CORONA 62

CORONA 62
En attendant qu’Il vienne
Avec Corona 61, nous avons vu le symbolisme exprimé par des types : Abraham offrant une image, bien que faible, de Dieu le Père ; Isaac, celle du Fils, et le serviteur, celle du Saint Esprit. Rebecca, tirée hors de son lieu de naissance, revêtue de nouveaux vêtements et en possession d’argent et d’or, est conduite par le serviteur jusqu’à son époux.
Le chrétien se réjouit avec joie en l’Éternel, son âme s’égaye en son Dieu ; car il est revêtu des vêtements du salut et couvert de la robe de la justice, « comme un fiancé se pare de son turban et comme une fiancée s’orne de ses joyaux » (És. 61. 10). Il est tiré de ce monde comme Rebecca fut retirée de la Mésopotamie pour être amenée à Isaac sur la terre de la promesse. Le chrétien n’est dans ce monde qu’un voyageur en route vers le ciel. En attendant son Maître, il Le représente selon ce que l’apôtre a montré aux Corinthiens : « Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ » (2 Cor. 5. 20).
Pour Rebecca, quitter le lieu de sa naissance fut un immense pas de foi ! Laisser sa famille derrière elle, pour un voyage d’environ six cents kilomètres à dos de chameau, quelle expérience !
À la question : « Iras-tu avec cet homme » elle a répondu : « J’irai » (Gen. 24. 59).
Il y a dans la vie de chaque croyant des moments décisifs, qui changent le cours des choses. Dire oui au Seigneur Jésus pour L’accepter dans son cœur comme son Sauveur et son Seigneur est le premier pas de foi. Dire oui au Seigneur pour aller à Son service où Lui le veut et quand Il le veut, est un autre pas de foi. Nombreux sont ceux et celles qui ont quitté leur confort, leur entourage, pour Le servir. Quels furent leurs réflexions, leurs combats ? – Mais le Seigneur a promis que « quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, (ou femme), ou enfants, ou champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant et héritera de la vie éternelle » (Mat. 19. 29).
Sur son chameau, Rebecca a dû être partagée entre son passé de bergère et un avenir presque inconnu. Éliézer, le serviteur, s’applique à lui parler de son maître qui sera très bientôt son époux. Pour elle, le long pèlerinage s’achève, le but approche et : « Isaac venait d’arriver du puits de Lakhaï-roï ; or il habitait au pays du midi. Et Isaac était sorti dans les champs pour méditer, à l’approche du soir. Et il leva ses yeux, et regarda, et voici des chameaux qui venaient. Et Rebecca leva ses yeux, et vit Isaac ; et elle descendit de dessus le chameau. Or elle avait dit au serviteur : Qui est cet homme qui marche dans les champs à notre rencontre ? Et le serviteur dit : C’est mon seigneur. Et elle prit son voile et se couvrit. Et le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu’il avait faites. Et Isaac la conduisit dans la tente de Sara, sa mère ; et il prit Rebecca, et elle fut sa femme, et il l’aima ; et Isaac se consola quant à sa mère » (Gen. 24. 62 à 67).
Aurons-nous le temps de dire : « Qui est cet homme qui marche dans les champs à notre rencontre ? Certainement pas, car ce sera « en un instant, en un clin d’œil » (1 Cor. 15. 52). C’est une espérance sans commune mesure pour les croyants, mais cette révélation est très sérieuse en ce qui concerne ceux qui n’ont pas donné leur cœur au Seigneur Jésus. Nous, croyants, entrerons dans la gloire céleste, introduits par le divin Époux, les autres seront laissés sur la terre. Ceux qui ont refusé délibérément la grâce, « l’amour de la vérité pour être sauvés », n’auront même pas la possibilité de croire à « l’évangile du royaume qui sera prêché dans la terre habitée tout entière » (Mat. 24. 14). Ils recevront « une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thess. 2. 11). Quel contraste ! Les premiers entrant dans le ciel pour être aux noces de l’Agneau, et les autres laissés pour être jugés avec le monde. Nous savons aussi que de nombreuses personnes, adultes et enfants resteront sur la terre. Ils ne porteront pas la responsabilité du refus de la grâce et auront la possibilité de se tourner vers le Seigneur, de laver leurs robes « dans le sang de l’Agneau » (Apoc. 7. 14).
« Voici, en effet, ce que nous vous disons, par la parole du Seigneur : nous, les vivants, qui restons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons en aucune façon ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thess. 4. 15 à 17). Isaac avait passé du temps près du puits de Lakhaï-roï « le puits du Vivant qui se révèle », il était revenu au pays du midi et méditait dans les champs à l’approche du soir. Le puits nous parle de la Parole de Dieu. Elle est la seule source à laquelle nous devrions nous abreuver, et c’était le bon endroit pour Isaac, dans l’attente de la caravane qui était partie à la recherche de celle dont lui ne connaissait même pas le nom. Il devait certainement être en communion avec son Dieu, le Dieu de son père, ce Dieu qu’ils avaient ensemble adoré sur le mont Morija. Jéhovah-Jiré avait pourvu, en envoyant le bélier pour le remplacer sur l’autel du sacrifice, et maintenant il attendait de Lui, celle qui serait l’aide qui lui corresponde.
« Qui ai-je dans les cieux ? Et je n’ai eu de plaisir sur la terre qu’en toi… pour moi, m’approcher de Dieu est mon bien ; j’ai mis ma confiance dans le Seigneur, l’Éternel » (Ps. 73. 25-28). « Je chanterai à l’Éternel durant ma vie, je chanterai des cantiques à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ; moi, je me réjouirai en l’Éternel » (Ps. 104. 33 et 34). Demeurons près de ce puits ! Le Seigneur n’a-t-il pas dit : « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39) ? « Et il leva ses yeux, et regarda et voici… » ; « Et Rebecca leva ses yeux, et vit Isaac » !
« Voici, il vient » – « nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean 3. 2).
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À propos de l'auteur : JDA