AIDE DIVINE DANS LE VOYAGE DE LA FOI

« Il ne permettra pas que ton pied soit ébranlé  ; celui qui te garde ne sommeillera pas » Psaume 121. 3.

Quand Dieu nous donne l’assurance que notre pied ne sera pas ébranlé, Il pense au chemin de la foi. Notre chemin vers le but céleste est comme un sentier dans la montagne.

Il y a des passages difficiles et dangereux. Nous ne savons pas où poser le pied sans risquer de glisser. Il en est de même aussi dans notre voyage par la foi. Nous nous trouvons dans des situations où nous sommes dépassés par les difficultés et où nous ne savons pas comment en sortir. Que faire alors ? Jacques nous conseille : « Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et elle lui sera donnée » (Jac. 1. 5). Notre Dieu nous donne la sagesse nécessaire afin que nous puissions traverser un endroit dangereux sans tomber, ni même vaciller.

Lors d’une course, il y a parfois des passages qui nous semblent être sans fin. Nos pieds se fatiguent et nos pas deviennent instables. Nous faisons aussi cette expérience dans notre chemin vers le ciel. Il y a des passages dans lesquels notre énergie et notre endurance ne suffisent pas. En Ésaïe 40. 31, nous trouvons ce qui nous aidera : « Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force  ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles  ; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas ». Notre Dieu désire toujours nous donner de nouvelles forces afin que nous ne vacillions pas ou n’abandonnions pas, mais que nous poursuivions avec courage.

D’après « The Good Seed » avril 2025

TRADUCTION DE FEUILLETS (125)

« Vous êtes manifestés comme la lettre de Christ, rédigée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant » 2 Corinthiens 3. 3.

LE VERSET DE LA SECRÉTAIRE

J’avais une secrétaire dont la vie était, pour moi, une prédication continuelle, bien qu’elle ne m’ait jamais parlé de sa foi. Elle l’avait essayé une fois, mais je l’avais fait taire. Dans le travail quotidien épuisant je lui en imposais de toutes manières, j’accumulais le travail, et pourtant elle gardait toujours sa tenue exemplaire.

Un jour je lui demandai son secret. Elle rougit un peu et dit : – Chaque matin, avant de venir au travail, je prie pour me souvenir du verset des secrétaires, et pour l’appliquer.

– Le verset des secrétaires ? Que voulez-vous dire ? lui ai-je demandé.

– Dans la Bible il y a un verset que je crois s’appliquer spécialement aux secrétaires.

– Alors, montrez-le moi.

Elle sortit un Nouveau Testament de son sac et le feuilleta, visiblement émue. Puis elle mit son doigt sur un verset, qu’elle avait souligné : « Vous êtes manifestés comme la lettre de Christ, rédigée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant ».

Je lui ai demandé : – Et pourquoi appliquez-vous ce passage en particulier à vous-même ?

– Mon travail consiste beaucoup à écrire des lettres. Aussi je demande au Seigneur qu’Il me fasse être une lettre qui soit écrite si clairement que les hommes autour de moi puissent apprendre à connaître Dieu par ma conduite.

J’ai acquiescé : – Votre prière a pu effectivement être entendue. Il est bien visible que Dieu dirige votre vie. J’aimerais aussi avoir cela.

D’après der Herr ist nahe août 2025

« Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » Colossiens 3. 1 à 3.

DE L’AIR DEPUIS LE CIEL

Connaissez-vous l’argyronète ? Cette araignée d’eau vit comme un plongeur sous l’eau, en se construisant un genre de cloche de plongeur, faite de soie, qu’elle remplit d’air. De temps à autre elle vient à la surface et prend de l’air sous forme de petites bulles, qui restent suspendues entre les poils de son arrière-train. De là elle pompe son habitat sous-marin, dans lequel elle vit, respire, va après du butin, se déplace, et élève sa couvée.

Les chrétiens sont parfois comme ces petits animaux. Ils doivent vivre, organiser leur temps, travailler, élever leurs enfants, dans un environnement où l’atmosphère morale est souvent irrespirable – elle est gérée par Satan, que la Bible nomme « le chef de l’autorité de l’air » (Éph. 2. 2). Mais les chrétiens ont un secret. Ils s’élèvent régulièrement pour remplir leur réserve d’air céleste, en lisant la Bible, et par la prière, pour rester en lien avec Dieu et avec leur Seigneur Jésus Christ au ciel. Ils peuvent ainsi vivre, dans un environnement ennemi, sans désespérer et sans être étouffés.

Celui qui croit au Seigneur Jésus et entretient une relation vivante avec Lui, peut toujours respirer de l’air du ciel et poursuivre, alors qu’il doit se trouver malgré lui dans un environnement ennemi de Dieu.

Connaissez-vous l’air du ciel ?

D’après die gute Saat août 2025

« Ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’as pas abandonné ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » Psaume 9. 11.

L’INFLUENCE D’UNE MÈRE

Sasha était un petit garçon qui vivait dans un pays au régime totalitaire. Quand il eut dix ans, la police entra chez lui pour le retirer de sa mère parce qu’elle était chrétienne. Sacha s’accrocha à elle et cria : Je ne veux pas te quitter ! On l’arracha des bras de sa mère, où il pleurait. Les voisins, alarmés, accoururent, et l’un des policiers dit tranquillement : Nous ne voulons pas les séparer, la mère peut venir avec lui.

La voiture partit, mais peu après, elle s’arrêta au milieu d’un bois ; on fit descendre la mère, seule avec son chagrin.

Sans arrêter de prier pour son petit garçon, elle alla, un mois après l’autre, le rechercher dans les nombreux collèges des alentours, mais on lui répondit régulièrement : Nous ne pouvons rien faire pour vous. À la fin, le Seigneur permit qu’elle soit informée de l’école où était son fils. L’éducatrice lui dit tout d’abord : Vous avez un fils vraiment particulier ! Avant de se coucher, il se met toujours à genoux et prie. Les autres garçons lui lancent des oreillers. Mais le matin suivant il prie de nouveau ; il prie aussi à table. C’est un enfant toujours calme et tranquille.

Seuls dans le parloir, Sasha et sa mère purent parler et pleurer ensemble. Pendant la conversation, la maman lui demanda discrètement :

– Sasha, mon chéri, pourquoi ne m’as-tu jamais écrit ?

Sasha répondit à voix basse : Ce n’est pas permis, maman. Ici nous sommes toujours surveillés.

À la fin de la rencontre, quand l’éducatrice revint, elle les trouva à genoux, en prière.

Quelque temps plus tard, elle et sa fille découvrirent la joie de la foi dans le Seigneur.

D’après il buon Seme août 2025

« L’amour… n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal » 1 Corinthiens 13. 5.

L’AMOUR VRAI N’EST PAS ÉGOÏSTE

Très souvent nous n’avons pas l’intention d’être égoïstes mais, étant légers dans notre marche pour suivre Christ et ayant, selon notre nature, nous-mêmes comme objet au lieu de Lui, ce défaut apparaît par traces dans presque tout ce que nous faisons.

Quel est alors le remède à l’égoïsme ? On pourrait répondre : Penser aux autres, comme dans la parabole du bon samaritain. C’est une habitude bonne et chrétienne : voir un prochain en chacun de ceux que je peux servir, et l’aimer comme moi-même. Il est très important d’acquérir l’habitude de penser au confort, à la commodité et aux souhaits des autres en toute occasion, et à chercher à plaire à mon voisin pour son bien, pour l’édification en tout temps. Mais il y a encore une voie plus excellente, c’est que Christ, au lieu de moi-même, devienne le centre de mes pensées, de sorte que toutes mes actions se réfèrent naturellement à Lui. De cette manière, non seulement je ne suis plus égoïste, mais je deviens positivement, et pas seulement négativement, comme Christ.

C’est le genre de christianisme qui est compris par les hommes et apporte une vraie gloire à Dieu. Quand un homme renonce volontairement à la meilleure place, à laquelle il a absolument droit, quand il met de côté son propre avantage et, en perdant quelque chose, sort de son chemin pour montrer de la bonté aux autres, quand il devient pauvre, et ne donne pas seulement de son abondance, pour le bien des enfants de Dieu, aux besoins desquels il pourvoit et quand, non seulement il dépense mais est dépensé pour les autres – alors il devient véritablement une épître de Christ lue et connue de tous. Personne ne peut passer devant un homme sans l’observer, si chez lui l’égoïsme a été remplacé par les traits visibles de Christ. Oh, puisse son amour nous pousser à vivre ainsi à sa gloire !

D’après the Lord is near novembre 1987 (A.T. Schofield)

« Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, et il sera agréé pour lui, pour faire propitiation pour lui » Lévitique 1. 4.

LA SIGNIFICATION DE L’HOLOCAUSTE

L’holocauste était le plus élevé et le plus grand de tous les sacrifices, parce qu’il représentait le Seigneur Jésus dans sa consécration totale à Dieu dans sa mort sur la croix. Le Seigneur était venu pour glorifier Dieu, et Il a fait cela sur le mont Calvaire. Là, sur cet autel, le Seigneur a amené dans la lumière tout ce que Dieu est. De plus, par son obéissance, même jusqu’à la mort de la croix, une bonne odeur est montée au ciel. Là, « la bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont embrassées » (Ps. 85. 10).

Quand l’Israélite qui offrait posait ses mains sur la tête de l’animal destiné à l’holocauste, cela signifiait qu’il s’identifiait complètement avec lui. Dans le cas d’un sacrifice pour le péché et d’un sacrifice pour le délit, le péché et le délit de celui qui offrait étaient transférés sur l’animal, de sorte que la victime devait mourir à la place de la personne. Mais dans l’holocauste, le fait de poser la main signifiait que la pureté de la victime et le fait qu’elle était acceptable étaient transférés à la personne qui apportait l’offrande. Pour nous, aujourd’hui, cela signifie que la valeur de Christ devant Dieu, et son acceptation – ce que Christ est aux yeux de Dieu – nous sont attribués. Dieu nous voit en Lui. Il n’y avait rien en nous, dans notre nature, qui soit acceptable pour Dieu. La propitiation, une couverture pour le péché, devait être faite pour nous. Christ a fait cela sur la croix ; et en faisant cela, Il a en même temps révélé toutes les gloires de Dieu – dont sa sainteté et sa grâce.

Des brebis et des colombes étaient offertes comme holocaustes sans qu’on mette la main sur elles.

Cela nous montre que ce ne sont pas tous les croyants qui adorent Dieu qui comprennent les perfections de Christ dans la même mesure, mais Dieu accepte l’adoration et l’adorateur parce qu’il voit la pleine valeur de l’œuvre de Christ.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Le moineau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits : …. tes autels, ô Éternel des armées ! Mon roi et mon Dieu » Psaume 84. 4.

LE TEMPS À VENIR HEUREUX OÙ ISRAËL RECONNAÎTRA JÉSUS CHRIST COMME SON MESSIE

Quelle est merveilleuse, cette image prophétique de la bénédiction à venir sur la nation d’Israël éprouvée, après des siècles d’errance ! Le moineau nous parle de leur pauvreté spirituelle, car deux moineaux étaient vendus pour un sou. C’est aussi un oiseau sociable, qu’on trouve normalement nombreux dans les zones habitées – qui est vu ici comme ayant trouvé une maison, un endroit de communion souhaitée. D’autre part, Israël est comparé à l’hirondelle, un oiseau toujours en vol, de même que la nation n’a trouvé aucune place de repos dans toutes ses allées-et-venues. Elle trouve enfin un nid, déposant ses petits sur les autels de Dieu, ce qui rappelle de manière précieuse que Christ et son sacrifice sont la véritable place de repos pour la foi, qu’Israël aussi partagera.

Mais que sont précieux les mots « ô Éternel des armées ! Mon Roi et mon Dieu », prononcés par ceux qui autrefois ont méprisé, rejeté et crucifié le Seigneur Jésus Christ, leur propre vrai Messie !

C’est au Roi Lui-même qu’on s’adresse, le Messie, l’Oint d’Israël. Il est appelé d’abord « Éternel des armées », ensuite, « mon Roi », et en dernier lieu, « Mon Dieu ». Ils apprécieront alors de Le connaître dans tous ces caractères, et de Lui donner sa place de plus haute dignité et de plus haut honneur, après L’avoir autrefois refusé, et comme Roi et comme Dieu.

Cependant, aujourd’hui, ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ Le connaissent dans une relation beaucoup plus proche que celle d’Éternel des armées ou Roi. Avec Thomas nous pouvons dire : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20. 28). Plutôt que de nous adresser à Lui comme roi, il nous convient mieux, à nous qui sommes approchés si près de Lui, de nous adresser à Lui comme « notre Seigneur Jésus Christ », comme on le trouve si fréquemment dans les épîtres.

D’après the Lord is near novembre 1987 (L.M. Grant)

« Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit » Jean 3. 6.

L’HOMME TOMBÉ EST INCAPABLE DE RETROUVER L’INNOCENCE

Certains voudraient nous enseigner que tous les hommes sont nés avec des qualités et des capacités qui, étant bien employées, leur permettront de trouver la voie pour revenir à Dieu. C’est nier complètement le fait mis en vue si clairement dans le début de la Genèse. Caïn et Abel étaient nés, non pas dans le paradis, mais en dehors de lui. Ils étaient les fils, non pas d’Adam innocent, mais d’Adam pécheur. Ils vinrent au monde en participant de la nature de leur père ; et il n’importait pas dans quelle phase cette nature pouvait se développer, c’était toujours la nature – la nature tombée, ruinée, irrémédiable : « Ce qui est né de la chair est (non seulement charnel, mais) chair, et ce qui est né de l’Esprit (n’est pas simplement spirituel, mais) est esprit ».

S’il y eut jamais une bonne occasion pour que se manifestent les qualités, les capacités, les ressources, et les tendances de la nature, c’était bien le temps de la vie de Caïn et Abel. S’il y avait quoi que ce soit dans la nature qui pouvait recouvrer son innocence perdue, et s’établir de nouveau dans le cadre d’Éden, c’était le moment pour que cela ait lieu. Mais il n’y avait rien de semblable. Ils étaient tous deux perdus. Ils étaient chair. Ils n’étaient pas innocents. Adam avait perdu son innocence et ne l’avait jamais retrouvée. Il ne peut être vu que comme le chef tombé d’une race tombée, qui par leur désobéissance devinrent des « pécheurs » (Rom. 5. 19). Adam devint, en ce qui le concernait personnellement, la source corrompue d’où sont sortis les fleuves corrompus de l’humanité ruinée et coupable – le tronc mort d’où ont poussé des branches d’une humanité morte, moralement et spirituellement morte.

D’après the Lord is near novembre 1987 (C.H. Mackintosh)

« Par la foi, Abel offrit à Dieu un meilleur sacrifice que Caïn ; par ce sacrifice, il a reçu le témoignage d’être juste » Hébreux 11. 4.

LA DIFFÉRENCE ENTRE L’OFFRANDE DE CAÏN ET CELLE D’ABEL

La distinction entre Caïn et Abel n’était pas fondée sur quoi que ce soit dans leur nature ou dans leurs circonstances – car, quant à celles-ci, il n’y avait pas de différence. Mais alors qu’est-ce qui faisait cette grande différence ? La différence n’était pas en eux-mêmes, dans leur nature ou dans leurs circonstances. Elle provenait entièrement de leurs sacrifices. Cela rend la chose très simple pour un pécheur réellement convaincu – pour quiconque ressent sincèrement que, non seulement il participe à une nature déchue, mais qu’il est lui-même aussi un pécheur.

L’histoire d’Abel ouvre, pour une telle personne, le seul fondement réel pour qu’il puisse s’approcher de Dieu, se tenir devant Lui, et avoir une relation avec Lui. Elle lui enseigne de façon claire, qu’il ne peut pas venir à Dieu sur le terrain de la nature ou de quoi que ce soit qui y participe ; et il doit rechercher, en dehors de lui-même et dans la Personne et l’œuvre d’un autre, la base solide et permanente de la relation avec le seul Dieu, saint, juste et fidèle.

Hébreux 11 nous présente tout ce sujet d’une manière particulièrement claire et compréhensible. Dans le verset ci-dessus il nous est enseigné que la question ne concernait pas du tout les hommes, mais seulement leurs sacrifices. Ce n’était pas une question concernant celui qui offrait, mais concernant son offrande. C’est là que se trouve la grande différence entre Caïn et Abel. Nous ne pouvons pas être trop simples quant à ce point, car c’est là que se trouve la vérité quant à la position devant Dieu de quelque pécheur que ce soit.

D’après the Lord is near novembre 1987 (C.H. Mackintosh)

« Et Jacob appela le nom du lieu Péniel : Car j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée » Genèse 32. 31.

L’ŒUVRE DE DIEU DANS LE CŒUR DE JACOB

Nous ne pouvons pas douter un instant que Jacob, à Péniel, ait appris une profonde leçon quand Dieu le brisa, alors qu’il faisait ses propres plans en laissant Dieu en dehors de ses calculs. Dieu intervint pour montrer qu’Il ne serait pas ignoré. Son amour et ses desseins de bénédiction ne Lui permettront pas que nous Le laissions en dehors des actions de notre propre cœur. Cette nuit-là, brisé, Jacob dit : « J’ai vu Dieu face à face ». Il apprit réellement la leçon, mais il n’était pas alors capable de la mettre en pratique. Ce n’était, également, que partiel car, alors qu’il reçut lui-même un nouveau nom, quand il demande à l’Éternel son nom, Il ne le lui donne pas. Il se faisait connaître à eux comme le Dieu Tout-puissant. Jacob n’a pas appris son nom alors, mais Dieu le bénit là.

Aussitôt il va s’installer à Succoth, une ville de Sichem, et bien loin d’aller avec le Dieu qu’il avait rencontré, il ne profite pas, à ce moment-là, de la leçon qu’il avait réellement apprise. Il ne l’applique pas en pratique dans son âme jusqu’à ce que Dieu perturbe la scène autour de lui. Il bouleverse complètement Jacob, et quand Jacob est brisé par ses circonstances il va à Béthel, et Dieu lui apparaît et lui révèle son nom. C’est seulement là qu’il s’y attache, et immédiatement tout ce qu’il avait obtenu par ses plans commence à disparaître. Debora meurt ; Rachel meurt ; Joseph est emmené en Égypte ; la famine vient sur le pays ; et vous le voyez à la fin adorant Dieu. Tout ce qu’il avait – tout ce qui était de Jacob – avait disparu, et il prend la place d’Israël ; et son propre cœur est alors rempli des pensées de Dieu. Les pensées de Dieu remplissent son âme.

D’après the Lord is near novembre 1987

« De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » 2 Pierre 1. 21.

NE PAS CRÉER DES THÉORIES POUR EXPLIQUER LA PAROLE DE DIEU

Comment puis-je discerner ce qui vient seulement des pensées de ce qui est de l’Esprit ? L’action du cerveau humain en moi comme chrétien est vue quand je m’attache à une théorie, puis me tourne vers la Parole de Dieu pour essayer de m’y établir. Quand Dieu m’enseigne, c’est exactement le contraire de cela. Alors, la Parole vient en premier, non pas la théorie. La théorie peut m’être présentée de manière très subtile (c’est d’ailleurs le cas en général). On l’appelle une belle pensée, par exemple, par une personne peu établie, et nous oublions d’où elle vient. Tout cela sert à nous aveugler aussi bien qu’à nous faire mousser.

Alors vient le fruit. Aveuglés nous-mêmes, nous nous mettons à enseigner et à en éclairer d’autres sur le sujet, et c’est de là que nous trouvons l’origine de toutes les sectes, de tous les systèmes humains. C’est là qu’ils ont pris naissance.

Il faut que j’aille à la Parole de Dieu pour apprendre ce qui s’y trouve, non pas pour ajouter quelque chose par quelque clarté de vision que j’aurais, plus grande que celle de ceux qui ont été employés par Dieu pour la mettre par écrit. Que de saints hommes de Dieu aient parlé et écrit la Parole, et employé de meilleurs mots que les humains – même des mots enseignés par l’Esprit – cela devrait contredire la vaine supposition que des théories ou des mots de mon cru puissent avoir leur place là. Je crois que l’Esprit me dirige quand, en simplicité et dans la dépendance, je lis la Parole de Dieu et je médite sur elle, et vois ce qui s’y découvre pour moi, et que je suis ainsi conduit en avant. La Parole – et pas la théorie – vient d’abord. Quand il en est ainsi, je n’ai pas à élaborer une théorie. Tous ceux qui sont soumis à la Parole (et à l’Esprit, qui nous enseigne) sont satisfaits de cela, et la théorie n’est pas nécessaire. Si la Parole de Dieu ne suffit pas, la théorie crée une secte.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » 2 Corinthiens 5. 15.

L’ÉGOÏSME, UN DANGER CONSTANT POUR LE CROYANT

C’est par notre manière d’agir dans les petites choses que le monde nous juge – non pas par la quantité de connaissance des principes scripturaires, mais la manière dont nous les appliquons dans la vie courante.

Considérons brièvement le péché de l’égoïsme, tellement anti-chrétien.

L’égoïsme se voit de façons nombreuses et variées : « les hommes seront égoïstes » (2 Tim. 3. 2). C’est la racine d’où partent toutes sortes de pensées de recherche de soi. L’homme égoïste recherche ses propres bénéfices, non pas le bénéfice des autres, encore moins ce qui concerne Jésus Christ, comme l’apôtre en parle aux Philippiens de manière si touchante, se plaignant que ce péché ait été un grand mal, et bien visible dans son temps.

L’égoïsme se trouve partout, même parmi des croyants, bien que ce soit un défaut si choquant dans sa nature que l’homme du monde le méprise encore plus que le chrétien, quand il se montre de manière évidente. Toutefois, seul le chrétien peut éprouver ce que c’est que d’être tout à fait sans égoïsme dans son esprit, en toutes choses. Que nous nous sentons honteux quand nous considérons combien souvent nos meilleures actions sont ruinées par des traits d’égoïsme !

« Nous plaire à nous-mêmes », ce qui est condamné en Romains 15. 1, c’est la même chose que chercher son propre intérêt. Cela se voit dans les grandes et les petites choses : le choix d’une œuvre pour le Seigneur, le choix de notre résidence, de nos compagnies, de nos vêtements, de nos occupations, et dans toutes sortes de choses que nous nous permettons journellement au lieu de renoncer à nous-mêmes. Que nous nous sentons honteux quand nous nous arrêtons un instant et pensons à la manière dont nous nous plaisons à nous-mêmes dans les petites choses, recherchant toujours à être les premiers ! Nous sommes si opposés, en esprit, à notre Seigneur bien-aimé.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Ainsi donc, vous n’êtes plus étrangers ni gens de passage, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu » Éphésiens 2. 19.

LA POSITION PRÉCIEUSE DE TOUT CROYANT DANS LA MAISON DE DIEU

Quelles merveilleuses paroles d’encouragement pour les croyants des nations qui, auparavant, avaient été sans espérance et sans Dieu dans le monde ! Quels résultats merveilleux ont été accomplis par le sacrifice du Seigneur Jésus Christ sur la croix ! C’est seulement par la grâce de Dieu que les Juifs ont été sauvés, mais ils avaient, auparavant, reçu la promesse de la venue de Christ pour leur apporter une merveilleuse bénédiction. Les nations n’avaient pas reçu une telle promesse. Cependant, comme les branches de la vigne fertile de Joseph, la grâce de Dieu en Jésus Christ est passée par-dessus le mur de séparation. Un salut éternel est maintenant proclamé aux nations sur le même fondement que pour les Juifs.

Les nations ne sont pas faites juives : elles ne sont pas maintenant citoyennes de Jérusalem, ni membres de la maison d’Israël. Mais les croyants juifs et gentils sont faits un en Jésus Christ : ils sont concitoyens, non pas d’une cité terrestre, mais de « la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le créateur » (Héb. 11. 10). Leur citoyenneté est en dehors de ce monde. Bien sûr, c’est seulement à la venue du Seigneur pour nous que nous serons introduits dans la cité céleste, mais notre citoyenneté est établie là déjà maintenant, avec tous les enfants de Dieu.

D’autre part, nous sommes « gens de la maison de Dieu ». C’est un fait présent, accompli, qui peut être apprécié, dont on peut jouir avant le jour où nous serons appelés vers notre demeure céleste. Car Dieu a une maison maintenant, dans laquelle tous les enfants de Dieu ont droit à une place. Chacun d’eux doit reconnaître l’autorité du Seigneur Jésus là, comme Fils sur la maison de Dieu, et mettre en ordre ses affaires d’une manière qui glorifie Dieu. Si nous nous rassemblons au nom du Seigneur Jésus, nous nous réunissons en accord avec la vérité de la maison de Dieu, et nous connaîtrons en conséquence la douceur de sa propre présence au milieu de nous.

D’après the Lord is near novembre 1987 (L.M. Grant)

LA VENUE DU SEIGNEUR ET SES CONSÉQUENCES DANS MA VIE DE CROYANT

RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2025

« Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus.

Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : nous, les vivants, qui restons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons en aucune façon ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec [la] trompette de Dieu, descendra du ciel  ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu  ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air  : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles » (1 Thess. 4. 13 à 18).

« Voici, je vous dis un mystère  : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés  : en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera, et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. Quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite  : La mort a été engloutie en victoire. Où est, ô mort, ton aiguillon  ? où est, ô mort, ta victoire  ? Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché  ; et la puissance du péché, c’est la Loi. Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ  !

Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur (1 Cor. 15. 51 à 58).

« Le Seigneur lui-même » : ce qui va se passer au moment où le Seigneur va venir. Il ne va pas déléguer cette tâche à un ange.

Dans la Parole, on peut voir ce que le Seigneur fait Lui-même : l’œuvre de la création, l’œuvre de la croix. Cela nous touche.

Quand il va appeler les chrétiens, il y aura trois signaux sonores :

– Une trompette.

– Une voix d’archange.

– Un cri de commandement.

La trompette. Les trompettes sonnaient pour mettre en marche l’armée.

La voix d’archange est une voix surnaturelle. Elle sera entendue (mais seulement des croyants – qu’ils soient morts ou vivants !) Le cri de commandement, c’est le signal pour rassembler les croyants. Réveillez-vous, j’arrive !

Le Seigneur descend du ciel sur les nuées, les croyants sont élevés sur ces nuées. Il ne vient pas sur la terre. Avant cela (un très court laps de temps), ceux qui sont endormis en Jésus ressusciteront et puis les vivants sont enlevés ensemble avec eux.

Nous n’allons pas monter avec notre corps tel qu’il est aujourd’hui mais il sera changé en un corps incorruptible.

« Enlevés » signifie : arrachés avec une force soudaine.

Le tribunal de Christ. « Il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions [accomplies] dans le corps, soit bien soit mal.

Sachant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes, mais nous sommes à découvert pour Dieu  ; j’espère que nous sommes aussi à découvert devant vos consciences » (2 Cor. 5. 10 et 11).

Tous les croyants passeront devant ce tribunal. À quoi sert-il ? Tout ce que nous aurons fait, dit, pensé, tout sera manifesté – et l’on verra le grand amour du Seigneur pour nous. Ce ne sera pas un tribunal judiciaire. Quiconque a cru au Seigneur Jésus ne sera pas jugé. Le Seigneur Jésus a dit : « En vérité, en vérité, je vous dis  : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement  ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24).

Est-ce que ce sera devant tout le monde ? La Parole dit : « Ainsi, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu ». La pensée de ce tribunal à venir nous permet de nous sanctifier aujourd’hui.

Nous serons « manifestés » et non pas jugés. Le jugement sera pour les incrédules. Nous réaliserons exactement comment nous aurons vécu sur la terre. Nous n’aurons pas peur, nous serons d’accord avec le Seigneur.

Des récompenses : des couronnes (soit bien), des couronnes perdues éventuellement, mais pas de punition (soit mal).

Écouter, croire, c’est la conversion. On ne fait pas d’œuvres pour être sauvé, mais parce qu’on est sauvé.

Le jugement a été porté par le Seigneur, Il a porté notre culpabilité, nous ne serons donc pas jugés.

En revanche, il y aura un grand trône blanc (Apoc. 20. 11 à 15) qui est réservé à ceux qui n’ont pas reçu le Seigneur. Ils seront en enfer pour toujours.

Les petits enfants, qui ne comprennent pas qu’ils sont pécheurs, seront sauvés par l’œuvre de Christ. « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19. 10).

Pour ceux qui n’ont pas entendu parler du Seigneur Jésus, il y a le témoignage de la création (Rom. 1. 20). Dieu les voit, Dieu les connaît, Dieu s’en occupe.

Sachant que le Seigneur vient bientôt, que dois-je faire ?

Être assuré que je suis prêt.

« Il lui dit : Ami, comment es-tu entré ici, sans avoir d’habit de noces  ? Mais il eut la bouche fermée » (Mat. 22. 12). Celui qui n’a pas cru, ne pourra rien dire à Dieu.

En un clin d’œil : on n’aura plus le temps de croire au Seigneur Jésus. Donc, c’est aujourd’hui qu’il faut se tourner vers Dieu.

Voici quelques passages qui font le lien entre notre vie et la venue du Seigneur :

« Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées  ; et soyez vous-mêmes semblables à des hommes qui attendent leur maître, lorsqu’il reviendra des noces  : ainsi, dès qu’il arrivera et frappera, ils lui ouvriront aussitôt » (Luc 12. 35 et 36).

Ils attendent, sont vigilants. Les reins ceints montrent qu’ils sont prêts à partir.

Les lampes allumées sont en effet un témoignage dans un monde de ténèbres morales ; avec de l’huile : le Saint Esprit qui demeure dans le croyant.

Ce passage montre ensuite qu’il y a une promesse du Seigneur pour ceux qui L’attendent, Il les servira : c’est une faveur particulière de Celui qui, ayant été le parfait Serviteur sur la terre, le demeure à toujours !

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté  ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur » (1 Jean 3. 2 et 3).

Cette espérance nous sanctifie, entraîne la purification. Un chrétien qui aime le Seigneur a le souci de la pureté, comme Jésus est pur.

« Mais la fin de toutes choses s’est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier  ; et avant tout, ayez entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une multitude de péchés » (1 Pier. 4. 7 et 8). Être sobre, veiller, prier. Quand Saul a été touché par le Seigneur, il est dit : « Voici, il prie » (Act. 9. 11). La prière est le signe distinctif du chrétien.

Nous avons un amour fervent, un amour chrétien à développer. « Je vous donne un commandement nouveau  : Aimez-vous l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l’un l’autre. À ceci tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13. 34 et 35). C’est un signe distinctif entre chrétiens.

« Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche  ; ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces » (Phil. 4. 5 et 6).

Le Seigneur est proche : proche dans le temps : « Je viens bientôt » ; proche dans l’espace : « Je suis avec vous tous les jours ».

La douceur : le Seigneur a été un Maître plein de douceur.

« Ce qui attire dans un homme, c’est sa bonté » Prov. 19. 22.

Ayons de la douceur entre nous et envers tous les hommes.

« Prenez donc patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur. Voici, le cultivateur attend le fruit précieux de la terre : il prend patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison » (Jac. 5. 7).

Ayons de la patience par rapport à la vie, aux circonstances, à notre famille. Cela va nous aider à avoir de la douceur.

« Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles [gens] devriez-vous être en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu, à cause duquel les cieux en feu seront dissous et les éléments embrasés se fondront  ! Mais, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés sans tache et irréprochables devant lui, en paix » (2 Pier. 3. 11 à 14).

Hâtant sa venue : peut-on l’accélérer ? Le Seigneur viendra quand la dernière personne sera sauvée. Alors si on parle de Lui, cela ira plus vite – en même temps Dieu est souverain. Il y a les deux côtés : notre responsabilité et le fait que Dieu seul sait le jour et l’heure.

« –  Fils d’homme, je t’ai établi sentinelle pour la maison d’Israël ; et tu entendras la parole de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant  : Tu mourras certainement, et que tu ne l’avertiras pas, et que tu ne parleras pas pour avertir le méchant [de se détourner] de sa méchante voie, afin qu’il vive, – lui, le méchant, mourra dans son iniquité, mais je redemanderai son sang de ta main. Et si tu avertis le méchant, et qu’il ne se détourne pas de sa méchanceté ni de sa méchante voie, il mourra, lui, dans son iniquité  ; mais toi, tu as délivré ton âme » (Éz. 3. 17 à 20).

Être une sentinelle. Nous devons prévenir les gens que le Seigneur va revenir. Si on ne le fait pas, on sera responsable. Alors que si on leur dit et qu’ils ne croient pas, c’est de leur responsabilité.

Soyons prêts à répondre à ceux qui nous posent des questions.

Groupes.

Groupe 1.

Qu’est-ce qui m’empêche d’attendre le retour du Seigneur, me retient ? Y-a-t-il des chaînes qui me retiennent à cette terre et qui font que je n’attends pas le retour du Seigneur avec joie ?

Ce sont les plaisirs du monde qui nous tiennent attachés à la terre, au monde, les choses matérielles.

Groupes 2.

Avez-vous peur que le Seigneur revienne ? Pourquoi ? Au contraire, est-ce un sujet de joie pour vous ? Pourquoi ?

Il n’y a pas besoin d’avoir peur mais on se demande comment ce sera car c’est nouveau, c’est l’inconnu. Mais ce sera bien. On sera ensemble avec le Seigneur.

Groupe 3 et 5.

Si vous savez que le Seigneur vient dans 8 jours, qu’est-ce que vous faites ?

Si on savait que c’est proche ou lointain, on ne réagirait pas de la même façon. On serait des témoins, on n’aurait pas peur si c’était proche. On serait moins fervents si c’était loin.

Groupe 4.

Pourquoi le Seigneur ne nous dit-il pas quand il va venir nous chercher ?

Si on savait que c’est dans très longtemps, on pécherait plus facilement et se sanctifierait juste avant.

Ne sachant pas quand Il va revenir, on va faire attention.

Nous devons nous encourager à être occupés de bonnes choses, à veiller à la pureté, à cultiver les moments de communion ensemble, à nourrir le nouvel homme et pas la chair (exemple du chien – image du vieil homme et de l’aigle – image du nouvel homme. Les deux sont rattachés avec une corde. Nourrissons le nouvel homme et le vieil homme s’affaiblira).

GESTION DU TEMPS et COMMENT LIRE LA BIBLE

RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2025

La question essentielle, si vous n’appartenez pas au Seigneur Jésus, est de vous reconnaître pécheur, d’accepter le Seigneur comme votre Sauveur aujourd’hui. La Bible insiste : « C’est pourquoi, – comme dit l’Esprit Saint : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 3. 7 et 8). Demain, c’est le mot du diable. Il dit aux hommes : vous croirez demain. Mais personne ne sait s’il sera encore en vie demain !

La Parole de Dieu nous dit que la vie passe très vite.

« Vous qui ne savez pas ce [qui arrivera] le jour de demain (car qu’est-ce que votre vie  ? – elle n’est qu’une vapeur qui paraît pour un peu de temps et puis disparaît) » (Jac. 4. 14).

« Les jours de nos années montent à 70 ans, et si, à cause de la vigueur, ils vont à 80 ans, leur orgueil encore est peine et vanité  ; car [notre vie] s’en va bientôt, et nous nous envolons.

Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage » (Ps. 90. 10 et 12).

Les minutes, les heures passent très vite.

Le temps est un cadeau de Dieu. Dieu nous demandera compte du temps que nous avons eu.

Le Seigneur répondait à tous les besoins et n’était pas stressé. Nous sommes dans un monde de stress et nous devons apprendre à gérer notre temps.

Il est préférable de lire la Parole de Dieu le matin car les accus sont rechargés. On peut écouter Dieu quand on lit sa Parole avant que la journée commence.

Il peut y avoir des joies, des peines, des tentations, des combats.

Éphésiens 6. 13 nous dit de revêtir l’armure complète de Dieu. Ainsi quand l’Ennemi arrive, alors on est prêt et l’on n’est pas surpris. On ne met pas son armure au moment où l’ennemi se présente devant nous, car il serait trop tard !

Conseils pour lire la Bible :

– Prier pour demander au Seigneur de vous montrer ce qu’Il veut vous apprendre.

– La lire lentement pour ne pas manquer des choses importantes.

– Y réfléchir, la méditer.

– Ensuite, lire une étude qui va vous expliquer le passage.

– Réfléchir à ce que le Seigneur vous apprend à travers ce que vous lisez.

– Remercier le Seigneur.

Vous pouvez lire rapidement mais si vous prenez du temps, vous allez faire beaucoup de progrès.

On peut lire la Parole de Dieu au télescope et l’on voit les grandes pensées de Dieu et au microscope pour en voir les détails qui ont tous de l’importance.

Priez, avant toute autre chose, le matin : le Seigneur bénira toute votre journée.

Martin Luther a dit : J’ai tellement de choses à faire aujourd’hui, que je vais prier 3 heures avant !

L’évangélisation. Soyons toujours préparés pour répondre quand l’occasion se présente. « Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte » (1 Pier. 3. 15). Saisissons les occasions qui se présentent à nous.

Ayons pitié des gens qui sont autour de nous. « Mais Pierre fixa les yeux sur lui, ainsi que Jean » (Act. 3. 4). Regardons les besoins qui sont autour de nous.

Le service. « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir  » Eccl. 9. 10. Il nous faut saisir l’occasion pour servir le Seigneur.

Le Seigneur nous laisse aussi sur la terre pour Le servir, pour parler de Lui.

Le repos. Nous avons besoin de temps de repos pour notre corps, notre esprit, pour nous faire du bien spirituellement. Quand on est trop fatigué, le diable nous attaque et l’on peut tomber.

Perdre son temps. On peut perdre beaucoup de temps à regarder les écrans. Il faut toujours se demander si le Seigneur veut que je fasse ceci ou cela.

La vie est plus facile, mais on n’a pas plus de temps.

On peut perdre du temps si l’on n’est pas ordonné. Du coup, on perd beaucoup de temps à chercher quelque chose.

Décidons de dire non à la paresse. « La porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit » (Prov. 26. 14). « Le paresseux enfonce sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche » (Prov. 19. 24).

Ne cherchons pas à « tuer le temps » : il est précieux ! Mais cherchons à être utiles et demandons-le-Lui chaque jour.

On peut remplir sa vie de toutes sortes de choses sans le Seigneur. Prenons garde aussi à la suractivité pour le Seigneur, qui nous conduirait à délaisser nos activités légitimes.

Le Seigneur nous fait une promesse par rapport au temps. « Moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle » (Mat. 28. 20). Rappelons-nous, chaque jour, que le Seigneur est avec nous.

Par rapport au mariage, ne brûlons pas les étapes. Le Seigneur va me garder celle que j’aime et la jeune fille attendra. C’est cela agir avec foi.

Par ailleurs, il faut être capable de faire vivre sa famille. Proverbes 24. 27 est très actuel : « Prépare ton ouvrage au-dehors, et mets en état ton champ, et après, bâtis ta maison ».

Sachons attendre et demander au Seigneur sa volonté.

Le Seigneur ne fait pas les choses à moitié, il faut une conviction des deux côtés. C’est important d’obéir au Seigneur, car quand il y a des difficultés dans le couple, on sait si les choses ont été faites avec Lui ou non.

Il y a un temps pour tout (Eccl. 3. 1 à 8).

Gérez bien votre temps avec le Seigneur, pensez aux choses essentielles, pensez à servir.

Cela vous permettra de ne pas regretter d’avoir perdu du temps et, comme Daniel, d’arrêter dans votre cœur d’utiliser votre temps pour le Seigneur.

« Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi » Ps. 119. 18. La prière a des résultats, on peut vivre les résultats de la prière.

C’est bon d’avoir des routines pour lire la Parole, réfléchir, partager. Comment calez-vous les moments avec Dieu au milieu de toutes vos activités ?

Un avertissement : « À la nouvelle année, au temps où les rois entrent en campagne, David envoya Joab, et avec lui ses serviteurs et tout Israël ; ils détruisirent les fils d’Ammon et assiégèrent Rabba  ; mais David resta à Jérusalem. Au temps du soir, David se leva de son lit de repos et se promena sur le toit [en terrasse] de la maison du roi. Du toit, il vit une femme qui se lavait, et la femme était très belle. David envoya prendre des informations au sujet de cette femme, et on [lui] dit  :

–  N’est-ce pas là Bath-Shéba, fille d’Éliam, femme d’Urie, le Héthien  ?

David envoya des messagers la chercher  ; elle vint vers lui, et il coucha avec elle (et elle se purifia de son impureté)  ; et elle s’en retourna dans sa maison. Puis la femme conçut  ; elle envoya informer David et [lui] dit  :

–  Je suis enceinte » (2 Sam. 11. 1 à 5).

« Maintenant, l’épée ne s’éloignera pas de ta maison, à jamais, parce que tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Urie, le Héthien pour qu’elle soit ta femme » (2 Sam. 12. 10).

Que fait David ? Il reste chez lui, il regarde une femme et il pèche.

Le soir est une période critique : Satan peut vous attaquer le soir – on est fatigué, moins attentif ; on « baisse la garde » et l’ennemi est là. Il faut s’encourager à être vigilant. Ayons une bonne hygiène de vie : se coucher tôt, se lever tôt.

Pour les jeunes filles : attention à votre attitude vis-à-vis des garçons.

À cause des attaques de Satan, passez du temps à lire la Parole. Est-ce que j’ai lu la Parole en entier ? Prenons un petit commentaire, Chaque jour les Écritures, Bibliquest pour nous aider à bien comprendre.

Il faut environ 100 heures pour lire la Bible et je peux la lire en un an.

Groupes.

Groupe 1. Comment ai-je utilisé jusqu’ici les heures que Dieu m’a accordées de vivre ?

Combien de temps je passe devant un écran chaque jour ?

On peut réduire le temps d’écran pour lire plus la Bible. Par les réseaux sociaux, on peut s’encourager à lire la Bible, se proposer des passages, avoir des fichiers avec des sujets pour mettre des notes. Cela motive.

Groupe 2.

Êtes-vous inquiets par l’avenir ou obsédé par votre passé ? « Rejetant sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous » (1 Pier. 5. 7)

Avez-vous tendance à vous décourager et en connaissez-vous la raison ?

Nous n’avons pas spécialement peur du futur car Dieu contrôle tout. Pour le passé, on peut regretter des choses mais il faut surtout les confesser au Seigneur, apprendre de nos erreurs pour changer.

Le découragement a sa source dans le manque de confiance en Dieu et en soi (mais attention à la confiance en soi). On peut lire les écrits des grands hommes de foi et cela nous encourage.

Groupe 3.

Pensez-vous qu’il soit souhaitable d’établir le programme de la semaine à venir et d’y inscrire les priorités ?

Honnêtement, savez-vous saisir les occasions comme on saisit la balle au bond ?

Nous sommes déterminés à parler du Seigneur, mais nous n’avons pas vu de conversion.

« Jette ton pain sur les eaux, car tu le trouveras après bien des jours » Eccl. 11. 1. On témoigne mais on ne sait pas ce que cela va produire, mais Dieu agit. Il ne faut pas se décourager.

Du temps volé ? Oui, par les écrans principalement.

Groupe 4.

Êtes-vous résolus à conduire des gens de votre entourage au Sauveur ?

Êtes-vous conscients de vous être fait voler souvent du temps ?

Il faut inscrire les priorités, saisir les occasions, avoir de grandes lignes, des objectifs. Dieu conduit la journée.

Groupe 5.

Avez-vous l’habitude de vous lever tôt pour rencontrer le Seigneur, pour avoir un moment de lecture et de méditation de la Bible avant de partir au travail ?

Quelles sont vos sauterelles ?

Se lever tôt dépend des personnes. L’essentiel est de se nourrir de la Parole de Dieu chaque jour.

L’Ennemi veut manger ce que nous avons reçu de bon. Il faut être comme Gédéon qui battait le froment pour avoir de la nourriture.

SAMUEL : RESSOURCES DU CROYANT DANS UN TEMPS DIFFICILE

RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2025

Samuel est né dans le pays d’Israël et faisait partie du peuple d’Israël. C’est le peuple choisi de Dieu.

« Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, dont le nom était Elkana, fils de Jerokham, fils d’Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. Il avait deux femmes  : le nom de l’une était Anne, et le nom de la seconde, Peninna. Peninna avait des enfants, mais Anne n’avait pas d’enfants. Chaque année, cet homme montait de sa ville pour adorer l’Éternel des armées et lui sacrifier à Silo  ; là se trouvaient les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel.

Le jour où Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à chacun de ses fils et de ses filles ; mais à Anne il donnait une portion double, car il aimait Anne, bien que l’Éternel l’ait rendue stérile. Sa rivale la harcelait sans cesse, afin de la pousser à l’irritation, parce que l’Éternel l’avait rendue stérile. Et [Elkana] faisait ainsi d’année en année. Chaque fois qu’elle montait à la maison de l’Éternel, [Peninna] la harcelait ainsi ; alors elle pleurait et ne mangeait pas. Elkana, son mari, lui dit :

-  Anne, pourquoi pleures-tu  ? et pourquoi ne manges-tu pas  ? pourquoi ton cœur est-il triste  ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils  ?

Anne se leva, après qu’on eut mangé à Silo, et après qu’on eut bu  ; (Éli, le sacrificateur, était assis sur un siège près de l’un des poteaux du temple de l’Éternel)  ; ayant l’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et pleura abondamment » (1 Sam. 1. 1 à 10).

Elkana, le père de Samuel, est de la famille des lévites qui s’occupent du temple, la maison de Dieu.

Il avait deux femmes. Or Dieu n’avait donné qu’une femme à Adam. Quand la situation n’est pas selon la volonté de Dieu, il y a des problèmes. Ici le problème c’est qu’une des deux femmes a beaucoup d’enfants et l’autre n’en a pas. Alors Peninna qui a des enfants se moque d’Anne qui n’en a pas. Peut-être lui dit-elle : Dieu te punit. Dieu n’est pas comme cela. Il permet toujours une épreuve pour une bonne raison et Il ne rend pas le mal pour le mal, au contraire, il pardonne quand on se repent.

En Jean 9, l’homme qui était aveugle de naissance ne l’était pas parce qu’il a péché. Jésus dit : « C’est afin qu’en lui les œuvres de Dieu soient manifestées » (Jean 9. 3).

Versets 9 à 11 : Anne prie beaucoup et Dieu lui donne un enfant qui en plus sera en bénédiction pour le peuple tout entier.

Elkana et sa famille vont à la maison de l’Éternel. C’était encore la même tente qui était avec le peuple dans le désert avec l’arche, le chandelier et l’autel : une grande table où l’on offrait les sacrifices.

Dieu ne veut plus que l’on tue des animaux pour s’approcher de lui. Un fossé nous sépare de Lui. Ce sont nos péchés mais maintenant le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché une fois pour toutes. Il n’y a plus besoin de sacrifices.

Anne était triste et a beaucoup pleuré mais elle a tout apporté à Dieu. Nous pouvons aussi dire à Dieu nos tristesses.

« Éli répondit  :

- Va en paix ; et que le Dieu d’Israël t’accorde la demande que tu lui as faite ! Elle dit  :

- Que ta servante trouve grâce à tes yeux  !

La femme s’en alla et elle mangea  ; et elle n’eut plus le même visage.

Ils se levèrent de bonne heure le matin et se prosternèrent devant l’Éternel  ; puis ils s’en retournèrent et vinrent dans leur maison, à Rama. Elkana connut Anne, sa femme  ; et l’Éternel se souvint d’elle. Quand les jours furent révolus, Anne, ayant conçu, enfanta un fils  ; et elle l’appela du nom de Samuel  : car, [dit-elle], je l’ai demandé à l’Éternel. Quand Elkana, son mari, monta avec toute sa maison pour sacrifier à l’Éternel le sacrifice annuel et son vœu, Anne ne monta pas, car elle dit à son mari  :

-  [J’attendrai] jusqu’à ce que l’enfant soit sevré  ; alors je le mènerai, afin qu’il paraisse devant l’Éternel et qu’il habite là pour toujours.

Elkana, son mari, lui dit  :

–  Fais ce qui est bon à tes yeux, reste [ici] jusqu’à ce que tu l’aies sevré  ; seulement, que l’Éternel accomplisse sa parole  !

La femme resta donc et elle allaita son fils jusqu’à ce qu’elle l’ait sevré. Dès qu’elle l’eut sevré, elle l’emmena avec elle, avec trois jeunes taureaux, un épha de farine et une outre de vin  ; elle le mena à la maison de l’Éternel à Silo ; or l’enfant était très jeune. Ils égorgèrent le taureau et ils amenèrent le jeune garçon à Éli. Elle dit  :

-  Ah, mon seigneur  ! [aussi vrai que] ton âme est vivante, mon seigneur, je suis la femme qui se tenait ici près de toi pour prier l’Éternel. J’ai prié pour cet enfant, et l’Éternel m’a accordé la demande que je lui ai faite. Aussi, moi je l’ai prêté à l’Éternel  ; [pour] tous les jours de sa vie, il est prêté à l’Éternel.

Et il se prosterna là devant l’Éternel » (v. 17 à 28).

« Les yeux de l’Éternel [regardent] vers les justes, et ses oreilles sont [ouvertes] à leur cri. La face de l’Éternel est contre ceux qui font le mal, pour retrancher de la terre leur souvenir. [Les justes] crient, et l’Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses » (Ps. 34. 16 à 18).

Dieu voit tout et entend tout, comme il a vu les larmes d’Anne et entendu sa prière.

Isaac et Rebecca ont prié pendant vingt ans avant d’avoir Jacob et Ésaü. Il faut persévérer dans la prière car Dieu ne répond pas toujours tout de suite. Parfois, il dit « Oui » à nos demandes, d’autres fois Il répond « Attend », et d’autres fois encore, il dit « Non », car Il sait ce qui est bon pour nous.

Il y a pourtant quelqu’un qui a prié instamment et à qui Dieu a dit non. C’est Jésus à Gethsémané : il a supplié Dieu trois fois pour ne pas aller à la croix ; il ne pouvait pas souhaiter de porter nos péchés. Mais c’était la volonté de Dieu et le Seigneur a accepté.

v. 19 : Anne rentre à la maison avec un autre visage, ce n’est plus un visage triste mais heureux, car elle sait que Dieu va lui répondre.

Samuel veut dire : « Dieu a exaucé » ou « demandé à Dieu ». C’est important de nous souvenir des réponses de Dieu.

v. 24 : quand il a été sevré (c’est-à-dire plus nourri du lait de sa maman), Anne l’amène au temple car elle l’avait promis à Dieu. C’est aussi important de faire ce qu’on promet car Dieu nous entend.

Anne amène aussi trois taureaux, un épha de farine et une outre de vin pour remercier Dieu d’avoir répondu à sa prière. Elle a amené ce qu’elle savait qui plaisait à Dieu.

On ne peut pas venir à Dieu avec de bonnes actions mais seulement grâce au sacrifice du Seigneur Jésus. Le seul chemin pour venir au Seigneur c’est Lui. « Jésus lui dit  :

-  Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi ».

Le brigand sur la croix n’a fait aucune bonne action mais il a cru que Jésus pouvait le sauver.

Anne savait que pour s’approcher de Dieu elle devait venir avec ses offrandes à cette période-là (avant la mort du Seigneur Jésus) et celles-ci sont une image du Seigneur Jésus.

« Éli bénit Elkana et sa femme, et dit  :

- Que l’Éternel te donne des enfants de cette femme, à la place du prêt qui a été fait à l’Éternel  !

Puis ils s’en retournèrent chez [Elkana]. L’Éternel visita Anne, elle conçut et elle enfanta trois fils et deux filles ; et le jeune garçon Samuel grandissait auprès de l’Éternel » (1 Samuel 2. 20 et 21).

Anne a ensuite trois fils et deux filles. Dieu répond toujours au-delà de ce qu’on demande. Les disciples de Jésus lui ont dit : On a tout quitté pour te suivre et qu’est-ce qui va arriver ? Jésus leur répond : Vous recevrez cent fois plus de joie et de bénédictions que le monde peut donner.

Samuel a trois ou quatre ans : on n’est jamais trop jeune pour servir le Seigneur.

« Quant au jeune garçon Samuel, il allait grandissant, agréable à l’Éternel et aux hommes » (v. 26). Tout comme le Seigneur Jésus. « L’enfant grandissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse  ; et la faveur de Dieu était sur lui… Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés à Jérusalem selon la coutume de la fête… Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes » (Luc 2. 40, 42 et 52).

Vous pouvez aussi, vous qui avez à peu près douze ans, comme ici le Seigneur Jésus, vivre en étant agréable à Dieu.

« Elkana s’en alla à Rama, dans sa maison  ; quant au jeune garçon, il servait l’Éternel en la présence d’Éli, le sacrificateur. Or les fils d’Éli étaient des fils de Bélial, ils ne connaissaient pas l’Éternel… Le péché de ces jeunes hommes fut très grand devant l’Éternel ; car les hommes méprisaient l’offrande de l’Éternel. Quant à Samuel, il servait devant l’Éternel, c’était un jeune garçon, ceint d’un éphod de lin. Sa mère lui faisait une petite robe et la lui apportait d’année en année quand elle montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel » (ch. 2. 11 et 12, 17 à 19).

Samuel habite tout le temps dans le temple où étaient les fils d’Éli. Ils étaient méchants et ne connaissaient pas Dieu. Certains se disent chrétiens mais ne le sont pas. Dieu le sait, il voit les cœurs mais aussi ce que faisaient de mal ces jeunes. Dieu ne faisait rien car il est patient mais un jour Il les jugera, ils vont mourir. Vous voyez aussi beaucoup de mal autour de vous et vous dites : Dieu ne fait rien, il ne les juge pas. Il est patient et veut que les hommes se repentent et se convertissent, mais un jour Il jugera tout le mal.

Samuel était au milieu de ce mal comme vous à l’école mais comme Samuel vous pouvez rester près de Dieu pour qu’Il vous garde du mal.

« Le jeune garçon Samuel servait l’Éternel devant Éli ; or la parole de l’Éternel était rare en ces jours-là  : les visions n’étaient pas fréquentes.

Il arriva en ce temps-là, qu’Éli était couché à sa place (or ses yeux commençaient à être troubles, il ne pouvait pas voir), et la lampe de Dieu n’était pas encore éteinte, et Samuel était couché dans le temple de l’Éternel où était l’arche de Dieu. Alors l’Éternel appela Samuel. Il répondit  :

–  Me voici.

Puis il courut vers Éli et dit encore  :

-  Me voici, car tu m’as appelé. Mais [Éli] dit :

-  Je n’ai pas appelé  ; retourne te coucher.

Il s’en alla et se coucha. L’Éternel appela de nouveau  :

-  Samuel  !

Samuel se leva, alla vers Éli et [lui] dit  :

–  Me voici, car tu m’as appelé. Il répondit  :

-  Je n’ai pas appelé, mon fils  ; retourne te coucher.

Samuel ne connaissait pas encore l’Éternel, et la parole de l’Éternel ne lui avait pas encore été révélée.

L’Éternel appela de nouveau  : Samuel  ! pour la troisième fois  ; [Samuel] se leva, alla vers Éli et [lui] dit  :

–  Me voici, car tu m’as appelé.

Éli s’aperçut alors que c’était l’Éternel qui avait appelé le jeune garçon. Éli dit à Samuel  :

–  Va te coucher ; et s’il t’appelle, alors tu diras : Parle, Éternel, car ton serviteur écoute.

Samuel s’en alla et se coucha à sa place. L’Éternel vint et se tint là, et appela comme les autres fois  :

-  Samuel  ! Samuel  !

Samuel répondit  :

–  Parle, car ton serviteur écoute » (ch. 3. 1 à 10).

Moment très important dans la vie de Samuel car c’est la première fois qu’il rencontre Dieu. Avant, il servait mais ne l’avait jamais rencontré.

Peut-être allez-vous à la réunion, chantez-vous des cantiques, mais vous n’avez jamais eu de contact personnel avec Dieu.

Il est très important d’avoir un jour ce premier contact avec Dieu, juste entre Lui et toi. Ce jour restera gravé dans ton cœur.

Quand Dieu parle, Samuel ne reconnait pas sa voix et va vers Éli. C’est seulement la troisième fois qu’Éli comprend que c’est Dieu et dit à Samuel d’attendre une nouvelle fois et de dire : « Parle, Éternel, car ton serviteur écoute ».

« Car ✷Dieu parle une fois, et deux fois – et l’on n’y prend pas garde » Job 33. 14.

Samuel attend et Dieu lui parle une quatrième fois.

Peut-être Dieu t’a-t-il parlé par tes parents, à la réunion et tu n’as pas reconnu la voix de Dieu. Mais Dieu persévère et t’appellera encore, alors tu pourras toi aussi lui dire : Parle car ton serviteur écoute.

Dieu dit deux fois : Samuel, Samuel. Il connait aussi ton prénom et t’appelle, toi. Il y a sept personnes dans la Bible, qui sont appelées deux fois par leur nom. C’est toujours pour recevoir une communication importante de la part de Dieu.

Jacob a dit : « J’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée » (Gen. 32. 30).

Job a dit : « Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu  » (Job 42. 5).

Pierre a rencontré Dieu sur son bateau. Il était depuis un certain temps avec Jésus mais un jour Jésus lui dit : Jette ton filet dans l’eau. Pierre répond : On a pêché toute la nuit et on n’a rien pris mais sur ta parole, je jetterai le filet. Et quand il voit tous les poissons dans son filet qui se déchire, il réalise que Jésus n’est pas qu’un homme mais le Créateur, le Fils de Dieu et il dit : Retire-toi de moi, car il découvre sa misère. Mais le Seigneur lui dit : Ne crains pas, dorénavant tu prendras des hommes. C’est-à-dire, tu amèneras d’autres hommes au Seigneur Jésus, tu Le serviras.

Ce jour-là, il s’est vraiment converti.

« Choisis la vie, afin que tu vives » Deut. 30. 19.

On peut avoir entendu longtemps parler de Jésus sans avoir de relation avec Lui, mais un jour il faut faire ce pas, Lui parler, L’écouter, accepter son salut.

Saul de Tarse, un homme très méchant, persécutait les chrétiens. Mais Dieu l’a arrêté sur le chemin par une grande lumière. Tous les hommes, même les plus méchants, peuvent être sauvés.

Le Seigneur t’appelle par ton nom.

« Ne crains pas, car je t’ai racheté  ; je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi » (És. 43. 1).

Que chacun puisse Le connaître, alors son nom sera écrit dans le ciel.

« Voici, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains » (És. 49. 16). Nous sommes gravés sur les mains du Seigneur Jésus.

« Les fils d’Israël dirent à Samuel  :

–  Ne cesse pas de crier pour nous à l’Éternel, notre Dieu, afin qu’il nous sauve de la main des Philistins.

Samuel prit un agneau de lait et l’offrit tout entier à l’Éternel en holocauste  ; Samuel cria à l’Éternel pour Israël, et l’Éternel l’exauça » (1 Sam. 7. 8 et 9).

Samuel a aussi beaucoup prié et Dieu a toujours répondu à ses prières. « Moïse et Aaron, parmi ses sacrificateurs, et Samuel, parmi ceux qui invoquent son nom, crièrent à l’Éternel, et il leur a répondu » (Ps. 99. 6). Il veut répondre aussi à vos prières.

DANIEL : RESSOURCES DU CROYANT DANS UN TEMPS DIFFICILE

RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2025

Samuel et Daniel ont leur nom qui finit par el – ce qui veut dire Dieu. Daniel : Dieu est juge ; Samuel : demandé à Dieu, ou Dieu a exaucé.

Daniel a pensé toute sa vie : Dieu me voit. Souvent, on se dit : Que pensent les gens autour de moi ? Mais lui se disait : Qu’est-ce que Dieu pense de moi ?

« La troisième année du règne de Jehoïakim, roi de Juda, Nebucadnetsar, roi de Babylone, vint à Jérusalem et l’assiégea. Le Seigneur livra en sa main Jehoïakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. [Nebucadnetsar] les fit apporter dans le pays de Shinhar, dans la maison de son dieu  : il fit porter les ustensiles dans la maison du trésor de son dieu.

Et le roi dit à Ashpenaz, chef de ses eunuques, d’amener d’entre les fils d’Israël, et de la descendance royale et d’entre les nobles, des jeunes gens en qui il n’y ait aucun défaut, et beaux de visage, et instruits en toute sagesse, et possédant des connaissances, et intelligents, et qui soient capables de se tenir dans le palais du roi, – et de leur enseigner les lettres et la langue des Chaldéens. Et le roi leur assigna, pour chaque jour, une portion fixe des mets délicats du roi et du vin qu’il buvait, pour les élever pendant trois ans, à la fin desquels ils se tiendraient devant le roi.

Et parmi eux il y avait, d’entre les fils de Juda, Daniel, Hanania, Mishaël, et Azaria  ; et le prince des eunuques leur donna des noms : à Daniel il donna [le nom de] Belteshatsar, et à Hanania celui de Shadrac, et à Mishaël celui de Méshac, et à Azaria celui d’Abed-Nego. Et Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait pas par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait  ; et il demanda au prince des eunuques [de lui permettre] de ne pas se souiller.

Et Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce auprès du prince des eunuques. Et le prince des eunuques dit à Daniel  :

- Je crains le roi mon seigneur, qui a prescrit votre nourriture et votre boisson  ; car pourquoi verrait-il vos visages plus tristes que ceux des jeunes gens de votre âge  ? Et vous exposeriez ma tête auprès du roi.

Et Daniel dit à l’intendant que le prince des eunuques avait établi sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria :

–  Mets à l’épreuve, je te prie, tes serviteurs dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger, et de l’eau à boire  ; et on regardera, en ta présence, nos visages et le visage des jeunes gens qui mangent les mets délicats du roi  ; et tu agiras avec tes serviteurs d’après ce que tu verras.

Et il les écouta dans cette affaire, et les mit à l’épreuve pendant dix jours  ; et, au bout de dix jours, leurs visages avaient meilleure apparence et étaient plus gras que ceux de tous les jeunes gens qui mangeaient les mets délicats du roi. Alors l’intendant ôta leurs mets délicats et le vin de leur boisson, et leur donna des légumes » (Dan. 1. 1 à 16).

Après Samuel, le dernier juge du peuple d’Israël, il y a eu plusieurs rois. Petit à petit, ils ont oublié Dieu et l’ont remplacé par des idoles, ils ont fait des autels à ces idoles. Dieu les voit et ne reste pas indifférent. Il était triste de cela, comme aujourd’hui Il est triste de tout le mal dans le monde.

Daniel ici avait peut-être 15 ans. Un grand roi, Nebucadnetsar, est venu avec toutes ses armées, il a pris la ville, toutes les belles choses qu’il y avait dans le temple (le chandelier, la table des douze pains…) pour les emporter dans le temple de son dieu. Il emmène aussi des personnes – dont Daniel – pour en faire des nobles, des personnes instruites et éduquées selon la science et la sagesse des Chaldéens.

Le monde veut avoir autorité sur les « grands du monde » pour les avoir sous sa coupe. Or le chef du monde, c’est Satan.

Ils ont fait 1448 kilomètres. Là, on ne les met pas en prison mais on les forme pour les instruire, on change leur nom pour leur donner des noms de dieux de la Chaldée pour leur faire oublier le Dieu d’Israël, le vrai Dieu.

Aujourd’hui, on vous dit à l’école : Dieu n’existe pas, on descend des singes etc. pour vous faire oublier Dieu.

Pendant trois ans, on leur apprend une nouvelle langue et « les lettres » et on leur donne de la bonne nourriture. Mais Daniel a décidé dans son cœur, il « arrêta dans son cœur » – qu’il ne ferait pas comme les autres et a refusé cette nourriture.

Les disciples ont été trois ans avec le Seigneur Jésus. Il ne leur a pas appris les choses du monde mais du ciel.

« Car qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi  ? dit l’Éternel » (Jér. 30. 21).

Nous devons chacun nous engager de cœur. Vos parents ne peuvent pas le faire à votre place.

Moïse aussi a été enseigné dans le palais du Pharaon.

« Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, plutôt que de jouir pour un temps des délices du péché  : il estima l’opprobre du Christ une plus grande richesse que les trésors de l’Égypte  ; car il regardait à la récompense » (Héb. 11. 24 à 26). Il tout d’abord refusé en premier, puis il a choisi. Nous aussi, nous devons refuser certaines choses que nous propose le monde et choisir ce qui plaît à Dieu.

Daniel et trois autres jeunes gens avec lui ont demandé à être testés pour voir si leur choix pouvait être bon pendant dix jours. Dieu a montré qu’Il était avec eux car ils avaient une « meilleure apparence » que tous ceux qui avaient mangé la nourriture du roi de Babylone.

« Et à ces jeunes gens, aux quatre, Dieu donna de la connaissance et de l’instruction dans toutes les lettres et dans toute la sagesse  ; et Daniel avait de l’intelligence en toute vision et dans les songes. Et, à la fin des jours où le roi avait dit de les amener, le prince des eunuques les amena devant Nebucadnetsar  ; et le roi parla avec eux, et entre eux tous il n’en fut trouvé aucun comme Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria  ; et ils se tinrent devant le roi. Et dans toutes les choses qui nécessitaient de la sagesse et de l’intelligence, au sujet desquelles le roi les interrogea, il les trouva dix fois supérieurs à tous les devins et enchanteurs qui étaient dans tout son royaume. Et Daniel fut là jusqu’à la première année du roi Cyrus » (v. 17 à 21).

Daniel et ses trois amis étaient sages et intelligents non pas grâce aux instructions des hommes mais c’est Dieu qui leur a donné cette sagesse.

Que représente manger ? Se nourrir. Ici dans le livre de Daniel, ce n’est pas spirituel mais pour nous, c’est différent : ne pas se nourrir de film ou de lecture mauvaise car quand on mange du poison, il reste dans notre corps et on ne peut pas l’enlever.

Si vous passez cinq heures sur Tik Tok ou autre, vos pensées se remplissent de choses pas bonnes. Si un vase est plein, on ne peut rien y ajouter. Mais s’il est vide, on peut le remplir de bonnes choses.

Si vos pensées sont pleines de toutes sortes de choses du monde, le Seigneur Jésus n’y a plus accès mais si on prend le temps tous les jours pour lire la Bible et prier, le Seigneur Jésus remplira vos cœurs de bonnes choses.

« Nebucadnetsar, le roi, fit une statue d’or  ; sa hauteur était de 60 coudées, sa largeur, de six coudées  ; il la dressa dans la plaine de Dura, dans la province de Babylone. Et Nebucadnetsar, le roi, envoya [un ordre] pour assembler les satrapes, les préfets, les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les conseillers, les légistes, et tous les magistrats des provinces, afin qu’ils viennent pour la dédicace de la statue que Nebucadnetsar, le roi, avait dressée. Alors s’assemblèrent les satrapes, les préfets, les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les conseillers, les légistes, et tous les magistrats des provinces, pour la dédicace de la statue que Nebucadnetsar, le roi, avait dressée  ; et ils se tinrent devant la statue que Nebucadnetsar avait dressée.

Et un héraut cria avec force :

- Il vous est ordonné, peuples, peuplades, et langues  : Dès que vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la musette, et toute espèce de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or que Nebucadnetsar, le roi, a dressée  ; et quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas, sera jeté à l’heure même au milieu d’une fournaise de feu ardent.

C’est pourquoi, au moment même où tous les peuples entendirent le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, et toute espèce de musique, tous les peuples, peuplades et langues, se prosternèrent et adorèrent la statue d’or que Nebucadnetsar, le roi, avait dressée…

Il y a des hommes juifs, que tu as établis sur les services de la province de Babylone, Shadrac, Méshac et Abed-Nego : ces hommes ne tiennent pas compte de toi, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux, et la statue d’or que tu as dressée ils ne l’adorent pas.

Alors Nebucadnetsar, en colère et en fureur, commanda d’amener Shadrac, Méshac et Abed-Nego  ; alors on amena ces hommes devant le roi. Nebucadnetsar prit la parole et leur dit  :

- Est-ce à dessein, Shadrac, Méshac et Abed-Nego, que vous ne servez pas mon dieu, et que vous n’adorez pas la statue d’or que j’ai dressée  ?

Shadrac, Méshac et Abed-Nego répondirent et dirent au roi  :

- Nebucadnetsar, il n’est pas nécessaire que nous te répondions sur ce sujet. S’il en est [comme tu dis], notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise de feu ardent, et il [nous] délivrera de ta main, ô roi ! Et sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as dressée.

Alors Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et l’apparence de son visage fut changée envers Shadrac, Méshac et Abed-Nego. Il prit la parole et commanda de chauffer la fournaise sept fois plus qu’on n’avait l’habitude de la chauffer  ; et il commanda aux hommes les plus vaillants de son armée, de lier Shadrac, Méshac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise de feu ardent… et ces trois hommes, Shadrac, Méshac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise de feu ardent.

Alors le roi Nebucadnetsar, consterné, se leva précipitamment et prit la parole et dit à ses conseillers  :

–  N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés  ? Ils répondirent et dirent au roi  :

–  Certainement, ô roi ! Il répondit et dit  :

–  Voici, je vois quatre hommes déliés, se promenant au milieu du feu, et ils n’ont aucun mal  ; et l’aspect du quatrième est semblable à un fils de Dieu (ch. 3. 1 à 7, 12 à 14, 16 à 20, 23 à 25).

Ici, on ne parle pas de Daniel mais seulement de ses trois amis. Nebucadnetsar a fait une statue de 30 mètres de haut et demande que tous l’adorent. Or une statue ne voit pas, n’entend pas, il ne sert à rien de l’adorer.

Pourquoi y a-t-il de la musique ? Car la musique charme les hommes et les incite à se prosterner à genoux devant la statue. Ce n’est pas facile de rester debout alors que tous sont à genoux.

La punition est terrible : jetés dans le feu. Ils ont choisi d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Act. 5. 29).

Quand, à l’école, tous font quelque chose de mal, il faut choisir, soit de prendre une décision pour Dieu, soit de suivre le grand nombre sans se décider pour Dieu.

Dieu va prendre la défense de ces trois hommes. Ils ne sont pas brûlés et n’ont même pas l’odeur du feu sur eux (v. 27). De plus, un homme se trouve en leur compagnie au milieu du feu : Dieu lui-même. Quand on est dans les difficultés, le Seigneur est toujours avec nous, spécialement quand on se retrouve tout seul.

« Alors Nebucadnetsar s’approcha de l’ouverture de la fournaise de feu ardent  ; il prit la parole et dit  :

–  Shadrac, Méshac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu Très-haut, sortez et venez  !

Alors Shadrac, Méshac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu. Et les satrapes, les préfets, les gouverneurs, et les conseillers du roi, qui étaient assemblés, virent ces hommes sur le corps desquels le feu n’avait eu aucune puissance  : les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, et leurs caleçons n’avaient pas changé, et l’odeur du feu n’avait pas passé sur eux. Nebucadnetsar prit la parole et dit  :

–  Béni soit le Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Nego, qui a envoyé son ange et a sauvé ses serviteurs qui se sont confiés en lui, et ont changé la parole du roi, et ont livré leurs corps, afin de ne servir et n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu. Et par moi l’ordre est donné qu’en tout peuple, peuplade, et langue, quiconque parlera mal du Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a pas d’autre Dieu qui puisse sauver ainsi » (v. 26 à 29).

Le roi reconnaît qu’il s’est trompé et ordonne que personne ne dise du mal de Dieu, le vrai Dieu.

Vous aussi, vous pouvez donner un beau témoignage en disant non à certaines choses.

Le feu, dans la Bible, parle du jugement comme lorsqu’on faisait un sacrifice.

« Si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu » (Apoc. 20. 15). Ceux qui vont aller dans l’étang de feu, c’est Satan et ceux qui auront refusé la grâce. Ils seront brûlés en continu et cela ne s’arrêtera jamais !

Or ici les trois amis n’ont pas du tout été brûlés, même pas leurs cheveux, car ils ont suivi l’Éternel.

C’est sur la terre que l’on doit faire le choix de suivre le Seigneur ou pas. Les conséquences sont très différentes et éternelles.

« Et Darius, le Mède, reçut le royaume, à l’âge d’environ 62 ans.

Il plut à Darius d’établir sur le royaume 120 satrapes, pour qu’ils soient dans tout le royaume  ; et au-dessus d’eux, trois présidents, dont Daniel était l’un, pour que ces satrapes leur rendent compte, et que le roi ne souffre aucun dommage. Et ce Daniel surpassa les présidents et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit extraordinaire  ; et le roi pensa à l’établir sur tout le royaume.

Alors les présidents et les satrapes cherchèrent à trouver dans [l’administration du] royaume quelque sujet d’accusation contre Daniel  ; et ils ne pouvaient trouver aucun sujet d’accusation ni aucune faute, parce qu’il était fidèle  ; et aucun manquement ni aucune faute ne se trouva en lui. Et ces hommes dirent  :

- Nous ne trouverons dans ce Daniel aucun sujet d’accusation, à moins que nous n’en trouvions contre lui à cause de la loi de son Dieu.

Alors ces présidents et ces satrapes s’assemblèrent en foule auprès du roi, et lui parlèrent ainsi  :

–  Roi Darius  ! que tu vives à toujours  ! Tous les présidents du royaume, les préfets et les satrapes, les conseillers et les gouverneurs, ont tenu conseil ensemble pour établir un statut royal et mettre en vigueur une défense, [portant] que quiconque fera une demande à quelque dieu ou à quelque homme que ce soit, durant 30 jours, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi, établis la défense, et signe l’écrit afin qu’il ne soit pas changé, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui ne peut être abrogée.

À cause de cela, le roi Darius signa l’écrit et la défense » (ch. 6. 1 à 10).

Revenons à Daniel. Il est devenu le premier ministre auprès de Darius. Il y a des hommes jaloux, mais ils ne pouvaient pas trouver d’occasion pour l’accuser car Daniel était fidèle. Ils veulent alors l’accuser par rapport à sa foi en faisant une loi qui indiquerait qu’il ne fallait prier que le roi.

Daniel a quand même continué à prier Dieu à genoux. À genoux, on reconnaît l’autorité de Dieu.

Trois fois par jour, fenêtres ouvertes devant tous, il priait. Malgré le danger, il ne change pas ses habitudes, il ne se cache pas.

Ils étaient jaloux car ils voulaient prendre sa place et surtout, ils n’aimaient pas son Dieu.

Quand on aime Dieu, certains n’aiment pas cela et surtout Satan.

Daniel aurait pu dire : la loi ne dure que 30 jours. Je prierai dans 30 jours. Non, le jour-même, il fait exactement comme avant (trois fois par jour, à genoux, fenêtres ouvertes). Sa force c’est qu’il savait que son Dieu est le vrai Dieu.

Es-tu convaincu que ton Dieu c’est le vrai Dieu ? Ou dis-tu : il y a le mien, celui des musulmans, celui des…

Il faut que tu sois sûr que ton Dieu est le seul vrai Dieu.

Le roi est triste d’être obligé de le mettre dans une fosse mais il est lié par la loi des Mèdes et des Perses, qui est plus forte que lui.

« Alors ces hommes s’assemblèrent en foule auprès du roi, et dirent au roi  :

–  Sache, ô roi, que c’est la loi des Mèdes et des Perses, qu’aucune défense ou statut que le roi a établi, ne peut être changé.

Alors le roi donna des ordres, et on amena Daniel, et on le jeta dans la fosse aux lions.

Le roi prit la parole et dit à Daniel  :

–  Ton Dieu que tu sers continuellement, lui, te sauvera.

Et une pierre fut apportée et mise sur l’ouverture de la fosse, et le roi la scella de son sceau et du sceau de ses grands, afin que l’intention à l’égard de Daniel ne soit pas changée. Alors le roi s’en alla dans son palais, et il passa la nuit en jeûnant, et ne voulut pas qu’on lui amène des concubines  ; et son sommeil s’enfuit loin de lui.

Ensuite le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et s’en alla en hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il cria à Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole et dit à Daniel  :

–  Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers continuellement, a-t-il pu te délivrer des lions  ? Alors Daniel parla au roi  :

–  Ô roi  ! que tu vives à toujours  ! Mon Dieu a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que devant lui l’innocence s’est trouvée en moi, et devant toi non plus, ô roi, je n’ai rien fait de mal » (ch. 6. 16 à 23).

Le roi a cru que Dieu le sauverait. Le matin, après une nuit où il n’a pas dormi, il dit à Daniel : Ton Dieu a-t-il pu te sauver ? Daniel lui répond : un ange était là avec moi. Dieu ainsi l’a sauvé.

Si vous mettez Dieu en priorité dans vos choix, Il vous délivrera et sera avec vous.

Le lion nous parle de Satan « rugissant ». Le Seigneur est plus fort que Satan. Satan est très puissant, plus qu’un lion. Mais si l’on appartient au Seigneur, le diable ne peut pas nous toucher. Le Seigneur Jésus est notre Berger qui nous protège.

QU’IL ME SOIT FAIT SELON TA PAROLE

« Marie dit… : Voici (je suis) l’esclave du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » Luc 1. 38.

Dieu envoya l’ange Gabriel vers la vierge Marie afin de lui annoncer une chose merveilleuse : « Tu concevras dans ton ventre, tu enfanteras un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus » (Luc 1. 31). Marie allait devenir la mère du Messie annoncé. Elle serait enceinte par le Saint Esprit et donnerait naissance à un enfant qui serait aussi le Fils de Dieu.

Comment Marie a-t-elle réagi à cette nouvelle divine ? Elle l’a acceptée avec soumission, en disant : « Voici (je suis) l’esclave du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ». Elle s’est humblement placée sous la Parole de Dieu et a désiré que la volonté divine soit accomplie dans sa vie.

Dieu ne nous parle pas par le moyen des anges, mais par la Bible. Dans ce livre, Il fait connaître sa volonté quant à nos vies. Comment réagissons-nous quand Il nous parle directement lorsque nous lisons ou entendons sa Parole ? Acceptons-nous de renoncer à nos idées personnelles et de nous soumettre à sa volonté ? Est-ce notre désir, que ce que le Seigneur a en vue pour nous devienne une réalité dans notre vie ?

Souvenons-nous : Dieu a toujours la pensée du meilleur pour nous ! Ce qu’Il désire pour nous provient de son amour pour nous. C’est pourquoi nous serons richement bénis si nous désirons faire la volonté de Dieu dans les grandes décisions auxquelles nous avons à faire face, aussi bien que dans les petits détails de la vie de tous les jours.

D’après « The Good Seed » octobre 2024

C’EST DE PAR MOI QUE CECI A EU LIEU

« C’est de par moi que ceci a eu lieu » 1 Rois 12. 24.

Une armée de 180 000 hommes était prête à combattre. Le roi Roboam voulait ainsi assurer son règne sur tout Israël après que les dix tribus se soient rebellées contre lui. Mais le Seigneur envoya son prophète vers Roboam, avec ce message : « C’est de par moi que ceci a eu lieu ». Le roi et son peuple écoutèrent. Une terrible guerre civile fut ainsi évitée.

Nous avons tous fait d’amères expériences dans notre vie, qui nous ont causé de grandes détresses : hostilité, conflits, pertes, maladie et mort. De tels événements causent en nous déception, colère, tristesse et peur. Nous sommes en danger de réagir trop rapidement et à tort. C’est pourquoi Dieu nous interpelle : Ce n’est pas une fatalité aveugle qui vous a frappés, c’est moi qui l’ai permis. Mais rappelez-vous : Ce qui vous concerne me concerne aussi ! Oui, C’est par moi que ceci a eu lieu.

Avez-vous été déçu par des amis ? Le Seigneur a permis que cela arrive afin que vous vous appuyiez sur Lui.

Avez-vous été victime d’une injustice ? Présentez tout d’abord votre cas au Seigneur. Il vous aidera.

Êtes-vous couché dans votre lit, malade et impuissant ? Votre Seigneur est avec vous et Il vous soutiendra dans l’épreuve.

Avez-vous perdu votre travail ? Confiez-vous dans votre Seigneur – Il prendra soin de vous.

Quoi que vous ayez à subir qui vous transperce intérieurement, la douleur s’estompe lorsque vous apprenez à accepter que « c’est de par moi que ceci a eu lieu ».

D’après « The Good Seed » avril 2025

TRADUCTION DE FEUILLETS (124)

« Nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, qui pénètre jusqu’à l’intérieur du voile où Jésus est entré comme précurseur pour nous » Hébreux 6. 18 et 19.

UN LIEN SÛR

Mer du Nord sous un gros orage, avec un vent à 150 kilomètres à l’heure. Le trois-mâts Pippilotta manœuvre en pleine mer. À bord : 18 étudiants du Sud de l’Allemagne. Un bateau de sauvetage s’approche pour venir en aide au navire en détresse. Quand il l’atteint, la situation s’est aggravée de façon dramatique. Car, quand ils ont essayé de jeter l’ancre pour stabiliser le navire, la chaîne de l’ancre s’est détachée et a fait un trou dans la coque – et l’eau entre. Mettre à la mer l’autre bateau de sauvetage est trop dangereux. Il ne reste donc qu’à remorquer le bateau. Un premier essai échoue, la chaîne se tendant, puis se brisant, et disparaissant dans les flots. Après que cinquante mètres d’une nouvelle chaîne soient tombés à la mer, un deuxième essai réussit.

Cette fois-ci le lien tient bon. En voguant doucement, le bateau de sauvetage remorque le Pippilotta à travers l’orage ; vers le matin seulement les deux bateaux atteignent le port. On découvre alors quel gros trou l’ancre avait fait. L’eau était entrée, mais derrière l’ouverture se trouve une paroi étanche. Cela a sauvé la vie aux hommes à bord. Cela – et le lien au bateau de sauvetage.

Pour naviguer à travers la vie, j’ai besoin d’un lien sûr et fort pour mon âme. Je le trouve en Jésus Christ. Je dois l’appeler à l’aide et Lui confier la direction de ma vie. Je suis alors assuré dans cette vie ici-bas et certain d’aller vers Lui pour l’éternité.

Êtes-vous déjà lié au Sauveur, ou continuez-vous à manœuvrer sur la haute mer ?

D’après die gute Saat août 2025

« Je te célébrerai parce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien » Psaume 139. 14.

« Il a fait toute chose belle en son temps » Ecclésiaste 3. 11.

MERVEILLE DE LA NATURE – LA GIROFLÉE

Vous sentez-vous parfois comme une personne discrète, sans intérêt et ignorée des autres ?

La giroflée, Cymbalaria muralis, aussi appelée giroflée commune, est une plante robuste et facile d’entretien, aux petites fleurs violet clair. Elle pousse dans les fissures des murs, les rochers, les graviers et les anfractuosités des dalles de pierre. En quelques années seulement, ses stolons rampants peuvent envahir des murs entiers. Ses feuilles en forme de cœur contiennent de la vitamine C et sont comestibles. Après la fécondation, la plante disperse la quasi-totalité de ses graines dans les environs, mais une ou deux restent dans la capsule. La plante s’éloigne ensuite de la lumière et se niche dans une fissure du mur ou de la roche, permettant ainsi aux graines de germer dans l’obscurité. Cependant, la plupart des pousses ont besoin de lumière pour se développer.

Bien sûr, une telle giroflée n’est pas aussi admirée qu’une rose parfumée, mais elle prospère dans des endroits où la plus belle rose mourrait, et elle possède des capacités qui manquent aux autres fleurs.

Même si les gens vous ignorent et que vous leur paraissiez insignifiant, Dieu vous aime et, à ses yeux, vous êtes précieux et faits « d’une étrange et admirable manière ». De même qu’Il a conçu la giroflée, Il vous a créé. Dieu se réjouit lorsque vous parvenez à dire, selon les paroles du psalmiste : « Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière ».

D’après die gute Saat août 2025

« N’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude de faire » Hébreux 10. 25.

L’IMPORTANCE DE LA RÉUNION DE PRIÈRES ET SON ACTION BÉNÉFIQUE

Considérons la prière en commun, c’est-à-dire des croyants rassemblés dans le but de présenter leurs requêtes à Dieu d’un commun accord. Il n’est pas exagéré de dire que la sainteté d’une assemblée peut être mesurée par une rencontre régulière des croyants et leur expression spontanée de supplications à la réunion de prières.

La réunion de prières a une valeur sans égal pour l’assemblée quand les croyants lui donnent la place que Dieu désire pour elle. La prière est une barrière contre les incursions du monde dans l’assemblée. Elle ferme la porte au monde qui cherche toujours à entrer et à disperser les brebis de Christ. Elle protège les croyants des fausses doctrines et des divisions. Elle maintient un témoignage uni et efficient à la grâce de Dieu. La prière est l’expression de notre dépendance continuelle de Dieu. Elle ouvre les fenêtres vers le ciel, d’où nous vient tout ce dont nous avons besoin, et plus que nous ne le demandons.

Quand l’Église commença à s’éloigner de la vérité du temps des apôtres, et que ceux qui restèrent fidèles se séparèrent de la masse apostate, ils étaient caractérisés par la faiblesse comme aussi par leur foi. Ce petit troupeau recevait sa force par le fait qu’ils étaient unis dans la prière.

Mais l’Église n’a pas persévéré dans la prière et les supplications. Si les chrétiens avaient porté plus d’attention au besoin de réunions de prières, verrions-nous aujourd’hui la triste et honteuse dispersion et la division, à la confusion écrasante de ceux qui, autrefois, marchaient ensemble avec bonheur ? Prenons soin de ne pas négliger les réunions de prières. Il est vain de souhaiter la bénédiction de l’assemblée sans la puissance qu’apportent les réunions de prière.

D’après the Lord is near octobre 1987

« On lui apportait aussi (à Jésus) les tout jeunes enfants, pour qu’il les touche ; en voyant cela, les disciples reprenaient ceux qui les apportaient. Mais Jésus appela à lui les enfants et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux. En vérité je vous dis : Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera pas » Luc 18. 15 à 17.

LES ENFANTS SONT PRÉCIEUX AU CŒUR DU SEIGNEUR JÉSUS

Celui qui s’occupe d’enfants doit être comme son Maître pour qu’il puisse réussir. Il y avait Pierre, qui a pu prêcher, le jour de la Pentecôte, de sorte que trois mille personnes se tournent vers le Seigneur – mais Pierre, auparavant, avait repoussé les enfants pour qu’ils ne viennent pas à Jésus. Nous devons prendre grand soin qu’il n’y ait rien en nous qui les repousse.

Les enfants, timides et effrayés, se retirèrent de devant les disciples, mais pouvez-vous vous représenter comme ils auraient couru vers les bras tendus du Sauveur ? Croyez-vous qu’ils avaient peur de venir à Lui ? Non. Il attirait les enfants les plus faibles, comme Il le faisait pour le pire des pécheurs. Ils avaient une place près de son cœur plein d’amour, et si vous Lui ressemblez, ils auront une place dans votre cœur. Ils sentiront que vous les aimez, et vous pourrez alors, dans la dépendance du Seigneur, leur communiquer un peu des choses bénies qui vous ont réjoui. Que le Seigneur vous donne de faire cela.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » Hébreux 13. 5.

UNE PRÉCIEUSE PROMESSE !

Cette promesse a été faite en premier à Israël, en Deutéronome 31. 6, et rappelée là par Moïse. Elle est répétée par l’auteur de l’épître aux Hébreux. Nous voyons ainsi que c’est une promesse pour chaque génération, dans toutes les dispensations.

Cette promesse semble particulièrement appropriée pour les jours dans lesquels nous vivons. Comme souvent nous lisons que des enfants adolescents sont négligés par leurs parents, et même que des nouveau-nés sont abandonnés dans un chemin ou autre endroit de même genre.

À notre époque, il n’est pas rare d’entendre parler de maris et femmes quittant leur conjoint et leurs enfants. Même ceux qui ont été mariés pendant trente ans ou plus peuvent connaître cette expérience désastreuse.

Mais Dieu dit : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ». C’est une promesse inconditionnelle. Que nous soyons un chrétien récemment converti, ou que nous ayons connu le Seigneur Jésus Christ depuis de nombreuses années, Il nous dit encore : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ; de sorte que, pleins de confiance, nous disions : Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l’homme »

D’après the Lord is near novembre 1987

« (Il) donne la sagesse aux sages, et la connaissance à ceux qui connaissent l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et secrètes » Daniel 2. 21 et 22.

C’EST DIEU QUI DONNE LA SAGESSE ET L’INTELLIGENCE À L’HOMME

D’où viennent la connaissance et la compréhension de la nature, de la matière, et de l’univers ? Les scientifiques qui ont recherché les origines de certains bouleversements scientifiques majeurs sont frappés par les circonstances inhabituelles qui les entourent. Voyez par exemple le rapport de J. Bronowski (dans Science et Société) sur l’origine de la vision mathématique remarquable de Descartes, employée si largement aujourd’hui par les scientifiques et les mathématiciens :

Toute la vie de Descartes fut modelée par un moment de vision intérieure dans laquelle, tard dans une nuit, il lui fut révélé, de manière presque physique, que la clé de l’univers, c’est son ordre mathématique. Jusqu’à la fin de sa vie, Descartes se souvint de la date de cette révélation, le 10 Novembre 1619 (il avait alors vingt-trois ans) et il en parlait toujours avec le respect d’un mystique.

Reconnaissez-vous à l’homme le crédit d’avoir découvert le secret, les vérités cachées concernant l’univers – d’avoir développé la profonde compréhension nécessaire pour lancer des engins spatiaux à la découverte de planètes lointaines ? Ou pour la connaissance nécessaire pour faire la synthèse de nouveaux médicaments tellement puissants employés par la médecine moderne ? C’est ce que font les athées et les agnostiques ! Si vous limitez Dieu comme étant la source de la connaissance et de la compréhension des seules choses spirituelles, vous tombez dans leurs pièges !

Non, donnons plutôt à Dieu le rôle d’être le Donateur, le Révélateur de toute vérité, y compris de celle de la science. Nous devons ajouter foi aux paroles des versets ci-dessus, insister sur le fait que c’est Dieu, et pas l’homme, qui révèle les choses profondes et secrètes de la nature !

D’après the Lord is near novembre 1987

« Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis » 2 Corinthiens 8. 9.

LA GRÂCE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST

La grâce, qui peut la mesurer ou découvrir ses profondeurs merveilleuses ? On a dit : La grâce ! On ne pourra jamais la définir, mais on peut en faire l’expérience. Une définition simple de la grâce, c’est : La faveur de Dieu envers ceux qui ne la méritent pas.

Il est certain que la grâce existait au cours des âges sans fin de l’éternité passée, avant que le Fils de Dieu vienne dans le monde comme un Homme. Lui-même était Dieu et avec Dieu le Père, toujours les délices du cœur du Père, dans le sein duquel Il reposait dans l’éternité. Il est Dieu au-dessus de tout, béni à toujours, Lui qui a créé toutes choses et pour le plaisir duquel elles furent créées – les choses dans les cieux ou sur la terre, visibles ou invisibles. Il était avant toutes choses et par Lui toutes choses subsistent – des mondes au-dessus des mondes ; des soleils, des étoiles, et des planètes dispersées au travers de tout le vaste espace de l’univers, certaines d’elles des millions de fois plus grandes que notre terre – toutes, l’œuvre de ses mains, et suspendues dans leurs orbites extrêmes par la simple parole de sa puissance. Il était alors merveilleusement riche – riche au-delà de la capacité à le saisir de nos esprits finis. Là Il a toujours existé comme Dieu, le centre de l’adoration des cieux.

Cependant, dans sa grâce pour des pécheurs comme vous et moi, des pécheurs qui s’étaient rebellés contre leur Créateur, et étaient asservis au péché et à Satan, le Fils de Dieu se dépouilla de la forme extérieure de sa déité – la forme de sa gloire divine – bien que, même dans son humiliation Il retint toujours sa divinité. Il s’est fait pauvre « afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » C’était la grâce bien au-delà de ce que l’esprit de l’homme puisse concevoir. Le plan de salut de Dieu n’aurait jamais pu entrer dans le cœur de l’homme par sa propre imagination – ce moyen de salut, dépassant largement ce que l’homme peut concevoir, rend lui-même témoignage qu’il est divin.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Cette parole est certaine : si quelqu’un aspire à la charge de surveillant, il désire une œuvre bonne » 1 Timothée 3. 1.

SOUTENIR LES ANCIENS POUR QU’ILS SOIENT FIDÈLES ET UTILES

Ce dont les rassemblements de croyants ont besoin aujourd’hui, c’est de plus d’hommes désirant assumer la charge d’un ancien. La chrétienté emploie déjà une surabondance de responsables de bureau non qualifiés, ces Diotrèphe dont le seul but est de dominer. Mais beaucoup moins nombreux, et très loin les uns des autres sont ceux qui ont le désir de paître le troupeau de Dieu, « en veillant sur lui, non par contrainte, mais de plein gré, ni pour un gain honteux mais de tout cœur, ni comme dominant sur des héritages mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pier. 5. 2 et 3).

Dans le verset ci-dessus, « aspirer » signifie attacher son cœur à cela. Et c’est là que l’œuvre débute – par un désir d’accomplir l’œuvre, plutôt que simplement de remplir la tâche. Mais en plus du désir d’accomplir l’œuvre, le serviteur dévoué aspire aussi à la surveillance – c’est-à-dire qu’il recherche les occasions où il pourrait être utile à Dieu, quelque humble que ce service puisse être. C’est dans le service que notre capacité se vérifie (1 Tim. 3. 10).

Comment, alors, celui qui désire accomplir ce service peut-il s’y préparer ? Il chercherait à remplir les qualifications de Dieu en étant « un modèle des fidèles, en parole, en conduite, en foi, en pureté ». Il s’attacherait à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Il s’occuperait de ces choses et y serait tout entier, afin que ses progrès soient évidents pour tous (cf. 1 Tim. 4. 12 à 16).

Que pouvons-nous faire pour aider ? Nous pouvons prier pour les anciens – afin que le Seigneur soutienne ceux qu’Il a placés au milieu de nous, et qu’Il en suscite d’autres. Nous pouvons encourager ceux qui ont été appelés à l’œuvre, les estimant dignes d’un double honneur. Enfin, nous pouvons faire partie de la solution plutôt que du problème, en faisant ce que le Seigneur nous a appelés à faire comme faisant partie de son corps.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Et Achab raconta à Jézabel tout ce qu’Élie avait fait, et, en détail, comment il avait tué par l’épée tous les prophètes. Jézabel envoya un messager à Élie pour lui dire : Ainsi me fassent les dieux, et ainsi ils y ajoutent, si demain, à cette heure-ci , je n’ai pas fait à ta vie comme tu as fait à leur vie ! Voyant cela, il se leva, et s’en alla pour sauver sa vie, vint à Béer-Shéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur » 1 Rois 19. 1 à 3..

UN BON TÉMOIGNAGE PEUT ÊTRE SUIVI PAR UN MAUVAIS ÉTAT D’ESPRIT

Nous voyons ici à quel point l’énergie de la vie de foi peut se poursuivre, alors que la vie intérieure faiblit. C’est au moment du témoignage le plus frappant de la présence de Dieu au milieu du peuple rebelle – et quand Élie venait de faire tuer, par les propres mains du peuple, tous les prophètes de Baal parmi eux – que sa foi s’effondre à la seule menace de Jézabel. Sa vie n’était pas soutenue intérieurement par sa foi, à l’égal de son témoignage extérieur.

Son témoignage excite l’ennemi d’une manière à laquelle sa foi personnelle n’était pas prête. C’est une leçon solennelle. La petite voix calme (qui, lui étant inconnue, était encore entendue au milieu du peuple) n’avait peut-être pas eu l’influence qu’elle aurait dû avoir sur son propre cœur, où le feu et les manifestations visibles avaient tenu trop de place. Et ainsi il ne connaissait pas lui-même la grâce qui s’exerçait encore envers le peuple ; il ne pouvait pas les aimer à cause des sept mille hommes fidèles, comme Dieu les aimait – ni espérer comme le fait l’amour. Hélas, que sommes-nous, même si nous sommes si près de Dieu !

Et sa plainte, quand il alla à Dieu, avait en soi, pour une personne autant bénie, une bonne part de soi-même. « J’ai été très jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée, et je suis resté, moi seul ». C’est un témoignage humiliant.

D’après the Lord is near novembre 1987 (J.N. Darby)

« Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les âmes » Proverbes 11. 30.

« Je rends grâces à mon Dieu… à cause de la part que vous prenez à l’évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant » Philippiens 1. 3 à 5.

PRIER POUR LA CONVERSION DES PÊCHEURS

Je suis absolument persuadé qu’aucun chrétien n’est dans un bon état s’il ne recherche pas, d’une quelconque manière, à amener des âmes à Christ. Et sur le même principe, aucune assemblée de chrétiens n’est dans une bonne condition si elle n’est pas absolument évangélique. Nous devrions tous rechercher des âmes, et alors nous pouvons être certains que nous verrons des résultats frappants. Mais si nous nous contentons d’aller d’une semaine à l’autre, d’un mois après l’autre, d’une année après l’autre, sans que rien ne bouge, sans une seule conversion, notre état doit être vraiment lamentable.

Il est inutile de dire : Dieu peut agir sans nos prières dévouées. Il rassemblera les siens. Nous savons tous cela ; mais nous savons aussi que Celui qui a fixé le but a aussi décidé des moyens ; et si nous manquons à nous appuyer sur Lui, Il en suscitera d’autres pour faire l’œuvre. L’œuvre sera faite, à n’en pas douter, mais nous perdrons la dignité, le privilège, et la récompense de l’œuvre. N’est-ce rien ? N’est-ce rien, d’être privé du privilège béni d’être des collaborateurs de Dieu, d’avoir communion avec Lui dans l’œuvre bénie qu’Il accomplit ? Hélas ! Qu’il est triste que nous l’appréciions si peu.

Mais nous l’apprécions encore ; et il y a peut-être peu de choses dans lesquelles nous puissions goûter plus ce privilège que dans la prière unie, sincère. Ici tous les croyants peuvent se joindre, tous peuvent ajouter de cœur leur Amen ; et ne trouvez-vous pas qu’il y a toujours un courant de bénédiction quand l’assemblée prie avec conviction pour l’évangile et pour le salut des âmes ? Je l’ai toujours vu.

D’après the Lord is near novembre 1987 (C.H. Mackintosh)

« Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron : Relève la somme des fils de Kehath parmi les fils de Lévi, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, depuis l’âge de trente ans et au-dessus, jusqu’à l’âge de cinquante ans, tous ceux qui entrent en service pour effectuer leur travail dans la tente de rassemblement » Nombres 4. 1 à 3.

« Un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre » 2 Timothée 2. 21.

LES PETITS BATEAUX LARGUENT UN GRAND NAVIRE

Cent mille personnes se réunirent pour voir larguer le grand navire, le plus grand qui ait jamais été à l’eau. Une ovation tonitruante le salua alors qu’il glissait avec grâce vers le fleuve. Il avançait, un vrai léviathan, réduisant à des nains tous autres navires en vue. Le fleuve était plein de toutes sortes de bateaux, tous hurlant et sifflant. Mais je remarquai que quelques-uns faisaient plus que siffler ; ils étaient là à dessein, et alors qu’ils étaient amenés à leur place désignée, des lignes étaient lancées depuis le grand navire et rapidement saisies par les hommes sur les petits remorqueurs. Et alors ils firent lentement entrer le vaisseau dans sa place de mouillage.

Alors je me suis dit : Il n’est pas nécessaire d’être grand pour être utile. Les grandes choses et celles qu’on admire beaucoup dépendent souvent de choses petites et méprisées. Être prêt, préparé pour toute bonne œuvre, c’est la chose principale. J’ai prié de mon cœur : Ô Dieu, je ne te demande pas de me faire grand, mais je te demande de pouvoir être tellement près de toi et utile pour être employé, afin que je ne manque aucun service que tu veux me donner à faire.

Quelqu’un est-il découragé parce qu’il ne peut pas faire quelque grande chose ? Ne soyez pas découragé, mais contentez-vous de faire ce qu’Il vous commande. Faites-le fidèlement, et votre service aura sa place pour conduire des âmes au ciel, tout comme l’action de ces remorqueurs avait sa part pour faire sortir le grand navire qui pourrait transporter des milliers de passagers vers d’autres pays.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent, parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme qu’il a destiné à cela » Actes 17. 30 et 31.

AU JUGEMENT DERNIER, IL N’Y AURA RIEN DE CACHÉ QUI NE SOIT DÉCOUVERT

Le jour viendra où tous les hommes devront rendre compte de leur vie à leur Créateur. Et Dieu, qui connaît l’homme à tous points de vue, sait quelle sera la sentence du Juge : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». C’est pourquoi Dieu veut que les hommes se convertissent, car « Notre Dieu sauveur… veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2. 3 et 4).

Pourquoi Dieu commande-t-Il que tous les hommes soient convertis ? Parce que l’homme n’a pas servi son Créateur, mais qu’il est un pécheur qui recevra le juste jugement de Dieu.

C’est une vérité effrayante. Il est vrai que beaucoup n’y pensent pas, et il y en a même qui la nient. Mais ces derniers sont-ils réellement convaincus que ce qu’ils disent est vrai ? Quelqu’un d’honnête peut-il nier qu’il fait souvent de mauvaises choses ?

Plus d’une fois j’ai demandé à quelqu’un, qui proclamait hautement qu’il avait toujours vécu une vie bonne et avait traité les autres comme il le devait, si sa conscience ne l’avait jamais condamné après une pensée, un mot, ou une action. Il était très rare qu’une telle personne ait le courage de maintenir que cela ne lui était jamais arrivé.

Un pécheur, c’est quelqu’un qui a péché. Il ne devient pas un pécheur seulement après avoir fait beaucoup de choses mauvaises. Un péché qui a été commis fait d’un homme un pécheur. Nous identifions bien cela dans la vie de tous les jours. Personne ne dirait : Un tel n’est pas un meurtrier parce qu’il n’a commis un meurtre qu’une ou deux fois. Cependant, quand cela concerne sa relation avec Dieu, là on veut appliquer une autre règle. Autrement, il devrait se condamner lui-même.

D’après the Lord is near novembre 1987 (H.L. Heijkoop)

« En toutes choses exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » Philippiens 4. 6 et 7.

TOUTES CHOSES DOIVENT ÊTRE ACCOMPAGNÉES DE PRIÈRES

Que c’est triste quand notre cœur ne prie plus ! Si notre vie de famille n’est pas ce qu’elle devrait être, si des torts faits à d’autres ne sont pas corrigés, si nous entretenons un esprit sans pardon dans notre cœur, ou si nous n’acceptons pas de nous courber devant la Parole de Dieu, nous perdons le goût de lire et de méditer tranquillement et avec prière sa bonne Parole. Nous nous cachons hors de sa lumière et ne souhaitons pas voir les faits en face, et ainsi nous ne désirons pas nous approcher de Dieu pour Le laisser nous sonder et mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Nous continuons donc à dériver, bien malheureux dans notre âme, mais souvent trop entêtés et trop fiers pour l’admettre.

Prenez garde si l’absence de prières vous gagne. Elle révèle qu’il y a quelque chose de tout à fait faux dans votre attitude ou dans l’état de votre cœur. L’âme qui marche avec Dieu accepte d’aller à Dieu au sujet de tous les détails de sa vie. En fait, le croyant trouve un grand soulagement et une grande bénédiction en allant à Lui et en Lui exposant toutes choses, et il est heureux que Dieu mette le doigt sur quoi que ce soit qui n’est pas pour son plaisir, parce qu’il désire en être délivré. La prière, la communion avec Dieu, et le fait de se nourrir de sa Parole, sont une riche bénédiction pour l’âme du croyant.

Dieu ne peut pas verser sa paix et sa joie dans un cœur qui, pour une grande part, n’est pas en termes de communion avec Lui ; car cela l’encouragerait à continuer de laisser Dieu en dehors de sa vie quotidienne et lui ferait grand mal. Développez l’habitude de vous nourrir et de méditer sur la bonne Parole de Dieu, en Lui exposant aussi toutes choses dans la prière.

D’après the Lord is near novembre 1987 (E.C. Hadley)

TRADUCTION DE FEUILLETS (123)

« Jésus donc leur parla… : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Jean 8. 12.

UN RÉCIT DE L’ASIE DE L’EST

Dans les classes supérieures de l’école, je réfléchissais beaucoup aux grandes questions de la vie. Bien que mes parents m’aient beaucoup aimé, je souffrais de ne pas voir de but ni de sens à ma vie. De plus, je constatais que des jeunes gens, malgré une bonne éducation, glissaient dans un mode de vie discutable.

Je recherchai longtemps à trouver une voie pour ne pas céder aux tentations et pour vivre une vie sainte. Et bien que j’aie été encore jeune, la question ne me laissait pas en repos ; qu’est-ce qui adviendrait après la mort ?

Le bouddhisme ne me tentait pas, parce qu’il ne parle que de l’avenir mais n’a pas de réponses pour le présent. En contraste, le confucianisme, qui marque certains pays asiatiques, ne parle que du présent et n’offre aucun espoir pour l’avenir. Je me détournai donc d’eux. La foi chrétienne, au contraire, donne des réponses, aussi bien pour le présent que pour l’avenir – mais j’avais de grands préjugés contre elle, parce que le christianisme me paraissait être une religion de l’Ouest, étrangère à notre culture.

Cependant, quand j’eus 18 ans, Dieu me convainquit. Une nuit, seul dans ma chambre, il me fut tout à coup clair que mes préjugés contre la Bible étaient injustifiés. Je m’agenouillai et confessai mes péchés à Dieu. Ce soir-là je reçus le Seigneur Jésus dans ma vie et tout changea. J’avais trouvé la paix et le bonheur.

Ma vie, ensuite, ne fut pas toujours facile. À cause de ma foi je vécus la prison et l’exil. Mais je peux témoigner que le Dieu vivant ne m’a jamais abandonné.

D’après die gute Saat août 2025

« Jésus leur répondit… Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » Jean 8. 36.

LIBRE

Émile est né au début du 20ème siècle aux États-Unis. Déjà à l’âge de douze ans il fumait, et à dix-sept ans il goûta à l’alcool. Dans sa vie, tout tournait autour du golf et du base-ball. Par moments il réussissait bien dans un club de base-ball, mais son problème d’alcool le conduisait à la défaite.

Un accident de sport fut le coup qui mit fin à sa carrière de sportif. Dans son désespoir il consomma de l’alcool et de la nicotine en quantités excessives.

Le pasteur du village voisin prit en main le sportif désespéré. Quand il voulut lui annoncer l’Évangile, Émile réagit en lui soufflant dans le visage la fumée de sa cigarette.

Émile n’avait jamais eu d’enseignement chrétien, et n’avait jamais fréquenté une église ni une école du dimanche ; et n’avait jamais entendu l’Évangile. Pourtant, après de nombreuses conversations avec le pasteur, il reconnut finalement qu’il était un pécheur perdu, et qu’il se trouverait un jour en jugement devant le Dieu saint. Il ne voulut plus, alors, s’enfuir loin de Dieu, ni non plus diriger sa vie lui-même. Il parle ainsi :

– Tout ce que je pouvais faire, c’était de demander à Dieu sa miséricorde et me confier en Lui pour qu’Il me reçoive comme un pécheur perdu qui a besoin de salut.

Émile reçut Jésus Christ comme son Sauveur. Suite à sa conversion, il dit : Le même jour je fus libéré de 15 années de sujétion à la nicotine et de 10 années d’alcoolisme – et d’autres pratiques immorales. Émile vit ce que Jésus a dit : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».

D’après die gute Saat août 2025

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » 2 Timothée 3. 16.

« Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » Psaume 119. 105.

LISEZ LA BIBLE

Si vous êtes allé à Mexico, vous avez peut-être vu la « colline de la Bible » : sur le flan rocheux d’une montagne du Chihuahua, depuis trente ans, une inscription gigantesque, faite de pierre et de chaux, repeinte et restaurée régulièrement, est visible à des kilomètres de distance. L’inscription est une exhortation : La Bible est la vérité. Lisez-la. Jésus Christ aussi a dit : « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39).

Possédez-vous une Bible ? Si oui, vous avez un trésor : c’est la Parole de Dieu. Lisez-la avec prière et foi, cherchez dans ses pages le Seigneur Jésus, apprenez à connaître sa grâce et son merveilleux amour. Qui, possédant un trésor, l’ensevelirait sans en profiter ? Il serait semblable à cette femme retrouvée à Pompéi, ensevelie sous les ruines du Vésuve : ses mains étaient pleines de bijoux, mais cela ne l’a pas sauvée. Avoir une Bible dans sa bibliothèque, fréquenter les cérémonies religieuses, entendre parler de Dieu, ou mener une vie honnête, ne sauvent pas du jugement de Dieu à cause de nos péchés. Ce qui sauve, c’est uniquement la foi personnelle dans le Fils de Dieu, mort sur la croix pour nous.

Pour connaître Dieu et recevoir son message, nous devons lire la Bible sans hâte, prendre du temps pour la méditer, pour écouter le Seigneur Jésus qui nous parle.

Lisez la Bible, demandez à Dieu, humblement et simplement qu’Il se révèle à vous ; Il répondra à toutes vos questions.

Croyez sa Parole, et Il vous donnera la paix, la joie et le salut éternel.

D’après il buon Seme août 2025

« À celui à qui vous pardonnez quelque chose, moi aussi je pardonne ; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, je l’ai fait à cause de vous sous le regard de Christ, pour que Satan ne prenne pas l’avantage, car nous n’ignorons pas ses intentions » 2 Corinthiens 2. 10 et 11.

DÉJOUER LES RUSES DE SATAN

Nous ne sommes pas ignorants quant à ce à quoi Satan s’occupe dans ce monde. Depuis qu’il est tombé dans le péché, le but de Satan a toujours été d’ôter de la gloire à Dieu en contrariant ses buts dans ce monde. Ses plans sont destinés à empêcher les non-chrétiens de venir à Christ, et d’empêcher les chrétiens d’être efficients pour Christ. L’une des méthodes les plus efficaces de Satan pour accomplir ses desseins, c’est d’obtenir le contrôle sur notre culture, ou sur les modes de pensée et les concepts de notre société. Cette stratégie réussit, parce que la culture dans laquelle nous vivons influence d’une manière importante notre esprit et notre façon de penser – que nous l’aimions ou pas ! L’une des tactiques que Satan emploie pour dominer sur quelque culture ou sous-culture que ce soit, c’est de contrefaire le christianisme en créant de faux mouvements.

Le mouvement Nouvel Âge est une méthode de plus de l’ennemi pour contrefaire. C’est un réseau mondial d’organisations et de groupements vaguement connectés qui cherchent un nouvel ordre du monde dans lequel il y aurait unité et harmonie politique et religieuse. Également recommandées par nombre de ces groupes sont les expériences spirituelles et mystiques, qui rendent un individu capable d’atteindre l’unité avec une conscience ou une force élevée ou cosmique. Ils font usage de discours pieux, de langage biblique, et citent des paroles de Jésus. Pour ceux qui ne sont pas prévenus et qui ne s’y attendent pas, cela semble bon, mais derrière le masque de douces paroles au sujet de la paix, de l’unité, et de belles expériences, se trouvent les ruses de Satan. Le fond, c’est qu’ils nient que Jésus soit le Fils unique de Dieu – le Dieu de la Bible.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Si même notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, les incrédules en qui le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu, ne resplendisse pas pour eux » 2 Corinthiens 4. 3 et 4.

SE CONSERVER DANS LA LUMIÈRE DE L’ÉVANGILE POUR ÊTRE PROTÉGÉ DES FAUSSES DOCTRINES

Ces versets nous disent que les incrédules sont aveuglés par Satan. Dans quelle sphère le dieu de ce siècle a-t-il aveuglé les gens de ce monde ? Il les a aveuglés à « l’évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu ». Cela ne fait rien à Satan que Jésus soit reconnu comme un grand homme et un enseignant humain. Ces faits ne sauvent personne ! Le but de Satan, c’est de voiler à tout prix devant les hommes la lumière de sa glorieuse déité et de son don de salut. Le diable a inventé toutes sortes d’aveuglements d’esprit pour les mettre sur les yeux des hommes, afin que la lumière divine soit cachée.

Toutes les promesses de l’Âge d’Aquarius font partie de ce voile satanique. La promesse de Satan, dans le Jardin d’Éden, disant : « vous serez comme Dieu » – continue à aveugler les gens aujourd’hui.

La grande insistance sur le potentiel humain et sur la force intérieure, de même que la formule : dieu est tout / tout est dieu, poursuit ce mensonge et aveugle les incrédules sur leur condition de perdition. L’emploi du bel arc en ciel paisible comme d’un symbole du prétendu mouvement du Nouvel Âge a aussi pour effet d’ôter aux gens leur prudence.

C’est seulement dans la lumière de la bonne nouvelle de la gloire de Christ que les subtilités des mouvements modernes sont exposées au jour. Cette lumière brille partout, et bien que Satan essaie tout ce qu’il peut pour cacher cette lumière aux incrédules, il ne pourra jamais éteindre cette lumière éternelle.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Satan lui-même se déguise en ange de lumière » 2 Corinthiens 11. 14.

SE DÉTOURNER ABSOLUMENT DES MOUVEMENTS DU GENRE NOUVEL ÂGE

Dans ce passage nous apprenons que Satan est capable de cacher sa véritable identité, en faisant usage du plus habile déguisement. Qui pourrait penser qu’un ange de lumière aimerait voir les humains séparés de Dieu pour toujours ? Mais c’est exactement où ce qui est appelé le mouvement Nouvel Âge pour la paix et l’unité, conduira ses partisans, avec son insistance sur les expériences mystiques. Il est certain que les expériences mystiques obtenues par des états de conscience modifiés ne sont pas juste de l’imagination. Elles sont réelles – mais ce sont des manipulations par cet ange de lumière. Certains, du Nouvel Âge, prétendent même avoir rencontré un ange de lumière et d’autres maîtres élevés dans leurs voyages mystiques. Ces êtres spirituels parlent tous de paix, d’amour et d’unité, mais toujours à l’écart de la suprématie et de la déité du Seigneur Jésus Christ. Ils sont donc, en réalité, des esprits démoniaques se déguisant en anges de lumière.

En tant que chrétiens d’âge, nous ne nions pas la possibilité d’expériences spirituelles données par Dieu, mais elles seront toujours centrées sur Christ et ayant des bases bibliques. La tentation de rechercher des expériences mystiques par la méditation transcendantale, le yoga, l’autohypnose, et autres états de conscience modifiés, n’est pas de Dieu. De même, beaucoup de films, de vidéos et de cours, qui prétendent enseigner aux gens comment surmonter de mauvaises habitudes et développer un plus grand potentiel de développement, conseillent ces techniques Nouvel Âge. Ces cours peuvent être employés par Satan, l’ange de lumière, pour détourner notre vue de la puissance de Dieu active en nous, vers notre propre potentiel humain. Et nous ne devrions pas être surpris si l’ange de lumière fait de son mieux pour introduire certaines de ces méthodes nouvel Âge aux allures chrétiennes dans l’Église. Soyez sur vos gardes !

D’après the Lord is near octobre 1987

« Et Guéhazi… mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n’y eut pas de voix, pas de signe d’attention… Élisée entra dans la maison, et voici, le jeune garçon était mort… et il entra, et ferma la porte sur eux deux, et supplia l’Éternel. Il monta, et se coucha sur l’enfant… et la chair de l’enfant se réchauffa… Et le jeune garçon éternua par sept fois, et le jeune garçon ouvrit ses yeux » 2 Rois 4. 31 à 35.

LES CONDITIONS MORALES NÉCESSAIRES POUR UNE ACTION APPROUVÉE PAR DIEU

Étudiez bien dans la Bible tous les cas d’enfants ressuscités des morts. Vous en retirerez beaucoup de profit. Voyez, ici le cas de l’enfant de la femme sunamite.

Élisée avait dit : « Tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon ». Mais Guéhazi n’avait pas envie de faire cela. C’était un homme centré sur lui-même, ambitieux. Nous nous représentons bien sa vanité quand il avançait, avec le bâton du prophète, celui qui avait frappé le Jourdain et divisé ses eaux. Il était maintenant à lui. Peut-être qu’il imaginait qu’il allait faire de grandes choses quand il le posa sur le visage de l’enfant mort. Mais il n’y eut ni voix ni écoute.

Est-il possible de prendre la Parole de Dieu, qui a la puissance de donner la vie, et d’en faire usage sans résultat, de sorte qu’il n’y ait ni voix ni écoute ? Oui cela est possible. Si le bâton doit être utile dans votre main, vous devez être en relation avec Celui en qui sont la vie et la puissance. Dieu veuille que nous ne soyez pas sans puissance, comme Guéhazi.

Élisée était très différent. Il se coucha sur l’enfant, et pria Dieu avec instance. Chacun de ses mouvements dénotait l’intensité de son exercice, le sérieux avec lequel il recherchait la vie de l’enfant, et sa dépendance de Dieu.

Nous ferons bien d’apprendre cette leçon, car ces choses sont rapportées pour notre instruction.

D’après the Lord is near octobre 1987 (J.T. Mawson)

« Ayant pris un pain, ayant rendu grâces (Jésus) le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; de même la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous » Luc 22. 19 et 20.

L’INSTITUTION DE LA CÈNE

L’institution de la cène est comme un beau joyau devant un sombre arrière-plan, précieux au cœur de ceux qui aiment le Seigneur, dans un temps où Il a été rejeté par Israël et par le monde.

Le pain que le Seigneur Jésus rompt est le symbole de son corps donné pour nous, les souffrances et la mort étant illustrées de manière forte en cela. Un grain de blé tombe dans le sol et meurt. Il germe, pousse, puis il est coupé, battu, moulu en farine et exposé à la chaleur du foyer pour fournir de la nourriture pour les hommes. Des profondeurs et de l’angoisse des souffrances de Jésus Christ nous ne pouvons pratiquement rien comprendre, toutefois, nous souvenir de cela et de sa mort est de la plus grande importance dans la fraction du pain. Il demande avec tendresse d’observer cela en souvenir de Lui.

La coupe parle de son sang versé, la preuve d’un sacrifice accompli, car le vin signifie la joie – le résultat précieux de l’œuvre de Christ en rédemption. C’est « la coupe de bénédiction que nous bénissons » (1 Cor. 10. 16) – bien que ce soit aussi le résultat de souffrances et de mort, car les raisins sont écrasés pour produire le vin. En fait, une joie ineffable est le résultat des souffrances indicibles de notre Seigneur béni ; c’est donc avec un mélange de joie et de tristesse que nous nous souvenons de Lui.

Le Seigneur ne donne pas d’ordre précis, pas de règlement en rapport avec ce rite précieux, car lorsque les cœurs Lui sont soumis avec respect, et remplis d’adoration pour son nom précieux, on peut avoir pleine confiance que l’Esprit de Dieu les conduira de sa propre manière, sage et ordonnée, pour apporter l’honneur suprême au Fils de Dieu béni.

D’après the Lord is near octobre 1987 (L.M. Grant)

« Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il disparut, car Dieu le prit » Genèse 5. 24.

MARCHER AVEC DIEU

Beaucoup de choses sont impliquées dans ces trois mots : « marcha avec Dieu » ! Quelle séparation et quel renoncement à soi-même ! Quelle sainteté et quelle pureté morale ! Quelle grâce et quelle bonté ! Quelle humilité et quelle tendresse ! Quel zèle et quelle énergie ! Quelle patience et quelle longanimité ! Quelle fidélité et quelle décision sans faille. Marcher avec Dieu implique tout dans le cadre de la vie divine, active ou passive. Cela implique la connaissance du caractère de Dieu tel qu’Il l’a révélé. Cela implique aussi l’intelligence de la relation dans laquelle nous nous tenons devant Lui.

Ce n’est pas simplement vivre avec des règles et des règlements, ni faire des plans d’action ; ni la décision d’aller ici et là, de faire ceci ou cela. Marcher avec Dieu, c’est beaucoup plus que l’une de ces choses. De plus, cela nous entraînera quelquefois à être en opposition aux pensées des hommes, et même de nos frères, si eux-mêmes ne marchent pas avec Dieu. Cela peut quelquefois nous amener le reproche d’en faire trop ; à d’autres moments, d’en faire trop peu ; mais la foi qui rend quelqu’un capable de marcher avec Dieu lui permet aussi d’estimer à leur propre valeur les pensées de l’homme.

Ainsi nous avons, en Abel et en Enoch respectivement, une instruction très valable quant au sacrifice sur lequel repose la foi, et quant à ce que l’espérance anticipe déjà ; tandis que, en même temps, la marche avec Dieu renferme tous les détails de la vie réelle entre ces deux points. « Le Seigneur donnera la grâce et la gloire » ; et entre la grâce présente, et la gloire qui doit être révélée, il y a l’assurance heureuse que « l’Éternel… ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Ps. 84. 11)

D’après the Lord is near octobre 1987 (C.H. Mackintosh)

« Vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne te décourage pas quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime il le discipline, et il fouette tout fils qu’il reçoit comme tel. Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car quel est le fils que le père ne discipline pas ? » Hébreux 12. 5 à 7.

LA BÉNÉDICTION, BUT ULTIME DU SEIGNEUR POUR LES SIENS

Néron, l’infâme empereur romain, mit le feu à la belle cité. On dit que, tout en contemplant le spectacle depuis sa fenêtre, il chantait, pour montrer le plaisir qu’il avait de faire souffrir son peuple. Tel est l’homme, mais Dieu ne prend pas plaisir à affliger. Si cela est nécessaire, nous sommes éprouvés, et cela seulement pour un temps : « Aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais plutôt de tristesse ; cependant, plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle » (Héb. 12. 11).

Il est important de remarquer que le fruit de la justice qui, dans l’Écriture, est constamment associé à la paix, ne se forme que chez ceux qui sont exercés par l’épreuve, et qu’il vient plus tard. Dieu ne tient pas compte de la condition stoïque ou paresseuse de l’âme.

Pour l’âme exercée il n’y a pas de temps plus précieux que celui de l’épreuve. Le ciel devient son lieu de repos. Pour une affliction commune, le Seigneur vient dans l’âme. À mesure que le temps passe, la peine diminue, mais le Seigneur a déjà porté notre peine, Il s’est chargé de nos douleurs, et très bientôt Il nous fera partager sa joie pour toujours.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Ne tenant pas ferme le chef, de qui tout le corps, alimenté et bien uni ensemble par des jointures et des ligaments, s’accroît de l’accroissement de Dieu » Colossiens 2. 19.

LE DÉVELOPPEMENT NORMAL DU CORPS DE CHRIST

Le Chef (la Tête), le Seigneur Jésus, n’est pas seulement le Chef du corps, Il est aussi Chef sur toutes choses à l’Assemblée. Toutes ses sources sont en Lui. Il est pour nous la fontaine d’eau vive. Toute notre sagesse, notre force, et nos ressources sont en Lui. Non seulement nous sommes bénis en Lui, acceptés en Lui, nous avons la rédemption et sommes approchés de Lui par son sang ; mais il est également vrai que nous sommes membres du seul corps dont Il est la Tête, que toutes nos actions, tous nos services, et toutes nos capacités sont en Lui et par Lui. Et quand cela est réellement compris comme étant une réalité donnée par Dieu, cela nous placera certainement dans un état d’entière dépendance de Lui, comme ceux qui n’ont rien et cependant possèdent toutes choses.

Lorsque le fait que nous soyons unis à Lui, la Tête, comme membres d’un seul corps, apparut devant notre âme, cela ne nous a-t-il pas remplis d’actions de grâces et d’adoration ?

L’Esprit, en s’adressant aux croyants de Colosses, relevait beaucoup de manquements résultant de ce qu’ils ne tenaient pas « ferme le chef ». Il ne fait pas de doute que beaucoup de fautes parmi les croyants aujourd’hui relèvent de la même cause. Ce n’est pas que les croyants ne retiennent pas la doctrine, que Christ est la Tête du corps, et qu’ils en parlent avec les termes bibliques ; mais « tenir ferme le chef », c’est beaucoup plus que cela. Ceux qui « tiennent ferme le chef » sont en communion avec Lui comme membres de son corps. Leur cœur et leur esprit sont intéressés à ce qui l’intéresse, Lui. Leurs sympathies, leurs affections, et leurs soins ont pour cercle « tous les saints ». Ils regardent les croyants, pensent à eux, prient pour eux, et ressentent leur état, dans leur mesure, en accord avec la pensée, le cœur et les soins de la Tête. Il est impossible de n’être pas ainsi si nous tenons vraiment ferme le Chef.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent » Jean 4. 23.

LA VÉRITABLE ADORATION SELON DIEU

Dans la chrétienté aujourd’hui, le mot adoration est défini de manière vague, pour parler d’un sermon du dimanche matin ou d’une fête dans l’année. Il est de plus précisé par l’endroit physique – par exemple dans un local de réunions – plutôt que par ce qui s’y déroule. On insiste aussi sur ceux qui agissent et ce qui leur plaît, plutôt que sur Celui pour qui on agit, et ce qui Lui plaît. Si on leur demande qui ils adorent, la plupart des adorateurs parleront d’un Dieu vague et distant, plutôt que d’un Père proche et bien connu. La femme, au puits de Sichar, était un bon exemple de cela, et le Seigneur lui fit remarquer rapidement qu’elle ne savait pas qui, comment, où, ou pourquoi, adorer.

Le verset ci-dessus, qui fait partie de la réponse du Seigneur à la femme, est un bon début pour la compréhension de l’adoration selon l’Écriture. Les vrais adorateurs savent qui ils adorent ; et ils Le connaissent intimement comme le Père, ou « Abba, Père » : cette expression s’explique par leur relation avec Lui comme fils (Gal. 4. 6) et enfants (Rom. 8. 15).

Ils savent aussi comment adorer : en esprit et en vérité. Dans l’adoration véritable, l’Esprit de Dieu préside, plutôt que la volonté ou l’inclination de l’homme. En conséquence, tout est fait selon la conduite de l’Esprit plutôt que selon les désirs d’un homme quelconque qui organise un ordre de service. De plus, la véritable adoration est basée sur la vérité, qui est Christ (Jean 14. 6), et la Parole, qui est Christ (1 Jean 1. 1 à 3). Non seulement l’adoration est basée sur Christ, mais elle Le reconnaît, Lui et Lui seul, comme le centre divin de rassemblement. L’adoration des croyants pour le Père, alors, est en tout lieu où est le Fils (Mat. 18. 20).

D’après the Lord is near octobre 1987