TRADUCTION DE FEUILLETS (140)

« Dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, il s’est chargé d’eux et il les a portés tous les jours d’autrefois » Ésaïe 63. 9.

UNE OPÉRATION REMARQUABLE

On demanda une fois à un chirurgien quelle était l’opération la plus remarquable qu’il ait jamais effectuée. Le chirurgien réfléchit un instant. Il lui revint en mémoire quelques interventions graves qui avaient exigé beaucoup d’habileté. Finalement il parla d’une opération qui, pour une tout autre raison, avait eu le plus de signification pour lui. L’espérance de survivre de sa jeune patiente était de dix pour cent. L’enfant était tellement délicate et fragile. Quand on la prépara pour l’anesthésie, elle lui dit : Savez-vous, docteur, je prie toujours le soir avant de m’endormir. Et j’aimerais bien prier aussi maintenant. Le chirurgien le lui accorda volontiers. Et comme il avait lui-même de grosses difficultés qui le rendaient malheureux, il demanda à la fillette de prier aussi pour lui.

La petite fille demanda à Jésus, le bon Berger, de prendre soin de sa petite brebis et d’être près d’elle dans l’obscurité. Et elle termina en demandant : Et bénis aussi le docteur. Puis elle dit au chirurgien : Je n’ai pas peur, parce que Jésus m’aime. Il est avec moi et Il prendra soin de moi. Très ému par cette assurance de foi, le chirurgien pria aussi Dieu dans son cœur. Il sentit que sa main devait être conduite par Dieu si la vie de la petite fille devait être sauvée.

L’enfant survécut à l’opération. Mais il fut clair pour le chirurgien que ce jour-là une direction très claire lui avait été donnée. Il le résuma en disant : Cette petite fille m’a enseigné que Jésus me portera en sécurité si je mets mes problèmes dans sa main.

D’après die gute Saat novembre 2025

« Je veux pourtant que vous le sachiez : le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; le chef du Christ, c’est Dieu » 1 Corinthiens 11. 3.

ORDRE DIVIN DANS L’ASSEMBLÉE

Les sœurs, à Corinthe, causaient beaucoup de trouble dans l’assemblée. Elles avaient tout à fait oublié leur place normale. Les hommes, sans doute, étaient à blâmer au moins autant qu’elles. Il n’est guère possible que des femmes se soient mises en avant dans l’assemblée à moins que les hommes aient manqué à tenir leur vraie position responsable et publique. C’est le rôle de l’homme de diriger. Bien que les femmes puissent être beaucoup plus utiles dans certains cas, si ce n’est pas l’homme qui guide, il est évident que c’est sortir de l’ordre que Dieu leur a assigné à tous deux depuis le début !

Il en était ainsi à Corinthe. Chez les païens, les femmes jouaient un rôle important, et peut-être plus que partout dans le monde. C’était à leur grande honte. Il n’y avait pas de ville où les habitants étaient aussi dégradés que celles où les femmes atteignaient une importance aussi visible et anormale. Et comment l’apôtre traite-t-il cette situation ? Il apporte Christ. C’est ce qui décide de tout. Il affirme les principes permanents de Dieu, et il ajoute ce qui a été révélé si brillamment en Christ et par Lui. Il insiste sur le fait que Christ est l’image et la gloire de Dieu, et que l’homme se trouve dans une place analogue, en relation avec la femme et distingué d’elle.

La place de la femme, c’est de ne pas se mettre en avant. En fait, la femme est d’autant plus efficace qu’elle est moins vue. L’homme, au contraire, a une part publique, une tâche plus difficile sans doute – une tâche qui ne met pas en jeu les affections les plus raffinées, mais qui exige un jugement plus calme et plus étendu. L’homme a le devoir de l’ordre et de l’administration extérieurs.

D’après the Lord is near avril 1988 (W. Kelly)

« Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire » 2 Corinthiens 4. 17.

UNE VIE DE MISSIONNAIRE DANS L’ATTENTE DE SA FIN

David Brainerd, le missionnaire auprès des Indiens du Nord-est de l’Amérique, au début du 18ème siècle, n’avait que vingt-neuf ans quand il fut appelé pour être avec le Seigneur. Ses brèves années de service furent utiles, bien qu’il ait été affligé d’un esprit de mélancolie et d’une forme de tuberculose qui, joints, l’amenèrent souvent à la limite de la dépendance. Son journal personnel parle de la lutte journalière avec ses afflictions, alors qu’il apprenait à vivre réellement les paroles du Seigneur à l’apôtre Paul : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12. 9). Ses notes personnelles nous disent aussi combien la prière est importante pour soutenir le serviteur.

Pour Brainerd, la prière quotidienne lui donnait la force de prêcher les bonnes nouvelles à des âmes perdues auprès et au loin malgré sa maladie qui lui ôtait les forces. En fait, sa communion avec le Seigneur le poussait à anticiper sa mort comme un bienfait. Une semaine avant sa fin, Brainerd écrivait : Je désire ardemment être avec Lui pour pouvoir contempler sa gloire… Oh, que tous puissent L’aimer et Le glorifier pour ce qu’Il est en Lui-même… Viens, Seigneur Jésus, viens bientôt !

La puissance de la prière est remarquable. À cause de la prière, les afflictions qui auraient pu se montrer dévastatrices pour un autre n’étaient pour Brainerd que de légères afflictions passagères. La prière l’amenait devant le trône de la grâce, où il pouvait regarder à la mort comme « le jour glorieux où je vais entrer dans sa présence pour, là, Le louer davantage ».

D’après the Lord is near avril 1988

« L’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban » Cantiques des cantiques 4. 11.

PORTER SUR SOI LE CARACTÈRE DE DOUCEUR DE CHRIST

Les chrétiens devraient avoir le parfum de la douceur de Christ. Il est écrit, concernant les disciples d’autrefois : « Ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus » (Act. 4. 13) – et si nous sommes dans sa compagnie, il y aura un riche parfum de sainteté, des lieux célestes, émanant de nous où que nous soyons.

Un pasteur raconte qu’il circulait, avec un autre pasteur, à l’étage d’un autobus à Londres. Quand ils passèrent dans une rue d’apparence misérable avec une grande usine d’un côté, ils furent ralentis, et ils remarquèrent que les portes de l’usine s’étaient ouvertes, et que des centaines de jeunes filles en sortaient et traversaient la rue vers un restaurant. Tout à coup l’air autour de l’autobus fut rempli d’un parfum délicieux.

Le visiteur dit : N’est-ce pas étonnant, dans un quartier d’usines à Londres, un tel bon parfum ! On dirait l’odeur d’un grand jardin. On ne s’attendrait pas à trouver un tel parfum dans ce quartier.

– Oh ! Vous n’avez pas compris, dit son ami. C’est l’une des plus grandes usines de parfum de toute l’Angleterre, et ces jeunes filles travaillent continuellement parmi les parfums. Partout où elles vont, le parfum reste sur leurs vêtements.

Bien-aimés, si vous et moi vivons en communion avec Christ, si nous restons dans sa compagnie, partout où nous allons, son parfum sera remarqué dans notre vie.

D’après the Lord is near avril 1988

« Dieu est monté avec un chant de triomphe, l’Éternel avec la voix de la trompette » Psaume 47. 6.

CHRIST VENANT DÉLIVRER SON PEUPLE TERRESTRE

Ce passage a dû être très mystérieux pour Israël. Si Dieu est monté, Il doit d’abord être descendu ; mais de quelle manière le grand Dieu de la création est-Il jamais descendu ? Il n’y a qu’une seule réponse : c’est dans la Personne de son Fils bien-aimé. Éphésiens 4. 9 nous dit : « Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? ». Le bienheureux Fils de Dieu est d’abord descendu en humble grâce, puis est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir toutes choses.

Cependant, ce verset du psaume 47 ne se rapporte pas à l’ascension du Seigneur. Il regarde plutôt en avant vers un jour encore à venir. Car le psaume 46 déclare la merveille de sa venue à Israël pendant leur grande tribulation, quand Il vient en puissance et grande gloire pour libérer la nation souffrant de la cruelle oppression des nations. À ce moment-là, il nous est dit : « Il a fait entendre sa voix : la terre a fondu » (Ps. 46. 6). Alors le cri exalté de foi sort des lèvres d’Israël : « L’Éternel des armées est avec nous. Le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » (v. 7). Qui est cet Éternel des armées ? Qui est ce Dieu de Jacob ? Ce même Jésus qu’ils avaient autrefois méprisé, rejeté, et crucifié, l’Homme de douleurs, mais venant maintenant en gloire magnifique. Quel spectacle pour leurs yeux ! Leurs cœurs se fondront : ils ressentiront profondément la culpabilité de leur incrédulité précédente, mais seront remplis d’une joie indescriptible dans la connaissance de sa grande grâce envers eux. Ils se tairont et connaîtront que Lui, Jésus, est Dieu. Révélation extraordinaire !

Il établira la paix dans leur pays, faisant cesser les guerres et soumettre les ennemis sous son autorité suprême. Alors Il viendra au milieu des acclamations, au milieu du son et la trompette, une victoire glorieuse. Toute la création se prosternera et confessera que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. Anticipation merveilleuse !

D’après the Lord is near avril 1988 (L.M. Grant)

« Notre lettre, c’est vous : elle est écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car vous êtes manifestés comme la lettre de Christ » 2 Corinthiens 3. 2 et 3.

« Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi… examinez-vous vous-mêmes » 2 Corinthiens 13. 3 et 5.

UNE CONDUITE QUI INTERPELLE

Je pense que nous sommes tous redevables à quelque serviteur de Christ pour notre connaissance actuelle de la vérité. Si nous ne vivons pas avec piété, cela apporte du discrédit à celui qui nous a amené à Christ. Si nous voulons honorer notre père et notre mère en Christ, nous devons vivre à la gloire de Dieu.

Il y a certaines choses que le monde voit comme étant à lui, mais je suis ici pour représenter mon Père, et je ne veux pas apporter du discrédit sur le nom de mon Père. La Parole dit : « N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde ; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie – n’est pas du Père, mais est du monde ; et le monde s’en va, lui et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2. 15). Oh ! Je souhaite que nous, comme chrétiens, gardions toujours cela à l’esprit !

Nous sommes ici, dans le monde, pour représenter notre Père et pour représenter notre Sauveur, et les hommes ne peuvent venir à Dieu et à Christ, notre Seigneur bien-aimé, que par nous. Nous ferions bien de nous examiner, en conséquence, pour voir si nous nous comportons de manière à apporter de la gloire à notre Seigneur Jésus Christ.

D’après the Lord is near avril 1988

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » Jean 8. 36.

LIBERTÉ CHRÉTIENNE

La liberté chrétienne n’est pas l’anarchie, qui n’est qu’un déploiement de propre volonté. C’est le fait d’être tellement proche de Dieu le Père, d’être un avec Christ, le Fils de Dieu, tellement soumis à l’influence du Saint Esprit, que la volonté humaine se mêle à la volonté divine, et qu’elle est tellement liée à la volonté de Dieu Lui-même, absolument libre et souveraine. Dieu fait ce qu’Il veut, mais veut toujours faire ce qui est à la fois absolument juste et absolument bienveillant.

Et dans tout cela, l’individualité du croyant n’est pas supprimée, mais elle est élevée au niveau divin d’un amour passionné pour tout ce qui est aimable. C’est l’obéissance, mais l’obéissance sous une nouvelle alliance, où la Loi est écrite dans le cœur, comme un amour maternel. Une mère trouve sa plus grande joie dans l’obéissance à cette obligation impérieuse provenant du plus profond de son être, de mettre son enfant au monde.

Nul homme vraiment honnête ne ressent comme une contrainte les lois contre le vol. Il n’est pas honnête parce que quelque chose est imprimé dans un recueil de lois, mais parce que quelque chose est imprimé sur son cœur. Il serait encore honnête si le statut était supprimé. Et en conséquence il est parfaitement libre. Sans ce travail intérieur, aucune chose extérieure faite à un homme ne le rend, ou ne peut le rendre libre. De la clémence de la part de l’exécutif à l’égard d’un criminel reconnu ne fait pas de lui un homme libre. Il reste l’esclave de ses désirs criminels. Mais s’il s’éprend d’honnêteté, de droiture et d’intégrité, alors il est libre. Toute cette transformation, c’est ce que la grâce accomplit dans le cœur du racheté.

D’après the Lord is near avril 1988

« Comme ils fixaient leurs regards vers le ciel, tandis qu’il (Jésus) s’en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs se tenaient là, à côté d’eux : Hommes galiléens, dirent-ils, pourquoi restez-vous là, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller au ciel » Actes 1. 10 et 11.

JÉSUS CHRIST, LE FILS ÉTERNEL DE DIEU

Oui, ce Jésus – cette même Personne, qui était dans la gloire avec le Père avant que le monde soit ; la même Personne qui s’est dépouillé de sa forme de Dieu, et a pris la forme d’un serviteur ; la même Personne qui, dans l’humiliation, était un petit enfant dans la crèche ; la même Personne qui vécut une vie sans tache de trente-trois ans comme l’Homme Christ Jésus, faisant la volonté de son Père, et à la fin, mit sa vie comme « le Juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » – Celui-là même ressuscita d’entre les morts, et après quarante jours, est monté au ciel. Là où Il est maintenant comme « un agneau se tenant là comme immolé », Il porte encore la marque des clous et de la lance.

Oui, ce même Jésus reviendra, et cela, bientôt – d’abord pour enlever son Église bien-aimée avant le jugement prêt à tomber sur un monde qui Le rejette – et pour se présenter cette Église à Lui-même, selon Éphésiens 5. 27. Plus tard Il viendra pour régner ; et l’Église sera avec Lui dans l’administration du royaume pendant mille ans. Sa dernière parole pour nous maintenant, c’est : « Voici, je viens bientôt » et « Oui, je viens bientôt » (Apoc. 22. 12 et 20). La réponse de notre cœur est-elle : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! »

Ce même Jésus, à qui nous avons à faire maintenant, sera Celui avec lequel nous aurons à faire plus tard. Il dit Lui-même : « Ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce que sera son œuvre » (Apoc. 22. 12).

D’après the Lord is near avril 1988

« Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite pas de bien » Romains 7. 18.

UNE LEÇON SÉRIEUSE MAIS NÉCESSAIRE

Si nous péchons, nous devons aller à Dieu avec la confession sur nos lèvres et la repentance dans notre cœur avant que notre communion puisse être rétablie et que la paix remplisse notre cœur.

Ami chrétien, éprouvons notre cœur et voyons si aucun péché non jugé n’y est permis, qui interromprait notre heureuse communion avec le Père et le Fils. Mais même avec nos meilleurs efforts, nous devons confesser que les manquements sont largement écrits sur notre vie – que le monde a encore une grande part dans nos actions – que des péchés germent continuellement de notre vieille nature que nous devons garder sous notre contrôle.

Que devons-nous faire quand ces choses apparaissent ? Tomber dans le désespoir ? Non ! Dieu n’est pas seulement le Dieu d’Abraham, l’homme de foi ; non seulement le Dieu d’Isaac, le fils obéissant ; Il est aussi le Dieu de Jacob, l’homme qui pendant trente ans et plus a été dans un mauvais état jusqu’à ce qu’il rencontre Dieu face à face. De la vie d’Abraham nous apprenons la grande leçon de la foi. Par Isaac, nous voyons notre position comme enfants de Dieu, et non comme serviteurs. Qu’apprendrons-nous de Jacob ? Ceci : quand nous cherchons à servir Dieu de manière charnelle, selon la sagesse du monde, il en résultera peu d’autre chose que de la faillite et de la honte. Quand nous rencontrons Dieu face à face et que nous identifions notre propre faiblesse, alors seulement nous pouvons devenir « un prince de Dieu » (Gen. 23. 6).

Avons-nous été rendus humbles dans la présence de Dieu ? Avons-nous appris notre propre incapacité à apporter du fruit de nous-mêmes à l’honneur et à la gloire de Dieu ? Alors seulement pouvons-nous apprendre qu’Il est « le Dieu de Jacob » – et en nous confiant entièrement dans son amour et sa grâce – recevoir la bénédiction.

D’après the Lord is near avril 1988

« À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté » 1 Chroniques 29. 11.

DAVID, IMAGE DE CHRIST

Le roi David a été nommé à juste titre un musicien, un poète, un tueur de géant, un combattant, et bien sûr, un roi. Mais par-dessus tout, David était un homme selon le cœur de Dieu. Non seulement il aimait et adorait Dieu, mais il réagissait avec crainte et respect à tout ce que Dieu lui révélait. Il trouvait sa joie à entrer dans les pensées de Dieu.

Cela n’apparaît nulle part aussi clairement que dans le passage ci-dessus. Mais ce passage va au-delà de l’adoration de son cœur, c’est une prophétie profonde sur notre Seigneur Jésus Christ :

« À toi, Éternel, est la grandeur… » Grande est sa gloire divine, grand est son pouvoir en création, grand est son abaissement, du trône à la crèche. Lors de son incarnation, l’ange avait dit : « Il sera grand ».

« Et la force… » Lorsque le Seigneur Jésus marchait au milieu des hommes, Il déployait la puissance de Dieu pour guérir et faire du bien. Mais (Sauveur précieux !) Il n’employait jamais sa puissance pour son propre confort.

« Et la gloire… » Peu de temps avant d’aller à la croix, Il dit « Père, si tu voulais… Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom ». En vérité, au calvaire, la gloire a brillé quand le Seigneur Jésus a aboli le péché par le sacrifice de Lui-même.

« Et la splendeur… » Nous nous tenons près du tombeau vide, devant le triomphe de Jésus, et nous entendons la voix de l’ange : « Il n’est pas ici, car Il est ressuscité ». Quelle victoire ! Sa résurrection a montré sa victoire sur le péché, la mort, et Satan.

« Et la majesté… » Nous regardons vers le moment où Il reviendra sur la terre pour juger et faire la guerre en justice. Quelle majesté ! Il sera alors acclamé comme « Rois des rois et Seigneur des Seigneurs ». En vérité, digne est l’Agneau !

D’après the Lord is near avril 1988

« Et je mettrai mon tabernacle au milieu de vous » Lévitique 26. 11.

JÉSUS, LA PORTE DU SALUT

À distance, le tabernacle n’est pas très attrayant. Celui qui n’est pas entré dans la maison de Dieu ne peut pas jouir des choses de Dieu. Pour une telle personne, elles sont un non-sens. Du reste, quand le Seigneur était sur la terre, les gens ne L’estimaient pas non plus particulièrement. Tout leur était caché. Il n’y avait rien en Christ pour les attirer. Mais pour ceux qui Le connaissent Il devient très précieux.

Quand nous nous approchons, le parvis devient plus impressionnant. Les rideaux blancs qui le composent, faisant un contraste fort avec les tentes grises des Israélites, donnent immédiatement une impression de pureté et de sainteté à l’intérieur. Christ seul était aussi blanc et sans tache que ces rideaux. Nombreux sont ceux qui désirent connaître Christ. Mais Dieu veut nous enseigner que nous sommes comme les Israélites. Nos tentes grises, salies par le monde, font un contraste frappant avec sa pureté. Il veut nous enseigner que nous ne pouvons pas le suivre sans avoir auparavant été purifiés.

Son absence de péché rend évident notre souillure intérieure. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3. 23).

Si nous sommes assez honnêtes pour reconnaître notre culpabilité, nous repentir, et désirer entrer, Dieu nous acceptera. Il n’y a qu’une porte pour entrer dans le tabernacle, et elle est encore ouverte au pécheur repentant ! Le Seigneur Jésus a dit : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9). Il n’y a que deux possibilités : dedans vous êtes sauvés, dehors vous êtes perdu. Ou bien vous entrez par le Seigneur Jésus Christ et êtes sauvés, ou vous restez dehors et êtes perdus. La porte peut se fermer brusquement. Qui sait quand cela sera ? Si vous n’entrez pas maintenant, cela risque d’être trop tard. Mais la porte est encore ouverte. Christ attend encore de recevoir des pécheurs. Êtes-vous dedans ou en dehors de la porte ?

D’après the Lord is near avril 1988

« De même, en effet, que dans un seul corps nous avons beaucoup de membres et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes beaucoup, sommes un seul corps en Christ et, chacun individuellement, membres les uns des autres » Romains 12. 4.

LE CORPS DE CHRIST : L’UNITÉ DANS LA DIVERSITÉ

Le corps humain est un chef-d’œuvre extraordinaire de l’ouvrage de Dieu, rassemblant une telle quantité de détails entremêlés que le psalmiste s’écrie : « Je te célébrerai parce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière » (Ps. 139. 14). C’est un exemple remarquable de diversité dans l’unité, car il rassemble des membres complètement différents en caractère et en action, et fonctionnant ensemble, cependant, dans un merveilleux accord. Certaines de ces fonctions sont involontaires, parce que Dieu l’a prévu ainsi ; d’autres résultent de pensées conscientes, dirigées par les pensées de l’esprit.

Mais tout cela est prévu par Dieu pour nous impressionner par l’unité remarquable qu’Il a établie aujourd’hui dans le corps de Christ, l’Église de Dieu. C’est une unité qui implique tout enfant de Dieu aujourd’hui. Il n’y a pas plusieurs corps, comme quelques-uns l’ont supposé, mais un seul corps. Tout croyant, individuellement, a sa place dans ce seul corps : il est un membre de ce corps.

C’est la seule relation que Dieu lui ait donnée. En conséquence, à chacun de nous est donnée la capacité de faire exactement l’œuvre qui convient à la place que nous avons dans le corps. Une main ne peut pas prendre la place d’un œil, ni un pied la place d’une main. Je ne suis peut-être qu’un petit membre caché. Cela ne fait aucune différence, car les membres cachés sont aussi importants que les membres visibles. Nous devrions certainement désirer le bien de tout le corps, et nos capacités, quelles qu’elles soient, devraient être employées dans ce but.

De même, toute nourriture, tout rafraîchissement, et toute direction doivent venir de la tête de notre corps. De la même manière, nous dépendons entièrement de notre Chef béni dans le ciel, le Seigneur Jésus, pour nous donner, à nous tous, ce qui nous permettra d’accomplir l’œuvre pour laquelle Il nous a préparés. En nous soumettant à Lui, nous serons heureux d’œuvrer pour les autres et dans l’unité avec d’autres.

D’après the Lord is near avril 1988 (L.M. Grant)