RÉVOLUTION NUMÉRIQUE EN MARCHE

« L’Éternel dit… : ils ont commencé à faire ceci  ; maintenant rien ne les empêchera de faire ce qu’ils projettent » (Gen. 11. 6).

« Marchez comme des enfants de lumière…, éprouvant ce qui est agréable au Seigneur » (Éph. 5. 8 à 10).

La révolution numérique impacte tous les domaines de notre vie, à une vitesse telle que les nouvelles technologies sont disponibles souvent avant que l’on ait eu le temps de s’interroger sur leurs conséquences à long terme. Prenons par exemple les outils dits « d’intelligence artificielle générative », c’est-à-dire capables de générer un texte ou une image en réponse à une question. Ils sont maintenant à la disposition de tous gratuitement ; depuis fin 2022, ils permettent à des étudiants de rédiger en quelques secondes des copies qui sont d’un niveau suffisant pour réussir des examens  !

Les avancées à pas de géant concernent notre vie professionnelle, notre santé, nos loisirs, nos vies familiales. Lorsque nous pensons aux conséquences, le meilleur côtoie le pire… Des diagnostics médicaux, d’une précision inimaginable il y a quelques années, sont rendus possibles par ces innovations. En même temps, des adolescents se coupent entièrement du monde réel et basculent dans une réalité virtuelle qui les prive d’une vie familiale et affective. Quelle devrait être l’attitude d’un chrétien devant ces bouleversements  ?

La Bible ne nous appelle pas à vivre comme des ermites retirés du monde et de sa technologie, mais à marcher comme des enfants de lumière, en recherchant en toutes choses « ce qui est agréable au Seigneur », et « ce qui est honnête devant tous les hommes » (Rom. 12. 17). Posons-nous donc les bonnes questions dans l’usage que nous faisons du numérique sous toutes ses formes, en nous plaçant devant la lumière de la Bible qui peut nous conduire dans tous nos choix.

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D’après La Bonne semence Juillet 2025

QUE POUVONS-NOUS ATTENDRE AVEC CERTITUDE ?

« Car nous, par [l’]Esprit, sur la base de la foi, nous attendons l’espérance de la justice » Galates 5. 5.

Quand nous regardons vers l’avenir, nos cœurs sont étreints par des perspectives inconnues et des craintes. Nous ne savons pas ce qui va arriver, concernant notre santé, notre famille ou notre travail. Parce que beaucoup de choses nous échappent, ce qui est devant nous est tout à fait incertain.

Dieu seul connaît l’avenir. Il donne une espérance certaine aux croyants. Dans la Bible, Il leur dit ce qu’ils peuvent vraiment attendre :

– « Car notre cité à nous se trouve dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur » (Phil. 3. 20). Le Seigneur reviendra pour transformer nos corps, les libérant de la faiblesse, de la maladie et de la mortalité. Ils seront alors rendus conformes au corps de sa gloire, afin que nous puissions vivre éternellement au ciel.

– Nous attendons « la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (Tite 2. 13). Le Seigneur reviendra pour nous prendre à Lui dans la gloire du ciel. Là, nous serons comme Il est, Lui. Plus tard, nous apparaîtrons en gloire avec Lui devant le monde.

– « Mais, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pier. 3. 13). Après le royaume millénaire, Dieu créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Dans cette nouvelle création, tout sera en complète harmonie avec Dieu. Quel avenir glorieux !

D’après « The Good Seed » septembre 2024

« JETER LA PREMIÈRE PIERRE » CONTRE QUELQU’UN

« Comme ils persistaient à l’interroger, il (Jésus) se releva et leur dit : Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle » Jean 8. 7.

Cette expression, d’origine biblique, signifie que l’on fait des reproches à quelqu’un qui a mal agi ou qui a commis un acte grave.

L’évangile de Jean nous rapporte un exemple d’un tel fait. Un matin, quelques Juifs religieux amènent à Jésus une femme accusée d’adultère, et Lui demandent si elle doit être lapidée selon la Loi de Moïse. En fait, le cas de cette femme est un prétexte pour tendre un piège au Seigneur et pour pouvoir le condamner, parce que c’est Lui qu’ils voulaient mettre à mort.

Si Jésus refusait d’appliquer la Loi, Il s’opposait à la Torah, chose intolérable pour tout Juif ;

Mais si Jésus consentait à la lapidation de cette femme, c’était en contradiction avec tout l’enseignement de grâce, de bonté et de miséricorde qu’Il prêchait.

Harcelé par ses opposants, Jésus répond : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle ». Atteints dans leur conscience, les accusateurs s’en vont l’un après l’autre. Ils ont été démasqués comme pécheurs et ils dissimulent leur embarras en s’efforçant de protéger leur réputation. Et ainsi, malheureusement, ils abandonnent Jésus, l’unique remède à leur condition de pécheurs. S’ils étaient restés, ils auraient entendu les paroles pleines de grâce que Jésus a adressées à cette femme coupable : « Personne ne t’a condamnée ?… Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus » (Jean 8. 11).

Le pardon que Jésus accorde et son amour pour le pécheur sont des motifs puissants pour que tous ceux qui se confient en Lui vivent une vie pure, loin du péché.

D’après « Il buon seme » septembre 2024

BERACA 60 : LE ROI DAVID

Selon la volonté de Dieu, le prophète Samuel avait oint David comme roi pour remplacer Saül. Ne sachant pas cela, Saül avait appelé David pour calmer ses angoisses. David était alors un jeune berger jouant de la harpe auprès du roi. Le jour où David a vaincu le géant Goliath, Saül ne l’a pas reconnu. Interrogé par ce dernier, David révèle de qui il est fils, et il arrive, « que l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David ; et Jonathan l’aima comme son âme. Et Saül le prit ce jour-là, et ne lui permit pas de retourner à la maison de son père. Et Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme. Et Jonathan se dépouilla de la robe qui était sur lui, et la donna à David, ainsi que ses vêtements, jusqu’à son épée, et à son arc, et à sa ceinture » (1 Sam. 18. 1 à 4).

Jonathan nous donne un bel exemple d’attachement au vainqueur. Notre Seigneur a donné sa vie pour nous sur la croix infâme de Golgotha. Il a fait bien plus que David, qui a seulement mis sa vie en danger, dans la confiance d’une victoire donnée par l’Éternel. Sommes-nous prêts à abandonner, comme Jonathan, tout ce que nous appelons nôtre ? pour l’offrir à Christ et Lui dire en toute sincérité : « Possède notre cœur, il est ton salaire ; tu l’acquis, Dieu Sauveur, sur le mont Calvaire » (Hymnes et Cantiques n°31).

En contraste avec l’amour de Jonathan pour David, nous voyons jusqu’où mène l’orgueil, dans la démarche meurtrière de son père Saül. Premièrement, heureux de la victoire de David sur Goliath, il le prend auprès de lui et lui donne des responsabilités en l’établissant sur les hommes de guerre. Mais lorsque le peuple manifeste de l’affection envers le jeune vainqueur et que les femmes se réjouissent et chantent : « Saül a frappé ses mille, et David ses dix mille » (v. 7), ce roi charnel suit le chemin de Caïn qui, en son temps, fut très-irrité contre l’Éternel. Caïn offrait le fruit d’un sol maudit, sans discerner que son offrande ne pouvait pas être agréée. Alors, « l’Éternel lui dit : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé ? Et si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte » (Gen. 4. 5 à 7). L’orgueil de son cœur a poussé Caïn à tuer son frère Abel. Un péché non reconnu, non confessé ni abandonné, mène à son accomplissement. C’est ainsi que Saül se mit à poursuivre David dans le but de le tuer.

Pour notre bien, il est écrit : « … c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, savoir que nous nous aimions l’un l’autre, non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? – Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3. 11 et 12). Saül s’aimait lui-même, mais n’aimait pas son prochain. S’il avait aimé l’Éternel, il aurait marché « dans des sentiers de justice » (Ps. 23. 3). Il voyait en David un rival, et comme il ne lui avait pas donné sa fille Mérab en mariage, qu’il avait pourtant promise au vainqueur de Goliath – dans ses machinations, il lui donne la plus jeune, Mical, en pensant : « Je la lui donnerai, et elle lui sera en piège, et la main des Philistins sera sur lui » (1 Sam. 18. 21). Quand le cœur se détourne du Dieu juste et saint, il se met sous le contrôle de Satan qui « a été le meurtrier dès le commencement » (Mat. 22. 7).

Par la suite, David se trouve en campagne contre les Philistins, auprès du roi Saül qui « vit et connut que l’Éternel était avec David ; et Mical, fille de Saül, l’aimait. Et Saül eut encore plus peur de David, et Saül fut ennemi de David tous ses jours » (1 Sam. 18. 28). Alors, « Saül parla à Jonathan, son fils, et à tous ses serviteurs, de faire mourir David » (19. 1). Jonathan se porte à la défense de celui qu’il aime plus que son âme, et convainc momentanément son père Saül, qui jure au nom de l’Éternel qu’on ne fera pas mourir David. Promesse bien vite oubliée ! Alors qu’il « était assis dans sa maison, sa lance à la main, et David jouait de la harpe, Saül chercha à frapper de sa lance David et la paroi ; et il se détourna de devant Saül, qui, de sa lance, frappa la paroi. Et David s’enfuit, et échappa cette nuit-là » (v. 9 et 10)

Ensuite, le misérable roi, dans son orgueil, poursuit son propre gendre jusque dans sa maison, jusque dans son lit. C’est dans ce temps d’oppression que David compose le psaume 59. Quelle force il tire de l’épreuve ! : « Je chanterai ta force, et, dès le matin, je célébrerai avec joie ta bonté : car tu m’as été une haute retraite et un refuge au jour où j’étais dans la détresse. Ma force ! à toi je chanterai ; car Dieu est ma haute retraite, le Dieu qui use de bonté envers moi » (v. 16-17). Mical, sa femme, le protège, mais elle utilise le mensonge et la tromperie. Jonathan, son frère, avait été droit et transparent tout en prenant de grands risques. David, devant la haine de son beau-père, s’enfuit par la fenêtre. De manière semblable, l’apôtre Paul à Damas, objet de la haine des Juifs, a dû échapper par le même moyen (Act. 9. 25 ; 2 Cor. 11. 32 et 33).

« Et David s’enfuit, et il échappa ; et il vint vers Samuel à Rama, et lui rapporta tout ce que Saül lui avait fait. Et ils s’en allèrent, lui et Samuel, et ils habitèrent à Naïoth » (1 Sam. 19. 18). Quel refuge pour celui qui était rejeté !

« David jusqu’ici avait bien fait son chemin : Gendre du roi, officier supérieur, héros populaire, il semble qu’il n’avait plus qu’à attendre tranquillement le moment de prendre la succession de Saül. Eh bien, non ! Le plan de Dieu à son égard prévoyait des années difficiles destinées à le préparer à occuper le trône. Les épreuves du croyant ont absolument le même but : le former ici-bas pour régner plus tard avec Jésus. Ainsi David doit tout quitter : foyer, situation, ressources. Mais, avant les tribulations qui l’attendent, il va passer quelques jours dans la compagnie de Samuel à Naïoth. Privilège pour ce jeune homme au début de sa carrière, de recevoir les enseignements et les exhortations du vieillard qui, lui, est au bout de sa course. Jeunes croyants, nous vous conseillons de rechercher vous aussi cette compagnie de chrétiens plus âgés ! Profitez de leur expérience. Timothée a été formé ainsi aux côtés de l’apôtre Paul. Les enseignements que vous recevrez de cette manière ne vous dispenseront pas de faire ensuite, comme David, des expériences personnelles. Mais ils peuvent et doivent vous préparer à les traverser sans dommage » (J.K.).

Si des épreuves surviennent, puissions-nous dire comme David : « Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu » (Ps. 62. 7).

UNE LETTRE OUVERTE DEVANT DIEU

« Ne vous inquiétez de rien, mais, en toute circonstance, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâce ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » Philippiens 4. 6 et 7.

Supposons que je vienne de recevoir une lettre, arrivée par la poste ou par mail – mais une lettre qui m’inquiète. Ce pourrait être le message d’un chef insatisfait, une lettre de licenciement, les remarques dures d’un enseignant, une facture inattendue – d’un montant beaucoup trop élevé -, les reproches d’une personne chère sur un réseau social… Mon cœur bat fort, j’ai la gorge serrée, je suis troublé. Comment dois-je réagir ?

Je pense au roi Ézéchias, quand la puissante armée du roi des Assyriens est venue une première fois jusqu’aux portes de Jérusalem pour l’assiéger (És. 37. 14 à 20). Grâce à l’intervention de Dieu, les ennemis ont fait demi-tour, mais ils ont envoyé une lettre de menaces, pleine de violence et d’arrogance. Que faire ? Le roi a lu la lettre, puis il s’est dirigé vers le temple pour la placer devant Dieu, comme pour la Lui faire lire. Puis il a prié : « Éternel des armées, Dieu d’Israël… toi, tu as fait les cieux et la terre. Éternel ! Incline ton oreille et écoute… sauve nous ».

Quel geste merveilleux ! Je cherche à l’imiter, en apportant à Dieu, en prière, ma souffrance, mes doutes, mes interrogations, en Lui confiant ainsi ces lignes qui me blessent et me poussent peut-être au désespoir… Je Lui demande de prendre en main mes réactions, mes gestes et les circonstances. Je veux Lui laisser tous mes soucis, car je sais qu’Il prend soin de moi (1 Pier. 5. 7). Et ainsi, comme l’écrit l’apôtre Paul, la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera mon cœur et mes pensées dans le Christ Jésus (Phil. 4. 7).

D’après « Il buon seme » – août 2024

UN ENVIRONNEMENT DE MENSONGE

« Tu t’éloigneras de la parole de mensonge » Exode 23. 7.

« Le pain du mensonge est agréable à l’homme, mais ensuite, sa bouche est pleine de gravier » Proverbes 20. 17.

Dans notre société, la loi punit le mensonge seulement s’il cause des dommages aux biens ou aux droits des autres. Cependant, le mensonge est lié à l’injustice, à l’infidélité, à la tromperie… alors que la vérité est liée à la droiture, à la sincérité, à la loyauté… Ces vertus morales ont été parfaitement vécues et enseignées par Christ.

Aujourd’hui, nous nous sommes éloignés du christianisme et les consciences se sont endurcies : quelle importance cela a-t-il d’être sincère quand on ne se soucie pas de Dieu ou que l’on pense même qu’Il n’existe pas ?

Nous sommes très proches du temps où, selon la Bible, beaucoup « détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables » (2 Tim. 4. 4). Actuellement, les médias particulièrement, avec les « fake news » (fausses nouvelles), banalisent la diffusion des mensonges, des « complots ». Le monde et sa manière de penser sont en réalité conduits par Satan, qui est « le chef de ce monde » (Jean 12. 31) et aussi « le père du mensonge » (Jean 8. 44).

Après que le Seigneur aura pris à Lui les croyants dans le ciel, Dieu enverra « une énergie d’erreur » afin que tous ceux qui n’ont pas cru en Lui « croient au mensonge » (2 Thess. 2. 11).

Aujourd’hui, l’abandon des vertus morales prépare ces évènements à venir. Jésus a prié le Père en Lui disant : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité » (Jean 17. 16 et 17) – afin que, jusqu’à son retour, les croyants soient préservés de ce relâchement

D’après « Il buon seme » septembre 2024

TRADUCTION DE FEUILLETS (116)

« Ceux qui connaissent ton nom se confierons en toi » Psaume 9. 10.

TU LE CONNAIS AUSSI ?

Un vieil homme est à l’hôpital et sait qu’il ne vivra plus très longtemps. Un jour, son petit-fils de dix ans, lui rend visite. Plusieurs amis sont déjà assis au chevet de son grand-père. Doit-il partir ? Non, une question importante le préoccupe. Il attend donc que les autres visiteurs soient partis. Puis il prend la main de son grand-père et lui demande confidentiellement : « Grand-père, on m’a dit que tu allais bientôt mourir. Depuis que j’ai commencé à aller à l’école du dimanche, je connais le Seigneur Jésus. Je crois en Lui et je serai un jour avec Lui au ciel. Mais Le connais-tu aussi ? »

Le grand-père reste silencieux un moment. Puis il dit : « Je ne connais pas Jésus comme toi. Ton moniteur d’école du dimanche pourrait peut-être m’expliquer comment je peux entrer en contact avec Lui. Veux-tu lui demander de venir me voir ? » L’après-midi suivant, le visiteur s’approche du lit. Le vieil homme entend l’Évangile de Jésus-Christ. Il croit que le Fils de Dieu est venu au monde pour le sauver lui aussi. Quelques jours plus tard, peu avant sa mort, le grand-père dit à son petit-fils : « Maintenant, je connais le Seigneur Jésus ! Nous nous reverrons au ciel ».

Aujourd’hui encore, Jésus-Christ est le seul chemin vers Dieu. Par sa mort, Il a ouvert la porte du ciel aux pécheurs. Quiconque reconnaît sa culpabilité et croit au Sauveur sera sauvé et aura une place au ciel avec Lui.

D’après Näher zu Dir juin 2025

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre de la mort… la lumière a resplendi sur eux » Ésaïe 9. 2.

UNE LUMIÈRE VIVE

Le 23 juin 2018, douze jeunes thaïlandais se sont rendus à la grotte de Tham Luang avec leur entraîneur de football. À l’intérieur, ils ont été surpris par de fortes pluies. Une partie de leur trajet de retour a été inondée, les laissant coincés à l’intérieur.

Les garçons ont dû rester sur un rebord rocheux jusqu’à ce qu’ils soient découverts et secourus. Après que la dernière lampe de poche ait rendu l’âme, ils sont restés dans le noir pendant des heures. Quel soulagement pour eux lorsque les plongeurs les ont enfin retrouvés après neuf jours ! Ils leur ont apporté non seulement de la nourriture, mais aussi de la lumière.

N’en est-il pas de même pour nous, les humains ? Nous nous sommes éloignés de Dieu et, par notre faute, nous avons bloqué le chemin du retour vers Lui. Maintenant, nous sommes dans les ténèbres, sans Dieu et sans espoir ! Mais grâces soient à Dieu, Il nous a envoyé un Sauveur. Son Fils s’est fait homme et nous a apporté une lumière éclatante qui nous montre le chemin du retour vers le cœur de Dieu.

Cette lumière éclaire d’abord notre cœur, nous montrant notre culpabilité et notre perte. Ce n’est pas une prise de conscience agréable, mais elle est salutaire. Face à ce jugement, les projecteurs se dirigent sur Jésus-Christ, qui a donné sa vie sur la croix pour expier nos péchés. Mettons notre confiance en Lui ! Il nous conduit à une relation harmonieuse avec son Dieu, qui est devenu notre Dieu.

D’après Näher zu Dir juin 2025

« Tu dresses devant moi une table, en présence de mes ennemis » Psaume 23. 5.

PROTECTION PAR LA COMMUNION AVEC LE SEIGNEUR JÉSUS

Trois ennemis nous menacent, nous croyants. Le diable nous attaque avec ses ruses pour ébranler notre confiance en Dieu. Le monde, qui rejette Jésus-Christ, cherche à nous séduire par ses offres. Le péché, qui réside encore en nous nous incite à la désobéissance et à l’égoïsme.

Le Seigneur Jésus connaît les dangers que représentent ces ennemis, et nous protège pour que nous ne soyons pas sans défense face à leurs attaques. Il prépare une table devant nous (verset ci-dessus). Cette table symbolise notre communion avec le Seigneur, que nous cultivons par la lecture de la Bible et la prière. Si nous prenons du temps pour notre Seigneur et l’écoutons attentivement, Il fortifiera notre foi et nous protégera contre les attaques de nos ennemis :

En communion avec le Seigneur Jésus, nous prenons conscience que Dieu est pour nous. En conséquence, nous sommes moins facilement ébranlés lorsque le diable remet en question l’amour de Dieu pour nous.

En communion avec notre Seigneur, nous voyons le monde d’un point de vue divin. Cela nous aide à ne pas succomber à ses tentations séduisantes, mais à nous en détourner résolument.

En communion avec Christ, nous sommes impressionnés par sa gloire. La joie de sa personne nous donne la force de résister aux tentations du péché.

D’après die gute Saat juin 2025

« Tel disperse, et augmente encore ; et tel retient plus qu’il ne faut, mais n’en a que disette » Proverbes 11. 24.

CELUI QUI ANNONCE LES VÉRITÉS DE LA PAROLE DE DIEU EN A LUI-MÊME DE LA BÉNÉDICTION

C’est ici l’un de ces passages qui paraissent contredire toute logique humaine normale. Comment quelqu’un peut-il disperser et cependant accroître ses possessions ? Dans la vie courante, cela ne peut certainement pas se produire ! Mais cela montre seulement que le domaine spirituel est complètement différent. Ceux qui ont enseigné dans des écoles du dimanche ont souvent fait l’expérience que le fait de dispenser leur connaissance relativement limitée de l’Écriture a eu pour effet qu’ils en acquièrent toujours plus. Petit à petit ils ont accumulé un trésor de connaissance de l’Écriture qui s’est montrée des plus utile dans nombre d’autres sphères de service pour le Seigneur.

Il y a encore ceux qui paraissent ressentir comme un effort trop grand pour être chargés de ce service. Il est rare qu’ils soient capables, plus tard, d’être en aide aux autres, pour la raison que leur connaissance de l’Écriture reste limitée. En fait, ils ont souvent une connaissance et une compréhension insuffisantes de la volonté et des voies de Dieu pour se frayer la voie au milieu des pièges et des épreuves du chemin.

Il n’est jamais trop tard pour commencer à partager. L’eau d’un étang sans un ruisseau qui en sort devient bientôt stagnante. Appliquer le principe du verset en-tête peut se montrer être pour le bénéfice de nous tous, spécialement pour ceux qui sont jeunes et timides. Oh ! Que tout enfant de Dieu, quel que soit son âge, puisse être activement engagé dans quelque forme de dispersion ! « L’âme qui bénit sera engraissée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé » (Prov. 11. 25). C’est un grand secret de la prospérité spirituelle.

Mais attention : N’essayez pas de disperser ce que vous n’avez pas encore récolté !

D’après the Lord is near août 1987

« Soyez remplis de l’Esprit, entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et apportant la louange, de votre cœur, au Seigneur » Éphésiens 5. 18 et 19.

L’EFFET NORMAL ET BÉNÉFIQUE DU CHANT DES CANTIQUES

Il y a une double fonction du chant des chrétiens dans l’assemblée : lorsqu’ils communiquent au Seigneur leurs pensées bien ressenties, ils se parlent aussi l’un à l’autre, s’enseignant et se conseillant l’un l’autre, comme l’affirme Colossiens 3. 16 : « … vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre en toute sagesse ». Autrement dit, quand ils chantent, il y a un effet vertical envers Dieu, aussi bien qu’un effet horizontal sur les autres croyants, tout cela comme résultat de l’œuvre de l’Esprit en eux. Un cantique beau pour Dieu peut en même temps rappeler à un croyant éprouvé que le Seigneur est vraiment proche.

Toutes les fois que nous chantons ce que le Seigneur est pour nous, cela Lui est agréable. C’est l’effet vertical. Après la réunion, un croyant a mentionné combien son cœur avait été touché par la pensée dans ce cantique – c’est l’effet horizontal. Cela l’avait repris : il avait cherché ailleurs sa joie et sa satisfaction, mais l’Esprit de Dieu avait employé ce cantique pour lui rappeler où se trouvait la véritable satisfaction. Un frère a résumé ce double effet du chant des cantiques : la force de la Parole et celle de l’Esprit nous forment pour le service l’un envers l’autre, et font de nous un peuple qui, en même temps, chante la grâce aux yeux de Dieu.

D’après the Lord is near août 1987

« Tu comptes mes allées et mes venues ; mets mes larmes dans tes vaisseaux ; ne sont-elles pas dans ton livre ? » Psaume 56. 8.

FAIRE CONFIANCE À DIEU, QUELLE QUE SOIT L’ÉPREUVE

De nombreux enfants de Dieu, qui sont affligés douloureusement par des maladies et autres épreuves, sont portés à s’écrier avec Asaph dans le psaume 77 : « Dieu a-t-il oublié d’user de grâce ? A-t-il enfermé ses miséricordes dans la colère ? » (v. 9).

Il est bon de se souvenir, en relation avec cette question, que les afflictions ne viennent pas simplement par hasard, mais que chaque goutte d’amertume a été mesurée. Celui qui ne se trompe jamais quand Il pèse les nuages et qu’Il mesure l’étendue des cieux, ne fait pas d’erreur quand Il compte les gouttes du médicament nécessaire à notre âme. Souvent, la souffrance physique est la guérison de l’âme. Un croyant malade peut discerner dans sa maladie le main guérissante de son Dieu, dont la voie est dans le sanctuaire. Son but n’est pas l’angoisse, mais le bonheur de ses enfants. Il les nettoie afin qu’ils portent plus de fruit. Il nous châtie afin que nous participions à sa sainteté.

Il a aussi mesuré le degré de la peine et sa durée. La sagesse divine met le thermomètre dans la marmite et contrôle sa température. Les hommes dans la fournaise brûlante de Babylone étaient entièrement dans la main de Dieu, non pas dans celle du cruel roi Nebucadnetsar. Et notre Dieu est plein de pitié et de tendre compassion. Il compte toutes les larmes, tous les soupirs, toutes les minutes d’une nuit d’insomnie. Ce que nous hésitons à dire à un ami, nous pouvons le Lui confier. Il sait le moment et l’heure pour l’aide au temps de l’épreuve. Ne rejetons donc pas loin notre confiance – très bientôt, nous entrerons dans la cité céleste, où il n’y aura ni cris, ni larmes, ni désirs non accomplis.

D’après the Lord is near août 1987

« Je veux pourtant que vous le sachiez : le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; le chef du Christ, c’est Dieu » 1 Corinthiens 11. 3.

L’ORDRE DE POSITION ET DE RELATION DANS L’ASSEMBLÉE

Nous avons ici, dans un langage simple et compréhensible, l’ordre administratif de Dieu. Mais pourquoi ne donne-t-Il pas la liste dans son ordre naturel, en commençant par la femme avant l’homme à sa tête, puis l’homme ayant Christ comme sa tête, et finalement Christ ayant Dieu comme sa tête ? Se peut-il que Dieu ait su la tendance de nombreux enseignants masculins, à insister sur l’importance, pour les femmes, de reconnaître l’autorité de l’homme, et de passer légèrement sur ce que cela signifie pour les hommes, de reconnaître l’autorité de Christ ?

Mais Dieu voit un ordre naturel différent ! Il commence par ceux qui sont le moins disposés à reconnaître l’autorité – les hommes – et poursuit vers Celui qui l’a toujours reconnue parfaitement – Christ. Les femmes, de manière naturelle, regardent aux hommes pour la direction, mais les hommes ne regardent pas naturellement à Christ. Si les hommes s’attendent à ce que les femmes honorent leur supérieur comme cela est enseigné ici, alors ils doivent donner l’exemple en honorant leur Chef. Ils doivent pouvoir dire comme Paul quand il introduit ce sujet : « Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ » (1 Cor. 11. 1).

Reconnaître l’autorité, en paroles et en actions, reproduit, dans une personne ou dans un groupe, le caractère de la tête ; en conséquence, le caractère de l’assemblée de Corinthe était le résultat du manque, de la part des hommes, de reconnaître l’autorité de Christ. Qu’en est-il de l’église ou de l’assemblée dans laquelle vous êtes ? Est-elle caractérisée par un esprit de pardon en accord avec l’enseignement de Christ, qui nous a pardonnés ? – par de la miséricorde et du support aussi bien que par de la justice ? Souvenons-nous que le manque de pardon, le manque d’amour, l’absence de miséricorde, ne sont pas à la ressemblance de Christ – c’est diabolique ! Quelle autorité les autres voient-ils ? Prenez garde : le caractère que voient les autres est notre responsabilité !

D’après the Lord is near août 1987

« Jésus donc leur parla encore : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Jean 8. 12.

LA LUMIÈRE RÉVÈLE TOUT

Jésus-Christ pouvait dire de Lui-même : « Je suis la lumière du monde ». Quiconque entre en contact avec Lui, le Fils de Dieu, est placé dans la lumière divine. Chaque chose est révélée dans sa véritable nature, telle que Dieu la voit et la juge :

Premièrement, cette lumière révèle la triste condition de l’homme. Parce qu’il a péché, il est coupable devant Dieu. De plus, l’homme possède une nature pécheresse et il n’est donc pas digne de Dieu.

La lumière divine montre également que l’homme est perdu et confronté au jugement éternel. Le Dieu saint et juste doit le punir pour ses péchés et lui refuser l’accès au ciel.

Mais cette lumière révèle le grand amour qui habite le cœur de Dieu. Il ne veut pas que l’humanité périsse. C’est pourquoi Il offre le salut en son Fils, Jésus-Christ.

Tout dépend maintenant pour nous d’accepter ce que révèle la lumière divine. Reconnaissons-nous notre culpabilité devant Dieu ? Admettons-nous que nous méritons son jugement ? Sommes-nous prêts à accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel ?

Lorsque nous croyons au Seigneur Jésus, mort sur la croix pour nos péchés, nous entrons dans une relation harmonieuse avec Dieu. Nous ne sommes plus dans les ténèbres, mais dans la lumière divine, où nous nous sentons désormais dans un lieu béni.

D’après Näher zu Dir juillet 2025

« Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux » Ecclésiaste 3. 1.

LOISIRS ET VACANCES

Les tâches et responsabilités liées à l’éducation, au travail ou à la vie de famille occupent de nombreuses heures de notre vie. Mais parallèlement à cela, le Seigneur nous accorde aussi du temps pour le repos et la détente. Nous lui sommes reconnaissants pour notre temps libre et nos vacances.

La Bible nous guide sur la manière dont nous, chrétiens, pouvons profiter au maximum de ces heures et de ces jours libres. Lorsque les disciples revinrent auprès du Seigneur Jésus après un service, il leur dit : « Venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu » (Marc 6. 31). Cette instruction nous donne trois indications utiles à ce sujet :

– Nous avons le droit de venir à notre Seigneur et de passer notre temps libre avec Lui. Nous voulons alors être là où Il peut être présent, et faire ce qui Lui plaît. Quelle joie de partir en excursion ou en vacances avec le Seigneur Jésus !

– Ce lieu désolé ou solitaire nous rappelle qu’il ne faut pas simplement perdre notre temps libre dans l’agitation du monde. Il est préférable de se retirer pour communier avec Dieu. Ce sont les moments les plus heureux pour un chrétien.

– Nous sommes conscients que nous ne nous reposons que « un peu » pendant notre temps libre. Nous sommes des étrangers ici, en route vers notre demeure céleste. Là, avec le Seigneur Jésus, le repos éternel nous attend.

D’après Näher zu Dir juillet 2025

« Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’entendre ? » Jean 6. 60.

UNE DURE VÉRITÉ

Sur la rive gauche du lac d’Uri, en Suisse, un sentier longe le lac. Là, les promeneurs peuvent découvrir une phrase gravée en grandes lettres sur une pierre imposante : « La vérité nous paraît dure comme la pierre, à nous, humains, de nos jours, mais l’éternité sans la vérité sera encore plus dure ».

Quiconque lit attentivement ces mots y réfléchira sérieusement. L’auteur distingue le temps présent de l’éternité à venir. Il évoque ensuite une vérité qu’il ne précise pas, mais qu’il qualifie de dure. La Bible nous révèle également une vérité qui nous paraît inexorable : elle affirme que tous les hommes sont pécheurs devant Dieu et sont donc perdus. Nous trouvons ce message biblique dur.

Mais l’auteur parle ensuite d’éternité, ce qui est encore plus difficile. On lit aussi cela dans la Bible : Quiconque meurt sans se réconcilier avec Dieu ira en enfer. C’est un lieu de tourments, où l’on est éternellement séparé de Dieu et de tout bien.

Parce que c’est vrai, le Seigneur Jésus invite personnellement chacun à L’accepter comme Sauveur : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement » (Jean 5. 24). Alors, l’éternité ne sera pas plus dure, mais plus belle. Nous la passerons avec Dieu dans la gloire.

D’après Näher zu Dir juillet 2025

« Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi » Ésaïe 26. 3.

PAIX PARFAITE

Où dois-je diriger mon regard de foi pour trouver la paix intérieure ?

Je ne regarde pas en arrière. Dieu connaît mes efforts infructueux, mes heures perdues et mes échecs. C’est pourquoi je laisse tout à mon Dieu, qui m’a donné son Fils comme Sauveur et m’a pardonné tous mes péchés.

Je ne regarde pas devant moi. Dieu connaît mon avenir et sait comment se déroulera mon chemin vers ma demeure céleste. Le Seigneur Jésus sera avec moi chaque jour et me donnera la force nécessaire à chaque pas.

Je ne regarde pas autour de moi. Dieu sait combien le monde dans lequel je vis est mauvais. Dieu connaît tous les dangers qui me guettent sur le chemin de la foi. Il peut me protéger de tout mal et me préserver de toute chute.

Je ne regarde pas en moi. Cela ne ferait que me rendre malheureux. Je n’ai rien en moi sur quoi m’appuyer. Mais le Seigneur connaît mon cœur et voit que je L’aime et que je désire Lui obéir.

Je lève les yeux vers Jésus-Christ. Là, ma foi est fermement ancrée. Là, mon cœur trouve le repos. Là, mon héritage m’est réservé. Là, la joie éternelle m’attend auprès de mon Sauveur.

La lumière divine du ciel chasse les ténèbres de ma vie et me rend joyeux. L’amour de mon Seigneur céleste chasse toute crainte de mon cœur et m’apporte une paix parfaite

D’après Näher zu Dir août 2025

« Aucun de vous ne fera tort à son prochain, et tu craindras ton Dieu, car moi, je suis l’Éternel, votre Dieu » Lévitique 25. 17.

RECONNU STUPIDE !

Un jeune homme avait volé un VTT dans la cour d’une école. À peine était-il parti que la chaîne s’est cassée. Il s’est donc rendu dans un magasin de vélos du quartier pour faire réparer le dégât. Alors, l’inattendu s’est produit : le commerçant a reconnu le vélo volé au premier coup d’œil : il appartenait à son fils. Le voleur identifié n’a pu que murmurer : Trop bête !

C’est trop bête ! C’est le commentaire que font beaucoup de gens lorsqu’ils commettent une faute et se font prendre. Ils ne manifestent aucun regret, si ce n’est peut-être que l’affaire ait été révélée.

Cela soulève la question de savoir pourquoi tant de gens ne réfléchissent plus à leurs actes. Pourquoi leur conscience est-elle ainsi émoussée ? De nombreuses réponses sont avancées : les parents ou l’école ont échoué ; les médias et les jeux vidéo ont une influence négative, etc. Mais la véritable raison, c’est que nous n’avons plus de relation avec Dieu. Si Dieu n’a plus d’importance dans nos vies, si nous ne nous sentons plus responsables envers Lui, alors, c’est tout simple : chacun peut faire ce qu’il veut. Du moins, c’est ce que pensent beaucoup de gens aujourd’hui.

Mais Dieu est là ! Rien ne Lui échappe ! Un jour, Il veillera à ce que chaque acte soit jugé justement et définitivement. C’est pourquoi nous devons Le craindre – non pas que nous devions Le craindre comme nous craindrions un dirigeant arbitraire. Non, le verset d’aujourd’hui montre à quel point Dieu se soucie de notre bonheur. Craindre Dieu signifie Le révérer, car nous avons compris qu’Il est saint. En comprenant cela, nous n’opprimerons pas notre prochain.

D’après die gute Saat juin 2025

« Il sera grand et sera appelé Fils du Très-haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume » Luc 1. 32 et 33.

LA PROPHÉTIE EST POUR L’AVENIR

Au temps de la naissance de Jésus, il semblait impossible qu’un descendant de David puisse jamais régner de nouveau. Tous, y compris Dieu Lui-même, semblaient avoir oublié que la dynastie de David devait durer à toujours. Ses descendants étaient tombés dans des temps durs, vivant dans la pauvreté et l’obscurité. Jésus Lui-même n’était-Il pas né dans une étable, de parents tellement pauvres que l’offrande, au moment de sa circoncision, consistait en une paire de pigeons – l’offrande réservée aux familles très pauvres ?

De plus, sa vie simple et sa mort prématurée et violente semblaient démentir les espoirs créés par ses enseignements puissants et ses miracles extraordinaires. En fait, personne n’avait jamais parlé comme Lui, mais maintenant Il était mort, et son corps avait été mis dans une tombe. Tout était fini. L’un de ses disciples se lamentait : « Nous avions espéré qu’Il était celui qui doit sauver Israël ». Avec la mort de Jésus, l’espérance avait péri et les promesses de l’Écriture paraissaient devenir une moquerie.

Mais ensuite Il est ressuscité du tombeau ! La confusion et la déception furent changées en gloire et en victoire quand les disciples commencèrent à comprendre que le Christ devait d’abord souffrir avant d’entrer dans sa gloire. Au temps propre Il se montrerait être « le bienheureux et seul Souverain… le roi de ceux qui règnent et le seigneur de ceux qui dominent » (1 Tim. 6. 15). En attendant, Il a été exalté à la plus haute place au ciel – assis à la droite de Dieu jusqu’à ce qu’Il revienne sur la terre pour régner en justice.

D’après the Lord is near août 1987 (G.W. Steidl)

« Or il y avait, parmi les pharisiens, un homme nommé Nicodème, un chef des Juifs. Celui-ci vint à Jésus de nuit et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est pas avec lui » Jean 3. 1 et 2.

LES ÉTAPES DE CONNAISSANCE DE NICODÈME

Dans trois endroits dans l’Écriture, nous apprenons quelque chose au sujet de cet homme intéressant, Nicodème. D’abord en Jean 3, puis au chapitre 7, et plus loin, au chapitre 19. Vous trouverez que dans ces trois endroits nous avons des illustrations des circonstances spirituelles réelles de chaque personne. Dans le chapitre 3 de Jean, au sujet de Nicodème, c’est minuit ; au chapitre sept, c’est le crépuscule ; et au chapitre dix-neuf, c’est le jour.

À minuit il fait généralement très sombre. C’est là que tout homme se trouve qui n’a pas encore rencontré Jésus. Vous êtes dans l’obscurité de minuit si vous n’êtes pas encore converti – et vous y resterez jusqu’à ce que vous Le rencontriez. Et quand vous Le rencontrerez – voici ce qui s’ensuivra : un vrai fleuve de lumière. La lumière vient toujours de Dieu, jamais de l’homme. Dieu est lumière.

Vous dites alors : et le crépuscule ? Au chapitre 7 de l’évangile de Jean, vous trouverez que Nicodème intervient timidement, pour dire un mot en faveur de Jésus. Je connais de nombreuses personnes comme cela, qui avancent un mot d’apologie pour Jésus, mais qui ne souhaiteraient pas s‘avancer ouvertement pour Lui. Nicodème dit, en fait : Ne le jugez pas avant de L’avoir entendu ! Ne soyez pas trop durs avec Lui. Les pharisiens lui demandent : « Serais-tu de Galilée, toi aussi ? Cherche bien ». Nicodème ne répond pas exactement à cette question.

Mais il vient un moment où Nicodème vit le Fils de l’homme pendu sur le bois, couronné d’épines, et avec le monde entier contre Lui. Il s’avança alors hardiment, en disant : Je suis maintenant de son côté. Je ne me soucie pas de ce que le monde pense, de ce que le monde fait. Je suis de son côté. Il faisait grand jour dans son âme.

D’après the Lord is near août 1987 (W.T.P. Wolston)

« Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme aussi le dit la Loi » 1 Corinthiens 14. 34.

LA SAGESSE ET LE SENS DE L’ORDRE ÉTABLI PAR LE SEIGNEUR DANS LES RÉUNIONS

Le commandement du Seigneur : « que les femmes se taisent dans les assemblées », a été le sujet de beaucoup d’étude, de discussion, et de débats. Cependant, une remarque d’une sœur indique souvent qu’elle n’en comprend pas la raison, et qu’il lui reste dans l’esprit une protestation plus ou moins retenue quant à ce qu’elle considère comme étant un ordre qui l’a place dans une place d’infériorité. Pourquoi cela ? Parce qu’elle ne perçoit pas le but de l’amour qui ordonne ce commandement.

L’homme, dans l’assemblée, occupe sans discussion une place extérieure proéminente : s’il parle, il doit parler comme oracle de Dieu (1 Pier. 4. 11). Il est ainsi le représentant de Christ – dans l’évangile comme dans tout ministère public, spécialement au milieu de l’assemblée. Son ministère est, de manière caractéristique, de la pensée ou de l’esprit.

Si un homme est un représentant de Christ dans l’assemblée, la femme est l’image de l’épouse de Christ. L’épouse est silencieuse en la présence de l’Époux, son Seigneur – en écoutant sa voix, ce qui est tout à fait convenable. Sa réponse est dans son amour et son adoration envers Celui qui l’a aimée et s’est donné Lui-même pour elle – le beau langage spontané qu’Il comprend et apprécie.

La place de la femme est-elle alors inférieure ? Pas du tout. Si le Seigneur l’empêche d’occuper une position publique devant l’homme, c’est pour la garder davantage dans le ministère riche et précieux du cœur devant Lui. La place des sœurs, en conséquence, a le privilège supérieur : s’occuper du Seigneur de la vie. Dans l’éternité, nous trouverons certainement un grand degré de gloire conféré sur la sœur obscure qui a parcouru avec son Seigneur le sentier qui lui était attribué.

D’après the Lord is near août 1987

« L’Éternel est vivant, et le roi, mon seigneur, est vivant, que dans le lieu où sera le roi, mon seigneur, soit pour la mort, soit pour la vie, là aussi sera ton serviteur ! » 2 Samuel 15. 21.

ÊTRE FIDÈLE AU SEIGNEUR JÉSUS DANS LE MONDE ACTUEL

Un homme du nom de Ittaï a prononcé ces paroles émouvantes. Il y avait peu de raisons naturelles pour son grand dévouement au roi David. Il était de Gad, une ville qui était traditionnellement ennemie d’Israël. Gad avait été la ville natale de Goliath, le géant que David avait tué quelques années plus tôt. David n’était pas maintenant un grand homme : il s’enfuyait de Jérusalem à cause de la révolte de son fils Absalom.

La popularité de David était à un niveau bas. Les avis de l’opinion publique étaient tous contre lui. Par contre, Absalom était populaire et attirant. Il était à la mode. Ittaï n’avait connu David que depuis peu de temps ; ce n’était pas un ami de longue date. Il semblait que c’était tout récemment, presque hier, qu’il était venu avec ses six cents amis et avait prêté serment d’allégeance à David. Et David ne l’avait pas non plus poussé ou obligé à rester : au contraire, il l’avait prévenu des dangers et l’avait assuré que son départ ne laisserait pas de mauvais sentiments. La réponse d’Ittaï fut : soit pour la mort, soit pour la vie, je suis avec toi.

Ce merveilleux récit nous rappelle certaines personnes que nous connaissons, qui sont réellement dévouées au Seigneur Jésus Christ. Elles aussi sont conscientes qu’elles étaient autrefois loin de Dieu par leurs mauvaises œuvres, mais qu’elles ont maintenant été réconciliées à Dieu par la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Elles ont conscience que Christ ne gagne pas de luttes de popularité, et que, Le suivre a toujours impliqué le rejet, l’incompréhension, et même la persécution. Elles n’ont pas été obligées de Le servir. Mais plutôt, l’amour du Seigneur Jésus Christ a gagné leur confiance, leur dévouement et leur loyauté. Leur cri de ralliement, c’est : « Pour moi, vivre, c’est Christ, et mourir, un gain » (Phil. 1. 21) Faites-vous partie de ces Ittaï contemporains ?

D’après the Lord is near août 1987 (G.W. Steidl)

« Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis quant à vos pensées, dans les mauvaises œuvres, il vous a toutefois maintenant réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort, pour vous présenter saints, irréprochables et irrépréhensibles devant lui » Colossiens 1. 21 et 22.

LA GRÂCE DE DIEU EN ACTION PAR LA MORT DE CHRIST, ET SES CONSÉQUENCES

Que l’évangile de la grâce de Dieu est merveilleux pour celui qui, avec foi, vient au Seigneur Jésus et reçoit gratuitement le salut ! L’apôtre est occupé, dans cette épître, à faire prendre conscience, aux chrétiens de Colosses, de la grandeur du Sauveur. Quelques versets avant, il avait dit que Jésus Christ est « l’image du Dieu invisible ». Maintenant il leur dit l’effet que Christ et ce qu’Il a fait a leur position devant Dieu. Autrefois ils étaient étrangers devant Dieu, au point qu’ils étaient ennemis dans leurs pensées à cause de leurs mauvaises actions. Telle était la condition dans laquelle Dieu nous voyait. Et pourtant, dans son grand amour pour nous Il a envoyé son Fils unique, le Seigneur Jésus Christ, pour porter notre culpabilité, afin que nous, en croyant en Lui, soyons sauvés du jugement à venir.

Êtes-vous venu à la croix de Christ dans vos péchés ? Avez-vous accepté le fait que le Seigneur Jésus est mort à votre place ? L’avez-vous reçu comme votre Sauveur personnel ? Si tel est le cas, que nous avons grandement raison de Le remercier de ce que nous sommes maintenant réconciliés avec Dieu. Dieu est descendu vers nous dans notre besoin, par la mort de son Fils, et maintenant nous pouvons jouir de sa présence avec nous. Une relation a été restaurée. Tout ce qui l’avait entravée a été ôté par notre Sauveur, et Il nous a attirés à Lui. Il se présente maintenant à nous, sanctifiés, et rien qui se trouve en nous que Satan, l’ennemi de nos âmes, puisse employer contre nous. Nous sommes sans reproche, comme le dit l’apôtre, et il ajoute encore « irréprochables ». Aucune charge ne peut être faite contre le croyant dans le Seigneur Jésus Christ. La Parole de Dieu déclare cela, et nous donne une paix qui dépasse toute compréhension. Ainsi nos cœurs sont motivés à demeurer près de Celui dont le côté a été percé pour notre rédemption.

D’après the Lord is near août 1987

« Mais maintenant, affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour aboutissement la vie éternelle » Romains 6. 22.

LE PLAN D’ACTION DU CHRÉTIEN

L’épître aux Romains dit au croyant comment il est délivré du pouvoir du péché habitant en lui. D’un point de vue de position, l’œuvre de Dieu est parfaite, complète, et double : au moment où nous sommes morts avec Christ, nous vivons aussi avec Lui (Rom. 6. 8). En pratique, cependant, nous avons une responsabilité à quatre niveaux en relation avec Sa parole de sanctification – savoir, estimer, renoncer, et obéir. Si nous la négligeons, cela n’annule pas son œuvre parfaite, mais cela entrave notre croissance spirituelle.

Savoir. Paul nous dirige à employer notre intelligence pour savoir deux choses « Si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection » (Rom. 6. 5).

Estimer. Ce mot ne signifie pas supposer, mais plutôt compter sur. Après avoir su, nous sommes dirigés ensuite par la foi à affirmer notre volonté de nous reposer sur ces faits : « De même vous aussi, considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus » (Rom. 6. 11).

Céder. En ce qui concerne cet acte physique, nous ne devons jamais présenter nos membres comme instruments d’injustice pour pécher. Toutefois, nous devons nous présenter à Dieu comme nés de nouveau, comme la possession de Dieu pour qu’Il en fasse usage (Rom. 6. 13).

Obéir. Enfin, nous en venons à l’action de relation, la conscience que la sanctification ne croît que vers une relation juste avec Dieu telle qu’elle est révélée dans sa Parole. Alors que nous servions le péché, nous sommes devenus les serviteurs de la justice (Rom. 6. 17 et 18).

Si nous négligeons le plan de Dieu de sanctification pratique, notre vie spirituelle sera misérable. Si nous suivons son plan, nous serons victorieux. Nous n’avons qu’à savoir, estimer, céder, et obéir.

D’après the Lord is near août 1987

« Ceux que l’Éternel a délivrés retourneront et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; et une joie éternelle sera sur leur tête » Ésaïe 51. 11.

LES VOIES DE DIEU EN GRÂCE

Cette magnifique prophétie fait un vif contraste avec les siècles de peine, de deuil, et de dépression qui avaient suivi les pas des enfants d’Israël dispersés dans toutes les contrées où ils avaient cherché quelque lieu de repos pour la plante de leurs pieds. Même maintenant les troubles n’ont pas cessé pour tous ceux qui sont retournés dans leur pays, et ils ne cesseront pas aussi longtemps qu’ils maintiennent la même attitude envers le Seigneur Jésus, telle qu’ils l’ont eue depuis qu’ils L’ont rejeté et crucifié. En fait, dans leur propre pas, ils feront face bientôt à une plus grande tribulation que ce qu’ils ont jamais connu autrefois. Mais il sera nécessaire que vienne cette horreur indescriptible, ces grandes ténèbres, pour les amener finalement à se courber aux pieds de leur vrai Messie plein de grâce, avec une repentance et une foi sincères.

Pouvons-nous comprendre pourquoi ils sont restés si longtemps aussi rétifs ? La raison, c’est simplement que c’est l’état naturel du cœur pécheur de l’homme. Lequel d’entre nous n’a pas eu besoin de la puissance vivifiante et de la grâce de Dieu pour nous réveiller à un sens de notre propre profond besoin ? Qui d’entre nous n’a pas été coupable de résister aux tendres sollicitations de l’Esprit de Dieu, jusqu’à ce que, pour finir, notre cœur orgueilleux soit brisé et reçoive le Seigneur Jésus comme Sauveur ?

Mais que le résultat d’un tel brisement est précieux ! Rachetés par le précieux sang de Christ, ils retournent à Sion, en chantant le bonheur d’une joie éternelle, pour ne plus jamais voir le mal – les peines du passé n’étant plus qu’une mémoire floue – mais avec Jésus, leur Messie, l’objet vivant et permanent de la joie de leur cœur. Nous aussi nous nous réjouirons avec Lui quand Il trouvera les brebis qui avaient été perdues.

D’après the Lord is near août 1987 (L.M. Grant)

« Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui a donné l’accroissement » 1 Corinthiens 3. 6.

LES CONDITIONS POUR UN SERVICE FIDÈLE ET UTILE

Ne tentez pas d’en faire trop. Que la qualité, et non la quantité, soit le désir de votre cœur quant à votre service.

Le grand secret de toute bénédiction doit venir du Seigneur. Le Seigneur attire votre cœur à Lui-même afin que vous puissiez venir de sa part pour accomplir tout service.

Vous pouvez trouver des chrétiens qui pensent vraiment plus à eux-mêmes qu’au Seigneur, exigeant de l’amour et du respect pour eux-mêmes, au lieu de travailler réellement dans la crainte du Seigneur, pour les rendre à d’autres. Toutes les fois qu’une âme fait d’elle-même son objet, le Seigneur est loin de cela.

Plaire à Dieu, c’est le service le plus élevé. C’était le service d’Énoch, et « sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il récompense ceux qui le recherchent » (Héb.11. 6). Certains semblent indiquer, par leurs actions, que Dieu est le rémunérateur de ceux qui travaillent diligemment pour Lui. C’est un signe heureux quand les croyants sont zélés pour les bonnes œuvres, mais je crois qu’il n’y a rien de plus propre à amoindrir l’âme que la satisfaction que l’on tire de la pensée qu’on est utile. Quand vous avez été très actif dans le service, vous avez besoin d’aller dans le désert pour vous reposer un moment avec le Seigneur. L’âme qui ne recherche pas cela, et ne soupire pas après cela, c’est l’âme qui en a le plus besoin.

Tout serviteur a besoin – et quand il l’attend il le reçoit – d’être préparé pour tout service à venir. Tout service, qu’il soit grand ou petit, a de l’effet selon que le serviteur est préparé par Dieu.

Si je pense davantage au sujet sur lequel je devrais parler que sur la puissance de Christ et l’onction qui ne peut être reçue que dans sa présence, la parole n’aura pas d’effet, même si c’est la vérité la plus élevée et qu’elle est exprimée de la manière la plus parfaite.

D’après the Lord is near septembre 1987

VOTRE ÂME, COMMENT VA-T-ELLE ?

Le prédicateur Félix Neff se promenait un jour à Lausanne, quand il vit devant lui un homme qu’il prit pour un de ses amis. Il pressa le pas et, l’ayant rejoint, il mit la main sur son épaule, en lui disant :

Mon cher ami, votre âme, comment va-t-elle ?

L’étranger se retourna et Neff s’aperçut aussitôt de sa méprise. Il expliqua son erreur, se confondit en excuses et continua son chemin.

Environ trois ans plus tard, un monsieur s’approcha de Neff, le salua et lui déclara qu’il lui était grandement redevable. Ne comprenant rien à ce propos, Neff le pria de s’expliquer.

– Nous nous sommes rencontrés un jour à Lausanne. Me prenant pour l’un de vos amis, vous m’avez mis la main sur l’épaule en me disant : « Cher ami, votre âme, comment va-t-elle ? » Votre question m’a poursuivi. Écrasé sous le poids de mes péchés et de ma culpabilité, je me suis tourné vers Dieu et Il m’a pardonné. Maintenant je puis vous répondre que tout va bien pour mon âme.

D’après Almanach Évangélique 1980

AUX ORDRES DU MAÎTRE

– Monsieur, je viens demander la permission de parler aux prisonniers.

Mlle Evangéline Metheny se tenait devant le commandant français de la prison d’Alexandrette, en Syrie.

– Quoi ! parler à ces grossiers personnages ? Madame, vous rendez-vous compte à quel genre d’hommes vous aurez affaire ? Assassins, voleurs, pirates, ils ont enfreint tous les commandements de Dieu. Si vous entrez dans la cour, ils vous tueront en cinq minutes. Non, non, je ne peux pas vous accorder cette demande.

– Je n’ai pas besoin d’aller dans la cour, je pourrais me tenir sur le balcon où sont les gardes.

– Non, Madame, je regrette, je ne peux vous y autoriser.

– Monsieur, poursuivit la courageuse femme, vous êtes officier dans l’armée française ?

– C’est exact.

– Vous donnez des ordres aux hommes placés au-dessous de vous ?

– Oui, et je compte qu’ils obéissent.

– Vous avez aussi des officiers au-dessus de vous qui vous donnent des ordres ?

– Certainement.

– Un bon soldat obéit toujours aux ordres de ses supérieurs, n’est-ce pas ?

– Toujours.

– Monsieur, moi aussi je suis soldat, soldat de Jésus Christ qui m’a commandé : « Va et parle aux prisonniers d’Alexandrette ». Vous attendez-vous à ce que je désobéisse à mon Commandant ?

– Non Madame, vous pouvez parler aux hommes pendant cinq minutes.

– Gardes, appela-t-il, conduisez cette dame au balcon, et veillez à ce qu’il ne lui arrive aucun mal.

Du balcon, elle vit les hommes se promener soit seuls, soit en petits groupes.

– Ya bnaiyi ! appela-t-elle. Hallo mes fils !

D’un seul mouvement les hommes levèrent la tête et répondirent :

– Ya immi ! – Hallo notre mère !

De son sac elle sortit des feuillets, des traités, des évangiles, qu’elle leur lança.

Lisez ceci, et lisez à ceux de vos camarades qui ne savent pas lire. Je vous en apporterai encore vendredi prochain. Elle leur raconta ensuite une parabole, leur dit au revoir et partit.

Pendant plusieurs mois, Mlle Metheny retourna à la prison, saluée chaque fois par un « Ya immi ! » Puis un nouveau commandant fut nommé qui ne se souciait guère des commandements de Jésus Christ ; il fit cesser ces visites.

Elle décida alors de se rendre auprès des musulmans qui vivaient dans les montagnes. Elle allait de village en village à cheval, sachant qu’un jour ou l’autre elle pourrait rencontrer les voleurs qui infestaient la région. Elle savait qu’un missionnaire avait été sauvagement assassiné sur ces chemins ; elle priait Dieu de la protéger et ne fit jamais de mauvaise rencontre. Un après-midi, néanmoins, elle entendit des voix d’hommes puis, au tournant du chemin, elle se vit face à face avec une bande de voleurs. Ils étaient sur le point de l’attaquer lorsque brusquement leur chef s’approcha d’elle et lui dit : « Ya immi ! » Elle répondit : « Hallo mon fils ! » Et la bande passa tranquillement. Dans la suite elle eut encore plus d’une occasion de rencontrer d’autres bandes, mais chaque fois un cri s’élevait : « Ya immi ! » Et elle répondait : « Ya bnaiyi ! »

D’après Almanach Évangélique 1976

ENCOURAGEMENT À PRIER

« Éternel ! Dieu des armées ! écoute ma prière ; Dieu de Jacob ! prête l’oreille » Psaume 84. 9.

Les Psaumes contiennent de nombreux encouragements à la prière. David nous recommande au Psaume 62. 9 : « Épanchez votre cœur devant lui : Dieu est notre refuge ». Au Psaume 120. 1, un croyant parle de son expérience avec Dieu : « À l’Éternel, dans ma détresse, j’ai crié ; et il m’a répondu ». De tels exemples de personnes de foi qui ont crié vers Dieu et ont reçu une réponse, nous encouragent à le prier avec confiance et à Lui apporter tout ce qui nous concerne.

Le verset 9 du Psaume 84 mentionne trois noms de Dieu qui nous poussent à prier :

1. Il est « l’Éternel », Celui qui est, depuis toujours et à toujours (voir Ex. 3. 14), qui ne change pas et qui accomplit ce qu’Il a promis dans sa Parole. Ce nom de Dieu insiste sur sa fidélité. Quand nous le prions, nous pouvons nous fier à sa parole et nous appuyer sur ses promesses.

2. Le Dieu des armées siège sur son trône dans les cieux. De là, Il règne sur le monde entier, quoique cela n’apparaisse pas publiquement. Ce nom souligne sa puissance. Nous prions le Dieu grand et puissant, Celui qui a à sa disposition tout ce qui est dans le ciel et sur la terre.

3. Le Dieu de Jacob n’a jamais abandonné cet homme fidèle qui, malheureusement, a souvent agi avec ruse et suivi son propre chemin. Ce nom de Dieu souligne sa grâce. Ainsi, lorsque nous prions, nous pouvons compter sur un Dieu qui use de grâce et qui vient à notre aide malgré nos défaillances.

D’après « The Good Seed » novembre 2024