TRADUCTION DE FEUILLETS (133)

« À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie » Apocalypse 21. 6.

LES MAINS VIDES

Hier soir, j’ai retrouvé des amis au restaurant. En y entrant, je me suis rendu compte que j’avais oublié mon portefeuille à la maison. J’étais très gêné. J’hésitais entre manger quelque chose ou juste boire un verre. Mais mes amis ne l’ont pas voulu. Ils m’ont assuré qu’ils m’offriraient volontiers le repas. Après quelques minutes de discussion, j’ai abandonné. J’ai commandé un menu et je me suis régalé. Quand mes amis ont payé, je les ai chaleureusement remerciés.

Cette expérience m’a montré combien il est difficile pour nous, humains, d’accepter humblement ce que Dieu veut nous donner. Nous serions heureux de faire quelque chose ou de payer quelque chose pour obtenir sa faveur. Mais c’est impossible. Comment Dieu pourrait-il accepter quoi que ce soit de la part d’hommes pécheurs ? Nous n’avons rien à offrir à notre Créateur. Nous ne pouvons donc venir à Lui que les mains vides et accepter sa grâce avec reconnaissance.

Dieu veut nous donner l’eau de la vie gratuitement. Il se réjouit de nous accorder de riches dons. Mais Il attend de nous que nous reconnaissions nos péchés et que nous croyions que son Fils, Jésus-Christ, les a payés de sa vie sur la croix. Alors, Dieu nous pardonnera tous nos péchés, nous permettra d’entrer dans une relation heureuse avec Lui, et nous donnera la vie éternelle.

D’après Näher zu Dir septembre 2025

« Éternel ! Le matin, tu entendras ma voix ; le matin je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai » Psaume 5. 4.

LA PRIÈRE DU MATIN

Ce verset montre qu’il est très important de se tourner vers Dieu à l’aube d’un nouveau jour. Chaque journée est en quelque sorte un tout en soi. La façon dont on la commence ne joue-t-elle pas un rôle important ? C’est pourquoi celui qui craint Dieu commencera toujours sa journée par la prière. Quelqu’un a un jour formulé cette sage phrase : « Avant de voir le visage des hommes au matin, vois d’abord le visage de ton Dieu ! »

Cependant, tous les chrétiens n’ont pas le temps, dès le réveil, de lire tranquillement la Bible et de prier longuement. Prenons l’exemple d’une mère au foyer avec de jeunes enfants. Elle doit s’occuper des plus petits, les laver, les habiller et prendre le petit déjeuner avec eux. Elle doit peut-être aussi veiller à ce que les plus grands arrivent à l’heure à l’école. Elle ne pourra donc consacrer du temps à la lecture de la Parole de Dieu et à la conversation avec son Dieu que plus tard.

Mais chaque enfant de Dieu peut se réveiller et contempler le visage de Dieu avec foi, en lui faisant confiance et en s’appuyant sur lui. Un tel réveil contribuera grandement à ce que toute la journée se déroule sous la bénédiction divine.

Ceux qui ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps à la prière tôt le matin devraient néanmoins réserver quelques minutes chaque matin pendant lesquelles ils peuvent maintenir tranquillement le contact avec Dieu et se confier à sa direction et à sa protection.

D’après Näher zu Dir septembre 2025

« Et Caïn sortit de devant l’Éternel » Genèse 4. 16.

QUEL CHEMIN CHOISISSONS-NOUS ?

Il y a deux manières de faire face à nos péchés et à notre conscience coupable :

Nous pouvons faire comme Caïn. Après avoir assassiné son frère, l’Éternel lui demanda : « Où est Abel, ton frère ? » Par ces mots, Dieu toucha un point sensible. Il voulait amener Caïn à la confession de sa culpabilité. Mais Caïn répondit avec défi : « Je ne sais. Suis-je, moi, le gardien de mon frère ? » Il n’était pas prêt à confesser le péché qu’il avait commis. Au lieu de cela, il tourna le dos à Dieu et s’éloigna de Lui.

Malheureusement, beaucoup de gens empruntent cette voie. Au lieu d’avouer leur culpabilité à Dieu, ils se détournent de Lui. Ils tentent de faire taire leur conscience et de vivre sans leur Créateur. Mais ils se dirigent vers le jugement éternel.

Prenons l’exemple de David. Lui aussi devint meurtrier en causant la mort d’Urie lors d’une attaque militaire. Mais David s’humilia devant Dieu et confessa : « J’ai péché contre l’Éternel » (2 Sam. 12. 13). Il connut alors le pardon divin. Quel soulagement pour sa conscience troublée !

Heureux ceux qui empruntent ce chemin et confessent leurs péchés à Dieu ! Ils savent qu’Il leur a pardonné. Ainsi, ils possèdent le salut éternel et seront un jour avec leur Sauveur, Jésus-Christ.

D’après Näher zu Dir septembre 2025

« C’est comme l’huile précieuse, répandue sur la tête, qui descendait sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descendait sur le bord de ses vêtements ; comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion ; car c’est là que l’Éternel a commandé la bénédiction, la vie pour l’éternité » Psaume 133. 2 et 3.

LA BÉNÉDICTION DE VIVRE PRÈS DU SEIGNEUR

Dans ce court psaume, plein de sens et de beauté, la rosée de l’Hermon est la source de rafraîchissement pour le pays brûlé de soleil entourant Sion.

L’Hermon (sacré) était le plus haut pic de montagne du pays, au sommet enneigé, merveilleux, dominant le pays environnant. De là, pendant la saison sèche, descendait souvent la rosée rafraîchissante sur le pays assoiffé, apportant fertilité et prospérité à Israël. L’image a donc une signification très belle ; sans cette rosée céleste, tout aurait été stérile.

La deuxième image est celle d’Aaron, le souverain sacrificateur, au jour de sa consécration ; « l’huile précieuse » versée sur la tête, « descendait sur le bord de ses vêtements », comme la rosée rafraîchissante sur les sommets plus bas. Comme cela est remarquablement beau et instructif ! Plus près était le pays du sommet de l’Hermon, le plus près de la tête d’Aaron, plus grands étaient le rafraîchissement et le parfum.

Il en est de même pour les croyants, car ces images sont destinées à illustrer ce qui est bon et plaisant parmi les enfants de Dieu. Plus près nous sommes de la Tête élevée et exaltée, plus nous aurons du parfum de sa personne, et de la rosée rafraîchissante de sa grâce.

D’après The Lord is near février 1988

« Que pensez-vous du Christ ? » Matthieu 22. 42.

« Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jean 20. 28.

QUE PENSEZ-VOUS DE CHRIST ?

Quand le Seigneur posa aux Pharisiens cette question, leur réponse fut : « Le fils de David ». Il leur fit remarquer l’erreur de leur réponse en leur rappelant que David lui-même avait écrit, au psaume 110. 1, que Christ était Seigneur. Puis Il demanda : « Si donc David L’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? » Ils ne purent pas répondre, et n’osèrent pas poser d’autre question. Voilà pour les Pharisiens.

Et si nous posions la question à ceux qui Le firent crucifier. Judas, le traître, a reconnu : « J’ai péché en livrant le sang innocent » (Mat. 27. 4). Le centurion se tenant au pied de la croix, s’exclama : « En vérité, cet homme était juste » (Luc 23. 47). Auparavant, Pilate avait aussi déclaré qu’il était « innocent du sang de ce juste » (Mat. 27. 24).

Qu’en est-il de son précurseur ? Jean le Baptiseur l’appelait « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29). Et ceux qui étaient le plus près de Lui, comment parleraient-ils ? Pierre, qui L’avait renié, proclama plus tard devant les Juifs : « Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Act. 2. 36). Jean, qui était le plus près de Jésus, rendrait compte que son évangile était écrit « afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 20. 31). Même Thomas, qui doutait, s’écria : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20. 28), quand il eut devant lui le Christ ressuscité.

Nous avons considéré les autres. Mais qu’en est-il de vous ? Que pensez-vous au sujet de Christ ? Si vous Le connaissez comme Sauveur et Seigneur, réjouissons-nous ensemble. Si vous doutez encore, allez à Lui avec vos doutes et vos craintes. Lorsque vous regarderez son visage saint, vous aussi proclamerez : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

D’après The Lord is near février 1988 (L.J. Ondrejack)

« Il me dit : C’est peu de chose que tu me sois serviteur pour rétablir les tribus de Jacob et pour ramener les préservés d’Israël ; je te donnerai aussi pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusqu’au bout de la terre » Ésaïe 49. 6.

UN SALUT UNIVERSEL

Les Juifs ont bien pu être étonnés par un verset comme celui-ci ! Quand Ésaïe écrivait, Israël était dans un état très bas, les dix tribus ayant déjà été emmenées en captivité par les Assyriens. Cela exigerait un serviteur de Dieu d’une capacité remarquable pour relever les tribus et amener Israël à un état d’unité et de paix. Pourtant, pour le serviteur choisi par Dieu, Il dit que ce serait peu de chose. Ce n’est que de Christ seul, le Messie d’Israël, que cela peut être vrai. Au cours d’une longue histoire de troubles et de peine, Dieu a jugé bon d’en préserver beaucoup en Israël, et dans un jour à venir son Serviteur béni les restaurera. Merveilleuse grâce !

Cependant Il sera aussi une lumière pour les nations, son immense grâce débordant pour les inclure dans des conseils de merveilleuse bénédiction quand, pendant le Millénium, les nations viendront à sa lumière, et que la terre entière baignera dans la lumière du soleil de sa gloire et de ses bienfaits révélés. Toute la terre s’étonnera de la merveilleuse grandeur de cet adorable Serviteur de Dieu, qui a accompli de tels conseils de grâce et de gloire sur la terre.

Une autre œuvre, qui n’est pas mentionnée là, mais qui est de la plus grande importance, c’est que le Seigneur Jésus, dans le temps présent, avant qu’Israël soit réuni, ou que les nations soient amenées à la bénédiction avec lui, c’est la formation de son Église. Alors qu’Israël se rebelle, le Seigneur Jésus rassemble, parmi les Juifs et les gens des nations, des millions qui, avec foi, courbent leur cœur devant Lui, et Il les unit en un seul corps, hors des nations hostiles, leur réservant une place au ciel avec Lui-même pour l’éternité ! Tout cela – la bénédiction de l’Église, la bénédiction d’Israël, et celle des nations – est basé sur la valeur précieuse de son grand sacrifice sur le Calvaire. Œuvre merveilleuse !

D’après The Lord is near février 1988

« Vous prendrez garde à me présenter, au temps fixé, mon offrande, mon pain, pour mes sacrifices par feu, qui me sont une odeur agréable » Nombres 28. 2.

LE CULTE SELON LE CŒUR DE DIEU

Il est très important que nous comprenions le véritable caractère de l’adoration que Dieu désire, et à laquelle Il prend plaisir. Dieu trouve ses délices en Christ ; ce devrait donc être notre but constant de Le présenter à Dieu. Christ devrait toujours être le sujet de notre culte ; et Il le sera, selon que nous serons conduits par le Saint Esprit. Le cœur seul peut dire combien souvent, hélas, il en est autrement de nous. Aussi bien dans l’assemblée qu’en privé, que le ton est souvent bas, et l’esprit lent et lourd ! Nous sommes occupés de nous-mêmes au lieu de l’être de Christ. Et le Saint Esprit, au lieu d’être libre d’accomplir son œuvre propre – qui est de prendre les choses de Christ et de nous les montrer – est obligé de nous occuper de nous-mêmes, dans le jugement de soi, parce que nos voies n’ont pas été droites.

Tout cela doit être profondément regretté – cela exige notre sérieuse attention, aussi bien dans les assemblées que dans le privé, dans nos rassemblements publics comme dans nos prières personnelles. Pourquoi le ton de nos réunions est-il souvent si bas ? Pourquoi une telle faiblesse, une telle sécheresse, un tel manque d’objectif ? Pourquoi les cantiques et les prières sont-ils souvent loin du sujet précis ? Pourquoi y a-t-il si peu qui mérite le nom d’adoration ? Pourquoi sommes-nous si peu nombreux pour rafraîchir le cœur de Dieu, si peu pour Lui présenter « son pain » ? Il en est ainsi parce que nous sommes occupés de nous-mêmes et de ce qui nous entoure – nos désirs, notre faiblesse, nos épreuves, nos difficultés – et que nous ne donnons pas à Dieu le pain de son sacrifice. Nous Lui dérobons en fait ce qui Lui est dû et ce que désire son cœur plein d’amour.

D’après The Lord is near février 1988 (C.H. Mackintosh)

« Craignant que nous n’allions échouer au milieu des écueils, ils jetèrent quatre ancres depuis la poupe ; et ils souhaitaient la venue du jour » Actes 27. 29.

« Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles gens devriez-vous être en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu » 2 Pierre 3. 11 et 12.

LES QUATRE ANCRES

La nuit est sombre, mais Dieu, mon Dieu, est là et dirige tout ;

Et je suis certain que, quand l’aube se lèvera, je serai arrivé sain et sauf au port ;

Et puisque je sais que les ténèbres sont pour Lui comme le jour ensoleillé,

Je jette l’ancre Patience, et souhaite que le jour vienne.

L’orage est furieux, mais les vents et les vagues sont tenus dans sa main,

Et quand je me confie en sa Toute-puissance, mes craintes sont apaisées.

Si je fais naufrage, je suis dans ses bras fidèles ; je Lui fais confiance même s’Il me frappe ;

Aussi, jetant l’ancre Foi, j’espère et j’attends le jour.

Si le temps paraît morne et long, je me repose sur le Seigneur ;

Je pense à ses années d’éternité, et me réjouis dans sa Parole.

Ses promesses, si grandes et riches, sont mon appui et mon repos :

Je jette l’ancre Espérance, et souhaite que le jour vienne.

Oh sagesse infinie ! Oh lumière et amour suprêmes, divins !

Comment puis-je avoir des doutes, dans des mains aussi aimantes que les Tiennes ?

Je me confierai en Toi, mon Bien-aimé, en m’appuyant sur Toi,

Et, jetant l’ancre Amour, je souhaiterai avec patience que le jour vienne.

D’après The Lord is near février 1988

« S’il arrive que ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, seul à seul » Matthieu 18. 15.

RÉGLER LES DIFFÉRENDS, SEUL À SEUL

Des péchés personnels entre frères sont le premier trouble mentionné dans l’Écriture en rapport avec le rassemblement des saints au nom du Seigneur. Le Seigneur Jésus donne, de la manière la plus simple et la plus claire, la manière dont nous devons nous comporter dans de telles circonstances. Nous le lisons dans le verset ci-dessus. Je dois aller vers mon frère et lui montrer son tort. Pour qu’il soit vraiment rétabli, il faut qu’il y ait un exercice de conscience, et le jugement de son état devant Dieu.

Ne nous trompons pas sur les mots. Il n’est pas dit : Écris-lui. Qui peut estimer le mal qui arrive au milieu des enfants de Dieu lorsqu’on manque à agir selon la Parole de Dieu écrite ? Écrire une lettre peut à la fois épargner ma réaction, et convenir à mon orgueil ; mais Celui qui nous connaît bien mieux que nous nous connaissons nous-mêmes dit clairement : Va, reprends-le.

Quelle sagesse et quelle grâce dans ces mots : « seul à seul ». N’est-ce pas, malheureusement, trop courant de parler d’une faute personnelle plutôt en public ? Cela nous convient mieux de partager notre peine avec d’autres qui ont de la sympathie pour nous, plutôt que de chercher à gagner celui qui nous a mal traité. Ne parlons-nous pas à d’autres d’infliger une punition à notre frère en l’abaissant dans leur estime ? Obéissons-nous à la Parole en agissant ainsi ? Est-ce l’esprit de Christ ? N’est-ce pas, plutôt, seulement une autre forme de la même chair qui se manifeste dans la faute de notre frère ?

D’après The Lord is near février 1988

« Le fils de son amour… Lui est l’image du Dieu invisible, le Premier-né de toute création ; car c’est par lui que tout a été créé… par lui et pour lui » Colossiens 1. 14 à 16.

LA PLACE SUPRÊME DE CHRIST

« Le premier-né de toute création » pourrait paraître signifier que Christ était Lui-même une partie de la création, et Lui-même un Être créé – s’il n’était pas parlé dans les versets suivants de la vérité que Christ n’a pas été créé, mais que Lui-même était le Créateur. « Premier-né », ici, signifie deux choses : la priorité dans le temps, et la suprématie dans la position. Christ existait avant la création, mais Il avait le rang souvent attribué au « premier-né », le rang d’éminence et de domination. Christ est ainsi déclaré être le souverain universel.

En contraste avec l’idée qu’Il est une créature, toutes choses ont été créées en Lui « par lui et pour lui » – c’est-à-dire qu’Il est la source, l’agent, et le but de toute création ou dit en termes plus techniques, Il est la cause conditionnant, la cause active et la cause finale de toutes choses.

« En lui », toute la force de création et les lois gouvernantes se sont trouvées et ont été exposées définitivement. Cependant Il était, et Il est toujours, distinct du monde. « Par lui » étaient toutes choses. Il était le moyen de l’énergie divine, pas seulement un instrument passif. L’œuvre était si véritablement la sienne que Jean pouvait dire : « Tout fut fait par elle (la Parole) ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » (Jean 1. 3). Lui est également le but de toute création, sa cause finale ; en conséquence, c’est « pour lui ». Il contient en Lui-même le but de toute création. Dans son royaume, à la fin, toutes les créatures prendront conscience du propos éternel de Dieu.

D’après The Lord is near février 1988

« Car c’est lui qui est notre Dieu ; et nous, nous sommes le peuple de son pâturage et les brebis de sa main » Psaume 95. 7.

LE PRIVILÈGE D’ÊTRE DES BREBIS DU BON BERGER

Le dictionnaire donne la définition d’une « brebis » comme un mammifère ruminant en relation avec les chèvres – quelqu’un de doux, stupide, timide etc. – pas beaucoup de compliments… Je m’étonnais de la comparaison biblique des gens avec les brebis. Pourquoi ne pas nous comparer à des oiseaux indépendants, ou même à des renards adroits – n’importe quoi plutôt qu’une brebis stupide.

J’ai changé d’avis. D’abord, parce que l’expérience a prouvé l’exactitude de cette comparaison. « Nous avons tous été errants comme des brebis » (És. 53. 6) – a-t-il été écrit il y a des siècles. Que cela est vrai ! Nous avons fait erreur en nous mesurant à des normes personnelles, la conduite sociale, et par-dessus tout, à l’obéissance à Dieu. En suivant notre propre chemin, nous n’avons trouvé que des impasses ; et comme des brebis muettes nous avons tellement de difficulté à faire demi-tour.

Il y a une deuxième raison (et beaucoup plus intéressante) pour laquelle il ne m’est plus désagréable d’être comparé à une brebis. Le Seigneur Jésus Christ est le Berger des brebis ! Il a mis sa vie pour les brebis afin de pouvoir les ramener de leur égarement et faire qu’elles Le suivent.

La relation entre Christ et ses brebis commence sur la terre et dure à toujours. Il a dit : « Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » (Jean 10. 27 et 28). Il y a là une sécurité éternelle. Ce n’est pas simplement que je Le connais, mais qu’Il me connaît. Je suis en sécurité dans ses mains pour toujours. Personne ne peut rompre cette relation.

C’est tellement merveilleux d’être une brebis de Christ !

D’après The Lord is near février 1988 (G.W. Steidl)

« Nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles » 2 Corinthiens 4. 18.

FIXER LES YEUX SUR CHRIST

Sur un tel terrain divin, l’apôtre écarte toutes pensées de succomber, et déclare avancer sans crainte. La jouissance, l’aise, l’honneur sont hors de question dans le temps présent – mais la peine, la tribulation, la trahison, le mépris, l’opposition, tout ce qui peut amoindrir l’homme extérieur, sont certains d’être bons pour la marche dans le sentier de Christ. Mais dans toutes ces choses est la vie de l’Esprit.

La grâce fait tourner à notre profit, par Christ, les choses qui semblent le plus contraire à la vie humaine dans ce monde. Elle fait cela même déjà maintenant. Si l’homme extérieur dépérit, toutefois l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour, comme nous le dit 2 Corinthiens 4. 16. Ce n’est pas que le croyant devienne plus adapté pour avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, car son adaptation repose sur Christ et sa rédemption ; mais il y a croissance spirituelle, la nouvelle nature et jugement sûr des choses autour de nous ; on donne moins de valeur à ce qui attirait autrefois, et une joie plus entière et approfondie dans le Seigneur et ses intérêts ici-bas et dans les choses célestes. L’enfant devient, non seulement un jeune homme, mais un père (1 Jean 2).

Christ est, de manière moins variable, l’attraction et la référence pour la pensée, les sentiments, la conduite, pour tout – tandis que la chair et le monde, non seulement se perdent, mais sont jugés sans merci, à mesure qu’on passe à travers toutes les choses qui, autrement, déçoivent et font souffrir, mais qui, maintenant sont vues calmement et même avec actions de grâce. Cela est tellement vrai que l’apôtre n’hésite pas à désigner un tel orage d’épreuve, même s’il se répète en coups redoublés et en peine continuelle, comme « notre légère tribulation » (2 Cor. 4. 17)

D’après The Lord is near février 1988 (W. Kelly)

« Tu les lieras (ces paroles) comme un signe sur ta main, et elles te seront pour bandeau sur ton front » Deutéronome 6. 8.

« Cela te sera un signe sur ta main, et un mémorial entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit en ta bouche » Exode 13. 9.

POUR LES ENFANTS, L’EXEMPLE DES PARENTS À PLUS D’IMPORTANCE QUE LEURS PAROLES

Quand le même enseignement apparaît deux fois dans l’Écriture, l’intention de Dieu est d’insister sur son importance dans notre vie. Ici, c’est la loi de l’Éternel qui doit être communiquée diligemment par les parents à leurs enfants, clairement et continuellement, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, ou quel que soit le moment du jour (Deut. 6. 7). Mais quoi que nous fassions, nos efforts pour enseigner à nos enfants les vérités de la Parole de Dieu n’auront pas d’effet si les versets ci-dessus ne sont pas d’abord et avant tout une réalité dans notre vie quotidienne.

Le passage d’Exode 13. 9 est clair. Quand nous parlons de la loi de l’Éternel, cela n’aura un effet durable sur la vie de nos enfants que s’ils voient que cet effet est visible également dans notre vie.

S’ils ne voient pas que les commandements de Dieu gouvernent tout ce qui occupe nos mains, s’ils ne voient pas que sa loi contrôle tout dans notre tête – nos pensées, nos yeux, nos oreilles et notre bouche – tous nos dires au sujet de sa Parole ne seront que du babil. Il se peut que nos enfants nous écoutent, mais leur désir de nous suivre dans les voies du Seigneur ne vient pas seulement de ce qu’ils nous entendent dire, mais plutôt de ce qu’ils voient en nous.

D’après The Lord is near février 1988 (L.J. Ondrejack)