TRADUCTION DE FEUILLETS (143)

« Il fallait que soit accompli tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes » Luc 24. 44.

REGARDEZ !

Dans l’Ancien Testament, on trouve quatre merveilleuses prophéties concernant le Seigneur Jésus, qui correspondent chacune au caractère de l’un des quatre Évangiles :

– « Voici, ton roi vient à toi » (Zach. 9. 9). Jésus-Christ est le Roi d’Israël. C’est ainsi que Matthieu le présente. Fils de David, il avait droit au trône de Jérusalem. C’est pourquoi il entra dans la ville royale sur un âne. Mais le peuple d’Israël le rejeta et réclama sa mort.

– « Voici mon serviteur que je soutiens » (És. 42. 1). Jésus-Christ est le Serviteur de Dieu. C’est ainsi que Marc le décrit. Au nom de Dieu, il a servi les hommes. Il a proclamé l’Évangile et guéri de nombreux malades. Mais son œuvre la plus grande, Il l’a accomplie sur la croix. Là, Il a donné sa vie en rançon pour la multitude.

– « Voici un homme dont le nom est Germe » (Zach. 6. 12). Jésus-Christ est l’Homme parfait en qui Dieu pouvait toujours se réjouir. Luc Le perçoit sous cet angle. Le Seigneur Jésus était le seul à n’avoir commis aucun péché. C’est pourquoi Il a pu souffrir et mourir sur la croix pour l’humanité perdue.

– « Voici votre Dieu ! » (És. 40. 9). Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Jean en parle. Le Fils éternel de Dieu s’est incarné pour révéler le Père. Cela a été clairement démontré par ses paroles et par ses œuvres. Sur la croix, Il a donné sa vie d’homme, investi de la puissance divine, pour glorifier Dieu.

D’après Näher zu Dir novembre 2025

« Éternel ! Use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j’ai péché contre toi » Psaume 41. 5.

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » 1 Jean 1. 9.

UNE VIE CHANGÉE

Le thème de la réunion du soir était : Jésus Christ et la foi en Lui. Après la méditation, un jeune homme alla vers le prédicateur en s’exclamant : Vous vous moquez des gens. Pouvez-vous vraiment montrer qu’il y a un Dieu ? Le prédicateur réfléchit un instant puis répondit : Oui, à une condition.

Quelle condition ? Que vous ouvriez honnêtement votre cœur à Dieu. Le jeune homme regarda le prédicateur avec étonnement. Il raconta alors sa pauvre histoire : comment il s’était mis à la drogue et, en volant, s’était procuré de l’argent pour le dealer. Toute la misère de sa vie fut étalée devant le prédicateur.

Finalement ils se retirèrent tous deux dans un endroit calme et prièrent. Le jeune homme exprima tout ce qui accablait son cœur, sans rien en cacher. Il put alors prendre pour lui-même, avec joie, la bonne nouvelle de la Bible : que Jésus Christ était mort pour lui aussi et que, pour cela, Dieu pouvait et voulait lui pardonner tous ses péchés.

Son visage s’éclaircit. Il remercia Dieu de tout son cœur. Il dit ensuite : Maintenant je vais aller à la police. Je veux aussi me mettre en ordre avec les hommes. Il voulait vraiment faire table rase de son passé.

Le jeune homme avait appris à connaître le Dieu vivant. Il avait respiré l’air frais de la vérité. Il voulait maintenant donner une nouvelle direction à sa vie.

Dieu s’était manifesté à lui : Il est vivant !

D’après die gute Saat novembre 2025

« Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me frapper » 2 Corinthiens 12. 7.

LE BUT DIVIN DES ÉPREUVES

La maladie ou d’autres afflictions peuvent être envoyées comme préventifs contre l’orgueil ou d’autres maux. L’apôtre Paul avait eu l’honneur de recevoir des révélations extraordinaires. Après qu’il soit revenu à son état normal, et qu’il ait su qu’il était maintenant dans le corps, il aurait pu être tenté de ne pas en tenir compte. Cela fut évité, par grâce, par l’écharde – une affliction corporelle – qui ne lui fut pas retirée même après qu’il l’ait demandé trois fois. L’affliction persista, et avec elle la grâce suffisante pour en faire l’occasion d’une action de la force divine. Ainsi Paul pouvait supporter l’affliction avec joie, afin que la puissance de Christ repose sur lui.

N’y a-t-il pas aussi, aujourd’hui, des occasions où le Seigneur ne guérit pas le malade, où la faiblesse et la souffrance persistent, et avec elles le sens de la grâce et de la présence du Seigneur ? Quel témoignage pour Christ peuvent être certains malades depuis longtemps et patients ! Ces cas ne répondent-ils pas aux reproches légers de prétendus guérisseurs par la foi – que toute maladie est de l’incrédulité ?

Le cas d’Épaphrodite illustre le fait qu’un dévouement particulier peut conduire à la maladie, même à la mort. Bien loin que cette maladie soit un châtiment sur Épaphrodite, pour un péché et un manquement, c’était une preuve honorable du contraire. Un tel cas ne nous rappelle-t-il pas que nous vivons dans un monde où la croix est une réalité, où la fidélité apporte souvent l’opposé de ce que le monde appelle succès ? La maladie d’Épaphrodite est, de ce fait, associée en dignité avec l’écharde de Paul et le martyre d’Étienne.

Nous ne devons pas manquer de considérer le simple fait de la maladie au milieu des enfants de Dieu, ou l’ignorer avec légèreté. Dans de telles circonstances, nous devons nous tourner vers Dieu, et apprendre les leçons qu’Il veut nous enseigner. Ainsi chacun sera capable de dire : « Il est bon pour moi que j’aie été affligé » (Ps. 119. 71).

D’après the Lord is near mai 1988

« Oh ! S’ils avaient été sages, ils auraient compris ceci, ils auraient considéré leur fin ! » Deutéronome 32. 29.

ÊTRE PRÊT, PAR LA FOI, POUR L’ÉTERNITÉ

Le manque de sagesse tragique d’Israël dans cette question du but final de leur vie est un exemple frappant de la même ignorance largement répandue dans le monde, aujourd’hui. L’ignorance n’est pas simplement manquer de connaissance, mais ne pas tenir compte de ce qui peut facilement être connu. Les hommes sont assez sages pour prévoir comment ils peuvent être affectés, dans dix ans, par des décisions prises maintenant. Ils s’inquiètent quant à la sécurité du travail. Ils s’assurent qu’ils ont assez de garanties pour les protéger en cas d’incendie, d’accidents, ou de problèmes de santé. Ils s’organisent dans la crainte d’une guerre nucléaire, de pollution par le gaz, par les radiations, par l’alcool, par des microbes – toujours en vue de se protéger dans leur avenir, dans un monde qui tourne à la confusion !

Mais qu’en est-il de la fin dernière de l’homme ? De la même manière qu’Israël, par manque de sagesse, oubliait cela, et n’avait pas d’intérêt dans la Parole de Dieu relativement à ce qui était au-delà de leur avenir immédiat, ainsi les hommes, dans leur folie, ne tiennent pas compte, aujourd’hui, des déclarations claires de la Parole de Dieu quant à leur avenir éternel.

La vie naturelle de l’homme prend fin, même s’il a tout prévu pour cela. Le médecin peut lui dire que sa mort est imminente ; mais il n’a jamais pensé à s’y préparer, et ne connaît pas le grand dessein de Dieu pour lui – ou il ne s’est pas soucié de le rechercher. Pourquoi l’homme manque-t-il tellement de sagesse dans une chose aussi importante, alors qu’il est sage quant à des choses insignifiantes ?

Il a besoin de se préoccuper, non seulement quant à la vie naturelle, qu’il perdra de toutes manières, mais de la vie éternelle qu’il peut recevoir de la part de Dieu, qu’il peut avoir maintenant par la foi en Jésus Christ, qui nous dit : « En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24). Si quelqu’un désire être sage, qu’il prenne cela à cœur et trouve la vie éternelle maintenant.

D’après the Lord is near mai 1988 (L.M. Grant)

« L’Éternel parla ainsi à Moïse : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Si un homme ou une femme se consacre en faisant vœu de nazaréat, pour se séparer afin d’être à l’Éternel, il s’abstiendra de vin et de boisson forte, il ne boira ni vinaigre de vin, ni vinaigre de boisson forte, et il ne boira d’aucune liqueur de raisins… le rasoir ne passera pas sur sa tête… il sera saint… il ne s’approchera d’aucune personne morte » Nombres 6. 1 à 6.

LA VRAIE CONSÉCRATION À DIEU

Après avoir dénombré son peuple et les avoir mis en ordre dans les premiers chapitres des Nombres, Dieu recherche parmi eux des hommes ou des femmes désireux de se consacrer à Lui par le vœu particulier du nazaréat. Tous pouvaient être sauvés et rachetés, mais où, parmi les millions d’Israël, en était-il un qui ait un tel dévouement, une telle consécration ? Nous lisons ici et là au sujet de Nazaréens, mais aucun ne montrant de tels caractères spirituels d’un nazaréen comme le fit Christ, qui pouvait dire : « Tu es mon Dieu dès le ventre de ma mère » (Ps. 22. 11).

Il montrait trois traits qui Le distinguaient spécialement, en consécration et piété envers Dieu : Il était l’homme de douleurs, refusant les joies et le confort naturels de la vie humaine. Il ne recherchait pas les honneurs de la part de l’homme – auxquels Il avait bien droit par sa descendance royale comme par son service remarquable envers son peuple. Il ne permettait pas qu’Il soit entraîné dans une alliance impure avec des hommes méchants. Sa consécration à Dieu était ininterrompue, de la crèche à la croix, qui lui coûtait toujours la haine et le rejet de la part de l’homme.

Aujourd’hui, Dieu recherche encore de la consécration, dont nous avons vu la pleine signification en Christ. Sondons notre cœur. Acceptons-nous d’être inhabituels ou différents au milieu de tous ceux qui se nomment chrétiens ? Nous consacrons-nous à servir Dieu sérieusement et sincèrement ? Nous ne pouvons faire cela qu’en nous reniant nous-mêmes et en nous séparant pour Christ.

D’après the Lord is near mai 1988

« Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » Jean 5. 40.

FAUSSES EXCUSES

Vous avez peut-être entendu parler de l’homme invité à une rencontre, qui répondit : Je n’y vais pas, parce que j’ai une voiture rouge. Devant les regards étonnés qui réagirent à cette remarque, il ajouta : Écoutez, je n’ai simplement pas envie d’y aller, et quand je n’ai pas envie de faire une chose, toutes les excuses sont bonnes.

Cela me rappelle l’une des paraboles de Jésus Christ, au sujet d’un certain homme riche qui invita de nombreux convives à un grand festin. Ce n’est pas simplement que tous refusèrent d’y aller, mais qu’ils donnèrent des excuses bizarres : J’ai acheté un champ… j’ai acheté une paire de bœufs… j’ai épousé une femme, aussi je ne puis y aller.

Une chose est évidente : ils ne voulaient pas y aller. Leur attitude n’est pas très évidente derrière leur refus. Et là, le récit devient tout à fait actuel. Dieu est l’homme riche qui nous invite à la fête de son amour. Nous avons présenté nos excuses, mais il est grand temps que, derrière ces excuses, nous donnions nos véritables raisons pour refuser l’amour de Dieu.

Voyez Georges, par exemple. Il ne voulait pas avoir à faire avec Dieu parce que sa mère était morte subitement, et qu’il blâmait Dieu de cela. Pourtant, il ne mentionna jamais rien de cela à d’autres. Ses nombreuses excuses pour rejeter Christ n’avaient jamais montré ses sentiments réels. Puis un jour il fut attiré par la grâce de Dieu à prendre conscience que ses excuses étaient de la fantaisie – et que son hostilité cachée envers Dieu était pire encore. Quand il se repentit de son péché, sa rébellion fut remplacée par la confiance dans l’amour et le pardon de Dieu. Quelle différence cela fit dans sa vie ! Et quelle différence cela fera dans votre vie quand vous arrêterez de trouver des excuses et que vous vous en remettrez au Sauveur.

D’après the Lord is near mai 1988

« L’Éternel dit à Josué : Ne crains pas, et ne t’effraie pas. Prends avec toi tout le peuple de guerre, et lève-toi, monte à Aï. Regarde, j’ai livré en ta main le roi d’Aï, son peuple, sa ville, et son pays » Josué 8. 1.

LES CONSÉQUENCES DE L’OBÉISSANCE

Ces paroles apportent un grand encouragement au cœur des enfants de Dieu, maintenant comme aux jours de Josué. Le peuple avait manqué et avait vécu de grands exercices et de grandes épreuves. Acan avait été jugé pour sa mauvaise action, et la vallée d’Acor était juste dépassée – une leçon à ne jamais oublier dans leur histoire. Mais le peuple ayant jugé le mal qu’il y avait eu au milieu d’eux, l’Éternel, maintenant, les fortifierait et les encouragerait, car il y avait devant eux beaucoup à faire pour prendre possession du pays. Aï avait eu le dessus sur eux dans le passé, parce qu’ils n’avaient pas marché soigneusement avec Dieu. Maintenant, après que leurs cœurs aient été restaurés, le plaisir de Dieu était de nouveau avec eux, et cela leur donnait l’assurance de la victoire finale. Ils avancent ainsi avec les paroles encourageantes : « Ne crains point, et ne t’effraye point ».

Lorsque l’avenir s’ouvre devant nous, puissions-nous aussi être trouvés dans cette condition où nous pouvons nous appliquer à nous-mêmes ces heureuses paroles. Le monde nous entoure de toutes parts et veut s’opposer à notre marche vers le ciel, mais la présence de Dieu et le plaisir qu’Il trouve en nous est une victoire assurée sur toutes choses. Aï est bientôt vaincu par un peuple ainsi encouragé et fortifié. Ils édifient un autel, et la Parole de Dieu est lue à tout le peuple. La loyauté à la Parole de Dieu produit progrès et puissance, comme la désobéissance à la Parole n’apporte que faiblesse et échec.

Seigneur, puissions-nous employer ta Parole plus fidèlement. Puissions-nous t’être attachés de cœur, afin d’être fortifiés et fidèles comme tes témoins ici-bas.

D’après the Lord is near mai 1988

« (Jésus) dit à Simon : Mène en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n’avons rien pris ; mais sur ta parole, je lâcherai le filet » Luc 5. 4 et 5.

« Jésus dit à Simon : Ne crains pas ; dorénavant tu prendras des hommes. Ayant alors mené les barques à terre, ils quittèrent tout et le suivirent » Luc 5. 10 et 11.

LES QUALITÉS D’UN VRAI DISCIPLE DU SEIGNEUR JÉSUS

Dans son livre intitulé « La bonne manière », l’écrivain Tom Wolfe fait ressortir qu’un homme doit avoir certaines qualités personnelles pour lancer avec succès dans la bataille un avion de combat perfectionné. À chaque niveau de leur formation, seuls ceux qui montrent les qualités nécessaires peuvent poursuivre vers le but.

Le même développement est aussi important pour faire des disciples de Jésus Christ que pour faire des pilotes d’avions de chasse. Ceux qui suivent Christ développent les qualités nécessaires, les autres sont laissés de côté. Les qualités qui font la bonne étoffe pour un disciple de Jésus sont :

1) La confiance dans la Parole de Dieu.

2) Une foi constante.

3) Une foi prête à tous incidents.

4) Un engagement total.

Nous voyons ces qualités en Simon Pierre et ses collègues pêcheurs.

– La confiance dans la Parole de Dieu.

Dans ces passages, nous voyons leur confiance dans sa Parole. Ils avaient lâché leurs filets plusieurs fois cette nuit-là et s’étaient déplacés sur des kilomètres, mais n’avaient rien pris. Pourtant, leurs efforts infructueux avaient été faits pendant la fraîcheur de la nuit, quand le poisson devait être près de la surface pour se nourrir. Mais quand Jésus leur dit d’essayer de nouveau, c’était pendant la chaleur du jour, où le poisson aurait été inaccessible. Cependant, ces pêcheurs de Galilée firent ce que Jésus leur avait dit de faire.

Quelquefois, la seule chose que nous ayons à suivre, c’est la Parole de Dieu. Cela peut ne pas s’accorder avec notre expérience passée et nous dire de faire quelque chose qui semble anormal, impossible, ou contraire au bon sens. Mais seul celui qui a confiance en Dieu et agit selon sa Parole est un vrai disciple.

– Une foi constante : persévérer.

Dans ce verset nous voyons la qualité d’une foi constante dans la conduite de Pierre et des autres disciples. Ils avaient lancé leur filet toute la nuit. Ils avaient dû rassembler un filet et le lancer en l’air, le plomb le faisant s’ouvrir avant qu’il touche l’eau. Ensuite ils le tireraient, en espérant qu’ils aient attrapé quelques poissons. Ils avaient répété cela\ces gestes plusieurs fois, ce qui prenait chaque fois plusieurs minutes. Vous pouvez imaginer combien de fois, au cours de la nuit, ils avaient rassemblé le filet, l’avaient lancé, et l’avaient remonté complètement vide. Jésus vient alors, et Il leur dit de lancer le filet près de la barque. Vous pouvez presque entendre la lassitude et le découragement dans leur voix, lorsqu’ils Lui disent qu’ils avaient fait cela toute la nuit sans avoir pris un seul poisson. Mais ils le font tout de même.

Comme disciples, nous aussi devons avoir cette qualité de foi constante, qui nous poussera à faire pour la millième fois ce que nous avons fait neuf cent quatre-dix-neuf fois auparavant sans résultat. Si nous avons une foi constante, nous n’arrêterons pas de prier pour quelqu’un ou quelque chose, seulement parce qu’il n’a pas encore été répondu à nos prières, et nous n’arrêterons pas de lire et d’étudier notre Bible parce que nous pensons que nous faisons si peu de progrès – ni ne négligerons de servir Dieu parce que nous pensons que nous sommes trop vieux ou que nous avons fait notre part.

Ceux qui ont une foi constante accompliront la volonté de Dieu dans leur vie, ils poursuivront dans le service pour Dieu nuit et jour, persévéreront dans la foi – ils continueront à marcher. Le repos sera laissé pour plus tard.

– Une foi prête à tous incidents : un engagement total.

Pour avoir le juste caractère pour suivre Christ, nous devons avoir plus qu’une foi constante. Nous devons avoir une foi préparée aux incidents. Nous devons avoir une foi aventureuse. Pierre et les autres pêcheurs avaient travaillé toute la nuit à l’endroit où ils étaient, mais Jésus leur dit de jeter le filet en eau profonde. S’ils avaient insisté pour rester dans les hauts-fonds sans danger, ils auraient manqué cette prise incroyable de poissons. Un disciple de Jésus Christ doit avoir la foi pour se lancer dans les profondeurs.

On a dit que, parmi les enfants de Dieu, il y a deux sortes de caractères : les pionniers et les fixés. Les pionniers sont toujours en mouvement, découvrant de nouveaux territoires. Les colons, toutefois, n’avancent que jusqu’à ce qu’ils trouvent un endroit confortable, et alors ils y plantent leur tente, et ne la quittent plus. Ils n’appliquent pas la Bible à leur vie dans de nouvelles sphères ou de nouvelles manières. Ils ne regardent pas à Dieu pour qu’Il fasse pour eux quelque chose de différent de ce qu’ils Lui ont permis de faire dans le passé. Les colons se trouvent très bien dans leurs petits territoires et ne désirent pas quitter leur place dans leur relation avec Dieu.

Les pionniers, par contre, ne sont jamais satisfaits de la place où ils sont dans leur vie spirituelle. Ils désirent être plus sanctifiés, connaître Dieu plus profondément, et Lui obéir plus complètement. Ils ne sont pas satisfaits de rester à la surface. Ils désirent connaître les choses profondes de Dieu, y vivre et s’y mouvoir. Ils ont le juste désir de suivre Jésus et de vivre l’aventure d’être ses disciples.

Ils laissent tout le reste derrière eux.

Pour avoir le caractère qui convient à un disciple de Jésus, il faut avoir un dévouement complet. Quand le Seigneur Jésus dit à ces pêcheurs de Le suivre, « ils quittèrent tout ». Ils renoncèrent au commerce de poisson en gros qu’ils avaient mis des années à instaurer. Ils abandonnèrent les bateaux de pêche qu’ils avaient financé par de longues heures de dur travail physique. D’autres pouvaient continuer le métier. Ils n’étaient pas seulement impliqués avec Jésus ; ils s’étaient engagés à Le suivre.

Malheureusement cela n’est vrai seulement que de quelques croyants aujourd’hui. Trop d’enfants de Dieu sont impliqués, mais non pas engagés. C’est une triste constatation sur l’état spirituel de l’Église, que des expressions comme engagement total doivent être employées en parlant à des chrétiens. C’est seulement notre idée erronée qu’il puisse y avoir une chose telle qu’un engagement d’une partie du cœur, qui suggère le terme de dévouement complet.

Mais la vérité, c’est que nous sommes dévoués ou que nous ne le sommes pas. Il n’y a pas de moyen terme. À moins que l’engagement soit total, ce n’est pas un engagement. Il doit être inconditionnel et total. L’engagement d’un disciple de Jésus Christ n’a pas de restrictions, ne demande pas d’exceptions, et ne pose pas de limites. Un engagement total est l’un des caractères nécessaires pour avoir la bonne étoffe pour être un disciple.

En conclusion, il y a quatre qualités qui caractérisent réellement un chrétien ; la confiance dans la Parole de Dieu, une foi constante, une foi à toute épreuve, et un engagement total. Ceux qui ont une telle constitution suivent Christ. Les autres sont laissés en arrière.

D’après the Lord is near mai 1988 (L.A. Crosby)

« Et toutes les foules qui s’étaient assemblées à ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ceux de sa connaissance se tenaient à distance, ainsi que des femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée et qui voyaient cela » Luc 23. 48 et 49.

LA MORT DU SEIGNEUR JÉSUS SUR LA CROIX

Quel spectacle, vraiment, pour toute la création ! Le Dieu de gloire éternel, le grand Créateur Lui-même, venu en humanité, pendu maintenant dans la honte, humiliation et ignominie sur le bois maudit ! Les foules L’avaient d’abord méprisé et humilié, réclamant sa mort. Mais elles entendirent ce qu’elles n’auraient jamais prévu. Sa prière : « Seigneur, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font », dut affecter profondément de nombreux cœurs. Sa soumission en supportant les souffrances que les hommes Lui firent subir ne pouvait pas ne pas parler à tout cœur honnête.

Qui pourrait jamais oublier les épaisses ténèbres qui couvrirent le pays de midi à trois heures de l’après-midi ? – un signe impressionnant de l’intervention de Dieu, qui dut certainement générer des pensées sérieuses à quelques-uns. Puis le Seigneur disant : « C’est accompli ! », surprit tellement le bourreau (qui savait que la mort par crucifixion était particulièrement épuisante) qu’il fut convaincu que cet Homme était le Fils de Dieu. Le fait qu’Il remit son esprit était un autre fait qu’observa le centurion – et d’autres, sans aucun doute.

La foule quitta la scène, sans plus crier contre Lui, mais en se frappant la poitrine. Ils ne pourraient jamais oublier ce qu’ils avaient vu, quel que puisse en être le résultat pour chacun d’eux. Mais ceux qui Le connaissaient, les femmes qui L’avaient suivi depuis la Galilée – qui sont spécialement mentionnées ici, se tenaient à distance, contemplant ces choses. Quelles pensées de peine et de chagrin devaient remplir leur cœur, en même temps que le respect et l’adoration les plus profonds pour Celui dont la mort était infiniment plus affligeante que toute autre.

D’après the Lord is near mai 1988 (L.M. Grant)