LA HARDIESSE
… et ils annonçaient
la Parole avec hardiesse
Le chapitre 2 des Actes nous rapporte que les disciples furent tous remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’énoncer; ils annonçaient les choses magnifiques de Dieu, certainement ce que nous trouvons plus loin dans le discours de Pierre : Dieu avait donné à Israël un Seigneur et un Christ, ce Jésus même qu’Israël venait justement de crucifier. Voilà donc des gens simples, des gens du commun, sans aucune autorité morale en Israël, qui commencent à proclamer, face à la foule, qu’un homme exécuté, cinquante jours auparavant, comme malfaiteur avec deux autres malfaiteurs, est le Christ, le Seigneur glorieux attendu ; que cet homme, jugé et condamné par les autorités religieuses établies par l’Eternel même, Dieu l’a ressuscité des morts, et qu’il est prêt à venir pour rétablir toutes choses. Plus encore, voilà ces hommes qui, sans détour, accusent le peuple d’être directement responsable de la mort du saint et du juste: «Vous l’avez cloué à une croix et vous l’avez fait périr», «ce Jésus que vous avez crucifié ». Quelle audace !
Nous vivons, nous, au milieu de nations habituées au nom de Jésus, habituées à entendre parler de sa mort, de sa résurrection, de nations qui, même, ont fait de la croix un objet d’ornement, un bijou. Pouvons-nous imaginer un instant la hardiesse qu’il fallait aux disciples pour annoncer ces choses, et lancer de telles accusations à la foule, cette foule venue pour adorer l’Éternel ? Quoi d’étonnant à ce qu’on les ait accusés d’être pleins de vin doux ? Des hommes qui, devant tous, proclamaient des choses aussi déraisonnables, risquant de leur attirer les pires ennuis, devaient être ivres assurément, et cette hardiesse devait leur venir du vin ! Comment Pierre, qui, peu de temps auparavant, avait renié Jésus devant une simple servante, aurait-il pu, s’il avait été lui-même, annoncer à la foule cette chose invraisemblable, la résurrection de ce Jésus? Comment aurait-il eu l’audace d’accuser ce peuple de l’avoir mis à mort ? Il fallait bien qu’il ait perdu le sens. Pourtant, Pierre n’était pas ivre ; certes, il ne parlait pas par sa propre force ; ce n’était pas son courage naturel, si faible, qui le soutenait ; non, mais Pierre était rempli de l’Esprit Saint.
Les chapitres 3 et 4 nous montrent l’opposition commençant à se manifester, à se préciser. On met les mains sur eux. Pierre et Jean, hommes illettrés et du commun, se trouvent traduits devant l’assemblée la plus instruite d’Israël, représentant la plus haute société, les chefs, les anciens, les scribes, et tous ceux de la race souveraine sacerdotale, tous ceux qui faisaient autorité en matière religieuse, ceux également qui avaient, en fait, pouvoir dans le pays. Comment Pierre et Jean vont-ils se comporter ? Vont-ils chercher à plaire à cette brillante assemblée ? Vont-ils chercher à diminuer ce qu’ils prêchaient la veille ? Vont-ils essayer de dire la vérité sans lui donner cette forme directe, brutale, accusatrice ? Il semble, en effet, qu’avec un peu de prudence dans leurs paroles, un peu de précaution, ils auraient pu présenter presque toute la vérité, l’essentiel du moins, et en même temps ménager leurs juges, et ainsi préserver leurs intérêts en évitant de s’attirer l’opposition des puissants. Mais Pierre et Jean ne sont pas occupés de leur propre intérêt, ils n’adoucissent pas la parole, ils ne diminuent pas la vérité pour la rendre plus acceptable à la raison ou à l’orgueil des hommes ; ils ne disent pas «presque» toute la vérité, ils disent «toute» la vérité, celle qui heurte la raison, mais celle aussi qui frappe la conscience ; ils ne cherchent pas de compromis, ils sont pour Dieu contre le monde. Pierre ouvre la bouche et annonce Jésus « que vous, vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité d’entre les morts », les accusant par là d’un crime et d’un crime contre le Dieu dont ils sont les sacrificateurs. Quelle hardiesse ! Que ce soit devant la foule du commun peuple ou devant les plus hautes autorités, le message de Pierre est le même, aussi direct en ses termes, aussi percutant pour les consciences : « Vous avez livré …, vous avez renié le saint et le juste, vous avez mis à mort le prince de la vie, vous l’avez cloué à une croix, vous l’avez crucifié … ». Comment Pierre pouvait-il avoir une telle hardiesse qui le faisait reconnaître pour avoir été avec Jésus ? Pierre était rempli de l’Esprit Saint.
On pensera, peut-être, que les révélations reçues par les disciples, le fait d’avoir vu le Seigneur ressuscité, les avaient mis dans un tel état d’exaltation qu’ils n’avaient plus conscience du danger. Mais ils le voyaient très bien, le danger, ils sentaient très bien aussi leur faiblesse, ils sentaient très bien la crainte, la peur, s’immiscer dans leur cœur. C’est pourquoi, nous les voyons, aussitôt qu’on leur a interdit avec menaces de parler de Jésus, s’adresser au « Souverain », à celui qui a fait les cieux, la terre, et la mer et toutes les choses qui y sont, celui qui domine sur toutes choses et qui est donc parfaitement capable de les secourir, d’abattre l’opposition, de préserver leurs vies ou leurs libertés. Mais que demandent-ils ? Que le danger soit ôté ? Que leurs vies ou leurs libertés soient préservées ? Nullement. Leurs propres intérêts, leurs existences mêmes ne sont l’objet de leurs soucis en aucune manière ; une seule chose les occupe : la Parole du Seigneur ; une seule crainte devient la leur : celle de fléchir devant le danger ; aussi ne présentent-ils qu’une seule prière : « Donne à tes esclaves d’annoncer ta parole avec toute hardiesse … ». Annoncer la parole, malgré la moquerie, l’opposition, les menaces, le danger, voilà quel était l’unique souci des disciples, parce que leur cœur était rempli d’un unique objet : le Seigneur Jésus. En réponse à leur prière « ils furent tous remplis du Saint Esprit… ils annonçaient la parole avec hardiesse ».
Et nous, mes amis, montrons-nous quelque chose de cette sainte hardiesse pour annoncer la Parole, cette hardiesse produite par l’Esprit Saint remplissant un cœur dont l’unique objet est le Seigneur ? Avons-nous un tel souci du témoignage ? Désirons-nous seulement, au fond de nous-mêmes, dans notre cœur, remplir un tel service ? On dira : mais nous ne sommes pas tous appelés à prêcher sur les places publiques, il y a un témoignage rendu, simplement, par la conduite, sans parole … Certainement, nous ne sommes pas tous appelés à prêcher aux foules, mais annoncer la Parole de Dieu ne signifie pas seulement cela. Le témoignage rendu par la conduite, indispensable certes, ne doit pas être considéré comme seul nécessaire: il est incomplet. Si nous ne sommes pas tous appelés à la prédication, à tous il nous est réclamé de confesser de la bouche Jésus comme Seigneur. Si nous le faisons chaque fois que l’occasion nous en est donnée, cela en soulèvera des questions auxquelles il faudra répondre ! Et tous nous avons à parler la vérité chacun à notre prochain, toute la vérité, même si elle est dure à entendre ou à dire, la vérité sur Dieu, sur l’homme, sur Satan, sur le monde, en ces temps où les hommes s’interrogent et s’inquiètent, ou s’exaltent devant les progrès extraordinaires de leur science, devant le bouleversement des empires établis. Nous connaissons, nous, la vérité, et même la vérité concernant l’avenir l’avons-nous dite ? C’est cependant ce que Dieu veut, de même qu’il veut que nous disions la parole qui est bonne, propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent.
Il ne faut pas entendre les ordres à moitié, accepter le côté négatif, rejeter le côté positif ; Dieu ne dit pas que pour ne pas mentir, il nous faille nous taire, mais il dit : « Parlez la vérité » Éphésiens 4. 25 et suivants. Dieu ne veut pas qu’au lieu de prononcer des paroles déshonnêtes, nous gardions la bouche fermée, mais que nous disions la parole bonne qui communique la grâce. L’avons-nous fait ? Nous sommes bien élevés, nous ne disons que rarement des paroles déshonnêtes, nous ne mentons pas ou peu, mais quantité de gens font de même qui – et ils – ne sont pas pour autant des disciples du Seigneur. Ce qui distingue le disciple c’est que, non seulement il ne ment pas, mais il dit la vérité ; non seulement il ne dit pas de paroles déshonnêtes, mais il dit la parole d’édification. Nous sommes-nous ainsi distingués ?
Et tous encore nous avons à répondre à quiconque nous demande raison de l’espérance qui est en nous (1 Pierre 3. 15), ce qui suppose d’abord que nous ne cachons pas cette espérance, mais qu’elle se voit en nous. Tous aussi, nous avons à suivre un chemin de bonnes œuvres préparées à l’avance (Éphésiens 2. 10), qui forcément nous conduira à ne pas agir comme les autres, à ne pas réagir comme les autres, à ne pas parler comme le monde autour de nous.
Il faut le dire : penser à ces choses nous humilie. Reconnaissons-le, nous avons eu des occasions, souvent, et souvent aussi, manqué de hardiesse pour les saisir. N’avons-nous pas rencontré beaucoup de monde dans notre vie ? Je pense plus particulièrement à la période de jeunesse, au collège, à l’armée… tous ces cama-rades venus de tous les milieux, de toutes les régions, et que nous n’avons peut-être jamais revus de notre vie, avons-nous toujours saisi l’occasion ? Puis au bureau, à l’atelier, dans le voisinage, avec ceux que nous côtoyons journellement. .. Oui, elles ne nous ont pas manqué, les occasions d’annoncer la Parole, et sans discours.
Hélas ! Trop souvent nous avons été timides. Pourquoi ? Par orgueil, par amour-propre, c’est-à-dire amour de soi ; par respect humain, parce que annoncer la Parole c’est réellement endosser l’opprobre de Christ ; nous avons craint de déplaire aux hommes parce que la vérité les condamne et risque de les indisposer à notre égard ; nous avons craint de choquer le monde, nous avons craint de perdre la considération de notre entourage, nous avons craint de passer pour des illuminés, des fanatiques, des rétrogrades ; nous avons craint la moquerie, le sourire ironique, et surtout, surtout, nous avons craint ce que les autres en pourraient dire par derrière …
Et pourtant, mes amis, nous n’avons pas devant nous, par la pure grâce de Dieu, une opposition violente, nous sommes au milieu de nations dites christianisées, habituées à entendre parler de Christ de temps en temps, au milieu d’hommes que la vérité scandalise peu, à cause de leur indifférence, ou ne scandalise que lorsqu’elle est dite tout entière et sans mélange, et c’est notre responsabilité. On ne met pas les mains sur nous ; on ne nous fait tort en rien dans nos intérêts ; des autorités qui se réclament plus ou moins de Christ protègent et assurent la liberté, et nous avons peur …
Oh! Craignons d’être de ceux qui ont honte de Lui et de ses paroles ; entendons l’avertissement: « Celui qui aura honte de moi et de mes paroles, le fils de l’homme aura honte de lui … » (Luc 9. 26). Mais, dirons-nous, nous n’avons pas honte du Seigneur, nous ne craignons pas de dire que nous sommes chrétiens. Oui, mais craignons d’avoir honte de «ses paroles», de ses paroles rapportées dans leur totalité ; celles qui font grâce et celles qui condamnent, celles qui sont tolérées par tous et celles qui sont une folie et un scandale pour tous … ; et d’avoir honte, aussi, de celles qu’il faudrait dire, mais qui nous jugent et nous condamnent nous-mêmes.
Ah, si nos cœurs et nos pensées étaient remplis de lui, si nous désirions réellement son approbation plutôt que l’approbation et la considération des hommes, si nous n’avions, véritablement, dans le cœur que le seul souci de le servir, lui et sa Parole, plutôt que nous servir, nous, alors, nous aussi, nous serions remplis de l’Esprit Saint, et nous aurions, nous aussi, toute hardiesse pour dire la parole à propos. Prenons garde ; nous sommes ceux qui voient venir l’épée sur le pays ; ne sonnerons-nous pas de la trompette ? Nous sommes ceux qui ont entendu la parole de la bouche de Dieu : « Méchant, certainement tu mourras! » N’avertirons-nous pas le méchant ? (Ézéchiel 33. 1 à 9)
Puisse la prière des disciples être aussi, sincèrement, la nôtre : « Donne à tes esclaves d’annoncer ta parole avec toute hardiesse … », et que nous soyons de ceux qui ne peuvent pas ne pas parler des choses qu’ils ont vues et entendues (Actes 4. 20).
D’après Feuille Aux Jeunes n°172
J. Thomas
LES « MOI JE SUIS » DE L’ÉVANGILE DE JEAN
LES « MOI JE SUIS »… DE L’ÉVANGILE DE JEAN
COMPTE RENDU RENCONTRES ADOLESCENTS
AOÛT 2015
Cantique 26 des Venez à Moi.
On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Décide qui tu veux suivre,
A qui tu veux t’attacher,
Celui pour qui tu veux vivre,
A qui tu veux tout donner.
On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Le monde offre ses richesses,
Mais Jésus t’offre sa paix :
Oh ! Donne-lui ta jeunesse,
C’est lui la vraie liberté.
On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi dit l’Éternel ? Jér. 30. 21.
Il y a sept « Moi je suis » dans l’Évangile de Jean et ce n’est pas pour rien. Sept nous parle de quelque chose de complet, comme les sept jours de la semaine.
– Moi, je suis le pain de vie (Ch. 6. 35).
– Moi, je suis la lumière du monde (Ch. 8. 12).
– Moi, je suis la porte (Ch. 10. 9).
– Moi, je suis le bon berger (Ch. 10. 14).
– Moi, je suis la résurrection et la vie (Ch. 11. 25).
– Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie (Ch. 14. 6).
– Moi, je suis le vrai cep (Ch. 15. 1).
– Moi, je suis le pain de vie (Ch. 6. 35).
« Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Moi, je suis le pain de vie. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6. 35, 48, 51).
Trois fois le Seigneur dit : Moi, je suis le pain de vie. Le pain était déjà à cette époque un aliment très important pour la vie. Le Seigneur donne une image.
Si on veut vivre, on a besoin du Seigneur comme on a besoin de manger et boire pour vivre une vie avec Dieu, une vie qui continue dans le ciel, une vie éternelle.
« En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit [en moi], a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie » (Jean 6. 47 et 48). Ce pain de vie donne la vie éternelle.
Celui qui croit en moi à la vie éternelle (et non pas aura). Il suffit donc de croire.
« Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes » (Jean 6. 51 et 53). C’est manger et boire tout ce que le Seigneur a dit.
Dieu a pensé à Son peuple dans le désert et leur a donné la manne. Cela leur a permis de vivre un moment sur la terre.
Mais maintenant c’est non seulement pour une vie heureuse sur la terre mais aussi pour l’éternité.
A la multiplication des pains (Jean 6. 9 et 10), le Seigneur les éprouve. Qu’est-ce que l’on va faire ? Le petit garçon avait cinq pains et deux poissons et avec cela le Seigneur a nourri cinq mille personnes. Il était bien le pain de vie. Il était bien plus qu’un prophète, il était le Fils de Dieu, le vrai pain de vie.
C’est à Capernaüm que le Seigneur a dit qu’Il était le pain de vie, là où il avait fait beaucoup de miracles (Ch. 6. 24 et 59). Il avait enseigné ces choses dans la synagogue.
Est-ce que le pain de vie est uniquement donné pour les adultes ? Non, mais il est aussi pour les enfants.
Il y avait aussi des enfants sûrement. Dieu donne le pain de vie aussi pour les enfants. Le Seigneur aimait beaucoup les enfants, Il les a béni, Il les a pris dans ses bras.
« Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts ; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas » (Jean 6. 49 et 50).
Dans le désert, un million de personnes sont mortes. Ici on voit partout des cimetières, c’est un peu triste. Mais le Seigneur donne la vie. Il vient du ciel. Ce n’est que par Lui que l’on peut avoir la vie éternelle. Notre âme ne peut pas mourir.
Les chrétiens meurent aussi, ou plutôt s’endorment. Le corps reste sur la terre et l’esprit va vers le Seigneur.
Ce verset 63 est capital : « Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie ». Toutes ses paroles donnent la vie. Il nous faut les recevoir, les garder.
« Jésus donc dit aux douze : Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6. 67 et 68).
Si nous nous attachons à ce que le Seigneur a dit, si nous écoutons Dieu dans les évangiles, les paroles du Seigneur Jésus nous permettent de saisir la vie éternelle.
Il est important de lire la Parole tous les jours, c’est par elle que nous pouvons connaître le Seigneur.
« Dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus » (2 Timothée 3. 15). Comment être sage à salut ? Par la foi au Seigneur Jésus. Les saintes lettres – toute la Bible – vous pouvez toutes les lire, les connaître et elles vous rendront sages à salut, si vous les croyez vraiment dans votre cœur !
– Moi, je suis la lumière du monde (Ch. 8. 12).
« Jésus donc leur parla encore, disant : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8. 12).
La première fois où il est parlé de la lumière est : « Et Dieu dit : Que la lumière soit. Et la lumière fut » (Genèse 1. 3). Au verset 2, c’était les ténèbres. Qui donne la lumière ? C’est Dieu. Est-ce que vous aimez être dans la lumière ou dans le noir ? La lumière nous montre tout. Alors on peut voir si c’est beau ou pas, propre ou sale. La lumière de Dieu nous montre non seulement le dehors mais aussi ce qu’il y a dans notre cœur.
«La vraie lumière était celle, qui, venant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1. 9). Le Seigneur est la vraie lumière. Il éclaire tout homme, même ceux qui n’en veulent pas.
Dieu va lire ce qu’il y a dans le cœur, dans les petits recoins, ce qui est bien caché, même à vos parents.
Si on ne veut pas de la lumière, que se passe-t-il ? On reste dans la nuit.
Si on veut la vie éternelle, la lumière, il nous faut le Seigneur Jésus.
La Bible n’est pas un livre quelconque qui va nous expliquer les choses mais c’est une Personne qui parle à travers sa Parole.
Il nous est parlé plusieurs fois dans l’évangile de Jean de la lumière :
« Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3. 19). Le prince des ténèbres c’est Satan.
Nos cœurs sont naturellement ténébreux mais le Seigneur éclaire tout notre cœur.
« Jésus donc leur dit : Encore pour un peu de temps la lumière est au milieu de vous ; marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne s’emparent pas de vous ; et celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez fils de lumière. Jésus dit ces choses, et s’en allant, il se cacha de devant eux. Moi, je suis venu dans le monde, [la] lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jean 12. 35, 36, 46).
Le Seigneur veut éclairer notre vie. Il dit : « Celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8. 12). Le Seigneur ne dit pas : Tous ceux qui me suivent…mais Celui qui me suit. C’est individuel. Il faut que chacun décide de suivre le Seigneur et alors il marchera dans la lumière.
Nous sommes aussi des porte-lumière. «Car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière (car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité), éprouvant ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5. 8 à 10).
Nous sommes des enfants de lumière. A l’école, c’est les ténèbres qui ont envahi les cœurs chez les hommes comme chez vos camarades. Si vous connaissez le Seigneur, vous pouvez être une lumière au milieu de ces ténèbres.
« Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Aussi n’allume-t-on pas une lampe pour la mettre ensuite sous le boisseau, mais sur le pied de lampe ; et elle luit pour tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, en sorte qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5. 14 à 16).
Nous sommes aussi des disciples. Le Seigneur dit : Vous êtes la lumière du monde. Ce n’est pas une possibilité mais c’est un fait que le Seigneur exprime.
On ne va pas mettre la lumière sous le lit, sous le boisseau mais sur le pied de lampe.
C’est ce que l’on voit : une bonne œuvre, ce que l’on dit, ce que l’on fait, comment on se comporte à l’école, avec ses camarades et ses enseignants.
Vos camarades vont observer comment vous parlez, vous réagissez quand on vous ennuie.
Le Seigneur nous donne la lumière. Il nous éclaire et nous devons refléter cette lumière devant les hommes comme la lune reflète la lumière du soleil.
Si c’est une bonne œuvre, cela va luire.
Le Seigneur ne veut pas que nous restions cachés mais que les hommes voient quelque chose de la lumière du Seigneur. « Car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité » (Éphésiens 5. 9).
Dans cette épitre aux Éphésiens il nous est parlé de 3 caractères de la lumière :
• La bonté : ce qui est bon ou mauvais.
• La justice : les actes justes.
• La vérité : dire la vérité.
Ce qui n’est pas vrai, c’est du mensonge.
Ce n’est pas facile, dans le monde on l’on vit, on voit souvent l’opposé. On trouve de l’injustice, du mensonge. On doit être gardé de cela.
La bonté, c’est aimer. Et que voit-on autour de nous ? Les guerres, les bagarres à l’école ou à la maison avec ses frères et sœurs.
Ce n’est donc pas naturel. Nous avons besoin que le Seigneur nous aide à montrer la bonté, la justice, la vérité.
Nous devons être des luminaires, comme des étoiles, là où nous sommes à l’école ou à la maison.
« Afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde » (Philippiens 2. 15). Un enfant qui a reçu Jésus dans son cœur est donc appelé à reluire.
Vous êtes dans une génération qui use de violence. « Il est une génération qui maudit son père et qui ne bénit pas sa mère, une génération pure à ses propres yeux et qui n’est pas lavée de son ordure, une génération,… que ses yeux sont hautains, et ses paupières élevées ! – une génération dont les dents sont des épées et les molaires des couteaux, pour dévorer les affligés de dessus la terre, et les nécessiteux d’entre les hommes » (Proverbes 30. 11 à 14). C’est ce que l’on voit dans ce monde, on se moque de Dieu, on méprise ses parents.
Au milieu de cette génération méchante, vous pouvez montrer autre chose en étant des luminaires. C’est soit la lumière, soit les ténèbres.
La lumière ce n’est pas comme les couleurs qui se mélangent entre elles. La lumière ne peut se mélanger aux ténèbres.
« Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6. 14).
Communion veut dire : quelque chose de commun. Il n’y a rien de commun entre la lumière et les ténèbres.
Alors quelqu’un qui appartient au Seigneur ne peut pas se marier avec quelqu’un qui ne croit pas en Lui : c’est incompatible. C’est comme vouloir mélanger la lumière et les ténèbres. Le Seigneur nous montre un chemin aussi pour le mariage.
Moi, je suis la lumière du monde (Ch. 8. 12) a dit le Seigneur.
« Je suis la lumière »,
A dit le Seigneur ;
Avec moi, mon frère,
Ouvre-Lui ton cœur.
Le monde est plein d’ombre :
Brillons, brillons bien,
Toi dans ton coin sombre,
Et moi dans le mien.
Si la pure flamme
Parfois baisse un peu,
Veillons sur notre âme,
Ravivons le feu.
Le monde est plein d’ombre :
Brillons, brillons bien,
Toi dans ton coin sombre,
Et moi dans le mien.
Quand le jour se voile
Au clair firmament,
La plus humble étoile
Brille doucement.
Le monde est plein d’ombre :
Brillons, brillons bien,
Toi dans ton coin sombre,
Et moi dans le mien.
Cantique 227.
Jésus-Christ nous apporte
Le salut par la foi ;
Il dit : « Je suis la porte,
Il faut entrer par moi ».
Pour nous conduire au Père,
Il est mort sur la croix,
Et déjà sur la terre
Nous connaissons sa voix.
De ses brebis qu’il aime
Il est le bon berger :
Il les garde lui-même
Et sait les protéger.
S’il leur donne la vie
C’est pour l’éternité ;
Sa puissance infinie
Est leur sécurité.
Nul ne pourra nous nuire,
Nous ravir de sa main ;
Il saura nous conduire
Dans le seul vrai chemin.
Voyant notre faiblesse,
Il veut nous rassurer,
Des soins de sa tendresse
Toujours nous entourer.
Goûtons, en la présence
Du souverain Berger,
La vie en abondance
Qu’il nous fait partager ;
Et dans sa dépendance,
Marchant en liberté,
Gardons la jouissance
De son intimité.
Dans ce cantique le Seigneur est la porte et le bon Berger.
– Moi, je suis la porte (Ch. 10. 9).
« Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis. Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10. 7 et 9).
On voit deux fois que le Seigneur est la porte.
La porte permet d’entrer. Pour entrer au ciel il y a une porte. Elle est encore ouverte mais un jour elle sera fermée. Pour chacun, elle est encore ouverte, il faut entrer par la porte.
On trouve cette expression « En vérité, en vérité » seulement dans l’évangile de Jean. C’est très important quand le Seigneur le dit. Il veut insister.
Pourquoi est-il question de brebis ? Pourquoi sommes-nous des brebis ?
La brebis est un animal plutôt bête, il faut la guider sinon elle va se perdre ou se faire manger. Il n’y a qu’un seul endroit où elle peut passer et c’est le Seigneur Jésus. Le seul qui peut nous donner la vie éternelle, le seul qui éclaire notre chemin et la seule porte pour aller au ciel c’est le Seigneur Jésus.
«Et il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés » (Actes des Apôtres 4. 12). C’est le seul nom, il n’y a pas d’autre nom, c’est le nom de Jésus (qui veut dire Sauveur). Qui a donné ce nom ? C’est Dieu. « Tu appelleras son nom Jésus » (Mat. 1. 21).
« Or, comme elles s’en allaient pour en acheter, l’époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas. Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Matthieu 25. 10 à 13).
Il y a un moment où lors des noces, « La porte fut fermée ». Il y en a qui voulaient entrer mais c’était trop tard. Il peut y avoir encore aujourd’hui des personnes (des enfants de parents chrétiens par exemple) qui voudraient entrer mais qui tardent à le faire. Ce soir, la porte peut être fermée ! C’est aujourd’hui qu’il faut se décider pour le Seigneur Jésus.
« Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10. 9). Le Seigneur ne dit pas : si toute une famille entre ou si 5 personnes entrent, non, si quelqu’un. Celui qui entre est sauvé. Il ne dit pas qu’il y a quelques marches à monter ensuite pour y arriver, c’est-à-dire des efforts à faire pour être sauvé.
Non, une fois la porte franchie, on est sauvé.
Quand on entre par le Seigneur, c’est merveilleux. On ne sait pas bien ce qu’il y a derrière la porte, vous ne savez pas encore tout ce que le Seigneur donne mais c’est merveilleux.
Et puis on sort : on va à l’école et on peut servir le Seigneur. Il nous utilise comme des instruments pour parler ou aider nos camarades, nos parents. « Il entrera et il sortira » (Jean10. 9).
– Moi, je suis le bon Berger (Ch. 10. 14).
« Moi, je suis le bon Berger : le bon Berger met sa vie pour les brebis ; Moi, je suis le bon Berger, et je connais les miens et je suis connu des miens » (Jean 10. 11, 14).
Le bon Berger donne sa vie sur la croix, il est mort sur la croix. Il connaît ses brebis. Chacun de vous il vous connaît par son nom : «Il appelle ses propres brebis par leur nom, et les mène dehors » (Jean 10. 3) Il nous appelle chacun. On peut dire : oui je viens maintenant, mais ne remets pas à plus tard, car le plus tard ne nous appartient pas.
Il nous appelle à l’écouter, à Le suivre aujourd’hui.
« Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Ésaïe 53. 6). Nous avons tous été des brebis errantes. On est perdu, on ne connaît pas son chemin. Une brebis perdue va se faire manger, va mourir.
Tous les hommes sont errants, sont perdus. Chacun suit son propre chemin. On veut choisir comment on veut vivre. Le Seigneur avant de pouvoir conduire les brebis a dû donner Sa vie. Pourquoi devait-Il mourir ? Ça ne suffisait pas qu’Il guérisse, qu’Il ressuscite les morts ? Il voulait nous sauver nous donner la vie éternelle et parce que Son Dieu le Lui avait demandé. Son sang nous lave.
Le péché nous sépare de Dieu, le Seigneur a porté nos péchés sur la croix. Si quelqu’un croit simplement, c’est certain, il est sauvé.
La Bible est la vérité, il nous faut la croire. Elle nous donne des certitudes.
Le bon Berger aime toutes ses brebis, chacune d’elle, individuellement. Il aime chacun d’entre vous personnellement.
« Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6. 37).
« Moi, je suis le bon Berger : le bon Berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10. 11). Le Seigneur a fait cela.
« Moi, je suis le bon Berger, et je connais les miens et je suis connu des miens » (Jean 10. 14). Maintenant le Seigneur connaît le nom de ses brebis. Le Seigneur connaît ses brebis, celle qui boîte, qui est vieille…
Le Seigneur nous connaît : Il connaît nos soucis, nos problèmes. Il connaît tout ce qui se passe chez chacun d’entre vous.
« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » (Psaume 23. 1). Il nous dit : Tu ne manqueras de rien. Il veut nous donner ce que l’on a besoin chaque jour.
Dans l’Ancien Testament, il y avait déjà des « Moi je suis ».C’est Dieu qui parle à Moïse :
« JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : JE SUIS m’a envoyé vers vous » (Exode 3. 14). Quel est ton nom dit Moïse et Dieu dit : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Je suis, Yahvé c’est le nom de Dieu et le Seigneur dit : Moi je suis. C’est le même que Celui qui a parlé à Moïse et qui nous parle. Dieu se révèle là et dit Qui Il est.
Il est toujours le Dieu qui existe éternellement, toujours le même.
Chacun peut mettre un mot après « Je suis ». Tu as besoin de paix ? Je suis la paix, de lumière ? Je suis la lumière, de vérité ? Je suis la vérité.
« Avant qu’Abraham fut, je suis. » (Jean 8. 58). Il était de toute éternité (Ps.90. 2).
Cantique 140 des Venez à Moi.
Je ne sais pourquoi dans sa grâce
Jésus m’a tant aimé,
Pourquoi par son sang il efface
Ma dette, mon péché.
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.
Je ne sais comment la lumière
Éclaire tout mon cœur,
Comment je compris ma misère
Et reçus mon Sauveur.
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.
Je ne sais quelle est la mesure
De joie et de douleur
Que pour moi, faible créature,
Réserve mon Sauveur.
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.
Je ne sais quand de la victoire
L’heure enfin sonnera,
Quand l’Agneau, l’Époux dans sa gloire,
Avec lui me prendra
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.
Cantique 166 des Venez à Moi.
Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.
Mes soucis semblent trop lourds à porter
Et le lendemain semble incertain…
Mais tu m’aimes et tu veux m’aider,
Père, tu te tiens tout près.
Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.
Engagé dans l’engrenage de la vie,
Je n’ai plus le temps de m’arrêter…
Viens, Seigneur, viens, Jésus, libère-moi
Et conduis mes pas dans ton chemin.
Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.
Les jours passent, mais quel est leur sens ?
Incontrôlable, le temps fuit…
Maintenant, la question se pose à moi :
Qu’ai-je fait de tout ce temps ?
Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.
– Moi, je suis la résurrection et la vie (Ch. 11. 25).
« Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde » (Jean 11. 25 à 27).
Le Seigneur dit cela à Marthe. C’est la sœur de Lazare et de Marie. « Or il y avait un certain homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe sa sœur » (Jean 11. 1).
Lazare va mourir. Le Seigneur avait dit : «Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11. 4). Il savait déjà que celui qu’Il aimait – comme nous Il nous aime – allait mourir. Le Seigneur allait le ressusciter pour glorifier Dieu.
Le Seigneur annonce à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie ».
Pourquoi la mort sur la terre ? Le salaire du péché c’est la mort.
« Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 6. 23).
Lazare est mort parce qu’il avait péché. Les croyants meurent aussi, ils sont endormis en Jésus et par Jésus.
Le Seigneur est capable de prendre quelque chose qui n’a plus la vie, qui est poussière et de lui redonner la vie.
Dans la Genèse, Dieu a donné la vie aux oiseaux, aux poissons, à la nature toute belle.
« Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage » (Psaume 90. 12).
On est tous vivants aujourd’hui et on a tous des jours à vivre. Dieu sait combien de jours, de mois, d’années nous vivrons. Il nous faut donc compter nos jours, et se préparer à devoir quitter cette terre, soit au retour prochain du Seigneur Jésus, soit à notre mort.
Dieu compare la vie d’un homme à une vapeur. « Vous qui ne savez pas ce [qui arrivera] le jour de demain ; (car qu’est-ce que votre vie ? Car elle n’est qu’une vapeur paraissant pour un peu de temps et puis disparaissant) » (Jacques 4. 14).
Cela montre la fragilité de la vie.
Nos temps sont en la main de Dieu qui nous aime.
Il nous faut donc être prêt à rencontrer Dieu.
Si on connaît le Seigneur Jésus, il va nous introduire auprès de Lui, et nous n’avons pas à avoir de crainte. Si nous devons passer par la mort, nous serons ressuscités lors de la venue du Seigneur.
Le Seigneur a juste parlé et Lazare est ressuscité. Tous les chrétiens qui sont endormis attendent le grand réveil.
Exemples de résurrections que nous trouvons dans les évangiles et les Actes:
– La résurrection du Seigneur après trois jours, à la fin de chaque évangile.
– La résurrection de Tabitha. « Mais Pierre, les ayant tous mis dehors et s’étant mis à genoux, pria ; et, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi. Et elle ouvrit ses yeux, et voyant Pierre, elle se mit sur son séant » (Actes des Apôtres 9. 40).
– La résurrection de la fille de Jaïrus. « Et un des chefs de synagogue, nommé Jaïrus, vient ; et le voyant, il se jette à ses pieds ; et il le suppliait instamment, disant : Ma fille est à l’extrémité ; [je te prie] de venir et de lui imposer les mains, afin qu’elle soit sauvée, et qu’elle vive » (Marc 5. 22 et 23). Jaïrus était chef de synagogue et sa fille était très malade. « Comme il parlait encore, il vient des gens de chez le chef de synagogue, disant : Ta fille est morte ; pourquoi tourmentes-tu encore le maître ? Et Jésus, ayant entendu la parole qui avait été dite, dit aussitôt au chef de synagogue : Ne crains pas, crois seulement. Et ayant pris la main de l’enfant, il lui dit : Talitha coumi ; ce qui, interprété, est : Jeune fille, je te dis, lève-toi. Et aussitôt la jeune fille se leva et marcha, car elle avait douze ans ; et ils furent transportés d’une grande admiration » (Marc 5. 35, 36, 41 et 42).
Tous les hommes vont ressusciter. Il y a premièrement la résurrection des croyants lors de la venue du Seigneur et deuxièmement la résurrection de tous les autres, pour comparaître devant le grand trône blanc.
Tout n’est pas fini à la mort. « Or il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui faisait joyeuse chère, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d’ulcères, et qui désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; mais les chiens aussi venaient lécher ses ulcères. Et il arriva que le pauvre mourut, et qu’il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Et le riche aussi mourut, et fut enseveli. Et, en hadès, levant ses yeux, comme il était dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, et qu’il rafraîchisse ma langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham dit : [Mon] enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; et maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. Et outre tout cela, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; en sorte que ceux qui veulent passer d’ici vers vous ne le peuvent, et que ceux qui [veulent passer] de là ne traversent pas non plus vers nous. Et il dit : Je te prie donc, père, de l’envoyer dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères, en sorte qu’il les adjure ; de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de tourment. Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Mais il dit : Non, père Abraham ; mais si quelqu’un va des morts vers eux, ils se repentiront. Et il lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts » (Luc 16. 19 à 31).
C’est trop tard pour l’homme riche. Tant que l’on est vivant il faut croire.
Le Seigneur est ressuscité tout seul. Lui seul a ce pouvoir car il est en lui-même la résurrection et la vie.
– Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie (Ch. 14. 6).
« Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). Le Seigneur répond à Thomas qui avait posé une question : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » (Jean 14. 5).
Le Seigneur avait parlé du ciel, du chemin pour y aller. Il est Le chemin. Pour aller au ciel ou pour en connaître le chemin, il faut seulement aller au Seigneur. C’est un chemin étroit. Il est petit, on ne peut pas y passer deux à deux. C’est comme la porte. Il faut se faire petit pour passer.
Vous êtes des enfants, vous êtes petits, alors pour vous c’est facile d’aller à Jésus.
« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent » (Matthieu 7. 13 et 14).
Il y a deux chemins : un chemin large, c’est très facile d’y aller. On peut y aller ensemble mais ce chemin va à la perdition.
Le Seigneur nous dit la vérité, il nous dit que si on suit ce chemin du monde, on va à la perdition.
Satan va nous mentir, nous dire : regarde ces belles choses…
Il y a l’autre chemin étroit qui va au ciel. Il faut que chacun décide d’y entrer.
Il n’y a que deux chemins, pas trois. Il y avait deux brigands à la croix : l’un était sauvé, l’autre perdu.
La vérité est dans le Seigneur seul. Dans le monde, il y a le mensonge.
« Vous, vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les convoitises de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas » (Jean 8. 44 et 45).
Il n’y a pas de vérité dans le diable, quand il parle il dit un mensonge, il ne peut pas dire autre chose car il est menteur.
On ne voit pas le diable, c’est lui le chef sur la terre. Il conduit les hommes dans le monde à faire la guerre, le mensonge, le mal.
Il dit aux hommes : tout va bien aller, ce n’est pas la peine de vous inquiéter de la mort.
Est-ce que l’on peut avoir confiance en quelqu’un qui ment ? Non, bien sûr !
Le Seigneur nous dit la vérité. Il nous dit que nous sommes des pécheurs, parce qu’Il nous aime et qu’Il vient nous donner le remède.
Deux autres choses sont la vérité :
« Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17. 17).
La Bible est la Parole de Dieu, c’est Dieu qui l’a écrite, c’est donc la vérité.
« C’est lui qui est venu par [l’] eau et par [le] sang, Jésus le Christ, non seulement dans [la puissance de] l’eau, mais dans [la puissance de] l’eau et du sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, car l’Esprit est la vérité » (1 Jean 5. 6). Le croyant a reçu l’Esprit de Dieu. Il nous fait comprendre les choses de Dieu. Il nous parle et nous dit la vérité. « Mais quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi » (Jean 15. 26). Il rend témoignage du Seigneur et nous fait comprendre la Bible. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de par lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses qui vont arriver » (Jean 16. 13).
« Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie » (Jean 14. 6). Le Seigneur est La vie. Il a donné la vie aux hommes et aux animaux.
Au jardin d’Éden, l’homme a désobéi et a apporté la mort.
Dans le jardin, il y avait aussi l’arbre de vie. Dieu a fermé l’entrée du jardin, car l’homme pécheur ne devait pas en manger.
A la fin de la Bible, il y a encore un arbre de vie. « Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et qu’ils entrent par les portes dans la cité » (Apocalypse 22. 14). Dieu veut donner la vie mais il faut aller à Jésus pour avoir cette vie. Il est la vie.
« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2. 16 et 17).
Dieu avait dit : « Tu mourras ». L’homme a écouté Satan, il est mort.
Adam devait comprendre ce que cela voulait dire. La mort c’est la séparation de Dieu (du moins pour la seconde mort).
« Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations » (Apocalypse 22. 2). Cet arbre donne du fruit pour la vie des croyants.
« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2. 7).
Dieu nous a donné la vie et nous devons la montrer si nous sommes sauvés.
« Portant toujours partout dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4. 10). La vie de Jésus doit être montrée dans ce que l’on fait chaque jour. Si on ne la voit pas on peut se demander si elle est réelle. C’est comme une plante qui est vivante : elle pousse.
Lorsque vous parlez, parlez-vous comme le monde, dites-vous des gros mots ? Ou parlez-vous différemment ?
Nous avons besoin de demander chaque jour au Seigneur de nous aider à montrer Sa vie. C’est comme un arbre qui a sa sève qui le fait pousser.
– Moi, je suis le vrai cep (Ch. 15. 1).
« Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’ôte ; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu’il porte plus de fruit. Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut pas porter de fruit de lui-même, à moins qu’il ne demeure dans le cep, de même vous non plus [vous ne le pouvez pas], à moins que vous ne demeuriez en moi. Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15. 1 à 5).
C’est sur les sarments qu’il y a des grappes de raisins. Pour qu’il y en ait, il faut que le sarment reste accroché au cep. En dehors du Seigneur Jésus, on ne peut pas porter de fruit.
Si je coupe un sarment et le met par terre, va-t-il pousser ? Non. Le sarment ne sert à rien quand il est coupé, on ne peut rien faire avec.
Nous aussi, n’ayons pas d’illusion : sans le Seigneur, on ne peut pas porter de fruit. Qu’est-ce que c’est porter du fruit ?
« Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi » (Galates 5. 22 et 23)
C’est un fruit qui est différent des œuvres de la chair qui sont très nombreuses !
Si on reste attaché au Seigneur, il y aura du fruit porté dans nos vies.
Comment montre-t-on qu’on est attaché au cep, au Seigneur ? En lisant la Parole de Dieu, en l’aimant, en pensant à Lui souvent, en priant. Tout cela va nous aider à faire ce qui plaît au Seigneur.
Le Seigneur désire que l’on porte beaucoup de fruit et que l’on soit Ses disciples.
Le Seigneur a dit : Moi je suis… Est-ce que nous nous disons : Moi je suis ceci ou cela ? Non, seulement le Seigneur ! Nous on est petits.
Nous pouvons dire : Moi je suis aimé du Seigneur Jésus et je désire Le suivre.
Cantique 254 des Venez à Moi.
Je louerai l’Éternel de tout mon cœur,
Je raconterai toutes tes merveilles,
Je chanterai ton nom.
Je louerai l’Éternel de tout mon cœur,
Je ferai de toi le sujet de ma joie,
Alléluia !
Cantique 78 des Venez à Moi.
Chaque instant de chaque jour qui passe,
En Jésus je puis me confier ;
Cet Ami que jamais rien ne lasse,
Me soutient, sait me fortifier.
Et son cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A lui seul j’ai appris à m’attendre
Et je sais qu’il s’occupe de moi.
Aide-moi à n’avoir confiance
Qu’en toi seul, mon Maître, mon Seigneur.
Tu connais toutes mes défaillances ;
Mais je suis toujours dans ta faveur.
Et ton cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A toi seul j’ai appris à m’attendre :
Je sais que tu t’occupes de moi.
Prends ma main, tiens-moi quand je chancelle ;
Le chemin est sombre et rocailleux.
Oh ! Donne-moi de t’être fidèle,
Conduis-moi jusqu’au séjour des cieux.
Et ton cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A toi seul j’ai appris à m’attendre :
Je sais que tu t’occupes de moi.
L’AFFRANCHISSEMENT
L’AFFRANCHISSEMENT
COMPTE RENDU RENCONTRES ADOLESCENTS
AOÛT 2015
– Que veut dire : être affranchi ? C’est être libéré. Quand nous étions perdus, quand nous n’appartenions pas au Seigneur Jésus, quand nous étions dans nos péchés, quand nous dépendions d’un maître qui s’appelle Satan qui était dur et cruel, un jour nous avons compris que le Seigneur Jésus est mort sur la croix pour nos péchés, nous l’avons accepté comme notre Sauveur, nous avons pleuré sur nos péchés, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas aller au ciel avec Lui car nous étions pécheurs, nous l’avons accepté comme notre Sauveur, nous avons réalisé qu’auparavant nous dépendions d’un autre maître. Le Seigneur à la croix nous a payé très cher, Il a donné Sa vie, Il a accepté d’être traité comme un criminel, Il a accepté d’être abandonné de Dieu, pendant trois heures il a expié nos péchés et depuis comme Il nous a libérés, nous appartenons maintenant au Seigneur. En nous il y a maintenant deux natures : l’ancienne nature, le péché, le moi, la chair, le vieil homme qui était déjà en nous mais nous avons aussi maintenant en nous le nouvel homme et la nouvelle nature.
On pourrait commencer par un verset important : « Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle » (Romains 6. 22). Nous avons été affranchis du péché, c’est-à-dire que nous avons été libérés du péché, nous n’en sommes plus esclave, nous ne sommes plus sous sa domination, le péché ne règne plus sur nos corps mortels (Romains 6. 12). Le péché devient un accident pour le chrétien et donc nous avons été libérés du péché alors que les gens du monde, ceux qui n’appartiennent pas au Seigneur, pour eux, c’est tout à fait normal – comme manger, boire, respirer – de pécher et ils le font sans souffrir. Mais nous, chrétiens, il nous arrive malheureusement de pécher mais c’est un accident, ce n’est pas un état normal de pécher. Nous avons été délivrés, libérés du péché et « asservis » à Dieu c’est-à-dire que nous avons changé de maître et ce Maître ce n’est plus Satan mais c’est Dieu, c’est le Seigneur Jésus.
– On peut peut-être donner un exemple concret. On dit tout le monde ment. Lorsque l’on a la nouvelle nature, nous sommes repris. Notre conscience nous dit : Tu as menti. La nouvelle nature souffre car toutes les bonnes décisions et les bonnes actions ne suffisent pas pour compenser les mauvaises.
– Lorsque l’on est converti, va-t-on arrêter de pécher ? On se rend très vite compte que malheureusement on continue à pécher. Ce qui nous rend malheureux car l’on veut plaire au Seigneur Jésus et l’on se rend compte que l’on fait des choses qui ne conviennent pas. On appartient au Seigneur et on sert encore deux maîtres. Le moi, la chair, la vieille nature me font faire des choses que je n’aimerai pas faire. Il y a des choses que je regarde, que j’entends, que je fais. Et je sais que ce n’est pas bon et j’aimerai arrêter de le faire cela mais je ne peux pas m’en empêcher, cela revient tout le temps.
En Romains 7, on se rend compte que la personne qui parle dans ce chapitre est un chrétien – et c’est important car si l’on pèche on pourrait se dire : mais non je ne suis pas chrétien, je pèche donc je ne suis pas chrétien, non ! – en Romains 7 c’est un chrétien malheureux car il veut faire le bien mais il n’y arrive pas !
« Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? – Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : «Tu ne convoiteras point. Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua. La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? – Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ; car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne. Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas. Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. Or si ce que je ne veux pas, moi, – je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres. Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché » (Romains 7. 7 à 25).
– On voit qu’il y a un combat et on voit que l’Ennemi va se servir de ce combat pour nous dire : tu vois, tu pèches toujours : tu n’es pas converti. Dieu nous dit le contraire. Parce qu’il y a ce combat, le Seigneur veut que l’on fasse ce constat que le mal que je ne veux pas faire, je le fais et que le bien que je veux faire je ne le fais pas. Et quand j’y arrive, qu’est-ce qui se passe ? J’ai tendance à m’enorgueillir. Et de nouveau l’orgueil c’est le moi.
– Quelle est la différence entre le péché et les péchés ? Les péchés se sont les actes individuels tandis que le péché c’est un état et c’est notre nature pécheresse.
– Je voudrais simplement dire une chose importante. Dans ce chapitre 7 – et il faut le serrer dans nos cœurs – ce n’est pas un homme incrédule qui parle. Satan n’est pas divisé contre lui-même. Un homme du monde, sa conscience le tracasse un petit peu, c’est vrai, mais d’une façon générale il continue à vivre dans le péché. Ici c’est quelqu’un qui a reçu la nouvelle nature et alors on a vu des versets très précieux et il faut passer par ce chapitre 7. Ici l’apôtre Paul fait exprès de parler à la première personne du singulier : je, pour bien montrer que cet enseignement qu’il présente, il est passé par là. Des frères sont restés plusieurs années dans cet état-là. On trouve aussi quelque chose de cette figure dans le Psaume 88. Mais dans Romains 7 retenez, ce verset 15 : « Ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique ». C’est une constatation plutôt décourageante. Au verset 20 : « Or si ce que je ne veux pas, moi, – je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi ». C’est une constatation douloureuse et sans doute plus d’une personne est déjà passée par là. Évidemment après un moment très douloureux, après que l’on ait donné son cœur au Seigneur, que l’on a confessé ses péchés et que l’on est plein de joie, on se dit : maintenant je vais vivre une autre vie, l’on s’aperçoit que la vieille nature est toujours là et cherche à se manifester. Mais on va voir que Dieu nous donne des ressources.
– Quel est le mot qui revient le plus souvent dans ce paragraphe ? « Moi, je ». Le moi c’est la nature humaine, la volonté de l’homme. Ce chrétien – cela peut nous arriver – est tourmenté : il voudrait faire le bien et il n’y arrive pas. Il ne voudrait pas faire le mal et il le fait. Et c’est quelqu’un où tout tourne autour de lui. Il s’enfonce petit à petit dans un marécage. Il aimerait en sortir mais plus ça va et plus il s’enfonce et c’est terrible ! Je suis resté aussi des années dans cet état en me disant : mais comment on peut se sortir de cela, comment puis-je me délivrer ? On essaye par ses efforts, par de bonnes résolutions et après on se rend compte que l’on retombe. Alors c’est terrible mais il faut que l’on passe par ces expériences. Il faut arriver à comprendre que l’on est misérable (verset 24). Je suis misérable, je n’ai aucune force en moi, je ne peux rien faire, je ne peux pas m’en sortir, c’est impossible. Je ne peux pas m’appuyer sur les autres ni sur ma volonté. Je ne peux pas m’en sortir tout seul. Il faut arriver à comprendre cela !
– Alors dans cette lutte, dans ce combat, il y a des phases. On s’aperçoit qu’après la conversion, il y a de la joie et l’on se remet sous la loi. La chair religieuse se met en avant, nous trompe souvent et veut nous faire croire qu’il faut obéir à la loi pour plaire à Dieu. Seulement je suis toujours dans la lutte car je cherche à obéir à la loi et je n’y arrive pas. Ce n’est pas possible. Et chaque fois que je réussi un peu je me mets à juger les autres qui ne réussissent pas. C’est un état où l’on est malheureux et où l’on rend les autres malheureux. Et là aussi, on a besoin d’être affranchi de cela parce que c’est un état qui peut durer. Cet état nous trompe car la chair religieuse a l’apparence de la sainteté mais en fait c’est encore moi qui agis.
– La loi, c’est Dieu qui l’a donné – elle l’a été par le doigt de Dieu et par la disposition des anges – et il est dit qu’elle est sainte et bonne (verset 12) mais voilà je suis absolument incapable de l’accomplir. Le résultat c’est que la loi a rendu le péché excessivement pécheur et finalement elle me condamne. Pourquoi ? Parce que je suis incapable de l’accomplir. Or il est dit : « Fais cela et tu vivras » (Luc 10. 28). La Parole de Dieu est très claire : Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Romains 3. 23). Tous : il n’y a pas d’exception. C’est parce que nous étions dans cet état désespéré que Dieu a fait « tout le chemin » que nous étions absolument incapables de faire vers Lui. C’est la merveille de l’œuvre de la croix.
– Pourquoi est-ce important de passer par Romains 7, de se rendre compte que l’on ne peut rien faire ? Pour comprendre que l’on est faible, que l’on n’a pas de force en nous, que notre chair est toujours là. Nous ne devons plus avoir confiance en la chair, ne plus croire que nous pouvons nous appuyer sur nous. C’est très important de passer par ces étapes car Dieu ne veut pas que le mal triomphe du bien. Si je ne peux pas m’empêcher de retomber dans cet état (regarder tel film, par exemple), je ne dois jamais penser que Dieu permet que le mal triomphe du bien, ce n’est jamais vrai. Dieu veut que le bien triomphe du mal. Il faut déjà perdre ses illusions, comprendre que l’on ne peut pas s’en sortir tout seul.
– C’est important que toujours je me souvienne que maintenant je suis un enfant de Dieu. « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main » (Jean 10. 27 et 28). Une certitude que rien ne peut éteindre, c’est que : si nous avons donné notre cœur au Seigneur, Il prendra un soin particulier de nous et nous fera perdre cette confiance en nous-même qui continue à nous faire du mal.
– On trouve quelque chose d’un peu similaire dans l’histoire de Job où il emploie beaucoup le : « je », le : « moi », dans le chapitre 29. Job s’appuyait sur sa propre justice, sur ce qu’il pouvait faire, sur ce qu’il avait fait et Dieu est obligé de l’éprouver pour lui montrer que finalement il ne pouvait absolument pas faire confiance en la chair.
– Quand le travail de Dieu qu’Il s’est proposé dans son cœur – comme Il le fait dans le nôtre – est arrivé à maturité, Job peut dire : « C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre » (Job 42. 6). Quelle différence avec le chapitre 29 ! Pourquoi Dieu a-t-il permis une si grande épreuve pour Job ? Pour le délivrer de son orgueil. C’est quelque chose de très vivace dans nos cœurs. On s’enorgueillit de tout, on pense que l’on n’est pas si mal que ça. Si on est un enfant de Dieu, cela nous empêche d’avancer dans la vie chrétienne.
– On a parfois quelque chose de secret dans nos cœurs, on a une bonne opinion de nous. Aller dans tel ou tel lieu dangereux pour mon âme, moi je pense que je vais m’en sortir. Je pense que je vais me débrouiller tout seul, je ne vais pas être entraîné dans le mal. J’ai la force en moi. Et c’est la catastrophe ! On se rend compte que l’on est très faible, très petit, que le diable est bien plus fort que nous. On comprend que l’on a besoin de quelqu’un. On pousse un cri de désespoir. A la fin de Romains 7, il y a un cri de désespoir qui est poussé. C’est une détresse où il faut passer. « Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? » C’est quelqu’un d’accablé, il a besoin d’aide, une aide extérieure. Il ne peut pas s’en sortir tout seul, il ne peut pas s’appuyer sur des amis. Il est en train de s’enfoncer, il ne peut pas se sortir du mal, il est dans un engrenage. Et alors il se demande qui est-ce qui pourra l’aider. Quand on est converti, on a Quelqu’un qui habite en nous : le Saint Esprit. Cet Esprit est une puissance qui va nous aider face à nos difficultés. On a aussi le Seigneur Jésus qui intercède pour nous, qui prie pour nous, qui veut nous aider. Je n’ai pas la force mais le Seigneur va m’aider. Je vais savoir dire : non ! Ce n’est pas une honte de ne pas aller à un endroit où je sais que cela va me faire du mal, cela va me souiller. Ce n’est pas une honte de refuser.
– Quand je suis converti, j’accepte toutes les bénédictions de Dieu pour moi et c’est plus grave de perdre les bénédictions ou de ne pas en jouir que de jouir pour un instant de la compagnie des copains qui vont me rejeter. Je ne vais plus faire partie du groupe, je vais avoir de l’opprobre, je serai mis de côté. Il faut apprendre que les copains me rejetteront un jour parce que le monde prend et ne donne pas. Il donne un peu pour prendre beaucoup. Alors que Dieu nous a donné beaucoup.
On retrouve très souvent dans la Parole la constatation de notre état. « Et je dis : Malheur à moi ! Car je suis perdu ; car moi, je suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu d’un peuple aux lèvres impures ; car mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées. Et l’un des séraphins vola vers moi ; et il avait en sa main un charbon ardent qu’il avait pris de dessus l’autel avec des pincettes ; et il en toucha ma bouche, et dit : Voici, ceci a touché tes lèvres ; et ton iniquité est ôtée, et propitiation est faite pour ton péché » (Ésaïe 6. 5 à 7). Voilà un cri et une réponse !
« Car le peuple habitera en Sion, dans Jérusalem. Tu ne pleureras plus ; à la voix de ton cri, il usera richement de grâce envers toi ; aussitôt qu’il l’entendra, il te répondra. » (Ésaïe 30. 19). Ce cri il faut le pousser. Si on ne le pousse pas Dieu n’agira pas. On ne peut sauver un nageur qui se noie que lorsqu’il est épuisé. Malheur à moi ! Je n’en peux plus, Seigneur délivre-moi ! Alors Il ne tarde pas. « Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 7. 25). On voit cela tout de suite après le cri.
Cette délivrance, il faut se l’approprier et là on arrive de nouveau à la croix et le Seigneur nous répond : je suis mort pour toi. Cela aussi fait partie de l’œuvre de la croix.
Il y a un constat qu’il faut faire. L’iniquité a deux sens. Le premier sens c’est une marche sans loi et sans frein : c’est l’homme inconverti qui marche sans Dieu, qui marche par sa propre chair, qui ne connaît rien que lui-même et ses besoins propres. Le deuxième sens d’iniquité c’est l’injustice c’est-à-dire que j’ai conscience que je fais mal et je le fais quand même. Et le Seigneur Jésus est mort pour les deux sens du mot iniquité, pour ces péchés que j’ai commis et pour cette injustice que j’ai dans mon cœur.
« Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7). Tous mes péchés sont pardonnés.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9). La note dit, ailleurs aussi : injustice. On constate ces injustices et alors il faut revenir à la croix. Dans le « C’est accompli » du Seigneur à la croix ces injustices, Il les a prises sur Lui.
– Donc on a vu que l’on a aucune force en nous-mêmes, la force est dans le Saint Esprit. On arrive à Romains 8. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8. 1 et 2).
Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus, alors comment se fait-il qu’il y a pourtant un tribunal de Christ dans le ciel ? « Car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal » (2 Corinthiens 5. 10). Si on est sauvé c’est pour l’éternité. Dieu ne nous condamnera jamais car notre position est dans le Christ Jésus et que dans ce tribunal de Christ sera exaltée la grâce de Dieu. Elle sera vue dans notre vie. Ce verset de 2 Corinthiens 5 n’est pas pour m’effrayer parce qu’il y aura un tribunal mais c’est pour m’aider à me sanctifier, c’est-à-dire pour que je me rapproche de plus en plus du Seigneur, que je désire Lui plaire un peu plus chaque jour.
– On peut lire une belle image de ce que l’on vient de dire en Zacharie. « Et il me fit voir Joshua, le grand sacrificateur, debout devant l’Ange de l’Éternel, et Satan se tenant à sa droite pour s’opposer à lui. Et l’Éternel dit à Satan : Que l’Éternel te tance, Satan ; que l’Éternel, qui a choisi Jérusalem, te tance ! Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ? Et Joshua était vêtu de vêtements sales, et se tenait devant l’Ange. Et [l’Ange] prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui, disant : Ôtez de dessus lui les vêtements sales. Et il lui dit : Regarde, j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. Et je dis : Qu’ils mettent une tiare pure sur sa tête ; et ils mirent la tiare pure sur sa tête, et le revêtirent de vêtements ; et l’Ange de l’Éternel se tenait là » (Zacharie 3. 1 à 5).
Évidemment nous sommes dans l’Ancien Testament et les choses ne sont pas révélées comme aujourd’hui nous les comprenons après la croix. Mais quand même nous avons une image tout à fait précieuse de ce travail que Dieu a fait, que Lui finalement était le seul à pouvoir faire. Joshua était le grand sacrificateur et était à la tête de tout Israël. Il était devant l’Ange de l’Éternel – figure du Seigneur Jésus – et Satan est là pour s’opposer à lui et alors voilà que l’Éternel parle à Satan : « Que l’Éternel te tance, Satan ; que l’Éternel, qui a choisi Jérusalem, te tance ! » (Tancer veut dire reprendre vivement). Et il met l’accent immédiatement sur le fait que Joshua, malgré ses vêtements sales, était un tison sauvé du feu. Un feu brûle un fagot de bois et du milieu de ce bois qui brûle on retire très vite un bout de bois pour le sauver du feu et ainsi il n’est pas consumé. On peut dire que chacun de nous nous sommes des tisons que le Seigneur a tiré du feu. Si nous paraissions avec nos fautes passées devant ce tribunal, nous serions sûrement condamnés, comme l’on voit en Apocalypse 20 au grand trône blanc.
Voyez comment Dieu s’est plût à agir envers cet homme qui n’avait absolument rien à dire pour se défendre, son état était, semble-t-il, sans espoir. L’Ange de l’Éternel prend la parole et donne cet ordre : « Ôtez de dessus lui les vêtements sales » alors on le revêt avec des habits de fête. C’est ce que le Seigneur Jésus a fait pour nous. C’est parce que Son sang a été répandu que l’on peut être revêtu d’habits de fête. Nous lui appartenons même si au début nous n’en sommes pas entièrement conscients. Nous avons été scellés du Saint Esprit au moment de la conversion (Éphésiens 1. 13). On en jouit vraiment quand on est arrivé à Romains 8. Dans cette scène, Zacharie est là, il était tout jeune, il aimait l’Éternel et posait beaucoup de questions – et c’est une très bonne attitude que les jeunes doivent avoir ! Demandez au Seigneur et Il vous éclairera. Nous avons tous besoin du Seigneur pour nous éclairer. Ici Zacharie intervient – et c’est exceptionnel dans la Parole de Dieu – et demande que l’on mette une tiare sur la tête de Joshua (Une tiare c’est une grande couronne à plusieurs étages), sur celui qui était si sale auparavant. Le Seigneur veut nous amener à cette conclusion absolue que tout est réglé. Le sang de Jésus Christ répond à nos péchés, ceux que nous avons commis avant d’être converti mais aussi après notre conversion. Dieu soit béni !
« Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous » (1 Jean 1. 10).
« Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier » (1 Jean 2. 1 et 2). Le Seigneur plaide toujours pour nous. Chaque enfant de Dieu peut dire : le Seigneur ne cesse pas de plaider pour moi devant le Père. Ceci est précieux !
– Qu’est-ce que la propitiation ? Le propitiatoire est le siège de la grâce. Le Seigneur a payé la dette de nos péchés, Il les a couverts.
Ce que l’on voit c’est que l’on continue à pécher. Dans ces conditions cet affranchissement va-t-il être définitif, faut-il s’en préoccuper ou ne pas y revenir ? En fait, on est citoyen du ciel, gens de la Maison de Dieu mais on est dans le monde même si l’on n’est pas du monde. Et donc le monde nous souille. Dans la Parole il est question de pécher involontairement mais l’on constate que l’on a péché quand même. Et on est obligé de revenir à ce constat que notre vieille nature est toujours là. Il faut se rappeler qu’elle est crucifiée, elle doit être tenue pour morte. Il y a une belle image dans l’Ancien Testament, c’est le passage du Jourdain à l’entrée du pays. Lorsqu’on jouit de cet affranchissement, on entre dans le pays. On peut être utile à Dieu et jouir de ses bénédictions. En fait, malgré nos préoccupations, notre travail et même la famille, on a besoin d’habiter le pays, sinon on est occupé des choses de la terre. Le passage obligé c’est toujours le Seigneur Jésus. Le Jourdain nous parle de cela. Les eaux ont été arrêtées et on a pu passer. On voit dans ce passage qu’il y a douze pierres qui sont restées au fond du Jourdain et douze pierres au bord du Jourdain. Il faut toujours se souvenir que la chair doit être tenue dans la mort. Il y aussi douze pierres pour dire que je suis ressuscité et vivant avec Christ. Et je veux vivre et ne pas être entraîné. Et le Seigneur est toujours avec nous dans tout ce cheminement. Il intercède pour nous, Il nous suit. Il nous dit : « Moi je suis avec vous tous les jours » (Matthieu 28. 20). Ce n’est pas un moment, ce n’est pas un jour par semaine, ce n’est pas le dimanche.
– Voyez ce verset : « Je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas » (1 Jean 2. 1). Nous avons maintenant compris, par la grâce de Dieu, que nous avons le Saint Esprit qui habite en nous, qui à la puissance de la vie nouvelle et que si nous nous appuyons sur Lui et regardons au Seigneur, nous ne pécherons pas. Le péché ne règne plus sur nous. Il a régné sur nous autrefois. Nous ne sommes pas obligés de pécher. « Si quelqu’un a péché » : une ressource nous est donnée aussitôt. Nous avons à veiller et réaliser que le Seigneur a dû souffrir les terribles souffrances de la croix pour ce péché que, peut-être, je commets légèrement. Beaucoup de gens pourront dire peut être : oh, un petit péché ce n’est pas important. En quelque sorte c’est comme si on restait insensible aux souffrances du Seigneur par ces péchés que nous nous permettons et qui ne sont pas à la gloire de Dieu. Nous ne sommes pas abandonnés à nous-mêmes, Dieu soit béni ! Si même nous avons péché, réalisons que nous avons un avocat auprès du Père. Le service du Seigneur Jésus nous est présenté sous divers aspects : il est notre souverain sacrificateur, il est aussi notre avocat. Si nous avons péché, nous avons besoin d’un avocat. Savez-vous ce que dit cet avocat ? Il dit : celui-ci est à moi. J’ai versé mon sang pour lui. Et Dieu passe par-dessus. Cela ne veut pas dire que l’on peut se permettre de pécher à la légère.
– Comment peut-on nourrir le vieil homme ? En désobéissant à Dieu, en vivant comme le monde. Comment entretenir le nouvel homme ? En priant, en lisant la Parole, en étant occupés du Seigneur, des choses excellentes de Christ dans la Parole de Dieu. Cela nous donnera de la force par rapport à ce monde car il y a deux choses : soit on va pécher volontairement, je suis attiré, amorcé par ma propre convoitise et je vais vouloir faire telle ou telle chose. Il y a aussi des choses qui nous tombent dessus, on ne les a pas cherchées. Je vois une image et elle me souille et engendrer quelque chose en moi qui n’est pas à la gloire du Seigneur. Quand quelque chose fait du mal à mon âme, j’ai une solution c’est revenir près du Seigneur, Lui confesser mon péché, rechercher la communion avec Lui, me nourrir de Lui. La vie chrétienne n’est pas une vie dans laquelle je vais tout le temps éviter le péché mais il faut être occupé des bonnes choses. La vie chrétienne est une vie positive. Ce n’est pas dire tout le temps : Il faut que je fasse attention parce que le Seigneur me voit. Au contraire, c’est une vie heureuse. Je voudrais beaucoup insister et dire que le Seigneur veut que l’on soit heureux. Il veut que l’on soit occupé des choses qui Le concerne. La Parole de Dieu, la prière vont nous faire du bien. Ce sont des ressources qui sont à notre disposition. Recherchons le contact avec d’autres chrétiens et chrétiennes, allons aux réunions de jeunes, allons prier avec d’autres jeunes ensemble : cela nous fera du bien. On a besoin de s’encourager. On est dans un monde extrêmement dangereux et entre chrétiens on doit s’épauler spirituellement. Si quelqu’un à un problème, on ne va pas le laisser tomber, on va prier avec lui. Ces choses sont pratiques et il faut les rechercher. Cherchez tout ce qui va faire du bien à votre âme, allez aux réunions, écoutez. C’est extrêmement important de chercher pourquoi on vous dit telle ou telle chose. Il faut que vous creusiez pour vous-même dans la Parole de Dieu. Il faut acquérir personnellement ce dont vous avez hérité. On vous donne des enseignements et il faut chercher pourquoi on vous le dit. Sinon vous aurez un christianisme de forme. Le Seigneur ne veut pas que l’on suive les autres mais qu’on Le suive, Lui. « Toi suis-moi » (Jean 21. 23). Suivre le Seigneur, c’est l’essentiel.
– Dans le Psaume 107, on voit des réponses à plusieurs cris différents. « Alors ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, [et] il les délivra de leurs angoisses, et les conduisit dans un chemin droit, pour aller dans une ville habitable. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes ! » (Psaumes 107. 6 à 8).
Le Seigneur nous délivre de nos angoisses et répond à nos cris dans toutes les circonstances de notre vie. Il faut retenir de l’expérience de l’affranchissement que le Seigneur répond aussi à notre cri.
– « Jésus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8. 31 et 32, 36). Voilà la pensée du Seigneur : avoir des chrétiens libres, heureux de servir le Seigneur. Et pour cela, il faut persévérer dans la Parole. Autrement dit, il faut passer du temps à lire cette Parole et puis cette Parole qui est la vérité, on va la connaître : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ». Si je passe du temps avec le Seigneur j’en passerai moins avec moi-même et donc mon cœur va être occupé de Lui. On voit souvent des statues de Marie qui tient un petit Enfant dans ses bras. Quelqu’un a dit : si on veut faire disparaître cette idole, il faut que le petit Enfant grandisse et plus Jésus va grandir dans nos cœurs plus tout ce qui est une idole va disparaître. On ne verra plus que Jésus seul, comme les disciples sur la montagne.
– « Si le Seigneur remplit mon cœur Satan ne peut rien y mettre ». On a parlé des convoitises, de tout ce que Satan ne manque pas de nous présenter mais si vraiment je suis rempli du Seigneur – et je peux Lui demander de m’y aider – Satan n’a plus de place pour s’infiltrer. Et ça c’est une expérience très bénie que l’on peut quand même faire dans la mesure où on reste dans la communion du Seigneur. Autour de nous et même en nous il y a des choses qui pourraient nous éloigner du Seigneur. Le Seigneur nous a donné des ressources dont nous devons faire un plein usage. Cela fait plusieurs fois que l’on parle du Saint Esprit, de la Parole de Dieu, de la prière. Ce sont des choses que nous possédons par grâce, avec lesquelles nous pouvons résister aux efforts de l’Ennemi. Les ressources de Dieu sont supérieures aux attaques de l’Ennemi. Un verset est très encourageant : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10. 13). Personne ne peut dire : cette tentation est trop forte, je ne peux y résister. Si je me jette dans les bras du Seigneur et que je crie vers Lui à tout moment, Il m’écoute et va me délivrer. Il fera l’issue afin que je puisse résister. Je crois que c’est très pratique et que nous devons vraiment nous souvenir d’un verset comme ça. Il y a des tentations fortes, c’est vrai, mais ce que Dieu vous donne est plus certain que ce que l’Ennemi propose.
– Le Seigneur Jésus a demandé à l’homme infirme depuis trente-huit ans, avant même que le Seigneur ne vienne sur la terre : « Veux-tu être guéri ? » (Jean 5. 6). Voulons-nous marcher avec le Seigneur, voulons-nous jouir de ces choses, pratiquement dans notre vie ? Non pas pour être plus être plus grand, plus fort, plus beau – c’est fini tout cela – mais pour glorifier le Seigneur.
– Cet infirme n’avait personne pour le mettre à l’eau pour être guéri et le Seigneur lui pose cette question si importante qu’Il nous pose aussi souvent. Si nous savons l’écouter Il nous dit : « Veux-tu être guéri ? » On dira : mais cet homme est infirme depuis trente-huit ans et bien sûr qu’il veut être guéri ! Je ne suis pas sûr que je suis toujours prêt à ce que le Seigneur me délivre de tendances, de choses qui pratiquement viennent plus ou moins ruiner ma communion avec Lui. Et c’est extrêmement important de pouvoir répondre, de tout notre cœur, en nous jetant dans les bras du Seigneur : oui Seigneur, guéris-moi. Il n’y a que Toi qui peux le faire, moi je n’ai pas la force. Guéris-moi parce que je sais que tant que je ne suis pas guéri je ne peux pas te servir entièrement. Souvenez-vous de ce beau verset ! Il est pour nous tous.
Cantique 77.
Seigneur ! Sanctifie
Nos jours, nos moments ;
Fais que notre vie
T’honore en tout temps.
Que de ta présence
Au milieu de nous
L’heureuse influence
Nous pénètre tous.
Puissions-nous sans cesse
Marcher par la foi,
Et dans la détresse
Regarder à toi !
Heureux qui repose
Sur ton bras puissant.
On a toute chose
En te possédant.
C’est un cantique que l’on peut chanter à la première personne du singulier !
Cantique 26 des Venez à Moi.
On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Décide qui tu veux suivre,
A qui tu veux t’attacher,
Celui pour qui tu veux vivre,
A qui tu veux tout donner.
On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Le monde offre ses richesses,
Mais Jésus t’offre sa paix :
Oh ! Donne-lui ta jeunesse,
C’est lui la vraie liberté.
On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
LES DEUX NATURES
LES DEUX NATURES
COMPTE RENDU RENCONTRES ADOLESCENTS
AOÛT 2015
Cantique 71 strophes 2, 3 et 4.
Oui, ton amour, toujours le même,
Sollicite mon faible cœur
A jouir de l’éclat suprême
De ses doux rayons de bonheur.
Oh ! Si mes yeux pouvaient sans cesse
Suivre cet astre glorieux,
Si je pouvais de ta tendresse
Voir tous les reflets radieux,
Mon âme alors, pleine de zèle,
Saurait t’aimer plus ardemment,
Et, connaissant mieux son modèle,
Prendrait tout son accroissement.
– Le poète dit : Oh ! Si mes yeux pouvaient sans cesse suivre cet astre glorieux. Le sujet qui a été choisi pour ces moments, c’est les deux natures et on voit que le poète prend conscience qu’il ne suit pas toujours cet astre. Et quel est cet astre glorieux ? Le Seigneur qui éclaire notre chemin.
L’an dernier, on a vu la conversion. Qu’est-ce que la nouvelle naissance ? C’est lorsque l’on croit au Seigneur Jésus, on a une nouvelle vie, il y a un changement du cœur. « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3. 5). On entre dans les choses de Dieu par la nouvelle naissance. Que veut dire : être né d’eau et d’Esprit ? L’eau c’est la Parole de Dieu et l’on a le Saint Esprit qui habite en nous. L’Esprit Saint nous convainc de péché et la Parole nous amène au Seigneur.
Donc on va partir de ce point c’est que l’on a tous cette nouvelle vie, cette nouvelle naissance et que maintenant il faut continuer le chemin.
On a deux natures : l’ancienne nature qui reste toujours tant que nous sommes sur la terre et la nouvelle nature.
– Alors du moment que l’on est sauvé, on ne pèche plus ? On est d’accord ? Non, on continue à pécher et pourquoi ? Parce que dans le chrétien, il y a deux natures. Il y a la nature divine, qui plaît à Dieu et l’ancienne nature. Quand j’étais incrédule, que je n’étais pas sauvé, j’ai gardé cette vieille nature en moi et alors la Parole de Dieu nous présente cette vieille nature de plusieurs façons. Il y a plusieurs termes dans la Parole qu’il faut définir : le moi, la chair, la vieille nature et le vieil homme. C’est le côté négatif puis il y a le côté positif : on a le nouvel homme, la nouvelle nature, la vie divine est manifestée.
« Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas » (Romains 7. 18). Dans ce verset, on trouve le moi et la chair. Le moi c’est notre égoïsme, notre propre volonté : Dieu demande quelque chose et on ne veut pas le faire. C’est la propre volonté de l’homme qui ne veut pas obéir à Dieu. Dieu dit : croyez en mon Fils et tous les incrédules répondent : non, je ne croirais pas en ton Fils ! Donc le moi, c’est la volonté arrêtée de l’homme de ne pas obéir à Dieu.
– On a un exemple dans la Parole : Jonas. Ce n’était pas un incrédule mais un prophète. Dieu lui a dit d’aller à Ninive et il est parti à l’opposé. Ce peut être Dieu mais aussi les parents. Dieu nous demande : Enfants, obéissez à vos parents. Quand je fais l’inverse, c’est une manifestation de cette chair, de cette propre volonté. Jonas a eu quelques soucis et quand on fait sa propre volonté, on a souvent quelques soucis.
– Qui est-ce qui est allé à un endroit alors que Dieu lui avait dit de ne pas y aller ? Dieu a dit à Jonas d’aller à Ninive et il voulait aller à Tarsis. Balaam est allé alors que Dieu lui a dit de ne pas aller ! Il a été contraint de prononcer une bénédiction.
– On pourrait citer aussi Jean 5. 39 et 40 : « Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : – et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ». La volonté propre caractérise l’incrédule, l’homme qui n’est pas converti, qui n’appartient pas au Seigneur. C’est aussi un piège pour le croyant de vouloir faire sa volonté. Donc là c’est véritablement la volonté de l’homme incrédule qui ne veut pas. Une fois que j’appartiens au Seigneur, je me rends compte que ne pas faire ce que je veux ce n’est pas si évident.
– Ça c’est la propre volonté. Alors on va parler de la vieille nature. C’est ce que l’on a eu à la naissance, depuis qu’Adam a désobéi le péché est entré dans le monde. L’homme est corps, âme et esprit et notre corps à des besoins naturels, charnels (animal on peut dire parfois). L’esprit c’est notre intelligence, la capacité de raisonnement que l’on a. L’âme c’est la capacité d’avoir des relations avec Dieu. Dieu nous a créés pour avoir des relations avec Lui. Dans le jardin d’Éden, Il venait pour parler avec l’homme. Et cette dimension est vitale pour nous. Tant que je ne suis pas converti je suis mort et la Parole parle de mort. Le Seigneur dit, par exemple : « Laisse les morts ensevelir leurs morts » (Luc 9. 60). Parce qu’ils n’ont aucune vie avec Dieu. Quand on est converti, Dieu veut avoir cette relation avec chacun de nous. Quand je laisse la vieille nature agir, elle prend le dessus sur ma relation avec Dieu. On a des choix à faire.
– Qu’est-ce que la chair ? C’est la nature pécheresse de l’homme. Quand on naît, on naît pécheur. Dans un petit bébé, quand il fait une crise par exemple, on se rend très vite compte qu’en nous on a une nature pécheresse qui nous fait faire des choses qui ne plaisent pas à Dieu, même si dans le monde on dit que l’on naît innocent. C’est important de distinguer la volonté humaine, la nature pécheresse, telle que la chair, le vieil homme qui sont opposés à Dieu et à la nouvelle nature.
Et après il y a les choses positives : la nouvelle nature et le nouvel homme. Quand j’appartiens au Seigneur, j’ai une nouvelle vie, une vie qui plaît à Dieu, une nature divine. Je vais faire ce que Dieu veut. Mais on se rend vite compte, et plus on vieillit d’autant plus, que l’on a deux natures : la mauvaise et la bonne. On ne peut pas se débarrasser de la vieille nature. Comment fait-on pour empêcher le vieil homme qui est en nous d’agir ? Ce vieil homme, on va l’enfermer dans une pièce de notre maison, on ne va plus s’en occuper, on ne va plus le nourrir mais on va le tenir dans la mort. Et après, on va lire la Parole de Dieu et l’on va prier. Donc on va nourrir le nouvel homme.
– Comment va-t-on faire pour que le vieil homme n’agisse plus pratiquement ? Il faut reconnaître ses agissements, voir ce qui le fait agir. Quand est-ce qu’il est vivant ? L’épître de Jean nous dit que Satan se sert de trois choses pour nous amorcer. Il faut le reconnaître ce vieil homme car on ne peut pas s’en débarrasser définitivement. « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant. N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ; et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2. 14 à 17). Il y a de quoi dire sur la convoitise des yeux. On voit des affiches dans les rues, il y a les dangers de l’ordinateur … C’est quelque chose que l’on a à tenir dans la mort. Il y a des choses utiles et d’autres qu’il faut absolument tenir dans la mort.
– Il faut décider dans son cœur que je ne vais pas regarder cela car ça va me faire du mal. Le mal souille et il y a des choses que l’on ne peut pas regarder quand on appartient au Seigneur. On sait que cela va faire du mal à sa vie chrétienne. Il y a des choses qu’il faut décider dans son cœur. Il faut arrêter dans son cœur de ne pas se souiller, comme l’a fait Daniel.
– La curiosité est un caractère bien précis de notre vieille nature. On est curieux de nature. Oh c’est juste pour savoir, juste pour être au courant ! Mais il vaut mieux ne pas être au courant, en fait. Le contraire de cela c’est d’être curieux pour ce que Dieu nous révèle et là cela va nourrir notre nouvelle nature. La Parole de Dieu est d’une richesse infinie, insondable. Soyons curieux de ce que Dieu veut nous dire par elle.
La convoitise de la chair c’est vouloir paraître, porter des marques, faire comme le monde. Tout n’est pas négatif mais il faut faire attention car l’on nourrit le vieil homme lorsque l’on s’occupe trop de soi, du moi.
L’orgueil de la vie c’est être devant les autres. On peut vouloir être riche et puissant, ne pas supporter d’être commandé. Comment lutter contre cet orgueil de la vie ? En regardant ce que le Seigneur a fait, a été. C’est intéressant de voir que lorsque le Seigneur a été tenté par Satan dans le désert on retrouve ces trois caractères de tentation : la convoitise des yeux, la convoitise de la chair et l’orgueil de la vie. Si tu te jettes en bas, je te donne la domination. Ce sont les trois points où il faut être très vigilants car dans ce cas on perd de vue ce que Dieu veut de bon pour nous.
– Je voudrais revenir sur le travail car vous arrivez à un âge où vous allez bientôt faire des études, en vue d’un travail. Pourquoi travaille-t-on ? Pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille (Actes 20. 34), pour n’être à charge à personne et ne pas dépendre d’eux (2 Cor. 11. 8) et pour donner à ceux qui sont dans le besoin (1 Jean 3. 17).
– On fait peut être partie de ceux qui veulent gagner de l’argent (1 Tim. 6. 9) ?
– Ce qui peut nourrir le moi, l’orgueil de la vie. On voudrait avoir la plus belle maison, la plus belle voiture.
Ne pas vouloir être à charge à personne n’est pas de l’orgueil. Si on ne veut pas travailler et dépendre des autres, ce n’est pas normal.
La vie chrétienne n’est pas une vie égoïste. On ne va pas essayer d’avoir un maximum de choses, pour pouvoir vivre le mieux possible sur la terre pendant notre vie ! Le but c’est de pouvoir aider les autres et de penser à eux.
– Jean le Baptiseur a dit : « Il faut que Lui croisse, et que moi je diminue » (Jean 3. 30). Il faut que le Seigneur croisse dans ma vie.
On peut aussi parler de l’exemple d’Ésaü et de Jacob. Ces deux enfants sont nés ensemble, au même moment, des jumeaux qui ont eu deux vies totalement différentes. Ésaü ne s’est occupé que de son moi, a cherché à le nourrir. Il s’est marié dans le monde. Il a été profane c’est-à-dire qu’il connaissait les choses et les a méprisées. Il a méprisé son droit d’aînesse c’est-à-dire l’héritage que Dieu voulait lui donner. Il l’a échangé contre un plat de lentilles, contre les choses de la terre, contre quelque chose qui satisfaisait son ventre, ses propres besoins. Et nous, enfants de parents chrétiens, que faisons-nous de notre héritage ? Ésaü avait tout ce qu’il fallait pour jouir de cet héritage.
Jacob, au contraire, n’a pas méprisé l’héritage mais il a trompé son père. Il s’est fait passer pour son frère aîné. Notre cœur est trompeur. On peut tromper les autres mais on ne peut pas tromper Dieu et Il va travailler dans nos cœurs et nous faire prendre conscience de notre propre cœur, de cette chair qui est en nous qui agit et qui est contre Dieu, en fait.
« Mais je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez. Mais si vous êtes conduits par [l’] Esprit, vous n’êtes pas sous [la] loi. Or les œuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, l’impureté, l’impudicité, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d’avance, comme aussi je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu » (Galates 5. 16 à 21). Donc la Parole nous dit tout, c’est clair. Elle dit tout ce que la chair produit.
Que veut dire les intrigues ? Intrigue veut dire comploter, monter un complot, se mettre d’accord secrètement contre quelqu’un. Les fils de Jacob ont comploté contre Joseph.
– Quelle est la différence fondamentale entre Ésaü et Jacob ? Ésaü était incrédule et Jacob était croyant. Ésaü n’avait que la vieille nature tandis que Jacob avait la vieille et la nouvelle nature.
– Peut-on parler de vieille et nouvelle nature pour les croyants d’alors ? Ils avaient la nouvelle nature dans le sens qu’ils craignaient Dieu. Les croyants de l’Ancien Testament n’avaient l’Esprit que ponctuellement.
– Dans le passage de Galates 5, il est parlé de l’Esprit. Quand on appartient au Seigneur Jésus, on a le Saint Esprit en nous et la chair va convoiter contre l’Esprit et l’Esprit contre la chair. Il va y avoir une lutte intérieure et nous avons à marcher par l’Esprit. Comment peut-on marcher par l’Esprit ? Très simplement, pour plaire au Seigneur, je vais réaliser les caractères qui sont donnés : « Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi. Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne soyons pas désireux de vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres [et] en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5. 22 à 26).
– Alors cette vaine gloire c’est l’orgueil de la vie, c’est une manifestation de la chair.
– Dans ces œuvres de la chair, je voudrais juste faire une remarque c’est que, on a parlé de Joseph qui avait affaire avec Dieu et quelque fois on fait un petit classement dans ce que l’on peut appeler les œuvres de la chair qui sont citées ici – on pourrait rajouter des choses à cette liste – on voit les envies et les meurtres au verset 21. On voit que l’on a souvent une vision fausse de la pensée de Dieu par rapport au mal. Aux yeux de Dieu, un meurtre est au même niveau que les envies. Dieu vient voir très profondément dans nos cœurs. Il voit très bien les racines de ce qui se passe dans nos cœurs.
– Il y a un verset qui m’a toujours interpellé c’est : « Que nul, quand il est tenté, ne dise : Je suis tenté par Dieu ; – car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui ne tente personne. Mais chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ; puis la convoitise, ayant conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort » (Jacques 1. 13 à 15). Cela laisse songeur. Quand on pèche, on a tendance à s’excuser, à trouver de bonnes raisons. « Le Seigneur a permis cela. Ce n’est pas ma faute si j’étais dans cette classe avec cette jeune fille, avec ce jeune homme etc… » Qu’est-ce que l’on vient de lire ? Dieu ne tente personne. Par contre, Il nous met à l’épreuve, l’épreuve de notre foi. Si je m’attends à Lui, si je compte sur Lui, si je marche par l’Esprit les choses seront totalement différentes. Elles seront à sa gloire car je veux glorifier Dieu dans ma vie. Combien on est béni en obéissant à la Parole, en s’attendant à Dieu !
– Comment peut-on échapper à ce qui est dit dans ce verset 14. Est-ce de la fatalité ? On amorce un poisson en lui présentant un ver, par exemple. S’il mord il va être pris au piège. Satan aussi nous prend au piège en nous proposant quelque chose qui est attrayant pour notre chair. Pour chacun c’est différent mais l’Ennemi va nous présenter quelque chose qui est très agréable. Comment peut-on faire pour éviter ce piège de tomber dans la convoitise ou est-ce que c’est fatal ? Il faut demander au Seigneur de nous aider, prier, beaucoup prier. On a beaucoup besoin d’avoir une vie de prières. Constamment, tout au long de la journée, disons : Seigneur, gardes moi. Je suis dans une école, un collège, un lycée, une université où il y a beaucoup de souillure. Tenons-nous éloignés de tout ce qui va être dangereux pour notre âme. Il ne faut pas simplement éviter le mal mais chercher le bien. Le chrétien, la chrétienne ne va pas essayer toute sa vie d’éviter le mal mais va plutôt être occupé du bien. C’est un aspect positif. Si je suis occupé du bien, le mal ne m’intéressera plus. Si je m’intéresse aux choses du Seigneur petit à petit je ne m’intéresserai plus aux choses du monde.
– Est-ce possible de ne plus pécher du tout ? Un verset de la première épître de Jean nous le dit : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3. 9). Notre nouvelle nature, elle, ne peut pas pécher parce qu’elle est en relation permanente avec le Seigneur et elle ne peut pas pécher. La vieille nature, elle, est toujours contre Dieu et nous amène à pécher.
– Est-ce possible que la nouvelle nature surpasse la vieille nature ? Pour le chrétien, le péché doit être accidentel, ce n’est pas un état. Par exemple, si je vole des fruits à un étalage, je ne vais pas dire : je ne peux pas m’en empêcher d’en voler, c’est comme ça c’est ma nature. Le chrétien ne va pas pécher volontairement. Quelqu’un du monde ça ne le gêne pas de pécher. Pour le chrétien c’est un accident. « Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci » (Romains 6. 12). Voilà, le péché ne doit pas régner dans le chrétien. Quand on a péché, c’est souvent sans le vouloir, c’est accidentel et quand j’ai péché je n’ai qu’une seule solution pour retrouver la communion avec le Seigneur – communion qui est extrêmement fragile – c’est la confession.
– Si on se laisse aller à convoiter et si l’on n’en prend pas conscience on dégringole. En fait on pratique le péché. Comme j’ai la nouvelle nature en moi, je serai malheureux. C’est le pire des états, en fait. Si quelqu’un est né de nouveau et vit charnellement au fond de lui il est malheureux. Le fils prodigue voulait se nourrir des gousses des pourceaux, de ce dont se nourrit le monde, cela ne lui apportait rien. Il n’a qu’une solution et il revient vers son père.
– Pour répondre à la question : on pèche jusqu’à la fin de notre vie. On ne devient jamais parfait ici-bas.
– Dans l’épître aux Éphésiens on a des choses très élevées qui sont exposées dans les premiers chapitres. Pourtant dans les chapitres suivants, on voit l’apôtre Paul qui exhorte en disant : attention à ceci, à cela – ce qui montre que nous sommes encore sur la terre, avec la chair toujours prête à se manifester.
– On connaît l’image d’un aigle et d’un chien rattachés par une corde. Si je nourris l’aigle, il va s’envoler plus vers le ciel, il sera toujours plus fort quoiqu’il soit rattaché au chien. Il va en quelque sorte monter vers le ciel, de plus en plus haut. Si je nourris le chien, il va entraîner l’aigle vers la terre. Il va en quelque sorte le forcer à descendre. Si je me nourris des choses de Dieu, mon chien a de moins en moins de force et mon aigle en aura plus. Si je me nourris des choses du monde (la convoitise des yeux, la convoitise de la chair, l’orgueil de la vie), si je m’occupe de ces choses mon chien aura plus de force. Au lieu de penser aux choses de Dieu, je serai occupé aux choses de la terre. C’est quelque chose qu’il faut décider dans son cœur et dire : Maintenant, je veux plaire au Seigneur, je veux Le suivre, je veux m’occuper des choses qui le concerne. Et après nous aurons une vie de chrétiens et de chrétiennes épanouis qui sont heureux, heureuses dans le Seigneur.
– Le «selfie» c’est être occupé du moi. On se donne une image sur un réseau virtuel. On étale sa vie privée. Non seulement on s’occupe de soi mais on a besoin de l’étaler. Si on se vante c’est aussi la chair qui se manifeste.
Chacun a ses luttes. Il n’y en a qu’Un qui n’avait pas de luttes, le péché n’avait aucune atteinte sur Lui. C’est le Seigneur, l’Homme parfait. L’apôtre Paul avait une écharde. Dieu permet cela pour que l’on soit dépendant de Lui, pour que l’on reste dans l’humilité, pour que l’on s’appuie sur Lui. Il veut que l’on soit toujours dépendant de Lui, quotidiennement, tous les matins.
– « L’homme » est un être dont la face est tournée vers le haut et Dieu veut que nous soyons ainsi tournés vers le haut. Si on regarde vers le haut, on ne sera pas comme les bêtes qui regardent vers la terre. Nous serons occupés des choses d’en haut et qui font du bien à nos âmes. On a été créé pour cela.
– «Dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus. Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 3. 15 à 17). Nous sommes enseignés par la Parole de Dieu en étant dépendant de l’Esprit Saint qui est en nous et l’on voit que ces saintes lettres sont inspirées de Dieu, pour enseigner, pour convaincre, pour corriger : elles sont utiles à toutes choses en fait pour nous ramener dans le bon chemin. Par contre si on laisse agir notre chair, c’est un autre maître que l’on va écouter, c’est l’Ennemi, c’est Satan, un maître fort méchant. Il y a deux solutions dans la Parole, il n’y en a pas trois. Soit on est un enfant de Dieu, soit on est un enfant du diable. Il n’y a que deux chemins possibles. Si on va de l’un à l’autre, le Seigneur dit que les tièdes il va les vomir de sa bouche (Apoc. 3. 16). Il a des paroles très sévères car Il est saint. Nous avons affaire à un Dieu très saint. Il faut donc lire la Parole car elle a la puissance de nous régénérer. « Vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu » (1 Pierre 1. 23).
Le Seigneur, quand il prie le Père, dit : « Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité. » (Jean 17. 17). Sanctifier veut dire séparé, mis à part du monde. C’est déjà une grâce que le Seigneur nous ait appelés ! « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de l’appel dont vous avez été appelés » (Éphésiens 4. 1). C’est un appel de Dieu, nous sommes choisis. On chante au cantique 137 : Enfants de Dieu, race choisie. Ce n’est pas rien que d’être ainsi choisis !
Cantique 189 des Venez à Moi.
Seigneur, attire mon cœur à toi,
Je te désire tout près de moi.
Ma délivrance dans le danger,
C’est ta présence, Divin Berger (bis).
Par ta puissance, brise, soumets
Ma résistance, à tout jamais.
Courbe mon être, ma volonté ;
Sois en le Maître incontesté (bis).
Rends-moi docile, obéissant,
Le cœur tranquille en te servant.
Et, sous ton aile, loin du péché,
Sauveur fidèle, tiens-moi caché (bis).
UN DIEU QUI PARDONNE
Un nouveau chant et une nouvelle histoire !
LA PARABOLE DES TALENTS ET ZACHÉE (QUELQUES QUESTIONS)
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et sur Zachée :
ZACHÉE
COLORIAGE N°1
MOTS MÊLÉS N°2
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MOTS CROISÉS N° 5
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