LA PUISSANCE DE LA PAROLE DE DIEU

« Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Héb. 4. 12 et 13).

Un jeune chrétien était étudiant dans un collège de Californie. Son professeur et ses condisciples étaient tous incrédules, chose très commune de nos jours.

Seul, ayant l’école entière contre lui, et seulement le Seigneur Jésus pour le défendre, il était exposé au ridicule et au mépris. On le traitait d’insensé, terme que, en réalité, Dieu appliquait à ses persécuteurs : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ». (Ps. 14. 1).

Finalement son professeur, qui ne s’occupait pas du Dieu de la Bible, déclara : « La seule façon de trancher cette question est que l’étudiant chrétien écrive un article pour défendre la Bible, et je choisirai un autre étudiant de la classe pour présenter l’autre côté ». Il choisit évidemment quelqu’un qu’il considérait comme des plus capables de réfuter n’importe quel argument qu’avancerait son adversaire, et qui de plus haïssait la Bible.

La date de la controverse fut fixée. L’étudiant incrédule se prépara avec acharnement pendant que le chrétien cherchait en Dieu la sagesse, selon l’exhortation de Jacques 1. 5 : « Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné ».

Le jour de la controverse arriva enfin. La salle de cours était remplie d’une foule impatiente. Avec un courage tranquille, qui venait de son humble confiance en Dieu, qu’Il l’aiderait, l’étudiant chrétien cita de nombreuses portions de la Bible elle-même.

Puis l’orgueilleux professeur appela fièrement son champion. Un profond silence se fit dans l’auditoire lorsque le prétendu avocat de l’incrédulité s’avança. Avec un calme peu ordinaire, il dit :

« Honorable professeur et condisciples, j’ai pensé qu’il était inutile de mettre par écrit les résultats auxquels je suis arrivé. Je vais donc vous dire oralement à quoi mes recherches ont abouti. En premier lieu, soyez assurés que j’ai passé de nombreuses heures à une étude approfondie de la Bible pour prouver son caractère peu véridique. J’ai cherché diligemment des contradictions possibles, mais n’en ai trouvé aucune. Afin que vous sachiez combien mes recherches ont été soigneuses, je vous dirai que j’ai lu trois fois entièrement le Nouveau Testament et seize fois l’évangile de Jean. Plus je lisais et j’étudiais ce Livre, plus j’étais convaincu qu’il n’était pas d’origine humaine. Les déclarations de la Bible étaient si sublimes et pénétrantes qu’un sentiment de condamnation commença à s’emparer de moi ; il me semblait lire un livre écrit spécialement pour moi. Je fus convaincu ; je compris mon péché et ma folie, et maintenant je crois fermement que la Bible est la Parole de Dieu. Non seulement cela, mais maintenant j’ai accepté Jésus Christ pour mon Sauveur ».

Qui pourra imaginer l’effet produit par la droiture de ces recherches et par cette franche confession ? Peut-on s’étonner que le visage du professeur ait changé de couleur ? L’assistance était consternée et muette d’étonnement. Après un silence pénible, le professeur incrédule, décontenancé, congédia l’auditoire.

D’après La Bonne Nouvelle 1957