TRADUCTIONS DE FEUILLETS (31)

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TRADUCTIONS DE FEUILLETS (31)

 

 

Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits. Ps. 103. 2.

LA BONNE ADRESSE

William Booth (1829-1912), le fondateur de l’Armée du Salut, raconte, dans une de ses lettres, une anecdote pleine d’enseignement.
Au cours d’une conférence, un chrétien avait parlé en détail des problèmes et des déceptions qu’il avait avec ses frères et sœurs dans la foi. Là-dessus, un autre lui répondit : Je vois que tu habites dans la rue des Lamentations. J’y ai habité moi-même quelque temps, et je n’y étais pas bien. L’air était malsain, la maison était humide et sombre, l’eau avait mauvais goût, les oiseaux n’y chantaient jamais, et j’étais toujours triste et de mauvaise humeur.
Mais ensuite j’ai déménagé dans la rue de le Reconnaissance, et depuis je vais bien, et ma famille aussi. L’air est sain, l’eau est claire, la maison est saine et est exposée au soleil, les oiseaux chantent, et je suis heureux du matin au soir. Si je peux donc te donner un conseil, déménage, toi aussi ! Dans la rue de la Reconnaissance il y a encore beaucoup de maisons libres, et si tu veux te décider à déménager, je suis sûr que tu t’y sentiras très bien. De plus, je me réjouirais beaucoup de t’avoir comme voisin.
Pensons-nous souvent aux nombreux bienfaits dont Dieu nous fait don, au lieu de nous plaindre de ce que nous pensons qu’il nous manque ? Peut-être que nous pouvons aussi apporter un peu plus de gentillesse, de joie et de paix dans notre rue ?
Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils de hommes. Psaume 107. 8.

D’après die gute Saat février 2022

 

Jésus, Fils de David, aie pitié de moi !
– Que veux-tu que je te fasse ? … Que je recouvre la vue
– Ta foi t’a guéri. Luc 18. 38, 41 et 42.

PRONOMS PERSONNELS

Quelqu’un a dit une fois : le christianisme est une religion de pronoms personnels. Et il a en partie raison. Peut-être que je reconnais que tous les hommes sont pécheurs et que Jésus est un Sauveur – mais ce qui est important, c’est que je reconnaisse que je suis un pécheur et que Jésus doit être mon Sauveur.
Le récit d’où sont cités les passages ci-dessus exprime cela. L’aveugle s’écrie : Aie pitié de moi ! La réponse qu’il entend, c’est : Que veux-tu que je te fasse ? L’aveugle répond : Que je recouvre la vue. Et il peut entendre : Ta foi t’a guéri.
Un homme est allé une fois chez un prédicateur en lui disant : Je crois tout ce que vous dites, et j’aime vos prédications. Pourtant je ne suis pas sauvé – pourquoi cela ? Le chrétien lui a répondu : Êtes-vous déjà venu personnellement à Jésus Christ en lui disant : O Dieu, si personne d’autre dans ce monde n’a péché, moi j’ai péché ; si tous les autres te refusent, moi, j’ai besoin de toi comme mon Sauveur personnel ?
– Vous voulez dire donc, dit l’homme, que mon problème, c’est que je ne prends pas la Parole de Dieu personnellement pour moi ?
– C’est possible.
Cet homme n’était pas sauvé, parce qu’il ne considérait pas sa conversion comme une chose tout à fait personnelle entre lui et Christ. Il était perdu, et il devait être sauvé. Il le serait seulement quand il dirait : J’ai péché, quand il reconnaîtrait : Il faut que je sois né de nouveau, qu’il entendrait : Ta foi t’a guéri (ou sauvé) (Luc 15. 21 ; Jean 3. 7).
Si je veux être sauvé, il faut que je le sois personnellement ! Alors je peux penser aussi aux autres et le leur dire.

D’après die gute Saat mars 2022

 

Je suis toujours avec toi : tu m’as tenu par la main droite. Ps. 73. 23.

QUI TIENT LA CORDE ?

Un récit ancien parle d’un promeneur en montagne qui découvrit des fleurs rares accrochées à une pente raide. Bien qu’il ait eu une corde avec lui, il n’osait pas se laisser descendre jusque-là.
Tout à coup apparut un jeune berger. Le promeneur lui demanda s’il voudrait bien lui cueillir quelques-unes de ces fleurs magnifiques. Il lui tiendrait la corde pour descendre la pente, et il lui donnerait une récompense.
Le garçon regarda l’étranger d’un air sceptique. Puis il disparut aussi vite qu’il était venu. Peu après il était de nouveau là, accompagné d’un homme vigoureux à l’air sympathique. – A présent je suis d’accord de descendre sur la pente, cria le garçon. Mais c’est cet homme qui doit tenir la corde ! C’est mon père !
Qui tient la corde ? C’est ce qui importe. Dieu nous connaît. Il connaît aussi nos conditions de vie et Il sait comment nous devons nous comporter. Nous pouvons Lui faire entièrement confiance. Près de Lui nous sommes en sûreté. Toutefois nous devons nous en remettre entièrement à Lui avec tout ce que nous sommes et ce que nous avons.
Tous ceux qui sont des enfants de Dieu peuvent se savoir aimés, portés et gardés par Lui, comme étant des enfants, qui sont « nés… de Dieu » (cf. Jean 1. 12 et 13).
« Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent » (Ps. 103. 13)

D’après die gute Saat avril 2022

 

Les saintes lettres… peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. 2 Tim. 3. 15.

LES RÉFLEXIONS D’UN AVIATEUR

Après un vol sans incident, nous arrivions, reconnaissants, à l’atterrissage à Francfort. L’immense aéroplane glissait sur la piste de manière particulièrement douce.
Nous étions les derniers voyageurs dans la cabine au moment où le pilote avec ses coéquipiers, quittant le cockpit, nous saluèrent amicalement et engagèrent la conversation. On voyait que, même avec toute son expérience, il était heureux d’avoir amené ses passagers au but avec sécurité.
Dieu, dans Sa bonté, a donné aux hommes de nombreuses capacités. Et c’est pourquoi, vous, le commandant, avez pu, avec cet immense appareil, amener des centaines de passagers à bon port au-dessus de l’océan. Nous vous en remercions, et nous en remercions notre grand Dieu.
Le commandant prenait son temps, et nous avons parlé du dernier voyage d’un homme ; son passage dans l’éternité. Dans quelle direction avançons-nous ? Vers le ciel ou vers l’enfer ?
Le capitaine répondit : Si vous m’aviez posé cette question sur l’éternité , il y a un an, j’aurais probablement répondu en éludant la question. Entre-temps j’ai changé. Lorsque je lui ai offert de lui envoyer une Bible, il nous a répondu, à notre grande surprise : Ma femme et moi avons plusieurs Bibles chez nous, et nous les lisons. Nous étions émus par la grâce de Dieu à salut envers cet homme et sa femme.

D’après die gute Saat mai 2022

 

Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation. Apoc. 5. 9.

LA SOLUTION POUR LE PROCHE ORIENT

Il y a quelques années, le fils d’un sheik bédouin haut placé, du Sud d’Israël, demanda une autorisation de séjour pour une visite aux États-Unis. La demande fut d’abord refusée. Alors, un prédicateur chrétien l’accompagna vers le chef du service compétent, pour lui exposer le cas. Celui-ci posa au jeune homme une série de questions.
L’Arabe décrivit la situation au Negev, au sud d’Israël. Il parla de sa famille et de son propre parcours. Et ensuite il parla en détail de sa foi.
Au grand étonnement de l’employé, il parla de ce que Christ avait fait dans sa vie et de ce qu’Il représentait pour lui. Et à la fin le jeune homme eut encore le courage de dire : Voilà l’histoire de ma vie. A présent, vous pouvez aussi me parler de votre vie. Le chef du bureau répondit : Grâce à Dieu, moi aussi je suis un chrétien, né de nouveau !
Il apparut alors que le responsable de l’emploi était de naissance un Juif, qui s’était aussi converti à Jésus Christ. Et alors l’Arabe et le Juif se réjouirent d’être des frères dans la foi ! A la fin de l’entretien, le jeune homme conclut : Maintenant nous vivons la solution au problème du Proche Orient : C’est Christ, notre Sauveur vivant ! Ce n’est pas un humain ni un pays qui peuvent nous sauver – c’est Christ seul.

D’après die gute Saat mai 2022

 

Tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance. Rom. 15. 4.

L’ANCIEN TESTAMENT

L’Ancien Testament a été essentiellement écrit dans la langue hébraïque. Il est, non seulement la première partie de la Bible chrétienne, mais aussi l’Écrit sacré des Juifs. Il embrasse le temps depuis la création jusqu’au temps où une partie des Juifs de la transportation à Babylone revinrent dans le pays d’Israël et s’y installèrent.
Certains livres de l’Ancien Testament ne sont pas faciles à comprendre, en particulier les livres prophétiques. C‘est cependant l’Écriture Sainte, et donc la Parole de Dieu – comme aussi le Nouveau Testament, où l’Ancien Testament est cité plus de 300 fois.
L’Ancien Testament décrit l’histoire de l’humanité et celle du peuple d’Israël. Il nous fait voir aussi maintes fois la grâce de Dieu, et la foi de ceux qui se confiaient en Dieu.
C’est aussi un livre d’exemples. L’apôtre Paul écrit : « Tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction » (Rom.15. 4), « Ces choses sont arrivées comme types de ce qui nous concerne » (1 Cor. 10. 6). L’Ancien Testament est plein d’exemples et de figures qui dirigent nos regards sur des personnes, des faits ou des évènements du Nouveau Testament.
Mais le plus important, c’est que l’Ancien Testament rend témoignage de Jésus Christ. Jésus Lui-même a dit aux Juifs : « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39). Quel enseignement cela devait être, quand le Seigneur Jésus expliquait, à partir des Livres historiques (ceux de Moïse) et des Livres prophétiques (ceux des prophètes), ce qui le concernait Lui-même !

D’après die gute Saat juin 2022

 

Le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption. 1 Cor. 1. 30.
Nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. 1 Jean 4. 19.

FOI ET SCIENCE

La médaille Fields est la plus haute distinction qu’un mathématicien puisse recevoir pour des résultats particuliers. Lorsque Laurent Lafforgue a eu cet honneur en 2002, il a été la cible des projecteurs. A la stupéfaction de beaucoup, Lafforgue s’est déclaré être un chrétien convaincu. Il a ensuite insisté, disant que la foi, pour lui, n’avait rien à faire avec les sentiments, mais avec la recherche honnête de la vérité.
Alors que nombreux sont ceux qui acceptent l’idée d’une opposition entre la science et la foi, Lafforgue y voit tout d’abord des ressemblances.
La foi, dit-il, recherche la vérité, la science également. On ne peut pas faire de recherches scientifiques sans croire à l’existence de la vérité. Les mathématiciens ne font pas cela seuls, mais en collaboration. Il en est de même de la foi, on ne peut pas la vivre seul… En mathématiques on ne peut pas perdre de vue les questions de base ; avec la foi il en est de même : J’ai toujours le sentiment profond que Christ est le plus important de tout. Et je crois que je peux dire : J’aime Christ.
« M’aimes-tu ? » a demandé Christ à l’apôtre Pierre. Et Pierre a pu répondre : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime » (Jean 21. 16).
Beaucoup peuvent estimer Jésus comme étant un homme exemplaire – mais seul peut l’aimer réellement celui qui a fait l’expérience personnelle de son amour en salut, et qui en est venu à avoir une relation vivante avec Lui.

D’après die gute Saat juin 2022

 

Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. 1 Tim. 2. 5 et 6.

MOI, NICOLAS, TSAR DE RUSSIE…

Le tsar Nicolas avait l’habitude de visiter incognito les logements de son armée. Une nuit, il trouva un jeune officier, fils d’un ami, endormi, la tête appuyée sur la table. Devant lui se trouvaient un pistolet chargé et une feuille de papier sur laquelle le jeune homme avait additionné toutes ses dettes. C’était tout ce qu’il avait perdu en jouant. Sa situation lui semblait désespérée, il voulait mettre fin à ses jours. Au bas de la feuille, il avait écrit : « Qui pourrait payer une dette aussi importante ? » Épuisé et déprimé de chagrin, il s’était finalement endormi.
La première pensée du tsar fut de le réveiller afin de lui donner une punition. Puis il changea d’avis : cet homme n’était-il pas le fils de son ami ? Il décida de lui pardonner. Mais le pardon ne remboursait pas les dettes monétaires du jeune homme, et la justice exigeait que la dette soit réglée. Alors il prit le stylo qui était encore sur la table et écrivit sous la question désespérée de l’officier : « Moi, Nicolas ».
Nous avons tous accumulé une grande culpabilité sur nous-mêmes devant Dieu par nos péchés. Nous avons désobéi à ses commandements et ne l’avons pas aimé comme nous aurions dû. Par conséquent, nous méritons une juste condamnation. Mais Dieu veut nous pardonner, et Il peut le faire avec justice parce que Jésus-Christ a payé pour cela.
« Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies » (Rom. 5. 6). Cependant, pour recevoir le salut qu’Il nous offre, il faut l’accepter.

D’après die gute Saat juin 2022

 

Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15. 10.

HAKIM ET ANAS

2010 en Syrie : Hakim, qui n’est pas encore chrétien, demande à son collègue Anas s’il sait où il sera après sa mort. Anas est surpris, car il n’y a pas encore pensé. Sa religion n’a pas de réponse satisfaisante. Hakim lui conseille de lire la Bible. Anas suit ce conseil et se rend compte que la Bible, la Parole de Dieu, a une réponse claire : Quiconque meurt sans avoir le pardon de ses péchés sera en enfer, éternellement séparé de Dieu. D’autre part, ceux qui confessent leurs péchés à Dieu et croient au Sauveur Jésus-Christ peuvent être sûrs qu’après la mort, ils seront au ciel, dans la gloire de Dieu.
Après un certain temps, Anas accepte le salut par la foi. Il se réjouit de ne plus être dans l’incertitude et veut maintenant vivre avec et pour le Seigneur Jésus. Après le déclenchement de la guerre civile, Anas s’enfuit en Europe. Au cours des dangers de l’évasion, il fait l’expérience de la main secourable de Dieu.
2020 dans le nord de l’Allemagne :
Anas a entendu dire que son ancien collègue Hakim vit désormais également en Allemagne, pas très loin de lui. Anas lui rend visite spontanément. Ils ont beaucoup à se dire. Maintenant, Anas demande à Hakim ce qu’il pense de la foi au Seigneur Jésus. Bien que Hakim ait beaucoup entendu parler du message de la Bible en Syrie à l’époque, il ne l’a pas accepté pour lui-même et est plutôt éloigné de la foi chrétienne. En raison du confinement pendant la pandémie de coronavirus, Hakim perdra son emploi dans les mois à venir et a maintenant le temps de penser à sa vie. Les problèmes familiaux, de santé et financiers le préoccupent beaucoup. Il ouvre maintenant son cœur à Dieu et accepte Jésus-Christ comme son Sauveur. Cela apporte une grande joie parmi les anciens collègues – et aussi au ciel. Maintenant, les deux amis savent que, après la mort, ils seront au ciel près du Seigneur Jésus.

D’après die gute Saat juillet 2022

 

Il y avait à Antioche, dans l’assemblée locale, des prophètes et des docteurs : Barnabas, et Siméon…, Lucius…, Manahem qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque. Act. 13. 1.

MANAHEM ET HÉRODE

Deux noms, le premier, inconnu, le second, bien connu dans l’histoire. Ces deux hommes avaient grandi ensemble. Dans ce passage, Dieu nous fait faire connaissance avec ces deux personnes. Manahem était un enseignant au milieu des premiers chrétiens à Antioche. Il avait reçu Jésus Christ comme son Sauveur et Seigneur, et avait appris à l’aimer et à le servir. Il était ainsi très utile pour les premiers chrétiens.
Hérode, d’autre part, avait connu personnellement le Fils de Dieu. Jésus Christ avait été amené devant lui comme prisonnier, avant d’être crucifié. Nous lisons dans l’évangile de Luc : « Hérode, avec ses troupes, après l’avoir traité avec mépris et s’être moqué de lui, le revêtit d’un vêtement éclatant et le renvoya à Pilate » (Luc 23. 11).
Ce n’était pas les soldats qui prenaient l’initiative, mais Hérode lui-même. Sa soif de sensations n’était pas assouvie, puisque Jésus n’avait pas accompli un miracle comme il l’avait espéré. Aussi il le traita de manière misérable et le lui fit sentir.
Quelle valeur, aujourd’hui, attribuons-nous au Fils de Dieu ? Ressemblons-nous à Manahem ou à Hérode ? L’un était en bénédiction pour les enfants de Dieu ; l’autre méprisait Celui que Dieu avait envoyé pour être notre Sauveur.
De la même manière que le peuple d’Israël autrefois, nous, aujourd’hui, avons à faire notre choix :
« J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives » (Deut. 30. 19).

D’après The good Seed juin 2022

 

Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu. Gen. 1. 27.

LA SOCIÉTÉ DES FLEURS COUPÉES

En 1944, un professeur de l’Université de Stanford, aux U.S.A., a fait la comparaison suivante :
– Le grand danger de notre génération, c’est que nous appartenons à une société de « fleurs coupées ». Aussi belles que soient les fleurs coupées, et quelque soient les idées que nous avons pour les conserver, elles mourront. Elles meurent parce qu’elles ont été séparées de leurs racines nourricières. Puis il fait une autre comparaison :
– Nous essayons de préserver la dignité de l’individu, en ignorant la foi fondamentale que chacun de nous est fait à l’image de Dieu, et en conséquence, a de la valeur aux yeux de Dieu.
Cette comparaison, en 1944, est particulièrement pertinente quand nous nous souvenons comment les états totalitaires méprisèrent alors la dignité humaine. Indépendamment de cela, dans les quelque dizaines d’années passées, de nombreux états libéraux se sont développés sous la forme de fleurs coupées.
La foi dans le Créateur et dans la responsabilité que nous lui devons est considérée par beaucoup comme une chose dépassée. Mais quelle dignité l’humanité possède-t-elle encore, et qu’est-ce qui la distingue des animaux, s’il n’est plus reconnu comme étant à l’image de Dieu ?
Notre société postchrétienne a abandonné le seul fondement qui puisse garantir que la dignité humaine ne soit pas violée. Cela se montre à l’évidence dans l’absence de protection de la vie humaine avant la naissance, par exemple, ou dans les discussions concernant l’euthanasie.
Jésus Christ nous donne le choix : être fermement enraciné en Lui, ou être une fleur coupée.
« Je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche » (Jean 15. 5 et 6).

D’après The good Seed juillet 2022

 

Dieu… qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, des merveilles à ne pouvoir les compter. Job 5. 9.

LES MERVEILLES DE DIEU

Si nous regardons à travers un télescope ou un microscope, nous découvrons avec admiration l’œuvre extraordinaire du grand architecte de l’univers : Dieu. Voici quelques exemples.

1. La température. Au centre du soleil, elle est de 15 millions de degrés, et nous sommes à environ 120 millions de kilomètres de distance : exactement la bonne distance pour que la température de la terre permette la vie. Pourquoi la terre n’a-t-elle pas été placée deux fois plus loin – ou même plus près ? Était-ce le hasard ou une intention ?

2. L’orbite de la terre. La terre tourne annuellement 365 fois, en passant une fois devant le soleil. Si la terre tournait seulement 36 fois par an, nos jours et nos nuits seraient dix fois plus longs, et il ferait terriblement chaud d’un côté, et terriblement froid de l’autre. La vie, telle que nous la connaissons, serait détruite. Était-ce le hasard ou une intention ?

3. L’air. La proportion d’oxygène dans l’atmosphère est de 21 %, la bonne mesure. Si elle était de 50 %, la moindre étincelle causerait une terrible conflagration en quelques secondes. Était-ce le hasard ou une intention ?

Admettez l’évidence : il doit y avoir un Créateur ! A travers sa création nous percevons son intelligence et sa puissance. Mais par le don de Son Fils, qui a donné Sa vie sur la croix pour nous sauver, Il révèle son amour (Jean 3. 16). Vous pouvez apprendre à connaître ce grand Dieu Créateur par Jésus Christ, notre Sauveur, et recevoir la vie éternelle.

D’après The good Seed juillet 2022

 

Moi, je suis le bon Berger : je connais les miens, et je suis connu des miens, comme le Père me connaît et moi je connais le Père ; et je laisse ma vie pour les brebis. Jean 10. 14 et 15.

TU LE CONNAIS ?

Un vieillard est étendu sur un lit d’hôpital ; il est en fin de vie. Son petit-fils de dix ans vient le trouver ; il y a aussi de nombreux amis autour du lit du malade. Doit-il peut-être s’en aller ? – Non, l’enfant a une question urgente à poser à son grand-père. Il s’avance et dit :
– S’il vous plaît, j’aimerais que vous sortiez tous un moment.
Un peu surpris de cette demande, les visiteurs quittent la chambre. Alors le petit-fils s’approche, et dit avec grand sérieux :
– Grand-père, on m’a dit que tu allais mourir. Depuis que je vais à l’école du dimanche, je connais le Seigneur Jésus, je sais que j’irai au ciel, près de Lui. Et toi, Le connais-tu ?
Le grand-père reste un moment silencieux, puis lui dit : – Va me chercher ton moniteur.
Le moniteur arrive et fait connaître l’Évangile avec joie à cet homme, peu avant qu’il meure. Quelques jours plus tard, avant de quitter ce monde, il dira à son petit-fils :
– Nous nous retrouverons là-haut, je peux le dire avec certitude.
L’Évangile, l’heureux message de Dieu pour les hommes, est toujours le même ; il s’adresse à tous, aussi bien aux enfants qu’aux vieillards. Il annonce qu’il n’y a qu’un seul chemin pour aller à Dieu, un seul Sauveur pour tous, Jésus Christ. Par la mort et la résurrection de Christ, Dieu a ouvert l’accès du ciel à tout pécheur qui se repent ; « L’évangile… est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit » (Rom. 1. 16)

D’après Il buon Seme juin 2022

 

L’Éternel lui dit… : Et maintenant, va, et je serai avec ta bouche. Toi, tu diras tout ce que je te commanderai. Exode 4. 12 ; 7. 2.
(Jésus dit : ) Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et il vous sera ouvert. Car quiconque demande reçoit ; et celui qui cherche trouve ; et à celui qui frappe il sera ouvert. Mat. 7. 7 et 8.

LA RÉPONSE À MES INTERROGATIONS

J’étais arrêté devant la petite chapelle de briques, le cœur battant. Est-ce que je devais entrer ou non ? Est-ce que je trouverais une réponse aux interrogations dans lesquelles je me débattais ?
Comme la plupart des habitants du Bengale, j’ai été élevé dans l’islamisme. Je priais cinq fois par jour, j’observais le jeûne du Ramadan, j’allais à la mosquée, mais mon cœur restait vide. Pourquoi toujours cette insatisfaction ? Pourquoi ma religion ne me rendait-elle pas heureux ? Pourquoi, malgré mes efforts pour prier et observer le jeûne, n’étais-je pas sûr de faire la chose juste ? Et pourquoi aussi mes frères se détournaient-ils de moi comme il en était de Joseph, dont j’avais lu l’histoire dans la Bible ? Indécis d’entrer ou non dans l’église, finalement j’y suis entré.
L’homme qui parlait s’est interrompu brusquement au milieu d’une phrase. Il a recommencé à parler, et s’est arrêté de nouveau. Les auditeurs ont commencé à chuchoter. Pour la troisième fois il a repris son message et tout à coup s’est arrêté. Cet homme est bizarre, me suis-je dit, tout en me dirigeant vers la porte, irrité. Mais au moment où j’allais l’ouvrir, le prédicateur a recommencé à parler, et ses paroles me sont allées droit au cœur. Je suis désolé, s’est-il excusé, mais quelquefois, quand j’ai commencé à parler, je sens une force intérieure qui m’oblige à me taire, comme si Dieu voulait que je change de sujet, et maintenant je sens que je dois parler d’un homme nommé Joseph, qui fut vendu comme esclave par ses frères. A de moment-là, j’ai lâché la poignée de la porte. – Joseph ? L’homme dont l’histoire me fascine ? Je me suis assis et j’ai écouté.
– J’ai pensé : Cet homme raconte ma vie ! Aussi, la réunion à peine terminée, j’ai couru vers lui et lui ai demandé :
– Comment se fait-il que vous connaissiez l’histoire de ma vie ?
Mon interlocuteur, d’abord perplexe, s’est exclamé tout à coup :
– Maintenant je comprends pourquoi j’ai senti que Dieu me poussait à ne pas poursuivre le message que j’avais à l’esprit, et que je me suis senti dirigé à parler de la vie de Joseph. Après m’être arrêté trois fois, à la fin je me suis soumis à cette pensée. Je comprends maintenant que c’était pour vous ! Dieu vous a amené ici pour que vous puissiez Le connaître.
Nous avons parlé pendant deux heures des questionnements qui me tourmentaient, et pendant que je l’écoutais, j’ai compris que Jésus était la réponse à mes nombreuses questions. Il est venu dans notre monde pour nous sauver d’une vie privée de sens, du refus des autres, et surtout de notre culpabilité.
Le même soir je me suis incliné et j’ai prié Jésus pour recevoir son salut. Le refus de ma famille a été le prix que j’ai dû payer à cause de mon choix de suivre Jésus. Mais le Seigneur est fidèle et il ne m’a pas abandonné. Et après avoir prié avec persévérance pour qu’il se présente des occasions pour faire connaître l’Évangile à mes parents et à mes frères et sœurs, l’un après l’autre sont tous venus à Christ !

D’après Pintu Hossain Il buon Seme juin 2022

 

Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Déclare-le moi si tu as de l’intelligence. Job 38. 4.
Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu. Héb. 11. 3.

AU COMMENCEMENT…

L’homme s’efforce de percer le mystère de sa propre origine, une recherche légitime, mais qui s’arrête aux limites de l’esprit humain. Comment la créature peut-elle découvrir tous les secrets du Créateur ?
Néanmoins, le chrétien réussit à comprendre comment a été formé l’univers, mais son intelligence le porte à comprendre que tout ce qui existe a nécessairement un Créateur infiniment sage et puissant. C’est Dieu qui lui permet de comprendre cela par la foi. Avec puissance et autorité, Dieu a donné un ordre, et la création s’est produite. Le chrétien croit ce que dit la Bible, parce qu’il connaît Dieu et qu’il a mis en Lui sa confiance, comme un enfant qui se fie à ses parents.
Le début du livre de la Genèse n’est pas la description de la formation de l’univers. Dieu nous donne dans ce livre une description adaptée à notre compréhension limitée, en illustrant les principes que nous avons besoin de connaître pour le but qu’Il s’est proposé : mettre en évidence Sa gloire et Son amour, afin d’être entouré, dans l’éternité, de créatures heureuses, rendues capables de Le connaître.
La Bible déclare dans ses premières lignes : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre », et Il poursuit ainsi : « la terre était désolation et vide ». Tout ce qui s’est passé entre ce « commencement » et le chaos qui a suivi ne nous est pas révélé. Mais un fait est proclamé : Au commencement Dieu a créé. Ensuite nous avons les détails sur la forme actuelle de la création, ce qui regarde la terre et l’être humain sur la terre, ce que nous avons besoin de savoir. Ne nous attendons pas à tout comprendre, sinon nous ne croirons jamais !

D’après Il buon Seme juillet 2022

 

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