur », avec ferveur, non pas parce que nous avons trouvé quelqu’un qui pense comme nous, ou qui est d’accord avec nos dogmes, mais parce que nous sommes liés dans la même vie.

Le Seigneur n’avait pas de préférés : tous les siens étaient aimés également, et si nous buvons de son Esprit, nous aussi aimerons tous ceux qui sont siens. Pour avancer dans une unité heureuse entre nous, nous devons constamment boire de la rosée céleste, et si le vêtement doit avoir un parfum de myrrhe, aloès et casse, les grâces et le parfum de Christ doivent être goûtés chaque jour. Que nous devrions nous garder jalousement de peur qu’une racine d’amertume ne se développe et nous trouble, et que beaucoup en soient touchés, et qu’ainsi l’unité formée par l’Esprit soit reniée en pratique ! Recherchons donc la proximité du Seigneur afin que cette heureuse unité soit réalisée, et qu’ainsi le Seigneur puisse trouver du plaisir en nous, et que notre témoignage extérieur soit en accord avec notre appel céleste. N’éprouverons-nous pas ainsi la réalité du verset ci-dessus ? « Car c’est là que l’Éternel a commandé la bénédiction, la vie pour l’éternité » (Ps.133. 3).

D’après the Lord is near janvier 1988

« Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte. Et maintenant, ne soyez pas attristés, et ne soyez pas tourmentés de ce que vous m’ayez vendu ici, car c’est pour la conservation de la vie que Dieu m’a envoyé devant vous » Genèse 45. 4 et 5.

JOSEPH ET SES FRÈRES, CHRIST ET SES RACHETÉS

Quand Joseph se fit reconnaître par ses frères, il recommença à décrire devant eux le propos merveilleux que Dieu avait à l’esprit les concernant, eux et lui. Il leur en avait déjà parlé auparavant, selon que Dieu le lui avait indiqué par des rêves, et ils s’étaient moqués de cela et l’avaient méprisé, lui ; et pire que cela, ils avaient eu le cœur plein de haine et d’envie envers lui. Mais quand nous trouvons ces hommes suppliants en présence de Joseph, comme ils écoutèrent différemment le même récit de ses rêves que leur avait fait Joseph autrefois ! Après qu’il se soit fait connaître à eux et qu’il ait mis leurs cœurs à l’aise, ils eurent ensemble la même liberté pour considérer le propos de Dieu à leur égard, à eux et à lui.

La toute première chose que Dieu fait avec nous, c’est de nous amener à Lui. La première opération de l’Esprit de Dieu, c’est d’éveiller en nous des besoins afin de nous faire apprécier Christ. C’est lorsque le Seigneur Jésus est connu comme Celui qui a répondu à nos besoins désespérés, quand toutes les revendications de la conscience ont été satisfaites, quand l’âme est sauvée, quand nous avons reçu le baiser de la réconciliation – quand nous nous trouvons en lieu sûr, en repos et en paix avec Dieu, que nous sommes libres, et qu’Il est libre de déployer ce projet merveilleux qu’Il a dans l’esprit quant à nous et notre association avec Christ. C’est une chose merveilleuse que nous puissions dire :

Que Tu sois autant pour moi,

Étant le Dieu que Tu es,

Cela est ténèbres pour mon intelligence,

Mais brillant soleil pour mon cœur.

D’après the Lord is near janvier 1988

« Il prit son bâton en sa main, et se choisit du torrent cinq pierres lisses qu’il mit dans son sac de berger, dans la poche ; et il avait sa fronde à la main. Il s’approcha du Philistin » 1 Samuel 17. 40.

SE PRÉPARER POUR LE COMBAT

Après notre conversion à Dieu et notre salut par sa grâce merveilleuse, nous entrons à l’école de Dieu. Nous sommes les objets de ses voies en discipline. Nous devenons ainsi des instruments dans sa main, prêts pour accomplir ses buts à l’égard des autres, et afin de Lui plaire comme étant son peuple ici-bas.

Il est vrai que nous sommes sauvés, et rachetés pour Dieu par le précieux sang de Christ – et notre Dieu ne manquera pas de nous amener dans sa gloire éternelle. Mais jusque-là nous ne sommes pas seulement les objets de ses soins constants, mais aussi de ses voies comme élagueur, raffineur, et potier – afin qu’Il puisse trouver du fruit en nous, nous voir Lui ressembler, et être tout à fait selon sa propre pensée. Nous lisons : « Mais le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus, lorsque vous aurez souffert un peu de temps, lui-même vous rendra accomplis, vous affermira, vous fortifiera, et vous établira sur un fondement inébranlable. À lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pier. 5. 10 et 11).

Les « cinq pierres lisses » que David choisit, sont une illustration de cela. Ces cinq pierres avaient subi pendant longtemps l’action de l’eau avant d’être prêtes pour la main de David, et pour être employées à la destruction du grand adversaire d’Israël. Pendant longtemps cela avait été des pierres brutes, rugueuses, non adaptées à un tel usage ; mais maintenant elles étaient lisses – sous l’action constante de l’eau – et prêtes pour être employées par le futur roi d’Israël déjà oint. Il y avait beaucoup d’autres pierres dans le torrent, mais David « choisit du torrent cinq pierres lisses ». Les autres pierres étaient négligées comme inadaptées, et les cinq furent choisies. Elles étaient le choix de David, et avec elles il s’avança vers la victoire.

D’après the Lord is near janvier 1988

CONNAÎTRE LA VIE ÉTERNELLE

« C’est ici le témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie… Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle ! » 1 Jean 5. 11 et 12, 20

« Et la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » Jean 17. 3.

Le chrétien a la vie éternelle. Quelle merveilleuse certitude, fondée sur les affirmations de la Bible !

Notre état de pécheur nous éloigne définitivement de Dieu, mais Dieu désire épargner à sa créature le jugement éternel : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Rom. 8. 1). Dieu veut nous donner la vie éternelle. La Bible parle de « la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles » (Tite 1. 2) – une vie qui est obtenue seulement en Jésus Christ : « Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6. 23).

Ce serait une erreur de considérer la vie éternelle comme une succession infinie d’années, parce qu’elle est indépendante du temps, et qu’elle existe à la fois dans le temps et hors du temps. Par conséquent, les croyants ne doivent pas « attendre » la vie éternelle : elle devient réelle dès l’instant où ils placent leur foi dans le Seigneur Jésus, car il est écrit : « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3. 36).

La vie éternelle, c’est Jésus Lui-même (1 Jean 5. 20). Il a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jean 11. 25). Après sa mort sur la croix, Il est ressuscité et Il vit « aux siècles des siècles » (Apoc. 1. 18). L’apôtre Paul affirme : « Christ vit en moi » (Gal. 2. 20). Le croyant possède la vie éternelle, il vit de la vie de Christ, il a hérité de sa nature. Il connaît Dieu et son Fils Jésus (Jean 17. 3), parce qu’Il ne peut pas venir à Dieu, le Père, sans passer par Jésus, le Fils.

Avez-vous reçu la vie éternelle que Dieu vous offre ?

D’après « Il buon seme » septembre 2025

CONNAÎTRE JÉSUS CHRIST PAR LA BIBLE

« Puisque plusieurs ont entrepris de rédiger un récit des faits qui sont pleinement reçus parmi nous, comme nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement, ont été les témoins oculaires et les serviteurs de la Parole, il m’a semblé bon à moi aussi, qui ai tout suivi exactement depuis le début, de t’en écrire [le récit] ordonné, très excellent Théophile » (Luc 1. 1 à 3).

Ces versets introduisent l’évangile selon Luc. À l’époque où cela a été écrit, il y avait probablement déjà quelques récits écrits de la vie et de la mort de Jésus. Mais pourquoi le récit que Luc fait de toutes ces choses trouve-t-il sa place dans la Bible, et non pas les autres ? Les premiers chrétiens ne les considéraient pas comme inspirés de Dieu, parce qu’ils ne se référaient pas au témoignage direct des apôtres. Cela ne signifie pas qu’ils étaient nécessairement faux – mais un texte inspiré présente les faits comme Dieu veut qu’ils le soient.

Cela explique aussi pourquoi les quatre Évangiles, quoique d’accord entre eux, diffèrent aussi les uns des autres sous certains aspects.

Matthieu, lui-même un Juif, s’adresse aux Juifs et décrit Jésus principalement comme le Messie d’Israël. Marc, ayant été auparavant un serviteur infidèle, présente Christ comme le Serviteur fidèle et parfait. Luc, le médecin, se concentre sur Lui en tant que vrai homme, alors que Jean présente Jésus comme le Fils de Dieu.

Les Évangiles – comme toute la Bible – sont des documents dont l’auteur est Dieu Lui-même. Mais l’inspiration n’élimine pas les traits de caractère des auteurs, ni l’horizon de leur expérience. Ainsi, il ne s’agit pas d’une simple dictée.

Dieu parle aux hommes par le moyen de la Bible. C’est ce qui lui donne sa valeur ! Quand nous lisons la Parole de Dieu avec sincérité, nous prenons conscience que Dieu ne se contente pas de rapporter simplement des faits. Non, Il se fait connaître à nous, et son but ultime, c’est de nous faire connaître une Personne : son Fils, Jésus Christ.

Le connaissez-vous personnellement ?

D’après « The Good Seed » – décembre 2024

TRADUCTION DE FEUILLETS (130)

« Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible » Marc 14. 38.

LES RISQUES DE CHUTES SONT PARTOUT

Un pêcheur, un matin, sur la rive, nettoyait ses filets. Il vit tout à coup un aigle puissant, posé sur un pierrier proche. C’était un oiseau extrêmement beau. Bientôt il déploya ses ailes et s’envola haut dans le ciel comme une flèche. Il montait toujours plus haut, et il ne fut bientôt plus, à la vue, qu’un petit point noir.

Mais tout à coup le point devint de plus en plus gros. L’aigle redescendait, non plus avec son vol élégant, mais en chute toujours plus rapide, jusqu’à ce que, la tête la première, il tombe dans l’eau à quelques mètres de la rive. Le pêcheur sauta dans son bateau. En quelques coups de rames il arriva près de l’aigle et le prit dans sa barque. Le roi du ciel était mort ! Lorsque le pêcheur l’ausculta de plus près, il découvrit une petite vipère qui avait mordu l’aigle au poitrail.

Dans un moment où l’aigle reposait sur la rive, au soleil, le serpent s’était approché de lui, et sa morsure empoisonnée avait mis fin à la vie du fier et puissant oiseau.

Une chose semblable peut nous arriver facilement. Par exemple, des endroits et des situations peuvent présenter un danger pour nous – la Parole de Dieu nous le montre, et également notre propre expérience. Nous devons donc éviter ces endroits dangereux, et ne pas nous exposer avec légèreté à la tentation. Car l’ennemi peut nous attaquer par sa morsure empoisonnée et entraver gravement le vol de la foi. La sécurité, pour nous, ne se trouve que dans une vie quotidienne vécue avec le Seigneur. Près de Lui seulement nous sommes « bien gardés » (cf. 1 Sam. 22. 23).

D’après der Herr ist nahe septembre 2025

« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » Matthieu 11. 28.

UN MÉDECIN RÉFLÉCHIT À SA VIE

Ma mère priait beaucoup pour moi, et ne renonça jamais à l’espoir que je me tournerais vers Dieu.

Mais depuis mes premières années de collège, ma vie tourna brusquement au pire. Mon mode de vie déphasé m’obligea à vendre des choses dont je n’avais pas absolument besoin, dont la Bible que ma mère m’avait donnée quand je quittai la maison familiale.

Plus tard, quand j’eus un poste comme médecin dans un hôpital, je vis toutes sortes de misères et quand, à l’occasion, je vins en contact avec des chrétiens convaincus, cela me fit penser de nouveau à ma mère et à ma jeunesse.

Un jour, un maçon gravement blessé fut amené à l’hôpital. Son état était sans espoir, et il savait qu’il allait mourir. Cependant, son expression heureuse me frappa beaucoup, d’autant plus que je voyais que ses souffrances étaient insupportables.

Le malade n’avait pas de famille, et après sa mort ses quelques possessions furent examinées devant moi. C’est alors que j’aperçus une Bible. Quel coup pour moi quand je constatai que c’était la Bible que ma mère m’avait donnée quand j’étais jeune ! Mon nom y était encore écrit, avec un passage de la Bible écrit de sa main.

Le dernier propriétaire avait visiblement beaucoup lu dans cette Bible, car plusieurs passages avaient été soulignés. Tout cela me toucha au cœur, car je vis tout à coup toute ma vie de péché devant moi. Je ne trouvai pas de repos jusqu’à ce que j’aie accepté Jésus Christ comme mon Sauveur et Seigneur.

D’après the good Seed septembre 2025

« Comme ils fixaient leurs regards vers le ciel, tandis qu’il s’en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs se tenaient là, à côté d’eux : Hommes galiléens, dirent-ils, pourquoi restez-vous là, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller au ciel » Actes 1. 10 et 11.

JE REGARDE EN HAUT

Je ne regarde pas en arrière – Dieu connaît les efforts inutiles,

Les heures gaspillées, les fautes et les regrets ;

Je les Lui laisse tous, à Lui qui les efface

Et dans sa grâce, pardonne, et puis oublie.

Je ne regarde pas en avant – Dieu connaît tout l’avenir,

La route qui, courte ou longue, m’amènera à la maison ;

Et Il sera avec moi dans toute épreuve,

Et portera pour moi le fardeau qui peut venir.

Je ne regarde pas autour de moi – des craintes m’assailliraient,

Si sauvage est le tumulte des mers sans répit de la vie ;

Si sombre le monde, tellement plein de guerre et de mal,

Tellement vaine l’espérance de réconfort et d’aise.

Je ne regarde pas en moi – cela me rendrait malheureux,

Car je n’ai rien sur quoi mettre ma confiance ;

Rien à voir que des fautes et des manquements,

Et de faibles efforts tombant en poussière.

Mais je regarde en haut – dans la face de Jésus !

Car là mon cœur peut se reposer, mes craintes sont calmées ;

Et il y a joie, et amour, et lumière au lieu des ténèbres,

Et paix parfaite, et tous les espoirs accomplis.

« C’est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l’accomplissement, lui qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » Hébreux 12. 1 et 2.

D’après the Lord is near janvier 1990

« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu » Jean 1. 1 et 2.

UN NOUVEAU COMMENCEMENT

Une nouvelle année qui commence nous rappelle le fait que tout ce que nous observons ou connaissons naturellement a eu un commencement : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1. 1). L’homme, en fait, a été créé avec une nature tellement curieuse qu’il cherche à connaître l’origine de tout ce qu’il observe. Il sonde ces choses avec diligence. S’il refuse de croire au Dieu de la création, il doit faire face au problème d’expliquer les immenses et merveilleuses choses qui l’entourent. Il peut essayer de se persuader que tout a évolué depuis un ordre de choses inférieur ; mais cela ne résout rien, puisqu’il doit admettre que cet ordre inférieur lointain doit avoir eu un commencement quelque part. Mais les investigations humaines ne découvriront jamais cela. Cela ne peut être connu que par une révélation de Dieu.

On ne peut pas voir Dieu, mais toute la création rend témoignage au fait de son existence. Les hommes peuvent objecter : Mais alors, d’où vient Dieu ? La réponse à cette question ne peut être donnée par personne sauf Dieu Lui-même. De plus, Il a révélé le fait merveilleux qu’Il est éternel : Il n’a pas eu de commencement. Son fils bien-aimé, ici appelé « la Parole » (car Il est l’expression même de toutes les pensées de Dieu) – est aussi déclaré clairement avoir été « au commencement ». Lui-même n’avait pas de commencement : aussi loin que l’esprit puisse imaginer, Il était là : à quelque moment qu’on puisse appeler le commencement, Il ne commençait pas : Il était présent.

Il est une Personne éternelle. Ainsi, « la Parole était auprès de Dieu » : Il est une Personne distincte.

« Et la Parole était Dieu » : Il est une Personne divine. Et il est ajouté : elle « était au commencement auprès de Dieu ». Donc, Il était éternellement distinct, cependant réellement Dieu. Car Dieu est révélé comme Père, Fils, et Saint Esprit, un seul Dieu, mais en trois Personnes distinctes. Objet merveilleux d’adoration éternelle !

D’après the Lord is near janvier 1990 (L.M. Grant)

« Et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur » Éphésiens 5. 2.

L’ANGE, TYPE DU SEIGNEUR JÉSUS

Un ange, sous la forme d’un homme, avait été envoyé par Dieu à une femme seule dans un champ. Il lui apporta le message qu’elle serait la mère de Samson, qui délivrerait le peuple de Dieu, Israël, de la puissance des Philistins, sous laquelle ils étaient tombés à cause de leurs péchés. C’était une grande miséricorde de la part de Dieu, et cela montrait qu’Il avait envoyé son ange pour le bien et non pour le mal. La femme rapporta la chose à son mari, Manoah, qui pria que le messager revienne. Il fut répondu à cette prière, et l’ange apparut de nouveau à la femme, qui courut chercher son mari.

Manoah, en arrivant, posa des questions au sujet de l’enfant qui allait naître, et aurait volontiers préparé un repas pour l’ange, en pensant que c’était un homme de Dieu. Cela, toutefois, à la suggestion de l’ange, fut transformé en un sacrifice à l’Éternel, et fut offert comme un sacrifice par feu et un sacrifice de prospérités, sur un rocher proche, qui servit ainsi d’autel. Quand la flamme de ce sacrifice monta vers le ciel (ce qui témoignait que Dieu avait accepté le sacrifice de leur part) « l’Ange de l’Éternel monta dans la flamme de l’autel » (Jug. 13. 20).

Quel beau type de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus ! Il était l’Agneau dont Dieu s’était pourvu. Il nous aimait et se donna Lui-même pour nous, « en offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur. » Christ est monté à Dieu dans la bonne odeur de son sacrifice parfait, comme l’ange était monté dans la flamme de l’autel, à la vue de Manoah et de sa femme.

D’après the Lord is near janvier 1990

« Mais évite les folles recherches… les querelles et les disputes sur la Loi, car elles sont inutiles et vaines » Tite 3. 9.

GARDER L’UNITÉ DE L’ESPRIT DANS LE LIEN DE LA PAIX

Il n’importe pas que la question, en elle-même, soit juste ou fausse ; le diable peut se servir d’une bonne question tout aussi bien que d’une mauvaise question, pourvu qu’il réussisse à soulever cette question avec une fausse autorité, et à la placer entre nous et d’autres chrétiens. Je peux comprendre que différentes questions mineures puissent être jugées différemment. Les chrétiens ont fait cela pendant des siècles, et ils continueront à le faire jusqu’à la fin du temps. C’est la faiblesse humaine. Mais quand on permet à une question de venir au premier plan, cela cesse d’être une simple faiblesse humaine et devient une ruse de Satan. Il se peut que j’aie un jugement très ferme sur un point quelconque, et vous de même. Mais ce après quoi je soupire maintenant, c’est que nous laissions tomber toutes les questions, et que nous nous réjouissions en entendant la voix de l’Époux, et que nous avancions ensemble dans la lumière de sa face bénie. Cela confondra l’ennemi. Cela nous délivrera effectivement d’idées toutes faites et de partialité – de cliques et de coteries.

En un mot, ce que je désire, c’est que vous et moi, et tous nos chers frères et sœurs dans le monde entier, soient caractérisés par un amour profond, complet, pour le nom, la vérité, et la cause de Christ. Je désire ardemment entretenir de larges sympathies qui puissent s’adresser à tous ceux qui aiment vraiment Christ, même si nous n’avons pas la même pensée sur des questions de détail. En fait, nous ne connaissons qu’en partie, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les gens soient d’accord avec nous sur toutes les questions.

Veuille le Seigneur nous garder tous, marchant, non dans le sectarisme, mais dans le vrai amour fraternel, recherchant la bénédiction et la prospérité de tous ceux qui appartiennent à Christ – jusqu’à ce qu’Il vienne !

D’après the Lord is near janvier 1990 (C.H.M.)

« Il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon » Luc 2. 25.

LE BONHEUR DE SIMÉON

Comment un vieillard peut-il avoir raison ? Voyez par exemple Siméon. Il vivait dans un temps déprimant, et dans un pays où des sentiments de désespoir n’étaient pas limités aux personnes âgées. En fait, se plonger dans le passé et vivre en pensée au milieu des gloires du bon vieux temps, c’était presque devenu une manière de vivre en Israël.

Mais Siméon regardait vers l’avenir – et cela non en vain. Bien qu’il n’apparaisse que brièvement dans le texte biblique, ses paroles et son attitude nous rafraîchissent et nous encouragent deux mille ans plus tard ; car nous aussi nous vivons dans une période déprimante – dans laquelle beaucoup de personnes réfléchies ne voient pas d’espoir pour la civilisation humaine.

J’aime l’espérance et l’attente de Siméon. Il « attendait la consolation d’Israël ». Curieux langage, mais cela signifie simplement qu’il croyait ce que Dieu avait écrit dans les Écritures de l’Ancien Testament, et que, en conséquence, attendait le Messie d’Israël. Simon ne fut pas déçu.

Mais comment reconnut-il Christ dans ce petit enfant apporté dans le temple par un jeune couple du nom de Marie et Joseph ? La réponse est simple : « Il avait été averti divinement, par l’Esprit Saint, qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ ». Cela n’est pas inhabituel. Dieu est toujours heureux de révéler son fils à quiconque désire Le voir par la foi.

Siméon était un vieillard heureux. Dieu veilla à cela. Lorsqu’il prit le bébé Jésus dans ses bras, il reconnut qu’il était prêt à mourir, car maintenant sa vie était complète. Il voyait dans cet enfant son propre salut, et le salut de tous ceux qui croiraient. Il reconnaissait que tous les propos de Dieu étaient centrés sur cet enfant – un enfant né pour mourir pour toute l’humanité.

Que pouvons-nous apprendre de Siméon ? Demandons-nous plutôt : Que ne pouvons-nous pas apprendre de lui ?

D’après the Lord is near janvier 1990

« Et le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu’il avait faites » Genèse 24. 66.

L’ATTENTE DES CHRÉTIENS

C’est un grand privilège, pour l’enfant de Dieu, qu’il lui soit permis d’entendre la conversation entre les Personnes de la déité. Déjà dans la création, Dieu parla et dit « Faisons l’homme » (Gen. 1. 26). Dès l’éternité passée c’était le désir de Dieu de demeurer avec l’homme et d’avoir communion avec lui.

En Hébreux 10. 5 à 10, nous entendons le Fils parler à Dieu. La rédemption de l’homme tombé dans le péché était le sujet de cette conversation. C’était la volonté de Dieu que nous soyons sanctifiés. Par cette œuvre notre Seigneur a apporté de la gloire à Dieu. Lui seul pouvait restaurer ce qu’Il n’avait pas pris. Aucune des offrandes du passé ne pouvait ôter le péché et ramener le pécheur à Dieu.

En Jean 17, nous avons le privilège d’entendre le Fils parler à Dieu. Quel merveilleux langage Il emploie ! Il est question de notre unité comme croyants, comme aussi de notre sainteté pratique ici-bas dans le monde. Le Seigneur exprime son grand désir que nous soyons avec Lui où Il est, afin que nous puissions contempler sa gloire.

Dans le verset ci-dessus, l’Esprit de Dieu, en figure, parle du Fils en relation avec son œuvre en nous, alors que nous traversons le désert, en route vers la maison du Père. Le serviteur, une image de l’Esprit de Dieu, avait parlé à Rebecca, un type de l’épouse, de beaucoup des beautés et des excellences de son futur époux. Les vêtements et les bijoux magnifiques qu’elle reçut du serviteur parlent de ce que l’Esprit de Dieu rend réel dans notre vie au sujet de Christ. Dans un jour proche nous entendrons la voix de notre Seigneur et nous serons enlevés pour être pour toujours avec Lui.

Dieu nous a déjà donné sa Parole afin que nous puissions connaître ses pensées à notre égard. Ce sont des pensées d’amour et de grâce, des pensées de réconfort et d’espérance !

D’après the Lord is near janvier 1990

« Les richesses ne profitent de rien au jour de la colère, mais la justice délivre de la mort » Proverbes 11. 4.

FOI PRÉSENTE ET JUGEMENT À VENIR

Nous invitons tous les lecteurs de ce proverbe à se demander : Que signifie ici le jour de la colère et la délivrance de la mort ? Ce serait une folie de fermer les yeux et de cacher sa tête dans le sable (comme dans le proverbe concernant l’autruche), de penser qu’on peut échapper au jour de la colère et au jour de la mort. La mort peut n’arriver que dans soixante ou soixante-dix ans ou même plus, mais aucun homme (sauf Enoch et Élie) n’a jamais vécu, sans, à la fin de sa vie, connaître la mort .

Des jours de maladie, d’affliction, de déceptions, ne sont pas les jours de la colère dont il est question ici. Non, le jour de la colère, ici, c’est le jour que Dieu a désigné, où le péché et la méchanceté seront jugés par Celui qui les a vus et supportés avec patience depuis longtemps. Lui, le Créateur et le Juge de toute la terre, purifiera la terre comme Il le fit au jour de Noé. Il a désigné à l’avance Celui qui exécutera sa colère, Celui qui a les yeux comme une flamme de feu. Le livre de l’Apocalypse donne les détails concernant cette colère à venir et son exécution. Ni le pouvoir ni les richesses terrestres ne protégeront qui que ce soit contre le juste jugement de Dieu, qui aura son apogée quand les livres seront ouverts au Grand Trône Blanc.

Mais alors, quelle est cette justice qui délivrera de la mort ? Y a-t-il quelqu’un qui ait une telle justice en lui-même ? La Parole de Dieu dit très clairement que « il n’y a pas de juste, non pas même un seul » (Rom. 3. 10). Seul le sang de Christ nous purifie de tout péché. « Celui qui n’a pas connu le péché, il (Dieu) l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui » (2 Cor. 5. 21).

D’après the Lord is near janvier 1990

« Mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit : Soyez saints, car moi je suis saint » 1 Pierre 1. 15 et 16.

UNE MARCHE SAINTE

La sainteté dans la marche n’est pas l’absence de péché, mais le fait de ne pas le permettre. Si, pour vivre une vie sainte, il était requis qu’il n’y ait pas de péché en moi, il me serait impossible d’être saint, car le péché est en moi, bien que je sois un enfant de Dieu et que le Saint Esprit habite en moi.

Que je bataille pour m’en débarrasser, ou que je me fasse croire que j’y ai réussi, il est tout de même là – et sera là jusqu’au retour du Seigneur. Alors, et pas avant, s’accomplira ce grand changement « en un clin d’œil », ce qui mettra fin au péché qui habite en moi.

Mais que l’enfant de Dieu prenne d’abord conscience, dans son âme, que Dieu a jugé le péché à la croix ; que le péché qui habite en moi n’est donc plus devant Dieu, mais mis hors de sa vue pour toujours. Qu’il apprenne alors à le haïr comme Dieu le hait, et à juger tout acte de sa part comme Dieu l’a jugé sur la croix ; et cet homme sera saint, mènera une vie sainte, jouira de la grâce de Dieu, et sera « comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit pas ; et tout ce qu’il fait prospère » (Ps. 1. 3).

D’après the Lord is near janvier 1990

« Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Éternel. Il jugera au milieu des nations, et prononcera le droit à beaucoup de peuples ; et de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, et on n’apprendra plus la guerre » Ésaïe 2. 3 et 4.

LA FIN DE TOUTE GUERRE

C’est là le jour au sujet duquel les disciples ont demandé : « Est-ce le temps où tu restaureras le royaume à Israël ? » Ce peuple – et aucune des grandes puissances actuelles – sera la nation dominant sur la terre, et il en résultera une paix universelle.

Dans la vision d’Ésaïe, le vrai Roi de la terre est revenu, et après avoir, à main forte, écrasé toute opposition, devient réellement le Prince de paix. Tous les instruments de guerre, toutes les inventions humaines de génie pour détruire la vie, y compris l’épée et la lance, qui les caractérisaient tous, sont transformés en instruments pour le service paisible de l’homme, et sont supprimés pour toujours.

Les hommes sont fatigués de la guerre. Différents moyens, tels que les accords entre nations pour garantir une paix durable, ont été tentés, le sont, et le seront – mais tous en vain. Une paix permanente ne peut être que le résultat d’une intervention de Dieu – le retour du Seigneur Jésus pour régner. Le propos de Dieu est, toujours et lui seul, l’exaltation publique de son cher Fils, après que l’impuissance de l’homme ait été pleinement mise au jour. C’est Lui qui « jugera au milieu des nations » ; c’est Lui qui abolira West Point et autres académies militaires qui enseignent la guerre.

Jusque-là, la guerre, avec des intervalles de paix armée, se poursuivra.

D’après the Lord is near janvier 1990

« Qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde » Galates 6. 14.

LE SAINT JUGEMENT DU CHRÉTIEN : GLORIFIER LE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST

Ces paroles de l’apôtre Paul sont vraiment précieuses. Quel contraste avec l’orgueil naturel de l’homme, qui aime se vanter de lui-même ou de ses propres actions ! Les Galates, adoptant la Loi comme leur règle de vie plutôt que de mettre en pratique par l’expérience la réalité et la puissance de la grâce de Dieu, avaient permis au pur orgueil humain de les pousser à se vanter. Comme nous pouvons facilement glisser dans le même piège, simplement en détachant notre regard des beautés de Christ, et de Lui-même crucifié ! Nous ne nous vantons peut-être pas de manière visible et outrée, et pourtant nous le faisons souvent de manière cachée. Nous pouvons même commencer nos remarques en disant : Je ne veux pas me vanter, mais… en continuant à attirer l’attention sur nous-même. En 1 Corinthiens 1. 31, Paul dit : « Que… celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur ». Dans sa Personne il y a perfection de vérité, de justice, de grâce, de beauté – toutes choses dont un croyant peut se vanter sans cesse en Lui. Il est digne de la plus profonde et de la plus grande adoration à cause de qui, Il est et de ce qu’Il est.

Le verset en Galates, cependant, parle de Paul qui se glorifiait dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ. Là encore il y a une raison de se glorifier grandement. C’était une œuvre d’une valeur infinie, mais pour le Seigneur Jésus cela signifiait honte, ignominie, mépris, rejet, le contraire même de ce qui, de manière naturelle, serait une cause pour se glorifier. En cela aussi, le monde est crucifié pour le croyant – et le croyant pour le monde. Cette croix coupe à la racine tout ce qu’est l’homme dans la chair : sa fière arrogance, son indépendance, son contentement de soi. Elle met tout à sa vraie place, si nous admettons correctement sa signification. Elle se tient entre le monde et le croyant, ne lui permettant plus aucune part de communion avec un monde qui rejette notre bien-aimé Seigneur de gloire. L’enfant de Dieu peut se vanter dans ce qui l’humilie, car cela exalte le nom de son Seigneur.

D’après the Lord is near janvier 1990 (L.M. Grant)

« Mais, au sujet des temps et des saisons, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive ; car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : « Paix et sûreté », alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n’échapperont pas.

Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que le jour vous surprenne comme un voleur ; car vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour » 1 Thessaloniciens 5. 1 à 5.

DIEU CONNAÎT ET PRÉVOIT TOUT À L’AVANCE

Dans les calculs des hommes, les évènements se déroulent comme étant les effets de causes que nous savons être actives. Mais, alors que cela est une vérité, pour la foi c’est Dieu, dans sa suprématie, qui tient un sceau dans sa main, pour fixer chaque jour dans son caractère ou signe.

Cela donne à l’âme un intérêt dans les moments qui se suivent. Certains peuvent être marqués de manière plus impressionnante que d’autres, mais ils se suivent tous, et chaque heure contribue à avancer vers l’ère suivante, comme les saisons dans l’année, ou la succession du jour et de la nuit. Certains moments, dans cette succession, peuvent être marqués plus fortement que d’autres. Mais tous sont en marche. Toutes les étapes du voyage d’Israël dans le désert les amenaient plus près du pays de Canaan, bien que certaines étapes aient été sans histoire et ordinaires, tandis que d’autres étaient pleines d’incidents. Et de même, la période actuelle contribue à avancer vers le royaume promis, même si certains passages ont plus d’importance que d’autres.

Ces « signes des temps », ou marques de la main de Dieu sur chaque heure qui passe, il est du devoir de la foi de les discerner, parce qu’elles sont toujours en accord avec les annonces de l’Écriture. En réalité, les événements qui se déroulent ne sont que des « signes », puisqu’ils sont en accord – ou la réalisation – des annonces faites antérieurement.

D’après the Lord is near janvier 1990 (J.G. Bellett)

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » Éphésiens 1. 3.

BÉNÉDICTIONS DU CHRÉTIEN EN CHRIST

Au sujet de ce verset, quelqu’un a demandé à quoi serviraient toutes les richesses de l’Inde, même à quelqu’un qui les posséderait par un droit indiscutable, s’il n’en prenait pas possession, pour les employer et en jouir ? Cette question est importante pour chaque croyant, en particulier à la lumière de l’assurance exprimée dans le verset ci-dessus. Il n’est exprimé aucun doute. Ce n’est ni conditionnel ni futur. Le Père nous a bénis. Et l’ampleur de la bénédiction n’est ni précisée ni limitée. Il nous a bénis de toute bénédiction spirituelle. Mais il est également clair que ces bénédictions sont spirituelles, et qu’elles sont dans les lieux célestes, et seulement en Christ, qui nous y donne un droit permanent. Elles sont réelles. Elles sont vastes. Elles sont là maintenant pour que nous en jouissions.

Et c’est là que certains commencent à avoir des difficultés. Alors que nous nous nommons un peuple céleste, nous avons trop nos pensées aux choses de la terre, ne pensant qu’aux bénédictions terrestres. La plupart d’entre nous ne peuvent pas commencer à énumérer nos bénédictions célestes, mais nous pouvons facilement faire une liste de désirs matériels ! Et étant liés à la terre, nous voyons à tort les lieux célestes comme un endroit futur : et nous en concluons que, si nos bénédictions sont là, elles doivent aussi être futures.

À quoi nous servent nos bénédictions spirituelles si nous ne savons pas que nous les possédons ? Qu’ont-elles de bon si nous ne savons pas ce qu’elles sont ou si nous n’avons jamais trouvé où elles sont – dans les lieux célestes ? Qu’ont-elles de bon si nous ne les employons et n’en jouissons jamais ?

Il y a une différence importante entre le fait d’être en possession de ces bénédictions, de ces richesses dans un sens passif, théorique, futur – et d’y participer et d’en jouir dans un sens actif, réel et présent. La différence, c’est Christ.

D’après the Lord is near janvier 1990 (L.J. Ondrejack)

BERACA 61 : LE ROI DAVID

David, humble berger que le prophète Samuel avait fait venir « des enclos des brebis » pour qu’il soit oint roi sur Israël (Ps. 78. 70 ; 1 Sam. 16. 13), fut aussi celui que l’on amenait au roi Saül pour l’apaiser d’un mauvais esprit qui venait sur lui. Auprès de ce roi, il jouait de la harpe (v. 16 à 23). Dans la solitude des campagnes, il avait certainement eu une relation particulière avec l’Éternel son Dieu. Là, il avait probablement commencé à psalmodier et avait été formé pour affronter le géant Goliath, cet ennemi du peuple de Dieu. L’Éternel, qui l’avait délivré de la patte du lion et de la patte de l’ours, le délivra de la main du Philistin qui insultait « les troupes rangées du Dieu vivant » (1 Sam. 17. 26).

Par la suite, David devint gendre du roi Saül, qui l’a persécuté en le poursuivant « comme on poursuivrait une perdrix dans les montagnes » (26. 20). Que de douleurs engendrées par la haine de celui qu’il avait estimé et aidé ; que « de frayeurs mortelles sont tombées sur lui » (Ps. 55. 5) ! Mais aussi, comme il a ressenti les compassions de Dieu et connu des délivrances ! C’est ainsi qu’il fut formé pour conduire le peuple de Dieu. C’est aussi par ce cheminement de craintes, de peurs, de cris vers son Dieu, qu’il fut utilisé pour décrire, par avance, les souffrances de Christ et celles du résidu à venir que Dieu suscitera après l’enlèvement de l’Église.

Combien de réponses reçues, de victoires remportées, de joies vécues servirent à annoncer par avance les gloires de Christ. C’est dans ce sens que l’apôtre Pierre fut conduit à écrire, pour défendre et confirmer les Écritures : « … la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pier. 1. 21). Le roi David n’a pas connu l’abandon de Dieu, on ne lui a pas percé les mains et les pieds (voir Ps. 22) ; il n’a pas été « revêtu de majesté et de magnificence » (Ps. 21. 6) comme l’a été notre Seigneur Jésus-Christ, élevé dans le ciel et « couronné de gloire et d’honneur » (Héb. 2. 9), mais il a parlé par avance de ce qui concernait Un beaucoup plus grand que lui.

Soixante-treize psaumes sont notés comme étant écrits par David, auxquels nous pouvons ajouter la mention de deux autres en comparant le psaume 2 avec Actes 2. 26 et en lisant attentivement 1 Chroniques 16. 7 à 36, où les versets 8 à 22 se retrouvent au Ps. 105. 1 à 15 ; les versets 23 à 33 se retrouvent au Ps. 96. 1 à 12, et les versets 35 à 36 se retrouvent au Ps. 106. 47 et 48. Peu nous importe que ce soit David qui ait écrit les trois derniers mentionnés, mais les auteurs éventuels auraient tiré ces citations du psaume que « David remit entre les mains d’Asaph et de ses frères, le premier, pour célébrer l’Éternel » (1 Chron. 16. 7). On peut donc en compter au moins soixante-quinze. Il y a quelques psaumes de David qui ont comme en-tête les circonstances au cours desquelles ils furent écrits. Nous pouvons en tirer beaucoup d’instructions et de consolations. Ils nous font part des tristesses et des joies connues par ce roi, au travers des épreuves. Le psaume 59 aurait été composé au cours d’une nuit particulièrement tragique.

À trois reprises, Saül avait envoyé ses hommes de sang pour surveiller, prendre et mettre à mort celui qu’il haïssait (1 Sam. 19. 11, 14 et 15). Ce psaume nous montre comment David fut entre les mains de Dieu un instrument pour exprimer, par anticipation, les souffrances de Christ et celles que le résidu d’Israël connaîtra aux temps de la fin. Retenons quelques expressions : « Délivre-moi de mes ennemis, ô mon Dieu ! protège-moi contre ceux qui s’élèvent contre moi. Délivre-moi de ceux qui pratiquent l’iniquité, et sauve-moi des hommes sanguinaires » (v. 2 et 3).

Dans cette situation, David, sachant qu’il n’avait rien à se reprocher, a écrit : « ils ont dressé des embûches contre ma vie, des hommes forts se sont assemblés contre moi ; voici, de leur bouche ils vomissent l’injure » (v. 4 et 8).

Et pour notre Seigneur Jésus-Christ : « Les soldats du gouverneur, ayant emmené Jésus au prétoire, assemblèrent contre lui toute la cohorte… Ceux qui passaient par là l’injuriaient ; ils hochaient la tête » (Mat. 27. 27 et 39).

David évoque aussi la pensée du résidu : « Toi, Éternel, Dieu des armées ! Dieu d’Israël ! réveille-toi pour visiter toutes les nations ; n’use de grâce envers aucun de ceux qui trament l’iniquité » (v. 6). Dans les expressions de ce langage, nous devons comprendre que le temps de la grâce sera terminé – ce temps, introduit par la prière de notre Seigneur sur la croix : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23. 34) et qui s’achèvera par l’enlèvement de l’Église. Dans la période de la grâce, Étienne, mourant lapidé, élève, à l’instar de son Maître, cette prière : « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (Act. 7. 60). Telle doit être notre attitude !

Bien qu’ils « reviennent le soir, qu’ils hurlent comme un chien, et font le tour de la ville », le résidu persécuté dira : « Mais toi, Éternel, tu te riras d’eux, tu te moqueras de toutes les nations » (v. 9) ; comme on lit au psaume 2 : « Celui qui habite dans les cieux rira d’eux, le Seigneur s’en moquera » (v. 4).

La foi et la confiance amènent toujours le fidèle, malgré les circonstances adverses, à regarder au Seigneur : « je regarderai à toi ; car Dieu est ma haute retraite. Le Dieu qui use de bonté envers moi viendra au-devant de moi » (Ps. 59. 10 et 11).

Certes, « ils reviendront le soir, ils hurleront comme un chien et feront le tour de la ville » (v. 15). Toute la haine émanant du cœur de l’homme, toutes les guerres existeront jusqu’à ce que les ennemis de Christ « soient mis pour marchepied de ses pieds » (Héb. 10. 13). Le résidu d’Israël, que Dieu suscitera et délivrera, pourra dire comme David en son temps : « Et moi je chanterai ta force et, dès le matin, je célébrerai avec joie ta bonté : car tu as été pour moi une haute retraite et un refuge au jour où j’étais dans la détresse. Toi qui est ma force ! à toi je chanterai ; car Dieu est ma haute retraite, le Dieu qui use de bonté envers moi » (Ps. 59. 17 et 18). Que ce soit aussi notre confiance et notre louange en tout temps. Quand la détresse s’empare de nous, il faut savoir nous arrêter pour exposer nos craintes, et en retour recevoir la paix et la joie que seul Jésus met dans un cœur.

UN SECOURS DANS LES DÉTRESSES

« Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver… Tenez-vous tranquilles et sachez que je suis Dieu » (Ps. 46. 2 et 11).

« Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui » (Ps. 37. 7).

Pour obtenir ce secours divin, je dois me tenir tranquille et savoir que Dieu est Dieu. En lui j’ai mon refuge au sein des peines, des orages et des détresses de la vie.

Pour faire l’expérience que Dieu est toujours facile à trouver, il faut un exercice de foi  ; son aide n’apparaît pas toujours tout de suite. Il faut parfois attendre. Alors je ne dois pas chercher à me tirer d’affaire par mes propres efforts. C’est pour ma bénédiction que Dieu me fait attendre, afin que je comprenne que je suis absolument sans force devant l’épreuve, que je ne peux plus rien faire d’autre que me tenir tranquille, et apprendre que Dieu est Dieu.

Peut-être que l’épreuve que je traverse dure depuis longtemps, et le Seigneur semble ne pas répondre. « L’attente différée rend le cœur malade » (Prov. 13. 12), et je me décourage. Mais « Dieu est fidèle : il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter » (1 Cor. 10. 13).

Ayant traversé de grandes difficultés (maladie, handicap, soucis familiaux…), beaucoup de croyants témoignent qu’ils n’auraient jamais pensé pouvoir les supporter, mais Dieu les a fortifiés, et leur a accordé une bénédiction toute particulière. Ils ont appris à connaître leur Seigneur plus intimement, et à se reposer paisiblement sur lui seul (voir Ps. 62. 2 et 6). Ils peuvent même rayonner de joie parce qu’ils ont, avec leur Seigneur Jésus Christ, triomphé de leurs problèmes. Loin de se plaindre, ils pensent souvent à aider les autres.

Confions-nous pleinement en Celui qui veut « augmenter la force de notre âme » (voir Ps. 138. 3), et disons avec le psalmiste : « L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel  ! ta bonté demeure à toujours » (v. 8). Dieu nous dit : « C’est en revenant et en vous tenant en repos que vous serez sauvés ; dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force » (És. 30. 15).

D’après Le Seigneur est proche septembre 2025

LA PORTE LARGE ET LA PORTE ÉTROITE

1. Deux portes, une décision

« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent » Matthieu 7. 13 et 14.

Ces paroles du discours sur la montagne sont adressées par Jésus à ses disciples, ceux qui le suivaient. C’est comme s’Il voulait leur ôter – ainsi qu’à nous-mêmes aujourd’hui – une illusion. Jésus les met au défi de prendre une décision. Il parle de deux portes, deux voies ou chemins, deux destinations et deux groupes. Il appelle directement à se décider : « Entrez par la porte étroite ». C’est alors seulement qu’Il explique cette image, en expliquant le commencement, la manière et le but.

Tout peut passer par la grande porte : l’art, la culture, le sport, les plaisirs et les loisirs. Cette porte est accueillante, facile à trouver. Tout le monde y passe par la naissance. Vous y trouverez les personnes les plus respectables, celles qui ont réussi, des personnes religieuses, mais aussi celles qui ont trébuché et sont tombées. Il y a ceux qui sont fiers d’eux-mêmes aussi bien que ceux qui ont renoncé. Personne n’est rejeté – tout le monde peut passer par la porte large. Mais, bien sûr, c’est un passage dangereux, car cette porte conduit « à la perdition ». Est-ce que tous ceux qui passent par elle sont bien conscients de cela ?

L’autre porte est tout à fait différente. Elle est étroite, petite et plus difficile à trouver. De plus, elle n’est pas très accueillante. Ceux qui l’empruntent ont renoncé à leurs propres pensées. Les « bonnes œuvres », qui sont censées assurer à celui qui les fait une place dans le ciel, ne peuvent pas franchir cette porte. Passer par la porte étroite implique de reconnaître et confesser ses péchés, ainsi que la nouvelle naissance, la conversion et « la repentance envers Dieu » (Act. 20. 21).

Je suis entré par la porte large par ma naissance ; pour entrer par la porte étroite, par contre, je dois décider en conscience. Jésus Christ m’invite : « Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9).

2. Deux chemins, un choix

« … large est la porte… étroite est la porte… qui mène à la vie » Matthieu 7. 13 et 14.

Les deux portes conduisent à deux sentiers : l’un est large, l’autre étroit. Le chemin large, comme la grande porte, est très populaire et par conséquent très fréquenté. Il y a beaucoup de personnes qui l’empruntent et beaucoup de choses sont permises. Le chemin est accueillant, assez large pour permettre les déviations et les idées de chacun. Ici, les gens sont libres et se laissent entraîner par tout ce qui leur plaît.

Mais il y a l’autre chemin – celui qui est étroit. Ce chemin, selon la Bible, implique l’obéissance aux pensées de Dieu. Ici on peut rencontrer de la résistance, de l’hostilité et même de la persécution. Mais le chemin étroit est un chemin dans lequel on est avec Dieu.

Quand on lit ce qui concerne ces deux chemins, ou voies, le choix semble facile, n’est-ce pas ? Mais attendez ! Il faut considérer une chose d’une importance cruciale : le chemin large conduit à la perdition ; le chemin étroit, par contre, conduit à la vie ! Ne devrions-nous pas juger un chemin d’après sa fin ? Dieu place la vie et la mort devant nous et Il nous dit : « Choisis la vie, afin que tu vives » (Deut. 30. 19).

Beaucoup de gens pensent que la religion fonctionne comme ceci : Nous entrons dans la vie par la naissance, puis nous nous efforçons de vivre honnêtement, honorablement, de faire de bonnes œuvres… et à la fin de notre vie tout sera pesé et la décision sera prise entre le ciel et l’enfer.

Mais la Bible parle tout-à-fait différemment. Elle nous dit que dès maintenant, pendant notre vie, nous avons chacun à décider entre les deux portes et les deux chemins. Ainsi ma fin dépend de mon commencement ! L’une des deux issues de la vie est la perdition, l’autre est la vie éternelle. La perdition ne signifie pas la dissolution ou l’annihilation. Non, la perdition signifie une éternelle séparation d’avec Dieu. L’autre issue, c’est la vie. Cela veut dire la communion avec Dieu, la gloire et la vie éternelle. C’est la plus grande joie que l’on puisse recevoir, qui ne sera jamais surpassée.

3. Deux groupes de personnes, une réponse

« … Car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent » Matthieu 7. 13 et 14.

Deux portes, cela veut dire deux chemins et deux destinations finales, mais aussi deux groupes de personnes. L’un de ces groupes est nombreux, l’autre plus petit. L’un avance et atteint le but comme par lui-même, alors que l’autre le trouve, ce qui indique évidemment qu’il l’a cherché.

Dans le grand groupe se trouvent tous ceux qui pratiquent et tolèrent le péché – mais aussi tout ceux qui vivent honorablement mais pèchent quand même. Cela inclut ceux qui, avec cohérence et diligence, suivent des lois et des règles – ainsi que d’autres qui parcourent le chemin en long et en large comme il leur plaît, espérant qu’ils pourront toujours revenir à Dieu. Là, les gens se confient en leur propre capacité et leur propre expérience. Mais ce chemin ne conduit qu’à la perdition.

L’autre groupe est moins nombreux. Ce n’est pas parce que Dieu n’accepte pas tout le monde, ou parce que sa grâce est insuffisante pour tous – non ! Le groupe est plus petit parce que peu nombreux sont ceux qui acceptent toute la Parole de Dieu comme étant la vérité, et parce que peu nombreux sont ceux qui acceptent Jésus Christ, le chemin vers Dieu, pour eux-mêmes. Ceux qui sont sur ce chemin ont demandé : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? », et ont entendu la réponse : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Act. 16. 30 et 31). Et c’est ce qu’ils ont fait !

Ils ont cherché et trouvé, ils ont frappé et il leur a été ouvert (Mat. 7. 7). Désormais, ils ne veulent plus vivre « pour des convoitises d’hommes » (c’est le chemin large) mais « pour la volonté de Dieu » (c’est le chemin étroit) (1 Pier. 4. 21).

Et c’est encore possible aujourd’hui !

D’après « The Good Seed » – juin 2025

HOMME ET FEMME

« … Ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont égarés dans leurs raisonnements, et leur cœur privé d’intelligence a été rempli de ténèbres : se prétendant sages, ils sont devenus fous » Romains 1. 21 et 22.

Quand nous lisons la Genèse, le premier livre de la Bible, nous voyons les merveilles de la création. Dieu est Celui qui, par la puissance de sa parole, a créé toutes choses (Gen. 1. 3 à 29). Quant à l’être humain, la Bible dit précisément : « Dieu… les créa mâle et femelle » (v. 27).

L’homme et la femme ont donc été créés par Dieu, égaux en valeur, mais pas identiques. Il existe des différences essentielles entre les deux sexes créés par Dieu.

Ils sont tous les deux constitués d’un esprit, d’une âme et d’un corps, mais dans ces trois « composants », Dieu les a créés différents – par exemple sur le plan émotionnel. Une inversion des rôles entre l’homme et la femme ne peut avoir que des conséquences néfastes.

L’homme et la femme sont unis par le mariage ; ils peuvent avoir des enfants et partager une vie d’amour et d’aide réciproque. Cette unité, qui concerne l’esprit, l’âme et le corps, n’annule pas les différences que Dieu a établies entre les sexes. Le couple s’épanouit dans cette unité et dans la complémentarité.

Le croyant qui comprend la grandeur, la sagesse et l’amour de Dieu dans la création, met en valeur ces fondements. Le rôle de chacun est de transmettre ces bases fondamentales à ses propres enfants, afin d’être protégé des tromperies séductrices de ce monde, qui ne respecte pas les institutions divines à cause de son éloignement de Dieu.

D’après « Il buon seme » – octobre 2024

TRADUCTION DE FEUILLETS (129)

« C’est accompli » (Jean 19. 30).

RETOUR AUX TROPIQUES

L’oiseau resta en arrière après un ouragan, perdu, presque à bout de forces. Il était couché sur le terrain de football d’une école au nord-est des États-Unis, à des milliers de kilomètres de son endroit d’origine : les Tropiques. Mais la petite Mary, âgée de 10 ans, avec sa mère, arrivèrent, relevèrent avec précaution l’oiseau étrange, et le mirent dans une caissette pour le rapporter chez elles et le soigner.

Des ornithologues identifièrent l’oiseau comme un Oiseau des tropiques, noir et blanc. Il a un corps allongé, blanc, avec des lignes noires, et de longues ailes, et sa queue a presque la moitié de la longueur de son corps.

L’oiseau exotique reprit bientôt des forces et remua ses ailes. Mais que fallait-il en faire ? Dans le climat froid il allait mourir, et les tropiques étaient trop loin pour qu’on le laisse y voler tout seul. Mais il fit pourtant ce long trajet, de Boston jusqu’aux Bermudes – dans un avion. Des amis de la mère de Mary le prirent lors de leur vol de vacances aux Caraïbes, où ils le relâchèrent. De gros frais – mais les amis des oiseaux comprendront cela. Le salut du petit oiseau n’est qu’une faible image de ce que Jésus Christ a fait pour nous, humains. Nous aussi nous sommes dispersés et abattus par les orages de la vie, nous nous sommes éloignés de Dieu, nous sommes près de mourir, comme nous le savons. Mais Jésus est venu pour nous sauver. Il a payé le prix afin que nous puissions connaître l’habitation de la demeure de l’Éternel et le lieu de sa gloire (cf. Ps. 26. 8). De même que le petit oiseau, nous ne pouvons pas atteindre ce but par nos propres forces. Mais Jésus, sur la croix, a dit : « C’est accompli » (Jean 19. 30). Tout ce que nous devons faire, c’est croire, recevoir cela, et L’en remercier.

D’après die gute Saat septembre 2025

« Si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » 1 Jean 1. 7.

LA NÉCESSITÉ ET LE PRIVILÈGE DE LA COMMUNION ENTRE CHRÉTIENS

La communion et les relations fraternelles avec d’autres chrétiens sont nécessaires et essentielles pour nourrir et développer la vie divine. La nouvelle nature désire la communion et les relations avec Dieu et avec les autres croyants. Être associé avec d’autres croyants fait agir la nouvelle nature et fortifie les désirs divins. « Deux valent mieux qu’un… car s’ils tombent, l’un relèvera son compagnon » (Eccl. 4. 9 et 10). Si l’un est faible dans la foi, et risque de tomber, la relation de compagnie avec des chrétiens plus forts le relèvera et le fortifiera. « Le fer s’aiguise par le fer, et un homme ranime le visage de son ami » (Prov. 27. 17). Cela est particulièrement vrai dans les relations chrétiennes.

Il nous est dit en Hébreux 10. 24 et 25 : « Veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l’amour et aux bonnes œuvres, n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes ». En nous associant avec d’autres chrétiens nous nous encourageons l’un l’autre à l’amour et aux bonnes œuvres, et lorsque nous assistons aux réunions chrétiennes nos âmes sont nourries ensemble et édifiées dans la foi. Quand deux ou trois sont réunis ensemble au nom du Seigneur Jésus Christ, Il est là au milieu d’eux, et des bénédictions particulières en résultent, qui fortifient et développent la nouvelle nature. La communion dans la lumière avec d’autres chrétiens est donc une nécessité vitale de la vie chrétienne.

D’après the Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)

« Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire » 2 Corinthiens 4. 17.

LES SOINS PARFAITS DU SEIGNEUR JÉSUS POUR LES SIENS

Pour le croyant, « toutes choses travaillent ensemble pour le bien ». Il n’y a pas d’exception. Cela peut ne pas être pour notre bien matériel – mais il y a quelque chose de plus important que cela. Notre bien spirituel et éternel est ce que Dieu a à cœur. Ne devrait-il pas en être de même de nous ?

Si les croyants acceptaient cette grande vérité dans leur vie pratique, combien de soucis, de peines de cœur et de larmes nous seraient épargnés. Et au lieu de murmurer et de nous plaindre, nous aurions plus d’actions de grâce et de louanges, de cantiques dans nos cœurs pour le Seigneur.

Il y a, en Romains 8. 28, quatre choses sur lesquelles le chrétien peut bien méditer.

Tout d’abord, une connaissance positive, non pas basée sur une supposition, mais sur une révélation divine. « Car nous savons ». Nous le savons par la foi en ce que Dieu a révélé quant à sa direction en toutes les choses qui nous touchent, directement ou de plus loin.

Deuxièmement : « toutes choses ». Il n’y a pas d’exception, même si Satan et ses armées de démons interviennent comme dans le cas de Job ou dans le criblage des disciples.

Troisièmement, il y a une puissance absolue, divine, régnant sur toutes choses et agissant au-dessus et derrière elles toutes, jusqu’aux moindres détails de tout ce qui nous touche de près ou de loin, et en même temps agissant en nous pour produire l’effet désiré dans notre âme.

Quatrièmement, rien ne peut nous arriver par hasard ou par accident ou de manière inattendue, que notre Dieu et Père n’ait pas prévu et ordonné ou permis dans sa providence en gouvernement, parce qu’Il a un propos défini et divin en ce qui nous concerne, nous qui « sommes appelés selon son propos ». Tout cela, plus on s’y attache avec une foi enfantine simple, produit un amour toujours plus profond de nos cœurs pour Lui.

D’après the Lord is near décembre 1987

« À quoi sert l’image taillée ? » Habakuk 2. 18.

« Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence » Proverbes 3. 5.

CROIRE AUX HOROSCOPES OU AUX CERTITUDES DE LA PAROLE DE DIEU

Il est 7 heures et quart, le matin. Juste à côté de moi dans le train de banlieue, un jeune homme est assis et lit attentivement la colonne de l’horoscope dans le journal du matin. Cela semble le satisfaire, car il déchire soigneusement la section au titre Scorpion. Il dit tout à coup : Aimeriez-vous lire aussi votre horoscope, ou voulez-vous que je vous le lise ? Sous quel signe êtes-vous né ?

Je lui réponds : Ce n’est pas nécessaire : ma vie est sous l’influence de la meilleure des étoiles, l’Étoile de Bethléem. Il me regarde, interloqué. Je poursuis : Vous connaissez le récit des mages de l’Orient, n’est-ce pas ? À leur sujet, il est dit, dans la Bible : « Quant ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie ». Quand ma vie est venue sous cette étoile – autrement dit, quand j’ai connu Jésus Christ – Il a pris ma vie sous sa direction. Maintenant je n’ai plus besoin d’horoscopes ; de toutes façons ce ne sont que des bêtises et de la tromperie.

L’homme se redressa et dit : Et vous croyez encore en Dieu, aujourd’hui, au 20ème siècle !

– Vous vivez aussi au 20ème siècle, n’est-ce pas, et vous faites confiance à un horoscope sans valeur ? Et cela, dans un temps où des bombes pourraient détruire tout sur la terre en quelques secondes ! Qui peut vous garantir que vous serez en vie demain ? Comment vous attendez-vous à vous tenir devant Dieu si vous n’avez pas été justifié devant Lui par la foi en Jésus Christ ? Faites en sorte que votre vie aussi vienne sous l’influence de l’Étoile de Bethléem. Jésus Christ est mort pour vous aussi, et Il est prêt aujourd’hui, à devenir votre Sauveur et le Seigneur de votre vie.

D’après the Lord is near décembre 1987

« Ils dirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » Actes 16. 31.

LE NAVIRE VA SOMBRER. LE SALUT EST DANS LE BATEAU DE SAUVETAGE

Supposez qu’un vaisseau s’enfonce dans la mer. Nous savons que le vaisseau est absolument pourri, et qu’il fuit tellement qu’il se remplit d’eau rapidement. Sur la rive tous les efforts sont faits. Le bateau de sauvetage, qui a assez de place pour recevoir tous les passagers du navire en perdition, est mis à l’eau. Les mariniers suivent le vaisseau pourri qui enfonce. Le capitaine du bateau de sauvetage demande à tous les passagers du vieux navire en perdition de le quitter et d’aller dans le bateau de sauvetage, où ils sont assurés d’être amenés sains et saufs au rivage.

Les gens, sur le vieux bateau, refusent résolument l’invitation. L’un dit : le vieux bateau n’est pas si dégradé ; il a seulement besoin d’être repeint. Un autre dit : Laissez-nous tranquilles, vous et votre bateau de sauvetage ! Nous avons notre propre charpentier, dont le travail, c’est de remettre en état le vieux bateau. Pensez-vous qu’on va quitter ce beau vieux bateau et faire confiance à ce bateau misérable ? Le vieux navire se remplit, et coule.

Maintenant, dites-moi : Si tous les sots méprisants à bord se noient, qui doit-on blâmer ? Eux, évidemment. Le bateau de sauvetage leur a été envoyé, et ils l’ont refusé.

L’homme est ce bateau pourri – tombé, ruiné par le péché, toujours plus rempli de péchés jusqu’à ce qu’il sombre dans la perdition. Christ est le bateau de sauvetage. Dieu a tellement aimé ce pauvre monde ruiné et qui se noie qu’Il a envoyé le bateau de sauvetage « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle ». Le monde a-t-il connu Dieu ? Oh non, ils ont même rejeté un tel amour, un tel salut. Ils ont mis à mort le Fils de Dieu. La mort de Jésus était l’offrande de Lui-même, le sacrifice expiatoire pour le péché. Dieu L’a ressuscité d’entre les morts ; et Christ ressuscité devient le bateau de sauvetage de tous ceux qui Lui font confiance.

D’après the Lord is near décembre 1987 (C. Stanley)

« Et voici une voix qui venait des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » Matthieu 3. 17.

LE FILS DU PÈRE

En comparant les récits de ce fait dans les trois premiers évangiles, nous voyons que les paroles du Père furent adressées au Fils Lui-même aussi bien qu’à ceux auxquels le Fils était présenté. Les différences ne sont pas dues à quelque imperfection dans le récit ou dans les auteurs, mais dans chaque cas le Saint Esprit conserve le sens des paroles du Père convenant à son but dans l’Évangile où cela paraît. Les récits ne sont pas contradictoires, mais complémentaires.

Le récit de Matthieu donne la forme de la révélation faite par le Père concernant le Fils, non pas pour les sages et les prudents, mais pour les enfants. Ces derniers sont ainsi instruits dans la connaissance de Christ : aux petits agneaux le Père dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ».

En Marc et en Luc, la déclaration prend la forme d’une expression de communion entre le Père et le Fils. Le message est une affirmation par le Père de son plaisir et de ses délices dans son fils bien-aimé, et il est adressé directement à l’oreille ouverte du Fils Lui-même : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai trouvé mon plaisir ». De plus, l’expression est notée dans l’Écriture pour que soit approfondie notre communion avec le Père et le Fils.

La grâce et la perfection de Jésus poussaient le ciel à s’ouvrir sur l’Homme dépendant, et dirigeait la voix à venir du Père, exprimant son bon plaisir dans le Fils et vers le Fils sur la terre. Quand Dieu vit le premier homme, Adam, dans la fraîcheur de la création, Il le désigna comme « très bon », mais dans le second Homme, le dernier Adam, le Père trouvait « ses délices ». Et cela ne nous surprend pas, car il est inconcevable que le Père puisse avoir le Fils unique dans son sein et qu’Il ne trouve pas ses délices en Lui. Quels délices suprêmes !

D’après the Lord is near décembre 1987 (W.J. Hocking)

« Et souviens-toi de ton créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les année dont tu diras : Je n’y prends pas de plaisir » Ecclésiaste 12. 1.

QUE PENSEZ-VOUS DE CHRIST ?

Jeune homme : Trop heureux pour réfléchir – j’en ai sûrement encore le temps ;

Adulte : Trop préoccupé pour réfléchir – je veux plus d’argent ;

Responsable : travail, soucis, turbulences ;

Grand âge : trop âgé pour réfléchir – cœur déficient ;

Lit de mort : trop malade maintenant pour réfléchir – faible, souffrant, et solitaire ;

Mort : Il est trop tard pour réfléchir – l’esprit s’est envolé ;

Éternité : toujours penser que la miséricorde de Dieu est dépassée.

Et je suis jeté en enfer avec raison,

Pour pleurer sur mon sort, qui durera éternellement.

Avez-vous déjà vu un faux billet de cent euros ? Oui.

Pourquoi a-t-il été imité ? – Parce qu’il valait la peine d’être imité.

Le billet de cent euros en était-il responsable ? Non.

Est-ce qu’on imite des morceaux de papier d’emballage ? Non.

Pourquoi pas ? Parce qu’ils ne valent pas la peine d’être imités.

Avez-vous déjà vu des faux chrétiens ? Oui, beaucoup.

Pourquoi sont-ils imités ? Parce qu’ils valent la peine d’être imités.

Doit-on les blâmer ? Non.

Avez-vous déjà vu un faux incrédule ? Non, jamais.

Vous demandez : Pourquoi ? La réponse est évidente : il ne vaut pas la peine d’être imité.

Vivre selon la Bible fait de vrais et honnêtes chrétiens. Voulez-vous être l’un d’eux ?

D’après the Lord is near décembre 1987 (A.J. Pollock)

« L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer » Psaume 93. 4.

NOTRE SEIGNEUR BÉNI DOMINERA UN JOUR SUR TOUTES LES RÉACTIONS MAUVAISES DES NATIONS

Que cet encouragement sera merveilleux pour le résidu pieux de la nation juive, quand les eaux de la grande tribulation se déverseront sur leur pays troublé ! La voix des grosses eaux, les nombreuses forces des nations venant de partout, se répandront sur tout le pays, du nord au sud, comme les grosses lames de la mer balayant sans relâche un peuple sans forces et non préparé. Car ce ne sera pas une simple vague de la marée, mais les flots d’une animosité amère d’hommes impies contre Israël, et de haine contre le Dieu du ciel et de la terre.

Toutes ces nations se vanteront de leur puissance, se comparant l’une à l’autre pour se montrer la plus puissante. L’orgueil de l’homme, le débat des langues, l’épée dévorant : quelle scène de carnage, de souffrance, et de chagrins ! Qui peut calmer l’élan de ces puissantes vagues ?

La foi réagit avec une confiance calme et tranquille : « L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer. » Qui est cet Éternel ? Point d’autre que le Seigneur Jésus Christ, qui une fois, venu en humble grâce sur la terre, a démontré la puissance majestueuse de sa parole en amenant un grand calme à une mer en furie et troublée. Ses disciples furent bien étonnés quand Il parla avec calme et tranquillité à la mer : « Fais silence, tais-toi » – et que la mer lui obéit aussitôt.

Comme sa venue en puissance et en gloire sera différente, pour soumettre les nations hostiles excitées, car Il ne sera plus l’Homme humble et sensible, mais le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs !

Cependant ce sera la même parole d’autorité, « l’épée de sa bouche », qui accomplit la soumission rapide de tous les ennemis, et apporte la paix à un monde troublé. N’apprendrons-nous donc pas à nous confier en Lui dans toutes les circonstances difficiles ?

D’après the Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)

« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » Romains 8. 28.

LE RÉSULTAT HEUREUX DES ÉPREUVES

Une chrétienne âgée parlait, un jour, de la bonté de Dieu avec tellement de joie qu’il semblait qu’elle n’avait jamais vécu d’épreuves. Mais n’avez-vous jamais eu d’épreuves, de nuages ? lui demanda-t-on. Des nuages ? Bien sûr, sinon, d’où me seraient venues toutes les ondées qui m’ont si bien rafraîchie ?

C’est là une illustration d’une grande vérité spirituelle. Le seul survivant d’un naufrage en mer fut jeté sur une île inhabitée. Avec des branches et de l’herbe il réussit à se construire une cabane, dans laquelle il plaça toutes ses pauvres affaires. Il pria Dieu de pouvoir être secouru, et scruta l’horizon, jour après jour, espérant pouvoir héler un bateau de passage.

Un jour, en rentrant d’une course à la recherche de nourriture, il fut horrifié de trouver sa cabane en feu. C’était le pire qui puisse arriver, car tout ce qu’il possédait partait en fumée. Le jour suivant un navire arriva à cette île solitaire. Le capitaine lui dit : Nous avons vu votre signal de fumée, et nous sommes venus pour vous aider ! Il fut pris à bord, et finalement rentra chez lui. Comme souvent les plus grandes bénédictions arrivent en se déguisant !

Ce verset : « Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux aiment Dieu » est peut-être bien connu ; mais est-ce une vérité qui touche vraiment notre cœur ? Nous connaissons tellement de vérités de manière théorique ; mais les croyons-nous si bien dans notre cœur qu’elles ont de l’impact sur notre attitude et nos réactions dans les temps de trouble et de mise à l’épreuve, ou quand des circonstances surviennent qui, autrement, nous gêneraient ou nous déstabiliseraient ?

D’après the Lord is near décembre 1987

TRADUCTION DE FEUILLETS (128)

« Ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » Éphésiens 5. 17.

« Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour que vous discerniez ce qu’est la bonne, agréable, et parfaite volonté de Dieu » Romains 12. 2.

SE SOUMETTRE À DIEU ET LUI FAIRE CONFIANCE

Un vieillard parle de sa vie : Après mes études, je voulais partir à l’étranger. Un ami me dit que, au Koweït, on pouvait gagner beaucoup. Je me préparai intensivement et à fond pour le concours et demandai à Dieu son aide. Le jour du concours, j’étais certain que j’avais réussi l’examen : je m’y étais bien préparé, et j’avais prié pour cela. D’ailleurs je n’avais pas trouvé difficiles les sujets du concours. Je rentrai tout content chez moi. Une belle place, à un endroit intéressant, était devant moi.

Mais alors ce fut la déception : quelqu’un d’autre avait été choisi. Toute ma préparation, toutes mes prières – pour rien ? Vexé, je me détournai de l’église et de Dieu. Plus de prières – elles ne servaient à rien.

Peu après je trouvai un travail dans notre ville…

Dans le pays où j’avais voulu aller, la guerre éclata. On n’entendit plus parler de celui qui avait eu la place de travail….

Dieu n’avait pas, autrefois, répondu à mes prières selon mes désirs, mais comme j’en étais reconnaissant maintenant ! Pleurant mon ami, honteux devant Dieu, je recommençai à lire ma Bible. Je me reconnus alors comme un homme pécheur, qui n’avait aucun droit sur Dieu. Au contraire, j’avais besoin de salut. Et c’est pour cela que Jésus Christ est mort sur la croix, par amour et par sa volonté personnelle. Maintenant Jésus Christ est mon Sauveur et mon Seigneur.

D’après die gute Saat septembre 2025

« Moi, la lumière, je suis venu dans le monde afin que quiconque croit en moi ne reste pas dans les ténèbres… Je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais afin de sauver le monde » Jean 12. 46 et 47.

ALUNISSAGE OU ATTERRISSAGE SUR TERRE ?

En 1969, environ un milliard de téléspectateurs ont assisté aux premiers pas de l’homme sur la lune. Ils ont vu l’astronaute Neil Armstrong (1930-2012) sortir de son module lunaire et être le premier humain à marcher lentement sur la surface lunaire. Ses paroles sont entrées dans l’histoire : « Un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité. » Deux ans plus tard, l’astronaute James Irwin (1930-1991) a vécu la même expérience en marchant sur la lune lors de la mission Apollo 15. Il a déclaré plus tard : « Le plus grand jour de l’histoire de l’humanité n’a pas été celui du premier homme à marcher sur la lune, mais celui de la venue sur la Terre du Fils de Dieu, Jésus-Christ ».

Il y a plus de 2 000 ans, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, descendit du ciel. Il pénétra dans un territoire nouveau : Il vint dans un monde où cohabitaient l’espace et le temps. Il naquit, comme un enfant, dans une étable de Bethléem. Sa « mission » était de faire connaître Dieu à l’humanité : sa sainteté et son amour pour les hommes. Mais les dirigeants du peuple juif, incapables de supporter cette lumière et jaloux de Lui, le livrèrent aux forces d’occupation romaines.

Pilate, le gouverneur romain, condamna Jésus-Christ à mort, alors qu’il savait absolument qu’il n’avait fait que du bien. Jésus mourut donc sur la croix.

Mission échouée ? Non, bien au contraire ! Jésus est mort volontairement, à cause de nos transgressions. Et Il est ressuscité trois jours plus tard (Rom. 4. 25). Depuis, grâce à sa mort qui a acquitté tous ceux qui croient en Lui comme leur Sauveur, le message s’est répandu dans le monde entier : « Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Cor. 5. 20).

D’après die gute Saat septembre 2025

(Jésus-Christ dit) : « Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » Apocalypse 22. 13.

PAROLES « JE SUIS » – « A » ET LE « O » ou : « JE SUIS L’ALPHA ET L’OMÉGA »

L’alphabet grec est composé de 24 lettres, dont certaines nous sont familières en tant que symboles mathématiques et physiques. Alpha et Oméga sont la première et la dernière lettres de l’alphabet grec.

Dans le dernier livre de la Bible, Jésus-Christ se présente comme l’Alpha et l’Oméga. Cela fait référence à ses paroles. De même qu’on peut tout exprimer avec un alphabet complet, Jésus a parfaitement exprimé la pensée de Dieu. Tout ce que Dieu voulait dire, Il l’a dit par son Fils. Jésus-Christ a pleinement révélé son Dieu et Père par sa vie et sa mort sur la terre (Héb. 1. 1 ; Jean 17. 3).

Jésus Christ se présente ensuite comme « le premier et le dernier ». Il s’agit alors de sa personne. Jésus-Christ est l’Éternel, Celui qui existe depuis toujours et qui existera toujours. Avant Lui, il n’y avait personne, et après Lui, il n’y en aura plus d’autre. Il était déjà là « au commencement » et sera « le dernier sur la terre » (Job 19. 25 ; Jean 1. 1). Personne ne peut L’ignorer.

La troisième appellation, « le commencement et la fin », fait référence à l’œuvre de Jésus Christ. Tout ce que Dieu a placé entre ses mains, Il l’a accompli pleinement et sans faille. Par son Fils, Dieu a commencé son œuvre en appelant la création à l’existence. Par Lui, Il achèvera son œuvre lorsque « les cieux passeront avec un bruit strident… et la terre et la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement » (2 Pier. 3. 10). Alors il sera dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Apoc. 21. 5) et de nouveaux cieux et une nouvelle terre apparaîtront (2 Pier. 3. 13).

Jésus-Christ est le commencement et la fin de toute l’œuvre de Dieu.

D’après die gute Saat septembre 2025

« Car c’est lui (Christ) qui est notre paix : des deux il en a fait un et a détruit le mur qui les séparait ; il a aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements qui consiste en ordonnances, afin de créer les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier avec Dieu tous les deux en un seul corps par la croix, ayant tué par elle l’inimitié » Éphésiens 2. 14 à 16.

CHRIST ET SON CORPS (L’ASSEMBLÉE)

Nous ne devrions jamais oublier que Tête et membres du corps sont des termes relatifs. Nous ne pouvons pas penser à la Tête sans penser aux membres, et la pensée des membres de son corps ne peut pas nous occuper sans que nous pensions à la Tête à laquelle ils sont unis. Ils doivent aller ensemble, car Christ est la Tête du corps. Le « seul homme nouveau » qu’Il a formé en Lui-même des deux – croyants juifs et des nations – consiste en Christ, la Tête dans le ciel, et les croyants sur la terre, unis à Lui et les uns aux autres par un seul Esprit. Il est donc entièrement nouveau, ce n’est pas une amélioration de la religion des Juifs, mais quelque chose qui n’a jamais existé auparavant, et ne se répétera jamais ; car il est « un », et cependant un corps mystique, parfait puisque consistant en une Tête et des membres, la propre création de Dieu, qui « nous a créés dans le Christ Jésus » – un seul nouvel homme.

Tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés dans ce mystère. Parfaite sagesse, intelligence, grâce suffisante, et réserves inépuisables de vérité et de bénédictions sont conservés dans Celui qui est monté et qui est glorifié, qui est le Chef de l’Assemblée. Son amour, ses soins et sa sympathie sont comme pour sa propre chair, et Il nous considère toujours comme son complément, ou « la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éph. 1. 23). Que l’union de la Tête et des membres de Christ et de l’Assemblée est merveilleuse !

D’après The Lord is near décembre 1987

« Afin que, selon les richesses de sa gloire, il (Dieu) vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit quant à l’homme intérieur » Éphésiens 3. 16.

LE CHRÉTIEN, POUR ÊTRE CONDUIT PAR LE SAINT ESPRIT, DOIT PRENDRE GARDE DE NE PAS L’ATTRISTER

Un chrétien est habité par le Saint Esprit de Dieu, qui est la puissance pour la vie chrétienne et fortifie la nouvelle nature. Cette Personne divine qui habite dans le croyant mettra toujours en action les désirs et les instincts de la nouvelle nature. Il nous guidera et s’occupera de toutes nos affaires si nous Le laissons diriger notre vie et nous soumettons à sa direction. Nous sommes donc exhortés à « marcher par l’Esprit » et à être « conduits par l’Esprit » (Gal. 5. 16 et 18). Cela implique la soumission de cœur et l’obéissance aux directives du Saint Esprit en nous, et à la Parole de Dieu. C’est une chose vitale de la vie chrétienne. Agir autrement a pour résultat défaite et chutes dans la marche chrétienne.

Le Saint Esprit aimerait toujours conduire le croyant aux désirs et aux activités de la nouvelle nature. C’est sa propre œuvre de nous guider dans toute la vérité, et de prendre les choses de Christ, le Pain de vie et la Parole de vie, et de nous les montrer. Il nous conduit aussi dans la prière : « Priez par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit » (Éph. 6. 18), « Priant par le Saint Esprit » (Jude 20). Ainsi, nous devons marcher par l’Esprit si nous désirons que notre nouvelle nature soit nourrie et développée. Si un croyant désobéit au Saint Esprit et à la Parole de Dieu, l’Esprit en lui est contristé et peut être éteint, et Il n’est pas libre de conduire ce croyant dans les désirs de la nouvelle nature. Il peut seulement convaincre celui-là de péché, et conduire au jugement de soi et à la confession du péché. Marcher dans la puissance de l’Esprit non attristé, est donc d’une importance vitale pour la vie chrétienne.

D’après The Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)

« Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi des raisonnements s’élèvent-ils dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est moi-même ! Touchez-moi et voyez : un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous constatez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » Luc 24. 38 à 40.

JÉSUS CHRIST RESSUSCITÉ A LE MÊME CORPS QU’AVANT SA MORT

Les disciples avaient vu, en dernier lieu, leur fidèle Seigneur enlevé d’auprès d’eux, objet d’une amère persécution, condamné injustement lors d’un procès inique, crucifié, puis enseveli par des mains aimantes et dévouées. Certains d’entre eux, cependant, rapportèrent qu’Il était à nouveau vivant. Certains L’avaient vu. Alors qu’ils se rassemblaient, ce premier jour de la semaine, les portes étant fermées, sa soudaine apparition au milieu d’eux les remplit de terreur. Ils croient voir un esprit. Alors, comme sont précieuses ses paroles, les paroles du Berger des brebis plein de grâce : « Pourquoi êtes-vous troublés » ! Ils avaient peu compris la réalité de l’amour de son cœur. Le voir aurait dû les réconforter, mais cela les avait plutôt effrayés.

Avons-nous des doutes au sujet du fait que ce Sauveur béni soit réellement ressuscité des morts physiquement ? Il est vrai que, dans ce corps, il est extraordinaire qu’Il ait pu soudain apparaître quand les portes étaient fermées. Mais Celui qui est autrefois mort pour nous est ressuscité en puissance. Sa résurrection est la preuve que Dieu a approuvé et accepté la grande valeur de son sacrifice, et dans ce corps de résurrection Il vient au milieu des siens pour les rassurer, les encourager, les mettre à l’aise dans la connaissance qu’Il a parfaitement accompli la grande œuvre de la rédemption, dans laquelle ils peuvent avoir pleine confiance d’être acceptés par Dieu.

Il les encourage à le toucher, à identifier qu’Il n’est pas un esprit, mais qu’Il est ressuscité dans le même corps qui avait été dans le tombeau, et Il le prouve en leur montrant ses mains et ses pieds. Assurance précieuse que son œuvre pour nous est parfaitement réalisée.

D’après The Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)

« Tout homme qui était dans la détresse, et tout homme qui était dans les dettes, et tout homme qui avait de l’amertume dans l’âme, s’assembla vers lui, et il fut leur chef ; et il y eut avec lui environ quatre cents hommes » 1 Samuel 22. 2.

ATTIRÉS VERS LE SEIGNEUR JÉSUS

Il est certain qu’il n’y a rien qui semble attirer dans ces quatre cents hommes. Nous ne les considérerions pas comme des membres de la société respectables et de confiance, certainement pas des hommes en qui on pourrait avoir beaucoup de confiance. Et nous ne les estimerions pas capables de répondre à des responsabilités. Et comment pouvaient-ils jamais s’arranger ensemble dans une caverne, cela nous dépasse complètement ! Et pourtant c’était le cas. Quel était alors le secret de leur présence ensemble ? Était-ce quelque chose qu’ils voyaient les uns chez les autres ? Non, ce n’était pas cela, mais la réponse est facile à trouver. Ils se rassemblaient autour de David, et il devint leur chef.

Ces quatre cents hommes trouvaient en David quelque chose qui les attirait. Il avait la réponse à leurs besoins. David était celui qui pouvait les comprendre dans toutes leurs détresses, parce qu’il avait expérimenté les mêmes. Bien qu’il ait été oint roi sur Israël par le prophète Samuel, pourtant la majorité du peuple d’Israël suivait encore Saül. David avait dû fuir pour sa vie, loin de Saül qui cherchait à le tuer. Mais Dieu était avec David et Il l’avait choisi comme l’homme selon son cœur. Et c’est vers cet homme que ces quatre cents hommes étaient attirés.

Que tout cela est profondément instructif pour nous ! Le Seigneur Jésus Christ, le vrai David, le grand Fils du grand David, est rejeté par le monde. Son gouvernement et sa primauté sont écartés par les chrétiens de nom aujourd’hui. Si quelqu’un désire être dans la compagnie du Fils de Dieu, il doit, comme les quatre cents hommes, prendre cette place méprisée en dehors de la religion organisée. C’est ce que nous lisons en Hébreux 13. 13 : « C’est pourquoi sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre ».

D’après The Lord is near décembre 1987

« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus » 2 Timothée 2. 1.

LA GRÂCE DÉPASSE LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ

Aussi grand que soit le besoin de l’homme, en Dieu il y a une ressource infaillible et pleinement suffisante pour y répondre. Le remède de Dieu, c’est la grâce, et Lui-même en est la source. Dieu est lumière et Dieu est amour. L’homme, dans les ténèbres et le péché, est non seulement impropre pour sa présence, mais il craint et hait la lumière, il aime les ténèbres dans lesquelles il se trouve. De son propre choix il désirerait y rester – et il doit y rester – et cela, éternellement – si ce n’était ce que Dieu est. Dieu est amour aussi bien que lumière, et tandis que la lumière révèle le péché et repousse le pécheur, l’amour, au temps propre, est devenu actif par la manifestation de la grâce. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3. 16). Le Fils est venu dans le monde. Il a pris sur Lui l’état de l’homme, sauf le péché. « Tu m’as formé un corps » (Héb. 10. 5). Celui qui naquit, saint, de la vierge fut déclaré être le Fils de Dieu. Le Fils de Dieu, Jésus Christ, était plein de grâce et de vérité.

Mais l’homme, d’une manière générale, n’était pas préparé à Le recevoir. La grâce lui aurait plu – mais sans la vérité. Nous avons un exemple frappant de cela dans l’évangile ; la grâce et la vérité, dans la Personne de Jésus Christ, le don de l’amour de Dieu, furent refusés. Le cas de l’homme devint irréparablement mauvais quand il rejeta Christ et le mit à mort.

Cependant la grâce a surabondé. Le retour dans la gloire de Celui qui avait été rejeté a fait descendre, depuis le cœur même de Dieu, une grâce abondante sur l’homme. L’acte suprême de méchanceté de l’homme a servi, pour ainsi dire, de tremplin pour que Dieu se manifeste comme le Dieu de toute grâce. Le pire que l’homme ait fait contre Lui a résulté en près de vingt siècles de grâce et de patience de la part du cœur de Dieu, et cette grâce coule encore.

D’après The Lord is near décembre 1987

« Mais après que Jean (le baptiseur) eut été livré, Jésus vint en Galilée ; il prêchait l’évangile de Dieu » Marc 1. 14.

LES DEUX SUJETS DE LA PRÉDICATION DE L’ÉVANGILE

La prédication de Jésus annonçait le royaume, montrait que le temps était accompli, que le royaume de Dieu était proche, et que le peuple devait se repentir et croire l’évangile. Nous devons faire la distinction entre l’évangile du royaume et l’évangile de notre salut. Christ est le centre de tous les deux, mais il y a une grande différence entre prêcher un royaume qui est proche, et prêcher celui d’une rédemption éternelle accomplie sur la croix.

Il est tout à fait possible que les deux vérités soient annoncées ensemble. Et en fait, nous trouvons que l’apôtre Paul prêchait le royaume ; mais il proclamait aussi certainement une rédemption éternelle accomplie pour nous sur la croix. Christ prophétisa de sa mort, et annonça que le Fils de l’homme devait donner sa vie pour la rançon d’un grand nombre ; mais Il ne pouvait pas annoncer, pendant sa vie, une rédemption accomplie. Les hommes auraient dû le recevoir, et ne pas le mettre à mort. C’est pourquoi son témoignage concernait le royaume qui était proche.

Ce royaume, dans sa puissance publique, a été retardé parce que Christ a été rejeté ; et ce retard se prolonge tout le temps que Christ est assis à la droite de Dieu, jusqu’au moment où Il se lèvera du trône de son père pour juger. Dieu a dit : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds » (Ps. 110. 1).

D’après The Lord is near décembre 1987 (J.N. Darby)

« Mais quant aux fables profanes, contes de vieilles femmes, rejette-les, et exerce-toi toi-même à la piété » 1 Timothée 4. 7.

LA VIE CHRÉTIENNE DOIT S’APPRENDRE ET SE PRATIQUER

Comme dans la vie physique, dans la vie spirituelle l’exercice et l’activité sont nécessaires pour la croissance et le développement. Par l’exercice et l’usage de nos membres physiques, ils croissent, se développent, et se fortifient. Il en est de même dans les choses spirituelles ; lorsque nous sommes exercés quant aux désirs et aux activités de la nouvelle nature, nous croissons, nous nous développons, et devenons affermis dans le Seigneur.

Au jeune Timothée il était dit de refuser les « fables profanes et les contes de vieilles femmes », qui ne nourrissent que la vieille nature pécheresse, et de s’exercer plutôt à la piété. Le chrétien a besoin d’avoir chaque jour des exercices spirituels pour être en bonne santé quant à son âme ; Il doit habituer ses membres à agir avec piété. Ses yeux, ses oreilles, son esprit, sa langue, son cœur, ses mains, et ses pieds doivent être dirigés dans le sens de la piété et exercés à la pratiquer journellement.

Le chrétien devrait pratiquer la vue, l’ouïe, la pensée, la parole, les sentiments, et l’œuvre pour le Seigneur chaque jour. Plus on fait cela, plus de telles occupations deviendront spontanées, et plus fort l’on sera dans les activités spirituelles de la nouvelle nature. Nos yeux et nos oreilles devraient être toujours prêts pour quelque service à accomplir pour le Seigneur et pour les âmes précieuses, pour quelque occasion de témoigner pour Christ. Le cœur a besoin d’être poussé à la compassion pour les âmes perdues et pour les rachetés du Seigneur, et disposé à servir Dieu et les hommes. L’esprit et la langue ont besoin d’être exercés à parler pour le Seigneur, et les mains et les pieds doivent être entraînés dans des activités d’amour pour Christ. Ainsi la nouvelle nature se développera par des exercices spirituels.

D’après The Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)

« Il (Jésus) monta dans la barque… Lui dormait. Les disciples s’approchèrent, le réveillèrent, et lui dirent : Seigneur, sauve-nous. Nous périssons. Il leur dit : Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? Alors il se leva, reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme » Matthieu 8. 23 à 26.

L’ÉPREUVE DE LA FOI

Pourquoi Dieu envoya-t-Il cet orage soudain ? Il l’envoya à ses disciples pour la même raison qu’Il envoie quelquefois des orages dans notre vie, et cela pour nous faire voir notre manque de foi.

Les disciples estimaient être des croyants. Mais leur foi n’était pas le genre de foi qui leur permettrait de traverser les orages. Nous pouvons penser que nous avons toutes sortes de foi parce que nous avons la connaissance dans notre tête, comme des versets de la Bible, des arguments théologiques et religieux pour n’importe quelle situation que vous pouvez imaginer. Nous pouvons penser que nous avons de la maturité dans notre foi, simplement parce que nous avons cru depuis des années. Nous pouvons penser que nous avons une ferme confiance en Dieu, simplement parce que nous avons eu de longues périodes de calme relatif dans notre vie – qui n’ont pas mis notre confiance à l’épreuve.

Mais alors, quand arrivent les orages, nous voyons quelle est la véritable dimension de notre foi. Sous la pression de l’épreuve, nos doutes et nos craintes viennent au jour. Nous voyons si nous avons une sûre confiance en Dieu, ou seulement une vague espérance. Ne voyez-vous pas les disciples dans cette barque, au milieu de l’orage, trempés, l’eau ruisselant sur leur visage, les yeux égarés, regardant çà et là depuis leur barque instable ? Ne les voyez-vous pas gesticulant en demandant à grands cris à Jésus : Sauve-nous, nous périssons ? Nous voyons leur désespoir.

Mais regardez Jésus. Il dort ! En Lui nous voyons la foi confiante.

D’après The Lord is near décembre 1987

« Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver » Psaume 46. 1.

JÉSUS CHRIST N’ABANDONNE JAMAIS SES RACHETÉS

La vie est pleine de problèmes qui nous rendent perplexes, de phénomènes inexplicables, et de situations complexes. Job l’exprime ainsi : « L’homme est né pour la misère, comme les étincelles volent en haut » (Job 5. 7). Le Seigneur n’a jamais promis au chrétien une vie exempte de troubles. Écoutez le psalmiste : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé » (Ps. 34. 19). « L’Éternel sera une haute retraite pour l’opprimé, une haute retraite dans les temps de détresse » (Ps. 9. 9).

Ces épreuves amères et ces peines sévères dans la vie peuvent grandement contribuer à approfondir la vie spirituelle. L’apôtre Paul nous conseille de bien les recevoir.

Joseph fut vendu comme esclave par ses propres frères. Mais la défaite apparente se tourna en glorieuse victoire quand, des années plus tard, il fut celui qui évita la tragédie à sa famille, en répondant à leurs besoins pressants.

Daniel fut jeté dans la fosse aux lions. Mais Dieu ferma la gueule des lions. Daniel rejeté fut salué comme un héros conquérant.

Les trois jeunes Hébreux furent écrasés par l’opposition, et finalement jetés dans la fournaise. Mais ils ne périrent pas. Le parfum de leur loyauté et de leur obéissance à Dieu neutralisèrent même l’odeur de la fumée, parce que l’Éternel marchait avec eux dans l’épreuve.

Les choses même que Satan voudrait employer pour nous déprimer, nous décourager, et nous mettre à mal, peuvent être des choses que Dieu emploiera pour nous rendre semblables à Christ : « Cela tournera pour vous en témoignage » (Luc 21. 13).

Ils se moquaient d’Étienne, mentaient à son sujet, et incitèrent la foule à une action violente. Avant d’être lapidé à mort, ce témoignage lui fut rendu : « Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin, les yeux fixés sur lui (Étienne), virent son visage comme un visage d’ange » (Act. 6. 15).

D’après The Lord is near décembre 1987

« La hauteur de l’homme sera humiliée, et l’élévation des hommes sera abaissée : l’Éternel seul sera haut élevé en ce jour-là » Ésaïe 2. 17.

L’ORGUEIL DE L’HOMME RÉDUIT À RIEN

Parmi tous les nombreux défauts de l’homme, son orgueil est le pire de tous. Quelqu’un peut s’abaisser jusqu’aux profondeurs de la dégradation morale et de la corruption repoussante, et cependant se vanter de sa propre importance et de sa volonté forte et indépendante. Quel est le pire, sa méchanceté morale, ou son orgueil vaniteux ? C’est certainement son orgueil, car ce n’est pas simplement un péché contre son propre corps ou un péché contre son voisin, mais la méchanceté de se vanter contre Dieu. Sans le savoir, il défie son propre Créateur, qui est seul digne d’être exalté.

Mais à l’inverse, qu’en est-il de l’homme méticuleusement religieux, qui observe toutes les formes extérieures de la religion, qui attire l’attention sur lui-même par ses efforts pour améliorer la condition du monde – et cependant n’a jamais connu la grâce de Dieu dans le Christ Jésus ? Dans de nombreux cas de ce genre, les hommes sont tellement pleins de leur propre orgueil qu’ils ne voient plus les hommes sobres qui réfléchissent – mais sont encore beaucoup plus inconscients quant à Dieu qui est leur Créateur ! Car ils deviennent leur propre Dieu, comme c’était le cas du pharisien qui « priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes » (Luc 18. 11).

Dans un cas comme dans l’autre, cette hauteur odieuse de l’homme sera totalement abaissée. Il se peut que nous ne tombions pas dans l’une ou l’autre de ces catégories, cependant, à tous les niveaux ce terrible mal a eu quelque triste effet sur toute l’humanité. Et nous avons tous besoin de juger sans ménagement ce principe mauvais en nous. Aujourd’hui la foi peut voir, dans la Personne de Christ, et dans l’œuvre bénie de sa croix, l’abaissement jusqu’à rien de notre orgueil. Mais ceux qui ne veulent pas apprendre cela maintenant devront voir, quand sa gloire apparaîtra, leur orgueil réduit à la honte et à l’humiliation complètes. Lui seul sera exalté dans ce jour-là.

D’après The Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)