TRADUCTION DE FEUILLETS (96)

« Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun » Colossiens 4. 6.

COMMENT PARLE-T-ON ?

Le Seigneur Jésus n’est pas indifférent à la manière dont nous, chrétiens, parlons à nos semblables. C’est pourquoi Il nous donne des directives concrètes dans le passage biblique d’aujourd’hui. Que nous parlions avec un voisin ou un collègue de travail, nos propos doivent avoir deux caractéristiques :

Le Seigneur veut que nos conversations soient « dans un esprit de grâce ». Cela signifie traiter les gens amicalement. Les paroles dures ou arrogantes ne conviennent pas à un chrétien. Savoir que nous dépendons nous-mêmes de la grâce de Dieu chaque jour nous aide à être aimables envers les autres. La question peut se poser : Comment signaler une erreur à mon collaborateur ? Comment réagir lorsque mon voisin me demande une faveur ?

Le Seigneur nous encourage à « assaisonner » nos paroles avec du sel. Aux temps bibliques, le sel était utilisé pour empêcher la nourriture de se gâter. Au sens figuré, cela s’applique également à ce que nous disons : il faut lutter contre la corruption dans le monde. C’est pourquoi, en tant que chrétiens, nous évitons les bavardages stupides, les expressions grossières et les mauvaises plaisanteries. Nous nous demandons également : est-ce que je m’en tiens toujours à la vérité ? Mes déclarations sont-elles fiables ?

Par nos paroles, nous pouvons montrer que nous appartenons au Seigneur Jésus et que nous voulons Le suivre. Peut-être que cela nous donnera l’occasion de parler de Lui à notre entourage.

D’après Näher zu Dir décembre 2024

« Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » 1 Pierre 3. 18.

VIVRE ÉTERNELLEMENT AVEC DIEU

Beaucoup de gens croient que la mort est la fin de tout. Mais cela ne signifie pas que le désir d’être avec Dieu au ciel ait été éliminé. Au fond du cœur demeure un désir permanent de vivre éternellement dans une relation heureuse avec Dieu, parce que le Créateur a placé l’éternité dans le cœur des hommes (Ecclésiaste 3. 11).

Bien que nos péchés nous aient séparés de Dieu, ce désir peut se réaliser. Jésus-Christ a souffert et est mort sur la croix pour que nous puissions être approchés de Dieu. Il a payé de sa propre vie pour nous permettre de retourner au Créateur.

Le troisième jour après sa mort sur la croix, le Seigneur Jésus est ressuscité d’entre les morts. Il a ainsi ouvert le chemin pour que nous puissions échapper à la mort et recevoir la vie éternelle avec Dieu. Les conditions nécessaires à la réconciliation ont été créées. La porte du salut est ouverte à chacun. Nous sommes désormais invités à croire en Jésus-Christ, qui a payé nos dettes devant Dieu. Cette foi personnelle au Sauveur et la confession de nos péchés nous donnent d’être en règle avec Dieu, qui nous pardonne et fait de nous ses enfants. C’est ainsi que nous entrons dans une relation heureuse avec Dieu qui se poursuivra pour toujours au ciel.

Ne retardons pas une décision pour le Seigneur Jésus ! Lui seul peut nous donner une espérance certaine au-delà de la mort.

D’après Näher zu Dir décembre 2024

« Samuel prit une pierre et la plaça entre Mitspa et le rocher, et il appela son nom Eben-Ezer, et dit : L’Éternel nous a secourus jusqu’ici » 1 Samuel 7. 12.

NOTRE DIEU NOUS A AIDÉS

Grâce à notre foi personnelle dans le Seigneur Jésus, mort pour nous sur la croix, nous sommes entrés dans une relation ordonnée avec Dieu. Depuis, nous recevons son aide chaque jour dans notre cheminement de vie.

Dieu nous aide à repousser les attaques rusées du diable et à éviter les dangers du monde mauvais : « Vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi » (1 Pier. 1. 5).

Dieu renforce notre foi à travers les promesses de sa Parole et à travers les expériences que nous vivons avec Lui : « Il donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur » (És. 40. 29).

Dieu veut nous aider à prendre les bonnes décisions sur le chemin de la foi : « Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu, qui donne à tous libéralement sans faire de reproches » (Jac. 1. 5).

Dieu nous encourage à Lui faire confiance dans les moments difficiles et à avancer avec la force qu’Il nous donne : « Au jour que j’ai crié, tu m’as répondu ; tu as augmenté la force de mon âme » (Ps. 138. 3).

Quand nous arrivons à la fin d’une année, nous nous souvenons de problèmes qui ne nous ont pas laissés indemnes. Nous devons également admettre que nous avons mal fait certaines choses. Mais avant tout, il y a la fidélité de notre Dieu. Avec Samuel, nous témoignons : « L’Éternel nous a secourus jusqu’’ici ». Nous voulons Le remercier pour cela !

D’après Näher zu Dir décembre 2024

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ; et il tomba aux mains de brigands qui… s’en allèrent, le laissant à demi-mort. Or, fortuitement, un sacrificateur descendait par ce chemin-là et, me voyant, passa de l’autre côté. De même aussi un lévite… Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin » Luc 10. 30 à 33.

L’APPLICATION DU MOT « PROCHAIN »

Dans cette parabole, notre Seigneur nous enseigne le sens du mot prochain, et également notre responsabilité de répondre aux besoins de notre prochain. Mais le Seigneur désirait nous enseigner beaucoup plus, par ce récit, que ces leçons évidentes. C’est pourquoi Il a choisi soigneusement et précisément, pour ce récit, les types de caractères.

Le Seigneur aurait pu décrire les passants comme des Samaritains, et l’homme plein de compassion comme le sacrificateur, mais ce n’est pas ce qu’Il a fait, car Il destinait aussi la parabole à être un reproche. Le Samaritain peut être vu comme le type d’un croyant qui est sur un faux terrain ecclésiastique, et à qui il manque des vérités – le sacrificateur et le Lévite étant des types de ceux qui possèdent la vérité et qui sont sur le bon terrain. Et que voyons-nous ? Nous voyons ceux qui sont tellement justes, faisant ce qui est tellement mal ; et nous voyons aussi celui que les dirigeants spirituels regardent de haut, mais faisant ce qui plaît à Dieu ! Hélas, ne sommes-nous pas souvent, du point de vue spirituel, beaucoup plus semblables au sacrificateur et au Lévite qu’au Samaritain ?

D’autre part, dans l’homme à demi-mort, nous pouvons voir comme un frère qui a des difficultés spirituelles et, dans le sacrificateur et le lévite, des docteurs et des anciens qui manquent de compassion – qui n’ont pas de cœur. Un autre a bien écrit : Quand le Seigneur regarde les siens sur la terre, Il voit leur impuissance, les larmes des opprimés, et aussi le manque de cœur de tellement de leurs conducteurs. Si nous apprenons la leçon de la parabole, nous montrerons de la compassion envers notre frère tombé au bord du chemin, au lieu de passer à l’écart de lui, sans cœur – ou même pire – de l’écraser encore plus !

D’après The Lord is near janvier 1987

« Toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints » 1 Corinthiens 10. 11.

L’APPLICATION DES TYPES DE L’ANCIEN TESTAMENT AU TEMPS ACTUEL

Il ne peut pas y avoir de principe plus important que cet enseignement, pour une lecture intelligente et profitable des livres de l’Ancien Testament. Les faits se produisirent devant ces personnes, mais ils sont présentés divinement par des figures systématiques, ou des formules de vérité, pour nous enseigner, à nous qui vivons à un point aussi critique de l’histoire du monde. Il y a donc là beaucoup plus que des leçons morales, même de poids. Elles nous ouvrent le cœur de l’homme, et nous font connaître la pensée et les affections de Dieu. Mais elles nous instruisent plus largement et plus profondément au sujet d’évènements qui illustrent de vastes principes – tels que la grâce souveraine d’une part, et la pure loi de l’autre, avec un système de gouvernement sur fondement légal, tandis que la miséricorde et la bonté sont venues par un médiateur, au moment où le peuple adorait un veau en Horeb.

Il y a ainsi un caractère d’ordre aussi bien que prophétique dans la manière dont ces faits sont présentés – et éclairés par la lumière de Christ et de sa rédemption, et par la vérité maintenant révélée – qui prouve leur inspiration avec évidence à celui qui est enseigné par le Saint Esprit. Israël était seulement témoin des faits, et l’écrivain était rendu capable par l’Esprit de Dieu, de les donner dans un ordre qui dépassait largement ses propres pensées, ou l’intelligence de quiconque avant la rédemption. Mais maintenant que cette œuvre puissante de Dieu est accomplie, leur sens figuré ressort dans la plénitude d’un large système, et avec une profondeur qui révèle Dieu, et non pas l’homme, comme en étant le véritable Auteur. Soyons heureux, non seulement de connaître la vérité, mais de la pratiquer !

L’histoire d’Israël, dans l’Écriture, est ainsi extrêmement solennelle aussi bien qu’instructive. Elle a été rapportée par l’Esprit pour être un type pour nous.

D’après The Lord is near janvier 1987

« Nous étions tout disposés, non seulement à vous communiquer l’évangile de Dieu, mais aussi à donner notre propre vie » 1 Thessaloniciens 2. 8.

LE TÉMOIGNAGE PRATIQUE DES CHRÉTIENS

Une jeune famille quittait la demeure d’amis chrétiens où ils avaient passé un délicieux week-end, jouissant d’heureux moments ensemble dans la Parole, dans les réunions de l’assemblée, et dans l’affection chrétienne. Mais ce qui les avait le plus impressionnés, c’était l’atmosphère du foyer. En partant, ils dirent à leurs hôtes : nous avons appris davantage de ce que nous avons vu que de ce que nous avons entendu. Ils ne négligeaient pas les conseils et l’aide, par la Parole de Dieu, qu’ils avaient reçus, mais ils avaient apprécié encore plus la vie pratique selon la Parole dans la vie de leurs hôtes.

La première épître aux Thessaloniciens décrit cette bonne combinaison de l’évangile de Dieu plus la vie pratique de l’évangile. Pendant le bref séjour de Paul au milieu d’eux, les Thessaloniciens n’avaient pas entendu seulement la Parole de Dieu prêchée dans la puissance de l’Esprit. Ils avaient vu quelque chose de la beauté de Christ dans la vie de Paul : sa hardiesse pour prêcher l’évangile malgré la persécution ; son absence de tromperie, d’impureté et d’hypocrisie ; son indifférence à l’approbation des hommes, sa douceur dans ses soins envers eux, sa disposition à donner sa vie pour eux, sa conduite dévouée, juste et sans défaut, ses soins paternels visibles dans toutes ses paroles.

D’après The Lord is near janvier 1987

« Insiste, que l’occasion soit favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et doctrine » 2 Timothée 4. 2.

LES GRANDS SERVITEURS DE DIEU, IGNORÉS PENDANT LEUR VIE

Les grandes industries ont, dans leur personnel, des hommes qui sont nécessaires seulement quand il y a une catastrophe. Dieu aussi a toujours eu des croyants dont le service principal a été pour les périodes de chute et de déclin dans l’état spirituel des siens. De tels hommes, comme Élie, Jérémie, Malachie, et l’apôtre Paul, paraissent à des moments critiques dans l’histoire, pour corriger, reprendre, et exhorter au nom de Dieu et de la justice.

Les pasteurs et les docteurs, ordinairement, œuvrent calmement, sans être même remarqués, quand la vie spirituelle de l’Église est normale. Mais si les enfants de Dieu se détournent du chemin de la vérité, alors le croyant responsable apparaît, conduit par son instinct spirituel pour les questions de trouble, et il vient au secours du peuple de Dieu.

Ceux qui l’entourent et le voient à l’œuvre le nomment bientôt extrême, fanatique, négatif. Dans un sens, ils ont raison. Il a une seule pensée, il est sévère, sans crainte, suivant le besoin des circonstances. Il en choque quelques-uns, en effraie d’autres, et plusieurs s’en détournent, mais il sait Qui l’a appelé et ce qu’il est envoyé faire. Son ministère est approprié à l’urgence, et cela en fait un homme à part.

Un tel homme n’est pas un compagnon facile, car il ne peut pas se soustraire au devoir du Saint Esprit comme on ferme un robinet. Il insiste sur le fait qu’il est un chrétien, sans cesse et partout ; et cela aussi le rend différent. Il est impossible d’être neutre envers lui. Les personnes de sa connaissance sont séparées clairement en deux classes : ceux qui l’aiment, et ceux qui le haïssent ! Envers un tel homme, nous avons une dette immense. Ce qui est curieux, c’est que nous essayons rarement de la lui payer pendant sa vie. La génération suivante écrit sa biographie, en répondant, instinctivement et maladroitement, à une obligation que la génération précédente n’a pas reconnue.

D’après The Lord is near février 1987

« Et l’Éternel dit à Gédéon : Par les trois cents hommes qui ont lapé l’eau je vous sauverai, et je livrerai Madian, en ta main ; mais que tout le peuple s’en aille, chacun en son lieu » Juges 7. 7.

LA POSITION CÉLESTE DU CHRÉTIEN

Il est très réconfortant de trouver de la réalité dans ce monde, où tout est tellement confus et où des motifs si variés sont à l’œuvre. Dieu recherche ce qui est réel – rien de moins. C’est une pensée solennelle pour nous aujourd’hui ! Combien de gens se montrent supérieurs aux difficultés, mais manquent complètement dans le cas de la prospérité. Hélas ! En combien peu de nous peut-on avoir confiance quand tout va bien autour de nous ?

Quand ils furent mis à l’épreuve par l’Éternel, les Israélites qui s’agenouillèrent n’étaient pas plus propres à être employés par l’Éternel que ceux qui furent renvoyés parce qu’ils étaient craintifs. Et c’est exactement la mise à l’épreuve maintenant, car Dieu fait sortir les trois cents hommes qui sont occupés de ce qui l’occupe, Lui. De nos jours, il n’y a pas manque de connaissance intellectuelle, facilement acquise, facilement enregistrée, et la nature l’apprécie et l’emploie à des buts égoïstes. Rien n’est plus triste et solennel que de voir la manière dont beaucoup peuvent parler de la vérité et en discuter, et qui en sont eux-mêmes la contradiction vivante. De la réalité ! C’est le besoin criant de nos jours !

Oh ! Faire partie de ces trois cents rachetés de Christ dans le jour de son rejet – de ceux qui ont trouvé en Lui le secret de la valeur réelle, non seulement dans les difficultés et les dangers, mais aussi dans la prospérité, dans l’aise et le calme actuels. Oh ! Être sincère, être réellement pour Christ, avoir toutes ses pensées fixées sur Lui, Lui la seule source, le seul canal de toute bénédiction. Que le Seigneur nous donne d’être occupés de Lui, de ses pensées, ce qui nous portera au-dessus de l’épreuve, et montrera la réalité qui est seule digne de Lui.

D’après The Lord is near février 1987