
« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » 2 Corinthiens 5. 17.
NOUS AVANÇONS TOUS VERS L’ÉTERNITÉ
Certains d’entre nous avancent à grands pas, et d’autres en hésitant et lentement, mais nous nous habituons tous à l’idée qu’un nouvel ordre de choses va se produire. C’est lorsque nous demandons quel genre de nouvel ordre ce sera, qu’apparaissent des divergences.
Êtes-vous conscient du fait qu’un nouvel ordre est pleinement prédit dans la Bible ? L’évangile déclare clairement que Dieu « a fixé un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme qu’il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d’entre les morts » (Act. 17. 31). Or la justice est l’opposé exact du péché. Il est donc certain que, lorsque Dieu établira son nouvel ordre, Il ne fermera pas les yeux sur le fait terrible du péché, quoi que fassent les hommes. Prenez garde de ne pas fermer les yeux devant cela – en particulier le fait de vos propres péchés, qui souillent tellement de pages du récit de votre vie.
La résurrection de Christ est la preuve que le nouvel ordre sera établi par Dieu quand le moment sera venu – et cela peut être très bientôt. C’est aussi la preuve que l’œuvre de l’expiation du péché, qu’Il a accomplie dans sa mort sur la croix, est non seulement parfaite, mais aussi acceptée par Dieu en notre faveur. En conséquence, il vous est offert, en ce moment même, dans l’évangile, le pardon et le salut en son nom : « Par lui vous est annoncé le pardon des péchés, et de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui » (Act. 13. 38 et 39).
D’après the Lord is near juillet 1988 (F.B. Hole)
« Tes témoignages sont aussi mes délices, les hommes de mon conseil » Psaume 119. 24.
LA BIBLE, PAROLE DE DIEU
Prenons la Parole de Dieu et cherchons-y un trésor caché, en l’étudiant soigneusement et méthodiquement pour en apprendre plus sur son Auteur béni.
Nous allons dans le Pentateuque comme dans la source des semences, pour y apprendre les différents commencements, lois et commandements. Tout le récit, de la Genèse à Esther, nous donne des exemples de vies, mêlés à des types et des allégories.
Dans les livres poétiques, nous avons des chants dans la nuit, avec Christ et sa croix comme thème central. Les Proverbes nous fournissent de la sagesse pour la vie quotidienne. La prophétie nous annonce à l’avance des évènements à venir : Christ le Messie-Roi, l’espérance dernière.
Les Évangiles mous montrent la vie parfaite du Sauveur au milieu des hommes, et nous donnent son enseignement. Les Actes versent de la lumière sur la présence et la puissance du Saint Esprit agissant au travers des apôtres, et montre l’Église dans ses premiers jours.
Suivent les vingt-et-une épîtres, avec de l’enseignement pour le croyant, individuellement – et pour l’Église, collectivement. Après avoir lu les quatre Évangiles et les Actes, il est très important d’étudier avec prière les épîtres, car le corps de l’enseignement chrétien y est exposé. Elles décrivent notre position et notre relation par la grâce souveraine, la vie pratique correspondant à notre appel élevé et céleste, et l’avenir des croyants de notre dispensation.
Le livre de l’Apocalypse termine le volume inspiré. Nous y trouvons le vérité sur les derniers jours pour l’Église, pour les Juifs et les nations de la terre. C’est la lumière pour les justes « qui croît toujours plus jusqu’au plein jour », la fin et le terme de toutes choses.
La Bible entière est vraiment une table bien fournie, pleine de bonnes paroles et de délices royales.
D’après the Lord is near juillet 1988 (A.E. Booth)
« Et des fils d’Issacar, qui savaient discerner les temps pour savoir ce que devait faire Israël : leurs chefs, deux cents, et tous leurs frères à leur commandement » 1 Chroniques 12. 32.
« Fixant les yeux sur Jésus, le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement » Hébreux 12. 2.
TOUS LIÉS DANS L’OBÉISSANCE AU CHEF
En Israël, tous étaient disposés sous leur drapeau et sous leur capitaine. Mais il y a une grande différence entre la guerre physique et le combat spirituel. Dans le premier cas, la responsabilité assumée par le conducteur supprime en partie la responsabilité de ses disciples. On admire le dévouement sans hésitation de ceux qui marchent devant, même au risque de leur vie, suivant la volonté d’un autre – sachant très bien, peut-être, que quelqu’un a fait une erreur.
Dans le combat spirituel, la responsabilité du conducteur ne supprime pas celle de celui qui le suit. S’il est mal dirigé, il en est coupable. Il n’a pas compromis seulement lui-même, mais toute la cause avec laquelle il est identifié. Il est coupable, parce qu’il n’y a qu’un Conducteur infaillible pour son peuple, dont la voix doit être entendue partout au milieu du bruit du champ de bataille ; et tout chef subordonné doit faire entendre aux hommes cette voix – tous doivent dire : Suivez-moi, comme moi aussi je suis Christ.
Ne permettez à personne de se placer entre votre âme et Christ. Lui seul est votre Maître ; c’est à Lui seul que vous devez rendre des comptes. La vigueur, la clarté, la fidélité de votre vie dépendent de la manière dont vous demeurez seulement à la place de dépendance de Lui seul. Ce n’est pas, bien sûr, que vous deviez refuser l’aide qu’Il vous donnerait par quelqu’un autre ; ce ne serait que pur orgueil et un esprit de suffisance. Dieu nous a donnés les uns aux autres pour toute l’aide que nous pouvons nous donner l’un à l’autre.
D’après the Lord is near juillet 1988
« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir. Je mettrai mon esprit sur lui » Ésaïe 42. 1.
JÉSUS CHRIST, LE FILS DE DIEU, SON PARFAIT SERVITEUR
Dans la prophétie d’Ésaïe, la vérité extraordinaire, que le Messie viendrait comme un Serviteur, apparaît clairement. De nombreuses prophéties de l’Ancien Testament prédisent que le Messie viendrait comme un grand Prophète, un Sacrificateur parfait, et un Roi puissant. Mais le prophète Ésaïe insiste sur le fait que le Messie viendrait aussi comme un humble Serviteur. Cette idée était tellement choquante pour les Juifs que le Judaïsme a écarté cette vérité. Le concept du Messie, dans le judaïsme orthodoxe, aujourd’hui, n’accepte pas qu’un humble serviteur, comme Jésus de Nazareth, soit un type du Messie.
Le Seigneur Jésus Christ était le parfait Serviteur, pour nous un modèle à suivre. Tout au long des jours de son ministère terrestre, Il était entièrement occupé à servir les autres ; toutes ses actions, tous ses motifs étaient conduits par l’Esprit, et ainsi plaisaient à Dieu. Remarquez que la même puissance du Saint Esprit est à notre disposition pour le service aujourd’hui, si nous agissons comme le faisait le parfait Serviteur.
Souvenez-vous de la déclaration du Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ». Pourrait-il y avoir quelque louange plus élevée de la part de Dieu que ce : « en qui j’ai trouvé mon plaisir » ? Le Serviteur modèle ne manqua jamais à son obéissance ou à sa soumission au Père. Comment pouvons-nous réjouir notre Seigneur quand notre dévouement est souvent si faible et vacillant, ou quand nous sommes plus gouvernés par notre plaisir ou notre prestige que par le désir de plaire à Dieu, ou quand nous nous soucions plus de notre image publique que de refléter son image ? Puisse notre service chrétien être plus tourné vers Dieu, comme celui du parfait Serviteur !
D’après the Lord is near juillet 1988
« Jésus lui dit : – En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23. 43.
L’AVENIR DES DEUX BRIGANDS CRUCIFIÉS EN MÊME TEMPS QUE LE SEIGNEUR JÉSUS
Les deux malfaiteurs mourants avaient été tous les deux coupables de se moquer du Seigneur Jésus quand Il était pendu entre eux sur la montagne du Calvaire. Cependant l’un d’eux, tandis qu’il était pendu là, fut merveilleusement transformé dans son attitude, comme ôté du seuil de la destruction éternelle par la grâce du Seigneur Jésus. Lorsqu’il changea et se jugea digne d’être crucifié à cause de ses péchés, il fit appel au Seigneur, pour qu’Il se souvienne de lui quand il viendrait dans son royaume. La foi avait été allumée dans son âme, pour qu’il croie que Jésus prendra un jour le royaume d’une grande gloire.
Mais le Seigneur Jésus lui dit qu’il recevrait une beaucoup plus grande bénédiction que cela. Et il n’avait même pas à attendre pour cela. Jésus lui assura que, ce même jour, il serait avec Lui dans le paradis. Le corps du Seigneur fut mis dans le tombeau, et ceux des malfaiteurs aussi, certainement. Le malfaiteur incrédule, malheureusement, n’allait que dans les ténèbres et le jugement. Le Seigneur Lui-même remit son esprit à son Père – et la présence du Père, c’est le paradis, le troisième ciel (2 Cor. 12. 2 à 4), où Il alla immédiatement après sa mort. Par la grâce de Dieu, il ne fait pas de doute que le malfaiteur croyant fut aussi immédiatement dans le paradis, avec le Seigneur Jésus.
Ceci ne contredit pas les paroles du Seigneur : « Tu ne laisseras pas mon âme en hadès et tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption » (Act. 2. 27). Car le hadès est l’état invisible dans lequel l’âme et l’esprit du Seigneur Jésus étaient après sa mort. Les corps des malfaiteurs virent certainement la corruption, mais celui du Seigneur Jésus fut ressuscité, et Il est, sous forme corporelle, dans le paradis aujourd’hui. L’esprit et l’âme des croyants sont aussi là, et attendent la venue du Seigneur, quand leur corps sera ressuscité pour être aussi avec Lui.
D’après the Lord is near juillet 1988 (L.M. Grant)
« J’ai vu la fin de toute perfection. Ton commandement est fort étendu » Psaume 119. 96.
SE NOURRIR DE LA PAROLE DE DIEU
Élargissez votre monde. Lisez un journal à l’heure du repas. C’est l’annonce qu’on lit sur le côté d’un véhicule livrant des périodiques. Soit que notre monde implique du jardinage ou des échanges de nouvelles, des sports ou des savons, des automobiles ou des engins spatiaux, nous pouvons certainement l’élargir en lisant le dernier périodique sur le sujet.
Mais supposez que notre monde implique d’atteindre ceux qui sont perdus, d’encourager les croyants, d’enseigner la Parole de Dieu et, de manière générale, de vivre pour la gloire de Dieu. Pour cela, nous aurons besoin de quelque chose de plus que du dernier périodique – même s’il peut être utile à sa place. Pour élargir notre monde dans le sens de vivre pour Christ, nous avons besoin de la précieuse Parole de Dieu.
Je suis frappé de la description du psalmiste au sujet du commandement de Dieu comme étant fort étendu. Mais je n’en suis pas surpris : ce qui est de Dieu doit toujours dépasser ce qui est de l’homme. Comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi ses pensées sont plus élevées que les nôtres, et ses voies, plus que nos voies. Les pensées de l’homme nous conduisent toujours à la fin de toute perfection ; les pensées de Dieu nous conduisent à une jouissance plus grande de ses perfections. Il n’est pas étonnant que le psalmiste poursuive en s’exclamant : « Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite ».
Remarquez l’expression « tout le jour ». Un journal, ou quelques versets de la Bible élargiront un peu notre monde. Mais, sommes-nous intéressés seulement par un peu de largeur, ou par une grande étendue ? Alors la réponse n’est pas un peu, mais un festin ; non pas une pensée passagère, mais une méditation de tout le jour. Il en résultera un esprit vraiment large.
D’après the Lord is near juillet 1988 (G.W. Steidl)
« Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement, – de même le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois, sans avoir à faire avec le péché, à ceux qui l’attendent, pour le salut » Hébreux 9. 27 et 28.
LE SERVICE DU CROYANT PENDANT SA VIE SUR LA TERRE, EN RÉPONSE À L’AMOUR DE DIEU
La mort est ainsi l’appel de Dieu à l’homme pour qu’il vienne devant son jugement, et personne ne peut échapper là à la condamnation, sauf ceux qui confessent Christ comme leur Sauveur, et sa mort sur la croix comme leur propre condamnation, supportée par leur Substitut. La condamnation ne peut éviter la croix de Christ, car là Il a souffert le plein jugement sur le péché, de sorte que tous ceux qui ont trouvé leur refuge à la croix sont au-delà des droits de la justice. Ils sont autant blanchis de leur culpabilité que Christ l’est Lui-même. Ils sont acceptés en Lui, le Bien-aimé, et l’amour de Dieu repose sur eux comme il le fait en Christ, non pas à cause de quelques mérites qu’il y ait en eux, mais à cause de la valeur que Dieu trouve en Christ, avec Lequel ils sont unis par l’Esprit.
Il n’y a donc pas de variations dans l’amour de Dieu envers nous, puisqu’il repose entièrement sur la valeur immuable et sans changement du sacrifice de Christ. Et il ne peut pas y avoir non plus de changement dans l’acceptation du croyant, car il est « accepté dans le Bien-aimé ».
Le croyant ainsi libéré du souci quant à son acceptation par Dieu peut se dévouer sans distraction et plein d’adoration à quelque service que le Maître considère à propos de lui confier. Service béni ! Puissions-nous y abonder jusqu’à ce qu’Il revienne !
D’après the Lord is near juillet 1988
« De même que le sarment ne peut pas de lui-même porter du fruit, à moins qu’il ne demeure dans le cep, de même vous non plus ne le pouvez pas, à moins que vous ne demeuriez en moi » Jean 15. 4.
LE FRUIT DE L’ESPRIT CHEZ LES CROYANTS
Dieu s’attend à trouver du fruit produit par sa grâce. Il n’en trouve pas sauf dans le cœur qui est soumis à Christ. Une telle soumission à Christ, toutefois, n’est ni un effort religieux, ni le rite extérieur du baptême, ni l’appartenance à une église, ni un titre ecclésiastique. Il est bien mis en vue dans l’image que le Seigneur Lui-même donne dans le verset ci-dessus – l’union vitale du sarment avec le cep. Cette union rend possible le flux de la sève, qui ensuite produit du fruit.
Le Seigneur dit : « Mon Père est le cultivateur ». Le Père regarde depuis le ciel, recherchant du fruit de tous ceux qui, sur la terre, professent le nom de son Fils – ce Fils en qui Il trouve tellement son plaisir. Lui seul sait si cette déclaration est réelle ou une prétention. Si elle est réelle et non pas simulée, Il cherche à stimuler la production de toujours plus de fruit. Quand Il voit qu’il y a quelque fruit, Il se sert de sa soigneuse habileté comme un cultivateur pour nettoyer une telle branche, pour la rendre plus fertile.
Nous ne sommes pas non plus laissés dans l’ignorance au sujet de ce qui constitue le fruit : « le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Gal. 5. 22 et 23).
Soyons donc clairs à ce sujet : Le Seigneur, ici, ne parle pas du salut ou de la vie éternelle. Il désire que ses disciples qu’Il laisse sur la terre pendant qu’Il retourne à son Père, assument leur responsabilité de reproduire ses propres traits moraux. Nous-mêmes, comme eux, avons cette capacité, cette responsabilité, et le privilège de porter du fruit en restant continuellement en communion avec Lui.
D’après the Lord is near juillet 1988
« Et tu feras sur ses bords des grenades de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, tout autour, et des clochettes d’or entre elles, tout autour » Exode 28. 33.
LE TÉMOIGNAGE QUE DIEU ATTEND DE LA PART DU CROYANT
Ce verset nous dit que les clochettes étaient en or, et que les grenades étaient de bleu, de pourpre, et d’écarlate. L’or parle des choses divines, et les clochettes d’or font retentir à l’homme le témoignage divin de l’œuvre du Saint Esprit en nous. Les grenades, en même temps, sont une preuve du témoignage, chaque couleur indiquant le fruit.
Le bleu des grenades représentait le fruit d’un caractère céleste, le bleu étant la couleur principale dans le tabernacle. Cela convenait au sacrificateur saint qui entrait dans la présence de Dieu, au-delà du voile, avec du fruit pour Lui – c’est-à-dire « le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13. 15), « des sacrifices spirituels » (1 Pier. 2. 5). Pour nous, cela parle d’adoration.
La pourpre des grenades dépeint le fruit royal, nous rappelant le Roi qui portait un vêtement de pourpre et la couronne d’épines. Le sacrificateur royal sortait de la présence de Dieu avec quelque chose de Lui. Nous devons annoncer les vertus de Christ dans ce monde (cf. 1 Pier. 2. 9).
L’écarlate des grenades peut nous rappeler le caractère terrestre de notre Seigneur, montré alors qu’Il marchait devant les hommes. De même, notre fruit écarlate provient de son Saint Esprit qui habite en nous et produit ce fruit, qui est « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Gal. 5. 22 et 23).
D’après the Lord is near juillet 1988
« Tire-moi : nous courrons après toi. – Le roi m’a amenée dans ses chambres. – Nous nous égayerons, et nous nous réjouirons en toi » Cantiques des cantiques 1. 4.
L’enfant de Dieu, parce qu’il possède une vie nouvelle en Christ, a des désirs nouveaux et des capacités nouvelles. Cependant la chair est faible, et il a besoin d’être tiré par le Seigneur Jésus Lui-même pour pouvoir jouir de la douceur et de la bénédiction de sa présence. Ce n’est pas une action automatique, mais qui exige un exercice de cœur et d’âme dans la prière, pour la douce action du Seigneur Lui-même, qui nous amène dans la communion avec Lui.
Les résultats de cela sont pleins d’intérêt : « Nous courrons après toi ». Être tiré est très personnel, mais les autres, maintenant, sont inclus dans l’heureux empressement à Le suivre. Quelle influence précieuse nous aurons sur d’autres si nous sommes vraiment attirés au Seigneur ! Car eux aussi seront encouragés à Le suivre de tout leur cœur.
Le pronom personnel est à nouveau employé : « Le roi m’a amenée dans ses chambres ». La communion secrète du cœur avec Lui, dans le sanctuaire de sa propre présence, est certainement ce que chaque croyant devrait désirer et cultiver profondément. Rien ne peut remplacer d’être seul avec Lui.
Mais nous nous réjouissons aussi d’en voir d’autres entrer dans tout ce qu’ils peuvent de la bénédiction de la Personne de Christ. En conséquence : « Nous nous égayerons, et nous nous réjouirons en toi ». Cela ne nous encourage-t-il pas beaucoup quant au privilège de nous souvenir du Seigneur dans la fraction du pain avec ses chers croyants ? Être d’abord seul avec le Seigneur est précieux mais ensuite, pour que le cœur s’élargisse et inclue d’autres croyants est aussi profondément précieux. Dans ce cas-là nous ne disons plus « Je » dans la prière ou l’action de grâces, mais « Nous ». Jouissons-nous tellement de la communion avec le Seigneur que nous en encourageons d’autres à Le suivre et à L’adorer ?
D’après the Lord is near juillet 1988 (L.M. Grant)