UNE BIBLE CUITE DANS UNE MICHE DE PAIN
UNE BIBLE CUITE DANS UNE MICHE DE PAIN
Il existe à Lucas, dans le comté de l’Ohio, en Amérique, une Bible qui fut sauvée d’une destruction certaine par un moyen fort étonnant. On la fit cuire dans une miche de pain. Cette Bible magnifique appartenait à M. Schebolt, originaire d’Autriche, après avoir été autrefois la propriété de sa grand-mère, chrétienne fidèle, qui vivait dans un temps de cruelles persécutions durant lesquelles les chrétiens de ce pays-là ont eu beaucoup à souffrir. On établit entre autres une loi qui ordonnait que toute Bible, qui pouvait se trouver entre les mains de qui que ce fût, devait être apportée pour être brûlée.
Tous ceux qui aimaient leurs Bibles durent inventer toutes sortes de moyens pour tâcher de sauver ce précieux livre. Quand on fit la ronde pour fouiller les maisons, c’était justement le jour où l’on cuisait au four chez Mme Schebolt, la grand-mère. Cette dame avait une nombreuse famille ; et elle achevait de pétrir une grande quantité de pâte pour le pain, lorsqu’elle entendit les hommes approcher. Vite elle prend sa chère Bible, l’enveloppe soigneusement et la met au milieu d’une masse de pâte, de manière à en faire un très gros pain qu’elle met aussitôt à cuire dans le four. Sur ces entrefaites arrivèrent ceux qui cherchèrent minutieusement dans tous les coins et recoins sans réussir à découvrir la Bible. Dès qu’ils furent partis et que le danger fut passé, on retira du four la Bible que l’on trouva parfaitement intacte.
Cette Bible, à l’heure qu’il est, est vieille d’environ trois cents ans ; néanmoins elle est encore le pain de vie – nourrissant, aussi savoureux que jamais.
D’après La Bonne Nouvelle 1873
RECHERCHE : COMBIEN…?
RECHERCHE : Combien… ?
– Combien y avait-il de villes de refuge ? Nombres 35
– Combien de jours et de nuits Jonas fut-il dans le poisson ? Jonas 2
– Combien de personnes entrèrent dans l’arche ? 1 Pierre 3
– Combien y avait-il de tapis de poil de chèvre dans le tabernacle ? Exode 26
– Combien de pierres David prit-il pour sa fronde ? 1 Samuel 17
– Combien d’anges Marie vit-elle au tombeau ? Jean 20
– Combien de lépreux guéris oublièrent de donner gloire à Dieu ? Luc 17
– Combien d’hommes le roi vit-il dans la fournaise où il en avait fait jeter trois ? Daniel 3
– Combien de choses manquait-il au jeune homme riche ? Marc 10
– Combien de fois doit-on pardonner à son frère en un jour ? Luc 17
– Combien voit-on de portes à la cité sainte ? Apocalypse 21
– De combien de degrés l’ombre retourna-t-elle sur le cadran à la requête d’Ézéchias ? 2 Rois 20
TABLE RIMÉE DES LIVRES DE LA BIBLE
TABLE RIMÉE DES LIVRES DE LA BIBLE
La Genèse ou « commencement »
Nous ouvre l’Ancien Testament.
En détails précis elle abonde
Sur les origines du monde
Et nous montre du Créateur,
Et la puissance et la grandeur.
L’Exode : c’est la « sortie »
Des Hébreux dérobant leur vie
Au joug cruel de Pharaon
Qui voulait éteindre leur nom.
Ce livre – avec le Lévitique –
Contient, des Juifs, le code antique.
Dans les Nombres – « dénombrements » –
Nous assistons aux mouvements
Des tribus et de leur armée
Au désert et sous la nuée.
Vient le Deutéronome, enfin,
Qui du Pentateuque est la fin.
Josué, c’est Jéricho prise.
Et la Palestine conquise.
Les Juges, Ruth, deux Samuel,
Encore des destins d’Israël,
Déroulent les faits magnifiques.
Les deux Rois et les deux Chroniques
Vont jusqu’à la captivité.
Ce châtiment fut limité :
Durant soixante et dix années.
Les tribus furent exilées.
Mais Esdras nous dépeint le jour
Qui voit s’accomplir leur retour
De Babylone…et Néhémie
Dit Jérusalem rétablie.
Plus loin – dans Esther – le Dieu fort
Sauve son peuple de la mort.
Ici, des Livres historiques,
Nous arrivons aux poétiques.
Dans Job nous voyons le Seigneur
Rendre plus humble un noble cœur.
Quant aux Psaumes, aux Proverbes,
Quels trésors de fécondes gerbes !
Offrant au vieillard, à l’enfant,
A tous un solide aliment.
L’Ecclésiaste se termine
Par cette instruction divine :
Le bien, le mal, qu’on va semant,
Viendra plus tard en jugement.
Puis, du Cantique des Cantiques
Se lisent les scènes mystiques.
Les prophètes de l’Éternel
Vont faire entendre leur appel.
Aux virils accents d’Ésaïe
Succèdent ceux de Jérémie,
Qui, dans les Lamentations,
Retrace tant d’afflictions !
Suivent les vérités voilées,
Ou par des songes révélés,
Du grave et saint Ézéchiel,
Du sage et pieux Daniel.
Osée – en des pages sévères –
Reprend les enfants et les pères.
Après Joël, Amos, Abdias,
Voici le rebelle Jonas.
Michée ajoute des promesses
Aux plus menaçantes adresses.
Nommons enfin les six derniers
De ces augustes messagers :
Nahum, Habakuk, Sophonie,
Ensuite Aggée et Zacharie,
Et, pour terminer, Malachie.
De Matthieu, Marc et Luc et Jean.
Grands et petits, soyons habiles
A nommer les quatre en suivant.
Après les Actes des Apôtres,
– Qui doivent inspirer les nôtres, –
L’épître de Paul aux Romains
Et puis les deux aux Corinthiens.
Une aux Galates, – bien profonde,
Montrant que le salut se fonde,
Non sur les œuvres de la loi,
Mais sur Christ, objet de la foi. –
Aux Éphésiens, est la suivante ;
Aux Philippiens, la plus touchante ;
Précédant une aux Colossiens,
Et deux aux Thessaloniciens,
Deux à Timothée, une à Tite,
Une à Philémon, – fort petite.
La lettre adressée aux Hébreux
Nous instruit, aussi bien qu’eux.
De Jacques, nous en avons une,
De Pierre, deux, et de Jean, trois.
N’en négligeons jamais aucune :
De Dieu sondons toutes les lois !
Une courte épître de Jude
Et l’Apocalypse de Jean,
– Objet de patiente étude, –
Ferment le Nouveau Testament.
La Bonne Nouvelle 1956.
ANAGRAMME
ANAGRAMME
Mélangez les lettres formant le nom d’un prophète et vous trouverez le nom d’un homme dont la maison fut assaillie par la foule.
La Bonne Nouvelle 1972 p 159
RÉPONSE A L’ANAGRAMME
HALLOWEEN
HALLOWEEN
Attention !
Comme chaque année en cette période, les magasins les plus divers vont regorger d’articles étranges en relation avec « Halloween ». Que faut-il penser de cette « fête » ? Est-ce simplement une distraction anodine ? Une occasion de se déguiser et de manger des friandises ?
Il est instructif de savoir qu’Halloween est une fête d’origine païenne : avant l’ère chrétienne, les druides celtes célébraient une cérémonie en l’honneur de « Samhain », leur dieu de la mort. A cet effet, ils se retrouvaient le 31 octobre, se déplaçaient de maison en maison, réclamaient des offrandes destinées à leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison. On peut voir là, sans grand effort d’imagination, l’origine du « trick or treat » (qui peut être traduit par « farce ou pacte » ou « malédiction ou faveur »). A Halloween, des enfants se déguisent et vont sonner de porte en porte en prononçant ces mots. Ils attendent ainsi qu’on leur donne des friandises ou de l’argent. Certains jouent un vilain tour aux personnes qui refusent.
La citrouille grimaçante éclairée de l’intérieur par une bougie trouve sa source dans la légende de Jack O’Lantern : au moment de sa mort, il aurait été refusé au paradis et en enfer. Le diable lui aurait alors donné une petite flamme tirée des fournaises ardentes dont il serait le gardien. Dès lors, l’âme de Jack errerait, ayant creusé un navet pour y placer sa flamme…
Rien donc de chrétien à la base de ces coutumes, n’est-ce pas ?
Il semble qu’il n’est pas bien difficile de voir que cette fête de Halloween – si toutefois on peut appeler cela une fête – est tout le contraire de ce que doit rechercher le chrétien !
On fête tout ce qui est « froid, noir et mort », alors que la Bible dit : « Au reste, frères, toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée, – s’il y a quelque vertu et quelque louange, – que ces choses occupent vos pensées … faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous » (Phil. 4. 8 et 9).
On encourage les enfants à demander de l’argent ou des bonbons sous la « menace ». Même si cela se fait sous forme de jeu, il est évident que ni la menace, ni la mendicité ne conviennent à un enfant de Dieu : « Qu’aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, [propre] à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent. Et n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éph. 4. 29 et 30).
Plus grave encore, on banalise l’occultisme avec cette fête qui y est intimement liée. (Halloween serait la fête la plus importante des satanistes !). En se déguisant en sorcières, en fantômes, en squelettes, et en fêtant l’horrible et le laid, on apprend aux enfants des valeurs négatives, on les initie à l’occulte, on les encourage à accepter ou à pratiquer la magie. La Parole de Dieu rejette entièrement ces pratiques : « Quelle communion [y a-t-il] entre la lumière et les ténèbres ? …C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le *Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai » (2 Cor. 6. 14 à 17).
Halloween se moque de la mort, mais la Bible dit : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois, – et après cela [le] jugement » (Héb. 9. 27) ; « Prépare-toi … à rencontrer ton Dieu » (Amos 4. 12).
Ce qui donne à Halloween son caractère unique :
C’est son lien affiché avec la mort, le domaine de Satan, la sorcellerie, la magie, les fantômes, les lieux hantés, les sabbats nocturnes, l’enfer, les démons, les diables, les monstres, les menaces, la peur, l’horreur, etc…
C’est que tout cela est banalisé, rendu fréquentable et même gentil, puis introduit et multiplié dans la vie ordinaire, spécialement auprès des enfants. Cependant la Parole dit : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal » (És. 5. 20).
Il est toujours difficile d’aller à contre-courant ! Mais lorsqu’on a le privilège de connaître le Prince de la vie, peut-on désirer aller célébrer la mort ? Est-il vraiment dur de préférer l’amour à la haine, le beau à la laideur ? Que le Seigneur nous garde occupés de Lui !
« Cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez aux choses qui sont en haut » (Col. 3. 1 et 2).
D’après la Bonne Nouvelle Octobre 2002
Éditions Bibles et Littérature Chrétienne (http://www.eblc.ch)
DIEU TOUT PUISSANT
N° 256 des Venez A Moi
Dieu tout puissant
1. Dieu tout puissant, quand mon cœur considère
Tout l’univers créé par ton pouvoir,
Le ciel d’azur, les éclairs, le tonnerre,
Le clair matin ou les ombres du soir…
De tout mon être alors s’élève un chant :
« Dieu tout puissant, que tu es grand ! » (bis)
2. Quand, par les bois, ou la forêt profonde,
J’erre et j’entends tous les oiseaux chanter ;
Quand, sur les monts, la source, avec son onde,
Murmure en paix son chant doux et léger…
Mon cœur heureux s’écrie à chaque instant :
« Dieu créateur, que tu es grand ! » (bis)
3. Mais quand je songe, ô sublime mystère !
Qu’un Dieu si grand a pu penser à moi,
Que Son cher Fils a porté ma misère,
Et que je suis l’héritier du grand Roi…
Alors mon cœur redit, la nuit, le jour :
« Que tu es bon, ô Dieu d’amour ! » (bis)
4. Quand mon Sauveur, éclatant de lumière,
Se lèvera de son trône éternel,
Et que, laissant les douleurs de la terre,
Je pourrai voir les splendeurs de son ciel…
Je redirai, dans son divin séjour :
« Rien n’est plus grand que ton amour ! » (bis)
MON DIEU EST SI BON
N° 116 des Venez A Moi
Mon Dieu est si bon
1. Mon Dieu est si bon, Il prend bien soin de moi :
C’est un Dieu fidèle, Il répond à ma foi.
Il veut me garder dans mes difficultés,
Il suffit pour moi de tout Lui confier.
Refrain…
2. Il vit à jamais, c’est un Dieu tout puissant ;
Il peut délivrer en tout lieu, en tout temps ;
Quand tout semble noir, triste et désespéré,
Je sais que mon Dieu ne m’oubliera jamais.
Refrain…
3. Mon Dieu m’aidera, Il conduira mes pas,
Dans les jours de joie comme aux jours de combats.
Non, je ne crains rien, je peux compter sur Lui,
Il accomplira tout ce qu’Il a promis.
Refrain :
Dieu sait si bien ce qui me semble lourd,
Qui me fait mal, me trouble chaque jour.
Il connait mes besoins, ma peur du lendemain,
Il l’a promis : pour moi tout ira bien.
CHAQUE INSTANT
Un cantique moins connu joué à la trompette et au piano (N° 78 des Venez A Moi) :
Chaque instant
(N° 78 des Venez A Moi)
1. Chaque instant de chaque jour qui passe,
En Jésus je puis me confier ;
Cet Ami que jamais rien ne lasse,
Me soutient, sait me fortifier.
Et son cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A Lui seul j’ai appris à m’attendre
Et je sais qu’Il s’occupe de moi.
2. Aide-moi à n’avoir confiance
Qu’en Toi seul, mon Maître, mon Seigneur.
Tu connais toutes mes défaillances ;
Mais je suis toujours dans ta faveur.
Et son cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A Lui seul j’ai appris à m’attendre :
Je sais que Tu t’occupes de moi.
3. Prends ma main, tiens-moi quand je chancelle ;
Le chemin est sombre et rocailleux.
Oh ! Donne-moi de t’être fidèle,
Conduis-moi jusqu’au séjour des cieux.
Et son cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A Lui seul j’ai appris à m’attendre :
Je sais que Tu t’occupes de moi.
A TOI LA GLOIRE !
Un cantique très connu joué à la trompette !
(N° 240 de Hymnes et Cantiques)


