LES ANIMAUX DE LA BIBLE

LES ANIMAUX DE LA BIBLE

 

 

P1120536

LA POULE

Description. Oiseau domestique, élevé pour sa chair et pour ses œufs.

Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! (Mat. 23. 37).

Connaissez-vous cette histoire qui raconte qu’après l’incendie d’une ferme, on retrouva une poule tuée par la chaleur du feu ? Lorsqu’on la souleva, on découvrit ; bien protégés sous elle, ses poussins bien vivants…

 

L’AIGLE

Description.

 C’est le roi des oiseaux. Il vit dans les hautes régions montagneuses ; il construit son aire sur des rochers inaccessibles, loin des hommes. Il peut avoir jusqu’à 2.50 m d’envergure. Sa vue est extraordinairement perçante ; du haut des airs, il distingue les bêtes dont il veut faire sa proie, et fond sur elles avec la rapidité de l’éclair. Il ne se nourrit que d’animaux vivants. Son bec recourbé et puissant peut d’un seul coup déchirer le corps de sa victime. Ses pattes (ou serres) peuvent soulever des poids très lourds (ex. un mouton). Il vit en moyenne 30 à 40 ans et reste vigoureux jusqu’à la fin. La femelle pond deux œufs, éclos au bout d‘un mois et demi. Pour forcer les petits à sortir du nid, la mère aigle sort les plumes du nid et met des épines. Les petits sortent, hésitants, la mère les force à s’envoler, plane au-dessus et au-dessous d’eux lorsque, encore faibles, ils essaient timidement leur premier vol. Il n’attaque que rarement l’homme. C’est un oiseau solitaire qui chasse pour sa propre subsistance et celle de ses petits.

Il symbolise le pouvoir et la force, la rapidité dans l’action.

Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles » (És. 40. 31).

 Application.

 L’aigle était regardé comme impur par les Israélites.

 Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai amenés à moi (Ex. 19. 4).

 L’Éternel amènera contre toi, de loin, du bout de la terre, une nation semblable à l’aigle qui vole (Deut. 28. 49).

 Comme l’aigle éveille son nid, plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes (Deut. 32. 11).

 Ils étaient plus rapides que les aigles, plus forts que les lions (2 Sam. 1. 23).

 Ils passent rapides… comme un aigle qui fond sur sa proie (Job 9. 26).

 … l’aigle s’élève et … bâtit haut son aire. Il demeure dans les rochers et y fait son habitation, sur la dent du rocher et sur les hautes cimes. De là il épie sa nourriture, ses yeux regardent dans le lointain. Ses petits sucent le sang, et là où sont les tués, là il est (Job 39. 30 à 33).

 … ta jeunesse se renouvelle comme celle de l’aigle (Ps. 103. 5).

 Déjà elles (les richesses) ne sont plus ; car certes elles se font des ailes, et comme l’aigle s’envolent vers les cieux (Prov. 23. 5).

 Le chemin de l’aigle dans les cieux (Prov. 30. 19).

 Quand tu élèverais ton nid comme l’aigle, je te ferai descendre de là, dit l’Éternel (Jér. 49. 16).

 Voici, il monte comme un aigle, et il vole, et il étend ses ailes sur Botsra (Jér. 49. 22).

 Nebucadnetssar… jusqu’à ce que ses cheveux fussent devenus longs comme les plumes de l’aigle, et ses ongles, comme ceux des oiseaux (Dan. 4. 33).

 … ils volent comme l’aigle se hâte pour dévorer (Hab. 1. 8).

 Où que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles (Mat. 24. 28).

 Ils (les quatre animaux) avaient la face d’un aigle (Éz. 1. 10). Ce sont des caractères célestes. Ici, l’aigle symbolise le Fils de Dieu venant du ciel.

 L’aigle nous parle de Dieu dans les soins de Sa grâce protectrice et dans l’exercice de Ses saints jugements.

 Un grand aigle, à grandes ailes, à longues pennes, plein de plumes, qui était de couleurs variées… Mais il y avait un autre grand aigle, à grandes ailes et à beaucoup de plumes (Éz. 17. 3 et 7).

 Le quatrième Vivant est semblable à un aigle en plein vol (Apoc. 4. 7). Ici, l’aigle parle de la rapidité dans l’exécution des jugements qui vont venir sur la terre.

 

 

DSC03220

L’ÂNE

Description.

 Ce mammifère domestique du même genre que le cheval, mais qui se distingue par une taille plus petite, des oreilles beaucoup plus longues, a une robe généralement brune ou grise. L’âne est surtout apprécié pour sa patience au travail et sa longue durée de vie (30 ans). Il souffre peu de la soif et de la chaleur. Il plante avec sûreté son pied dans les montées comme dans les descentes. Les herbes sèches et aromatiques sont sa nourriture de prédilection. Il est très robuste, c’est pourquoi il est utilisé comme bête de somme au Proche-Orient. En Orient, on ne monte pas les ânes à califourchon mais assis de côté. Le nom hébreu de l’âne est Khamor, qui signifie roux, parce que c’est en Orient la couleur ordinaire de cet animal. L’âne oriental est différent de celui qui habite nos contrées, il est actif, grand, vigoureux, plein d’énergie et de légèreté dans ses mouvements : son poil est lisse et beau, son pas est sûr et agréable ; en marchant il relève avec vivacité ses pattes légères, et porte la tête haute. Il est infatigable et plus fort que le cheval et on le préfère pour les voyages dans les régions montagneuses.

 Application.

 Il existait une race d’ânes blancs qui était plus estimée. Ces bêtes, de grande taille et plus rapides, étaient réservées à des personnages importants, à des juges en particulier. Débora la prophétesse en fait mention dans le cantique qu’elle chante après la défaite de l’armée cananéenne (Jug. 5. 10).

 Les ânes formaient en grande partie la richesse des patriarches. Les Israélites se servaient d’ânes pour transporter leurs effets, tourner la meule ou traîner la charrue.

 L’âne était mis au rang des animaux impurs, dont il était défendu de manger la chair.

 La Bible mentionne trois sortes d’ânes : l’âne sauvage, l’âne sauvage de Syrie, l’âne domestique. Nous parlons ici de l’âne domestique.

 Or l’Éternel a béni abondamment mon seigneur, et il est devenu grand ; et il lui a donné du menu bétail, et du gros bétail, et de l’argent, et de l’or, et des serviteurs, et des servantes, et des chameaux, et des ânes (Gen. 24. 35).

 C’est cet Ana qui trouva les sources chaudes (plusieurs lisent : les mulets) au désert, tandis qu’il paissait les ânes de Tsibhon, son père (Gen. 36. 24).

 Il attache à la vigne son ânon, et au cep excellent le petit de son ânesse… (Gen. 49. 11).

 Issacar est un âne ossu, couché entre deux parcs. Il voit que le repos est bon, et que le pays est agréable, et il incline son épaule pour porter, et s’assujettit au tribut du serviteur (Gen. 49. 14-15).

 Et l’ânesse vit l’Ange de l’Éternel, et elle se coucha sous Balaam ; et la colère de Balaam s’embrasa, et il frappa l’ânesse avec le bâton… Et l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : « Que t’ai-je fait, que tu m’aies frappée ces trois fois ? » (Nomb. 22. 27 et 28).

 Vous qui montez sur des ânesses blanches, vous qui êtes assis sur des tapis, et vous qui allez par les chemins, méditez (Jug. 5. 10).

 Et il (Samson) trouva une mâchoire d’âne fraîche, et il étendit sa main et la prit, et en frappa mille hommes (Jug. 15. 15).

 Et Isaï prit un âne chargé de pain et une outre de vin, et un chevreau, et les envoya à Saül par la main de David, son fils (1 Sam. 16. 20).

 Le fouet est pour le cheval, la bride pour l’âne, et la verge pour le dos des sots (Prov. 26. 3).

 Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître (És. 1. 3).

 Jaïr, le Galaadite… jugea Israël vingt-deux ans. Et il avait trente fils, qui montaient trente ânons. (Jug. 10. 3 et 4).

 Abdon… jugea Israël. Et il eut trente fils et quarante petits-fils, qui montaient sur soixante-dix ânons (Jug. 12. 13 et 14).

 Et les disciples allèrent et firent comme Jésus leur avait ordonné : ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent leurs vêtements dessus, et Jésus s’y assit. Une immense foule étendit ses vêtements sur le chemin, et d’autres coupaient des rameaux des arbres et les répandaient sur le chemin ; les foules qui allaient devant lui et celles qui suivaient criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! (Zach. 9. 9 ; Mat. 21. 6 à 9 ; Jean 12. 12 à 15).

 Humilité du Seigneur et gloire du Seigneur.

Selon la prophétie de Zach. 9. 9, le Roi entre en paix à Jérusalem. Il ne se présente pas dans son caractère de Roi de justice, mais dans un caractère de douceur et d’humilité. Cette paix est symbolisée par l’âne sur lequel Jésus est assis.

 

 

DSC03221

 

L’AUTRUCHE

Description.

Cet oiseau aux ailes courtes est capable, grâce à ses pattes longues et fortes, de courir à une vitesse de 40 km/h. Sa hauteur est de 1,80 à 2,50 m, son poids est de 100 kg et il atteint l’âge de 50 ans. On chasse l’autruche à la course et on la capture avec un lasso. Elle est chassée pour les longues plumes blanches de ses ailes dont on fait des parures. Elle ne peut pas voler bien qu’elle ait des ailes, elle ne pourrait pas soutenir en l’air son poids considérable : ses ailes ne lui servent que pour aider sa course. Cet oiseau se nourrit surtout de végétaux. La femelle prépare son nid en se roulant dans le sable ; ayant creusé un trou d’à peu près 1, 90 m de diamètre, elle pond tous les deux jours un œuf, jusqu’à en avoir 10, 12 ou davantage. Elle ne prend aucune précaution pour les protéger et elle se fie au soleil pour les faire éclore. Le mâle reste journellement 20 h sur les œufs et les petits éclosent au bout de 6 à 7 semaines. Le mâle prendra soin des autruchons. La femelle, elle, ne se soucie pas de ses propres enfants. L’autruche est un oiseau qui habite dans les lieux désolés, vivant par troupes et se nourrissant surtout de dattes. De nuit, ces oiseaux émettent des sons rauques et plaintifs. L’autruche a disparu de la Palestine.

Application.

L’autruche est mise au nombre des animaux impurs.
La Bible mentionne trois sortes d’autruches. Nous parlons ici de l’espèce commune.

Je suis devenu le frère des chacals et le compagnon des autruches (Job 30. 29).

L’aile de l’autruche bat joyeusement : ce sont les plumes et le plumage de la cigogne ; toutefois elle abandonne ses œufs à la terre et les chauffe sur la poussière, et elle oublie que le pied peut les écraser et la bête des champs les fouler ; elle est dure avec ses petits comme s’ils n’étaient pas à elle ; son labeur est vain, sans qu’elle s’en émeuve. Car Dieu l’a privée de sagesse, et ne lui a pas départi l’intelligence. Quand elle s’enlève, elle se moque du cheval et de celui qui le monte (Job 39. 13 à 21).

Elle habite les lieux désolés : Babylone… ne sera jamais habitée… les autruches y feront leur demeure (És. 13. 21) – Il y habitera des autruches (Jér. 50. 39).
Édom … le parc des autruches (És. 34. 13).

La bête des champs me glorifiera, les chacals et les autruches ; car j’ai donné des eaux dans le désert, des rivières dans le lieu désolé, pour abreuver mon peuple, mon élu (És. 43. 20).

La fille de mon peuple est devenue cruelle comme les autruches du désert. (Lam. 4. 3).

Je ferai une lamentation comme les chacals, et des cris de deuil comme les autruches (Michée 1. 8).

 

DSC03222

LE BŒUF

Description.

 Ce ruminant aux cornes creuses et persistantes, aux formes massives, aux muscles puissants, sert de bête de somme. Il est apprécié pour sa patience et sa durée de vie relativement longue (25 ans). En tirant l’araire, puis la charrue, une paire de bœufs ayant sur leur nuque une lourde pièce de bois qui les relie et que l’on appelle le joug, permettait au paysan de labourer plus de terre qu’il n’en fallait pour nourrir sa propre famille. Jusqu’à une période récente il était utilisé pour le travail, puis on l’engraissait pour la boucherie. Le bœuf est un animal qui avance lentement, mais qui est l’expression de la sûreté. Il n’existe plus qu’à l’état domestique.

Les labours achevés, les travaux des bœufs n’étaient pas terminés pour cela. Quand le blé avait été moissonné, il fallait le battre afin de séparer le grain de la balle et les bœufs foulaient le blé.

 Application.

 La chair du bœuf, qui était un animal pur, a servi de tout temps à la nourriture de l’homme, et c’était l’un des principaux aliments des Israélites. Il servait aussi aux sacrifices.

 Si deux bœufs suffisaient en général pour labourer, il y a cependant des exemples où il en fallait davantage (1 Rois 19. 19).

 Et Moïse dit : Nous irons avec nos jeunes gens et avec nos vieillards, nous irons avec nos fils et avec nos filles, avec notre menu bétail et avec notre gros bétail (Ex. 10. 9).

 Et le Pharaon appela Moïse, et dit : Allez, servez l’Éternel ; seulement que votre menu et votre gros bétail restent (Ex. 10. 24).

 C.H.M. : Avec quelle persévérance Satan disputait à Israël chaque pouce de terrain de son chemin hors d’Égypte. S’il ne peut pas les induire à sacrifier dans le pays, il voudrait les envoyer hors du pays sans victimes pour les sacrifices.

 Tu n’emmuselleras pas le bœuf, pendant qu’il foule le grain (Deut. 25. 4 ; 1 Cor. 9. 9 ; 1 Tim. 5. 8). Dans ce passage, il y a une allusion directe à l’œuvre de ceux qui travaillent pour le Seigneur. Ils sont en droit d’attendre que leurs frères en Christ veillent avec soin à ce que leurs besoins matériels soient satisfaits.

 Lév. 4. 9 et 10 : L’excellence de Christ n’est point omise, même dans le sacrifice pour le péché. La graisse brûlée sur l’autel est la juste expression de la divine appréciation de la valeur de Christ. Le « mâle sans défaut » âgé d’un an, est un type du Seigneur Jésus, s’offrant Lui-même pour le parfait accomplissement de la volonté de Dieu. Cette offrande ne devait rien avoir qui suggère la faiblesse ou l’imperfection. Il fallait pour l’holocauste « un mâle d’un an » (comp. Ex. 7. 5).

 Et Moab dit aux anciens de Madian : Maintenant, cette multitude broutera tout ce qui est autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs (Nom. 22. 4).

 On ôtera jusque sur les rognons la graisse qui est dessus comme on les lève du bœuf du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur les fera fumer sur l’autel de l’holocauste (Lév. 4. 10).

 Elle (la mer de fonte) était posée sur douze bœufs, trois tournés vers le nord, et trois tournés vers l’occident, et trois tournés vers le midi, et trois tournés vers le levant ; et la mer était sur eux, par-dessus ; et toute leur partie postérieure était en dedans (1 Rois 7. 25).

 Et Salomon offrit, pour le sacrifice de prospérités qu’il offrit à l’Éternel, vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille moutons (1 Rois 8. 63).

 Le bœuf mugit-il auprès de son fourrage ? (Job 6. 5)

 Et ils changèrent leur gloire en la figure d’un bœuf qui mange l’herbe (Ps. 106. 20).

 Le bœuf connaît son possesseur (És. 1. 3).

 Bienheureux, vous qui semez près de toutes les eaux, envoyant partout le pied du bœuf et de l’âne ! (És. 32. 20).

 C’est le chemin de la vérité qui est ainsi représenté. Elle avance lentement, fermement, patiemment, comme le bœuf, et sûrement comme l’âne, qui pose son pied là où un autre animal glisserait (A.S.L.).

 Le Seigneur donc lui répondit : Hypocrites ! Chacun de vous ne détache-t-il pas de la crèche son bœuf et son âne le jour du sabbat pour le mener boire ? (Luc 13. 15).

 Où il n’y a pas de bœuf, la crèche est vide ; et l’abondance du revenu est dans la force du bœuf (Prov. 14. 4). Le revenu provient de la patience dans le travail et de la force pour l’accomplir. C’est Dieu qui nous donne ces facultés et la bénédiction qui en résulte.

 Ils (les chérubins) avaient la face d’un bœuf, à gauche (Éz. 1. 10). Le bœuf représente le serviteur endurant.

LE TAUREAU

Le taureau était offert dans les sacrifices (Ex. 29).

C’était le sacrifice dont la valeur était la plus grande. Dans l’holocauste (Lév. 1), il représente le Seigneur Jésus s’offrant à Dieu dans toute l’énergie et la force de sa Personne.

 Beaucoup de taureaux m’ont environné (Ps. 22. 12). La violence et la force des autorités civiles et religieuses à la croix de Jésus.

 Si le sang de boucs et de taureaux… sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ… purifiera-t-il votre conscience (Héb. 9. 13 et 14).

 Il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés (Héb. 10. 4). Les sacrifices de l’ancienne alliance, en opposition avec le sacrifice de Christ pour les péchés, unique, parfait et pleinement efficace.

 DSC03223

LA BREBIS – L’AGNEAU – LE MOUTON

Description.

 Les bergers de la Palestine se mettaient devant la porte et laissaient passer les brebis, pour les compter. La nuit, ils dormaient devant la porte, quand les nuits étaient chaudes, pour garder les brebis contre les animaux sauvages. La chair et le lait de brebis servaient de nourriture aux Israélites. Avec la laine, ils faisaient des tapis. Le berger de Palestine marchait devant son troupeau, contrairement à ceux de notre pays qui marchent derrière le troupeau. Le troupeau suivait le berger. Il était vêtu d’une peau de brebis, muni d’un solide gourdin pour défendre les brebis. Il avait une houlette, un bâton, et une fronde avec laquelle il lançait des pierres pour rappeler à l’ordre toute brebis s’éloignant du troupeau.

Si un étranger venait et appelait les brebis, bien loin de le suivre, elles s’enfuyaient loin de lui. Le berger connaît chaque brebis, et les brebis connaissent leur berger. Dans plusieurs troupeaux, chaque brebis a son nom et vient quand le berger l’appelle.

Quand le matin vient, le berger ouvre la porte et sort le premier ; toutes les brebis le suivent et il les conduit de la bergerie là où elles peuvent trouver de la pâture. En Palestine, les murs de la bergerie sont hauts, à cause des voleurs et des bêtes sauvages.

La brebis est le seul animal qui, une fois perdue, est incapable de retrouver le chemin de sa demeure. Si personne ne se met à sa recherche, elle ne reviendra jamais. Elle a été domestiquée très tôt. Les patriarches hébreux en formèrent des troupeaux. Le mont Carmel, la région méridionale, le plateau du Saron, le pays de Galaad, Basan offraient des pâturages. À cause de la chaleur et du climat sec de ces régions, il fallait abreuver les moutons chaque jour. La chair de ces animaux, qui étaient purs, était consommée. La brebis était offerte en sacrifice par les Hébreux. La brebis est affectueuse, docile, douce. Les brebis de Palestine et des régions voisines sont d’ordinaire blanches.

Dans le psaume 23, le berger est devant la brebis (v. 2 et 3), puis à ses côtés (v. 4), enfin derrière elle (v. 6). La brebis et l’agneau sont les symboles de l’humilité et de la soumission patiente, parce qu’ils sont d’un caractère doux, patient, mais qui parfois sont tellement irrités que l’on ne peut plus les arrêter. Le Seigneur aussi exercera son jugement aux derniers jours et rien ne l’arrêtera. L’agneau est le petit de la brebis.

 Application.

Et Isaac parla à Abraham, son père et dit : Mon père ! Et il dit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste (Gen. 22. 7 et 8) : Une figure de Christ, « l’agneau de Dieu » (Jean 1. 29 et 36).

 Parlez à toute l’assemblée d’Israël, disant : au dixième jour de ce mois, vous prendrez chacun un agneau par maison de père, un agneau par maison… Et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et en mettront sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte… Et le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez ; et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous (Ex. 12. 3, 6, 7 et 13). L’agneau de la Pâque est une figure de Christ, l’agneau mis à mort.

 Et ils s’approchèrent de lui, et dirent : nous bâtirons ici des enclos pour nos troupeaux, et des villes pour nos petits enfants (Nom. 32. 16).

 (Le berger fait reposer sa brebis) dans de verts pâturages, il (la) mène à des eaux paisibles. Sa houlette et son bâton, ce sont eux qui (la) consolent (Ps. 23. 2 et 4).

 J’ai erré comme une brebis qui périt… (Ps. 119. 176).

 Les agneaux sont pour ton vêtement… (Prov. 27. 26).

 Et les agneaux paîtront comme dans leur pâturage… (És. 5. 17).

 Comme un berger il paîtra son troupeau ; par son bras il rassemblera les agneaux et les portera dans son sein, il conduira doucement celles qui allaitent (És. 40. 11).

 Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin…. Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a pas ouvert sa bouche (És. 53. 6 et 7).

 Et moi, j’étais comme un agneau familier qui est mené à la tuerie (Jér. 11. 19).

 Car, ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Me voici, moi, je rechercherai mes brebis, et j’en prendrai soin… Je les paîtrai sur les montagnes d’Israël, auprès des ruisseaux (ou dans les ravins) et dans toutes les habitations du pays ; je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur parc sera dans les hautes montagnes d’Israël…. La perdue, je la chercherai, et l’égarée je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai… Et ils ne seront plus en proie aux nations, et les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; mais ils habiteront en sécurité, et il n’y aura personne qui les effraye…. Et ils sauront que moi, l’Éternel, leur Dieu, je suis avec eux (Éz. 34. 11, 13, 14, 16, 28 et 30).

 Maintenant l’Éternel les paîtra comme un agneau dans un lieu spacieux (Osée 4. 16).

 Mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël (Mat. 10. 6).

 Mais il leur dit : Quel sera l’homme d’entre vous qui, ayant une brebis, si elle vient à tomber dans un trou un jour de sabbat, n’ira la prendre et la relever ? (Mat. 12. 11).

 Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a cent brebis et en a perdu une, ne laisse les quatre vingt dix neuf au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée (Luc. 15. 4).

 Le lendemain, il voit Jésus venant à lui, et il dit : Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! (Jean 1. 29 et 36).

 (Le Seigneur Jésus dit) : Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis (Jean 10. 11).

 Le Seigneur était l’Agneau. Jean le baptiseur a dit de lui : Voilà l’agneau de Dieu. Comme un agneau Il était tendre, humble et soumis quand on L’amena pour le crucifier. Le Seigneur a donné Sa vie pour les brebis ; Il a ainsi détruit la puissance de Satan qui voulait les prendre à jamais. De plus Il donne la vie éternelle à Ses brebis, et personne ne peut les Lui enlever, parce qu’Il les a rachetées par Son précieux sang et que Dieu, Son Père, les Lui a données.

Nous sommes tous par nature comme des brebis perdues, sans berger. Tout joyeux, Jésus nous mettra sur Ses épaules à l’abri du loup ravisseur, Satan, et puis Il nous amènera chez Lui, dans la demeure bienheureuse où Il est, dans la gloire, là où il y a des plaisirs pour toujours.

 Que le Dieu de paix – qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis… vous rende accomplis (Héb. 13. 20).

 Vous avez été rachetés … par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde (1 Pier. 1. 18 et 19).

 Digne est l’Agneau qui a été immolé de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et bénédiction ! (Apoc. 5. 12).

 

DSC03224

Le BUFFLE

Description.

Ce mammifère est très voisin du bœuf. Il a la taille haute et les proportions massives. Son front est plus bas que le bœuf et son mufle plus large. Ses cornes sont noires et compactes et se recourbent en arrière. C’est un animal à demi-sauvage vivant dans les pays marécageux et se plaisant à demeurer dans l’eau et même à se vautrer dans la fange. C’est un excellent nageur, il plonge parfois jusqu’à deux ou trois mètres de profondeur, pour arracher avec ses cornes des plantes aquatiques dont il se nourrit. Son poil est noir et peu fourni. Il est très fort et n’accepte pas le joug. Le buffle, dans sa jeunesse, est très vif.

Application.

Dieu les a fait sortir d’Égypte ; il a comme la force des buffles (Nomb. 23. 22 ; 24. 8).

Sa magnificence est comme le premier-né de son taureau, et ses cornes sont des cornes de buffle (Deut. 33. 17).

Mais tu élèveras ma corne comme celle du buffle… (Ps. 92. 10).

Tu m’as répondu d’entre les cornes des buffles (Ps. 22. 21). Les cornes des buffles symbolisent ici la puissance de la mort. Dieu a répondu au cri de Jésus sur la croix (Ps. 22. 1) et l’a sauvé « hors de la mort » (Héb. 5. 7).

 

DSC03225

LE CERF – LA BICHE – LE FAON

Description.

Le cerf est un ruminant atteignant 1, 50 m de haut, vivant souvent en troupeaux. Son poids est énorme : 150 kg ! Il porte des bois d’autant plus développés et ramifiés qu’il est plus âgé. Le cerf brame. C’est un animal pur. Il est très connu et se rencontre jusque dans les forêts d’Asie méridionale.

La biche est la femelle du cerf. Elle a une grande sûreté de pied et bondit librement sur les collines. Ce gracieux animal accède là où les pieds de l’homme ne peuvent se tenir. C’est un animal doux et paisible. La biche est très attachée à ses petits. C’est le symbole de l’agilité, de la rapidité et de la promptitude.

Le faon est le petit de la biche. Jusqu’à six mois il portera ce nom puis on le différenciera : mâle et femelle.

Application.

Nephtali est une biche lâchée ; il profère de belles paroles (Gen. 49. 21).

Il rend mes pieds pareils à ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes lieux élevés (2 Sam. 22. 34 ; Ps. 18. 33 ; Hab. 3. 19).

As-tu observé les douleurs des biches ? As-tu compté les mois qu’elles accomplissent, et connais-tu le temps où elles mettent bas ? Elles se courbent, elles enfantent leur portée, elles se délivrent de leurs douleurs. Leurs petits deviennent forts, ils grandissent dans les champs, ils s’en vont et ne reviennent pas à elles (Job 39. 4 à 7).

Comme le cerf brame après les courants d’eaux, ainsi mon âme crie après toi, ô Dieu (Ps. 42. 1).

Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, jusqu’à ce qu’elle le veuille (Cant. 2. 7 ; 3. 5).

Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates (Cant. 8. 14).

Alors le boiteux sautera comme le cerf, et la langue du muet chantera de joie (És. 35. 6). : Avenir dans le ciel.

… car aussi la biche a mis bas dans les champs, et a abandonné son faon, parce qu’il n’y a point d’herbe verte… (Jér. 14. 5).

Ses princes sont comme des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, et ils s’en sont allés sans force devant celui qui les poursuit (Lam. 1. 6).

Au chef de musique. Sur Ajéleth-Hashakar (la biche de l’aurore). Psaume de David (Ps. 22, entête).

 

Comme un cerf altéré brame
Après l’onde au frais courant,
Telle, en ce désert, mon âme
Après toi va soupirant.
Je m’écrie avec les tiens :
« Amen, Seigneur Jésus, viens ! »
O mon Sauveur, quand sera-ce
Que mes yeux verront ta face ?

Cantique 200 dans Hymnes et Cantiques

DSC03226

LE CHACAL

Description.

Ce mammifère, de la taille d’un renard, se nourrit surtout de restes laissés par les grands fauves. Sa queue est moins fournie que celle du renard. Son pelage est de couleur gris-jaune. Le chacal est vorace et va jusqu’à déterrer les cadavres. Il ne craint pas l’homme. Il exhale une odeur fort désagréable. Son museau est long et pointu, ce qui le différencie du chien. Il emporte et dévore les enfants s’il en a l’occasion. Les chacals chassent par bandes et habitent le désert. Quand la nuit tombe, les troupes de chacals commencent à glapir, hurler, c’est parfois un tapage assourdissant et fort désagréable. Le jour, le chacal se tient tranquille dans sa caverne, ou dans son bois ; mais la nuit on le voit courir au pillage. En Palestine, ce carnassier se rencontre partout ; il fréquente les ruines.

Application.

Et Samson s’en alla, et prit trois cents chacals ; et il prit des torches et tourna les chacals queue contre queue, et mis une torche entre les deux queues, au milieu. Et il mit le feu aux torches, et lâcha les chacals dans les blés des Philistins ; et il brûla tant les tas de gerbes que le blé sur pied et les plantations d’oliviers (Jug. 15. 4 et 5).

Et je sortis de nuit, par la porte de la vallée, en face de la source du chacal… (Néh. 2. 13).

Je suis devenu le frère des chacals… (Job 30. 29).

… et les chacals s’entre-répondront dans ses palais… (És. 13. 22).

Les bêtes du désert s’y rencontreront avec les chacals… (És. 34. 14 ; Jér. 50. 39).

La bête des champs me glorifiera, les chacals et les autruches ; car j’ai donné des eaux dans le désert, des rivières dans le lieu désolé, pour abreuver mon peuple, mon élu (És. 43. 20).

… et les ânes sauvages se sont tenus sur les hauteurs, ils ont humé l’air comme des chacals… (Jér. 14. 6).

Les chacals même présentent la mamelle, allaitent leurs petits… (Lam. 4. 3).

Je ferai une lamentation comme les chacals (Michée 1. 8).

 

DSC03227

 

LE CHAMEAU

Description.

Le chameau est un grand ruminant qui n’a pas de cornes, mais qui est caractérisé par deux bosses sur le dos. Le chameau se trouve dans les pays chauds. On utilise son pelage comme étoffe ou feutre, on boit son lait, on mange sa chair, ses excréments servent de combustible. Il est un peu moins grand que le dromadaire et il est destiné à porter des fardeaux. Sa durée de vie est longue : 40 ans. Son poids est de 700 kg. Il peut se passer de boire pendant longtemps grâce à sa panse. Le chameau est l’un des animaux domestiques les plus utiles, remarquable par sa force et son endurance. Il peut porter une charge de 250 kg. et marcher toute la journée par le soleil le plus accablant. C’est un animal domestique depuis fort longtemps. Les patriarches regardaient déjà le chameau comme une de leurs principales richesses. Il servait aussi de monture. Son poil tissé sert à faire des tentes et des vêtements. C’était un animal impur pour les Israélites et manger sa chair était défendue.

Application.

Et le serviteur prit dix chameaux d’entre les chameaux de son maître, et s’en alla ; or il avait tout le bien de son maître sous sa main (Gen. 24. 10).

Et Jacob se leva, et fit monter ses fils et ses femmes sur les chameaux… (Gen. 31. 17).

Or, Rachel avait pris les théraphim, et les avait mis dans le bât du chameau (selle grossière de bête de somme), et s’était assise dessus (Gen. 31. 34).

Et ils s’assirent pour manger le pain ; et ils levèrent les yeux et regardèrent, et voici, une caravane d’Ismaélites venait de Galaad ; et leurs chameaux portaient des épices, du baume, et de la myrrhe, qu’ils allaient porter en Égypte (Gen. 37. 25).

Et Gédéon se leva et tua Zébakh et Tsalmunna, et prit les petites lunes qui étaient aux cous de leurs chameaux (Jug. 8. 21) : convoitise.

Et David les frappa depuis le crépuscule jusqu’au soir du lendemain, et aucun d’eux n’échappa, sauf quatre cents jeunes hommes qui s’enfuirent montés sur des chameaux (1 Sam. 30. 17) : moyen de locomotion rapide.

Et elle (la reine de Sheba) vint à Jérusalem avec un fort grand train, avec des chameaux qui portaient des aromates, et de l’or en très grande quantité, et des pierres précieuses (1 Rois 10. 2 ; 2 Chron. 9. 1).

Et elle (la sentinelle) vit un char, un couple de cavaliers, un char attelé d’ânes, un char attelé de chameaux (És. 21. 7).

… ils portent sur le dos des ânes leurs richesses, et sur la bosse des chameaux leurs trésors… (És. 30. 6).

Or Jean lui-même avait un vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage (Mat. 3. 4 ; Marc 1. 6). Le vêtement de poil de chameau était la caractéristique des prophètes (2 Rois 1. 8).

 Je vous le dis encore : il est plus facile qu’un chameau entre par un trou d’aiguille qu’un riche n’entre dans le royaume de Dieu (Mat. 19. 24). Les richesses de la terre attachent l’homme à la terre et ne peuvent donner l’accès à la vie éternelle. On ne peut être sauvé que par la grâce de Dieu et la foi au Seigneur Jésus.

 

 

DSC03228

LE CHEVAL

Description.

Cet animal sauvage ou domestique est remarquable pour son aptitude à la course. On ne ferrait pas les pieds des chevaux comme on le fait aujourd’hui. L’équipement des chevaux se composait d’un mors, d’une housse ou d’une selle, quelquefois d’une sonnette. On se servait du fouet pour les presser.
Le cheval sert aussi pour le combat. Les Israélites n’en avaient pas, et ils les faisaient venir d’Égypte (1 Rois 10. 28 et 29). Là se trouvaient les plus belles bêtes. Le cheval a été dressé par les nomades depuis très longtemps. La partie montagneuse de la Palestine ne lui convenait pas. On s’en servait, surtout au début, dans la plaine de Jizréel. Les Israélites ne connurent que tard l’usage du cheval. Pendant leur captivité en Égypte ils avaient appris à connaître, et sans doute à admirer, ce noble animal. Il y avait à Jérusalem une porte que l’on appelait la porte des chevaux. Salomon et Achab avaient de nombreux chevaux.

Application.

Seulement il (le roi) n’aura pas une multitude de chevaux (Deut. 17. 16).

Est-ce toi qui as donné au cheval sa force ? Est-ce toi qui as revêtu son cou d’une crinière flottante ? Est-ce toi qui le fais bondir comme la sauterelle ? Son ronflement magnifique est terrible. Il creuse le sol dans la plaine et se réjouit de sa force ; il sort à la rencontre des armes ; il se rit de la frayeur et ne s’épouvante pas, et il ne se tourne pas devant l’épée. Sur lui retentit le carquois, brillent la lance et le javelot. Frémissant et agité, il dévore le sol, et ne peut se contenir quand sonne la trompette. Au bruit de la trompette, il dit : Ha ! ha ! et de loin il flaire la bataille, le tonnerre des chefs et le tumulte (Job 39. 22 à 28).

Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n’ont pas d’intelligence, dont l’ornement est la bride et le mors, pour les refréner quand ils ne veulent pas s’approcher de toi (Ps. 32. 9).

Il ne trouve pas son plaisir en la force du cheval (Ps. 147. 10).

Le cheval est préparé pour le jour de la bataille, mais la délivrance est à l’Éternel (Prov. 21. 31).

Le fouet est pour le cheval (Prov. 26. 3).

Le coursier qui a les reins ceints (Prov. 30. 31).

Les chevaux courront-ils sur un rocher, ou bien y labourera-t-on avec des bœufs ? (Amos 6. 12).

Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, et qui s’appuient sur des chevaux (És. 31. 1).

Chevaux bien nourris, ils courent çà et là, chacun hennit après la femme de son prochain (Jér. 5. 8).

Vous avez dit : Non, car nous nous enfuirons sur des chevaux ; c’est pourquoi vous vous enfuirez ; et : Nous monterons sur des chevaux rapides ; c’est pourquoi ceux qui vous poursuivent seront rapides. (És. 30. 16). Nos moyens de salut ne peuvent nous permettre d’échapper à l’ennemi. C’est dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force qu’est le secours et la délivrance.

 En ce jour-là, il y aura sur les clochettes des chevaux : Sainteté à l’Éternel (Zach. 14. 20) : Avenir. Durant le Millénium, toute chose, en Jérusalem et en Juda, proclamera la sainteté de l’Éternel. La puissance de l’homme, symbolisée par le cheval, sera alors sanctifiée pour Dieu.

Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux, pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier (Jac. 3. 3).

 Et je vis :  voici un cheval blanc (Apoc. 6. 2).

 … les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, elles étaient vêtues de fin lin, blanc et pur… (Apoc. 19. 14).

 

DSC03229

LA CHÈVRE – LE CHEVREAU – LE BOUC

Description.

Ce mammifère ruminant à cornes arquées peut être sauvage ou domestique. On le trouve dans les régions montagneuses. La chèvre est de même taille que le mouton, elle se distingue de lui par son pelage fourni, mais sans finesse, sa paire de cornes et son lait. Elle se nourrit d’herbes, de jeunes pousses, de ronces, etc… La chèvre fournit aussi sa viande et sa laine. Son poil sert à la fabrication des étoffes et des tentures. Avec sa peau, on fabrique des outres pour la conservation ou le transport des liquides, eau, vin, lait, huile, etc. Sa durée de vie est de dix ans. C’est la femelle du bouc. La chèvre était un animal pur, qui constituait encore pour les Hébreux une précieuse ressource alimentaire par son lait et sa chair, qu’il était permis de manger.
Le même berger prenait soin des chèvres et des brebis, mais ces deux espèces d’animaux étaient séparées. Chèvres et moutons constituaient un élément important de la fortune du propriétaire de bestiaux. Les chèvres broutent les jeunes pousses des arbrisseaux. Elles détruisent considérablement les bois. La chèvre était fort répandue dans la Palestine ancienne, pays accidenté et quelque peu sec. Les patriarches en possédaient, comme de nos jours encore les Bédouins, de nombreux troupeaux. On se servait des chèvres pour les sacrifices.

Application.

Va, je te prie, au troupeau, et prends-moi là deux bons chevreaux ; et j’en apprêterai un mets savoureux pour ton père (Isaac), comme il aime (Gen. 27. 9).

Et ils prirent la tunique de Joseph, et tuèrent un bouc, et plongèrent la tunique dans le sang (Gen. 37. 31).

Et tu feras des tapis de poil de chèvre pour une tente qui sera par-dessus le tabernacle (Ex. 26. 7).

Et Manoah dit à l’Ange de l’Éternel : Laisse-nous te retenir, et t’apprêter un chevreau. Et Manoah prit le chevreau et le gâteau, et il les offrit à l’Éternel sur le rocher (Jug. 13. 15 et 19).

Les agneaux sont pour ton vêtement, et les boucs pour le prix d’un champ, et l’abondance du lait de tes chèvres pour ta nourriture, pour la nourriture de ta maison, et pour la vie de tes servantes (Prov. 27. 26 et 27).

… tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres sur les pentes de la montagne de Galaad (Cant. 4. 1 ; 6. 5).

Les boucs sauvages habitent les lieux désolés (cf. És. 13. 21).

Les bêtes du désert s’y rencontreront avec les chacals, et le bouc sauvage y criera à son compagnon (És. 34. 14)

Et je considérais, et voici un bouc, venant du couchant sur la face de toute la terre, et qui ne touchait pas la terre ; et le bouc avait une corne de grande apparence entre ses yeux… Et le bouc devint très grand ; et lorsqu’il fut devenu fort, la grande corne fut brisée, et quatre cornes de grande apparence s’élevèrent à sa place, vers les quatre vents des cieux… Et le bouc velu, c’est le roi de Javan (la Grèce) ; et la grande corne qui était entre ses yeux, c’est le premier roi ; et qu’elle ait été brisée et que quatre autres cornes se soient élevées à sa place, c’est que quatre royaumes s’élèveront de la nation, mais non avec sa puissance. (Dan. 8. 5, 8, 21 et 22).

… et il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les chèvres : il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé depuis la fondation du monde… (Mat. 25. 32 à 34) : Avenir. Il s’agit ici du jugement des nations. Ceux qui auront reçu l’évangile du Royaume et auront cru, sont représentés par les brebis. Ils entreront dans le Royaume millénaire. Les chèvres désignent les incrédules dont le sort sera la perdition éternelle loin de Dieu.

 Christ étant venu… non pas avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car, si le sang de boucs et de taureaux – et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés – sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ … purifiera-t-il votre conscience (Héb. 9. 12, 13,14).

DSC03230

LE CHIEN

Description.

Ce mammifère domestique de l’ordre des carnassiers a comme origine une souche voisine du loup ou du chacal. Il a un odorat remarquable, une vision essentiellement de jour, une inaptitude à marcher sans bruit. Le chien vit de 10 à 15 ans. Au début de l’histoire du peuple d’Israël, on le voit rôdant dans les rues et aux alentours des villes, se nourrissant de ce qu’on lui jette, léchant le sang versé, dévorant des cadavres. Quelquefois même, les chiens s’assemblent pour attaquer l’homme. Il a été dressé, dès une époque reculée, à aider le berger, à protéger le troupeau contre les bêtes de proie et les voleurs, mais la plupart de ces bêtes erraient librement. On les regardait comme impures à cause de leur nourriture et de leurs habitudes. Ils courent par bandes dans les pays chauds. Il est méprisé de tout l’Orient. Le nom de chien était l’injure la plus humiliante.

Application.

Et vous me serez des hommes saints, et vous ne mangerez point de la chair déchirée aux champs ; vous la jetterez aux chiens (Ex. 22. 31).

Et l’Éternel dit à Gédéon : Quiconque lapera l’eau avec sa langue, comme lape le chien, tu le mettras à part, et aussi tous ceux qui se courberont sur leurs genoux pour boire (Jug. 7. 5).

Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien, moi, que tu viennes à moi avec des bâtons ? (1 Sam. 17. 43).

… ceux dont j’aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon troupeau (Job 30. 1).

Délivre mon âme de l’épée, mon unique de la patte du chien (Ps. 22. 20).

Ils reviennent le soir, ils hurlent comme un chien, et font le tour de la ville (Ps. 59. 6, 14).

Des chiens m’ont environné… (Ps. 22. 16). Ces hommes méchants et méprisables entourant la croix et déchaînés contre Jésus, mordant et déchirant le Saint de Dieu de leurs paroles méchantes et moqueuses.

 Délivre mon âme de l’épée, mon unique (ma vie) de la patte du chien (Ps. 22. 20).

 Ils reviennent le soir, ils hurlent comme un chien et font le tour de la ville (Ps. 59. 6, 14). Au temps de la grande tribulation, le résidu pieux verra ses ennemis le harceler et l’injurier comme des chiens errants qui hurlent dans la nuit.

 Des épines croîtront dans ses palais, des orties et des ronces dans ses forteresses ; et il sera le repaire des chiens sauvages… (És. 34. 13).

 Et j’établirai sur eux quatre espèces de punitions, dit l’Éternel : l’épée pour tuer, et les chiens pour traîner, et les oiseaux des cieux et les bêtes de la terre pour dévorer et pour détruire (Jér. 15. 3).

 Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens (Mat. 7. 6).

 Il (Jésus), répondit : Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. Elle dit : Oui, Seigneur ; car même les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres (Mat. 15. 26 et 27) : Cette femme prend la place qui convient à tout pécheur qui n’a aucun droit ni aucun mérite et qui reçoit alors la pleine réponse de la grâce.

 Prenez garde aux chiens (Phil. 3. 2). Les chiens représentent ici les ennemis de l’évangile.

 Dehors  les chiens, les magiciens, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge  ! (Apoc. 22. 15) : Faux prophètes, ceux qui sont exclus du ciel.

 Ce que dit le proverbe … : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même   2 Pier. 2. 22 : pécheurs dans leurs rechutes. Ils ont connu le christianisme et s’en sont détourné.

 

DSC03231

LA CIGOGNE

Description.

C’est un oiseau échassier, migrateur, qui atteint plus de 1,20 m de hauteur. La cigogne blanche se trouve en Palestine et dans presque tous les pays. La cigogne noire fuit la présence de l’homme et préfère habiter les déserts, faire son nid dans les arbres au plus épais des forêts, et vivre en troupes dans les parages de la mer Morte. Elle est donc sauvage. En Orient, cet oiseau place son nid dans les ruines, à proximité des eaux et des marais. La cigogne émigre tous les ans.
Aux approches de l’hiver, elles quittent les pays où le froid ne leur permettrait plus de trouver leur nourriture et elles vont vers les pays chauds. La Palestine est pour la cigogne un séjour d’hiver. C’est un oiseau impur, car elle mange des bêtes mortes à défaut de bêtes vivantes. Elle se nourrit de poissons, de grenouilles et de petits reptiles. Elle est rapide quand elle vole. Elle défend ses petits jusqu’à la mort. Dans l’Orient, où les maisons sont plates, et où les toits sont souvent habités, les cigognes ont plus de difficultés pour s’y établir et gîtent plus volontiers sur les arbres hauts et élevés : les pins, les sapins, les cyprès.

Application.

… ce sont les plumes et le plumage de la cigogne (Job. 39. 16).

Les cèdres du Liban… où les oiseaux font leurs nids. Les pins sont la demeure de la cigogne (Ps. 104. 16 et 17).

Même la cigogne dans les cieux connaît sa saison… (Jér. 8. 7).

… elles (les femmes) avaient des ailes comme des ailes de cigogne, et elles soulevèrent l’épha entre la terre et les cieux (Zach. 5. 9).

 

DSC03232

 

LA COLOMBE

Description.

La colombe est le symbole de la pureté. C’est le second oiseau nommé dans l’Écriture après le corbeau. Il forme avec lui un contraste complet et très remarquable. Tout d’abord son plumage est généralement blanc, elle ne crie pas, ne chante pas même d’une façon éclatante, mais roucoule doucement, elle gémit. Pas question pour elle de viande avariée, elle se nourrit de graines. Elle figure un être innocent et tendre ; sans moyen de défense, elle est exposée à bien des dangers. La colombe est aussi douce et affectueuse. À l’état sauvage, elle fait son nid aux parois des gorges, dans les fissures du rocher. On se servait de la colombe pour les sacrifices. Elle est répandue dans tout l’Orient, où elle niche dans de vieux murs, sur des rochers, ou dans le creux des arbres. Elle est déclarée animal pur dans la Loi de Moïse. : Emblème du Saint Esprit.

Application.

Et il (Noé) lâcha d’avec lui la colombe, pour voir si les eaux avaient baissé sur la face du sol ; mais la colombe ne trouva pas où poser la plante de son pied, et revint à lui dans l’arche, car les eaux étaient sur la face de toute la terre ; et il étendit sa main, et la prit, et la fit entrer auprès de lui dans l’arche. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Et la colombe vint à lui au temps du soir, et voici, dans son bec, une feuille d’olivier arrachée. Et Noé sut que les eaux avaient baissé sur la terre. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha la colombe, et elle ne revint plus de nouveau vers lui (Gen. 8. 8 à 12) : Image de l’âme qui ne trouve sa sécurité et son repos qu’en Christ, l’arche de notre salut.

Et j’ai dit : Oh ! si j’avais des ailes comme une colombe, je m’envolerais et je demeurerais tranquille (Ps. 55. 6).

Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, dans les cachettes des lieux escarpés, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est agréable (Cant. 2. 14).
Ainsi je grommelais, je gémissais comme une colombe (És. 38. 14).

Nous ne cessons de gémir comme des colombes (És. 59. 11).

Qui sont ceux-ci, qui volent comme une nuée, et comme les colombes vers les colombiers ? (És. 60. 8).

Soyez comme une colombe qui fait son nid aux côtés de l’entrée d’une caverne (Jér. 48. 28).

Éphraïm est devenu comme une colombe niaise, sans intelligence… (Osée 7. 11).

Ils accourront en émoi de l’Égypte comme un oiseau, et, comme une colombe, du pays d’Assyrie (Osée 11. 11).

Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes (Mat. 10. 16).

Il (Jésus) renversa les tables des changeurs et les sièges de ceux qui vendaient les colombes (Mat. 21. 12 ; Marc 11. 15 ; Jean 2. 14).

Après avoir été baptisé, Jésus remonta aussitôt de l’eau ; et voici, les cieux lui furent ouverts, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe, et venir sur lui. Et voici une voix qui venait des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir (Mat. 3. 16 et 17 ; Marc 1. 10 et 11 ; Luc 3. 21 et 22 ; Jean 1. 32) : emblème du Saint Esprit.

 

DSC03233

LE CORBEAU

Description.

C’est un grand passereau au plumage noir. Son cri est rauque et est désagréable à l’oreille. Pour les Israélites, c’était une chose abominable, car c’était une bête impure. Il se nourrit de baies, de graines, de fruits, d’insectes, de petits oiseaux, de souris, de taupes, de vers, etc. Il est volontiers charognard. Ils sont très nombreux dans le ciel de Palestine. Ils volent en troupes bruyantes. Il construit son nid dans les endroits déserts. Le couple qui se forme au printemps bâtit avec soin un nid immense et tapisse le creux central d’herbes sèches, feuilles mortes, laine, mousse. L’aire est haut perchée dans les arbres des grands bois ou dans les montagnes, au sommet d’un rocher. La femelle pond six œufs bleutés qui éclosent au bout de trois semaines dans un nid de brindilles. Quand le corbeau voit ses petits nouvellement éclos, et couverts de poils blancs, il les prend en dégoût, les abandonne, et ne retourne à eux que lorsque ce premier duvet est tombé, et qu’ils commencent à se revêtir d’un plumage noir. Alors seulement leur mère leur donne à manger. Elle ne commence que depuis ce moment à les reconnaître à leur plumage naissant, et à les traiter véritablement comme siens. Les jeunes s’envolent à l’âge d’un mois environ. Dieu prend soin du corbeau, malgré ses habitudes et son aspect déplaisant (Luc 12. 24).

Application.

C’est le premier oiseau mentionné dans la Bible.

Et il (Noé) lâcha le corbeau, qui sortit, allant et revenant jusqu’à ce que les eaux eussent séché de dessus la terre (Gen. 8. 7).

Et les corbeaux lui apportaient du pain et de la chair le matin, et du pain et de la chair le soir (1 Rois 17. 6) : Messagers de Dieu démontrant la puissance de Dieu qui amène ces oiseaux voraces à apporter de la nourriture au prophète Élie.

 Qui prépare au corbeau sa pâture quand ses petits crient à Dieu et qu’ils errent sans nourriture ? (Job 39. 3).

 Qui donne la nourriture au bétail, et aux petits du corbeau qui crient (Ps. 147. 9).

 L’œil qui se moque d’un père et qui méprise l’obéissance envers sa mère, les corbeaux du torrent le crèveront et les petits de l’aigle le dévoreront (Prov. 30. 17) : Jugement de Dieu.

 Ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau (Cant. 5. 11). Ces boucles noires représentent l’éternelle jeunesse, l’énergie et la vigueur du Bien-aimé, qui est « le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement ».

 Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont pas de cellier ni de grenier ; et Dieu les nourrit : combien valez-vous plus que les oiseaux (Luc 12. 24) : Ceux qui s’attendent à lui ne manquent jamais du nécessaire.

 

DSC03234

LA FOURMI

Description.

La fourmi est un petit insecte ailé. Les mâles ont une vie très courte. Les femelles ne font que pondre, nourries et soignées par une cour d’ouvrières qui font tous les travaux de la fourmilière. Certaines fourmis élèvent des pucerons pour leur lait (le miellat), et d’autres encore cultivent des champignons. La fourmi est nuisible à l’homme. C’est un des animaux sage entre les sages, dans la Bible. Les abords d’une fourmilière donnent l’impression d’un chantier en pleine activité. Tout ce petit monde affairé s’agite, va et vient, se croise et s’entraide. Un sûr instinct conduit la fourmi ; elle profite avec diligence des jours favorables pour faire les provisions nécessaires ; elle sent qu’il y a des jours mauvais, le sombre hiver, et qu’il serait alors trop tard. Elle mourrait de faim dans la fourmilière vide. Elle est prévoyante. Les fourmis de Palestine dérobent beaucoup de céréales pendant les moissons. Elles ont une vie laborieuse.

Application.
Va vers la fourmi, paresseux ; regarde ses voies, et sois sage. Elle qui n’a ni chef, ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en été son pain, elle amasse pendant la moisson sa nourriture. (Prov. 6. 6 à 8).

Il y a quatre choses petites…, les fourmis… et qui préparent en été leurs vivres… (Prov. 30. 24 et 25).

Dieu nous enseigne par ce qui est très petit, tel que la fourmi. Trouver en été une fourmilière n’est pas difficile, ne la foulons pas d’un pas hâtif et distrait, courbons-nous pour apprendre la leçon que Dieu veut nous donner.

Il faut que les enfants s’appliquent à amasser pendant leurs belles années de jeunesse, alors que leur mémoire est toute neuve pour retenir et leurs facultés toutes fraîches pour servir, mettant à profit ce qu’ils auront appris. Font-ils ces riches provisions spirituelles, en s’occupant de la Parole de Dieu, en se nourrissant des richesses qu’elle contient, apprenant à toujours mieux connaître le Seigneur. C’est l’été de la vie, la belle saison, imitent-ils la fourmi ? On dit que la vie est un voyage qui va de l’été vers l’hiver. Un temps vient où les facultés s’émoussent, la mémoire ne retient plus, les soucis, les peines absorbantes sont là. La saison favorable est passée. Quelle perte immense, que de regrets si l’on a été paresseux. Il leur faut faire de riches provisions des trésors que le Seigneur nous donne.

La paresse est donc une mauvaise chose. Que de maux elle engendre !

Le jour de jugement vient sur la terre, le temps de la grâce ne durera pas toujours. Aujourd’hui c’est le jour du salut ; il est de toute nécessité de se mettre à l’abri du jugement qui atteindra le monde coupable du meurtre de Christ (Héb. 3. 7, 13 à 15 ; 4. 7).

 

DSC03235

LA GAZELLE

Description.

C’est un mammifère ruminant très rapide. C’est un animal agile, qui représente la beauté, la grâce et l’amour. Les cornes du mâle sont plus grandes que celles de la femelle. Tous deux ont des formes également gracieuses. La tête est dans la plupart des cas d’un brun clair, le pelage du corps est plus roux. La gazelle se rencontre dans les pays chauds, presque toujours en petits groupes, ou solitaire. C’est un animal timide, qui échappe à ses poursuivants en bondissant avec grande agilité. C’est un animal pur et les Israélites pouvaient en manger.

Application.

Et Asçaël était léger de ses pieds comme une des gazelles qui sont dans les champs (2 Sam. 2. 18).

Ils étaient prompts comme des gazelles sur les montagnes (1 Chron. 12. 8).

Dégage-toi, comme la gazelle, de la main du chasseur… (Prov. 6. 5).

Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, jusqu’à ce qu’elle le veuille (Cant. 2. 7 ; 3. 5).

Tourne-toi ; sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches sur les montagnes de Béther (ou : coupées de ravins) (Cant. 2. 17).

Et il en sera comme d’une gazelle chassée et d’un troupeau que personne ne rassemble (És. 13. 14).

 

DSC03236

 

L’HIRONDELLE

Description.

Cet oiseau passereau à dos noir et ventre blanc, a des ailes fines et longues et une queue échancrée. L’hirondelle se nourrit d’insectes pris en vol par son bec largement ouvert. Elle émigre à la saison froide vers les pays chauds, et revient au printemps.
Les hirondelles volaient au-dessus du Temple de Jérusalem et plaçaient leurs nids contre les bâtiments. De mars aux approches de l’hiver, l’hirondelle de cheminée abonde en Palestine. Moïse n’a rien dit sur la pureté légale de la chair de l’hirondelle, d’où l’on conclut qu’elle n’était pas interdite.

Application.

Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits (Ps. 84. 3).

… et l’hirondelle qui vole… (Prov. 26. 2).

Comme une hirondelle, comme une grue, ainsi je grommelais, je gémissais comme une colombe (És. 38. 14).

Même la cigogne dans les cieux connaît sa saison ; et la tourterelle, et l’hirondelle, et la grue, prennent garde au temps où elles doivent venir (Jér. 8. 7).

 

DSC03237

 

LE LÉOPARD

Description.

Ce nom est donné à la panthère tachetée d’Afrique. La fourrure de cet animal est très précieuse. Il a une grande force, et est plus sauvage, malveillant et cruel que le lion. Il est souple, agile et rapide. Ce grand félin passe une partie de la journée allongé sur les hautes branches d’un arbre où il s’est hissé avec une proie pour la dévorer. Il attaque quelquefois l’homme. Il était rare en Palestine.

Application.

… des montagnes des léopards… (Cant. 4. 8).

L’Éthiopien peut-il changer sa peau, et le léopard ses taches ? (Jér. 13. 23).

… et le léopard couchera avec le chevreau… (És. 11. 6) : Avenir : le temps du règne millénaire de Christ.

  Le léopard veille devant leurs villes (Jér. 5. 6) : Jugement de Dieu.

 Après cela, je vis, et en voici une autre, comme un léopard… (Dan. 7. 6) : La Grèce.

 Et la bête que je vis était semblable à un léopard (Apoc. 13. 2) : Cette bête est le Chef de l’Empire romain reconstitué, le grand pouvoir politique issu des nations.

 … comme un léopard, je les guetterai sur le chemin (Osée 13. 7).

 Ses chevaux sont plus rapides que les léopards (Hab. 1. 8).

LE LÉZARD

Description.

Ce petit animal a la tête triangulaire et aplatie, une grande gueule, armée de dents très fines et le corps couvert d’écailles. C’est une figure de faiblesse et d’insignifiance (personne ne fait attention à lui) et aussi de crainte. Il se nourrit d’insectes et se plaît au soleil. Le lézard est craintif, car il n’a pas de défense contre la main qui le saisit. Au moindre bruit, il s’enfuit et se cache dans quelque trou de la muraille en ruines qui lui sert de refuge. L’Hébreu tenait cet animal pour impur. De nombreuses espèces de lézards abondent en Palestine et dans les régions voisines. C’est un des animaux sage entre les sages.

Application.

Tu saisis le lézard avec les mains, et il est dans les palais des rois (Prov. 30. 28) : Image remarquable du croyant, dont la sagesse consiste à n’être rien et qui, toutefois, a pour espérance la gloire céleste (1 Cor. 1. 26 à 29).

La sagesse s’est révélée à nous dans les choses humbles et petites. Cela nous fait entrevoir le but glorieux vers lequel s’avancent ceux qui ont trouvé en Christ leur sagesse, leur justice, et leur rédemption.

 

DSC03238

LE LION

Description.

Ce grand mammifère carnassier a un pelage fauve orné, chez le mâle, d’une crinière. Il s’attaque la nuit aux moutons, aux antilopes et aux veaux. Il vit en général 40 ans. Il est très corpulent, d’un aspect majestueux et impressionnant. Ses formes puissantes, sa musculature imposante lui donnent une force terrible et irrésistible. Ses rugissements sèment la terreur. En arabe son nom signifie « le puissant ». Le lion est certainement le roi des animaux (Prov. 30. 30). L’épaisse crinière qui ombrage sa tête lui donne un air de grandeur, et sa démarche calme et digne annonce qu’il a conscience de sa force. Pour guetter sa proie, il se met de nuit sous d’épais taillis, puis lorsqu’elle est à portée, il fond sur elle. S’il manque son coup, il n’essaie pas de poursuivre l’animal qui lui a échappé, sachant qu’il ne saurait lutter de vitesse avec lui, mais il retourne dans son embuscade pour y attendre patiemment une nouvelle proie.
Aux temps bibliques, il était répandu dans le pays de Canaan. C’est un animal dont le nom revient sans cesse dans la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse. On peut s’étonner de la fréquence de ces passages, car on ne trouve pas aujourd’hui un seul lion en Palestine ; ils en ont disparu depuis très longtemps. Ils habitent maintenant l’Afrique. Pour capturer un lion, on creuse une fosse où l’on dépose un filet. Vaincu, il reconnaît son vainqueur.

Application.

Juda est un jeune lion. Tu es monté d’auprès de la proie, mon fils (Gen. 49. 9).

Voici, le peuple se lèvera comme une lionne, et se dressera comme un lion ; il ne se couchera pas qu’il n’ait mangé la proie et bu le sang des tués (Nomb. 23. 24).

Il habite comme une lionne, et il déchire le bras, même le sommet de la tête (Deut. 33. 20).

Samson tua un lion et prit du miel dans le corps du lion et en mangea et en donna à ses parents (Jug. 14. 5 à 9).

Ton serviteur paissait le menu bétail de son père et un lion vint, et un ours, et il enleva un mouton du troupeau… (1 Sam. 17. 34) : figure de Satan.

Et Benaïa, fils de Jehoïada, fils d’un homme vaillant, de Kabtsëel, grand en exploits, lui,… frappa le lion dans une fosse, par un jour de neige (2 Sam. 23. 20).

Et il (le prophète) s’en alla ; et un lion le trouva sur le chemin, et le tua… il avait été rebelle à la parole de L’Éternel (1 Rois 13. 24).

Le rugissement du lion et la voix du lion rugissant sont étouffés, et les dents des jeunes lions sont brisées. Le fort lion périt faute de proie, et les petits de la lionne sont dispersés (Job 4. 10 et 11).

Est-ce toi qui chasses la proie pour la lionne, et qui rassasies l’appétit des lionceaux ? (Job 39. 1).

Les lionceaux rugissent après la proie, et pour demander à Dieu leur nourriture… Le soleil se lève : et ils se retirent, et se couchent dans leurs tanières. (Ps. 104. 21 et 22).

La colère d’un roi est comme le rugissement d’un jeune lion (Prov. 19. 12).

Le lion, le fort parmi les bêtes (Prov. 30. 30).

… des tanières des lions… (Cant. 4. 8).

… par un pays de détresse et d’angoisse, d’où sortent la lionne et le lion (És. 30. 6).

Comme le lion, le jeune lion, contre lequel une troupe de bergers est convoquée, rugit sur sa proie, ne s’effraie pas à leur voix, et ne cède pas devant leur multitude (És. 31. 4).

C’est pourquoi un lion de la forêt les frappera, un loup du soir les ravagera (Jér. 5. 6).

Mon héritage m’est devenu comme un lion dans la forêt ; il a fait retentir sa voix contre moi, c’est pourquoi je l’ai haï (Jér. 12. 8).

Et la ressemblance de leurs faces était la face d’un homme ; et, les quatre, ils avaient la face d’un lion à droite ; et, les quatre, ils avaient la face d’un bœuf, à gauche ; et les quatre, ils avaient la face d’un aigle (Éz. 1. 10) : Avenir. C’est ici la description des animaux dans la vision du prophète. Ces animaux sont des chérubins c’est-à-dire des anges qui symbolisent les caractères du jugement de Dieu sur le monde. La face de lion parle de la force.

 Mon Dieu a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal. (Dan. 6. 22).

 Il rugira comme un lion (Osée 11. 10).

 Le lion déchirait suffisamment pour ses petits, et étranglait pour ses lionnes, et remplissait de proie ses antres, et de bêtes déchirées ses repaires (Nahum 2. 12).

 J’ai été délivré de la gueule du lion (2 Tim. 4. 17) : Puissance de Dieu pour garder les siens et les délivrer de leurs ennemis.

 … qui par la foi soumirent des royaumes, accomplirent la justice, obtinrent ce qui était promis, fermèrent la gueule des lions… (Héb. 11. 33).

 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui dévorer (1 Pier. 5. 8 et 9).

 Et l’un des anciens me dit : Ne pleure pas ; voici, le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux (Apoc. 5. 5) : figure de Christ comme Celui qui a vaincu par sa force et remporté le triomphe de la croix.

DSC03239

LE LOUP

Description.

Ce mammifère a un pelage gris jaunâtre, blanc, noir ou argenté. Il vit maintenant dans les forêts d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Il est fort et résistant, il a un museau long, un flair excellent, des dents effrayantes. C’est un coureur infatigable et un chasseur redoutable. Le loup est l’animal le plus connu de toutes les bêtes sauvages et dangereuses. Le loup n’inspire que de la crainte et une sorte d’horreur. C’est un animal féroce, cruel, vorace, avide de sang. Il ne se montre pas en plein jour. Il se cache toute la journée dans des forêts sombres, dans de sombres retraites ; quand la nuit arrive, il part à la chasse, rôdant pour chercher sa proie à la faveur de l’obscurité. Isolé, le loup est peu dangereux, mais lorsqu’il est réuni en grandes bandes, c’est un ennemi redoutable. Plein de ruse et d’astuce, il est bien servi par un odorat d’une finesse extraordinaire et par une vue perçante. Il se nourrit surtout de brebis. En Palestine, les loups, nombreux jadis, sont rares aujourd’hui.

Application.

Benjamin est un loup qui déchire : le matin, il dévore la proie, et le soir, il partage le butin (Gen. 49. 27).

Et le loup habitera avec l’agneau (És. 11. 6).

Le loup et l’agneau paîtront ensemble (És. 65. 25) : Avenir : image du Millénium.

C’est pourquoi un lion de la forêt les frappera, un loup du soir les ravagera (Jér. 5. 6).

Ses princes au milieu d’elle sont comme des loups qui déchirent la proie, pour verser le sang, pour détruire les âmes, afin de faire un gain déshonnête (Éz. 22. 27).

Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, plus agiles que les loups du soir (Hab. 1. 8).

Ses princes au milieu d’elle sont des lions rugissants : ses juges, des loups du soir : ils ne laissent rien jusqu’au matin (Soph. 3. 3).

Soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs (Mat. 7. 15).

Voici, moi je vous envoie comme des brebis au milieu des loups… (Mat. 10. 16 ; Luc 10. 3).

… mais l’homme qui reçoit un salaire et qui n’est pas le berger, à qui les brebis n’appartiennent pas en propre, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit ; alors le loup s’empare des brebis, et il les disperse (Jean 10. 12).

Moi je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau. (Act. 20. 29).

Dans la Bible cette mauvaise bête est comparée à un ennemi cruel et rusé. Le loup est une figure de Satan qui, sournoisement, guette les âmes. Satan, ce loup féroce, ne peut être mis en fuite que par le bon Berger.

LA MOUCHE

Description.

La mouche est un nom donné à plusieurs insectes. La mouche domestique est nuisible par les microbes qu’elle transporte sur ses pattes et sa trompe. Les mouches de diverses espèces sont si énervantes dans les pays chauds que les gens d’Ekron adoraient Baal-Zebub, dieu des mouches, qui avait le pouvoir de les diriger. On trouve en Orient, et surtout dans les plaines marécageuses de l’Égypte, un nombre fort considérable d’insectes ailés, aussi incommodes par leur multitude que dangereux par leurs piqûres, et qui attaquent indistinctement les hommes et les bestiaux.

Application.

Toutes les mouches étaient déclarées impures par la loi (Lév. 11. 42).

Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur ; ainsi fait un peu de folie, à l’égard de celui qui est estimé pour sa sagesse et sa gloire (Éccl. 10. 1).

Ainsi dit l’Éternel (à Pharaon) :… si tu ne laisses pas aller mon peuple, voici, j’enverrai contre toi et contre tes serviteurs, et contre ton peuple, et dans tes maisons, la mouche venimeuse ; et les maisons des Égyptiens seront remplies de mouches venimeuses. Ex. 8. 21. La mouche venimeuse fait partie des dix plaies envoyées par l’Éternel sur l’Égypte à cause du Pharaon qui refusait de laisser sortir le peuple de Dieu.

 Et il arrivera, en ce jour-là, que l’Éternel sifflera la mouche qui est au bout des fleuves d’Égypte, et l’abeille qui est dans le pays d’Assyrie ; et elles viendront et se poseront toutes dans les vallées désertes et dans les fentes des rochers, et sur toutes les broussailles, et sur tous les pâturages (És. 7. 18 et 19) : La mouche représente ici le roi du midi (l’Égypte) qui dévastera la Palestine au temps de la fin.

DSC03240

L’OURS

Description.

C’est un mammifère plantigrade carnassier, au corps lourd et massif. Son pelage sert à faire des tapis. Ses yeux sont petits et son odorat très fin. L’ours est très vorace et mange énormément et avec avidité. Il se nourrit de fruits, de racines et est très friand du miel. Pourtant, quand il n’a rien d’autre, il ne dédaigne pas un mouton ou un chevreau quand il peut les attraper. Il guette sa proie avec beaucoup d’astuce. Sa voix est un grondement, un gros murmure, souvent mêlé d’un frémissement de dents qu’il fait surtout entendre quand on l’irrite. L’instinct maternel de l’ourse la rend très agressive quand elle sent ses petits menacés.
L’ours est souvent associé dans la Bible avec le lion. Il a disparu de la Palestine, ou du moins ne s’y rencontre que très rarement. C’est un habitant des forêts, et comme celles de la Syrie et de la Judée ont été presque anéanties, les ours ont dû chercher ailleurs d’autres retraites.

Application.

Et David dit à Saül : Ton serviteur paissait le menu bétail de son père, et un lion vint et un ours : et il enleva un mouton du troupeau. Et je sortis après lui et le frappai, et je délivrai le mouton de sa gueule ; et il se leva contre moi, et je le saisis par sa barbe, et le frappai, et le tuai (1 Sam. 17. 34 et 35) : Le lion représente Satan, l’ours le monde.

 … ils ont l’amertume dans l’âme, comme une ourse dans les champs, privée de ses petits (2 Sam. 17. 8).

 Et deux ourses sortirent de la forêt, et déchirèrent d’entre eux quarante-deux enfants (2 Rois 2. 24) : C’est le jugement de Dieu, car Il a la moquerie en horreur.

 Un lion rugissant et un ours à la poursuite de sa proie (Prov. 28. 15).

 La vache paîtra avec l’ourse, leurs petits coucheront l’un près de l’autre… (És. 11. 7). Une image de ce que sera le règne millénaire de Christ.

 Nous rugissons tous comme les ours… (És. 59. 11).

 Il a été pour moi un ours aux embûches, un lion dans les lieux cachés (Lam. 3. 10).

 Je les attaquerai comme une ourse privée de ses petits (Osée 13. 8).

 Et voici une autre, une seconde bête, semblable à un ours et elle se dressait sur un côté (Dan. 7. 5) : le 2ème empire, celui des Mèdes et des Perses, tel que le voit le prophète Daniel dans sa vision.

 Et la Bête que je vis était semblable à un léopard, ses pattes comme celles d’un ours (Apoc. 13. 2) : le 4ème empire, l’Empire romain ressuscité après l’enlèvement de l’Église au ciel.

 

DSC03241

LE MOINEAU

Description.

C’est une espèce des oiseaux, de taille petite ou moyenne, qui se perche, qui chante et qui bâtit des nids souvent perfectionnés. On emploie ce mot pour désigner un moineau. Son habitat est la montagne ou la ville. Il bâtit son nid dans les arbres, à terre, ou contre les maisons. Sa chair est très abondante en Orient et servait parfois de nourriture aux pauvres gens. C’est un oiseau pur.

Application.

Le passereau même a trouvé une maison (Ps. 84. 3 et 4).

Je veille, et je suis comme un passereau solitaire sur un toit (Ps. 102. 7).

L’oiseau se hâte vers le piège de l’oiseleur et ne sait pas qu’il y va de sa vie (Ps. 124. 7 ; Prov. 6. 5 ; 7. 23 ; Éccl. 9. 12 ; Amos 3. 5) : Oiseleur : Satan.

Comme le moineau qui va çà et là (Prov. 26. 2).

Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou ? Et pas un seul d’entre eux ne tombe en terre sans la permission de votre Père. Ne craignez donc pas ; vous valez mieux que beaucoup de moineaux (Mat. 10. 29 et 31).

Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Et pas un seul d’entre eux n’est oublié devant Dieu ! (Luc 12. 6). Le moineau n’a que peu de valeur aux yeux des hommes, mais Dieu en prend soin ; combien plus chaque croyant est l’objet des soins d’amour du Père !

 

DSC03242

LE RENARD

Description.

Ce mammifère carnassier, à queue velue et à museau pointu, est un grand destructeur d’oiseaux et de petits mammifères. Le renard est renommé pour sa ruse. Il est fin, adroit, jamais à bout d’artifices trompeurs. Il est difficile de le prendre, car il est averti de la présence humaine par un flair extraordinaire. Il vit dans un profond terrier, d’où il sort ordinairement la nuit pour aller piller. Il est recherché pour sa fourrure. Le renard est très friand de fruits (cerises, raisins). Il habite aussi dans des ruines solitaires. Il y a encore des renards en Palestine, mais peu nombreux.

Application.

Et Tobija, l’Ammonite, était à côté de lui, et il dit : Au reste, pour ce que ceux-ci bâtissent, si un renard y montait, il ferait crouler leur muraille de pierres. (Néh. 4. 3) : Les adversaires de Juda se moquent des hommes qui travaillent à l’œuvre de Dieu.

 On les livrera à la puissance de l’épée, ils seront la portion des renards (Ps. 63. 10).

 Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur (Cant. 2. 15). Les petits renards représentent toutes les petites choses auxquelles peut-être nous ne prêtons pas attention, mais qui peuvent perturber, voire interrompre, notre communion avec le Seigneur et avec les siens.

 « Chaque chrétien doit prendre mieux conscience de l’existence effective de forces dévastatrices. Elles sont toujours menaçantes. Ce sont nos péchés et nous devons y prendre garde et ne pas les laisser ravager nos vignes. Ne laissons pas, par négligence, glisser dans nos pensées quelque « renard » – un renard que peut-être nous estimons inoffensif, tel que la jalousie, l’impatience, etc. qui peuvent être tolérés par nous. La communion est interrompue et notre vie devient stérile. Nous avons besoin de veiller diligemment contre les incursions de ces petits renards pour les chasser sans pitié dès qu’ils se montrent ».

 À cause de la montagne de Sion qui est désolée : les renards s’y promènent (Lam. 5. 18).

 Israël, tes prophètes ont été comme des renards dans les lieux déserts (Éz. 13. 4).

 Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête (Mat. 8. 20 ; Luc 9. 58).

Le renard représente les désirs charnels comme dans 1 Pier. 2. 11.

 

DSC03243

LA SAUTERELLE

Description.

C’est un insecte vert à pattes postérieures sauteuses. On confond souvent sauterelle et criquet, mais le criquet est plutôt gris ou brun.
La sauterelle est mise au nombre des animaux purs que les Israélites pouvaient manger. Jean le Baptiseur se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage, mais ce n’était pas un aliment délicat. Par la chaleur, elles se multiplient, au point de devenir un des fléaux les plus redoutables de l’Orient. Ainsi la Parole les mentionne-t-elle presque toujours comme un jugement de Dieu (Ex. 10. 14). Ces insectes détruisent tout, laissant le sol dans le même état que si le feu y avait passé. Dès qu’elles voient un danger quelconque, elles s’envolent. En Orient, elles volent en si grand nombre que le ciel en est obscurci. C’est un des animaux sage entre les sages.

Application.

Et les sauterelles montèrent sur tout le pays d’Égypte, et se posèrent dans tous les confins de l’Égypte, un fléau terrible ; avant elles il n’y avait point eu de sauterelles semblables, et après elles il n’y en aura point de pareilles (Ex. 10. 14) : Jugement de Dieu.

Tu porteras dehors beaucoup de semence au champ, et tu recueilleras peu ; car la sauterelle la dévorera (Deut. 28. 38).

… ils venaient nombreux comme des sauterelles (Jug. 6. 5).

… je suis jeté çà et là comme la sauterelle (Ps. 109. 23).

Les sauterelles n’ont point de roi, mais elles sortent toutes par bandes (Prov. 30. 27).

L’union fait la force : Les sauterelles n’ont pas de chef mais, serrées les unes contre les autres, elles évoluent dans un ordre parfait. Pour les rachetés du Seigneur : comment nous avons à marcher d’une manière qui Le glorifie.

… et quand l’amandier fleurit, et que la sauterelle devient pesante (Éccl. 12. 5). Image de la vieillesse de l’homme.

 … comme se précipitent les sauterelles… (És. 33. 4).

 Ce qu’a laissé la chenille, la sauterelle l’a mangé ; et ce qu’a laissé la sauterelle, l’yélek l’a mangé, et ce qu’a laissé l’yélek, la locuste l’a mangé (Joël 1. 3) : le prophète fait allusion à une invasion de sauterelles sur le pays. L’yélek et la locuste sont des sauterelles. Ces différentes espèces de sauterelles successives ne laissent absolument rien sur terre. Ce sont des choses qui devraient frapper les consciences des hommes.

 Ainsi m’a fait voir le Seigneur, l’Éternel, et voici, il forma des sauterelles, comme le regain commençait à pousser (Amos 7. 1).

 Tu as augmenté le nombre de tes marchands plus que les étoiles des cieux ; l’yélek se répand, puis s’envole. Tes hommes d’élite sont comme les sauterelles, et tes capitaines sont comme une nuée de gobs qui campent dans les haies au frais du jour ; le soleil se lève, ils s’envolent, et on ne connaît pas le lieu où ils sont (Nahum 3. 17). Yélek, sauterelles, gobs : 3 sortes de sauterelles pour montrer un nombre immense de personnes qui arrivent, ravagent et disparaissent.

Il (Jean le Baptiseur) se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage (Mat. 3. 4 ; Marc 1. 6).

 De la fumée il sort sur la terre des sauterelles ; et il leur fut donné un pouvoir semblable au pouvoir qu’ont les scorpions de la terre… L’aspect des sauterelles était comme celui des chevaux préparés pour le combat ; sur leurs têtes, il y avait comme des couronnes semblables à de l’or ; et leurs faces étaient comme des faces d’homme (Apoc. 9. 3 et 7). Ces sauterelles sont des puissances démoniaques sous le pouvoir de Satan, des troupes innombrables qui vont harceler et torturer les hommes pendant 5 mois.

LE SERPENT

Description.

Le serpent est un reptile de forme extrêmement allongée, dépourvu de pattes. En rampant, il se traîne souvent dans la poussière. La morsure de certains serpents est parfois mortelle. En Orient, on rencontre parfois des charmeurs de serpents. Le serpent se rencontre dans le désert, dans les lieux désolés, près des chemins, dans les haies, sur les rochers, dans les murs. Les serpents sont nombreux en Palestine. L’usage de la viande de serpent était interdit aux Israélites. La ruse et la prudence du serpent sont indiquées dans l’Écriture comme des qualités qui le distinguent de tous les autres animaux.

Application.

Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait ; et il dit à la femme : Quoi, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ?… Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal (Gen. 3. 1, 4, 5).

 Et l’Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit par-dessus tout le bétail et par-dessus toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie ; et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta descendance et sa descendance. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon (Gen. 3. 14 et 15). Dieu maudit le serpent (Satan) et annonce que Sa puissance sera détruite à la croix par le Seigneur Jésus, au prix de Sa mort.

 Dan sera un serpent sur le chemin (Gen. 49. 17).

 Et l’Éternel lui dit : Qu’est-ce que tu as dans ta main ? Et il dit : Une verge. Et il dit : Jette-la à terre. Et il la jeta à terre, et elle devint un serpent ; et Moïse fuyait devant lui (Ex. 4. 2 et 3).

 Et l’Éternel envoya parmi le peuple les serpents brûlants, et ils mordaient le peuple ; et, de ceux d’Israël, il mourut un grand peuple. Et le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi ; prie l’Éternel qu’il retire de dessus nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, vivra. Et Moïse fit un serpent d’airain, et le mit sur une perche ; et il arrivait que, lorsqu’un serpent avait mordu un homme, et qu’il regardait le serpent d’airain, il vivait (Nomb. 21. 6 à 9) :

 C’est une figure de Christ élevé sur la croix qui nous sauve de nos péchés.

 Ézéchias … mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car jusqu’à ces jours-là les fils d’Israël lui brûlaient de l’encens ; et il l’appela : Nehustan (morceau d’airain – 2 Rois 18. 4).

 Ils affilent leur langue comme un serpent (Ps. 140. 3).

 Le vin … il mord comme un serpent et il pique comme une vipère (Prov. 23. 32).

 … le chemin du serpent sur le rocher… (Prov. 30. 19).

 Si le serpent mord parce qu’il n’y a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux (Éccl. 10. 11).

 Car voici, j’envoie au milieu de vous des serpents, des vipères, contre lesquels il n’y a point de charmes, et ils vous mordront, dit l’Éternel (Jér. 8. 17). C’est l’annonce du jugement sur Israël par le moyen du roi de Babylone.

 Soyez donc prudents comme les serpents (Mat. 10. 16).

 Voici, je vous donne l’autorité de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire (Luc 10. 19) : Puissance de l’adversaire.

 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3. 14 et 15). Annonce du salut par la foi en l’œuvre de Christ à la croix.

 Mais je crains qu’en quelque manière, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues et détournées de la simplicité à l’égard de Christ (2 Cor. 11. 3).

 … car leurs queues sont semblables à des serpents ayant des têtes, et par elles ils nuisent (Apoc. 9. 19).

Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière –  il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui (Apoc. 12. 9). Satan jeté du ciel où il était jusqu’alors, jusque sur la terre où il va se déchaîner durant les 3 ans et demi de la grande tribulation.

Il se saisit du Dragon, le serpent ancien qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans ; et il le précipita dans l’abîme, qu’il ferma et sur lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis ; après cela, il faut qu’il soit délié pour peu de temps (Apoc. 20. 2 et 3). Satan mis hors d’état de nuire pendant toute la durée du règne de justice et de paix de Christ.

DSC03244

LE VAUTOUR

Description.

Cet oiseau rapace a le cou et la tête dénudés et colorés. Il se nourrit de charognes. Il est d’un brun très doux. Sa hauteur atteint 1,20 m. Les vautours vivent en colonies dans les crevasses ou sur les corniches. Les nids volumineux sont faits de branches et tapissés de poils, de mousse, d’herbe. La femelle pond un œuf. Le nouveau-né reste quatre mois avant de prendre son envol. Il est très répandu en Palestine.

Application.

C’est un sentier que l’oiseau de proie ne connaît pas, et que l’œil du vautour n’a pas aperçu (Job 28. 7).

Là aussi se rassembleront les vautours l’un avec l’autre (És. 34. 15).

… élargis ta tonsure, comme le vautour… (Michée 1. 16).

Où que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles (Mat. 24. 28 ; Luc 17. 37). C’est le même mot en grec, mais ici, d’après le contexte, il s’agirait plutôt de vautours, de rapaces.

A la venue subite du Seigneur en gloire, le jugement inexorable tombera sur les hommes comme les rapaces fondent sur un corps mort.

 

D’après J.D.L.

Un avis sur « LES ANIMAUX DE LA BIBLE »

Commentaires fermés