LE BERGER ET LES BREBIS

« Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis. Mais l’homme qui reçoit un salaire et qui n’est pas le berger, à qui les brebis n’appartiennent pas en propre, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit ; alors le loup s’empare des brebis, et il les disperse » Jean 10. 11 et 12.

Dans les évangiles, Jésus compare souvent les hommes qui croient en Lui aux brebis d’un troupeau, dont Il est le Berger.

Dans le passage de Jean 10, au contraire, Il mentionne le comportement du gardien d’un troupeau qui reçoit un salaire pour son travail mais qui, ne voulant courir aucun risque en cas de danger, abandonne les brebis.

Jésus, par contre, est le Berger, le bon berger qui donne sa vie pour les brebis, parce qu’elles Lui appartiennent. Il tient beaucoup à elles parce qu’elles Lui ont été données par son Père (Jean 10. 29). Par amour pour son Père, Jésus porte une attention extrême aux brebis confiées à ses soins. Il les aime et les connaît individuellement, et Il le démontre d’une façon émouvante dans l’épisode de Jean 18 qui suit :

Alors que le Maître se trouve dans un jardin, Judas, le traître, le rejoint à la tête d’une foule de soldats en armes. Jésus s’avance vers eux et leur demande : « Qui cherchez-vous ? ». Ils répondent : « Jésus, le Nazaréen ». Il leur dit : « C’est moi ». À ces mots, les soldats reculent et tombent par terre, épouvantés devant la majesté de Dieu fait Homme. Après avoir répété sa question, Jésus se laisse volontairement prendre, sans opposer de résistance, accomplissant ainsi ses propres paroles : « Le bon berger laisse sa vie pour les brebis » (Jean 10. 11). Il veillait à leur sécurité, car Il avait dit au Père : « De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun » (Jean 18. 9).

Peu après, Il offrira sa vie sur la croix, pour donner la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui (Jean 10. 28). Quel privilège, d’être sous la protection d’un tel Berger !

D’après « Il buon seme » novembre 2024