LES ARBRES DANS LA BIBLE

1. Une œuvre de Dieu

« Quand tu assiégeras une ville pendant plusieurs jours en lui faisant la guerre pour la prendre, tu ne détruiras pas ses arbres en levant la hache contre eux, car tu pourras en manger : tu ne les couperas pas, car l’arbre des champs est-il un homme, pour être assiégé par toi ? » Deutéronome 20. 19.

« Que les champs se réjouissent, et tout ce qui est en eux ! Alors tous les arbres de la forêt chanteront de joie, devant l’Éternel ; car il vient, car il vient pour juger la terre : il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » Psaume 96. 12 et 13.

L’Amazonie est la plus grande forêt de la terre, par ses dimensions et la diversité des espèces végétales et animales qui s’y trouvent. C’est aussi l’écosystème le plus menacé au monde, à cause de la déforestation massive de ces dernières décennies. De 1970 à 2018, la superficie de ses forêts a diminué d’environ 20%, et en 2023, dans certaines zones, elle a atteint 70%.

Même si, dans la Bible, le thème de l’écologie n’est pas explicite, nous pouvons remarquer l’ordre de Dieu donné à Adam de cultiver et de garder le jardin d’Éden (Gen. 2. 15) – ainsi que le conseil de respecter les arbres, donné au peuple d’Israël (Deut. 20. 19). Les arbres sont mentionnés aussi dans des textes bibliques qui concernent l’avenir, inclus dans l’état futur d’une terre restaurée sous l’autorité de Jésus Christ quand Il y régnera. Les arbres « chanteront de joie », c’est-à-dire qu’ils participeront à la louange universelle rendue à Christ.

Les arbres n’apparaissent pas seulement au début et à la fin de l’histoire humaine ; la Bible en parle environ 160 fois, sans compter d’autres termes désignant une grande variété d’espèces : aloès, cèdre, sycomore… mais aussi des arbres fruitiers ; comme le figuier, le grenadier, la vigne, l’amandier, l’olivier, le pommier… L’extrême variété même de ces espèces ne nous parle-t-elle pas de la grandeur de notre Dieu ?

« Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel ! tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est pleine de tes richesses » (Ps. 104. 24). Plusieurs textes bibliques parlent des arbres. Nous allons chercher à découvrir ce que Dieu veut nous dire sur ce sujet pour notre vie aujourd’hui.

2. Deux arbres mystérieux

« L’Éternel Dieu fit pousser du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, ainsi que l’arbre de vie au milieu du jardin et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » Genèse 2. 9.

« Heureux ceux qui lavent leur robe, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie » Apocalypse 22. 14.

Les premières pages de la Bible nous parlent du jardin d’Éden, au centre duquel se trouvaient l’arbre de la vie et celui de la connaissance du bien et du mal, dont Adam et Ève ne devaient pas en manger le fruit. Ces deux arbres ont une signification symbolique. Après les chapitres 2 et 3 de la Genèse, on ne parle plus de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Par contre l’arbre de vie est cité encore dans le livre des Proverbes, comme une image de la sagesse, qui est : « … un arbre de vie pour ceux qui la saisissent ; et celui qui la tient ferme est rendu heureux » (Prov. 3. 18), et dans l’Apocalypse, où son fruit est promis à ceux qui « lavent leur robe, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie », et qu’ils entrent dans la cité de Dieu. Pour « laver sa robe », il faut être capable de voir les taches, c’est-à-dire de prendre conscience de ses propres péchés. Si nous les confessons à Dieu, en croyant par la foi que Jésus en a subi la peine, nous recevons la vie éternelle dont nous parle l’arbre de vie.

Quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, l’interdiction d’en manger le fruit avait pour but de placer l’homme dans une relation de confiance, de responsabilité et de respect vis-à-vis de son Créateur. En mangeant du fruit défendu, Adam et Ève se sont placés au-dessus de Dieu, en voulant décider eux-mêmes de ce qui était bien ou mal : ils ont rompu leur relation avec Dieu et la mort est entrée dans le monde.

La suite de la Bible révèle ce que Dieu a fait pour réparer cette brèche et sauver de la mort éternelle ceux qui acceptent de Le croire et de se confier en Lui. Cette histoire commence dans le jardin d’Éden où Dieu demande à Adam, pécheur : « Où es-tu ? ». La même question est posée encore aujourd’hui à chacun de nous : « Où es-tu ? Quelle est ta relation avec Dieu ? »

3. Le figuier

« Juda et Israël habitèrent en sécurité, chacun sous sa vigne et sous son figuier » 1 Rois 5. 5.

« Jésus lui répondit : –  Avant que Philippe t’ait appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : -  Rabbi, tu es le Fils de Dieu ; tu es le roi d’Israël » Jean 1. 48 et 49.

Cet arbre, souvent cité dans la Bible, est un symbole de fertilité, de protection et de tranquillité. Sous le règne de paix et de justice du roi Salomon, chacun vivait en sécurité sous son propre figuier. Il est dit la même chose des temps futurs sous le règne de Christ (Michée 4. 4). Mais, dans les temps difficiles que nous traversons, pouvons-nous le réaliser dans notre vie intérieure ? – « C’est en revenant et en vous tenant en repos que vous serez sauvés ; dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force » (És. 30. 15). Vivre en sécurité sous son propre figuier, c’est cela : demeurer par la foi dans la présence de Dieu.

« Quand tu étais sous le figuier, je te voyais » dit Jésus lorsqu’Il rencontre Nathanaël. Peut-être que Nathanaël s’asseyait parfois sous son figuier, lieu de réflexion, d’attente, d’espérance pour lui et son peuple, se demandant quand viendrait le Messie annoncé depuis si longtemps. Quelle surprise lorsque Jésus lui dit : « Je te voyais », alors que Nathanaël ne le connaissait pas encore ! Il avait même douté de l’identité de Jésus. Pourtant, lorsqu’il entend ces paroles, il le reconnaît tout de suite comme étant le Messie et aussi étant comme Dieu.

Au temps de Jésus comme Homme sur la terre, le peuple était sous la domination romaine. C’est pourquoi Nathanaël et Philippe pensaient aux promesses de Dieu pour son peuple, à Celui dont Moïse et les prophètes avaient parlé. Symboliquement, nous allons « sous le figuier » nous aussi, dans le silence, sous le regard du Seigneur, pour nous souvenir de qui Il est et pour fortifier notre foi dans ses promesses : « Et voici, moi je suis avec vous tous les jours » (Mat. 28. 20) ; et encore : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 3).

4. L’amandier

« Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : –  Que vois-tu, Jérémie ? Et je dis : –  Je vois un bâton d’amandier. Et l’Éternel me dit : –  Tu as bien vu, car je veille sur ma parole pour l’exécuter » Jérémie 1. 11 et 12.

Dans les pays du bassin méditerranéen, les amandiers fleurissent parfois dès le mois de janvier ; en peu de jours leurs branches nues se couvrent de fleurs… Alors que c’est encore l’hiver, cette floraison immaculée apparaît comme une promesse de printemps.

Le mot hébraïque qui définit l’amandier, c’est : « l’arbre qui veille ». Dieu a utilisé l’image de l’amandier afin d’encourager le jeune prophète Jérémie et de lui annoncer que Sa parole s’accomplirait. L’amandier paraît dans l’Écriture comme étant le symbole de nouveauté et de vie dans un paysage hivernal froid et dépouillé. Comme la fleur de l’amandier paraît fragile au cœur de l’hiver, de même les promesses de Dieu paraissent bien incertaines dans le monde froid, hostile et incrédule dans lequel nous vivons. Toutefois, elles s’accompliront. Cette certitude, quoiqu’elle semble être une folie pour certains, est un objet de foi et elle a son fondement en Dieu et dans sa Parole.

Votre vie est-elle froide et désolée comme un jour d’hiver ? Reconnaissez devant Dieu que vous avez besoin de Lui. Il vous a aimé au point de donner son Fils unique pour vous libérer. Pour celui qui se confie en Lui, les promesses divines se réalisent : « Les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5. 17).

La paix, la joie, l’amour divin se déversent dans le cœur du croyant et, comme une floraison printanière, s’épanouissent sous forme de bonté et de bienveillance autour de lui. « Ceux qui sont plantés dans la maison de l’Éternel fleuriront dans les parvis de notre Dieu » (Ps. 92. 14).

« Demeurez dans la foi, fondés et fermes, sans vous laisser détourner de l’espérance de l’évangile que vous avez entendu » (Col. 1. 23).

5. Le palmier

« Le juste poussera comme le palmier, il croîtra comme le cèdre dans le Liban. Ceux qui sont plantés dans la maison de l’Éternel fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront des fruits encore dans la blanche vieillesse, ils seront pleins de sève et verdoyants » Psaume 92. 13 à 15.

L’une des particularités du palmier consiste en ses nombreuses racines qui, regroupées en un faisceau afin d’atteindre les eaux profondes, nourrissent l’arbre tout entier. Le palmier est l’image du croyant qui, déclaré juste par Dieu, s’abreuve à sa Parole et porte ainsi du fruit durant toute sa vie, même pendant les périodes d’aridité et d’épreuve (Jér. 17. 8).

Dans le désert, les palmiers poussent là où se trouve l’eau, et leur présence signale au voyageur une oasis où ils pourront se désaltérer. De manière analogue, la vie d’un croyant devrait être, pour qui le connaît, comme un signal qui indique où se trouve l’eau de la vie, que l’on découvre en croyant en Jésus.

Dans la Bible, les palmiers sont aussi associés à la joie et à la victoire. À l’occasion d’une de ses fêtes annuelles, le peuple hébreu était appelé à construire des cabanes avec les rameaux des palmiers et à se réjouir en se souvenant de son pèlerinage dans le désert (Lév. 23. 39 à 43). C’est un sujet de joie, de découvrir les nombreuses occasions de la bonté de Dieu, en repassant mentalement notre vie passée.

Mais la joie naît aussi lorsque nous anticipons l’avenir : c’est la joie de l’espérance. Quand la foule en liesse accueille Jésus lors de son entrée dans Jérusalem, elle le fait avec des acclamations de joie et des rameaux de palmiers (Jean 12. 13).

La joie que le palmier évoque est liée au souvenir de la bonté de Dieu envers nous dans le passé, à l’action bénéfique de sa parole dans notre présent, et à la perspective de son retour glorieux, lorsqu’une joie éternelle habitera en tous ceux qui auront cru : « Une joie éternelle sera sur leur tête » (És. 35. 10).

6. Le sycomore

« Zachée… cherchait à voir Jésus, qui il était ; mais il ne le pouvait pas, à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut en avant, monta sur un sycomore pour voir [Jésus], car il allait passer là » Luc 19. 2 à 4.

Au Moyen Orient, le sycomore est un arbre commun qui pousse partout, jusqu’aux confins du désert. Il peut vivre plusieurs siècles. Il est très apprécié pour l’ombre de ses rameaux horizontaux et bas. Dans la Bible, le sycomore est un symbole d’humilité, en contraste avec le cèdre qui est un symbole de grandeur et d’orgueil.

Amos, un berger, un habitant des terres rocailleuses où pousse le sycomore, reconnaît avec humilité : « Je n’étais pas prophète, et je n’étais pas fils de prophète ; mais je gardais le bétail, et je cueillais le fruit des sycomores ; et l’Éternel me prit quand je suivais le petit bétail, et l’Éternel me dit : Va, prophétise à mon peuple Israël » (Amos 7. 14 et 15). Amos devait annoncer la Parole de Dieu à son peuple. Dieu choisit souvent ses serviteurs parmi les personnes humbles.

L’évangile nous raconte l’histoire de Zachée, un homme petit de taille, riche et méprisé parce qu’il collectait l’impôt pour le compte des Romains qui occupaient le pays. Cependant, Zachée, qui voulait voir Jésus, monte sur un sycomore sans se préoccuper des convenances sociales. Jésus dit à ce notable qui a grimpé sur un arbre : « Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Vite, il descendit et le reçut avec joie » (Luc 19. 5 et 6).

Le sycomore, l’arbre des humbles, devient le symbole de la place d’humilité que le croyant occupe parmi les hommes, comme disciple de Christ, vivant selon le modèle de Celui qui était « doux et humble de cœur » (Mat. 11. 29). Zachée a certainement dû mettre son orgueil de côté, ainsi que son honneur d’administrateur, afin d’avoir le privilège d’entendre les paroles d’encouragement que le Seigneur lui a adressées personnellement : «  Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison » (Luc 19. 5).

Écoutons cette pressante invitation à accueillir Jésus dans notre cœur !

7. L’olivier

« Mais moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant. Je me confierai en la bonté de Dieu, pour toujours et à perpétuité » Psaume 52. 10.

« Il passait la journée dans le temple, à enseigner, mais il sortait pour passer la nuit sur le mont appelé mont des Oliviers » Luc 21. 37.

L’olivier, un arbre des pays méditerranéens, possède un feuillage persistant vert argenté, et pousse même dans les terrains rocailleux. Il a une grande longévité. Dans l’Écriture, il est l’image du croyant qui se confie en Dieu, inaltérable et renouvelé dans sa foi.

Jésus est allé à de nombreuses reprises jusqu’au Mont des Oliviers, ainsi nommé parce que des oliviers en couvraient les pentes, en face de Jérusalem. Jésus n’avait pas un lieu où habiter, même pas un endroit où reposer sa tête (Luc 9. 58). Un soir, après que tous soient rentrés chez eux, Il s’en alla seul sur cette montagne (Jean 7. 53 et 8. 1). Il y passait parfois la nuit, particulièrement lors de la semaine qui a précédé la crucifixion.

Après la dernière Pâque, lors de laquelle Il institua la cène (le pain et la coupe, mémorial de ses souffrances et de sa mort), Jésus sortit et « alla selon sa coutume au mont des Oliviers » avec ses disciples, pour prier. Là, dans le jardin de Gethsémané (qui signifie pressoir), Il implora Dieu par trois fois, dans une angoisse extrême : « Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! » (Luc 22. 39 et 42). Cette coupe représentait les trois heures de souffrance insondables au cours desquelles Jésus, sur la croix, a accepté d’expier nos péchés, subissant la colère du Dieu saint. Son amour pour son Père et pour chacun d’entre nous l’a conduit jusque-là. Dans ce même moment, Judas accompagnait les gardes pour livrer Jésus aux principaux sacrificateurs (Mat. 26. 15 ; Luc 22. 47).

Après la résurrection, c’est depuis le mont des Oliviers que Jésus a été élevé au ciel (Act. 1. 11), et c’est là qu’Il posera ses pieds lorsqu’Il reviendra pour établir son règne glorieux sur la terre (Zach. 14. 4).

8. Le chêne

« L’Éternel lui apparut auprès des chênes de Mamré alors qu’il était assis à l’entrée de la tente, pendant la chaleur du jour » Genèse 18. 1.

« Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice ; et il a été appelé ami de Dieu » Jacques 2. 23.

Le chêne est le symbole de la force et d’une longévité exceptionnelle. Il semble que quelques-uns d’entre eux auraient plus de deux-mille ans. Il est dit d’un ancien peuple de la Palestine que sa taille « était comme la hauteur des cèdres… fort comme les chênes » (Amos 2. 9).

Abraham avait dressé sa tente près des chênes de Mamré. C’est là que Dieu l’a rencontré plusieurs fois, et qu’il a écouté Dieu. Là, il a même pu parler à Dieu, l’adorer et le prier – par exemple pour son neveu Lot qui était en danger (voir Gen. 18).

Ce lieu ombragé où Abraham demeurait est aussi le symbole de la communion avec Dieu, de la relation intime entre Dieu et le croyant. Abraham a été appelé « ami de Dieu ». Ce n’était pas Abraham qui osait appeler Dieu son ami, mais le contraire. Abraham a répondu à cet amour divin par sa fidélité. Cet attachement l’a conduit à une relation toujours plus profonde avec Dieu.

Abraham nous montre encore aujourd’hui le chemin pour devenir, à notre tour, « amis de Dieu » : croire à sa Parole et devenir ainsi justes par la foi au sacrifice de Christ mort pour nos péchés ; se confier en Dieu en toutes circonstances, même les plus difficiles ; apprendre à l’écouter, à l’adorer et à prier pour ceux qui nous sont proches, et même pour ceux qui ne nous aiment pas. « Priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent ; ainsi vous serez (encore plus que des amis) les fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mat. 5. 44 et 45) !

D’après « Il buon seme » – août-octobre 2025

UN SALUT ÉTERNEL

« Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » Hébreux 10. 14.

Hébreux 9. 22 dit : « Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission ». C’est ce que Dieu exige pour qu’un sacrifice satisfasse sa justice – et pour qu’Il puisse remettre, pardonner les péchés.

En Matthieu 26. 28, lors de l’institution de son souper, le Seigneur Jésus déclare : « Ceci est mon sang, [le sang] de la nouvelle alliance, qui est versé pour un grand nombre, en rémission de péchés ». C’est le fondement sur lequel Dieu peut pardonner les péchés.

Nous lisons, en Actes 10. 43 : « Par son nom, quiconque croit en lui reçoit le pardon (ou : la rémission) des péchés ». C’est ainsi que nous avons reçu le pardon divin à notre conversion. Maintenant, toute personne rachetée peut dire : Grâces à Dieu parce que mes péchés sont pardonnés, car c’est cela que sa Parole me dit.

Mais que se passe-t-il, si je pèche encore ? Serai-je tout de même perdu ? Non ! Le sang précieux du Sauveur a une valeur éternelle. Son application à moi-même et à mes péchés est efficace pour toujours. « Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés ». Cela assure la paix à mon cœur et me donne l’assurance du salut.

Cependant, cela ne me donne pas le droit de pécher. Au contraire ! La conscience de l’amour de mon Sauveur, qui a souffert pour moi de manière si terrible sur la croix, et a versé son sang précieux, cela me gardera de pécher. S’il m’arrive encore de trébucher, ma relation avec le Seigneur Jésus peut être restaurée par une confession simple mais sincère.

D’après « The Good Seed » juin 2025

L’HOMME DE DOULEURS

« Et on lui dira : Quelles sont ces blessures à tes mains ? Et il dira : Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis ». Zacharie 13. 6.

Par des paroles touchantes, le prophète Zacharie exprime les souffrances du Sauveur. Jésus Christ est venu sur la terre par amour pour les hommes perdus, pour les chercher et les sauver. Mais leur réponse à son amour divin n’a été que haine et réjection. À la fin de sa vie, tout particulièrement, Il a connu les souffrances physiques et spirituelles qu’ils Lui ont infligées parce qu’ils le haïssaient.

Après que Jésus ait été interrogé par le souverain sacrificateur, nous lisons : « … après avoir tressé une couronne d’épines ils la lui mettent sur la tête… Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui… » (Marc 15. 17 et 19). Avec quelle insensibilité ils ont infligé ces souffrances au Seigneur de gloire !

Sur le lieu du Calvaire, ils ont percé ses mains et ses pieds afin de le crucifier. Les marques de ces blessures, infligées par les hommes à ce moment-là, Il les porte à toujours dans son corps glorifié. Elles nous rappellent pour l’éternité les souffrances qu’Il a endurées quand Il a donné sa vie pour nous sur la croix. Aujourd’hui, nous devrions le remercier encore du fond de notre cœur !

D’après « The Good Seed » décembre 2024

TRADUCTION DE FEUILLETS (140)

« Dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, il s’est chargé d’eux et il les a portés tous les jours d’autrefois » Ésaïe 63. 9.

UNE OPÉRATION REMARQUABLE

On demanda une fois à un chirurgien quelle était l’opération la plus remarquable qu’il ait jamais effectuée. Le chirurgien réfléchit un instant. Il lui revint en mémoire quelques interventions graves qui avaient exigé beaucoup d’habileté. Finalement il parla d’une opération qui, pour une tout autre raison, avait eu le plus de signification pour lui. L’espérance de survivre de sa jeune patiente était de dix pour cent. L’enfant était tellement délicate et fragile. Quand on la prépara pour l’anesthésie, elle lui dit : Savez-vous, docteur, je prie toujours le soir avant de m’endormir. Et j’aimerais bien prier aussi maintenant. Le chirurgien le lui accorda volontiers. Et comme il avait lui-même de grosses difficultés qui le rendaient malheureux, il demanda à la fillette de prier aussi pour lui.

La petite fille demanda à Jésus, le bon Berger, de prendre soin de sa petite brebis et d’être près d’elle dans l’obscurité. Et elle termina en demandant : Et bénis aussi le docteur. Puis elle dit au chirurgien : Je n’ai pas peur, parce que Jésus m’aime. Il est avec moi et Il prendra soin de moi. Très ému par cette assurance de foi, le chirurgien pria aussi Dieu dans son cœur. Il sentit que sa main devait être conduite par Dieu si la vie de la petite fille devait être sauvée.

L’enfant survécut à l’opération. Mais il fut clair pour le chirurgien que ce jour-là une direction très claire lui avait été donnée. Il le résuma en disant : Cette petite fille m’a enseigné que Jésus me portera en sécurité si je mets mes problèmes dans sa main.

D’après die gute Saat novembre 2025

« Je veux pourtant que vous le sachiez : le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; le chef du Christ, c’est Dieu » 1 Corinthiens 11. 3.

ORDRE DIVIN DANS L’ASSEMBLÉE

Les sœurs, à Corinthe, causaient beaucoup de trouble dans l’assemblée. Elles avaient tout à fait oublié leur place normale. Les hommes, sans doute, étaient à blâmer au moins autant qu’elles. Il n’est guère possible que des femmes se soient mises en avant dans l’assemblée à moins que les hommes aient manqué à tenir leur vraie position responsable et publique. C’est le rôle de l’homme de diriger. Bien que les femmes puissent être beaucoup plus utiles dans certains cas, si ce n’est pas l’homme qui guide, il est évident que c’est sortir de l’ordre que Dieu leur a assigné à tous deux depuis le début !

Il en était ainsi à Corinthe. Chez les païens, les femmes jouaient un rôle important, et peut-être plus que partout dans le monde. C’était à leur grande honte. Il n’y avait pas de ville où les habitants étaient aussi dégradés que celles où les femmes atteignaient une importance aussi visible et anormale. Et comment l’apôtre traite-t-il cette situation ? Il apporte Christ. C’est ce qui décide de tout. Il affirme les principes permanents de Dieu, et il ajoute ce qui a été révélé si brillamment en Christ et par Lui. Il insiste sur le fait que Christ est l’image et la gloire de Dieu, et que l’homme se trouve dans une place analogue, en relation avec la femme et distingué d’elle.

La place de la femme, c’est de ne pas se mettre en avant. En fait, la femme est d’autant plus efficace qu’elle est moins vue. L’homme, au contraire, a une part publique, une tâche plus difficile sans doute – une tâche qui ne met pas en jeu les affections les plus raffinées, mais qui exige un jugement plus calme et plus étendu. L’homme a le devoir de l’ordre et de l’administration extérieurs.

D’après the Lord is near avril 1988 (W. Kelly)

« Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire » 2 Corinthiens 4. 17.

UNE VIE DE MISSIONNAIRE DANS L’ATTENTE DE SA FIN

David Brainerd, le missionnaire auprès des Indiens du Nord-est de l’Amérique, au début du 18ème siècle, n’avait que vingt-neuf ans quand il fut appelé pour être avec le Seigneur. Ses brèves années de service furent utiles, bien qu’il ait été affligé d’un esprit de mélancolie et d’une forme de tuberculose qui, joints, l’amenèrent souvent à la limite de la dépendance. Son journal personnel parle de la lutte journalière avec ses afflictions, alors qu’il apprenait à vivre réellement les paroles du Seigneur à l’apôtre Paul : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12. 9). Ses notes personnelles nous disent aussi combien la prière est importante pour soutenir le serviteur.

Pour Brainerd, la prière quotidienne lui donnait la force de prêcher les bonnes nouvelles à des âmes perdues auprès et au loin malgré sa maladie qui lui ôtait les forces. En fait, sa communion avec le Seigneur le poussait à anticiper sa mort comme un bienfait. Une semaine avant sa fin, Brainerd écrivait : Je désire ardemment être avec Lui pour pouvoir contempler sa gloire… Oh, que tous puissent L’aimer et Le glorifier pour ce qu’Il est en Lui-même… Viens, Seigneur Jésus, viens bientôt !

La puissance de la prière est remarquable. À cause de la prière, les afflictions qui auraient pu se montrer dévastatrices pour un autre n’étaient pour Brainerd que de légères afflictions passagères. La prière l’amenait devant le trône de la grâce, où il pouvait regarder à la mort comme « le jour glorieux où je vais entrer dans sa présence pour, là, Le louer davantage ».

D’après the Lord is near avril 1988

« L’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban » Cantiques des cantiques 4. 11.

PORTER SUR SOI LE CARACTÈRE DE DOUCEUR DE CHRIST

Les chrétiens devraient avoir le parfum de la douceur de Christ. Il est écrit, concernant les disciples d’autrefois : « Ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus » (Act. 4. 13) – et si nous sommes dans sa compagnie, il y aura un riche parfum de sainteté, des lieux célestes, émanant de nous où que nous soyons.

Un pasteur raconte qu’il circulait, avec un autre pasteur, à l’étage d’un autobus à Londres. Quand ils passèrent dans une rue d’apparence misérable avec une grande usine d’un côté, ils furent ralentis, et ils remarquèrent que les portes de l’usine s’étaient ouvertes, et que des centaines de jeunes filles en sortaient et traversaient la rue vers un restaurant. Tout à coup l’air autour de l’autobus fut rempli d’un parfum délicieux.

Le visiteur dit : N’est-ce pas étonnant, dans un quartier d’usines à Londres, un tel bon parfum ! On dirait l’odeur d’un grand jardin. On ne s’attendrait pas à trouver un tel parfum dans ce quartier.

– Oh ! Vous n’avez pas compris, dit son ami. C’est l’une des plus grandes usines de parfum de toute l’Angleterre, et ces jeunes filles travaillent continuellement parmi les parfums. Partout où elles vont, le parfum reste sur leurs vêtements.

Bien-aimés, si vous et moi vivons en communion avec Christ, si nous restons dans sa compagnie, partout où nous allons, son parfum sera remarqué dans notre vie.

D’après the Lord is near avril 1988

« Dieu est monté avec un chant de triomphe, l’Éternel avec la voix de la trompette » Psaume 47. 6.

CHRIST VENANT DÉLIVRER SON PEUPLE TERRESTRE

Ce passage a dû être très mystérieux pour Israël. Si Dieu est monté, Il doit d’abord être descendu ; mais de quelle manière le grand Dieu de la création est-Il jamais descendu ? Il n’y a qu’une seule réponse : c’est dans la Personne de son Fils bien-aimé. Éphésiens 4. 9 nous dit : « Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? ». Le bienheureux Fils de Dieu est d’abord descendu en humble grâce, puis est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir toutes choses.

Cependant, ce verset du psaume 47 ne se rapporte pas à l’ascension du Seigneur. Il regarde plutôt en avant vers un jour encore à venir. Car le psaume 46 déclare la merveille de sa venue à Israël pendant leur grande tribulation, quand Il vient en puissance et grande gloire pour libérer la nation souffrant de la cruelle oppression des nations. À ce moment-là, il nous est dit : « Il a fait entendre sa voix : la terre a fondu » (Ps. 46. 6). Alors le cri exalté de foi sort des lèvres d’Israël : « L’Éternel des armées est avec nous. Le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » (v. 7). Qui est cet Éternel des armées ? Qui est ce Dieu de Jacob ? Ce même Jésus qu’ils avaient autrefois méprisé, rejeté, et crucifié, l’Homme de douleurs, mais venant maintenant en gloire magnifique. Quel spectacle pour leurs yeux ! Leurs cœurs se fondront : ils ressentiront profondément la culpabilité de leur incrédulité précédente, mais seront remplis d’une joie indescriptible dans la connaissance de sa grande grâce envers eux. Ils se tairont et connaîtront que Lui, Jésus, est Dieu. Révélation extraordinaire !

Il établira la paix dans leur pays, faisant cesser les guerres et soumettre les ennemis sous son autorité suprême. Alors Il viendra au milieu des acclamations, au milieu du son et la trompette, une victoire glorieuse. Toute la création se prosternera et confessera que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. Anticipation merveilleuse !

D’après the Lord is near avril 1988 (L.M. Grant)

« Notre lettre, c’est vous : elle est écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car vous êtes manifestés comme la lettre de Christ » 2 Corinthiens 3. 2 et 3.

« Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi… examinez-vous vous-mêmes » 2 Corinthiens 13. 3 et 5.

UNE CONDUITE QUI INTERPELLE

Je pense que nous sommes tous redevables à quelque serviteur de Christ pour notre connaissance actuelle de la vérité. Si nous ne vivons pas avec piété, cela apporte du discrédit à celui qui nous a amené à Christ. Si nous voulons honorer notre père et notre mère en Christ, nous devons vivre à la gloire de Dieu.

Il y a certaines choses que le monde voit comme étant à lui, mais je suis ici pour représenter mon Père, et je ne veux pas apporter du discrédit sur le nom de mon Père. La Parole dit : « N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde ; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie – n’est pas du Père, mais est du monde ; et le monde s’en va, lui et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2. 15). Oh ! Je souhaite que nous, comme chrétiens, gardions toujours cela à l’esprit !

Nous sommes ici, dans le monde, pour représenter notre Père et pour représenter notre Sauveur, et les hommes ne peuvent venir à Dieu et à Christ, notre Seigneur bien-aimé, que par nous. Nous ferions bien de nous examiner, en conséquence, pour voir si nous nous comportons de manière à apporter de la gloire à notre Seigneur Jésus Christ.

D’après the Lord is near avril 1988

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » Jean 8. 36.

LIBERTÉ CHRÉTIENNE

La liberté chrétienne n’est pas l’anarchie, qui n’est qu’un déploiement de propre volonté. C’est le fait d’être tellement proche de Dieu le Père, d’être un avec Christ, le Fils de Dieu, tellement soumis à l’influence du Saint Esprit, que la volonté humaine se mêle à la volonté divine, et qu’elle est tellement liée à la volonté de Dieu Lui-même, absolument libre et souveraine. Dieu fait ce qu’Il veut, mais veut toujours faire ce qui est à la fois absolument juste et absolument bienveillant.

Et dans tout cela, l’individualité du croyant n’est pas supprimée, mais elle est élevée au niveau divin d’un amour passionné pour tout ce qui est aimable. C’est l’obéissance, mais l’obéissance sous une nouvelle alliance, où la Loi est écrite dans le cœur, comme un amour maternel. Une mère trouve sa plus grande joie dans l’obéissance à cette obligation impérieuse provenant du plus profond de son être, de mettre son enfant au monde.

Nul homme vraiment honnête ne ressent comme une contrainte les lois contre le vol. Il n’est pas honnête parce que quelque chose est imprimé dans un recueil de lois, mais parce que quelque chose est imprimé sur son cœur. Il serait encore honnête si le statut était supprimé. Et en conséquence il est parfaitement libre. Sans ce travail intérieur, aucune chose extérieure faite à un homme ne le rend, ou ne peut le rendre libre. De la clémence de la part de l’exécutif à l’égard d’un criminel reconnu ne fait pas de lui un homme libre. Il reste l’esclave de ses désirs criminels. Mais s’il s’éprend d’honnêteté, de droiture et d’intégrité, alors il est libre. Toute cette transformation, c’est ce que la grâce accomplit dans le cœur du racheté.

D’après the Lord is near avril 1988

« Comme ils fixaient leurs regards vers le ciel, tandis qu’il (Jésus) s’en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs se tenaient là, à côté d’eux : Hommes galiléens, dirent-ils, pourquoi restez-vous là, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller au ciel » Actes 1. 10 et 11.

JÉSUS CHRIST, LE FILS ÉTERNEL DE DIEU

Oui, ce Jésus – cette même Personne, qui était dans la gloire avec le Père avant que le monde soit ; la même Personne qui s’est dépouillé de sa forme de Dieu, et a pris la forme d’un serviteur ; la même Personne qui, dans l’humiliation, était un petit enfant dans la crèche ; la même Personne qui vécut une vie sans tache de trente-trois ans comme l’Homme Christ Jésus, faisant la volonté de son Père, et à la fin, mit sa vie comme « le Juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » – Celui-là même ressuscita d’entre les morts, et après quarante jours, est monté au ciel. Là où Il est maintenant comme « un agneau se tenant là comme immolé », Il porte encore la marque des clous et de la lance.

Oui, ce même Jésus reviendra, et cela, bientôt – d’abord pour enlever son Église bien-aimée avant le jugement prêt à tomber sur un monde qui Le rejette – et pour se présenter cette Église à Lui-même, selon Éphésiens 5. 27. Plus tard Il viendra pour régner ; et l’Église sera avec Lui dans l’administration du royaume pendant mille ans. Sa dernière parole pour nous maintenant, c’est : « Voici, je viens bientôt » et « Oui, je viens bientôt » (Apoc. 22. 12 et 20). La réponse de notre cœur est-elle : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! »

Ce même Jésus, à qui nous avons à faire maintenant, sera Celui avec lequel nous aurons à faire plus tard. Il dit Lui-même : « Ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce que sera son œuvre » (Apoc. 22. 12).

D’après the Lord is near avril 1988

« Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite pas de bien » Romains 7. 18.

UNE LEÇON SÉRIEUSE MAIS NÉCESSAIRE

Si nous péchons, nous devons aller à Dieu avec la confession sur nos lèvres et la repentance dans notre cœur avant que notre communion puisse être rétablie et que la paix remplisse notre cœur.

Ami chrétien, éprouvons notre cœur et voyons si aucun péché non jugé n’y est permis, qui interromprait notre heureuse communion avec le Père et le Fils. Mais même avec nos meilleurs efforts, nous devons confesser que les manquements sont largement écrits sur notre vie – que le monde a encore une grande part dans nos actions – que des péchés germent continuellement de notre vieille nature que nous devons garder sous notre contrôle.

Que devons-nous faire quand ces choses apparaissent ? Tomber dans le désespoir ? Non ! Dieu n’est pas seulement le Dieu d’Abraham, l’homme de foi ; non seulement le Dieu d’Isaac, le fils obéissant ; Il est aussi le Dieu de Jacob, l’homme qui pendant trente ans et plus a été dans un mauvais état jusqu’à ce qu’il rencontre Dieu face à face. De la vie d’Abraham nous apprenons la grande leçon de la foi. Par Isaac, nous voyons notre position comme enfants de Dieu, et non comme serviteurs. Qu’apprendrons-nous de Jacob ? Ceci : quand nous cherchons à servir Dieu de manière charnelle, selon la sagesse du monde, il en résultera peu d’autre chose que de la faillite et de la honte. Quand nous rencontrons Dieu face à face et que nous identifions notre propre faiblesse, alors seulement nous pouvons devenir « un prince de Dieu » (Gen. 23. 6).

Avons-nous été rendus humbles dans la présence de Dieu ? Avons-nous appris notre propre incapacité à apporter du fruit de nous-mêmes à l’honneur et à la gloire de Dieu ? Alors seulement pouvons-nous apprendre qu’Il est « le Dieu de Jacob » – et en nous confiant entièrement dans son amour et sa grâce – recevoir la bénédiction.

D’après the Lord is near avril 1988

« À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté » 1 Chroniques 29. 11.

DAVID, IMAGE DE CHRIST

Le roi David a été nommé à juste titre un musicien, un poète, un tueur de géant, un combattant, et bien sûr, un roi. Mais par-dessus tout, David était un homme selon le cœur de Dieu. Non seulement il aimait et adorait Dieu, mais il réagissait avec crainte et respect à tout ce que Dieu lui révélait. Il trouvait sa joie à entrer dans les pensées de Dieu.

Cela n’apparaît nulle part aussi clairement que dans le passage ci-dessus. Mais ce passage va au-delà de l’adoration de son cœur, c’est une prophétie profonde sur notre Seigneur Jésus Christ :

« À toi, Éternel, est la grandeur… » Grande est sa gloire divine, grand est son pouvoir en création, grand est son abaissement, du trône à la crèche. Lors de son incarnation, l’ange avait dit : « Il sera grand ».

« Et la force… » Lorsque le Seigneur Jésus marchait au milieu des hommes, Il déployait la puissance de Dieu pour guérir et faire du bien. Mais (Sauveur précieux !) Il n’employait jamais sa puissance pour son propre confort.

« Et la gloire… » Peu de temps avant d’aller à la croix, Il dit « Père, si tu voulais… Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom ». En vérité, au calvaire, la gloire a brillé quand le Seigneur Jésus a aboli le péché par le sacrifice de Lui-même.

« Et la splendeur… » Nous nous tenons près du tombeau vide, devant le triomphe de Jésus, et nous entendons la voix de l’ange : « Il n’est pas ici, car Il est ressuscité ». Quelle victoire ! Sa résurrection a montré sa victoire sur le péché, la mort, et Satan.

« Et la majesté… » Nous regardons vers le moment où Il reviendra sur la terre pour juger et faire la guerre en justice. Quelle majesté ! Il sera alors acclamé comme « Rois des rois et Seigneur des Seigneurs ». En vérité, digne est l’Agneau !

D’après the Lord is near avril 1988

« Et je mettrai mon tabernacle au milieu de vous » Lévitique 26. 11.

JÉSUS, LA PORTE DU SALUT

À distance, le tabernacle n’est pas très attrayant. Celui qui n’est pas entré dans la maison de Dieu ne peut pas jouir des choses de Dieu. Pour une telle personne, elles sont un non-sens. Du reste, quand le Seigneur était sur la terre, les gens ne L’estimaient pas non plus particulièrement. Tout leur était caché. Il n’y avait rien en Christ pour les attirer. Mais pour ceux qui Le connaissent Il devient très précieux.

Quand nous nous approchons, le parvis devient plus impressionnant. Les rideaux blancs qui le composent, faisant un contraste fort avec les tentes grises des Israélites, donnent immédiatement une impression de pureté et de sainteté à l’intérieur. Christ seul était aussi blanc et sans tache que ces rideaux. Nombreux sont ceux qui désirent connaître Christ. Mais Dieu veut nous enseigner que nous sommes comme les Israélites. Nos tentes grises, salies par le monde, font un contraste frappant avec sa pureté. Il veut nous enseigner que nous ne pouvons pas le suivre sans avoir auparavant été purifiés.

Son absence de péché rend évident notre souillure intérieure. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3. 23).

Si nous sommes assez honnêtes pour reconnaître notre culpabilité, nous repentir, et désirer entrer, Dieu nous acceptera. Il n’y a qu’une porte pour entrer dans le tabernacle, et elle est encore ouverte au pécheur repentant ! Le Seigneur Jésus a dit : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9). Il n’y a que deux possibilités : dedans vous êtes sauvés, dehors vous êtes perdu. Ou bien vous entrez par le Seigneur Jésus Christ et êtes sauvés, ou vous restez dehors et êtes perdus. La porte peut se fermer brusquement. Qui sait quand cela sera ? Si vous n’entrez pas maintenant, cela risque d’être trop tard. Mais la porte est encore ouverte. Christ attend encore de recevoir des pécheurs. Êtes-vous dedans ou en dehors de la porte ?

D’après the Lord is near avril 1988

« De même, en effet, que dans un seul corps nous avons beaucoup de membres et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes beaucoup, sommes un seul corps en Christ et, chacun individuellement, membres les uns des autres » Romains 12. 4.

LE CORPS DE CHRIST : L’UNITÉ DANS LA DIVERSITÉ

Le corps humain est un chef-d’œuvre extraordinaire de l’ouvrage de Dieu, rassemblant une telle quantité de détails entremêlés que le psalmiste s’écrie : « Je te célébrerai parce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière » (Ps. 139. 14). C’est un exemple remarquable de diversité dans l’unité, car il rassemble des membres complètement différents en caractère et en action, et fonctionnant ensemble, cependant, dans un merveilleux accord. Certaines de ces fonctions sont involontaires, parce que Dieu l’a prévu ainsi ; d’autres résultent de pensées conscientes, dirigées par les pensées de l’esprit.

Mais tout cela est prévu par Dieu pour nous impressionner par l’unité remarquable qu’Il a établie aujourd’hui dans le corps de Christ, l’Église de Dieu. C’est une unité qui implique tout enfant de Dieu aujourd’hui. Il n’y a pas plusieurs corps, comme quelques-uns l’ont supposé, mais un seul corps. Tout croyant, individuellement, a sa place dans ce seul corps : il est un membre de ce corps.

C’est la seule relation que Dieu lui ait donnée. En conséquence, à chacun de nous est donnée la capacité de faire exactement l’œuvre qui convient à la place que nous avons dans le corps. Une main ne peut pas prendre la place d’un œil, ni un pied la place d’une main. Je ne suis peut-être qu’un petit membre caché. Cela ne fait aucune différence, car les membres cachés sont aussi importants que les membres visibles. Nous devrions certainement désirer le bien de tout le corps, et nos capacités, quelles qu’elles soient, devraient être employées dans ce but.

De même, toute nourriture, tout rafraîchissement, et toute direction doivent venir de la tête de notre corps. De la même manière, nous dépendons entièrement de notre Chef béni dans le ciel, le Seigneur Jésus, pour nous donner, à nous tous, ce qui nous permettra d’accomplir l’œuvre pour laquelle Il nous a préparés. En nous soumettant à Lui, nous serons heureux d’œuvrer pour les autres et dans l’unité avec d’autres.

D’après the Lord is near avril 1988 (L.M. Grant)

BERACA 65 : LE ROI DAVID (Psaumes 52 et 57)

Les en-têtes des psaumes 52 et 57 nous amènent à des moments tragiques dans la vie du roi David. Il était pourchassé par son beau-père Saül, encore roi sur Israël. Ce dernier avait ordonné la mise à mort de « quatre-vingt-cinq hommes portant l’éphod de lin » (1 Sam. 22. 18) – qui étaient des descendants d’Aaron. Saül, sachant que le royaume lui était enlevé pour être donné à David (1 Sam. 15. 22 à 29), s’opposait à la volonté de Dieu.

Il se servit d’un traître, Doëg, un Édomite, pour massacrer les sacrificateurs de l’Éternel. Cet homme, dans sa façon d’agir, est une figure de l’Antichrist qui va bientôt être révélé, et qui est décrit comme « l’homme de péché – le fils de perdition – l’inique » qui s’élèvera contre le Seigneur et contre les fidèles et fera que tous ceux qui ne rendront « pas hommage à l’image de la bête soient mis à mort » (2 Thess. 2. 3 à 12 ; Apoc. 13. 15).

De tous les sacrificateurs que Saül avait autour de lui, seul « Abiathar se sauva et s’enfuit auprès de David » (1 Sam. 22. 20). Notre Seigneur a parlé, par l’esprit prophétique, d’une haine semblable contre Lui : « Ceux qui me haïssent sans cause sont plus nombreux que les cheveux de ma tête » – et de vive voix, à ses disciples : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous ; … s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Ps. 69. 5 ; Jean 15. 18 et 20).

Quant à David, il dit à Abiathar : « Demeure avec moi, ne crains pas ; car celui qui en veut à ma vie, en veut à ta vie, et près de moi tu seras bien gardé » (1 Sam. 22. 23). Aux jours d’épreuves, de combats – et même en tout temps, demeurons près du Seigneur qui nous gardera de tout mal.

C’est à cette occasion que David a écrit le psaume 52, en parlant de la bonté de Dieu en contraste avec la méchanceté de cet homme qui se croit fort et que Dieu détruira (voir Apoc. 19. 20). En voici les raisons : « pourquoi te vantes-tu du mal » (v. 3) ; « ta langue trame des malheurs, pratiquant la fausseté, comme un rasoir aiguisé. Tu as aimé le mal plus que le bien, le mensonge plus que la parole de justice… Tu as aimé toutes les paroles de destruction, langue trompeuse ! Aussi Dieu te détruira pour toujours » (v. 4 à 7).

Tel sera l’Antichrist : « il n’aura pas égard au Dieu de ses pères, et il n’aura pas égard à l’objet du désir des femmes, ni à aucun dieu ; car il s’agrandira au-dessus de tout » (Dan. 11. 37) ; c’est ce que nous retrouvons au v. 9 du Ps. 52 : « Voilà l’homme qui n’a pas pris Dieu pour sa force, mais qui s’est confié en la multitude de ses richesses, et qui se fortifiait dans son avidité ! » ; « Et les justes verront et auront de la crainte ; et ils riront de lui » (v. 8).

Qu’il est encourageant pour le fidèle, de savoir qu’un jour Dieu mettra un terme à la méchanceté. La bête et le faux prophète seront « jetés vivants dans l’étang de feu embrasé par le soufre » et Satan sera enfermé « dans l’abîme » pour mille ans (Apoc. 19. 20 ; 20. 3). Quand tous les ennemis du Seigneur seront « le marchepied de ses pieds » (Ps. 110. 1), il se lèvera pour faire entrer les justes dans le règne. Ils seront comme David l’anticipait pour lui-même en disant : « Mais moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant. Je me confierai en la bonté de Dieu, pour toujours et à perpétuité ».

« Je te célébrerai à toujours, à cause de ce que tu as fait ; et je m’attendrai à ton nom, car il est bon devant tes fidèles » (Ps. 52. 10 et 11).

L’olivier produit de l’huile, qui est une image du Saint Esprit. Déjà nous, croyants, possédons l’Esprit Saint, nos corps en sont l’habitation, nous L’avons reçu de Dieu (voir 1 Cor. 6. 19). Un olivier verdoyant témoigne d’un arbre en bonne santé. « Ceux qui sont plantés dans la maison de l’Éternel fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront des fruits encore dans la blanche vieillesse, ils seront pleins de sève, et verdoyants » (Ps. 92. 14 et 15). S’il en sera ainsi dans le règne à venir, c’est déjà, par grâce, la part des enfants de Dieu aujourd’hui.

De la caverne d’Adullam à la forêt de Héreth, et de là à Kehila où il dut combattre contre les Philistins, David et ses hommes se déplaçaient suivant que Saül les poursuivait. « David habita au désert, dans des lieux forts, il habita dans la montagne, au désert de Ziph. Saül le cherchait tous les jours ; mais Dieu ne le livra pas en sa main » (1 Sam. 23. 14).

Peu de temps après, « Saül prit trois mille hommes d’élite de tout Israël et il s’en alla pour chercher David et ses hommes sur les rochers des bouquetins. Il vint aux enclos du petit bétail, sur le chemin ; il y avait là une caverne où Saül entra pour se couvrir les pieds ; or David et ses hommes étaient assis au fond de la caverne » (24. 3). Dans cette occasion, David, quand ses compagnons lui suggéraient de mettre à mort son ennemi, l’épargna parce qu’il était « l’oint de l’Éternel ». Il coupa seulement et « secrètement le pan de la robe de Saül (1 Sam. 24. 5).

Dans cette caverne, il composa le psaume 57 : « Use de grâce envers moi, ô Dieu ! use de grâce envers moi ; car en toi mon âme se réfugie, et sous l’ombre de tes ailes je me réfugie, jusqu’à ce que les calamités soient passées. Je crierai au Dieu Très-haut, à Dieu qui mène tout à bonne fin pour moi » (v. 2 et 3). Saül et ses hommes quittèrent les lieux, sans avoir vu ni touché David. Alors David écrit : « Il a envoyé depuis les cieux, et m’a sauvé ; il a couvert de honte celui qui veut m’engloutir. Dieu a envoyé sa bonté et sa vérité » (v. 4). Et pourtant son âme était « au milieu de lions ; … – les fils des hommes, dont les dents sont des lances et des flèches, et la langue une épée aiguë » (v. 5). Il va pouvoir montrer à Saül qu’il a épargné sa vie et que Dieu l’a délivré, lui, le rejeté. Mais premièrement il laisse de côté la pensée de sa délivrance pour appeler la manifestation de la gloire de Dieu : « Élève-toi, ô Dieu ! au-dessus des cieux ; que ta gloire soit au-dessus de toute la terre ! » (v. 6).

Que la communion avec Dieu est précieuse ! Elle transporte l’âme au-dessus des circonstances, lui donnant des forces nouvelles, suscitant la louange : « Mon cœur est affermi, ô Dieu ! mon cœur est affermi ; je chanterai et je psalmodierai… Je te célébrerai parmi les peuples, ô Seigneur ! je chanterai tes louanges parmi les peuplades ; Car ta bonté est grande jusqu’aux cieux, et ta vérité jusqu’aux nues. Élève-toi, ô Dieu ! au-dessus des cieux ; que ta gloire soit au-dessus de toute la terre ! » (v. 8, 10 à 12). Que l’anticipation de la gloire à venir nous soit précieuse comme elle l’était pour David !

TRADUCTION DE FEUILLETS (139)

« Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée, comme en témoignent la Loi et les Prophètes, la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient » Romains 3. 21 et 22.

RÉCIT D’UNE DÉCLARATION

On la considère comme le point de départ de la Réforme en Allemagne. Le 31 octobre 1517, Martin Luther a affiché 95 thèses contre le commerce des indulgences. Les indulgences signifient le pardon des péchés par un paiement en argent. Dans ce temps-là, le commerce des indulgences se faisait dans le pays, et rapportait gros, et les hommes achetaient pour eux-mêmes – pensaient-ils – la justification et une bonne conscience devant Dieu. Une situation d’échange…

Martin Luther lui-même s’était battu pendant de nombreuses années, pour trouver la paix avec Dieu. Il jeûnait, il priait, il se confessait toujours à nouveau, et se couchait, dans sa cellule de cloître, sur le sol nu. Cependant sa conscience et sa profonde crainte devant la justice de Dieu ne lui laissaient aucun repos.

À la fin, en préparant une étude sur l’épître aux Romains – Luther avait une fonction à l’université récemment fondée de Wittenberg – il lui tomba comme des écailles des yeux : Dieu avait déjà tout accompli ! Tous les hommes ont péché, et n’atteignent pas aux exigences de la justice de Dieu. Mais la justice de Dieu est comptée à tous – sans mérites, sans actions – s’ils croient au Fils de Dieu, qui est mort comme substitut de la culpabilité des hommes pécheurs.

Avec cette connaissance récemment acquise, Luther combattit avec ses 95 thèses contre le commerce des indulgences, qui n’aidait pas les chrétiens mais leur donnait une fausse sécurité dangereuse, et les empêchait de connaître le vrai salut de Dieu et d’en jouir. Les thèses étaient rédigées en latin, et donc prévues pour être discutées par des théologiens. Mais elles furent traduites et répandues très rapidement dans la sphère publique. Que Luther ait placardé réellement les thèses sur la porte de la chapelle du château de Wittenberg est toutefois discuté.

D’après die gute Saat octobre 2025

« Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » 1 Timothée 2. 5 et 6.

LE SEUL MÉDIATEUR

Il n’y a qu’un seul Médiateur entre Dieu et l’humanité, un seul qui puisse passer par-dessus le fossé qui séparait les deux côtés.

L’image d’un pont explique bien de quoi il s’agit. D’un côté se tient Dieu, le Créateur, et de l’autre côté sont toutes les créatures humaines. Entre Dieu et nous se trouve un abîme profond, parce que nous avons méprisé les normes divines et que nos péchés nous ont ainsi séparés de Dieu.

Personne ne peut ouvrir son propre chemin vers Dieu ; personne ne peut effacer ou supprimer ses propres péchés. Comment, alors, y a-t-il une relation possible entre Dieu et l’homme ? Dieu Lui-même a construit le pont pour cela. Il a donné son fils pour qu’Il soit l’Homme Christ Jésus et qu’Il meure pour nous sur la croix – devenant ainsi le pont entre Dieu et nous.

Par la mort et le sacrifice de Jésus, tous ont l’occasion de se tourner vers Dieu et de recevoir le pardon de leurs péchés. Tous peuvent faire usage du pont pour venir à Dieu. Tous sont appelés à accepter cette offre.

Jésus Christ est donc le seul Médiateur entre Dieu et l’humanité. Ceux qui connaissent le Fils de Dieu comme leur Sauveur et leur Seigneur peuvent s’approcher de Dieu sans crainte, pour Le louer et L’honorer, et pour Lui présenter leurs requêtes.

Parce que Jésus est le Médiateur, le « grand souverain sacrificateur » pour les croyants, ils peuvent venir avec hardiesse au trône de la grâce, pour recevoir la miséricorde et la grâce de Dieu pour toutes les circonstances de leur vie (Héb. 4. 14 à 16).

D’après the good Seed novembre 2025

« En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement » Jean 5. 24.

« Vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur » Éphésiens 5. 8.

UN JEUNE CHRÉTIEN DU CHILI RACONTE LE FAIT SUIVANT :

J’avais mené une vie désordonnée, et j’étais maintenant décidé à en finir. Le jour fatal arriva, et les pilules qui m’ôteraient la vie étaient déjà préparées. Au moment où j’allais accomplir cet acte final, je crus entendre frapper doucement à la porte. Surpris, je ne bougeai pas. On recommença à heurter doucement. Avec précaution j’entr’ouvris la porte. Deux petits garçons me mirent quelque chose dans la main en disant : C’est pour vous. Et ils repartirent. C’était un calendrier avec un verset de la Bible pour chaque jour et une courte explication.

Dans mon profond désespoir et ma faim spirituelle, je commençai à lire les messages l’un après l’autre. J’y appris que Jésus Christ était mort pour moi sur la croix, pour me sauver et me donner la vie éternelle. Cette nuit-là je suis passé de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière.

Mais comment se faisait-il que j’aie reçu ce cadeau inattendu à ce moment précis ? Le matin suivant j’appris que le calendrier avait été offert à de nombreux agents de police. L’un d’eux n’y vit aucun intérêt pour lui-même et le passa à son jardinier. Quand celui-ci le regarda rapidement le soir, il fut ennuyé de voir que c’était un calendrier chrétien. Aussi il dit à ses enfants de le donner à la première personne qu’ils rencontreraient. Ils ont alors frappé à ma porte.

D’après the good Seed novembre 2025

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » 1 Jean 1. 9.

LA CONFESSION DES PÉCHÉS

La confession des péchés est une chose très différente, et qui sonde beaucoup plus, dans sa signification, que le simple fait de reconnaître que nous sommes pécheurs. Cela, nous le faisons facilement. Pas un d’entre nous ne refuserait de dire : Je suis un pécheur.

« Si nous confessons nos péchés ». Cela signifie énumérer les choses mauvaises, et les montrer à Dieu en disant : J’ai fait ceci, et cela, et cela. Tous les parents ont observé qu’il est plus facile d’obtenir une confession générale de la part des enfants : qu’ils ont été désobéissants, mais qu’il n’est pas aussi facile de leur faire dire précisément ce qu’ils ont fait qui était mal.

Confesser nos péchés, c’est les montrer devant Dieu pour qu’Il les voie. Un péché présenté devant Dieu, dans sa lumière, n’est pas aussi plaisant que lorsque nous avons cédé à la tentation. C’est là le côté humain de la purification – la confession. Je n’ai pas besoin de dire que cela est un privilège du chrétien. Celui qui rejette Christ pourrait confesser ses péchés jusqu’à ce qu’il arrive à la perdition, et ses péchés seraient les mêmes qu’auparavant. « Nul ne vient au Père que par moi » a dit Christ.

Il n’y a qu’une voie pour le salut – le chemin de la foi. Mais quand nous, qui avons cru, avons confessé nos péchés, nous pouvons alors nous réclamer de la promesse : « Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ». D’abord, le pardon ; ensuite, la purification. Que cela est simple !

D’après the Lord is near avril 1988

« Ayant autrefois, à bien des reprises et de bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, Dieu, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils » Hébreux 1. 1 et 2.

LA GRÂCE DE DIEU, DE CONNAÎTRE SON FILS

Que cela a une signification étendue ! Comme nous devrions marcher ici avec les pieds déchaussés ! Quelle plénitude divine il y a là ! Dieu a parlé dans son Fils ! Le Fils de Dieu est donc le thème. Le Fils de Dieu est Celui que Dieu nous a fait connaître ; la connaissance du Fils de Dieu est ce que, dans une grâce infinie, Il a donné à chacun de nous.

Vous êtes-vous déjà arrêté pour remercier Dieu, pour Le bénir du fond de votre âme, de vivre dans ces derniers jours ? Voudriez-vous échanger votre place avec un Moïse, qui vit la gloire que Dieu pouvait révéler en relation avec la Loi ? Voudriez-vous l’échanger avec Ésaïe qui, dans le temple, vit le Seigneur haut élevé, et toute la gloire qui pouvait être manifestée dans une maison faite de mains ? Ou avec un David, qui voyait à l’avance Celui qui devait s’asseoir sur son trône, toutes choses étant dans son pouvoir ? Ah ! le plus faible enfant de Dieu vivant dans ces derniers jours a des privilèges infiniment plus grands. Comme l’a dit notre Seigneur béni : « Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous regardez et ils ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ils ne l’ont pas entendu » (Mat. 13. 17).

Il n’y a rien de plus grand, rien de plus merveilleux que le fait que nous tous, tous les enfants de Dieu dans cette période chrétienne, sommes bénis de la pleine révélation du Fils de Dieu, de tout ce que Dieu a à dire. L’apôtre Paul, dans l’épître aux Colossiens, parle de son ministère qui accomplit – ou complète – la Parole de Dieu ; car il déployait pleinement Christ.

D’après the Lord is near avril 1988

« Que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même » Philippiens 2. 3.

L’HUMILITÉ, CLÉ DE BONNES RELATIONS

L’égoïsme et la colère sont liés dans l’esprit naturel. Si vous voulez les voir étalés, regardez simplement des personnes obligées d’attendre en faisant la queue – depuis les voitures pour le péage, à des chariots attendant à la caisse d’un magasin. L’esprit de l’homme est le même partout. C’est moi d’abord, de la bouche des plus petits écoliers quand ils poussent et se débattent pour être les premiers à descendre sur le toboggan. C’était littéralement une situation de tuer ou être tué, récemment, et en plusieurs occasions, quand des jeunes se piétinaient les uns les autres pour être aux premières places à des concerts de rock. Même dans le travail, alors que les experts en gestion prêchent la coopération et le travail en équipe, le slogan qui caractérise ceux qui gravissent l’échelle du travail, c’est : Essayez d’avoir la première place.

La Parole de Dieu, dans le verset ci-dessus, n’est pas de l’esprit naturel, parce qu’elle exprime la pensée de Christ (Phil. 2. 5). Il est impossible à l’homme naturel d’estimer, plus que quelques instants, d’autres meilleurs que lui-même. Chez l’inconverti, nous ne pouvons pas voir la pensée de Christ. Ce que nous voyons, au mieux, est de la retenue empêchant les gens d’avoir des explosions d’égoïsme. Tout est le moi chez l’homme naturel – gestion de soi-même au mieux, et exaltation de soi, au pire, mais c’est toujours le moi.

Mais nous avons une vie nouvelle en Christ, et la pensée de Christ. À cause de Lui, nous pouvons avoir de l’humilité, en estimant les autres au-dessus de nous-même. Au lieu de moi d’abord, en ignorant les autres, nous pouvons montrer Christ au premier plan pour sa gloire devant les autres. Au lieu d’exercer un contrôle de soi imparfait pour obtenir ce que nous désirons, nous pouvons avoir un contrôle de Christ parfait pour donner aux autres ce que Lui désire – quelque chose de Lui-même.

D’après the Lord is near avril 1988

« Sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle » Matthieu 16. 18.

L’ASSEMBLÉE SELON LA PENSÉE DE DIEU

Qu’est-ce que la vraie Église ? Quand nous nous approchons de ce sujet, instinctivement nous nous protégeons, et quelquefois nous prenons l’épée à la main – en cas… Comme Pierre, nous sommes trop prompts à couper l’oreille à quelqu’un s’il n’est pas d’accord avec nous. Mais la Bible nous désarme bientôt par sa révélation simple de l’Église de Jésus Christ. Elle n’apporte pas de confusion au sujet en discutant des mérites relatifs des institutions, des hiérarchies ou de l’architecture des églises. Elle ne définit pas non plus l’Église en termes de culture, de système économique, de philosophie politique, ou d’architecture des bâtiments. Elle dépeint plutôt l’Église comme un ensemble de personnes – nombreuses, venant de toutes sortes d’endroits et d’environnements, des personnes avec toutes sortes de problèmes. Leur dénominateur commun, c’est la foi à salut dans leur Seigneur Jésus Christ.

Dans un monde impersonnel et sans amour, les expressions de langage décrivant la relation entre Christ et les siens (la véritable Église) font un contraste rafraîchissant.

1. Comme un corps, dont Christ est la Tête, qui donne la direction, le contrôle, et la nourriture aux différents membres.

2. Comme un édifice dont Christ est la maîtresse pierre du coin – et toutes les autres pierres sont édifiées solidement sur Lui.

3. Comme une maison familiale sur laquelle Christ préside, et dans laquelle les membres de la famille vivent, s’aiment, et grandissent ensemble.

4. Comme une relation d’amour dans laquelle Christ est le fiancé, et ses rachetés sont l’épouse.

L’appartenance à cette Église est la part tous ceux qui mettent leur confiance en Christ.

D’après the Lord is near avril 1988

« Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez exposés à diverses épreuves, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la patience » Jacques 1. 2 et 3.

« Et non seulement cela, mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience » Romains 5. 3.

L’AMOUR DE DIEU QUANT À NOS ÉPREUVES

Nous voyons ici le véritable but des épreuves : c’est pour éprouver notre soumission au Seigneur et nous délivrer de nos propres voies. Les épreuves produisent la patience. Nous ne pouvons pas faire usage de patience sauf pendant les épreuves. Si tout va bien à notre goût, nous n’avons rien pour quoi être patients. La patience exige la mise de côté de notre propre volonté et de nos propres désirs. C’est pourquoi les épreuves manifestent jusqu’à quel point nous acceptons de renoncer à notre volonté et à nos désirs pour accepter la volonté de Dieu pour nous. Quelles que soient les circonstances, nous ne devons jamais oublier que Dieu les a permises pour notre bien. Si le choix de Dieu nous semble quelquefois difficile à supporter, c’est parce que nous manquons de confiance dans son amour et sa sagesse.

Dieu choisit, soit le meilleur pour nous dans la vie, soit ce que nous pensons ne pas être pour notre grand bien. Oserions-nous faire des reproches à Dieu dans ce cas ? Mille fois non ! Dieu est amour et Il n’a pas épargné pour nous son propre Fils. Comment pourrait-Il choisir quelque chose pour nous, sinon le meilleur ? Nous ne pouvons certainement pas douter de sa sagesse. Il connaît la fin depuis le commencement, et sait quels en seront tous les résultats. Nous ne pouvons mettre sa puissance en question.

Dans tout ce qui nous arrive, dans ses voies providentielles avec nous, soit Il l’ordonne, soit Il le permet. Il a la toute-puissance d’empêcher quoi que ce soit d’arriver. C’est pourquoi, murmurer ou se plaindre, c’est la même chose que de dire, soit que nous savons mieux que Dieu ce qui est le meilleur pour nous, soit, que Dieu ne se soucie pas assez de nous pour nous donner le meilleur.

Dans le premier cas c’est de l’orgueil et de l’arrogance – dans l’autre, c’est de la méfiance quant à ses motifs et son amour.

D’après the Lord is near avril 1988

« J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi » Psaume 119. 11.

LA DEMEURE DE LA PAROLE DANS LE CROYANT EST SA SÉCURITÉ

La Parole demeurait en Jésus. Ce n’était pas par un miracle, mais en répondant à Satan : « Il est écrit », que Satan fut lié. Nous devons user de la Parole comme le faisait notre Seigneur Jésus, non pas en cherchant un passage quand vient la tentation, mais en ayant l’âme dans un état tel que la Parole de Dieu habite en nous, ce qui empêche Satan de nous atteindre. Satan attaque la chair ; mais si je marche dans l’Esprit, il ne peut pas me toucher, car la nouvelle nature ne peut pas pécher quand elle rencontre la tentation.

Ainsi je n’ai pas à rechercher dans la Parole un texte qui convienne à mon cas, mais à vivre en elle.

Car c’est les délices du nouvel homme de vivre de toute parole de Dieu. Là il y a force et une réelle liberté, et Satan ne peut pas me toucher si mon âme vit en ces choses. Je ne suis pas poursuivi ou incertain. Il peut y avoir le péché en moi, mais ma viande est de faire la volonté de Dieu. Le cœur est en liberté, et l’Esprit de Dieu le remplit de Christ. Nous ne sommes pas parfaits ; mais bien que nous ayons la chair en nous, nous ne sommes pas obligés de vivre et de marcher d’après elle, ou même d’y penser. « La parole de Dieu habite en vous » – et ce n’est pas à vous de voler vers elle seulement quand vient la tentation.

Nous devons maintenir Satan dehors, et verrouiller la porte contre lui. « Résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jac. 4. 7). Une femme peut être seule dans une maison quand un cambrioleur essaie d’entrer ; mais si la porte est fermée à clé, elle n’est pas en danger. Aussi longtemps qu’elle garde la porte fermée, elle n’a pas besoin de craindre les voleurs. La question n’est pas sa propre faiblesse, mais la solidité de la porte. Nous devons demeurer dans la Parole pour maintenir Satan dehors. En ayant Christ entre nous et Satan, nous sommes en sécurité.

D’après the Lord is near avril 1988 (J.N. Darby)

« La colonne de nuée ne se retira pas, le jour, ni la colonne de feu, la nuit, de devant le peuple » Exode 13. 22.

DIEU DIRIGE LES CROYANTS JOUR APRÈS JOUR

Pour le pèlerinage à travers le désert, le besoin le plus important pour le peuple, c’était la présence de l’Éternel Lui-même – ce qui est certainement aussi vrai pour les enfants de Dieu aujourd’hui.

Cette présence, après le passage de la Mer Rouge, était toujours devant eux, affirmée par un signe visible. Nous n’avons pas besoin, aujourd’hui, d’un signe visible, parce que la réalité de la présence de Dieu est intérieure, connue profondément par l’habitation de l’Esprit de Dieu dans l’Église.

Cependant la colonne de nuée, de jour, est pour nous un rappel précieux du fait que Dieu nous guide de manière sûre et claire. Les Israélites n’avaient pas besoin, pour marcher droit, de voir sur une certaine distance le chemin devant eux : en fait, la nuée implique une certaine mesure d’obscurité. Nous pouvons ne pas voir loin devant nous quant au chemin dans lequel nous marchons – mais nous pouvons, malgré tout, avoir pleine confiance que le Seigneur, qui connaît chaque pas du chemin, chaque détail de ce qui peut nous attendre – Lui est dans la nuée. Ainsi, l’Esprit de Dieu en nous dirigera toujours notre regard sur la Personne du Seigneur Jésus, le Chef de notre foi et Celui qui l’accomplit.

De nuit, d’autre part, l’Éternel était dans la colonne de feu. Quelque sombre que le sentier puisse être, la nuée donne de la lumière sur notre chemin ; nous ne pouvons pas voir au-delà de la nuée : la lumière est là seulement pour nous permettre de marcher aussi loin que le sentier est clair pour nous. Nous n’avons pas besoin de plus. Ne nous plaignons pas de ce que l’avenir est incertain. Notre état éternel est absolument assuré. Nous n’avons vraiment pas besoin de connaître notre avenir sur la terre. Soyons satisfaits d’avancer seulement sur la distance qui est éclairée, et confions-nous dans le Seigneur pour la suite: Il ne nous fera pas défaut.

D’après the Lord is near avril 1988 (L.M. Grant)

« Tire-moi ; nous courrons après toi » Cantique des cantiques 1. 4.

S’AIDER MUTUELLEMENT DANS LA COURSE DE LA FOI

Même si les croyants ont le désir fervent d’être poussés à rechercher le Seigneur, ils ne peuvent pas ne pas se rendre compte, en même temps, de leur mesure limitée de forces pour une telle poursuite difficile. La puissance pour poursuivre n’est pas simplement la puissance donnée par le Saint Esprit et déposée en nous pour nous permettre de Le rechercher. Ce n’est pas seulement cela. C’est plutôt une révélation du Seigneur Jésus, donnée par le Saint Esprit et déposée en nous pour nous rendre capables de Le rechercher en dehors et au-delà de nous, nous amenant ainsi à Lui-même par sa propre beauté et sa gloire magnifique. L’attrait de la Personne du Seigneur Jésus Lui-même crée en nous la puissance pour poursuivre. Si le Seigneur nous attire par la révélation de Lui-même à travers son Esprit, alors il est assez facile de Le rechercher.

Si le Seigneur attire, alors « nous courrons après toi ». Courir ainsi signifie un désir continu. C’est la puissance d’attrait du Seigneur Lui-même qui seule crée la capacité continue pour Le rechercher et courir ainsi. C’est quelque chose que nous devons apprendre et comprendre. Aucun homme, de sa propre volonté, n’est capable de rechercher et de venir dans la présence réalisée du Seigneur de gloire. Quand nous étions encore pécheurs, nous avions besoin d’être conduits par l’Esprit Saint, et par son aide seulement nous étions capables de venir au Seigneur. De même, après que nous sommes devenus des croyants, nous avons encore besoin de la même aide pour courir après le Seigneur avec un désir permanent.

Nous voyons aussi ici la relation d’un croyant avec tous les autres croyants. C’est moi qui suis tiré : « Tire-moi », mais c’est « nous qui courrons après toi » Toutes les fois que le croyant, individuellement, reçoit de la grâce de la présence du Seigneur, d’autres croyants ne peuvent pas manquer d’en recevoir une impression favorable.

D’après the Lord is near avril 1988

« Je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé… Des séraphins se tenaient au-dessus de lui… Et l’un criait à l’autre et disait : Saint, saint, saint, est l’Éternel des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire » Ésaïe 6. 1 à 3.

LA SAINTETÉ ET LA GLOIRE DANS LE CIEL

Avant d’étudier le cri des séraphins, nous pouvons remarquer pour notre encouragement qu’il n’y a jamais d’introductions personnelles au ciel. Ésaïe reconnaît immédiatement les séraphins, du moins pour leur donner ce nom ; comme, bien plus tard, Pierre reconnaît Moïse et Élie sans qu’ils soient nommés. J’en conclus que nous n’aurons pas besoin d’être introduits, même à ceux que nous n’avons jamais connus ici-bas.

Dans leur cri qu’ils se répétaient, nous n’entendons pas seulement une répétition pour insister, mais l’identification d’une trinité de Personnes divines, chacune d’elles étant saluée comme étant sainte. De plus, remarquons-le, l’atmosphère du ciel est très claire, de sorte que les heureux habitants de là-haut voient loin. Nous, pauvres créatures à la vue courte, qui vivons dans l’atmosphère sombre de ce monde de péché, ne sommes peut-être pas capables de rien voir – ou seulement vaguement – de cette scène de gloire. Mais pour ces habitants du sanctuaire, les différences de générations ne comptent pas. Pour eux, la gloire remplit toujours la terre, comme elle le fera à la fin. Apprenons au moins que, lorsque Dieu s’est proposé quelque chose, cela s’accomplira avec tellement de certitude que ceux qui l’entendent et qui la croient en parlent comme si elle l’était déjà, car les séraphins s’écrient : « Toute la terre est pleine de sa gloire ». Mais, cela, pas encore ! Les plaintes de souffrance, les larmes de ceux qui sont dans le deuil, les gémissements des opprimés, les frémissements d’anxiété – remplissent encore la terre. Mais quand le véritable Roi de la terre rendra justice aux affligés de son peuple, Il sauvera les enfants du pauvre, et mettra en pièces l’oppresseur. Alors « toute la terre sera remplie de sa gloire ».

D’après the Lord is near avril 1988

UNE TRIPLE BÉNÉDICTION

« Que la miséricorde, la paix et l’amour vous soient multipliés ! » Jude 2.

Avant que Jude, dans sa lettre, ne donne des avertissements au sujet de certaines personnes qui encourageaient le mal et la perversion dans la chrétienté, il souhaite aux croyants miséricorde, paix et amour.

Miséricorde : Le déclin du témoignage chrétien rend difficile de suivre fidèlement le Seigneur Jésus et de tenir ferme à la vérité biblique. Dieu a pitié de nous et nous vient en aide, afin que nous ne nous découragions pas et que nous ne baissions pas les bras. Nous sommes stimulés par un passage d’Hébreux 4. 16 : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun ».

Paix : Quoique le mal devienne de plus en plus prédominant dans la profession chrétienne, nous n’avons pas besoin de nous laisser aller à l’anxiété et l’inquiétude. En nous confiant profondément dans notre Dieu et Père, nous pouvons poursuivre notre chemin en ayant le cœur en paix. Paul nous recommande : « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Phil. 4. 6 et 7).

Amour : Malgré nos échecs répétés en tant que chrétiens, nous savons que Dieu nous aime. La conscience de son amour nous fortifie dans l’obéissance à sa Parole et dans l’amour envers nos frères et sœurs dans la foi, même dans des temps de déclin. C’est pourquoi nous sommes ainsi exhortés : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu » (Jude 21).

D’après « The Good Seed » – janvier 2025

LES DONS DE DIEU

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui concerne la vie et la piété par la connaissance de celui qui nous a appelés par [la] gloire et par [la] vertu » 2 Pierre 1. 3.

Dieu nous a richement accordé des dons – à nous en tant que chrétiens. Nous n’avons pas seulement reçu la vie divine à notre conversion, mais Dieu nous a aussi donné tout ce qui est nécessaire à la nouvelle vie, afin qu’elle se développe pour son plaisir.

Dans le verset de 2 Pierre 1, l’apôtre ne fait pas la liste détaillée de ce qui nous a été donné. Néanmoins, nous aimerions considérer trois dons de Dieu :

1. Le Saint Esprit demeure en nous. Il donne de la puissance à la vie nouvelle et nous conduit dans le droit chemin. Par Lui, nous comprenons les pensées de Dieu, que la Bible nous révèle. Enfin, l’Esprit veut garder nos yeux fixés sur le Seigneur Jésus afin que nous soyons occupés de sa gloire.

2. Nous possédons la Bible. C’est la Parole de Dieu, écrite, qu’Il nous a donnée. Nous pouvons lire et relire ce livre, en permettant à son contenu de toucher nos cœurs et nos consciences. Par sa Parole, Dieu nous parle. Nous trouvons instructions, réconfort, encouragement et direction dans la Bible. Ce livre est vraiment un don d’une inestimable valeur.

3. Nous avons accès au trône de la grâce. Là, nous pouvons en toute liberté et confiance présenter ce qui nous préoccupe par la prière à notre Dieu et Père. En Lui nous ne trouvons pas seulement une oreille ouverte pour nous écouter, mais aussi miséricorde et grâce pour que nous ayons du secours au moment opportun.

D’après « The Good Seed » – janvier 2025

UNE RENCONTRE INOUBLIABLE AVEC JÉSUS (3)

Chers amis,

Jusqu’ici nous avons vu des hommes et des femmes qui ont rencontré pour la première fois un homme, Jésus, qui les a guéris, délivrés, ramenés à la vie, sauvés. Nous allons maintenant nous arrêter sur quelques hommes et femmes qui ont croisé le Seigneur et sont devenus ses disciples, et dont les moments bénis passés dans sa présence se sont multipliés. Commençons par celui qui a été le « chef de file » des disciples.

« Il trouve d’abord son propre frère Simon et lui dit : – Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par : Christ). Et il le mena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : –  Tu es Simon, le fils de Jonas  ; tu seras appelé Céphas (ce qui se traduit par : Pierre) » (Jean 1. 41 et 42).

« Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient un filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Il leur dit : –  Venez après moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent » (Mat. 4. 18 à 20).

Simon est amené par son frère dans la présence du Messie et reçoit de lui un nouveau nom et, lors de la deuxième rencontre, un nouveau « travail ». Le premier contact avec le Fils de Dieu a dû être déterminant pour Pierre, car dès qu’il l’invite à venir à sa suite, aussitôt il laisse tout ce qui faisait sa vie derrière lui pour le suivre. Toute sa vie en a été bouleversée et, dès lors, il a partagé la vie de son Seigneur, en le côtoyant chaque jour.

As-tu connu ce moment déterminant dans ta vie, où tu as accepté Jésus comme ton Sauveur ? Et continues-tu à le suivre et à le servir encore maintenant ?

Nous pourrions relever quantité de moments particuliers de Pierre avec son Maître ; évoquons-en quelques-uns riches en enseignements pour nous.

Les disciples sont, à l’invitation du Seigneur, dans la barque lorsqu’une tempête se lève. Il s’en alla vers eux, marchant sur la mer, mais eux pensent que c’est un fantôme et ils ont peur. « Or la barque était déjà au milieu de la mer, battue par les vagues, car le vent était contraire. À la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur la mer. Les disciples, le voyant marcher sur la mer, furent bouleversés ; ils dirent : C’est un fantôme  ! Et ils crièrent de peur. Mais Jésus leur parla aussitôt, disant : -  Ayez bon courage ; c’est moi, n’ayez pas peur  ! Pierre lui répondit : -  Seigneur, si c’est toi, commande-moi d’aller vers toi sur les eaux. Il dit : – Viens. Alors Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria : -  Seigneur, sauve-moi  ! Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit : –  Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté  ? » (Mat. 14. 24 à 31).

Quelle scène extraordinaire ! C’est vrai que Jésus lui reproche sa petite foi au moment où il s’enfonce, mais c’est quand même le seul homme qui ait su pendant quelques instants marcher sur l’eau ! Il n’a certainement pas oublié ce moment ; ni son sauvetage par la main ferme et compatissante du Seigneur.

Ne passons-nous pas aussi, trop souvent, d’une grande foi à une foi défaillante, oubliant la puissance et l’amour de notre Seigneur toujours en notre faveur ?

Nous trouvons un autre moment remarquable en Matthieu 16. 13 à 19 suite à une question de Jésus à ses disciples. « Lorsque Jésus fut venu dans la région de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples : -  Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme  ? Ils répondirent  : -  Les uns [disent]  : Jean le Baptiseur ; d’autres : Élie  ; d’autres encore : Jérémie ou l’un des prophètes. Il leur dit : -  Et vous, qui dites-vous que je suis  ? Simon Pierre répondit : –  Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus lui répondit : -  Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé [cela], mais mon Père qui est dans les cieux. Moi aussi, je te dis que tu es Pierre  ; et sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et [les] portes du hadès ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clés du royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ».

Cette réponse du Seigneur prédit que Pierre va avoir l’honneur d’ouvrir les portes du salut, par Jésus, à ceux qui vont se convertir, c’est-à-dire être le premier chrétien à amener des âmes au salut, sur la base de « ce roc », autrement dit, de sa déclaration « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Il ne comprendra ces choses que plus tard, mais quel privilège d’être ainsi dans les plans de Dieu !

Pour chacun de nous, Dieu a aussi un plan, et il désire nous utiliser jusqu’à notre dernier jour. Sommes-nous toujours disposés à le servir en faisant sa volonté ?

Plus tard, Pierre va connaître un moment très douloureux lorsqu’il réalisera qu’il aura renié lamentablement son Maître. Mais le Seigneur n’est pas loin. Lisons Luc 22. 61 et 62 : « Le Seigneur, se retournant, regarda Pierre ; et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, qui lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement ». Pauvre Pierre ! Mais ne lui ressemblons-nous pas souvent ?

Un regard du Seigneur, certainement rempli de compassion et d’amour pour son cher disciple, qui l’aimait profondément mais qui comptait sur ses propres forces. Dans les moments de tristesse et de honte d’avoir renié son Maître qui ont suivi, Pierre aurait pu se souvenir de ce que Jésus lui avait dit auparavant, en annonçant sa chute : « Le Seigneur dit encore : -  Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas  ; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22. 31 et 32).

Puis Luc 24. 34 nous dévoile qu’avant que le Seigneur ne se trouve au milieu de ses disciples dans la chambre haute, il était déjà apparu à Simon. Ensuite, il a cet autre moment personnel avec son Seigneur (lire Jean 21), lorsque celui-ci lui pose à trois reprises la question : « Pierre, m’aimes-tu ? » et en lui réaffirmant qu’il allait nourrir les agneaux et les brebis de son troupeau, c’est-à-dire fortifier ses frères, comme annoncé avant sa chute.

Et à la fin de cet épisode, qui sera la dernière rencontre individuelle avec son Seigneur mentionnée dans les Évangiles, celui-ci lui répète cette invitation déjà donnée au début de leur relation : « Toi, suis-moi » (Jean 21. 22).

Connaissant notre faiblesse, notre peu de foi, nos découragements, le Seigneur nous exhorte sans cesse, dans nos lectures de la Bible, par des calendriers chrétiens, des cantiques, des prédications, en utilisant des frères et des sœurs, à continuer à Le suivre, à revenir à Lui et à Le servir, en comptant sur les forces que Lui nous donne par son Esprit habitant en nous. Quelle sollicitude !

Après Pierre, arrêtons-nous un instant sur son frère André. Nous en avons déjà parlé, lors des deux premières rencontres de Pierre avec Jésus. André était d’abord un disciple de Jean le baptiseur. Lui et un autre disciple avaient entendu dire en voyant Jésus : « Le lendemain, Jean se tenait de nouveau là, ainsi que deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : -  Voilà l’Agneau de Dieu  ! Les deux disciples l’entendirent parler et ils suivirent Jésus. Jésus se retourna et vit qu’ils le suivaient ; il leur dit : -  Que cherchez-vous  ? Ils lui dirent : –  Rabbi (ce qui se traduit par : maître), où demeures-tu  ? Il leur dit : –  Venez et voyez. Ils allèrent donc et virent où il demeurait ; et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là ; c’était environ la dixième heure. André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu Jean parler [de lui], et qui avaient suivi Jésus ». (Jean 1. 35 à 40). Voilà sa première rencontre avec le Messie. La suite du récit est intéressante. « Il trouve d’abord son propre frère Simon et lui dit : –  Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par : Christ). Et il le mena à Jésus » (v. 41 et 42). Après avoir fait la connaissance du Messie, la première chose qu’il fait, c’est de mener son frère à Jésus. C’est une de ses caractéristiques mentionnées dans la Parole, amener des personnes à Jésus. En Jean 6. 8 et 9 nous lisons : « L’un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : –  Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ». C’est lui qui a trouvé ce garçon qui avait un peu de nourriture avec lui, qui l’amène à Jésus, qui utilisera ces quelques provisions pour nourrir des milliers de personnes.

Une troisième occasion se trouve dans Jean 12. 20 à 22.

« Il y avait des Grecs, parmi ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête. Ils vinrent trouver Philippe, qui était de Bethsaïda de Galilée  ; et ils lui demandaient : -  Seigneur, nous désirons voir Jésus.

Philippe vient et le dit à André ; puis vient André, ainsi que Philippe, et ils en parlent à Jésus ».

Que nous puissions, nous aussi, amener des âmes à Jésus !

Parlons maintenant d’une autre personne qui a eu des moments privilégiés avec le Seigneur, Marie de Magdala ou Marie Magdeleine. Elle apparaît dans Luc 8. 2. Il y avait avec Jésus « quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et d’infirmités : Marie, qu’on appelait Magdeleine, dont étaient sortis sept démons… ».

C’est dans cette condition terrible, épouvantable qu’elle se trouve lorsqu’elle rencontre le Seigneur pour la première fois. Il l’a délivrée et dès lors elle l’a suivi… en le servant (Mat. 27. 55 et 56) Elle est aussi mentionnée en Jean 19. 25 : « Or, près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, [femme] de Clopas, ainsi que Marie de Magdala ». Elle est au plus près de lui dans ce moment crucial.

Ensuite nous lisons en Marc 15. 47 que « Marie de Magdala, ainsi que Marie, la [mère] de Joses, regardaient où on le mettait », et en Luc 23. 55 « comment son corps y avait été déposé ». Nous la retrouvons en Marc 16. 1 et 2. « Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, la [mère] de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller l’embaumer. De très grand matin, le premier jour de la semaine, elles viennent au tombeau, comme le soleil se levait ».

On voit tout l’amour qu’il y avait dans son cœur pour celui qui l’avait délivré de sa misère extrême ! Mais voilà, non seulement son Maître est mort, mais son corps a disparu. Elle court prévenir Pierre et Jean puis retourne au tombeau. Lisons la suite en Jean 20. 11 à 18. « Mais Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait. Tout en pleurant, elle se baissa vers l’intérieur du tombeau, et elle voit deux anges vêtus de blanc, assis, l’un à la tête et l’autre aux pieds, là où le corps de Jésus avait été couché. Ils lui disent  : -  Femme, pourquoi pleures-tu  ? Elle leur dit : –  Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis. Ayant dit cela, elle se retourna et elle voit Jésus qui se tenait là  ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit  : –  Femme, pourquoi pleures-tu  ? Qui cherches-tu  ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit  : -  Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi je l’enlèverai. Jésus lui dit  : -  Marie  ! Elle, se retournant, lui dit en hébreu : -  Rabboni (ce qui veut dire : maître)  ! Jésus lui dit : -  Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala vient annoncer aux disciples qu’elle a vu le Seigneur et qu’il lui a dit cela ».

Ce passage des Écritures, ne remplit-il pas nos cœurs d’émotion, de louange et d’adoration ? Nous ressentons toute la détresse, la profondeur de la peine de Marie, orpheline de son cher Sauveur. Ne sommes-nous pas parfois dans ce même état d’esprit ? Désorienté(e)s, profondément tristes et abattu(e)s ? Mais Jésus est tout près d’elle – comme de nous. Elle ne le reconnait pas, mais dès qu’il prononce son nom, elle sait que c’est Lui. Quelle joie pour cette servante reconnaissante et dévouée envers son Sauveur ! Il est touchant de lire « dis-moi où tu l’as mis, et moi je l’enlèverai », venant d’une faible femme ! Ce qui est dit, dans Luc 7. 47, de la pécheresse qui a versé du parfum sur les pieds de Jésus, peut aussi lui être attribuée : « Ses nombreux péchés sont pardonnés  ; en effet elle a beaucoup aimé, mais celui à qui il est peu pardonné aime peu ».

N’est-ce pas ainsi que je me comporte parfois, en me plaignant beaucoup et en manifestant peu de gratitude envers le Seigneur par mes paroles et mon comportement ? Quel témoignage ai-je pour mon entourage, qu’il soit croyant ou non-croyant ? Et pour les plus jeunes et ceux qui sont plus mal en point que moi ? N’oublions jamais que nous avons été sauvés de l’enfer pour devenir les enfants d’un Dieu d’amour, ses héritiers, des cohéritiers de Christ, que nous avons des places préparées dans le ciel pour vivre éternellement dans la gloire auprès de notre céleste Époux, dans une joie et un amour indicibles ! Et si nous sommes les objets de toutes ces bénédictions, ce n’est pas grâce à nous, mais parce que Jésus, le fils de Dieu, a bien voulu s’anéantir en venant sur cette terre pour souffrir et mourir sur une croix afin d’expier nos péchés, en acceptant d’être frappé et abandonné de Dieu. Ne mérite-t-il pas plus de reconnaissance, plus de zèle pour le servir, plus de joie dans notre vie, plus de confiance en lui, plus d’adoration ?

À la fin de cette rencontre avec son Maître, Marie reçoit une communication d’une grande importance, et la tâche d’aller en faire part aux autres disciples. Un message qui est arrivée jusqu’à nous : le Père du Seigneur Jésus, son Dieu, grâce à la croix et au précieux sang de Christ, est devenu notre Père, notre Dieu.

Amour impossible à comprendre…

Que son peuple adore à genoux !

(Hymnes et Cantiques n°175 strophes 2 et 5)

Chers frères et sœurs en Christ, si nous sommes tristes et découragés, rappelons-nous cette merveilleuse rencontre qu’ont faite deux disciples du Seigneur (Luc 24. 15 à 17). Alors qu’ils sont en pleine discussion, « Jésus lui-même s’approcha et se mit à marcher avec eux. Mais leurs yeux étaient retenus, de sorte qu’ils ne le reconnurent pas. Alors il leur dit  : -  Quels sont ces propos que vous échangez en marchant  ? Et vous êtes tristes  ! » Le Seigneur savait parfaitement ce qu’il y avait dans leur cœur, comme il connait nos pensées, notre état d’esprit. Il les fait parler afin qu’ils vident leur cœur (leur sac !) devant lui. C’est ce qu’il désire aussi pour nous, que nous venions à lui pour lui exprimer nos soucis, nos peines ; lui seul peut les comprendre et nous aider efficacement ! Lisons la suite : « Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances et qu’il entre dans sa gloire  ? Et commençant par Moïse et par tous les Prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernent » (v. 26 et 27).

Leurs cœurs se réchauffent et ils demandent à cet homme qui leur a parlé du Messie de rester avec eux, ce qu’il fait. Après qu’ils l’ont reconnu, l’hôte divin disparaît et les deux disciples déclarent : « -  Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous ouvrait les Écritures  ? » Leurs cœurs sont (re)devenus bouillants. Qu’il en soit ainsi pour nous, et que chaque rencontre journalière avec notre Seigneur, dans la prière et dans la lecture de la Parole, réchauffe notre cœur, ranime notre zèle, et nous pousse à la reconnaissance.

La suite, Dieu voulant, le mois prochain.

Avec toute mon affection, Marco. Novembre 2025