Comme un berger prend soin de son troupeau… ainsi je prendrai soin de mes brebis… Moi-même… je les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel. La perdue, je la chercherai, et l’égarée, je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai. Éz. 34. 12 à 16.
LE BERGER
L’Éternel, dans l’Ancien Testament, comme Jésus dans le Nouveau Testament, se présente souvent comme le Berger. Cette image familière est une bonne illustration de la façon dont Dieu s’occupe des Siens. Il veille sur eux, Il les protège dans les endroits dangereux, Il les conduit, soigne leurs blessures, pourvoit à leur nourriture et les met à l’abri. Ceux qui se sont sentis comme des brebis entre Ses mains peuvent témoigner de Sa fidélité et de Sa bonté.
Jacob, le patriarche, qui connaissait bien, par son expérience personnelle, ce que c’était que d’être berger, parle à la fin de sa vie de Dieu comme ayant été son Berger : « le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu’à ce jour » (Gen. 48. 15). Il était bien conscient qu’il n’avait pas toujours été une « brebis » docile, mais Dieu avait toujours été pour lui un Berger fidèle.
Le roi David, qui avait été berger dans sa jeunesse, pouvait aussi témoigner de la fidélité de Dieu, affirmant dans le psaume 23 : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » (Ps. 23. 1).
Dans le Nouveau Testament, Jésus se nomme le Berger pour nous faire comprendre jusqu’où est allé Son amour pour nous : « Je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis » (Jean 10. 11). Personne n’a un plus grand amour que le Sien (Jean 15. 13). Il en résulte une relation personnelle du bon Berger avec Ses brebis : Il les connaît chacune par son nom, et elles connaissent Sa voix et Le suivent.
Elles ont de la valeur pour Lui : elles Lui ont coûté cher ; et personne ne pourra les arracher de Ses mains, où elles sont en sécurité.
« Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » (Jean 10. 27 et 28).
D’après « Il buon seme » mai 2021