
« Moi-même je paîtrai mes brebis, et moi je les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel. La perdue, je la chercherai, et l’égarée, je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai » Ézéchiel 34. 15 et 16.
(Jésus a dit) : « Je suis le bon berger… Et je donne ma vie pour les brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent ; je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » Jean 10. 11, 27 et 28.
CHRIST, LE BON BERGER
À l’époque biblique, l’image du berger et de son troupeau était bien connue. Avant de devenir roi d’Israël, David avait été, dans sa jeunesse, un berger dévoué, prenant soin de petits troupeaux et les défendant contre les lions et les ours au péril de sa vie. Plus tard, en tant que roi, il devait guider et conduire le peuple de Dieu. De même qu’un berger prend soin de son troupeau, il devait, en tant que roi, prendre soin de ses sujets (1 Sam. 17. 34 et 35 ; Ps. 78. 70 à 72). David est également l’auteur du célèbre Psaume 23 , dans lequel il loue Dieu comme le bon berger qui prend soin de lui avec force, prévoyance et bonté.
Bien que Dieu fût le berger suprême de son peuple, il avait également délégué la responsabilité de veiller sur lui aux rois et aux chefs religieux, qui devaient agir comme bergers sous sa direction. Cependant, le prophète Ézéchiel, parlant au nom de Dieu, déplore que ces bergers ne se soucient pas du troupeau, mais seulement d’eux-mêmes, l’exploitant au lieu de le guider. C’est pourquoi Dieu annonce qu’il « cherchera lui-même ses brebis et veillera sur elles » (Éz. 34. 11).
Dieu veille avec soin au bien-être de tout son peuple et de chacun d’entre eux. Sa sollicitude de berger est sans limites. Dieu a merveilleusement accompli sa promesse du livre d’Ézéchiel lorsque Jésus-Christ est venu sur terre comme le Bon Berger. Puisque Jésus-Christ est Dieu le Fils, le Nouveau Testament fait fréquemment référence à lui comme à ce qui est dit de Dieu dans l’Ancien Testament.
Jésus-Christ est le Bon Berger, profondément soucieux de son troupeau. En face de Lui se trouvent, d’un côté, des « voleurs » qui poursuivent sans scrupules leurs propres intérêts, et de l’autre, des ouvriers qui abandonnent leurs brebis en danger. Jésus, Lui, a donné sa vie pour ses brebis afin de leur donner « la vie en abondance » (v. 10).
Jésus-Christ, le Bon Berger, sait exactement qui Lui appartient ; Il « connaît ses brebis ». Et il cite des caractéristiques permettant de reconnaître les chrétiens : elles « entendent sa voix » et « le suivent ».
Le Bon Berger connaît ses brebis ; cela signifie aussi que Jésus-Christ connaît ses disciples, leurs besoins, et y pourvoit Lui-même. En Lui, le profond désir de sécurité de l’humanité trouve son accomplissement.
Christ donne la vie éternelle aux croyants. Et bien qu’ils soient faibles intérieurement, ils n’ont pas à craindre d’être un jour perdus ; car Jésus Christ leur promet que rien ni personne ne peut les arracher de sa main.
Parce que le bon Berger prend soin de son peuple avec amour, les chrétiens peuvent envisager l’avenir avec une confiance totale et dire : « L’Éternel est mon berger ; je ne manquerai de rien » (Ps. 23. 1).
D’après die gute Saat décembre 2025
« Pour peu de temps encore la lumière est au milieu de vous ; … Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière » Jean 12. 35 et 36.
PEU DE TEMPS
Ces paroles du Seigneur Jésus-Christ nous invitent à la réflexion. L’occasion de croire en Lui ne sera pas éternelle. Lorsque Jésus a prononcé ces paroles, son temps sur terre touchait à sa fin.
Jésus-Christ était venu dans le monde comme la lumière, afin que quiconque croit en Lui ne demeure pas dans les ténèbres . Certains L’ont accepté, tandis que d’autres « ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3. 19). Il allait donner sa vie sur la croix de Golgotha et retourner auprès de Dieu son Père.
Les paroles d’avertissement de Jésus-Christ nous montrent également que le temps le plus propice, le jour du salut, touche bientôt à sa fin (cf. 2 Cor. 6. 2).
Une année de plus s’est écoulée. Chaque jour a offert à chacun la possibilité d’être pardonné par Dieu. Son offre de salut demeure. Combien de temps encore ? Combien de temps encore pour vous, et combien de temps encore pour tous ? Bientôt, Christ reviendra pour emmener les croyants auprès de Lui au ciel. Tous ceux qui sont morts dans la foi ressusciteront auparavant. Après cela, les ténèbres viendront et s’empareront à jamais de tous ceux qui n’ont pas voulu accepter Christ comme leur Sauveur. Quiconque n’a pas cru à la vérité sera jugé par Dieu (voir 2 Thess. 2. 12).
Cette année, Dieu nous a parlé de multiples façons, principalement à travers la Bible, mais aussi par des événements mondiaux et dans nos vies personnelles. C’est pourquoi, n’attendez plus et accueillez sa grâce dès aujourd’hui.
D’après die gute Saat décembre 2025
« Voici mon serviteur… Il ne criera pas, et il n’élèvera pas sa voix, et il ne la fera pas entendre dans la rue » Ésaïe 42. 1 et 2.
LA MANIÈRE SELON DIEU D’ANNONCER L’ÉVANGILE
Au verset 2, nous avons la pensée personnelle du Serviteur modèle. Il ne rechercherait pas à attirer l’attention des foules sur Lui-même par des discours publiques retentissants et enflammés. Sa manière d’agir tranquille et réservée ne viendrait pas d’un manque de courage ou du sens de sa mission, mais plutôt de ce qu’Il ne chercherait pas à se faire un nom pour Lui-même.
Même s’Il enseignait de grandes foules, Il dédaignerait de faire sensation, ostentation, et fanfares. Matthieu cite cette prophétie d’Ésaïe pour expliquer que Jésus demande aux foules qu’elles ne Le fassent pas connaître (Mat. 12. 18 à 21). Comme étant le parfait Serviteur, Il évitait les feux et la publicité.
Que nous sommes différents ! Cela ne nous fait rien que nos bonnes œuvres attirent l’attention. Et nous ne nous opposons pas à ce qu’on parle de nous, et que des gens remarquent notre service pour le Seigneur.
Le royaume n’est pas mieux avancé par des serviteurs caractérisés par l’enthousiasme des foules. Des progrès réels résultent de serviteurs caractérisés par leur présentation personnelle de l’amour de Christ aux nombreuses personnes que Dieu place dans notre vie – des collègues de travail, des camarades dans les études, des voisins, ou des personnes qui, par hasard, sont assises à côté de nouveau dans l’avion. Proclamer le message chrétien en le criant dans la rue peut n’être qu’une manière d’attirer l’attention sur nous-mêmes ! Nous, comme serviteurs, devons être caractérisés plus par le fait de vivre le message chrétien dans les rues plutôt que de l’y crier. Nous avons besoin de suivre les voies modestes et réservées du Serviteur modèle.
D’après the Lord is near juillet 1988
« Au-delà de notre espérance, ils se sont donnés eux-mêmes d’abord au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » 2 Corinthiens 8. 5.
« Et Jonathan se dépouilla de la robe qui était sur lui, et la donna à David, ainsi que ses vêtements, jusqu’à son épée, et à son arc, et à sa ceinture » 1 Samuel 18. 4.
L’AFFECTION DE JONATHAN ENVERS DAVID, UN EXEMPLE POUR LES CHRÉTIENS
Ceci est du dévouement envers un autre, d’un très haut niveau. David avait lutté avec Dieu dans le secret, et vaincu en public un ennemi puissant. Dans le premier cas, il avait sauvé un petit agneau, et dans le second, toute la nation. Jonathan avait vu cette grande œuvre et le triomphe de David, et se réjouissait d’être sauvé des Philistins, et il reconnaît volontiers David comme étant leur Sauveur.
1 Samuel 18 nous montre un bel exemple de dévouement – une action de profonde affection sans égoïsme. Jonathan met aux pieds de David tout ce qui, dans sa position, pouvait avoir de l’importance pour lui : sa robe, ses vêtements, son épée, sa ceinture, et son arc. Qu’aurait-il pu céder de plus à David ? Tout est mis aux pieds de David ; rien n’était trop bon pour lui « parce qu’il l’aimait « comme son âme » (v. 3). L’amour personnel pour notre Sauveur – pour notre David (bien-aimé) est une leçon. C’est là un bel exemple de ce qui peut nous inspirer à nous donner tout entiers au Seigneur de vie et de gloire.
L’apôtre Paul a écrit : « Les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai considérées, à cause du Christ, comme une perte » (Phil. 3. 7). Nous trouvons là un exemple, dans le Nouveau Testament, qui est même plus proche de nous. Ce dévouement de Jonathan était un nouveau départ pour lui – un peu semblable à ce que Saul de Tarse commença après avoir vu le Seigneur, et qu’il poursuivit et termina dans sa carrière. Ils étaient tous deux des hommes « ayant les mêmes passions que nous », ce qui peut nous encourager à suivre leur exemple de dévouement à Celui qui s’est donné Lui-même pour nous.
D’après the Lord is near juillet 1988
« Ton repos (sera) comme tes jours » Deutéronome 33. 25.
VIVRE LA PATIENCE
Un médecin fut interrogé une fois par un patient qui avait eu un grave accident : Docteur, combien de temps devrai-je rester couché ici ? La réponse : Seulement un jour à la fois, enseigna au patient une leçon précieuse.
Dieu enseigna la même leçon à son peuple, et à tous les peuples depuis lors, par le moyen de sa provision pour Israël pendant la traversée du désert. « Chaque jour la portion d’un jour » (Ex. 16. 4). La manne tombait jour après jour, assez pour chaque jour, ni plus, ni moins.
Ainsi Dieu nous promet le repos, non pas, comme tes semaines – ou, comme tes mois, mais « comme tes jours. ». Et cela signifie ; la grâce du lundi pour le lundi, celle du mardi pour le mardi, et ainsi de suite. Pourquoi alors se faire du souci pour l’avenir ? Le Seigneur nous dit spécialement de ne pas se faire de souci pour le lendemain. La bonne règle, c’est de vivre le jour d’aujourd’hui, de vivre une vie de confiance.
La loi de la grâce divine, c’est : Assez pour le jour. La loi de la délivrance divine, c’est : « Un secours… toujours facile à trouver ». La loi de la direction divine, c’est : Un pas après l’autre.
Celui qui, de nuit, tient une lanterne sur une route sombre, ne voit qu’un pas devant lui. S’il fait ce pas, il porte la lanterne en avant et cela éclaire un nouveau pas. À la fin il atteint sa destination de manière sûre sans jamais avoir marché dans les ténèbres. Le chemin entier a été éclairé pour lui, bien que seul un pas ait été éclairé à la fois. C’est la méthode de la direction de Dieu – un pas à la fois.
C’est un secret béni, de vivre un jour à la fois. Chacun peut porter son fardeau, même s’il est lourd, jusqu’à la tombée de la nuit. Chacun peut accomplir son travail, même fatigant, chaque jour. Et avec la force de Dieu, n’importe qui peut vivre avec confiance, affection, et pureté jusqu’au coucher du soleil. Et c’est ce que toute la vie signifie réellement pour nous – juste un jour à la fois.
D’après the Lord is near juillet 1988 (A.J. Pollock)
« Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au milieu duquel l’Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l’assemblée de Dieu, qu’il a acquise par le sang de son propre Fils. Moi je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau ; et du milieu de vous-mêmes se lèveront des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour entraîner les disciples après eux. C’est pourquoi veillez » Actes 20. 28 à 31.
PRENDRE GARDE À PROTÉGER L’ASSEMBLÉE
Quand l’apôtre Paul avait planté l’évangile dans un pays, il n’abandonnait pas les personnes converties, mais y retournait avec une sollicitude pleine d’affection, les instruisait, les exhortait, les édifiait, et veillait sur la semence qu’il avait plantée, afin qu’elle puisse être protégée et croître dans la connaissance de Christ. Il ne négligeait pas le jardin du Seigneur, sachant bien que les épines peuvent germer où pousse la bonne semence, et que l’ennemi peut gâter la moisson, si le jardin n’est pas bien gardé. Il est plus nécessaire, maintenant que jamais, de faire cela, quand nous sommes dans les temps dangereux des derniers jours. Bien que l’ennemi ne puisse jamais arracher les brebis de la main du Bon Berger, il peut cependant les disperser. Elles peuvent subir l’attaque de toute sorte de mauvaises doctrines, qui empêchent leur croissance, qui piétinent la gloire du Seigneur, détruisent le témoignage qui Lui est rendu, et ôtent les chandeliers. Que les serviteurs du Seigneur prennent garde !
D’après the Lord is near juillet 1988 (J.N. Darby)
« Se tournant vers la femme, il (Jésus) dit à Simon : – Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas donné d’eau pour mes pieds, mais elle a arrosé mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a pas cessé de couvrir mes pieds de baisers. Tu n’as pas oint ma tête d’huile, mais elle a oint mes pieds avec un parfum » Luc 7. 44 à 46.
LE PARDON DE DIEU POUR LE PÉCHEUR REPENTANT
Ce récit est très touchant pour l’âme, et très significatif. Tout ce que nous savons de cette femme, c’est que c’était une pécheresse, qu’elle avait les cheveux longs, et qu’elle pleurait en entrant dans la maison du pharisien. Il ne nous est pas dit pourquoi elle était venue, ni pourquoi elle pleurait, mais les raisons ne sont pas difficiles à voir. Ce n’était visiblement pas, comme dans la plupart des autres récits, pour rechercher de l’aide ou la guérison. Non ! C’était simplement la puissance d’attraction qui l’attirait à Lui, quelque misérable femme qu’elle ait été. Sans prononcer un seul mot, elle sortit de toutes les limites pour venir dans la présence de Celui de la douceur et la bonté duquel elle avait entendu parler.
Que trouva-t-elle aux pieds de cet Ami des pécheurs ? Il le lui dit : « Ta foi t’a sauvée, va en paix ». Le fier pharisien ne pensait pas avoir besoin de cette bénédiction, bien qu’il ait été un pécheur comme la femme.
Lequel d’entre vous qui lisez ceci ne s’est jamais trouvé dans la présence de Dieu comme l’a fait cette femme ? Souvenez-vous qu’elle ne pleurait pas pour avoir de l’aide dans la maladie ; elle vint en pleurant, sentant la misère du lourd fardeau de ses péchés, attirée par la grâce du Seigneur. Avez-vous jamais pleuré en vraie repentance à cause de la grâce du Seigneur ? Si c’est le cas, le Seigneur a apprécié ces larmes, les a acceptées comme une preuve de votre repentance, et vous a pardonné.
D’après the Lord is near juillet 1988
« L’un meurt en pleine vigueur, entièrement tranquille et à l’aise ; ses flancs sont garnis de graisse, et la moelle de ses os est abreuvée. Et l’autre meurt dans l’amertume de son âme et n’a jamais goûté le bonheur » Job 21. 23 à 25.
LA SAGESSE DE DIEU DANS NOS CIRCONSTANCES
Job était plus attentif que ses trois amis à observer les faits durs et froids de l’expérience humaine. Ils prétendaient que les méchants était punis dans leur vie à cause de leurs mauvaises actions, et que les justes étaient récompensés par des circonstances agréables sur la terre – donc, que Job avait dû être un méchant puisqu’il souffrait. Cette doctrine ne correspondait pas du tout aux faits, comme Job le leur répondit aussitôt. L’un peut être juste et beaucoup souffrir ; un autre peut être méchant et sembler avoir tout en sa faveur, et cela jusqu’au bout, quand il meurt sans avoir souffert du tout. Si nous considérons tous les cas de manière raisonnable, nous ne pouvons que conclure qu’il n’y a pas de modèle constant.
D’autre part, l’un peut avoir des circonstances des plus agréables et beaucoup de bénédictions, et que sa fin ne soit que désillusion, vide, et regret. Un autre peut avoir eu une vie de grandes souffrances et de grandes épreuves, et pourtant être plein de joie et de paix débordantes dans la connaissance du Seigneur Jésus.
Le Dieu de la création est-Il au-dessus de toutes les circonstances ? Oui, absolument ! Alors, est-Il injuste dans toutes les choses qu’Il permet ? Non, Dieu ne peut pas être injuste, car Il est absolument juste, et un Dieu d’amour. Nous ne comprenons pas cela parce que nous voyons les choses seulement du point de vue étroit de notre expérience. Dieu considère tout depuis un niveau beaucoup plus élevé – en fait, celui de l’éternité. En réalité, il faudra l’éternité pour amener tout en équilibre, comme nous le verrons à la fin.
Dans l’intervalle, la foi – la confiance simple et spontanée dans le Seigneur Jésus Christ – est indispensable pour donner la tranquillité et la paix du cœur, dans quelques circonstances que nous devions traverser.
D’après the Lord is near juillet 1988
« Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant, et apportant la louange de votre cœur au Seigneur » Éphésiens 5. 19.
« Que la Parole du Christ habite en vous richement, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu » Colossiens 3. 16.
LES CANTIQUES ONT TOUT À FAIT LEUR PLACE, À LA MAISON COMME DANS LES RÉUNIONS DE L’ASSEMBLÉE
Il y a peu de chrétiens intelligents, à l’esprit stable, qui auraient l’idée de mettre en question l’emploi d’un recueil de cantiques. La plupart d’entre nous avons appris à l’apprécier comme une grâce spéciale accordée par le Seigneur Lui-même pour notre réconfort et notre bénédiction, non seulement dans les réunions de l’assemblée, mais aussi dans la vie privée. Chanter des cantiques est l’un de nos exercices les plus heureux, et nous sommes pleinement assurés que des chants de louanges, montant du cœur des enfants de Dieu, Lui sont agréables. L’Écriture abonde, non seulement en conseils et suggestions, mais avec l’enseignement le plus clair et le plus positif sur ce sujet intéressant et important. Elle ne laisse pas la moindre place pour mettre en question l’à-propos, la place morale, et la valeur précieuse de cantiques, aussi bien dans le culte en commun que dans la lecture en famille.
Ainsi, en Matthieu 26 et en Marc 14, il nous est dit que le Seigneur et ses apôtres chantèrent une hymne à la fin du dernier souper, avant d’aller au Mont des Oliviers. L’Esprit ne nous a pas dit quel cantique fut chanté en cette occasion mémorable et solennelle ; mais Il a rapporté le fait pour notre instruction, et cela nous suffit. Cela nous donne avec autorité, mais aussi comme exemple aussi intéressant que possible, l’habitude du chant. Si notre Seigneur béni et ses apôtres ont chanté une hymne après le souper, nous n’avons pas besoin d’une autre autorité sur le sujet. Un tel exemple doit être suffisant pour nous encourager à faire de même.
D’après the Lord is near juillet 1988
« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir … Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine. Il fera valoir le jugement en faveur de la vérité » Ésaïe 42. 1 et 3.
SERVIR LES AUTRES AVEC L’AFFECTION CHRÉTIENNE
Nous voyons ici l’action, du point de vue de l’homme, du Serviteur modèle. Les deux images, du roseau froissé, et du lin qui brûle à peine, insistent sur la bonté et la douceur des actions de notre Seigneur avec les hommes. Un roseau froissé est pratiquement sans valeur, et on le met de côté. Mais ce n’est pas ainsi que le Seigneur agit avec les hommes. Personne n’est sans valeur, ou privé de sa sympathie, quelque abattu qu’il puisse être, du point de vue physique, spirituel, ou psychologique. Des mèches qui brûlent à peine sont faibles, fragiles, et facilement éteintes. Qui prendrait le temps et aurait la force de ranimer une telle lumière vacillante ? Le Seigneur ! Il est tendre et patient avec nous. Il sait comment nettoyer la mèche et ranimer la faible étincelle en une flamme de pleine lumière.
Vous ressentez-vous maintenant, quant à votre foi, comme un roseau froissé ou une flamme qui brûle à peine ? Peut-être êtes-vous tellement accablé que vous êtes presque détaché de la foi. Peut-être que votre flamme est presque éteinte quant à tout service chrétien. Pensez à la manière dont le Seigneur a agi avec la femme samaritaine, ce roseau froissé, ou avec la flamme vacillante de Nicodème. Le Serviteur modèle est toujours occupé à soigner et aider les roseaux froissés et les flammes qui brûlent à peine. Soumettez-vous à ses mains tendres. Ne renoncez pas !
Et ceux d’entre nous qui avons connu son toucher d’affection quand nous étions froissés et que notre lumière brûlait à peine, nous devons comprendre comme il est important de suivre son exemple dans la manière dont nous traitons nos compagnon de service et d’autres personnes qui sont souffrantes.
D’après the Lord is near juillet 1988