TRADUCTION DE FEUILLETS (147)

« Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? » Michée 6. 8.

LE TEST DE SINCÉRITÉ

Il y avait beaucoup de tricherie dans ma classe. Je n’oublierai jamais les paroles que notre professeur de maths nous a adressées un jour avant de distribuer le texte d’un examen :

– Aujourd’hui, mes amis, vous avez deux épreuves à réussir : la géométrie, la sincérité. Si vous échouez à l’une d’elles, j’espère que ce sera en géométrie. Dans votre vie future, vous aurez plus d’occasions d’appliquer les principes de la sincérité que les théorèmes de la géométrie ».

Nous nous trouvons constamment dans des situations où notre honnêteté est mise à l’épreuve : comment réagissons-nous lorsqu’on nous rend trop de monnaie en faisant nos courses ? Comment remplissons-nous notre déclaration d’impôts ? Que faisons-nous si nous n’avons pas été honnêtes lors d’une conversation et qu’une fausse impression en est résulté ?

Mon professeur avait raison. La conduite morale d’une personne est bien plus importante que son savoir. Mais bien traiter les autres ne suffit pas. Qu’en est-il de notre relation avec Dieu ? Pourrons-nous réussir l’épreuve devant Lui, qui identifie toute malhonnêteté ? Jamais !

Il n’y a qu’un seul chemin : si nous confessons sincèrement nos péchés, Il nous pardonne grâce à l’expiation accomplie par Jésus-Christ sur la croix. Ainsi, notre relation avec Dieu est rétablie. Désormais, avec son aide, nous pouvons mener une vie qui reçoive son approbation.

D’après Näher zu Dir décembre 2025

« La loi de ta bouche vaut mieux pour moi que des milliers d’or et d’argent » Psaume 119. 72.

VERMEER – TRÉSORS MÉCONNUS

Aujourd’hui marque le 350ème anniversaire de l’inhumation du peintre néerlandais Jan Vermeer (1632-1675) dans sa ville natale de Delft. Il est considéré comme l’un des plus importants représentants du Siècle d’or de la peinture baroque néerlandaise.

Le père de Jan Vermeer était marchand d’art. Cependant, on ne sait pratiquement rien de la jeunesse et de la formation de Vermeer. Ce qui est certain, c’est que le jeune peintre était techniquement brillant, un maître de la lumière et du détail. Et qu’il savait raconter des histoires dans ses tableaux, souvent situés dans un salon ou un atelier.

Les contemporains de Vermeer n’ont pas su apprécier à sa juste valeur la qualité et la valeur de ses œuvres. Si ses tableaux ont parfois atteint des prix respectables, leur créateur, Vermeer, est mort pauvre et endetté en 1675. Il n’avait que 43 ans.

Ses tableaux – environ 37 lui sont attribués – valent aujourd’hui une fortune. Quiconque en acquérait un à l’époque possédait sans le savoir un trésor d’une valeur inestimable.

Aujourd’hui, beaucoup pensent la même chose de la Bible. Ils ne réalisent pas le trésor qu’ils laissent prendre la poussière sur leurs étagères. Un trésor dont la connaissance peut les sauver ; un trésor qui aspire à enrichir leur vie. La Parole de Dieu porte le message le plus important de l’univers. L’ignorer serait bien pire que de posséder un Vermeer sans le savoir et de souffrir de la faim. Ignorer la Bible est, en réalité, une erreur fatale. La découvrir est la plus grande et la plus importante découverte de toute une vie !

D’après die gute Saat décembre 2025

« Mais toi, Seigneur, tu me connais, tu me vois et tu sondes mon cœur contre toi-même » Jérémie 12. 3.

« Sachez donc que l’Éternel, votre Dieu, est Dieu, le Dieu fidèle, qui… conserve sa bonté jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements » Deutéronome 7. 9.

IL ME CONNAÎT

Un petit garçon se tient devant l’entrée d’une des dernières mines de charbon du nord de la France. Il attend patiemment l’arrivée de l’ascenseur avec les mineurs. Finalement, quelqu’un lui demande : « Petit, que fais-tu ici ? » La réponse est simple : « J’attends mon papa ». Mais celui qui pose la question connaît le chaos qui s’ensuit lorsque des dizaines d’hommes au visage sale, coiffés de casques identiques et vêtus de salopettes assorties, sortent de la mine. Alors il dit au garçon : – Ne t’inquiète pas, tu ne reconnaîtras pas ton papa parmi tous ces hommes. – Mais mon papa me connaît ! rétorque le petit garçon. Il savait pertinemment qu’il avait peu de chances de retrouver son père dans la foule. Mais il connaissait son père et il était certain que celui-ci ne manquerait pas de voir son fils.

Notre Dieu voit tout, entend tout et sait tout. Le roi David a dit : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu perçois de loin mes pensées. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais toutes mes voies » (Ps. 139. 2 et 3).

Notre Dieu s’intéresse à chaque détail de notre vie. Il la connaît parfaitement ; et plus encore : Il nous aime. La question est de savoir si, nous aussi, nous Le connaissons et Lui faisons confiance, comme le garçon de l’histoire. Si nous voulons vraiment Le connaître, nous devons lire sa Parole, la Bible. En elle, Il se révèle pleinement. Plus nous en apprendrons sur lui, plus nous Lui ferons confiance et plus nous L’aimerons.

D’après die gute Saat décembre 2025

« Le salut ne se trouve en aucun autre [qu’en Jésus-Christ], car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés » Actes 4. 12.

PRENEZ LES AVERTISSEMENTS AU SÉRIEUX !

Le 26 décembre 2004, un tsunami dévastateur a frappé l’Asie du Sud-Est. Une jeune fille a vu l’eau se retirer soudainement au large de la plage. Se souvenant immédiatement de ce qu’elle avait appris à l’école sur les tsunamis, elle a évalué la situation avec justesse et a alerté les autres. Ce faisant, elle a sauvé des dizaines de personnes des vagues déferlantes.

Ceux qui ont écouté la fillette, malgré son jeune âge et l’océan apparemment calme, ont pu se mettre à l’abri à temps. Croire la fillette, prendre son avertissement au sérieux et fuir immédiatement le désastre, était vital pour survivre. Chaque seconde comptait.

Quelle tragédie pour tous ceux qui n’ont pas pu échapper au tsunami ! Quelle tragédie également pour leurs proches, dont certains souffrent encore aujourd’hui de cette perte !

Mais nous avons tous besoin du salut. La Bible elle-même parle de notre besoin urgent d’être sauvés. Car la plus grande catastrophe qui nous menace est la mort éternelle, c’est-à-dire la séparation d’avec Dieu pour toujours. De même qu’il fallait croire à l’avertissement de la jeune fille pour échapper au tsunami, il faut accepter le message de Jésus-Christ pour être sauvé de l’enfer. Ignorer le message et se complaire dans des illusions ou reporter la décision à plus tard sont une négligence trompeuse et funeste. C’est pourquoi, nous le disons une fois encore : Nous devons être sauvés au nom de Jésus. Dieu ne force personne à être heureux, mais il commande la repentance car Il nous aime et désire que nous soyons heureux avec Lui (voir Act. 17. 30).

D’après die gute Saat décembre 2025

« C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, que tu craignes un homme qui mourra, et un fils d’homme qui deviendra comme l’herbe, et que tu oublies l’Éternel qui t’a fait, qui a étendu les cieux et fondé la terre ? » Ésaïe 51. 12 et 13.

LA CRAINTE DE L’HOMME, UN PIÈGE POUR LE CHRÉTIEN

La crainte de l’homme est l’une des ruses les plus honteuses par laquelle les hommes sont trompés et privés de la force dont ils ont si grand besoin. Que nous avons besoin de nous rappeler Qui est Dieu ! Le Créateur des cieux et de la terre, c’est Celui qui, un jour, consolera Israël, et Il ne le fait pas moins pour ses bienheureux rachetés aujourd’hui. Quand Il donne du réconfort, également, ce n’est pas seulement pour notre confort, mais pour notre encouragement avec cela ; car Il verse du courage dans l’âme, pour lui permettre de surmonter ses difficultés avec la fermeté de la foi. Ne réagissons-nous pas à cela de manière ferme en contemplant Christ, le Fils de Dieu, maintenant glorifié, après avoir accompli l’œuvre immense de la rédemption ?

Pensons-nous qu’Il est tout, ou pensons-nous que nous sommes quelque chose ? Si nous craignons les hommes, nous sommes trop fiers de nous-mêmes. Comment oserions-nous donner à de simples hommes l’honneur de les craindre ? Cet honneur ne revient qu’à Dieu seul. Les hommes sont souvent hardis en soutenant d’autres hommes comme candidats pour des honneurs politiques, et pourtant, combien ont le courage d’annoncer le nom précieux de Jésus devant des hommes ?

Lors d’une prédication dans la rue, un homme, converti après une vie de course aux honneurs, rappela à ses auditeurs sa vie passée, en disant que, s’il offrait à des hommes de se battre avec lui, il aurait beaucoup de réactions. Mais maintenant, il les défiait pour savoir lequel d’entre eux était réellement courageux. Quel était son défi : – Qui s’avancerait devant des hommes, pour confesser clairement Jésus comme Seigneur ? Il n’y eut que du silence. Les hommes trouvaient que, bien qu’ils n’aient pas peur de se battre contre d’autres hommes, ils craignaient leur opinion sur Lui, s’ils rendaient honneur à Celui qui est seul digne de la crainte et de l’honneur de la part des hommes.

D’après the Lord is near juin 1988 (L.M. Grant)

« Mais Pierre dit : Je ne possède ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne: Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche » Actes 3. 6.

DONNER AU SEIGNEUR SANS RÉSERVE CE QUE NOUS AVONS

« Qu’est-ce que tu as dans ta main ? » (Exode 4. 2). Quelle capacité ou quelle influence Dieu vous a-t-Il donnée ? Voyez si elle ne peut pas être employée pour Lui.

Mon influence est tout à fait insignifiante, dites-vous. Mais il en était ainsi de la verge de Moïse, et voyez ce qu’elle devint dans la main de Moïse !

– Marie, qu’as-tu dans la main ? Seulement un flacon de nard. Une chose petite, bien qu’elle ait coûté une grosse somme. Pourtant l’odeur de ce parfum, répandu sur le Seigneur, s’est conservé au cours des âges, nous rappelant que rien n’est trop précieux pour prouver notre attachement au Seigneur.

– Pauvre veuve, qu’y a-t-il en ta main ? Deux pites, qui font un quadrant. Une chose petite pour le trésor du Seigneur ; pourtant le tintement de ces petites pièces est parvenu jusqu’à nous comme une musique, nous rappelant que rien n’est trop humble pour être accepté par le Seigneur du trésor.

Et la question nous est aussi posée : Qu’as-tu dans ta main ? Non pas : Qu’aimerais-tu ou espères-tu avoir là ? – mais : Qu’as-tu ? Quoi que ce soit, emploie-le pour Dieu, et vois ce qu’Il en fera !

Rien ne recommandera plus l’évangile à ceux autour de nous que l’usage personnel de ceux qui le présentent. Que ce soit le don de bonté, ou seulement une poignée de main de sympathie, employons-le.

Ma main ? Vous pouvez bien l’oublier pendant un moment, car il y a d’autres mains, étendues autrefois pour vous sur le Mont Calvaire ! Et qu’y a-t-il dans tes mains, toi, Fils béni de Dieu ? Des clous de fer ! Le pardon écrit dans le sang ! Car Il a été blessé pour vos transgressions, et frappé pour vos iniquités (cf. És. 53. 6).

Pouvez-vous Lui refuser quelque chose ?

D’après the Lord is near juin 1988

« Ils élevèrent sur lui un grand monceau de pierres, qui est demeuré jusqu’à ce jour. Et l’Éternel revint de l’ardeur de sa colère. C’est pourquoi on a appelé le nom de ce lieu-là la vallée d’Acor, jusqu’à ce jour » Josué 7. 26.

LA DISCIPLINE DE DIEU SUR SES ENFANTS

Ce sont là les derniers mots de ce chapitre très remarquable. Nous apprenons là les principes du gouvernement sage et parfait de Dieu. La grâce sauve le peuple et le fait sortir d’Égypte. Elle le conduit à travers le désert et l’amène dans le bon pays. Mais un peuple, amené ainsi par la grâce à être associé avec Dieu, doit apprendre qu’Il a un gouvernement établi. Sous son autorité, ceux qui l’honorent en s’y soumettant sont bénis, mais là où sa Parole et son autorité sont négligées ou contrariées, et que des sentiers de propre volonté sont choisis, un moment vient où son déplaisir doit être reconnu – un déplaisir causé par la sainteté de son trône. Celui qui a mal agi doit être puni.

Acor, ici, est une bonne illustration de cela. La vallée d’Acor (trouble) fait toujours suite à un tort ou un mal non jugés. Il est heureux quand l’âme juge de la même manière plus tôt, et ainsi se met du côté de Dieu et contre elle-même et ses voies de péché, honorant ainsi Dieu contre soi-même et ses mauvaises voies – honorant Dieu par cela, et évitant la verge qui corrige. Cette Vallée d’Acor illustre ce que la nation traversera bientôt à cause de ses péchés (Osée 2. 15). Cela illustre aussi le principe des voies et les actions de Dieu avec nous maintenant, car les principes du gouvernement de Dieu demeurent les mêmes, malgré la différence de dispensation.

Seigneur, fais-nous marcher doucement, avec prière jour après jour, afin que nous t’honorions par le dévouement et la droiture de cœur envers la révélation de ta vérité et de ton gouvernement.

D’après the Lord is near juin 1988

« Nathanaël lui dit : – Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? » Jean 1. 4.

LA CONVERSION DE NATHANAËL

Nous avons parlé de Pierre, Jacques, et Jean et même de Thomas, avec une mention négative comme le disciple qui doutait. Mais Nathanaël ? Qu’était-il comme disciple ? La Bible rapporte très peu de choses à son sujet, principalement un bref récit de son introduction à Jésus au début de l’évangile de Jean. Mais ce court récit donne à Nathanaël une présence physique. Nous identifions sa sincérité, ses doutes, et son ouverture à la vérité.

Voyez, par exemple, sa remarque à un ami du nom de Philippe. Philippe, plein d’enthousiasme au sujet de Jésus, s’était exclamé : Nous avons trouvé celui dont Moïse a écrit dans la loi et les prophètes, Jésus, le fils de Joseph, qui est de Nazareth. Nathanaël n’était pas impressionné. Nazareth n’était pas son idée de la ville d’où le Messie doive venir. Des doutes honnêtes, mais Philippe ne discuta pas. Il conseilla simplement : Viens et vois.

Nathanaël changea bientôt de ton quand il rencontra le Seigneur. Peut-être parce que le Seigneur ne le condamna pas pour ses doutes ou parce qu’Il discerna clairement qu’il était sincère ou parce qu’Il le pénétrait tout à fait. Quoi qu’il en soit, Nathanaël reconnut que Jésus était le Messie attendu, Celui qui seul pouvait répondre à son besoin. Philippe avait appelé Jésus « le fils de Joseph », mais Nathanaël voyait plus clairement. Étonné et joyeux il reconnut Christ comme « le Fils de Dieu… le Roi d’Israël ». Au point de vue spirituel, Nathanaël changea d’uniforme ce jour-là. Ses doutes furent remplacés par les promesses de Dieu ; le vide de son cœur fut remplacé par une nouvelle mission : connaître et suivre le Fils de Dieu.

Y a-t-il des Nathanaël près de nous ?

D’après the Lord is near juin 1988

« J’ai pratiqué le jugement et la justice ; ne m’abandonne pas à mes oppresseurs. Sois le garant de ton serviteur pour son bien ; que les orgueilleux ne m’oppriment pas… Rachète-moi de l’oppression de l’homme et je garderai tes préceptes. Mon zèle m’a dévoré ; car mes oppresseurs ont oublié tes paroles. Mes persécuteurs et mes oppresseurs sont en grand nombre ; je n’ai point dévié de tes témoignages » Psaume 119. 121, 122, 134, 139 et 157.

LÉGALISME N’EST PAS FOI

Dans ces versets du psaume 119, un croyant pieux crie à Dieu pour la délivrance de l’oppression. Dans le contexte actuel, il soupire pour la liberté spirituelle. Qui, ou qu’est-ce qui nous opprime tellement fort ? N’est-ce pas l’influence du monde, ses idées, ses traditions, son orgueil, les fausses réclamations humaines, des gloires terrestres aveuglantes – autrement dit, de la mondanité sous toutes ses formes ? Ces influences sont vraiment oppressantes et hostiles, corrompent l’esprit même de celui qui est né de nouveau.

Dans plusieurs des versets ci-dessus, la Parole de Dieu est présentée en opposition avec l’oppression. Et en effet, dans le Nouveau Testament le Seigneur Jésus nous dit : « Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ». Dans une autre occasion, le Seigneur a dit à ses disciples : « Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite » – ce qui indiquait l’effet de la Parole sur notre vie.

Ce qui peut se passer si nous négligeons la Parole, nous pouvons le voir dans l’épître aux Galates, où nous trouvons un exemple instructif de la perte de liberté comme conséquence de ne pas avoir veillé. Leur insistance sur un légalisme extérieur était devenue une oppression.

D’après the Lord is near juin 1988

« Voici, il y a ici plus que Salomon » Matthieu 12. 42.

« Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire » Éphésiens 2. 20.

LE TEMPLE AU TEMPS DE SALOMON – L’ASSEMBLÉE AU TEMPS ACTUEL

Quand nous considérons la grande œuvre de la construction du temple de Salomon, nous sommes impressionnés par une leçon remarquable, et si nous la manquions ce serait une grande perte. L’œuvre était grande, un grand nombre d’ouvriers furent engagés dans les différentes tâches, mais tous contribuèrent à la réalisation du dessein de Dieu.

Maintenant que nous sommes dans la dispensation de la grâce gratuite, le Seigneur a agi continuellement par le moyen d’un grand nombre, accomplissant ainsi son propre dessein formé dans l’éternité passée lointaine. Depuis le jour de la Pentecôte, le Saint Esprit est venu sur la terre, réalisant ces plans et accomplissant ces desseins. Dans ce but, Il demeure dans l’Église, et aussi dans chaque croyant.

Aux jours de Salomon, plusieurs milliers d’ouvriers travaillaient dans les carrières et sur les montagnes, préparant et rassemblant les matériaux, pendant sept années, pour construire et compléter la maison de Dieu. Il y avait partout de l’activité – une activité intense – car l’affaire du roi exigeait de la hâte. Chacun avait son travail, et le sujet de la construction du temple devait être dans toutes les bouches jour et nuit. Puis, quand il fut terminé, il s’ensuivit l’adoration et le service des sacrificateurs, là aussi tout à fait selon le projet divin.

Ayant tout cela à l’esprit, nous pouvons à nouveau relire Éphésiens 2. 20 et 21, et en faire l’application, en nous demandant qui a une telle haute tâche dans ce temps de la grâce : Y a-t-il parmi nous une activité équivalente ? Que chacun de nous considère sa vie : Est-elle employée pour Christ, ses intérêts et son service ? Et faisons cela en vue de notre fin dernière dans l’éternité à venir.

D’après the Lord is near juin 1988

« Jésus leur dit : – En vérité, en vérité, je vous dis : Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain qui vient du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde » Jean 6. 32 et 33.

LE VRAI PAIN DE DIEU

« C’est le pain que l’Éternel vous a donné à manger » (Ex. 16. 15) : Ce sont les paroles qui vinrent aux oreilles du peuple de Dieu d’autrefois dans le désert de Sin – une image de ce qu’est le monde pour les croyants du Nouveau Testament.

Ce pain était la provision de Dieu pour leurs besoins. Ils avaient fui de l’Égypte, et maintenant ils ressentaient leurs besoins sur le chemin du bon héritage où Dieu les conduisait. Ils avaient besoin de nourriture.

Aussi Dieu leur donna la manne. Or, la manne n’est que le type de la nourriture véritable pour notre âme, que nous avons en Jésus, tandis que le Saint Esprit nous conduit au travers de ce monde, dans notre cheminement vers le ciel. Le chapitre six de l’évangile de Jean est un bel exposé de cette grande vérité. Dieu envoyait la nourriture chaque jour. Les Israélites devaient la récolter un matin après l’autre. Quelle leçon pour nous ! La nourriture récoltée hier, les expériences de hier, la jouissance de Christ hier, le vrai pain du ciel, ne suffiront pas pour aujourd’hui. Le pain doit être récolté chaque jour. La Personne de Christ recherchée et appréciée chaque jour devient pour nous « le pain des puissants » (Ps. 78. 25). Cela nous donnera santé et force pour ce jour-ci, et nous rendra forts pour la marche. Oh ! Qu’il y ait exercice de cœur et faim pour ce pain, pour le ministère de Christ, précieux et céleste pour notre cœur par l’Esprit, dans le chemin du désert !

D’après the Lord is near juin 1988

« Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » Luc 15. 7.

LE REPENTIR EST NÉCESSAIRE POUR LE PARDON

Qu’il est triste que de nombreuses personnes préfèrent se ranger avec les quatre-vingt-dix-neuf qui n’ont pas besoin de se repentir ! Bien décents, bien honnêtes, assez bons citoyens, ils ne considèrent pas leurs manquements et leurs fautes comme ayant beaucoup d’importance. Ils admettront qu’ils ne sont pas parfaits, mais qu’ils ne sont pas moins parfaits que les autres gens, et en conséquence ne voient pas qu’il soit urgent pour eux de se repentir. Mais le moindre péché est une offense grave contre Dieu, et exige d’être jugé sévèrement et sans indulgence. Si les péchés de quelqu’un ne sont pas pardonnés, il est perdu, coupable, et sous la colère de Dieu ; Qu’ils sont nombreux, ceux qui sont dans cette condition et ne s’en rendent pas compte !

Sans la repentance, ils ne peuvent pas être pardonnés. C’est le pécheur pardonné qui a une raison d’être profondément reconnaissant ; et seul le pécheur repentant est une raison pour qu’il y ait de la joie dans le ciel.

Quand le pharisien et le publicain se rendirent dans le temple pour prier, le pharisien remerciait Dieu de ce qu’il n’était pas comme les autres hommes. Qu’une telle prière est odieuse pour un Dieu de vérité ! Le publicain, d’autre part, était courbé dans la repentance devant Dieu, plaidant pour la miséricorde. Le pharisien n’était certainement pas meilleur que le publicain, mais il choisissait de ne pas tenir compte de ses péchés – ou de les couvrir par un vernis de religion de propre-justice. Il en résulta que le pharisien fut laissé dans son état de mort de propre-satisfaction, tandis qu’il y eut de la joie au ciel à cause de la justification du pécheur ayant confessé son état (Luc 18. 10 à 14).

La repentance, une confession honnête des péchés devant Dieu, se joint normalement à la foi : la confiance simple et honnête de l’âme dans la Personne bénie du Seigneur Jésus Christ. Cela résulte en une grande joie dans le ciel.

D’après the Lord is near juin 1988 (L.M. Grant)

« Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre » Psaume 46. 10.

FAIRE ENTIÈREMENT CONFIANCE À DIEU

La foi qui s’appuie sur Dieu peut ne pas s’exprimer en action ; au contraire, il peut y avoir une attente passive – qui est tout autant le résultat de la foi, et peut-être même plus remarquable. Nous nous souvenons bien de deux occasions où les paroles d’Ésaïe 30. 15 eurent un pouvoir et un charme particulier : « Dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force ». David, au psaume 3, est un bel exemple de cela. Nous le voyons comme un saint de Dieu, entouré par les circonstances les plus contraires, qui semblaient exiger des mesures des plus importantes afin de pouvoir sortir de cette position périlleuse, nous le voyons parfaitement tranquille, parce qu’il dépendait uniquement de la main invisible, qui peut attendre avant d’intervenir, mais sur laquelle la foi met sa confiance.

L’agitation n’est que trop commune. Dans des temps de tension et de perplexité, la chose qui nous paraît la plus normale, c’est de s’en sortir ! Mais quelle confiance avait David quand, avec une nation révoltée, et un usurpateur sur le trône, il se coucha et dormait, après avoir remis sa cause à Dieu. Car, dit-il « L’Éternel me soutient ».

Il y a aussi des périodes où la charge peut être trop lourde pour une prière audible, et où un gémissement devant Dieu est tout ce qu’on peut émettre ; mais alors il y a la conscience que « Il sait ». Et en cela le cœur trouve du repos. « Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu ». Cela assure l’âme de son intérêt plein d’amour et de son désir de prendre notre cause en mains au bon moment. Être tranquille implique certainement un esprit de confiance entière en Dieu.

D’après the Lord is near juin 1988

« Si quelqu’un édifie sur ce fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’ouvrage de chacun sera mis en évidence » 1 Corinthiens 3. 12 et 13.

LA RÉVÉLATION DE TOUTES CHOSES AU DERNIER JOUR

Le contraste saisissant entre les chapitres 18 et 19 de la Genèse est destiné par Dieu à manifester les œuvres d’Abraham et celles de Lot. Tous deux sont des croyants, édifiant sur le fondement, qui est l’Éternel. Mais pour Abraham, le chapitre 18 est un récit d’or, d’argent et de pierres précieuses, tandis que le chapitre 19 n’énumère rien que du bois, du foin et du chaume pour Lot.

Pour Abraham, il y a la vie : « Sara, ta femme, aura un fils » (Gen. 18. 10). Pour Lot, il y a la mort : « Et la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel ». Tandis qu’il est annoncé un grand gain à Abraham, qui deviendra « père d’une multitude de nations » (ch. 17. 5), la mesure de Lot est une grande perte, comme le lui disent les anges : « Nous allons détruire ce lieu ». D’une part, l’ordre et l’obéissance deviennent la portion de la maison d’Abraham : « Car… je sais qu’il commandera à ses fils de garder la voie de l’Éternel » (Gen. 18. 19). D’autre part, la famille de Lot est en déroute et en désobéissance lorsqu’il marchande pour une indulgence charnelle devant le danger : ses gendres non croyants voient son annonce comme une plaisanterie, sa femme ne se soucie pas plus de son passé que de son avenir, et ses filles créent des nations d’incrédules par leur projet incestueux.

Peut-être que le début de chaque chapitre montre le contraste le plus révélateur de tous. Alors qu’Abraham se reposait, le Seigneur de la vie Lui-même lui rendit visite avec une douce communion. Alors que Lot travaillait – et être assis à la porte était un poste pénible, comme cela est indiqué en Deutéronome 21. 19 à 21 – deux messagers vinrent lui donner un message de jugement et de perte : Pour Abraham c’était un temps de grande bénédiction, quand l’Éternel considérait son or, son argent, et ses pierres précieuses. Pour Lot, c’était une période de grand chagrin quand son bois, son herbe et sa paille partirent en fumée avec Sodome.

D’après the Lord is near juin 1988