
« L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a pas de Dieu » Psaume 14. 1.
DIEU EXISTE-T-IL OU NON ?
Cette question a occupé l’esprit des humains depuis le début du temps. Si vous questionnez les gens, vous obtenez des réponses contradictoires. Les uns disent : Oui, il y a un Dieu. D’autres, avec autant d’assurance, disent : Non, il n’y a pas de Dieu.
La meilleure chose à faire, c’est de demander à Dieu Lui-même s’Il existe. Il déclare : « Je suis celui qui suis » (Ex. 3. 14) et « Voyez maintenant que c’est moi, moi, le Même, et il n’y a pas de Dieu à côté de moi » (Deut. 32. 39). La réponse ne pourrait être plus claire. Maintenant nous savons qui nous pouvons croire. Comment peut-Il parler s’Il n’existe pas ?
Soit Dieu est ce qu’Il dit être, ou Il est le plus grand des menteurs. Cependant, Tite 1. 2 dit que Dieu ne peut pas mentir. Dieu dit toujours la vérité. Du reste, d’innombrables fois, dans la Bible, il est écrit : « Dieu dit ». Comment peut-Il parler s’Il n’existe pas ?
Qu’arrive-t-il quand Il parle et que nous n’écoutons pas ? Il rendra tous, un jour, responsables de cela. Alors, chacun fera l’expérience pour lui-même que Dieu existe. Mais alors, il sera trop tard pour se ranger de son côté.
L’appel de la Bible est assez clair : « Prépare-toi… à rencontrer ton Dieu » (Amos 4. 12) et « C’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6. 2). Chacun doit se décider pour Dieu pendant sa vie, sinon il se sera inévitablement décidé contre Lui – et devra en subir les conséquences.
Ne pas croire en Dieu est la plus grande folie qu’une personne puisse commettre.
D’après the good Seed octobre 2025
« Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon » Psaume 49. 8.
« Chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu » Romains 14. 12.
PERDU PAR MA FAUTE
Benjamin est découragé. Il vient d’apprendre la mort tragique de Vincent, un camarade d’école. Et il se reproche de ne lui avoir jamais parlé du Seigneur Jésus, le Sauveur. Vincent se moquait toujours de Dieu et Benjamin l’évitait parce que ses remarques lui déplaisaient. Mais maintenant, c’est trop tard, il n’aura plus l’occasion de lui parler. Benjamin ne peut se consoler, et finalement il va en parler à son grand-père et lui raconte tout.
– Grand-père, tu sais, c’est ma faute si Vincent n’a jamais entendu l’évangile.
Le grand-père l’arrête : Il est vrai que tu es responsable de saisir les occasions que Dieu te donne pour parler de Jésus. Si tu manques ces occasions, tu perds le privilège d’être employé par Dieu, qui se servira de quelqu’un d’autre. Si Dieu te fait l’honneur de t’employer, tu dois faire simplement ce qu’Il te dit de faire. Tu sais certainement que Dieu ne te demande pas de convertir personne : cette œuvre est toujours la sienne, pas la tienne, ni même celle du meilleur prédicateur. Dieu ne fera jamais dépendre de ta fidélité le salut de ton compagnon – et s’il est perdu, ce ne sera pas par ta faute. Si c’était le cas, ton salut dépendrait de tes efforts. Mais le salut est un don de la grâce de Dieu, tu le sais bien ! D’une manière ou d’une autre, Dieu a parlé à Vincent. L’a-t-Il écouté ?
Vous qui lisez ces lignes, si vous n’avez pas encore donné votre cœur au Seigneur Jésus, vous êtes personnellement responsable devant Dieu, pour vous-même, d’accepter son invitation d’amour. Ne tardez pas, la vie est courte !
D’après Il buon Seme octobre 2025
« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » Jean 1. 18.
JÉSUS CHRIST, LE FILS ÉTERNEL DE DIEU
Oui, Dieu a un Fils depuis l’éternité. Même un croyant, dans l’Ancien Testament, et donc avant l’incarnation, pouvait lui-même demander : « Qui est monté dans les cieux, et qui en est descendu ? Qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains ? Qui a serré les eaux dans un manteau ? Qui a établi toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son Fils, si tu le sais ? » (Proverbes 30. 4).
Comment pouvait cet Agur pouvait-il, inspiré par l’Esprit de Dieu, poser cette question, si Dieu n’avait pas déjà un Fils de son temps ?
Mais ce même livre des Proverbes confirme que Dieu avait un Fils dans l’éternité. Le chapitre 8 des Proverbes nous présente la Sagesse personnifiée. Et les versets 17, 22, 23, 30 et 31 confirment que ces passages concernent effectivement une Personne. Et nous savons, par le Nouveau Testament, que cette Personne était Christ. Colossiens 2. 3 nous dit que, en Lui « sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance », tandis que 1 Corinthiens 1. 24 parle de Christ comme étant « la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ». Proverbes 8. 30 et 31 nous présente cette Personne comme un nourrisson avec Dieu, Ses délices tous les jours, se réjouissant toujours en Lui – et cela avant l’incarnation. Vu cela, qui oserait affirmer que le sein du Père, dont il est parlé dans le verset ci-dessus, n’est pas éternel, et que le Père et le Fils, en conséquence, ne sont pas également éternels ?
D’après The Lord is near février 1988
« (Le Fils,)… Lui, le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de ce qu’il (Dieu) est, il soutient tout par la parole de sa puissance. Ayant fait par lui-même la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux » Hébreux 1. 3.
LA GLOIRE DE LA SUPRÉMATIE ÉTERNELLE DE JÉSUS CHRIST
Ce chapitre, en termes précis, présente la magnificence de la grandeur de la gloire de Dieu telle qu’elle est manifestée dans son Fils. Ce n’est pas sur la grâce humble de son œuvre qu’il est insisté en Hébreux, mais sur sa majesté et sa grandeur. C’est une œuvre digne de Celui dont la dignité est tellement grande. La gloire infinie de cette Personne donne une valeur infinie à son œuvre.
Il est Lui-même le resplendissement de la gloire de Dieu, l’éclat même de cette gloire, comme la lumière du soleil révèle la merveille du rayonnement et de la chaleur de cet astre. Il ne reflète pas simplement cette lumière : Il est le resplendissement-même de cette lumière. Il n’exprime pas simplement quelque chose à propos de Dieu : Il est l’expression de la substance de Dieu. Il est impossible de parler trop hautement de la grandeur de la majesté qui est sienne. Il n’est pas seulement le Créateur de toutes choses : Il soutient toutes choses par la parole de sa puissance. Sans l’action constante de sa propre puissance, rien dans l’univers ne pourrait rester en existence comme c’est le cas.
Ce grand Créateur et porteur de l’univers a fait par Lui seul l’œuvre immense de la purification des péchés, dans l’offrande sans égale de Lui-même en sacrifice sur la croix du Calvaire. Aucun autre ne pouvait accomplir cela. Il en aura la gloire pour l’éternité, avec des multitudes de cœurs de bonne volonté répondant dans la louange et l’adoration devant sa face. Il est, à bon droit, exalté à la droite de la Majesté en-haut, étant descendu Lui-même sur la terre et dans la mort pour remporter une victoire parfaite sur la puissance de Satan et du mal – étant maintenant l’Objet de l’adoration et de la louange de son peuple bien-aimé, toute la création se courbant à la fin devant ses pieds bénis !
D’après The Lord is near février 1988 (L.M. Grant)
« Le soleil s’arrêta, et la lune demeura où elle était, jusqu’à ce que la nation se soit vengée de ses ennemis… le soleil demeura au milieu des cieux et ne se hâta pas de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a pas eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait écouté la voix d’un homme, car l’Éternel combattait pour Israël » Josué 10. 13 et 14.
LES ANNÉES BISSEXTILES
Tous les quatre ans, notre calendrier imparfait doit ajouter un jour entier pour rattraper le calendrier parfait de Dieu, de la création – l’année solaire, qui est 348 minutes, 46 secondes plus longue que notre année de 365 jours par an. Il y a environ 5000 ans, les premiers fabricants de calendriers ajoutaient 5 jours à la fin de chaque année pour compenser la différence entre leur calendrier de 12 mois de 30 jours et l’année solaire. Les différences subsistèrent toutefois. Il y a environ 3600 ans, le roi Hammurabi dut ajouter un mois entier au calendrier babylonien, parce que [leur année avait un grand décalage], comparé aux changements de saison.
Environ 238 ans avant J.C., Ptolémée Auguste, souverain de l’Égypte, proposa la première année bissextile, comme nous la connaissons aujourd’hui. Mais la classe religieuse rejeta l’idée. En 46 avant J.C., le calendrier était tellement décalé par rapport aux saisons que Jules César dut ajouter 90 jours à une année. Il décréta alors que l’année bissextile, comme nous la connaissons aujourd’hui, devait se perpétuer dans le calendrier. Son ajout systématique est encore appliqué aujourd’hui.
Alors que l’homme doit continuellement agir pour garder son calendrier synchronisé avec la création parfaite de l’Éternel, le Créateur modifia sa création à volonté, pour l’adapter à son propos – pour sauver son peuple. Remarquez ceci : Ceux qu’Il a choisis, ceux qui crient à Lui, sont plus importants pour Lui que l’ordre même de son univers ! Au moment où nous ajoutons ce jour supplémentaire, souvenons-nous de l’Éternel, qui écouta la voix d’un homme plaidant pour son peuple.
D’après The Lord is near février 1988 (L.J. Ondrejack)
« Dès l’enfance tu connais les Saintes Lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » 2 Timothée 3. 15.
LA BIBLE RÉVÈLE LE PASSÉ ET LE FUTUR
Par la Parole de Dieu nous recevons non seulement de la lumière au sujet de notre vie passée, mais notre temps présent, la période de l’Église, est éclairé par la lumière du Nouveau Testament ; et de plus, la lumière du Nouveau Testament pénètre dans ce qui est autrement inconnu – les choses à venir.
Car, par la lumière qui nous est ainsi donnée, nous voyons que le temps présent, la période de l’Église, laissera bientôt la place à la période de la Grande Tribulation. La période du Millénium lui succédera. Même les années du Millénium, bien que caractérisées par la bénédiction pour l’homme, les animaux, et la terre, feront place, au temps propre, à l’état éternel bienheureux, où Dieu sera tout et en tous pour toujours.
D’autre part, nous identifions un fil d’or, un fil d’argent, et un fil écarlate au travers du Livre entier, de la Genèse à l’Apocalypse : Christ, notre Seigneur, se discerne du début à la fin. Sa Personne est présentée dans sa parfaite déité et sa parfaite humanité. Son œuvre ressort en sacrifice, en substitution et en rédemption. Ses gloires personnelles, éternelles, divines, sont à Lui de droit. Ses gloires acquises, le résultat de tout ce qu’Il fit depuis le moment où Il vint du ciel jusqu’à ce qu’Il retourne au ciel, sont montrées comme Lui étant justement dues. Ses gloires officielles, gloires associées à sa nouvelle position comme étant le Fils, que ce soit dans l’Église ou dans le Royaume, au ciel ou sur la terre, sont manifestées. Il porte plusieurs couronnes. Il est la colonne centrale autour de laquelle tout le corps est formé ; toutes les parties Lui rendent témoignage. Un type après l’autre est tissé, par le Saint Esprit, dans le beau tissu de l’histoire sainte, une prophétie après l’autre, un psaume après l’autre. Puis, dans le Nouveau Testament, dans les évangiles ou dans les épîtres, Christ est le thème central. Finalement, dans l’Apocalypse, nous entendons sa voix et voyons sa face du premier au dernier chapitre.
D’après The Lord is near mars 1988
« Et Dieu leur dit : Fructifiez, multipliez-vous , remplissez la terre et assujettissez-là ; dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre » Genèse 1. 28.
L’ORDRE SUR LA TERRE SELON DIEU
Ce passage, la Parole de Dieu à l’homme avant la chute, est la base pour l’attitude du chrétien quant à l’usage de la terre, de ses plantes et de ses animaux. Quand Dieu a dit à l’homme de se multiplier et de remplir la terre, Il savait que les multitudes qui naîtraient auraient besoin d’être nourries – et dans les climats froids, vêtues et logées. Il savait que ces besoins ne pouvaient être assurés qu’en assujettissant la terre. Ne nous faisons pas l’illusion que tout le travail est la conséquence de la chute, car l’homme avait à faire, non pas une corvée, mais du travail, même en Éden, « pour le cultiver et pour le garder » (Gen. 2. 15).
Assujettir la terre signifie bêcher le terrain de la prairie originale pour en faire des champs pour cultiver le blé, abattre des arbres dans la forêt vierge pour avoir du bois de construction, creuser des trous dans la terre pour en retirer des pierres pour construire des bâtiments, et miner la terre pour en sortir des métaux pour faire des outils. Beaucoup de personnes passionnées pour l’environnement comprennent ce passage clairement et se rebellent contre cela. Étant anti-bibliques, et anti-chrétiens, ils voient l’enseignement de l’autorité de l’homme sur la nature et son besoin de dominer sur la terre comme la racine et la cause d’un désastre écologique imminent.
Mais le désastre ne peut pas résulter de la soumission aux instructions de Dieu ! Ainsi, même s’il y aura un emploi sans précédent des ressources de la terre pendant les mille ans du règne de Christ, il n’en résultera pas une catastrophe, parce qu’il n’y aura pas les abus que nous voyons maintenant. Dieu ne dit pas à l’homme de piller la terre pour satisfaire son appétit, mais de la soumettre pour répondre à son besoin !
D’après The Lord is near mars 1988 (A.H. Crosby)
« Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation » 2 Corinthiens 5. 19.
LE PLAN DE SALUT DE DIEU POUR LES HOMMES PÉCHEURS
Certains enseignent que le Seigneur Jésus, par sa mort, a trouvé le moyen d’apaiser Dieu quant aux pécheurs, afin que Dieu puisse user de grâce envers eux. Mais cela n’est pas l’évangile ; car l’évangile commence dans le cœur de Dieu Lui-même. Dieu n’a jamais été l’ennemi de l’homme ; toute l’inimitié est du côté de l’homme. L’homme s’est détourné de Dieu en rébellion et en péché, déterminé à avoir sa propre voie volontaire ; il n’avait ni le désir ni la capacité de franchir la barrière que le péché avait dressée entre lui et son Dieu.
Dieu Lui-même a donc commencé l’œuvre merveilleuse de ramener l’homme à Lui-même. Il a envoyé son Fils pour qu’Il soit la propitiation pour les péchés de l’homme. En fait, « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même ». Christ était le représentant de bonne volonté de Dieu dans cette œuvre sans égale, la représentation même du grand cœur de Dieu, car Lui-même n’est rien de moins que Dieu sur toutes choses, béni à toujours. C’est l’homme qui avait besoin d’être réconcilié, car il était l’ennemi ; mais Dieu seul pouvait accomplir l’œuvre nécessaire pour cela, et Il l’a fait parfaitement dans le don de son Fils bien-aimé. La propitiation a été faite au profit du monde entier, car c’était dans le cœur de Dieu de réconcilier le monde avec Lui-même.
Les hommes, maintenant, sont invités à être réconciliés avec Dieu, à trouver la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus Christ. Cette parole de réconciliation a été confiée aux apôtres, et par extension aux enfants de Dieu aujourd’hui. Nous savons que le cœur des hommes, par nature, est inimitié contre Dieu. Pour cette raison même, nous sommes appelés à exhorter les hommes perdus à être réconciliés avec Dieu en se confiant dans Celui qui a été fait péché pour nous, qui amène des pécheurs à Dieu, afin qu’ils manifestent la justice de Dieu en Christ.
D’après The Lord is near mars 1988 (L.M. Grant)
« Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste » Genèse 22. 8.
« Vous avez été rachetés de votre vaine conduite… par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… manifesté à la fin des temps pour vous » 1 Pierre 1. 18 et 19.
JÉSUS CHRIST, LE SAINT AGNEAU DE DIEU
Il y a environ deux mille ans, un agneau très spécial est né à Bethléhem. Il était né pour mourir comme l’agneau du sacrifice à Jérusalem. Il était né sans défaut et fut soigneusement observé pour qu’on soit sûr qu’il était le parfait agneau pour être sacrifié. Au temps propre, cet agneau fut amené par Dieu Lui-même à la place du sacrifice – un sacrifice pour les péchés du peuple qu’Il aimait. Ainsi, comme Jean le baptiseur l’annonçait, Jésus était l’Agneau de Dieu « qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29).
L’Agneau de Dieu était sans défaut. Deux fois, pendant la vie terrestre de notre Seigneur Jésus, la voix du Père fut entendue depuis les cieux quand Il regardait son Agneau sans défaut : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir ». Remarquez que cette déclaration divine fut faite, non seulement dans la dernière année du ministère public de notre Seigneur, mais qu’elle a été prononcée aussi à son baptême, avant le début de son ministère public.
D’après The Lord is near mars 1988 (D.R. Reid)
« Il a été opprimé et affligé, et il n’a pas ouvert sa bouche. Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a pas ouvert sa bouche » Ésaïe 53. 7.
« Et je vis, au milieu du trône… un agneau qui se tenait là, comme immolé » Apocalypse 5. 6.
L’AGNEAU DE DIEU, VICTIME PUIS TRIOMPHANT
L’Agneau de Dieu était silencieux. Quand Il était maltraité, le Seigneur Jésus ne prononçait pas de paroles inconvenantes ou de menaces. Quand Il était faussement accusé, Il ne se plaignait pas et n’exprimait pas d’amertume ou d’appels pour une réparation immédiate – même s’il était en son pouvoir de le faire. Notre Seigneur était extraordinairement différent de nous dans son silence. Trop souvent nous sommes tellement remplis de pitié pour nous-mêmes et tellement désireux d’être justifiés, que nous trouvons impossible de nous retenir de parler. Nous sommes appelés à suivre l’exemple de notre Seigneur, et à ne pas protester même quand nous sommes traités injustement (1 Pier. 2. 19 à 23).
L’Agneau de Dieu a été sacrifié. La mort de Christ n’était pas un incident de l’histoire. Vu de la manière naturelle, il semblait que Jésus de Nazareth se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Si seulement Il était resté en Galilée ! Si seulement Il s’était défendu ! Si seulement Il s’était échappé quand Il en avait l’occasion ! Mais dans la perspective divine, tout était conforme au plan, et juste quant au programme.
L’Agneau de Dieu se tient maintenant debout. Quand l’épître aux Hébreux dit que Christ, comme sacrificateur, s’est assis, nous comprenons que le sacrifice de Christ pour nos péchés était suffisant. Son œuvre en sacrifice comme notre substitut est accomplie ! La question de nos péchés est réglée, et il n’y a pas besoin d’un nouveau sacrifice sanglant. Gloire à Dieu ! Et la vision de l’agneau se tenant debout comporte la même vérité. L’Agneau de Dieu ne repose plus, mis à mort, sur l’autel. Ayant été mis à mort une fois pour toutes, Il se tient maintenant debout dans le triomphe de la résurrection !
D’après The Lord is near mars 1988 (D.R. Reid)
« Il nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint » Tite 3. 5.
MIRACLE PHYSIQUE OU CONVERSION ?
Ceux qui ne comprennent pas le sens de l’évangile pensent que « conversion » ou « régénération » signifient simplement un éveil de puissances qui sont en attente chez tous les hommes.
Même des chrétiens au service du Seigneur emploient quelquefois, pour illustrer une vérité spirituelle, des incidents qui ne sont pas adaptés comme véritables illustrations. Comme exemple de cela, voici ce que publia un périodique chrétien bien connu.
– Une petite fille qui avait été sourde-muette depuis sa naissance, fut emmenée par son père pour être témoin de l’éclatement d’un grand rocher. Quand l’énorme choc eut lieu, l’enfant tressauta, puis fit sortir de ses lèvres le premier son clair qu’elle eût jamais formé. Le père l’emmena chez un spécialiste. Depuis ce jour-là ses capacités de parler et d’entendre se développèrent progressivement. Le choc avait fait vibrer des nerfs qui étaient restés passifs jusque-là.
On tira de cette expérience impressionnante la leçon que : quand le Saint Esprit tout-puissant remplit notre cœur, cela réveillera des puissances et des facultés qui étonneront les hommes.
Mais cela n’est pas la signification de la conversion chrétienne ou régénération. Celle-ci va bien au-delà de tout ce que les capacités naturelles de l’homme peuvent effectuer ; cela ne peut pas s’expliquer par des lois de psychologie. Car ce n’est pas le réveil de puissances en sommeil ou non exprimées ; c’est le don d’une vie entièrement nouvelle.
Le mot régénération, bien sûr, signifie simplement nouvelle naissance. La conversion signifie effectuer un demi-tour – se tourner vers Dieu par la foi. Quand une personne est ainsi « convertie », ou se tourne vers Dieu par la foi en son Fils comme Sauveur, une chose tout à fait surnaturelle se produit – quelque chose que l’homme est incapable de faire, quelque chose que Dieu seul peut faire. Le Saint Esprit crée une vie entièrement nouvelle dans cette personne. Elle est née de nouveau d’en-haut.
D’après The Lord is near mars 1988
« Ton serviteur a frappé et le lion et l’ours » 1 Samuel 17. 36.
DAVID FORMÉ DANS LE SECRET
Un secret de la vie de David nous est révélé dans ces paroles. Au début de sa vie, il avait pris soin des brebis de son père et les avait nourries de la même manière que Jésus, plus tard, était « aux affaires de son Père ». Ce premier service de la part de David est heureux à contempler. Dieu, à ce moment-là, formait et préparait son jeune serviteur pour un service futur et public. Au milieu des brebis, il apprit ces leçons importantes qui lui donnèrent courage et confiance en Dieu quand il fut élevé par l’Éternel pour guider son peuple, pour les délivrer de leurs ennemis. Nous savons aussi qu’il remit à leur juste place l’arche et le culte de l’Éternel en Israël.
Loin de la vue des hommes, occupé avec les brebis, il était avec Dieu. C’est alors qu’apparurent le lion et l’ours, et qu’ils furent vaincus par le jeune David. En ce temps-là, rien ne fut rendu public au sujet de ce combat et de cette victoire de David. Le secret en apparaît plus tard, au temps opportun. « Ton serviteur a frappé et le lion et l’ours ».
En fait, une telle préparation des serviteurs de Dieu est rapportée dans de nombreux cas. Nous voyons Josué, comme jeune homme, servant Moïse avant que Dieu l’amène à être conducteur de son peuple. Timothée, depuis l’enfance, avec sa pieuse mère, avait connu « les Saintes Lettres », et cela le rendit propre à être le compagnon proche et fidèle de Paul, plus tard dans sa vie. Il en est de même pour nous aujourd’hui. Nous avons besoin de commencer tôt dans la vie – le plus tôt est le mieux – à apprendre dans le secret à combattre les premières batailles et à surmonter l’ennemi dans la présence secrète de Dieu ; et quand l’âme est ainsi établie dans la communion avec Lui, un état moral est formé, qui permet à Dieu d’être avec nous plus tard dans un service à venir. Souvenons-nous toujours que la première période prépare la seconde.
D’après The Lord is near mars 1988
« Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils dirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » Actes 16. 30 et 31.
UNE CONVERSION REMARQUABLE
En 1880, D.L. Moody prêcha une série de sermons à Saint-Louis. Le journal de la ville publia les messages avec des titres typiques du journalisme. Quand Moody prêcha sur le geôlier de Philippes, cela parut dans le journal démocrate sous le titre : Le geôlier à Philippes prisonnier.
Ce titre, par la grâce de Dieu, attira l’attention de Valentin Burke, le criminel le plus notoire du jour à Saint-Louis. À l’âge de 40 ans, il avait déjà passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, et attendait une nouvelle sentence. Burke lut d’abord l’article parce qu’il crut qu’il s’agissait d’un geôlier corrompu à Philippes, une ville qu’il connaissait. Il oublia tout ce qu’il pensait de l’article sauf les versets ci-dessus qui avaient touché son cœur.
Pour la première fois, Burke s’adressa à Dieu par la prière. Le dimanche, il questionna, au sujet du salut, des chrétiens qui faisaient une réunion dans la prison. Burke fut sauvé, et cela fut prouvé par le changement de son attitude. Au début, le shérif crut que Burke feignait la piété pour être traité avec faveur ; mais, sans aucune aide, il fut libéré légalement. La nouvelle conduite de Burke impressionna le shérif, mais ayant des soupçons, ce dernier le fit surveiller. Les rapports montrèrent qu’il restait continuellement fidèle au Seigneur, et le shérif prit contact avec lui et lui offrit un poste de travail. Dix ans plus tard, il était monté de poste en poste jusqu’à être trésorier du bureau du shérif, et il était son employé le plus respecté – tout cela par l’œuvre de Christ.
Si la grâce de Dieu peut changer le cœur d’un geôlier et d’un criminel, elle peut en faire autant pour quelque incrédule que ce soit, si seulement il veut poser la question, écouter la réponse, remettre sa vie au Seigneur et Le laisser accomplir son œuvre.
D’après The Lord is near mars 1988 (L.J. Ondrejack)
« Jésus lui dit : – Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : – Seigneur, si toi tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi je l’ôterais » Jean 20. 15.
LES FEMMES DANS LA BIBLE
La part que prennent les femmes dans toute l’histoire de Christ est très instructive, en particulier pour elles. L’activité du service public, ce qu’on peut appeler l’œuvre (tout ce qui fait partie de ce qu’on appelle en général le ministère), relève naturellement des hommes, bien que des femmes aient en cela une activité très précieuse en privé. Mais il y a un autre côté de la vie chrétienne qui est particulièrement à elles, c’est le dévouement personnel et la piété envers Christ. C’était une femme qui a oint le Seigneur alors que les disciples murmuraient ; des femmes qui étaient près de la croix alors que tous, sauf Jean, L’avaient abandonné ; des femmes qui allèrent au sépulcre, et qui furent envoyées pour annoncer la vérité aux apôtres (qui, après tout ce qui était arrivé, étaient retournés chez eux) – des femmes qui avaient répondu aux besoins du Seigneur. Et en fait cela va plus loin.
Le dévouement dans le service est peut-être la part de l’homme ; mais l’affection instinctive, ce qui vient plus intimement en relation avec les sentiments, en communion plus proche avec les souffrances du cœur – cela, c’est la part de la femme – certainement une part heureuse. L’activité du service pour Christ sort un peu hors de cette position, au moins si le chrétien ne veille pas. Cependant, tout a sa place ; car il y a des femmes qui ont plus servi, et des hommes qui ont plus ressenti. Notez aussi que le cœur attaché au Seigneur Jésus est la position où les communications de connaissance véritable sont reçues. Le premier évangile complet est annoncé à la pauvre femme qui était une pécheresse, et qui lava les pieds du Seigneur, l’embaumement pour sa mort, à Marie, notre position élevée, à Marie de Magdala.
D’après The Lord is near mars 1988 (J.N. Darby)
« Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car en toi j’ai mis ma confiance ; fais-moi connaître le chemin où j’ai à marcher, car c’est à toi que j’élève mon âme » Psaume 143. 8.
LA PARFAITE DÉPENDANCE DU SEIGNEUR JÉSUS
Cette prière de dépendance exprimée par David aurait pu être celle de l’homme Christ Jésus. Tous les croyants savent que la seule voie, pour le bonheur et la prospérité de l’âme, c’est la communion avec le Seigneur. Mais trop souvent, nous manquons d’avoir conscience que nous ne possédons pas la puissance pour maintenir cela. Le psalmiste ressentait cela, et priait que Dieu lui fasse entendre sa bonté dès le matin, au début de la journée. Il ne demande pas des règles et des directives pour gouverner sa vie, mais désire entrer dans la douceur de la nature même de son Seigneur – car sa confiance est en Lui personnellement, non pas dans les lois qu’Il peut prescrire.
Nous pourrions penser qu’une telle foi devrait caractériser ceux qui ont connu la merveilleuse grâce du Seigneur Jésus ; mais David, le psalmiste de l’Ancien Testament, pouvait regarder au-delà de la Loi, à Celui qui l’avait donnée, et désirer sa propre présence et sa bénédiction fidèles.
Que les croyants d’aujourd’hui ont plus de raisons d’avoir cette attitude, ayant connu le salut éternel qui est dans le Christ Jésus, la valeur précieuse de sa grande œuvre de rédemption, la gloire de la puissance de sa résurrection, et son œuvre actuelle d’intercession en grâce à la droite de Dieu ! Ne désirons-nous pas nous trouver dans sa présence sainte, pour connaître sa bonté au début de chaque jour, en nous confiant continuellement en Lui ?
Mais David est aussi exercé pour savoir dans quel chemin il doit marcher ; car il n’est pas donné à l’homme d’être capable de diriger convenablement ses pas. Nous aussi avons besoin d’être dirigés un matin après l’autre. Si nous prions avec une foi sincère pour cela, nous réjouirons certainement le cœur du Seigneur Jésus car, sur la terre, c’était son habitude d’avoir l’oreille ouverte chaque matin pour entendre, comme Celui qu’on instruit.
D’après The Lord is near mars 1988 (L.M. Grant)
« J’ai le désir de partir et d’être avec Christ, car c’est, de beaucoup, meilleur » Philippiens 1. 23.
LA MORT D’UN ENFANT : LE PRIVILÈGE ET LA SAGESSE DE DIEU
Johnny, âgé de sept ans, dormait souvent dans la véranda ouverte. Un matin, il s’élança vers ses parents en s’exclamant : – J’ai vu Jésus la nuit passée !
– Oh, c’était un beau rêve, répondirent ses parents.
– Non, protesta-t-il, ce n’était pas un rêve. J’étais couché, et réveillé. Les nuages se sont ouverts, et Il était là. Il était jeune et merveilleux.
Le soir suivant, il demanda s’il pouvait aller au lit de bonne heure, pour voir Jésus de nouveau. Puis, le matin suivant, il demanda à ses parents : – Si je demande à Jésus de me prendre pour être avec Lui, est-ce qu’Il le fera ?
Son père répondit avec sagesse : Il ne te prendra que quand ce sera son moment.
Peu de temps après Johnny tomba malade, et en trois jours il était parti pour être avec Jésus. Pendant sa maladie, sa maman lui avait dit : Nous t’emmènerons en vacances quand tu iras mieux.
Johnny avait répondu : Je ne vais pas aller mieux. Je vais aller voir mon Seigneur.
Johnny avait été enseigné au sujet du Seigneur Jésus depuis l’enfance, son amour pour Lui fut visible très tôt. Étant encore un bambin, il se tenait à la haie devant la rue, et demandait aux passants s’ils connaissaient Jésus. Ses parents pensaient qu’il deviendrait peut-être un missionnaire, mais le Seigneur avait en vue quelque chose de meilleur pour lui. Étant le Jardinier divin, Il était entré dans son jardin et avait cueilli cette fleur particulière, dans la fraîcheur et le parfum de son enfance. N’est-ce pas son privilège de faire cela ?
D’après The Lord is near mars 1988