
« C’est pourquoi nous ne nous lassons pas ; mais, même si notre être extérieur dépérit, toutefois notre être intérieur est renouvelé de jour en jour » 2 Corinthiens 4. 16.
À L’EXTÉRIEUR ET À L’INTÉRIEUR
Avec l’âge, les plaisirs de la vie perdent de leur attrait. Notre force mentale et physique déclinant, nous manquons souvent d’intérêt et d’énergie pour faire les choses que nous faisions dans notre jeunesse.
Pour ceux qui connaissent Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur, la vérité du verset d’aujourd’hui se révèle : le corps, l’être extérieur, peut s’affaiblir et se « détériorer » lentement – et ce processus est inévitable -, mais l’« être intérieur », connecté au monde invisible, est mystérieusement « renouvelé » chaque jour. Le fait que cet être intérieur puisse rester vibrant et frais malgré l’âge et la maladie est illustré par l’expérience suivante, dont je me souviens encore très clairement.
Je rendais visite à un ami âgé atteint de la maladie d’Alzheimer. Nous nous connaissions bien depuis de nombreuses années. Récemment, en essayant de converser avec lui, j’avais constaté que beaucoup de ses propos étaient incohérents. Mais lorsque j’évoquais Jésus-Christ, il répondait parfaitement normalement, et tout ce qu’il disait sur les sujets bibliques prenait sens. Comment l’expliquer ? D’une part, probablement parce qu’il avait beaucoup étudié ces sujets par le passé, et qu’avec l’âge, le passé est souvent plus présent que le présent. D’autre part, je suis fermement convaincu que c’était parce que l’Esprit de Dieu, qui habitait en lui, avait renouvelé son être intérieur. Ainsi, mon vieil ami pouvait encore se réjouir des vérités bibliques, même si son esprit n’était plus clair. Dans sa jeunesse, il s’était « souvenu de son Créateur » et avait aligné sa vie sur la Parole de Dieu (Eccl. 12. 1). C’est pourquoi il pouvait maintenant en récolter les fruits.
D’après die gute Saat novembre 2025
« Et le soleil se levait sur lui comme il passait Péniel ; et il boitait sur sa cuisse » Genèse 32. 31.
UN JOUR NOUVEAU POUR JACOB
Plus tôt dans ce chapitre, nous lisons qu’il faisait nuit, et que Jacob était seul. C’était le temps, pour Dieu, de lutter avec lui. C’était un moment, pour Jacob, qui changerait sa vie, un temps où Dieu le fit quitter son sentier d’égoïsme et suivre le sentier de Dieu. Dieu changea sa vie – et son nom – comme preuve : Jacob devint Israël. Jacob signifie : Il prendra par le talon, et parle de sa vie depuis la naissance, quand il prit d’abord les choses par sa propre main. Israël, son nouveau nom, parle de la suite de sa vie après ce tournant, et signifie : Il sera prince de Dieu. Ce changement, toutefois, prit du temps pour se manifester.
S’il avait marché dans l’indépendance avant ce moment-là, une lutte d’une nuit avec Dieu le rendit dépendant ; et il avait la preuve de sa dépendance. Il ne marchait plus avec sa propre force. Il marchait maintenant en boitant, ce qui lui rappellerait toujours que toute sa force, son caractère et sa puissance étaient les dons de Dieu, non pas des œuvres, de peur qu’il ne s’enorgueillisse (Éph. 2. 9). Après cette rencontre, il aurait pu dire ce que l’apôtre écrira plus tard : « Lorsque je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12. 10).
Depuis ce jour-là, Jacob marcherait en boitant sur sa hanche. Parce qu’il avait été touché par Dieu, la chair était froissée ; et maintenant, en figure, il pouvait dire qu’il était mort et que sa vie était cachée avec Christ (cf. Col. 3. 3). Le passage nous dit qu’il passait Péniel (qui veut dire : face de Dieu), ce qui signifie qu’il se tournait vers Dieu. Quand nous faisons cela, le soleil se lève réellement sur nous et modifie notre marche pour toujours. Quelle bénédiction, que la chair boîte continuellement, pour prouver que la puissance en nous est de Christ et non pas de nous-même.
D’après the Lord is near mai 1988
« Et Moïse fit un serpent d’airain, et le mit sur une perche ; et il arrivait que, lorsqu’un serpent avait mordu un homme, et qu’il regardait le serpent d’airain, il vivait » Nombres 21. 9.
LE SEUL MOYEN D’AVOIR LA VIE
La seule possibilité de vivre était de regarder vers le serpent d’airain. Cela ne servait à rien de regarder à soi-même. L’Israélite n’y pouvait voir qu’une créature mordue, blessée, mourante. Il pouvait essayer de guérir la blessure – il pouvait faire le beau rêve d’aller mieux, et une fois guéri, de penser à regarder. Il pouvait raisonner quant à l’utilité de regarder à ce serpent d’airain, là-bas ; il pouvait s’étonner du bien que cela ferait, simplement de le regarder. Mais tout cela était vain – absolument vain. Il n’y avait qu’un moyen pour vivre, qui était divin et parfait – c’était un regard de foi vers le remède de Dieu. Jusqu’à ce que ce regard soit porté, rien n’était fait. Quand le regard était porté sur le serpent d’airain, il ne manquait rien. Un regard de foi réglait toute la question.
Mais chacun devait regarder, et regarder pour lui-même. Personne ne pouvait regarder pour autrui – personne ne pouvait regarder par procuration. C’était une chose absolument individuelle. Toute personne mordue pouvait regarder. Ce qui lui en donnait le droit, c’était d’avoir été mordu.
Mais il devait regarder pour vivre. Il était réduit au remède de Dieu – enfermé pour la foi.
Il en était ainsi pour l’Israélite mourant, dans le camp, autrefois. Et il en est ainsi pour le pécheur mourant, maintenant. Le Fils de l’homme a été élevé sur la croix – le grand remède de Dieu – son seul remède. Toutes les âmes qui en sentent le besoin sont bienvenues pour regarder. Mais chacun doit regarder – ou périr. Il n’y a pas de moyen terme. Regarder et vivre – regarder ou mourir. Un seul regard suffit ; il n’y en a pas besoin d’un deuxième. Au moment où une âme regarde avec foi à Jésus, elle passe de la mort à la vie – la vie éternelle. « Le Fils de l’homme doit être élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ».
Nouvelles glorieuses ! Nouvelles célestes ! Précieux message ! Puissent de nombreuses oreilles être ouvertes pour entendre, de nombreux cœurs pour comprendre, des yeux nombreux à porter ce regard donnant la vie !
D’après the Lord is near mai 1988
« Étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils » Romains 5. 10.
LA VIE DU CHRÉTIEN A SON ORIGINE DANS LA MORT DE CHRIST
Pendant trois ans et demi les habitants de Judée et de Galilée avaient été témoins de quelque chose qui n’avait jamais été vu sur la terre : une vie vécue en complète dépendance de Dieu et en service entier pour les hommes. La Parole était véritablement devenue chair. Le Seigneur de gloire était venu sur la terre, apportant vie, espoir et salut aux victimes du péché et de Satan.
Mais comment cela ? Par sa vie parfaite ? Même si son exemple de ne faire que du bien est sans égal dans l’histoire humaine, il ne pouvait pas résoudre le problème du péché. En fait, ses perfections ne font qu’accentuer notre caractère de pécheurs.
Et qu’en est-il de son enseignement ? On a dit que, si tous les hommes sur la terre commençaient aujourd’hui à vivre les paroles du discours sur la Montagne, la situation désespérée de l’humanité changerait d’un jour à l’autre. Les guerres cesseraient. Il n’y aurait plus de préjugés. La pauvreté et la famine seraient rapidement résolues. L’utopie deviendrait réalité. Mais cela n’est pas arrivé. Le fait de connaître les enseignements de Christ n’a pas pour résultat l’obéissance à ces préceptes.
Le remède au péché ne se trouve pas dans la naissance, la vie, les enseignements, ou les miracles de notre Seigneur Jésus Christ. Il se trouve dans sa mort. Voyez le témoignage de Pierre. Attiré à Christ étant jeune homme, il avait absorbé ses enseignements, avait été témoin de ses miracles, et avait contemplé sa gloire. Et tout cela ne le rendait pourtant pas propre à la présence de Dieu. Pierre décrit son propre salut – et le nôtre – quand il écrit au sujet de Christ : « qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché nous vivions pour la justice » (1 Pier. 2. 24). La vie, pour le chrétien, est le résultat de la mort de son Sauveur.
D’après the Lord is near mai 1988
« Ta parole est bien affinée, et ton serviteur l’aime » Psaume119. 140.
« Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois » Psaume 12. 6.
LA BIBLE, PAROLE DE DIEU
Avec quelle insistance Dieu nous assure de la pureté de sa Parole – les soixante-six livres de notre Bible. La Bible est un Livre absolument unique – la Parole de Dieu, destinée à nous apporter joie et bénédiction.
Nous ne pouvons pas agir avec la Bible de la même manière que nous le faisons avec d’autres livres. Ce n’est pas à nous de la publier, la corriger, l’augmenter, et l’adapter pour qu’elle corresponde aux normes approuvées par le monde. La traduction que nous employons peut contenir des mots qui paraissent inhabituels au lecteur occasionnel. Mais de tels mots, comme justification, propitiation, régénération, ou réconciliation sont inhabituels seulement parce que l’homme pécheur n’a jamais expérimenté les bénédictions qu’ils expriment. Le fait qu’ils soient inhabituels provient de son ignorance et de son état de pécheur, non pas d’une erreur de la part de Dieu.
Tout ce qui est véritablement de Dieu dépasse la plus haute intelligence naturelle. Nous devrions être comme le psalmiste qui disait qu’une telle excellence ne faisait que le stimuler à aimer d’autant plus la Parole de Dieu. Quand nous aimons la Parole de Dieu de tout notre cœur, nous saurons mieux l’employer comme l’épée aiguisée de l’Esprit.
D’après the Lord is near mai 1988
« Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Dès qu’il l’apprit, Jésus dit : – Cette maladie n’est pas pour la mort, mais en vue de la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » Jean 11. 3.
LE SEIGNEUR JÉSUS DOMINE LA MORT
Le chapitre 11 de l’évangile de Jean s’ouvre sur une scène de misère humaine. La maladie entre dans la chère famille de Béthanie, et la voix de santé et de reconnaissance, dans leur foyer, a fait place aux pleurs, à la lamentation et à la douleur. Mais Celui qui a le plus de tendresse et de sympathie, est calme au milieu d’eux ; car Il a en Lui-même la vue de la résurrection, qui Lui fait voir au-delà de la chambre de maladie et de la tombe. Quand Jésus entendit que Lazare était mort, il resta deux jours de plus à l’endroit où Il était. Mais quand la maladie se termine par la mort, Il commence son trajet dans la vue pleine et claire de la résurrection. Cela rend son voyage ferme et sans incidents. Et lorsqu’Il approche de la scène du deuil, Il est toujours le même. Le résultat, il va sans dire, vient au bon moment, pour justifier ce calme de son cœur, et le retard apparent de sa venue.
Mais la certitude de la résurrection, bien qu’elle ait donné une direction particulière aux pensées de Jésus, n’empêchait pas son cœur d’être sensible aux chagrins des autres. Car Il n’avait pas d’indifférence, mais de l’élévation. Et tel est toujours l’état de la foi. Jésus pleure avec les pleurs de Marie et de ses proches. Toute son âme était dans la lumière du soleil de ces régions sans mort qui sont bien loin du tombeau de Béthanie ; mais elle pouvait descendre dans la vallée des larmes, et pleurer avec ceux qui pleuraient.
D’après the Lord is near mai 1988
« À qui donc comparerez-vous Dieu, et à quelle ressemblance l’égalerez-vous ?… À qui donc me comparerez-vous et serai-je égalé ? dit le Saint ? » Ésaïe 40. 18 et 25.
LES SOINS DE DIEU POUR LES CROYANTS
Le peuple de Dieu, dans ce jour-là, limitait Dieu, dans ses pensées, par leur idée erronée pécheresse et pleine de doute : que Dieu ne pouvait pas – ou ne voulait pas – prendre soin d’eux. De plus, le fait qu’ils doutaient et ne croyaient pas, limitait ce que Dieu pouvait faire pour eux. Il en est de même aujourd’hui en ce qui concerne Dieu et l’homme. Nous limitons Dieu par notre incrédulité. Nous Le limitons en oubliant ce qu’Il a déjà fait pour nous.
Tous les vrais enfants de Dieu sont prêts à reconnaître qu’il a été répondu à leurs besoins par la providence merveilleuse de notre Père céleste plein de grâce. Cependant, quand nous sommes confrontés à un besoin urgent, quand toutes les échappatoires hors d’une grande difficulté semblent bouchées, quand de sombres nuages de trouble nous menacent, annonçant la tempête, alors le doute s’insinue. Nous sommes alors facilement tentés de limiter même la puissance divine pour nous délivrer, ou au moins de mettre en question le désir du Seigneur d’intervenir dans cette crise.
N’est-il pas étonnant que, malgré toutes nos expériences passées, les promesses en grâce, et l’assurance de sa sagesse et de sa toute-puissance, nous soyons encore tellement prêts à Le limiter au moment du besoin et à céder au découragement ?
Un bon antidote à cet esprit de doute et d’oubli de Dieu – péché que nous avons tous commis – c’est la parole biblique Ében-Ézer – qui signifie : La pierre de secours. Dieu avait donné à Israël une grande victoire sur l’ennemi de toujours : les Philistins. Pour commémorer la victoire, le prophète Samuel prit une pierre, la dressa, et la plaça entre Mitspa et le rocher, et il appela son nom Ében-Ézer, et il dit : L’Éternel nous a secourus jusqu’ici ». Cette pierre en mémorial rappelait au peuple de Dieu que, en cet endroit, et jusqu’en ce jour-là, Dieu avait aidé son peuple – et les avait aidés de manière toute-puissante, miraculeuse et pleinement suffisante.
D’après the Lord is near mai 1988
« Encore, le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles : ayant trouvé une perle de très grand prix, il s’en est allé, a vendu tout ce qu’il avait, et l’a achetée » Matthieu 13. 45 et 46.
L’ÉGLISE, UNE PERLE POUR LE CŒUR DU SEIGNEUR JÉSUS
Le royaume des cieux est vu sous plusieurs aspects. Celui de ce passage est certainement très précieux pour tout cœur de croyant. Le marchand, ici, ne peut être que le Seigneur Jésus Christ. La valeur de la perle qu’Il trouva était si grande pour Lui qu’Il vendit tout ce qu’Il avait pour acheter la perle. La perle n’est certainement pas tout croyant individuellement ; mais de même que nous lisons « un troupeau », « un seul corps » – tous deux, symboles précieux de l’Église de Dieu, de même la perle est une autre manière de désigner l’Église entière.
Cette belle perle d’un si grand prix nous enseigne que l’Église est un ornement de grande valeur pour le Seigneur Jésus. On dit que les perles conservent leur lustre en étant portées, et le Seigneur aime porter son Église près de son cœur. C’est une perle, non pas plusieurs, car Dieu ne reconnaît pas de divisions dans son Église, mais se réjouit dans une vraie unité.
Mais comment une perle se forme-t-elle ? Une particule étrangère (peut-être un grain de sable) s’insinue entre une huître et sa coquille. Une substance appelée nacre est déposée par l’huître autour de la matière étrangère, qui devient ainsi une chose de grande beauté. Que la grâce de Dieu est précieuse, qui transforme des pécheurs mauvais tels que nous en un joyau d’une beauté telle qu’elle réjouit le cœur de notre Seigneur Jésus Christ !
Si nous voyons, dans le seul troupeau, des croyants, dans l’unité, dépendants du Berger, et dans le seul corps, les membres prenant soin les uns des autres – dans la seule perle il nous est rappelé la joie pure du cœur du Seigneur Jésus quand Il contemple la beauté de son Église.
D’après the Lord is near mai 1988 (L.M. Grant)
« Bien-aimés, alors que je m’empressais de vous écrire au sujet de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints » Jude 3.
LE COMBAT POUR LA FOI
En Esdras 8, un homme plein de la Parole de Dieu quitte Babylone, accompagné par d’autres Juifs, pour monter à Jérusalem. Beaucoup de trésors sont placés dans leurs mains, même les vases de la maison de Dieu. Remarquez comment il met ces trésors dans les mains de douze sacrificateurs, qui doivent les conserver jusqu’à ce qu’ils arrivent à Jérusalem. Et de la même manière que Dieu les ramena là à son centre, Il a aussi ramené de nombreux chrétiens à une connaissance de sa vérité.
La vérité qui est donnée à chacun de nous, nous devons la garder, car lorsque nous paraîtrons devant Lui, nous devrons rendre compte de tout ce qu’Il nous a donné. Ici, l’or et l’argent, en grande quantité, étaient mis dans les mains de ces sacrificateurs. Ils désirent agir avec foi, en se confiant dans la puissance de leur Dieu pour les protéger. Ils débutent ainsi leur voyage à travers le désert, où les ennemis et les voleurs abondent.
Aucun homme n’a plus de voleurs à rencontrer que celui qui a la vérité en quelque mesure que ce soit. Si Dieu nous a donné quelque chose de sa vérité, nous devons lutter contre les attaques de ce monde. Il y a des combats tout le long du chemin en relation avec ces choses. Mais allons-nous renoncer ? Non ! Voyez, ces douze sacrificateurs sont des hommes qui reçoivent de Dieu la force dont ils ont besoin pour être fidèles dans ce qui leur est confié. Sommes-nous devant Dieu quant à ce qu’Il nous a confié ? Nous devons marcher avec Lui et avoir foi en Lui. Et si nous avons perdu quelque chose de ces trésors précieux, que Dieu ranime notre âme !
D’après the Lord is near mai 1988
« Épaphras, qui est des vôtres, esclave du Christ Jésus, vous salue ; il combat toujours pour vous par ses prières » Colossiens 4. 12.
L’IMPORTANCE DE LA PRIÈRE RÉGULIÈRE
Le soleil brille sur l’eau et attire de l’humidité qui se forme en nuages. Les vents poussent ces nuages vers un autre endroit. Petit à petit ils s’ouvrent en averses rafraîchissantes sur quelque endroit desséché. De même, du cœur d’un de ses enfants attentifs sur la terre, Dieu attire des prières qui montent au ciel et sont conservées comme encens dans des encensoirs d’or (Apoc. 8. 3 et 4). Ensuite l’Esprit du Seigneur prend ces prières et les élève, jusqu’à ce que, comme un nuage, elles flottent au-dessus d’un endroit sombre, et au temps propre, tombent à salut en averses de grâce et de puissance sur des cœurs meurtris et avides ; la prière change-t-elle quelque chose ? Oui, certainement ! Mais une telle prière n’est pas chose aisée, pas un simple passe-temps ; c’est une œuvre épuisante, un travail de l’âme. Cela nous prendra tout entiers. Il ne fait pas de doute qu’il est plus facile de donner pour les missions, ou même de partir comme missionnaire, que de prier efficacement pour les missions. Nous avons besoin d’aller à l’école de prière de Christ et d’y apprendre de nombreuses leçons de concentration et de persévérance.
Cela prendra aussi beaucoup plus de temps que la plupart d’entre nous avons l’habitude de consacrer à la prière. Et cela exigera un sacrifice, de repousser de côté beaucoup d’autres bonnes choses qui remplissent notre vie. Trouvez-vous facile d’avoir du temps pour une prière paisible ? Non, et vous n’en trouverez jamais. Le diable agira dans ce sens. Ceux qui destinent la prière à des temps libres ou à des impulsions ne seront jamais des intercesseurs efficaces. Nous devrons, comme les premiers apôtres, « persévérer dans la prière » (Act. 6. 4). Nous avons besoin de faire de la prière notre priorité, et de protéger nos temps de prière contre les exigences d’autres choses.
D’après the Lord is near mai 1988