
« Ne reprends pas le moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends le sage, et il t’aimera. Donne au sage, et il deviendra encore plus sage ; enseigne le juste, et il augmentera son savoir » Proverbes 9. 8 et 9.
« La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse » Psaume 111. 10.
Le verset des Proverbes ci-dessus montre comment le fait de reprendre quelqu’un ou de lui donner un avertissement, n’est pas toujours bien accepté par celui à qui on l’adresse.
Nous trouvons avant tout le type du moqueur, qui n’admet pas la répréhension. Dans la Bible, le moqueur est un homme arrogant et présomptueux, qui agit avec « colère et orgueil » (Prov. 21. 24). « Le moqueur n’aime pas celui qui le reprend ; il ne va pas vers les sages » (Prov. 15. 12) et il pourrait même réagir avec haine. Au contraire, le sage, sachant qu’il n’est pas parfait et désirant progresser, remercie celui qui le reprend, parce que cela lui permet de mûrir dans son comportement et sa vie intérieure. « Que le juste me frappe, c’est une faveur ; qu’il me reprenne, c’est une huile excellente ; ma tête ne la refusera pas » (Ps. 141. 5). Il apprend ainsi à se corriger afin de ressembler toujours plus au Seigneur Jésus, modèle de bonté, de patience et d’humilité.
Posons-nous sincèrement la question : Comment réagissons-nous lorsque nous recevons une répréhension de la part de nos parents, de notre conjoint, d’un frère ou d’une sœur dans la foi ?… Sommes-nous suffisamment humbles pour accepter la répréhension et la considérer devant Dieu afin de modifier notre conduite si nécessaire ? Ou bien la refusons-nous comme injustifiée, parce que nous pensons que nous n’avons rien à apprendre de la personne qui nous a repris, ou simplement parce que nous pensons avoir raison ?
Et lorsque nous-même, nous devons adresser une répréhension, agissons-nous avec douceur et amour, après avoir demandé à Dieu de nous donner la sagesse pour le faire ?
D’après « Il buon seme » septembre 2025