Bienvenue ! Ce site a été réalisé spécialement pour les enfants, les adolescents et les jeunes. Il est là pour présenter l’évangile et vous aider à grandir dans votre vie avec le Seigneur. N’hésitez pas à poser des questions ou à nous suggérer des sujets qui vous intéressent, par l’intermédiaire de l’espace questions. Nous essayerons d’y répondre !
« Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces » Philippiens 4. 6.
« Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour [avoir du] secours au moment opportun » Hébreux 4. 16.
Dieu est omniscient, Il sait tout. Même avant que j’ouvre la bouche et que je parle, Il sait ce que vais dire ! Comme Père, Il connaît tous mes besoins : alors, à quoi cela me sert-il de prier ?
La Bible répond : La prière est le moyen de communiquer avec Dieu, c’est un moment de dialogue avec notre Père, d’intimité et de partage. Dieu veut que nous Lui présentions nos attentes, nos besoins, nos peurs… Même s’Il sait de quoi nous avons besoin, Dieu désire que nous Lui parlions de notre état d’âme, avec l’aide de son Esprit. Il écoute nos gémissements, comprend nos angoisses et prend soin de nous (1 Pier. 5. 7).
L’omniscience de Dieu n’exclut pas, de notre part, la nécessité de la prière. Jésus Christ, notre parfait exemple, était un Homme de prière. Et pendant sa vie terrestre, Il a encouragé ses disciples à prier, leur donnant même un exemple de prière pour leur temps et leurs circonstances du moment (Mat. 6. 9 à 15). À travers la prière, notre foi s’exprime, notre confiance se fortifie et nous trouvons la paix. Dieu est honoré, et Il honore la foi de ses enfants qui se mettent à son écoute dans le sentiment de sa présence, et Il leur répond. Comme le fait un père, qui souhaite que son fils ait une pleine liberté de lui exprimer ses craintes, ses désirs, ses projets, ses défis… ainsi Dieu, notre Père céleste, veut que ses enfants Lui présentent toutes ces choses. « Éternel ! le matin, tu entendras ma voix ; le matin, je disposerai [ma prière] devant toi, et j’attendrai » (Ps. 5. 3). Alors la grâce, la miséricorde et la puissance de notre Père agiront pour nous donner le secours au moment opportun.
Une jeune fille de l’aristocratie finlandaise, Matilda Wrede, consacra sa vie à visiter les prisons et les prisonniers. Voyant qu’elle réussissait dans cette œuvre et se faisait respecter, son père lui fit don d’une ferme, qu’elle transforma en un centre d’accueil pour les détenus libérés.
Elle visita un jour le plus dangereux et le plus vicieux des hommes. À son entrée, le prisonnier la regarda avec méfiance.
– Vous voyez cette entaille dans le mur ? grogna-t-il, décidé à terrifier cette jeune femme calme et tranquille. Je fais de la charpenterie et on m’a donné une hache, aussi ai-je l’intention de tuer un des gardiens. J’ai lancé cet outil dans sa direction, mais j’ai manqué mon but et l’outil s’est planté ici dans le mur.
La visiteuse ne parut ni choquée ni impressionnée. Il continua :
– Savez-vous qui je suis ? Je suis le pire des criminels de Finlande – n’êtes-vous pas effrayée ? Vous devez me haïr ?
– Je sais qui vous êtes, et je n’ai pas peur ; je ne vous hais pas ; Dieu vous aime, pourquoi pas moi aussi ?
C’étaient les premières paroles aimables que l’homme ait jamais entendues. Il en fut profondément touché, mais se ressaisit rapidement pour reprendre son ton arrogant et méchant ; il sauta sur ses pieds et se mit à parcourir sa cellule de long en large, tout en proférant des jurons et des menaces. Matilda attendit qu’il se soit calmé.
– Vous trouverez de l’amour et des consolations dans le Nouveau Testament, dit-elle. Lisez-le.
– Je l’ai jeté à la face du gardien.
– Alors, prenez le mien, dit-elle en le lui mettant dans la main.
– Je ne le jetterai pas loin, promit-il ensuite.
Un jour de Noël, elle visitait la prison de Kakola ; elle passait de cellule en cellule, remettant à chacun un petit cadeau qu’elle avait apporté. Tout à coup on entendit des cris stridents. Un prisonnier avait réussi à se procurer un couteau de cordonnier et menaçait de tuer, soit le gardien, soit lui-même.
– Il faut nous élancer sur lui avec un matelas, dit un des gardiens, l’attacher, lui prendre le couteau, puis le mettre aux fers.
– C’est Noël, dit Matilda, l’amour de Christ doit être le plus fort. Permettez-moi d’aller vers lui.
Elle se rendit dans la cellule, parla longuement à l’homme qui ne voulait pas céder ni lui donner le couteau.
– J’ai juré, disait-il, je ne permettrai à personne de me le prendre. C’est un serment, et je ne veux pas le rompre.
– Alors ne le rompez pas, répondit Matilda en souriant gentiment. Donnez-le moi comme cadeau de Noël.
Et l’homme ne put le lui refuser.
Son exemple servit aux gardiens qui comprirent tout ce que cette faible femme pouvait faire en témoignant beaucoup d’amour à ces malheureux, et en leur parlant de l’amour de Christ. Elle-même dira : « Le secret du succès dans cette œuvre de sauvetage, c’est d’aimer ceux que nous désirons sauver, sans compter recevoir quoi que ce soit en retour. Que serait-il advenu de nous si Christ ne nous avait pas aimés et n’était pas venu à notre secours ? »
En 1912, l’administration de la prison décréta qu’elle ne devait pas continuer ce service.
– Pourquoi ? demanda-t-elle. Qu’ai-je fait ? Ils hésitèrent avant de lui répondre :
– Vous avez attiré l’indignation de la ville sur nous.
Grâce à Matilda Wrede en effet, ses concitoyens avaient appris à quel point les prisonniers étaient maltraités.
Le président se leva.
– Notre décision est prise. Au revoir, Mademoiselle Wrede.
L’œuvre qui lui avait tant tenu à cœur était terminée, au moment où la Première Guerre mondiale éclata. Le pays fut bientôt parcouru par des bandes d’hommes affamés qui faisaient des coups de main, rasaient, pillaient, détruisaient. L’une de ces bandes pénétra un jour dans son petit appartement.
– Que désirez-vous ? dit-elle.
– De l’argent, répondit l’un.
– À manger, répondit un autre.
– J’ai de l’argent ici, mais il est destiné à des malades et des gens dans le besoin. Vous le voulez tout de même ?
Les hommes pleins de confusion finirent par articuler :
– Gardez l’argent pour eux, et donnez-nous à manger.
Ils se mirent à table, comptant sur une nourriture abondante et riche, mais elle leur servit du chou cuit à l’eau et du pain de seigle.
– C’est là mon repas, dit-elle ; si vous voulez, vous pouvez le partager avec moi.
L’un des hommes la regarda curieusement et finit par dire :
– Je vous connais ; vous êtes Matilda Wrede.
Il paraissait être le chef de la bande, et croyait certainement gagner à leur cause cette femme si connue.
– Vous aidez les opprimés, continua-t-il ; nous sommes des ouvriers, joignez-vous à nous.
Elle secoua la tête.
– Non, répondit-elle. Votre credo est de prendre ; mon Maître m’ordonne de donner ; je n’appartiendrai pas à un autre parti que le sien.
La guerre terminée, de nouvelles autorités furent nommées à la tête de la prison ; ils la prièrent de reprendre ses visites. Mais elle se faisait âgée et devenait de plus en plus faible ; avec regret elle dut renoncer. Ils envoyèrent une députation, non des autorités, mais des prisonniers.
– J’ai maintenant si peu de forces, commença-t-elle.
– Nous avons besoin de vous.
– J’ai si peu de force, répéta-t-elle. Mais c’est l’œuvre de Dieu et II me donnera la force. Oui, je viendrai.
Trois cents condamnés l’attendaient lorsqu’elle pénétra dans la cour de la prison de Kakola. Quand ils virent arriver la petite femme menue, âgée, qui venait pour eux, ils entonnèrent un chant.
– Merci, mes amis, dit-elle. Personne n’est venu à la prison de Kakola avec plus d’empressement que moi. Aussi longtemps que je vivrai, je travaillerai pour vous et les vôtres.
Ils lui offrirent un bouquet de roses, puis la portèrent sur leurs épaules à l’intérieur de la prison.
Lorsqu’elle mourut en 1928, plus d’un condamné au cœur dur pleura. Elle avait donné sa vie pour les amener à Christ.
Les temps étaient sombres en Israël. Il y avait bien Samuel le voyant, ce fidèle serviteur âgé dont les cheveux avaient blanchi, il y avait aussi le roi que le peuple avait demandé mais où était la foi ? Les Philistins s’étaient tenus tranquilles pendant tous les jours de Samuel. La restauration de communion du peuple avec son Dieu, à Mitspa, était oubliée. Au lieu de se confier en l’Éternel seul, les fils d’Israël avaient réclamé un roi, qui leur avait été accordé. Comme ce roi ne marchait pas avec Dieu, « l’Esprit de l’Éternel se retira d’avec Saül, et un mauvais esprit envoyé par l’Éternel le troublait » (1 Sam. 16. 14)
Tourmenté, il demanda qu’on lui trouve un homme qui sache bien jouer de la harpe. Alors, un jeune homme parmi ses serviteurs répondit et dit : « Voici, j’ai vu un fils d’Isaï, … qui sait jouer, un homme fort et vaillant, un homme de guerre, qui a l’intelligence des choses, un bel homme, et l’Éternel est avec lui. Et Saül envoya des messagers à Isaï, pour lui dire : Envoie-moi David, ton fils, qui est avec le petit bétail ». C’est ainsi qu’un berger se trouva en présence du roi, qui l’apprécia et l’aima. « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître le menu bétail de son père à Bethléhem » (17. 15).
Un jour, « Saül et les hommes d’Israël se rassemblèrent, et ils campèrent dans la vallée d’Éla et se rangèrent en bataille contre les Philistins. Et les Philistins se tenaient sur la montagne, d’un côté, et Israël se tenait sur la montagne, de l’autre côté, le ravin était entre eux » (1 Sam. 17. 2 et 3). Pendant quarante jours, les deux armées se font face. Un Philistin du nom de Goliath se présente, jour après jour, en mettant au défi quiconque parmi les Israélites de se battre contre lui. Il est plus grand que tous : un peu plus de trois mètres (ou onze pieds) ; son armure impressionne et, « il se tenait là et criait aux troupes rangées d’Israël, et leur disait : Pourquoi sortez-vous pour vous ranger en bataille ? Ne suis-je pas le Philistin, et vous, des serviteurs de Saül ? Choisissez-vous un homme, et qu’il descende contre moi. S’il est capable de combattre avec moi et qu’il me tue, nous serons vos serviteurs ; et si moi j’ai l’avantage sur lui et que je le tue, c’est vous qui serez nos serviteurs et qui nous servirez. Et le Philistin dit encore : Moi, j’ai outragé aujourd’hui les troupes rangées d’Israël ! Donnez-moi un homme, et nous combattrons ensemble. Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et eurent une grande peur » (v. 8 à 11).
Un jour, « Isaï dit à David, son fils : Prends, je te prie, pour tes frères, cet épha de froment rôti et ces dix pains, et porte-les vite au camp vers tes frères. Et ces dix fromages de lait, tu les porteras au chef de leur millier ; tu t’informeras du bien-être de tes frères, et tu prendras d’eux un gage » (v. 17 et 18). Ils étaient avec Saül, et tous les hommes d’Israël, dans la vallée d’Éla, faisant la guerre contre les Philistins. Arrivé sur place, « David laissa aux mains de celui qui gardait le bagage les objets qu’il portait, et courut vers la ligne de bataille ; arrivé là il interrogea ses frères concernant leur bien-être » (v. 22). Son frère aîné le reçut avec des paroles de mépris, mais David, voyant le Philistin Goliath qui s’avançait défiant les Israélites, s’offrit pour aller combattre contre lui.
Le roi Saül accepte et veut revêtir David de son armure mais elle est pour lui une entrave. Cette armure peut se comparer aux armes charnelles évoquées par l’apôtre Paul. En contraste, celles du croyant « ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu » (2 Cor 10. 4).
La foi qui motive le jeune berger est proposée en lieu et place d’une armure sophistiquée. Cette foi est fondée sur les réponses d’en-haut qu’il a déjà connues en gardant le troupeau de son père ; « L’Éternel qui m’a délivré de la patte du lion et de la patte de l’ours, lui me délivrera de la main de ce Philistin. Saül dit à David : Va, et que l’Éternel soit avec toi » (1 Sam. 17. 37).
David défendait les brebis et les agneaux de son père ; au temps voulu de Dieu, il s’avance pour défendre son peuple et revendiquer l’honneur qui doit être rendu au Tout-puissant, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Poussé par l’Esprit Saint, il proclame devant le roi : « Ton serviteur a frappé et le lion et l’ours ; et ce Philistin, cet incirconcis, sera comme l’un d’eux, car il a outragé les troupes rangées du Dieu vivant » (v. 36). Alors, « David prit son bâton en sa main, et se choisit du torrent cinq pierres lisses, qu’il mit dans son sac de berger, dans la poche ; et il avait sa fronde à la main. Il s’approcha du Philistin » (v. 40). S’il a été confronté à la haine de son frère aîné, aux doutes du roi, il fait face au mépris de l’adversaire, mais rien ne peut l’arrêter.
Des cinq pierres lisses, une suffit et le géant s’effondre. « David courut et se tint sur le Philistin, il lui prit son épée, la tirant de son fourreau, le tua, et lui coupa la tête » (v. 51). Type de Christ, David a triomphé de Goliath, figure de Satan, en utilisant l’épée de son adversaire. L’arme de Satan est la mort. Par sa victoire sur la mort, Jésus a rendu impuissant « celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable » et a délivré « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage » (Héb. 2. 14 et 15). Pendant quarante jours, les Israélites furent dans l’angoisse et la peur – en moins d’une heure ils en furent délivrés.
« Vainqueur, David se tient à nouveau devant le roi, tenant à la main la tête du géant. Et nous constatons avec étonnement que Saül ne sait plus de qui il est le fils. À l’égard du Seigneur Jésus, il se manifeste un semblable aveuglement : Les Juifs ne connaissaient ni Lui ni son Père (Jean 8. 19). Et il en est toujours ainsi, même dans nos pays chrétiens où beaucoup de personnes ne reconnaissent pas Jésus comme le Fils de Dieu (1 Jean 4. 14 et 15) » (J.K. dans Chaque jour les Écritures).
Y a-t-il un lecteur dans le doute quant à son salut éternel ? Christ a été jugé à ta place ! Par la foi en sa mort et en sa résurrection nous avons la vie éternelle (Jean 5. 24 ; Rom. 10. 9). Y a-t-il un lecteur dans le doute quant aux secours du Seigneur pour et dans le service qu’Il lui demande ? « L’Éternel qui m’a délivré, … me délivrera » ; « Dieu ressuscite les morts. C’est lui qui nous a délivrés d’une si grande mort, et qui nous délivre ; en lui nous avons mis notre espérance qu’il nous délivrera aussi encore » (1 Sam. 17. 37 ; 2 Cor. 1. 10). Notre Seigneur est le grand vainqueur, sachons Lui rendre hommage en nous confiant en Lui.
On sait que, le quatrième jeudi du mois de novembre, le peuple américain fête le Thanksgiving Day, c’est-à-dire la journée d’actions de grâces. Son origine remonte à 1621. Cette année-là, un groupe de colons anglais, fuyant les persécutions religieuses, abordèrent, après mille dangers, sur la côte américaine où ils venaient chercher refuge. Établis dans le Massachusetts, ils connurent d’abord des privations et des difficultés matérielles très dures. Au bout d’une année, les choses commencèrent à s’améliorer ; ils reçurent d’Angleterre un bateau de vivres ; les relations de bon voisinage qu’ils avaient réussi à engager avec les Peaux-Rouges leur permettaient de se procurer du gibier – chevreuils et dindes sauvages – dans les forêts avoisinantes. Recevant ces avantages comme une bonté de la grâce divine, ils décidèrent de consacrer chaque année le jour de la rentrée des récoltes par un service divin. Par la suite, cette cérémonie fut imitée par d’autres colonies, par des tribus indiennes même, puis elle se généralisa et revêt maintenant l’aspect d’une fête nationale. Actuellement, à travers tout le pays, ce jour-là (c’est aux environs du 27 novembre), des cultes sont célébrés, des discours sont prononcés, puis les familles se rassemblent pour le repas traditionnel, dont les plats obligés sont la dinde et la galette de courge, en souvenir des premiers mets que les « Pilgrims » (pèlerins, titre qu’avaient pris les réfugiés) purent manger après des mois de pauvreté.
Et nous, chrétiens, n’avons-nous pas de quoi être reconnaissants ?
Tout d’abord, nous devrions éprouver une reconnaissance infinie envers Dieu qui envoya son Fils unique, et envers notre Sauveur qui donna sa vie pour que nous soyons sauvés. « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éph. 2. 8).
Soyons reconnaissants de ce qu’Il veille toujours sur nous, et qu’Il vient à notre secours dans nos faiblesses, nos difficultés, nos soucis, nos détresses.
Soyons reconnaissants de l’avenir merveilleux que Dieu prépare pour ceux qui l’aiment, et de la certitude qu’Il nous donne de passer l’éternité dans la gloire avec Celui qui nous a tant aimés. « Je vais vous préparer une place, nous dit-il… ; je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 2 et 3).
Après avoir engagé les Colossiens à ce que la paix du Christ « préside dans leurs cœurs », l’apôtre leur dit simplement : « Soyez reconnaissants » (3. 15).
Et surtout soyons reconnaissants de connaître quelque chose de cet amour insondable, et répétons avec l’apôtre : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9. 15).
Un fermier recevant la visite de son fils voulut en profiter pour lui parler de son salut.
– Vois-tu, papa, dit le fils, je ne viens jamais à la maison sans que tu n’entames ces questions. Je n’ai pas la foi ; cela m’ennuie ; et si tu continues, je préfère ne plus venir ici.
– À Dieu ne plaise, mon fils, que je te dise quoi que ce soit qui puisse te peiner. Je te promets de n’en plus parler dorénavant, mais je t’assure une chose : pas un jour ne passera sans que je prie Dieu pour toi.
– Prie tant que tu veux, papa, mais je t’en supplie, ne me harcèle plus à ce sujet.
Quelques mois plus tard, le fils se trouvait de nouveau en visite chez ses parents. Un matin, au moment de se lever, il entendit prier dans la chambre voisine, et curieux de savoir si son père tenait parole, il tendit l’oreille. Le vieillard, après avoir parlé de différentes choses, continua :
– Maintenant, Seigneur, à propos de John…
C’en fut assez pour John ; son cœur fut brisé et il finit par accepter Jésus comme son Sauveur.
« Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » Matthieu 5. 16.
PRISONNIERS
L’officier britannique Ernest Gordon (1916-2002) fut fait prisonnier de guerre par les Japonais en 1942. Avec de nombreux autres prisonniers, il fut employé à construire une ligne de chemin de fer entre la Thaïlande et la Birmanie sur la rivière Kwaï. Les conditions de vie inhumaines générèrent désespoir, ainsi que méfiance et ressentiment mutuels. À cela s’ajoutait souvent le rejet des habitants des villages qu’ils traversaient en allant travailler.
Un jour, cependant, ils vécurent une expérience très impressionnante. Gordon raconte :
Nous sommes arrivés dans un village où, contre toute attente, les habitants nous ont accueillis d’une tout autre manière : nous avons lu la compassion dans les yeux de ceux qui se tenaient au bord de la route et nous regardaient passer. Et avant même d’atteindre la sortie de leur village, nous avons vu les habitants venir nous offrir des gâteaux, des bananes, des œufs, des médicaments, et de l’argent.
Nous avons appris plus tard que les habitants de ce village étaient chrétiens. Ils furent ensuite sévèrement punis par les Japonais pour leur gentillesse.
Une figure clé de cette jungle, était une missionnaire âgée. Elle réussit à poursuivre son œuvre pendant l’occupation japonaise. Elle se déplaçait d’un groupe à l’autre dans la jungle, toujours à sa suite.
Ce bref contact avec le monde extérieur rappela à Gordon et à ses codétenus qu’il existait un mode de vie meilleur que celui qu’ils connaissaient à l’époque. Aucune parole n’avait été prononcée, mais le message avait été reçu.
D’après die gute Saat mai 2025
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » Actes 4. 12.
INTOLÉRANT
On reproche quelquefois aux chrétiens d’être intolérants. Les chrétiens se réfèrent pourtant à un livre qu’ils n’ont pas écrit eux-mêmes, et donnent ce qu’ils n’ont pas imaginé eux-mêmes. La Bible dit « Il n’y a de salut en aucun autre… par lequel il nous faut être sauvés » – et Jésus a dit : « Moi, Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).
Le fondement et le contenu du message chrétien, c’est Jésus Christ. Sans Lui, la foi chrétienne n’a pas de sens ni de valeur. Ce ne sont pas les hommes qui ont pensé cela, mais ils le disent parce que Dieu Lui-même le dit. S’ils voulaient donc modifier le message biblique, ils seraient devant le dilemme de vouloir changer quelque chose qu’ils ne peuvent pas modifier. Car ce sont des paroles et des vérités que Dieu Lui-même a formulées et données.
Il y a des lois et des vérités que l’homme peut changer, par exemple les lois ou le sens de la circulation dans les rues. D’autres lois et « vérités », par contre, on ne peut pas les changer, même si on le voulait, par exemple la loi de la gravité, ou le fait que « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement » (Héb. 9. 27). De même les hommes ne peuvent pas changer les vérités spirituelles que Dieu a données – elles sont hors de leur atteinte.
Le problème, c’est que les représentants du modernisme ne veulent plus accepter les lois et les vérités divines. Cependant, celui qui reconnaît Dieu comme étant suprême, retient l’évangile biblique : que Jésus est le seul chemin vers Dieu, n’est pas intolérant, mais important pour la vie, nécessaire à la vie, sauveur de la vie.
D’après die gute Saat juin 2025
« Prière de Moïse, homme de Dieu… : Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous acquérions un cœur sage » Psaume 90. 12.
AVANT DE MOURIR
Le projet artistique « Avant de mourir… » visait à sensibiliser le public au thème de la mort, à l’approche de la Journée mondiale des soins palliatifs. Les passants ont pu immortaliser leurs « rêves d’avant la mort » à la craie sur la Bebelplatz de Kassel.
Dans l’effervescence de la vie urbaine, une question cruciale s’est soudainement posée : Que veux-je faire avant de mourir ? La réponse était parfois simple, parfois compliquée, parfois amusante, parfois profonde, écrite sur quatre tableaux noirs portant le titre en plusieurs langues : « Avant de mourir, je veux… ». Parmi les objectifs, les rêves et les désirs des passants figuraient : Vieillir heureux, se souvenir des moments heureux et profiter de la vie.
Il est étonnant que Moïse, lui aussi, se soit posé cette question il y a des milliers d’années. Pourtant, son regard était tourné vers Dieu. Lorsqu’il prie dans le Psaume pour que Dieu nous enseigne à « compter nos jours, afin que nous acquérions un cœur sage », il veut dire que nous devons considérer que notre vie est limitée et a une fin, et que, dans notre responsabilité envers Dieu, nous devons vivre chaque jour comme s’il pouvait être le dernier. Le roi David savait lui aussi que notre vie est entre les mains de Dieu (Ps. 31. 16). Dieu seul sait combien de jours il nous reste à vivre.
Un aspect encore plus important : Qu’écririons-nous au tableau si la question était : Après ma mort, j’aimerais… ?
La Bible indique clairement que la mort n’est pas la fin de tout, et qu’il existe deux destinations : le paradis ou l’enfer. Le chemin qui mène à notre fin est un choix que nous faisons ici-bas, de notre vivant. Jésus a dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra pas, à jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11. 25 et 26).
D’après die gute Saat juin 2025
« Je vois un bâton d’amandier… Je vois un pot bouillant » Jérémie 1. 11 et 13.
AVEC L’ANNONCE DU JUGEMENT, DIEU ENVOIE DES CONSOLATIONS
Jérémie, un homme au cœur tendre, fut envoyé par Dieu pour remplir une mission qui était loin d’être aisée pour une nature sensible. Il se sentait lui-même incapable de déclarer la parole de Dieu à ceux dont il savait qu’ils n’étaient pas disposés à la recevoir. Mais Dieu l’avait choisi pour cela avant même sa naissance, et rien ne pouvait changer cela. Israël étant tombé dans une violente rébellion et une grossière idolâtrie, ils devaient être mis en face de la culpabilité de leur condition ; et Dieu avait préparé Jérémie comme son messager, si peu que Jérémie s’en sente préparé.
Mais ici, tout au début, Dieu lui donne la vision d’un bâton d’amandier, suivie par celle d’un pot bouillant. Qu’il est précieux que le bâton d’amandier soit en premier ! Cela nous rappelle immédiatement le bâton d’Aaron qui avait germé, fleuri, et produit des amandes (Nomb. 17. 8). Le bâton parle d’autorité, et dans les mains d’Aaron nous rappelle l’autorité bénie du Seigneur Jésus, notre grand Souverain Sacrificateur, fertile en abondante bénédiction. Le mot lui-même amande vient d’une racine signifiant se hâter, parce que c’est le premier arbre à fleurir au printemps. De même que le Seigneur Jésus est le Premier-né d’entre les morts, aussi certains sont les conseils de Dieu quant au renouveau à venir d’Israël, après lequel il lui est dit : « Tu ne verras plus le mal » (Soph. 3. 15).
Le pot bouillant, toutefois, est un mal venant du nord, qui causait troubles et chagrins profonds à cette nation coupable, et figure l’angoisse qu’Israël devra endurer de la part d’une puissance du Nord pendant la grande tribulation. Jérémie devait avertir fidèlement Israël de telles souffrances parce qu’ils avaient abandonné leur Seigneur, et plaider avec eux pour qu’ils reviennent.
Cependant, bien que le prophète qui pleure ait dû rendre témoignage du pot bouillant, Dieu souhaitait que le bâton d’amandier l’encourage par la perspective d’une bénédiction pure et fertile.
D’après the Lord is near août 1987
« Si donc vous avez des litiges pour les affaires de cette vie, établissez pour juges ceux qui sont le moins estimés dans l’assemblée… C’est, de toute manière, déjà une faute de votre part d’avoir des procès entre vous. Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt des injustices ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt causer du tort ? » 1 Corinthiens 6. 4 et 7.
RÉGLER LES QUESTIONS AVEC HUMILITÉ
Vous n’avez pas à insister sur vos droits ; il n’est pas nécessaire que vous deviez toujours prouver qu’on vous a fait du tort dans les choses de cette vie. Au lieu de cela, vous pouvez baisser la tête et dire : Je laisse tout cela à Dieu. Je ne vais pas en parler ; s’ils me font du tort, Lui comprend.
Il y a bien des années j’ai assisté à une réunion où il y avait eu quelques difficultés entre des frères.
Je me souviens comme j’étais horrifié de voir que des hommes que j’estimais et que j’avais été enseigné à respecter, étaient apparemment aussi indignés l’un envers l’autre. Je me souviens d’un homme sautant sur ses pieds en serrant les poings et disant : Je supporterai beaucoup, mais je ne vous permettrai pas de me rendre responsable : je veux avoir mes droits !
Un frère écossais âgé, qui était dur d’oreille, se pencha en tendant l’oreille, et dit : Qu’y a-t-il, frère ? Je n’ai pas compris.
– Je dis que je veux avoir mes droits, dit l’homme.
– Mais vous ne vouliez pas dire cela, n’est-ce-pas ? Oubliez-vous que Jésus n’est pas venu pour faire valoir ses droits. Il est venu pour porter vos fautes, et Il les a portées.
Je peux encore voir cet homme debout, le visage ravagé. Les larmes lui vinrent aux yeux, et il dit : Frères, je me suis complètement trompé. Occupez-vous de ce cas comme vous le jugerez le mieux.
Il s’assit, mis son visage dans ses mains, et sanglota devant le Seigneur – et tout fut réglé en trois minutes. Dans cet esprit-là, il est tellement facile de régler les choses. Quand nous nous inclinons devant le Seigneur, Il dirige toutes choses.
D’après the Lord is near août 1987
« Allez donc et faites disciples toutes les nations » Matthieu 28. 19.
FAIRE DES DISCIPLES, UN ORDRE ADRESSÉ À TOUS LES CROYANTS
La traduction du grec serait plus exactement : Quand vous allez, faites des disciples, c’est-à-dire que, où que nous allions, et où que ce soit que nous nous trouvions, nous devons faire des disciples. C’est donc une mission pour tous les chrétiens, non pas seulement pour les missionnaires.
Cette mission sous-entend que nous irons tous dans différents endroits. Nous n’irons peut-être pas en Corée ou en Nouvelle-Guinée, mais nous irons chez le coiffeur, à l’école, au jardin, ou au bureau. Où que nous allions, il nous est commandé de faire des disciples à cet endroit.
Cependant, nous devons comprendre que nous sommes appelés à faire des disciples, pas simplement à témoigner. Nous ne sommes pas chargés simplement de partager notre témoignage, ou de laisser simplement un feuillet ou un traité. Remarquez aussi qu’il nous est dit de faire des disciples, pas seulement des personnes converties. Nous ne sommes pas appelés seulement à amener les gens à accepter Jésus Christ comme leur Sauveur et Seigneur personnel, et ensuite à leur passer un livre pour les nouveaux convertis quand nous partons. Nous ne sommes pas appelés à être des médecins-accoucheurs spirituels qui mettent les bébés au monde et ensuite s’en désintéressent. Il nous est ordonné de faire des disciples.
Il y a trois raisons qui font que la plupart des chrétiens ne remplissent pas la grande mission. Premièrement, nous ne voyons pas que la mission nous est donnée à nous, chrétiens ordinaires. Deuxièmement, nous ne sommes pas complètement des disciples nous-mêmes. Et troisièmement, nous avons peur et ne sommes pas sûrs de nous-mêmes, craignant que nous ne sachions pas faire de qui que ce soit un disciple. Pourtant, la dernière promesse de Jésus était qu’Il serait toujours avec nous. Nous n’avons pas alors à nous faire du souci, alors, pour savoir si nous avons la capacité de faire des disciples, parce qu’Il sera avec nous pour nous encourager, nous aider, nous diriger, et nous montrer comment amener une autre personne à être un disciple.
D’après the Lord is near août 1987 (LA Crosby)
« Priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard » 1 Thessaloniciens 5. 17 et 18.
LA PRIÈRE PERSONNELLE, UN IMPÉRATIF POUR LE CHRÉTIEN
Quand la prière dans le secret diminue, « toute la tête est malade et tout le cœur défaut ». Le manque de prière personnelle montre un manque d’appétit pour les choses célestes. Cela implique une absence réelle du désir de la présence de Dieu. Ceux qui n’ont pas l’habitude de prier dans le secret sont des proies faciles pour les tentations. Satan les domine en toute occasion.
Si un frère manque d’être à la réunion de prières une fois ou deux, vous pouvez lui en parler et l’exhorter. Son absence est quelque chose que vous pouvez constater. Mais s’il ne prie plus dans le secret, vous ne pouvez pas le savoir. Vous ressentez seulement, quand vous parlez avec lui, que quelque chose ronge sa vie spirituelle ; et qui saura quelle perte éternelle résultera de la négligence de la prière dans le secret !
Quand nous avons parlé avec quelqu’un, lui demandant comment il allait, il nous a surpris en disant qu’il avait régressé – qu’il était retourné vers le monde. Sa défaillance avait commencé quand il avait négligé la prière personnelle. – J’ai manqué de prier par moments, dit-il, puis je l’ai manqué plus souvent, et les choses ont continué dans ce sens, jusqu’à ce que je me sois retrouvé dans le monde. Nous craignons que ce ne soit le cas de beaucoup. Petit à petit, la négligence entre, jusqu’à ce qu’ils se réveillent en découvrant qu’ils n’ont même plus le désir de s’approcher de leur Dieu.
C’est bien différent pour ceux qui veillent jalousement pour que le Seigneur ait toujours sa place, qui ou quoi que ce soit qui veuille la leur prendre. Toute leur manière de vivre déclare qu’ils sont allés là où vient la rosée céleste. Leur Père, qui voit dans le secret, les récompense ouvertement. Ils portent sur eux, sans en être conscients, la sérénité de la place secrète de la communion avec Dieu.
D’après the Lord is near août 1987
« Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes ; de deux ils se couvraient le visage, et de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient » Ésaïe 6. 2.
LE RESPECT INDISPENSABLE DEVANT LES VÉRITÉS DIVINES
C’est la seule fois que les séraphins sont mentionnés dans la Bible ; nous pouvons cependant apprendre beaucoup d’eux. Plus un être créé est élevé dans l’ordre de la création de Dieu, plus on s’attend à ce qu’il ait de la révérence pour le Créateur. Les séraphins sont vus comme se tenant plus près du trône de Dieu que n’importe quels autres êtres angéliques, et en conséquence ils expriment leur révérence en se couvrant la face. Leur révérence leur impose nécessairement d’adorer Celui qui est assis sur le trône.
Il est regrettable qu’une telle révérence devant Dieu et devant sa Parole manquent en général dans le jour présent. On a dit avec raison que les sots se précipitent là où les anges craignent de marcher.
Et cependant les hommes oseront même porter un jugement sur Dieu et sur de vastes portions de sa sainte Parole, l’abaissant au niveau de la connaissance humaine faible et faillible – tandis que les anges, avec leur connaissance et leurs capacités supérieures, désirent pénétrer dans ces choses !La théologie moderne ne se limite pas à abaisser l’autorité de la Parole de Dieu, dérobant par là aux hommes toute foi véritable ; elle tente aussi de détruire la vertu claire de la véritable révérence. Il en résulte que de nombreuses personnes n’ont plus le moindre sens de la révérence.
Puisse le Seigneur donner à chacun de nous, jeune ou âgé, la vue et l’énergie spirituelles pour discerner l’esprit d’irrévérence et le juger. Il est triste que cela infiltre aussi bien les rangs de l’assemblée que les cercles familiaux. Pour avoir un discernement spirituel clair, nous devons nous-mêmes être vraiment soumis à la Parole de Dieu. Le degré et le caractère de notre révérence dépendent de notre connaissance et de notre appréciation de la valeur de la Personne et de l’œuvre de Christ.
D’après the Lord is near août 1987
« Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus » Éphésiens 2. 7.
DIEU FERA CONNAÎTRE L’INFINI DE SON ŒUVRE DANS UN JOUR À VENIR
À toutes les époques Dieu a montré de la miséricorde, de la bonté et de la grâce à l’humanité, car notre existence même et notre maintien sur la terre sont dus à la grâce de Dieu. Mais aucune période précédente ne peut se comparer avec la période présente de l’Église, qui a commencé à la suite du grand sacrifice du Seigneur Jésus sur le Calvaire, et de son ascension quand Il est retourné dans la gloire de Dieu. Cela, uniquement, est désigné comme étant « l’administration de la grâce de Dieu » (Éph. 3. 2).
Dieu avait promis à Israël une grande bénédiction s’ils obéissaient à sa Loi, mais quand Christ, le Fils de Dieu, vint vers cette nation, elle était descendue tellement bas que ses dirigeants, dans une désobéissance rebelle, conspirèrent pour Le mettre à mort et rejeter l’autorité de Dieu. Mais Dieu a ressuscité Christ d’entre les morts, et en envoyant de nombreux serviteurs, a donné aux fils d’Israël l’occasion de se repentir de leur folie tragique. Dans sa dureté, le peuple d’Israël a refusé les offres de pardon de Dieu.
Maintenant Dieu, dans sa merveilleuse sagesse, a envoyé le message de la grâce loin au-delà des limites d’Israël à toutes les nations sous les cieux. Aux nations il n’avait pas été donné de promesses de la part de Dieu, et cependant elles sont maintenant invitées à recevoir par la foi beaucoup plus que ce qu’Israël aurait pu recevoir s’ils avaient obéi à la Loi. Car le sacrifice de Christ est proclamé comme ayant une valeur infinie pour racheter de tout péché et de l’esclavage de la Loi.
Sur cette base, Dieu offre toutes les bénédictions spirituelles à toute âme qui reçoit son Fils comme Sauveur. Par pure grâce Il nous élève dans une bénédiction infiniment merveilleuse, nous donnant une place de proximité éternelle près du Seigneur Jésus Lui-même, comme son Église, qu’Il va se présenter à Lui-même comme sa propre Épouse.
Le jour est proche où Dieu aura la grande joie de montrer à tout l’univers les richesses infinies de sa grâce envers nous dans le Christ Jésus. Tout l’univers s’émerveillera, et nous, l’Église, nous serons remplis de l’adoration la plus humble mais sincère pour Lui et sa grâce infinie.
D’après the Lord is near août 1987 (L.M. Grant)
« La parole de la vérité de l’évangile. Cet évangile, qui est parvenu jusqu’à vous comme aussi dans le monde entier, porte du fruit et s’accroît, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité » Colossiens 1. 5 et 6.
L’ÉVANGILE DE LA GRÂCE DE DIEU, REÇU ET CRU, PORTE DU FRUIT
« Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1. 15). « Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes » (Tite 2. 11). Ce message de Dieu qui ne peut mentir avait atteint les Colossiens et il était répandu dans le monde entier, comme il l’est encore aujourd’hui.
Comment se répand-il ? En portant du fruit et en croissant ! Si une semence est semée, une plante germera, et son fruit contiendra la même espèce de semence que celle qui a été semée. Quand la Parole de Dieu est reçue dans un cœur honnête et bon, elle portera du fruit, et ce fruit, à son tour, contiendra ce qui a été semé : la Parole de Dieu. Quand le Seigneur Jésus se compare, Lui la Parole vivante de Dieu, à une graine de froment, et parle de beaucoup de fruit, il est évident alors que le fruit ressemblera au grain de blé qui est tombé en terre et est mort.
Les bonnes nouvelles portent du fruit et croissent partout dans le monde, mais une personne, individuellement, fait partie de ce processus seulement après avoir connu vraiment la grâce de Dieu en vérité. Il est nécessaire que le salut de Dieu soit apprécié et reçu personnellement. Sinon il sera, soit foulé aux pieds et dévoré par les oiseaux, ou bien il séchera sur le terrain rocheux, ou encore il sera étouffé par les mauvaises herbes.
Que fait, dans votre vie, la parole de la vérité des bonnes nouvelles ? A-t-elle été reçue ? Est-ce qu’elle porte du fruit et croît ?
1. Penser à nos frères et sœurs prisonniers et persécutés
« N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu » 2 Timothée 1. 8.
« La plupart des frères, encouragés dans le Seigneur par mes liens, ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la Parole sans crainte » Philippiens 1. 14.
Certains livres de la Bible ont été écrits par l’apôtre Paul lorsqu’il était prisonnier (les épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, à Timothée et à Philémon). Ils nous encouragent à penser davantage aux chrétiens persécutés et emprisonnés, et à tous ceux qui sont détenus.
Ainsi, Paul exhorte Timothée à se déclarer chrétien, ouvertement et sans honte, même au prix de souffrances, collaborant avec lui, qui était alors en prison. À propos d’Onésiphore, un autre croyant, Paul écrit : « … il m’a souvent réconforté et n’a pas eu honte de mes chaînes ; mais, quand il a été à Rome, il m’a cherché très soigneusement et il m’a trouvé » (2 Tim. 1. 16 et 17). Quelle joie lorsque, isolé dans sa cellule, Paul a vu le visage de ce cher frère et a entendu sa voix ! C’était là une démonstration concrète de l’unité de tous les croyants !
À propos des deux époux, Aquilas et Priscilla, qui avaient pris beaucoup de risques pour lui, Paul écrit qu’ils étaient ses collaborateurs dans le Christ Jésus, « … qui, pour sauver ma vie, ont risqué leur propre tête » (Rom. 16. 3 et 4).
Aujourd’hui, on peut visiter des pays où les chrétiens souffrent à cause de leur foi. On ne réussit pas toujours à les rencontrer, mais on peut comprendre leurs difficultés, la nécessité de les soutenir par la prière, et on peut leur envoyer des lettres et des livres.
La veuve d’un pasteur assassiné avait tapissé les murs de son appartement avec les lettres et les cartes postales qu’elle avait reçues. En les montrant, elle disait : C’est cet amour qui m’a fortifiée et a soutenu ma foi.
2. Prisonniers, mais témoins de Christ
« De ma bouche je célébrerai hautement l’Éternel, et je le louerai au milieu de la multitude ; car il s’est tenu à la droite du pauvre, pour le sauver de ceux qui jugeaient son âme » Psaume 109. 30 et 31.
« Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication soit pleinement accomplie et que toutes les nations l’entendent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion » 2 Timothée 4. 17.
Quel moment difficile quand un chrétien se retrouve au tribunal à cause de sa foi !
L’apôtre Paul a souffert de plusieurs procès, dont deux à Rome. De là, il écrit : « Dans ma première défense, personne n’a été à mes côtés ; tous m’ont abandonné ; que cela ne leur soit pas imputé » (2 Tim. 4. 16). Paul a aussi souffert parce qu’aucun chrétien ne lui est venu en aide, et il exprime son pardon, en ajoutant : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié » (v. 17). Notre solidarité avec les croyants persécutés devrait se montrer, quand c’est possible, même devant la justice humaine.
Paul ne considérait pas la prison comme étant la fin de son ministère, mais il pensait que c’était l’occasion de faire briller davantage la lumière de Christ (voir Phil. 1. 13 et 14). En prison, il continuait à annoncer l’évangile. Aux croyants de Colosses, qui étaient en liberté, il a demandé de prier, non pas pour sa libération, mais afin qu’il puisse parler du Seigneur même là où il se trouvait (Col. 4. 3). Et il a terminé sa lettre en disant : « Souvenez-vous de mes liens » (4. 18).
Détenu dans le goulag soviétique, et après avoir passé 33 ans dans l’un de ces camps, un chrétien russe, Balys Gajauskas, a écrit en 1981 : Nous sommes comme des hommes et des femmes invisibles – nous existons, mais comme dans une obscurité totale.
Cherchons, nous qui sommes libres, à avoir un contact avec ces chrétiens, à prier pour eux, à leur écrire et à leur rendre visite, afin qu’ils puissent être des témoins visibles de Christ.
3. Solidarité avec les prisonniers
« Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, de ceux qui sont maltraités, comme étant vous-mêmes aussi dans un corps » Hébreux 13. 3.
« Vous avez montré de la compassion pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie d’être dépouillés de vos biens, sachant que vous avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents » Hébreux 10. 34.
Comment pouvons-nous aider les chrétiens persécutés ? Réfléchissons sur l’exemple donné par les premiers chrétiens, qui nous est rapporté dans l’épître aux Hébreux. Dans le passé, ils avaient subi la persécution (10. 32 à 34) et maintenant ils étaient menacés par une nouvelle vague d’oppression. Alors qu’ils avaient déjà souffert, ils trouvaient le courage de s’identifier de nouveau aux autres chrétiens maltraités, « étant offerts en spectacle avec des opprobres et des persécutions » (10. 33).
Leur solidarité, manifestée publiquement, les conduisait à s’associer à ceux qui étaient emprisonnés, les considérant comme leurs frères. Ils « montraient de la compassion pour les prisonniers » et acceptaient avec joie d’être dépouillés de leurs biens, sachant qu’ils avaient pour eux-mêmes « des biens meilleurs et permanents ».
Sommes-nous capables de nous associer avec ceux qui souffrent à cause de leur foi en Jésus ? Cherchons-les dans les endroits les plus sombres. Même si les moyens de communication modernes nous permettent facilement d’être en contact avec des personnes qui se trouvent dans les endroits les plus disparates de la planète, il est impossible d’être informés de tout ce qui se passe dans le monde entier, particulièrement dans les endroits les plus hostiles. Il y a encore des croyants persécutés qui sont « invisibles » et des croyants prêts à risquer leur vie pour aller dans les régions du monde les plus hostiles à l’évangile afin de visiter un seul croyant ou une famille. Prions pour eux.
« J’’étais en prison et vous êtes venus auprès de moi… En vérité, je vous dis : Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits [qui sont] mes frères, vous me l’avez fait à moi » (Mat. 25. 36 et 40).
« Au reste, frères, réjouissez-vous, perfectionnez-vous, soyez encouragés, ayez un même sentiment, vivez en paix : et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous » 2 Corinthiens 13. 11.
1. « Réjouissez-vous » ! Notre salut éternel, notre relation avec le Seigneur Jésus et la communion avec les autres croyants, nous donnent des motifs d’une véritable joie. Pourtant, nous sommes souvent tristes et découragés. C’est pourquoi nous avons besoin d’être encouragés, toujours à nouveau : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (Phil. 4. 4).
2. « Perfectionnez-vous » ! Cela se rapporte à la maturité et à la fermeté dans la foi. Il s’agit de vivre une vie équilibrée, sans tiédeur de cœur. Cela n’est possible que si nous avons le Seigneur Jésus devant les yeux et si nous le suivons de près.
3. « Soyez encouragés » ! Il y a beaucoup de choses, dans le chemin de la foi, qui peuvent nous décourager. Le Seigneur veut renouveler notre confiance par la Parole de Dieu. Les exemples de croyants de l’Ancien Testament qui plaçaient leur confiance en Dieu dans des situations difficiles, sont un encouragement tout particulier pour nous.
4. « Ayez un même sentiment » ! Le manque d’unité parmi le peuple de Dieu paralyse notre foi. Comment pouvons-nous l’éviter ? Si nous avons tous un cœur concentré sur Jésus Christ et que nous estimons les autres croyants supérieurs à nous-même, nous pouvons avancer d’un même accord.
5. « Vivez en paix » ! L’ennemi fait tout ce qu’il peut pour semer des querelles entre les croyants. Au lieu de lui fournir l’occasion d’agir ainsi, poursuivons la paix. Cela demande l’énergie de la foi et de l’humilité.
« Gardant la vérité dans l’amour » Éphésiens 4. 15.
Ce verset de l’épître aux Éphésiens nous propose deux réflexions :
1. Qu’avons-nous à faire ? Il nous est demandé de tenir ferme la vérité divine que nous avons saisie dans la Bible. Proverbes 23. 23 dit : « Achète la vérité, et ne la vends pas ». Le salut est gratuit – Dieu nous le donne par grâce. Mais sa vérité peut nous coûter beaucoup. Pourquoi cela ? Parce que, dans certains cas, nous devrons abandonner quelque chose si nous voulons maintenir la vérité et la mettre en pratique dans notre vie. L’obéissance à la Parole a bien souvent un prix.
2. Comment devrions-nous le faire ? Dans l’amour ! La vérité, ce n’est pas discuter et faire céder nos adversaires par nos arguments. Nous pouvons être aussi clairs que la lune par notre connaissance, mais aussi froids qu’elle. La vérité sans l’amour ne convainc ni ne gagne personne. Si le Seigneur nous a donné une certaine compréhension de la Parole de Dieu, nous devons laisser l’amour divin se manifester par le maintien et la mise en pratique de cette vérité.
Les chrétiens qui gardent la vérité dans l’amour ne sont pas comme la lune, mais comme le soleil. Le soleil donne la lumière et la chaleur ; la lumière c’est la vérité, et la chaleur c’est l’amour. Nous devons faire rayonner tous les deux. En cela, le Seigneur Jésus nous donne un exemple parfait : Il tenait toujours ferme à la vérité et, en même temps, Il rencontrait les personnes en amour.
« La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » Jean 1. 17.
« Non, il ne doit pas mourir », murmurait une jeune femme indienne, assise devant sa hutte, observant ce qui se passait autour d’un feu qu’on venait d’allumer. Des guerriers aux visages cruels étaient groupés autour de son père, le chef Plume d’Aigle ; les yeux tournés vers lui, ils attendaient son verdict sur le sort d’un prisonnier solidement attaché à un arbre. Lumière des Étoiles, tel était le nom de la jeune fille, demeurait fascinée par cet homme, le premier visage pâle qu’elle voyait de sa vie : il ne donnait aucun signe de crainte lorsqu’il considérait ses ravisseurs ; il marquait seulement une tristesse infinie en portant ses regards sur un objet, un livre, un livre noir qu’on avait jeté près du feu. « Ah ! se dit Lumière des Étoiles, ils vont brûler son livre ; tiendrait-il plus à son livre qu’à sa vie ? » Et soudain elle se souvint des récits de sa grand-mère.
Un visage pâle était déjà venu au village alors que tous les hommes étaient partis à la chasse ; il s’était entretenu plusieurs fois avec grand-mère ; au bout de trois jours, il s’en était allé mais grand-mère avait gardé une bonne mémoire de ses paroles.
– Enfant, avait-elle raconté à Lumière des Étoiles, il disait : « Je suis malade et ne peux pas rester, mais d’autres viendront. Attendez-les, ils vous expliqueront mieux que moi ». Pour lui, c’était mal de pécher, de haïr, de tuer ; il parlait d’un grand Dieu qui nous aime, dont le Fils était mort pour nous, pour nous sauver, et pour nous conduire dans une contrée où nous ne serons jamais malades ni tristes, et où nous verrons le grand Dieu pour vivre éternellement avec Lui et avec son Fils. Ah ! mon enfant, que de bonnes choses il nous disait !
– Mais comment sais-tu qu’il disait la vérité ? avait demandé Lumière des Étoiles.
– Parce qu’il m’a montré les mots dans son livre, et parce que je voyais sur son visage qu’il ne pouvait pas mentir. Enfant, je suis vieille, mais toi, tu dois attendre ; et quand l’homme viendra, écoute-le, prends bien garde aux paroles de son livre, car notre peuple connaîtra le vrai bonheur quand l’homme au livre reviendra.
Grand-mère n’était plus, mais l’homme au livre était là, tel qu’elle l’avait décrit, un homme qui ne pouvait pas mentir, de cela Lumière des Étoiles en était absolument convaincue. Et s’ils le tuaient, comment trouveraient-ils le bonheur ? Elle joignit ses mains et soupira de nouveau : « Non, il ne doit pas mourir ». Mais comment le sauver ? Il était attaché par des liens solides, et son cheval paissait tranquillement à côté de lui. Le temps était court, que faire ? Soudain une idée germa dans son esprit, une idée dangereuse, mais Lumière des Étoiles, la fille du chef Plume d’Aigle, était courageuse.
Pendant ce temps Denis Wheatley, le prisonnier, ne cessait de considérer sa Bible si proche du feu allumé. Médecin missionnaire, il était venu pour prodiguer des soins et annoncer l’évangile ; mais hélas ! la peur, la cruauté, la superstition avaient tourné les Indiens contre l’homme blanc, et il était destiné à mourir à moins que ne se produise un miracle. « Un miracle peut encore se produire, pensait-il, pour Dieu toutes choses sont possibles ».
À ce moment un cri perçant, suivi par des aboiements des chiens, fit sursauter tout le monde. « Au feu ! au feu ! clamait-on, vite, vite ! le vent chasse ! » et en quelques secondes le camp fut désert. Denis entendait au même instant des pas derrière lui, et une voix murmurait :
– Restez tranquille, mon couteau est tranchant.
Ses liens furent coupés, une jeune fille preste et légère s’empara de sa Bible, dégagea le cheval rendu nerveux par le feu de forêt, et emmena l’homme et sa monture jusqu’à la route. Lorsque le missionnaire voulut remercier la jeune fille :
– Partez vite ! dit-elle, tandis qu’une clameur les avertissait que la fuite du prisonnier était découverte. Denis comprit aussitôt qu’il ne pouvait laisser la frêle enfant aux mains de ceux qui, sans aucun doute, voudraient se venger, et il la fit monter en croupe devant lui, et le cheval prit le galop.
Des semaines, des mois passèrent ; la maladie décima le camp, beaucoup de gens moururent, d’autres restaient sans soins et sans remèdes. Le grand chef lui-même n’y échappa pas. Un jour qu’il se sentait particulièrement abattu par la fièvre, il eut soudain l’intuition d’une présence à côté de lui, il ouvrit les yeux.
– Lumière des Étoiles ! s’exclama-t-il.
– Oui, père, c’est moi, répondit-elle en s’approchant de lui.
– Mon enfant, ma petite enfant, tu es revenue ! je t’ai attendue durant de si nombreuses lunes !
– Oui, père, souriait-elle ; quand tu seras mieux, je te raconterai tout.
Au fur et à mesure qu’il reprit ses forces, elle expliqua sa nouvelle situation. L’homme au visage pâle, son ancien prisonnier qui s’était enfui avec Lumière des Étoiles, était revenu accompagné de sa femme Betty, et tous deux travaillaient jour et nuit pour lutter contre la maladie, distribuant drogues et médicaments ; les villageois reconnaissants l’avaient surnommé : « Guérisseur Courageux », et ne le considéraient plus comme un ennemi, mais comme un ami – et prêtaient même grande attention aux paroles de son livre. Lumière des Étoiles raconta à son père comment Denis et Betty avaient pris soin d’elle, lui avaient enseigné beaucoup de choses, mais surtout, qu’ils lui avaient parlé du vrai Dieu et de son Fils qui l’avait tant aimée qu’Il était mort pour elle. Aujourd’hui Denis pouvait annoncer l’évangile au milieu de ce camp où il avait failli mourir. « Maintenant, disait-il, je vais parler à ce grand Dieu, je vais lui dire que vous désirez voir vos péchés pardonnés et que vous désirez Le connaître. Faites comme moi, joignez vos mains pendant que je prie ». Le grand chef lui-même joignait ses mains humblement, ses lèvres répétaient les paroles qu’il entendait : « afin que nous te connaissions, toi le seul vrai Dieu, et ton Fils Jésus Christ que tu as envoyé pour nous sauver. Amen ».
Lumière des Étoiles ne se sentait plus de joie ; grand-mère avait raison, son peuple avait trouvé le bonheur quand l’homme au livre était revenu.