
« Si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui observe son visage naturel dans un miroir ; il s’est observé lui-même, s’en est allé et aussitôt il a oublié comment il était » Jacques 1. 23 et 24
UN SPECTACLE EFFRAYANT ?
Dans de nombreux zoos et parcs d’attractions, des panneaux invitent les visiteurs à venir admirer « l’animal le plus sauvage et le plus dangereux du monde ». Ceux qui acceptent l’invitation pénètrent dans un petit enclos, s’attendant à trouver une cage abritant un prédateur. À leur grande surprise, ils se retrouvent face à un miroir reflétant leur propre image. Dans cet espace, de nombreux méfaits commis par l’humanité, le « prédateur », sont dénoncés : destruction de l’environnement et des fondements de la vie, cruauté envers les animaux, exploitation de la nature, et même crimes contre autrui. Impossible de rester insensible face à cette représentation sans concession, confrontés à son propre reflet.
Cependant, il ne faut pas assimiler les humains à des prédateurs. Car leur responsabilité est infiniment plus grande. Alors, pouvons-nous nous regarder en face ? Nous avons un miroir clair et bienveillant dans la Bible, la Parole de Dieu, digne de confiance. Nous y sommes d’abord confrontés à un constat sans appel : « Il n’y a pas de juste, non pas même un seul… Il y a du venin de vipère sous leurs lèvres… Leurs pieds sont rapides pour verser le sang ; la destruction et le malheur sont dans leurs chemins… Tous ont péché » (Rom. 3. 10 à 16, 23).
Mais Dieu ne nous laisse pas seuls face à cette terrible prise de conscience. Par pur amour pour l’humanité, Il a depuis longtemps prévu une issue. Il veut nous pardonner et nous offrir une vie nouvelle. La seule condition nécessaire : accepter notre image, le diagnostic divin, nous reconnaître pécheurs, confesser notre culpabilité et accueillir Jésus-Christ dans notre vie comme Sauveur et Libérateur.
D’après die gute Saat novembre 2025
« Quiconque entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc… Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable » Matthieu 7. 24 et 26
L’OR FATAL
Seul le « pays des occasions illimitées », pourrait-on penser, aurait pu imaginer une telle histoire : l’aventurier suisse Johann August Sutter (1803-1880) émigra en Californie, acquit de vastes étendues de terre grâce à un concours de circonstances favorables et à son habileté, il amassa une immense fortune comme planteur et éleveur de bétail. C’était un homme accompli ; il semblait ne manquer de rien. En 1848, de l’or fut découvert dans la rivière près de chez lui. Et c’est ainsi que commença son malheur. Lors de la ruée vers l’or qui s’ensuivit, des milliers de prospecteurs occupèrent ses terres et les ravagèrent. Le malheureux Sutter n’eut d’autre choix que de fuir. Des années de tentatives pour faire valoir ses droits par voie légale échouèrent presque entièrement. Finalement, Sutter mourut pauvre et amer en 1880.
Ce rapport, qui invite à la réflexion, souligne l’importance du type de terrain et d’emplacement sur lequel on construit sa maison.
Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de l’endroit où je souhaite, métaphoriquement, bâtir ma « maison de vie ». Dans le verset du jour, Jésus-Christ évoque la diversité des réactions à son message. Certains entendent ses paroles mais n’en tiennent pas compte ; ils finiront par tout perdre. D’autres, au contraire, entendent les paroles du Fils de Dieu, les prennent au sérieux et orientent leur vie en conséquence. Jésus compare ces personnes à un homme « qui a bâti sa maison sur le roc ». Leur existence repose sur un fondement solide, pour le temps et l’éternité.
D’après die gute Saat novembre 2025
« N’oubliez pas l’hospitalité ; car en la pratiquant, certains, à leur insu, ont logé des anges » Hébreux 13. 2.
À LA CARTE
Le concept de repas à la carte n’est pas très ancien. Les restaurants existent certes depuis longtemps, mais ils ne proposaient généralement qu’un seul plat du jour à prix fixe. Même au sein de la noblesse européenne, les invités étaient conviés à la table d’hôte, où le même plat était servi à tous.
Après la Révolution française (1789-1799), de nombreux chefs renommés issus de l’aristocratie se retrouvèrent soudainement sans emploi. Quoi de plus naturel que de proposer leurs mets raffinés à un public plus large et affamé, moyennant rémunération ? Aller au restaurant devint une mode, un véritable art de vivre.
L’hospitalité raffinée, en revanche, n’est pas une invention moderne ; elle jouit depuis longtemps d’un prestige considérable, notamment dans les cultures orientales. Le non-respect des règles de l’hospitalité est considéré comme une faute grave.
Durant ses trois années de ministère, Jésus-Christ se déplaça beaucoup, partageant des repas avec ses disciples. De nombreuses conversations importantes et enrichissantes eurent lieu lors de ces repas. Les treize hommes étaient, aussi, fréquemment invités à des repas et acceptaient avec joie l’hospitalité de leurs hôtes. Et immanquablement, c’étaient finalement les hôtes qui recevaient le don (voir, par exemple : Luc 4. 38 et 39).
Même ceux qui, aujourd’hui, invitent Jésus dans « leur maison », qui confient leur vie, leur famille et leur environnement à Jésus-Christ, seront bénis : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apoc. 3. 20).
D’après Die gute Saat novembre 2025
« C’est donc ainsi que je cours, non pas à l’aveuglette » 1 Corinthiens 9. 26.
COURIR AVEC ASSURANCE ET CONFIANCE
Que penseriez-vous d’un coureur qui ne saurait pas à quelle équipe il appartient, quelle course il court, où elle commence et où elle se termine, comment elle se court, qui est le juge, et quelle est la récompense ? Cet athlète ne serait-il pas l’image de la confusion ?
L’apôtre Paul savait quelle course il courait : « Je fais tout à cause de l’évangile, afin d’y avoir pleinement part » (1 Cor. 9. 23). Il savait aussi dans quelle équipe il était. Le Seigneur l’avait appelé à changer d’équipe quand Il lui demanda : « Saul, Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? » (Act. 9. 4). Et peu après, il est rapporté qu’il savait où commencer sa nouvelle course : « Et aussitôt il se mit à prêcher Jésus dans les synagogues » (Act. 9. 20). Il était bien certain du but de la course et écrivait, dans sa deuxième épître à Timothée : « J’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Tim. 4. 7).
De plus, il savait qu’il avait terminé la course, et pouvait déclarer avec assurance : « Désormais, m’est réservée la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui aiment son apparition » (2 Tim. 4. 8).
Paul courait bien et il est un modèle de victoire pour tous ceux qui, aujourd’hui, courent la course pour Christ, parce qu’il était assuré quant aux aspects de la course mentionnés ci-dessus. Pouvez-vous en dire autant ? Êtes-vous assuré de votre salut ? Êtes-vous persuadé de ce que vous croyez ? Êtes-vous certain du plan de Dieu pour votre vie ?
D’après The Lord is near avril 1988
« Une fontaine dans les jardins, un puits d’eaux vives, qui coulent du Liban ! » Cantique des cantiques 4. 15.
L’ACTION DU SAINT ESPRIT DANS LES CROYANTS
La fontaine et le puits d’eau vive devaient irriguer le jardin, et pourvoir ainsi à la croissance des fleurs et des arbres. Un puits est une réserve d’eau vive, et une fontaine déborde de courants d’eau.
En Jean 4. 11, il nous est dit que « le puits est profond », ce qui implique la capacité de conserver le flux de sources cachées, tandis que la fontaine coule continuellement. Un puits parle de profondeur, et une fontaine, de courant continuel.
Le jardin du roi avait à la fois un puits et une fontaine qui assurait un flot de vie à toutes les plantes. Le jardin d’Éden avait un fleuve qui arrosait tout le jardin. Dans la nouvelle Jérusalem nous voyons aussi un fleuve de vie « un fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau » (Apoc. 22. 1). Le fleuve de vie, avec son rafraîchissement continuel, décrit l’œuvre et le rôle du Saint Esprit dans la vie des croyants. C’est ce fleuve d’eau vive qui permettait au jardin de Salomon de produire les meilleurs fruits et la beauté la plus exquise. Les eaux ne provenaient pas du jardin, mais descendaient des hauteurs du Liban.
Si le Seigneur Jésus n’était pas monté au ciel, il n’aurait pas pu y avoir l’envoi du Saint Esprit. C’est pourquoi Il dit : « Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous » (Jean 16. 7). Tout le rafraîchissement spirituel qui coule dans la vie des croyants aujourd’hui est le courant de l’Esprit de vie venant de la présence du Seigneur comme Il nous représente devant le Père, au ciel.
D’après The Lord is near avril 1988
« Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, votre âme et votre corps tout entiers soient conservés sans reproche à la venue de notre Seigneur Jésus Christ » 1 Thessaloniciens 5. 23.
LE BON CHOIX
L’être humain est esprit, âme, et corps. Je n’ai pas seulement la Parole pour savoir cela, mais je sais, par expérience, que je suis triple. J’ai souvent employé cette illustration : Supposez qu’il y ait réunion de prières ce soir, et que je me prépare à aller à la réunion de prières. Vous voyez, je suis un chrétien, et si vous êtes un chrétien vous n’auriez pas l’idée de rester à distance d’une réunion de prières, n’est-ce pas ? Vous dites : Les enfants de Dieu vont prier ce soir, et je dois être là.
Supposons que ce soit une chaude soirée d’été. Mon téléphone sonne tout à coup. Une voix me dit : Ne pourriez-vous pas venir chez nous ? Il fait tellement bon ce soir. Nous avons des glaces, du melon glacé, un bon petit repas. Venez donc en profiter avec nous.
Puis on frappe à ma porte – ou la sonnette résonne. Une autre voix dit : Écoutez, venez donc chez nous. Nous avons avec nous un musicien extraordinaire et nous aurons une soirée musicale remarquable.
J’aurais pu ne jamais avoir su auparavant que je suis esprit, âme, et corps. Maintenant, je le sais ! Je le comprends maintenant ! Je comprends tout à coup que je suis tripartite. Mon corps dit : Va manger la glace. Mon âme dit : Va jouir de la musique. Mon esprit me dit : Va à la réunion de prières.
Si je suis le chrétien que je dois être, je dis : Merci beaucoup, mais je vais à la réunion de prières. Donnez-moi un chèque en blanc pour une autre fois. Ce soir j’ai un rendez-vous avec le Seigneur. Et quel est le résultat ? Quand je passe là une heure environ dans la présence du Seigneur, mon corps est reposé, mon âme est rafraîchie, et mon esprit est édifié en Christ.
D’après The Lord is near avril 1988
« Je suis persuadé, mes frères, moi aussi à votre égard, que vous êtes vous-mêmes pleins de bonté, remplis de toute connaissance et capables de vous exhorter l’un l’autre » Romains 15. 14.
RECEVOIR OU DONNER UNE EXHORTATION
Être capable de s’exhorter l’un l’autre est une capacité que les plus doués pourraient envier. N’importe qui peut gronder, trouver en faute, condamner ; mais il faut de la grâce et un esprit humble et affectueux pour exhorter d’une bonne manière un frère qui erre – si nous ne risquons pas de le faire chanceler davantage. C’est pourtant un devoir que nous avons envers notre frère, pour lui éviter de pécher. C’est donc une obligation pour nous de rechercher à ce que son âme soit restaurée. Nous n’osons pas demander comme Caïn, le meurtrier : « Suis-je, moi, le gardien de mon frère ? » Nous ne sommes, ni son maître, ni son enseignant, mais membres avec lui du corps de Christ, ce qui nous donne certainement plus que de l’intérêt pour son bien-être.
Notre exhortation ne doit pas tomber comme un orage violent, accablant, et courbant ceux qu’il est censé rafraîchir. Elle doit descendre comme la rosée sur l’herbe tendre ; plus elle tombe doucement, plus elle restera longtemps et profondément dans l’esprit. S’il y en a peu qui soient assez humbles pour recevoir ce conseil comme ils le devraient, c’est souvent parce qu’il y en a peu qui ont la manière de le donner comme il le faut, et de joindre à la rigueur du reproche un mélange heureux d’ingrédients agréables. Pour bien nettoyer la plaie avec le soin d’un bon chirurgien spirituel, et pourtant avec toute la tendresse d’un ami, cela exige une grande adresse.
D’après The Lord is near avril 1988
« Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui » 1 Corinthiens 6. 17.
LE SAINT ESPRIT DANS LE CROYANT
N’imaginez pas, si vous croyez au Seigneur Jésus Christ, que vous n’avez pas le Saint Esprit en vous. Tout croyant au Seigneur Jésus Christ est habité par le Saint Esprit. Vous n’avez pas à Le demander, vous n’avez pas à Le rechercher, vous n’avez qu’à croire au fait que vous L’avez déjà.
L’apôtre Paul dit, dans ce chapitre 6 de 1 Corinthiens : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? Et que vous n’êtes pas à vous-mêmes ? » (v. 19). Et souvenez-vous que l’apôtre s’adresse là à des croyants qu’il avait juste décrits comme étant « charnels ».
Maintenant, quand ce fait, que vous avez le Saint Esprit en vous, est reçu par la foi, sans attendre de le ressentir, vous avez fait un grand pas pour de meilleures choses. Si vous croyez réellement que le Saint Esprit de Dieu habite dans votre corps mortel, une transformation de la vie a commencé. En premier lieu, l’Esprit habite le croyant afin de lui donner la victoire sur la vieille nature. Et deuxièmement, l’Esprit est là pour rendre réelles les choses de Christ. Mais cela ne veut pas dire « montrer », mais rendre les choses de Christ réelles pour nous. Et troisièmement, l’Esprit est là pour rendre réel pour vous que Dieu est votre Père. C’est par le Saint Esprit que vous êtes conscients que Dieu est votre Père. Quatrièmement, l’Esprit prendra chacune des bénédictions que nous avons en Christ et nous en donnera la possession en pratique. Et enfin, l’Esprit s’occupe des problèmes, des difficultés que nous avons dans notre vie, et les règles pour nous selon la volonté de Dieu.
D’après The Lord is near avril 1988
« Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père ; et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu » Jean 14. 7.
LA RELATION DU CROYANT AVEC DIEU LE PÈRE EST PAR LE FILS, JÉSUS CHRIST
Dans certains groupes, il y a couramment un désir sincère de mieux connaître Dieu le Père. Jean 14 nous dit clairement comment cela peut se faire. Si nous désirons venir au Père, connaître le Père, voir le Père, recevoir du Père, et avoir communion avec le Père, c’est seulement et toujours par le Fils.
Ce qui est triste, c’est que certains, dans leur zèle pour entrer dans les lieux célestes où demeure le Père, négligent le moyen qu’Il a fourni : son Fils. En conséquence, quoi que ce soit qu’ils essaient, leurs efforts et les conséquences qui en résultent sont destinés à manquer le but, parce qu’ils sont de la chair et non de Christ. Le Seigneur Jésus nous montre le chemin vers le Père en termes clairs quand Il dit : « Je suis le chemin… ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).
De plus, Il nous dit : « Celui qui m’aime sera aimé de mon Père » (Jean 14. 21). De même que Christ est Celui qui assure la relation d’amour pour nous avec le Père, Il est aussi Celui qui amène le Père vers nous. « Nous (le Père et le Fils) viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14. 23). Enfin, notre Seigneur nous dit que, lorsque nous L’entendons, nous sommes réellement en conversation avec le Père : « La parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé » (Jean 14. 24).
D’après The Lord is near avril 1988
« Moïse dit : Fais-moi voir, je te prie, ta gloire » Exode 33. 18.
PASSER DU TEMPS DANS LA PRÉSENCE DE DIEU
Quelles paroles étonnantes, de la part d’un homme qui avait déjà vu beaucoup de la gloire de Dieu !
Plus de quarante années avaient passé depuis qu’il avait refusé d’être appelé le fils de la fille du Pharaon, choisissant l’opprobre du Christ plutôt que les plaisirs de l’Égypte. Depuis lors, Dieu lui avait parlé du milieu du buisson enflammé. Dieu avait démontré sa puissance sur le pharaon dans une série de plaies sur l’Égypte qui se terminèrent pour Israël par la délivrance de l’esclavage. Dieu s’était révélé comme étant la force, le cantique, et le salut de son peuple, en le conduisant miraculeusement au travers de la Mer Rouge. Dieu était descendu sur le Mont Sinaï avec le feu brûlant, une secousse violente, le son de la trompette, et une voix qui secouait la terre. Moïse avait réellement vu quelque chose de la gloire de l’Éternel.
Mais maintenant son peuple bien-aimé, Israël, s’était plongé dans un grand trouble. Ils s’étaient fait un veau d’or, en mélangeant l’idolâtrie avec la corruption dans une orgie qui méritait la violente colère de Dieu. C’est seulement par l’intercession fervente et puissante de Moïse que la colère s’était détournée. Dans ce qui peut être vu comme l’un de ses plus beaux moments, Moïse fit propitiation pour le peuple, offrant d’être lui-même effacé du livre de Dieu pour qu’au moins le peuple soit pardonné.
Dieu pardonna. Le voyage vers la terre promise se poursuivit. Dieu donnerait à Moïse tout ce qui était nécessaire pour conduire le peuple jusqu’en Canaan : sa présence, sa grâce, sa direction. Mais plus que tout cela, Moïse désirait voir la gloire de Dieu. Sage désir, pour Moïse et pour nous. Il n’y a rien pour Dieu, dans la louange ou dans le service, qui ne soit pas en relation avec sa gloire. Le grand besoin du moment, ce sont ceux qui comme Moïse ont le visage qui brille de la gloire de Dieu – dont les paroles et les actes montrent du temps passé dans sa présence.
Seigneur, montre-nous ta gloire !
D’après The Lord is near avril 1988
« Et Édom refusa de laisser passer Israël par son territoire ; et Israël se détourna d’auprès de lui » Nombres 20. 21.
SE DÉTOURNER DE LA CHAIR ET SE TOURNER VERS LE SEIGNEUR
Si Israël avait pu passer à travers Édom, au lieu de faire le détour autour de ce pays hostile, cela leur aurait épargné près de 200 kilomètres de marche. Ils demandèrent qu’il leur soit permis de traverser Édom, en promettant de passer uniquement par la grande route, et de payer pour tout ce qu’ils emploieraient. Mais Édom refusa fermement, et sortit en portant les armes. C’est pourquoi « Israël se détourna d’auprès de lui ».
Édom est en fait le même nom que Adam, avec un changement dans les voyelles. Comme cela a été suggéré, la chair demeure toujours la même, quelle que soit la manière dont elle se déguise. La tentation dangereuse est toujours, pour le croyant, de désirer réaliser ses souhaits plus rapidement, en se servant de la chair. Mais les buts de Dieu ne peuvent pas être accomplis pour le moyen de la chair. Nous devons apprendre que la chair convoite contre l’esprit et ne veut pas se soumettre à Dieu. Cependant, quand la chair en nous montre son hostilité, comme le faisait Édom, que devons-nous faire ? Les Israélites n’ont pas pris les armes et combattu, comme ils furent appelés à le faire dans le pays contre d’autres ennemis. Ils se sont plutôt détournés d’Édom.
De même, les croyants ne sont pas appelés à entrer en guerre contre la chair : ils ne sont pas capables de surmonter cet ennemi au milieu d’eux en le combattant. Dans la lutte avec Satan, il nous est dit de résister et de tenir ferme (Éph. 6. 13), en ayant revêtu toute l’armure de Dieu ; mais dans le cas de la chair, c’est différent : nous nous détournons de ses attaques de séduction, en dépendant plutôt de l’Esprit de Dieu pour mener ce combat, tout en ayant le privilège de fixer notre regard sur Christ, et non pas sur l’ennemi. Quand l’apôtre Paul, en 1 Timothée 6. 9 et 10, met Timothée en garde contre les tentations charnelles, il ajoute, au verset 11 : « Mais toi, homme de Dieu, fuis ces choses-là, et poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit ». Plutôt que de combattre, dans ce cas, appliquons nos pensées et nos cœurs au caractère positif du bien.
D’après The Lord is near avril 1988 (L.M. Grant)
« Le premier jour de la semaine, comme nous étions assemblés pour rompre le pain, Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec eux et continua de parler jusqu’à minuit » Actes 20. 7.
LA CÈNE DOMINICALE
Le jour du Seigneur (dimanche) est le jour où les croyants se rencontrent habituellement pour rompre le pain en souvenir du Seigneur Jésus. Le passage ci-dessus le montre. Le récit semble montrer que Paul et ses compagnons de voyage arrivèrent à Troas le lundi. Ils y restèrent sept jours, comme nous pouvons le croire, pour être avec les croyants lors de leur réunion d’assemblée le dimanche. Il nous est dit ensuite que, le premier jour de la semaine, quand les disciples se rassemblèrent pour rompre le pain, Paul prêcha. Ce n’est pas qu’ils se rassemblèrent pour l’écouter prêcher. Mais les frères venant ensemble, comme ils en avaient l’habitude, pour rompre le pain, l’apôtre profita de cette occasion pour leur parler des choses de Dieu. Le passage montre que c’était devenu une habitude régulière des croyants, de rompre le pain ce jour-là. Et le jour est ainsi désigné.
Une dernière fois, nous trouvons ce jour désigné comme « le jour du Seigneur » en Apocalypse 1. 10. L’apôtre Jean fut « en Esprit » ce jour-là, et reçut des communications de la part du Seigneur pour les croyants en Asie. Je désirerais attirer spécialement l’attention sur cette expression. En 1 Corinthiens 11. 20, nous avons l’expression « la cène dominicale ». Quelqu’un peut-il mettre en question le sens de cela ? N’est-ce pas clairement la cène du Seigneur, distinguée de ce que quiconque mange son propre repas au verset 21 ? Or, quand il est parlé du jour, la même expression est employée : le jour du Seigneur. C’est son jour, et sa cène – un jour et un repas qu’Il demande à être siens.
D’après The Lord is near mai 1988
« La crainte de l’Éternel est la discipline de la sagesse, et l’abaissement précède la gloire » Proverbes 15. 33.
L’ORDRE MORAL INSTAURÉ PAR DIEU
Il est impossible à quiconque d’acquérir une vraie sagesse à moins que sa conscience ne soit d’abord réveillée au fait qu’il a à faire avec Dieu – le Dieu qui est assis sur un trône, qui est saint, et qui juge tous les hommes avec justice. Cela a été vrai depuis que l’homme coupable a été chassé du paradis, où il n’était resté que peu de temps, jouissant de la présence de Dieu. Depuis lors, Dieu lui a parlé à plusieurs reprises et de plusieurs manières. En dernier lieu, Dieu a donné son témoignage le plus clair et distinct par son Fils, Le ressuscitant même d’entre les morts, et Le recevant au ciel après que l’œuvre du Calvaire ait été accomplie. Si les hommes ignorent cela ou refusent de le croire, leur culpabilité est maximum. D’autre part, s’ils le reconnaissent, c’est la discipline de la sagesse.
« L’abaissement va devant la gloire » : que cela est vrai ! L’honneur d’être appelé un enfant de Dieu n’appartient qu’à ceux qui s’humilient devant Lui dans la repentance et acceptent son pardon par le sang de Christ. En général l’homme est trop orgueilleux pour faire cela. L’homme naturel, bien sûr, n’a aucun droit d’être appelé un enfant de Dieu.
En résumé, l’action de la sagesse, c’est la repentance devant Dieu, et l’humilité d’accepter l’évangile.
D’après The Lord is near mai 1988
« Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi » Jean 15. 26.
« Mais vous recevrez de la puissance, le Saint Esprit venant sur vous » Actes 1. 8.
LE RÔLE DU SAINT ESPRIT AU MILIEU DES CROYANTS
Certains ont suggéré que le livre de la Bible intitulé les Actes des apôtres devrait s’appeler les Actes de l’Esprit Saint, et cela avec raison si nous considérons en particulier la présence de l’Esprit. En fait, il est fait référence à Lui directement plus de cinquante fois dans ce livre, soit comme baptisant, ou remplissant, ou dirigeant. Et si nous recherchons la preuve sous-entendue de sa direction, nous Le trouvons encore plus souvent. Cependant il n’est pas en rapport avec le caractère ou le but du Saint Esprit de Le nommer, ou d’attirer l’attention sur Lui, en particulier en ce qu’un livre soit nommé de son nom.
Quand l’Esprit a été envoyé, Il est venu du Père, par notre Seigneur, pour rendre témoignage Le concernant, pour nous enseigner toutes choses (Jean 14. 26 ; 1 Jean 2. 27) et pour être avec nous (Jean 14. 16 à 18). En Jean 14. 16, il est parlé du Saint Esprit comme d’« un autre Consolateur », et par le contexte, nous savons que le Consolateur, c’est Christ Lui-même. De même, tandis que le Saint Esprit est présenté ici comme l’Esprit de vérité, Christ est la vérité elle-même (Jean 14. 6).
Le but de l’Esprit est donc de rendre témoignage à Christ par sa présence, son caractère, et son activité. C’est exactement ce que fait l’Esprit, en étant en nous (1 Cor. 6. 19), et dans le corps de Christ sur la terre (1 Cor. 3. 16). Quand on regarde un membre de ce corps, on devrait voir Christ. Le Saint Esprit ne voudrait pas qu’il en soit autrement. Il ne désire pas que l’attention soit attirée sur des chrétiens, ni même sur Lui-même, mais seulement sur Christ. Ne devrions-nous pas désirer la même chose ?
D’après The Lord is near mai 1988 (L.J. Ondrejack)