TRADUCTION DE FEUILLETS (132)

« En elle (la Parole) était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise » Jean 1. 4 et 5.

« Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Jean 8. 12.

LUMIÈRE ET OBSCURITÉ

Lumière et ténèbres – un contraste irréconciliable ! La Bible dit que Dieu « est lumière » et que « en lui il n’y a aucunes ténèbres » (1 Jean 1. 5) . Les ténèbres sont le royaume sous l’influence du diable. Et toute personne sans Dieu est sous « le pouvoir des ténèbres » (Col. 1. 13).

Mais Dieu est lumière. Et il est amour. L’Évangile nous proclame l’amour de Dieu. Cet amour s’est pleinement manifesté dans son Fils, Jésus-Christ, lorsqu’Il a donné sa vie pour nous sur la croix afin de nous faire sortir des ténèbres et de nous amener à sa merveilleuse lumière (1 Pier. 2. 9). Comment accueillir ce don de Dieu ? Beaucoup l’acceptent avec gratitude. Mais malheureusement, beaucoup préfèrent rester dans l’obscurité avec la dette de leur vie. Et certains s’y engagent même consciemment :

Trois jeunes femmes s’approchent de moi. Elles refusent un tract chrétien. L’une d’elles se retourne et sourit.

– S’il vous plaît, acceptez le message de Jésus-Christ ! Il s’agit de votre âme précieuse ! Je la supplie avec insistance.

– Je l’ai déjà donnée au diable, dit-elle d’un ton moqueur.

Je continue mon chemin. Trois voyous sont assis par terre. Ils refusent eux aussi le tract. Une fille dit :

– Mon âme ? Je l’ai vendue à Satan.

S’agit-il d’une simple plaisanterie, d’un simple jeu de mots ? Ou ces jeunes servent-ils délibérément Satan ? Pour chacun d’eux, la lumière peut encore venir s’ils sortent des ténèbres pour entrer dans la lumière de Christ et accepter son salut.

D’après die gute Saat septembre 2025

« Le Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » Galates 2. 20.

JE L’AI FAIT POUR TOI, QUE FAIS-TU POUR MOI ?

Les soldats sur l’affiche me regardent d’un air de reproche. L’un a le bras dans le plâtre, un autre porte un bandage à la tête, et derrière eux se trouvent d’autres blessés de guerre. En 1923, l’affiche visait à commémorer le service des soldats sur le front de la Première Guerre mondiale et à encourager au sacrifice ceux restés au pays. Elle visait à soutenir financièrement, matériellement et moralement les hommes qui avaient risqué leur vie pour leur patrie.

L’affiche et la question me rappellent une autre image : Jésus-Christ a donné sa vie pour moi. Pourquoi ? Parce qu’il voulait que je sois avec Lui pour toujours. Il l’a fait pour moi !

Quelle réponse appropriée puis-je lui donner ?

Je peux comprendre combien Dieu est saint et juste. Ses yeux sont trop purs pour voir le mal (Hab. 1. 13).

Je peux reconnaître que j’ai fait le mal, que j’ai péché. J’ai « chargé Dieu de mes péchés », je l’ai « fatigué par mes iniquités » (És. 43. 24). Je suis absolument indigne du ciel et de la présence de Dieu.

Je peux être conscient que Jésus est mort pour moi : Il a souffert sur la croix pour moi et a été puni pour mes péchés. Je peux Le croire et Le savoir.

Je peux Le remercier de m’aimer autant et de me bénir si généreusement. Je ne le mérite pas, c’est seulement une grâce.

Je peux partager cette bonne nouvelle avec d’autres, afin qu’ils soient réveillés dans leur conscience et lui donnent leur propre réponse.

Je l’ai fait pour toi ! Une invitation pleine d’amour à reconsidérer mon attitude envers Lui et à Le remercier !

D’après die gute Saat septembre 2025

« Si quelqu’un parmi vous a l’air d’être sage dans ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage » 1 Corinthiens 3. 18.

LA VRAIE SAGESSE VIENT DE L’HUMILITÉ

La fausse estimation de soi est un outil de Satan pour détruire les enfants de Dieu, en les corrompant et en empêchant leur croissance spirituelle. Ceux qui agissent ainsi perdent la communion pratique réelle avec Christ et, en fait, se rendent eux-mêmes déraisonnables. Ils oublient que leur condition, devant Dieu, était tellement mauvaise que Christ a dû mourir pour eux. Leur conscience s’émousse, leur ministère n’est plus efficace. Ils commencent à négliger la prière et la lecture de la Parole. Ils agissent selon la chair et non selon l’Esprit. Leur regard n’est plus fixé sur Christ. Sa venue n’est plus leur espérance purifiante.

Devenir fou afin d’être sage est le remède que l’Esprit de Dieu prescrit pour cette maladie contagieuse de la fausse estimation de soi. Cela peut avoir un goût amer, mais l’effet est bon – la guérison de l’orgueil de s’estimer grand. Cela a souvent aussi l’effet supplémentaire de porter l’opprobre de Christ sur nous-mêmes – mais pour cela, le Grand Médecin donnera la couronne de justice.

Et il ne faut pas penser que cette estime de soi-même est un état qui ne touche que dans la jeunesse. L’expérience montre qu’elle affecte aussi des personnes âgées. Nous ne sommes jamais à l’abri de ce danger, comme nous le voyons dans la vie de Pierre, de David, et d’autres.

D’après the Lord is near janvier 1988

« L’Éternel le soutiendra sur un lit de souffrance. Tu transformeras tout son lit quand il sera malade » Psaume 41. 3.

COMMENT LE CHRÉTIEN DOIT RÉAGIR DEVANT LA MALADIE

Rien, dans ce monde, n’est plus commun que la maladie. Toute maladie est une prémonition de mort, et n’est que l’écho des paroles solennelles dites à Adam tombé : « Tu es poussière, et tu retourneras à la poussière » (Gen. 3. 19). Le péché est entré, et par le péché, la mort, et l’empire universel de la mort et l’existence universelle de la maladie témoigne de l’empire universel de la mort.

Toute l’humanité soupire sous la souffrance – ou sympathise avec elle. Pensez à l’angoisse ! Les mères mettent leurs petits au monde au risque de leur propre vie. Ensuite elles les voient tomber malades, décliner, et mourir à l’entrée de la vie. Pensez à la calamité qui, tôt ou tard, emporte le chef de famille ou la mère aimante, ou l’orgueil et l’espoir de la famille emportés dans la fraîcheur du jeune père de famille ou de la jeune femme. La maladie précède tout cela, même s’il y a guérison pour un temps. Nous ne devons donc pas être surpris devant les efforts faits pour restaurer ceux qui souffrent. C’est le témoignage de l’affection naturelle qui reste chez l’homme tombé, une consolation devant l’égoïsme général de la race.

Et pouvons-nous penser que Dieu, et Lui seul, est indifférent à toute cette souffrance ? Certainement pas. Mais n’y a-t-il pas un danger réel de L’exclure, dans nos pensées, de la chambre du malade ? La plupart des chrétiens ne pensent-ils pas que Dieu est bon et miséricordieux, et plein de pitié, mais que nous devons laisser les choses suivre leur cours, faire de notre mieux, espérer et prier ?

Nous devrions reconnaître sa présence et son attention dans la maladie. Tout vient par Lui, et si un père qui appelle son fils s’attend qu’il lui réponde, notre Père fait de même quand Il nous appelle par la maladie. Oh ! Que les enfants de Dieu soient plus conscients de cela ! Nous avons à faire avec Lui ; la maladie est un appel de sa part, et notre première réponse devrait être, de notre cœur : « Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute ».

D’après the Lord is near janvier 1988

« Car la Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » Jean 1. 17.

LA GRÂCE DU SAUVEUR DÉPASSE LA LOI

L’atmosphère est remplie d’émotion quand une misérable femme est jetée aux pieds du Fils de l’homme. Les pharisiens réclament une réponse : « Dans la Loi, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes. Toi donc, que dis-tu ? » Pharisiens adroits ! Ils tueraient deux oiseaux avec une seule pierre : se débarrasser d’une femme sans valeur, et en même temps mettre Jésus dans l’embarras. La trappe était bien posée. S’Il conseillait de la libérer, Il faisait peu de cas de la loi de Moïse ; s’Il était d’accord qu’elle soit lapidée, que deviendraient ses principes d’amour et de pardon ?

La tension monte pendant que Jésus les ignore. Il se penche vers la terre, écrivant avec le doigt dans le sable. Puis Il se redresse, et sa réponse est dévastatrice : « Que celui qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ». Tandis que Jésus recommence à écrire, les accusateurs s’en vont comme des chiens fouettés, à partir du plus âgé.

Le récit, en Jean 8, ne révèle pas les sentiments et les émotions de la femme lorsqu’elle est laissée debout, seule avec Jésus. Mais on ressent la foi et l’espoir nés dans son âme pendant ces moments. À la question concernant ses accusateurs : « Nul ne t’a-t-il condamnée ? » Elle répond tranquillement : « Personne, Seigneur ».

Pour cette femme, la libération n’était pas simplement la délivrance des griffes de quelques hommes tourmenteurs. Elle impliquait une délivrance bien plus grande de sa propre vie de péché lorsqu’elle rencontra le Sauveur et entendit ses paroles d’assurance et de puissance : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant, ne pèche plus ». Pouvez-vous imaginer qu’elle serait retournée à une vie de péché et de misère après cela ?

D’après the Lord is near janvier 1988

« En ce jour-là, il y aura un germe de l’Éternel pour splendeur et pour gloire, et il y aura le fruit de la terre pour magnificence et pour ornement, pour les rescapés d’Israël ; ce qui sera laissé en Sion, le reste dans Jérusalem, sera appelé saint : quiconque sera écrit parmi les vivants dans Jérusalem, quand le Seigneur aura nettoyé la saleté des filles de Sion, et aura lavé le sang de Jérusalem du milieu d’elle, par l’esprit de jugement et par l’esprit qui consume » Ésaïe 4. 2 à 4.

TYPES ET RÉALITÉS DES CHOSES À VENIR

Ceci correspond au début de ce qu’on nomme le Millénium, quand le Messie d’Israël, notre Seigneur Jésus, régnera sur la terre. C’est la dispensation de la plénitude des temps, quand toutes choses seront effectivement réunies en un « dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre » (Éph. 1. 10). C’est la régénération de la terre et cela correspond à la régénération du chrétien individuellement aujourd’hui, car dans son cas aussi, il n’est pas dans une condition parfaite, la chair ayant encore en lui ce mauvais principe, le péché ; mais l’esprit, comme Israël dans ce jour-là, est déjà maintenant renouvelé par le Saint Esprit.

Mais où se trouve notre habitation, la Jérusalem céleste, dans tout cela ? Ne pouvons-nous pas voir une allusion à cela dans cette gloire (v. 5) qui repose sur la cité terrestre ? Cela est tout à fait en accord avec Apocalypse 21, où la cité céleste est au centre de la place, et la cité terrestre prend la place inférieure.

Qui est ce germe de l’Éternel ? Les Juifs voyaient le Messie dans cette belle figure ; serons-nous plus aveugles à son égard ? Mais ici nous voyons « Jésus seul » dans sa divinité glorieuse, le Fils bien-aimé de Dieu. Mais Il a un autre titre : « le fruit de la terre », et en cela nous Le voyons dans son humanité sans tache, germant au milieu de la mort et de la désolation de la race d’Adam, le « Fils premier-né ».

D’après the Lord is near janvier 1988

« Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau » Jean 3. 7.

LE MIRACLE DE LA NOUVELLE NAISSANCE

Si je pose la question : Au moment de ma naissance comme bébé nouveau-né, qui m’a créé ? l’incrédule me répondrait certainement : Votre père et votre mère. Mais le croyant répondrait : Dieu est mon créateur, et je dois garder cela à l’esprit pendant que je suis encore jeune (Eccl. 12. 1). Mais ai-je agi ainsi ? Et vous-même ? Non ! D’une manière ou d’une autre, nous avons chacun agi à notre manière et, le résultat, c’est que nous nous sommes montrés comme étant les créatures mauvaises que nous sommes devenues. Dieu n’a certainement pas créé quoi que ce soit de mauvais, et Il ne nous a pas non plus créés pour que nous fassions du mal, et nous ne pouvons pas non plus blâmer nos parents pour ce mal. Dieu condamne expressément une telle manière de blâmer, en disant : « Celui-là ne mourra pas pour l’iniquité de son père… L’âme qui a péché, celle-là mourra » (Éz. 18. 17 et 20). Il est clair que les choses laides, haïssables, et mauvaises que nous sommes devenues étaient de notre propre faute – personne d’autre n’est à blâmer.

Mais Dieu aime les belles créatures qu’Il a créées, et Il est très peiné par l’état misérable que nous avons fait de nous-mêmes !

Nous, d’autre part, nous nous accoutumons à la mauvaise odeur et, soit n’y faisons pas attention – ou bien elle ne nous gêne pas beaucoup. Dieu sait que nous avons besoin d’être purifiés et fait tout ce qui est en son pouvoir pour que nous prenions conscience que nous en avons besoin, mais Il ne veut pas, pour ainsi dire, nous traîner dans la baignoire, alors que nous crions et nous débattons ! C’est seulement quand nous sommes d’accord, que la purification commence. Alors Dieu se met à l’œuvre, et il se produit plus que seulement la purification. Nous devenons « une nouvelle création » (2 Cor. 5. 17), et comme étant nous-mêmes des nouveau-nés, c’est à nouveau Dieu qui est notre Créateur.

Cette nouvelle création est la plus extraordinaire de toutes ses œuvres. Il prend cette créature déchue que je suis devenu, me crée à nouveau, m’élève au-dessus des anges, me donne une vie comme la sienne, et me fait ressembler à Jésus mon Seigneur. Quelle faveur imméritée est la mienne !

D’après the Lord is near janvier 1988 (A.H. Crosby)

« Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui répondirent : Maître, nous désirons voir un signe de ta part. Mais il leur répondit : Une génération méchante et adultère recherche un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n’est le signe du prophète Jonas » Matthieu 12. 38 et 39.

LA BONNE ATTITUDE DANS L’ATTENTE DU RETOUR DU SEIGNEUR

Le Seigneur nous dit que le signe sur lequel notre foi doit reposer est celui d’un Christ humilié, un signe tel que celui du prophète Jonas. Notre foi agit en rapport avec ce signe, parce que, comme pécheurs, nous avons besoin d’un Sauveur, d’un Christ humilié. Mais l’espérance peut se nourrir de mille signes. Nos attentes sont nourries par la vue des opérations de la main divine déployant à chaque moment l’action des promesses et des conseils divins, malgré le monde, et à la face même des énergies humaines croissantes.

Ces signes peuvent être considérés, mais cela par le croyant déjà à la place et dans l’attitude que l’Esprit lui indique. Ils ne doivent pas déterminer où est sa place, mais ils peuvent l’exercer dans cette place. Sa place et son attitude sont déterminés à l’avance et de manière indépendante – dans l’attente du Fils de Dieu venant du ciel.

Les croyants de Thessalonique avaient pris cette position lorsqu’ils crurent à l’évangile (1 Thess. 1. 9 et 10). Il semble que l’apôtre, ensuite, les fortifie dans cette position en leur disant que, de là, ils seraient pris dans les nuées pour rencontrer le Seigneur en l’air (1 Thess. 4. 17). Et de nouveau, plus tard, il semble qu’il les prévient pour qu’ils ne renoncent pas, en leur disant de plus que cette position d’attente serait remplacée par le fait de la rencontre avant que le jour du Seigneur fasse tomber ses terreurs sur le monde et sur les méchants (2 Thess. 2. 1). Et de plus, cette position même d’attente pour le Fils de Dieu venant du ciel avait engendré un certain mal : les saints de Thessalonique négligeaient maintenant de travailler de leurs mains. L’apôtre ne cherche pas du tout à changer leur position, mais leur conseille de la conserver afin que, tandis qu’ils fixent leur regard en haut, leurs mains soient actives.

D’après the Lord is near janvier 1988 (J.G. Bellett)

« Désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés, le pur lait de la Parole, afin que vous croissiez par lui à salut » 1 Pierre 2. 2.

SE NOURRIR DE LA PAROLE DE DIEU

Certains foyers chrétiens lisent les journaux quotidiens et d’autres, plus nombreux, regardent la télévision et internet. Et pourtant, il y a beaucoup de choses mauvaises qui ne peuvent qu’abaisser la condition morale même de chrétiens fondés. Comme il serait nécessaire que les chrétiens prennent soin de ce qu’ils regardent !

On trouve souvent qu’il n’entre pas un seul périodique chrétien dans la maison ! C’est une négligence très sérieuse chez certains, et la Parole de Dieu nous dit : « Mon peuple est détruit faute de connaissance » (Osée 4. 7). La Parole de Dieu devrait avoir la première place dans tous les foyers, et son étude devrait être encouragée, afin qu’aucun livre, aucun journal ou périodique ne prenne sa place dans le cœur de ceux qui appartiennent à Christ.

Que le Livre des livres soit apprécié et qu’on s’en nourrisse comme cela se doit, et alors tout ce qui aide à la compréhension de son précieux contenu sera apprécié et reçu avec bonheur, et ce qui est bas et impur perdra de son attrait. Le ministère écrit de nombreux serviteurs de Dieu, doués et très instruits dans la Parole, est accessible à tous, et nous ne pouvons pas le négliger sans en subir une grande perte.

Il est de la plus grande importance, pour les parents, de s’assurer que leurs enfants ont à leur disposition des écrits simples, sérieux et conformes à la Parole, afin qu’ils n’aient ni le temps ni l’envie de lire des choses douteuses. Les parents ont besoin de la sagesse divine et d’un bon discernement, mais pour ceux qui le recherchent de leur Père céleste, la promesse est certaine : « Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu… et elle lui sera donnée » (Jac. 1. 5).

D’après the Lord is near janvier 1988

« Il se tint là et mesura la terre, il regarda et mit en déroute les nations ; et les montagnes antiques furent brisées en éclats, les collines éternelles s’affaissèrent. Ses voies sont éternelles » Habakuk 3. 6.

JUGEMENTS ET VOIES DE DIEU EN SALUT

La sagesse et la justice du Seigneur Jésus Christ, calmes et précises, sont exposées ici par la manière dont Il se tient, pour discerner parfaitement la condition de la terre et de ses habitants au moment où le jugement doit tomber sur un monde impie. Ce jour est proche. Dieu, dans sa patience, a donné aux hommes toutes les occasions de se repentir et d’être sauvés, mais n’a rencontré qu’une rébellion têtue. Cependant, après une si longue patience, même lorsque la culpabilité de l’homme appelle le jugement, le Seigneur ne le versera pas sans discernement, mais le mesurera et le jugera en conséquence.

Cependant, quand le jugement tombera, il sera dévastateur et terrible. Les montagnes antiques, ce qui semblait être le plus stable et en sûreté dans les gouvernements du monde, seront brisées en éclats, les collines éternelles, les gouvernements moins élevés, qui ne semblaient jamais pouvoir fléchir, tomberont. La ville de Rome est appelée par les hommes la cité éternelle, et pourtant Apocalypse 18. 19 déclare, dans un langage prophétique : « En une seule heure, elle a été dévastée ».

Le verset se termine par des mots en merveilleux contraste : « Ses voies sont éternelles ». Bien que les hommes construisent comme si leurs œuvres devaient demeurer à toujours, tout ce qui est de l’homme sera complètement réduit à néant. Que les voies et les œuvres du Seigneur sont différentes ! Par sa mort Il a accompli une « rédemption éternelle » (Héb. 9. 12) pour tous ceux qui Le reçoivent maintenant comme Sauveur. Il leur a donné « la vie éternelle » comme possession présente et permanente (Jean 5. 24), pour qu’ils entrent en possession d’un « héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux » (1 Pier. 1. 4). L’homme sage peut bien dire : « J’ai compris que tout ce que Dieu fait subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher. Et Dieu le fait, afin que, devant lui, on ait de la crainte » (Eccl. 3. 14).

D’après the Lord is near janvier 1988 (L.M. Grant)

« Veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l’amour et aux bonnes œuvres » Hébreux 10. 24.

LES CONSEILS DE LA PAROLE AUX CROYANTS

L’Écriture nous parle de deux moyens d’être stimulés : un esprit stimulé, et nous stimuler l’un l’autre « à l’amour et aux bonnes œuvres. ». Il déplaît au Seigneur que nous ayons un esprit provocateur, nous voyons cela avec Moïse, l’homme le plus doux que la terre ait porté. Quand les Israélites s’étaient tournés vers l’idolâtrie et que l’Éternel voulait les détruire, et faire sortir de Moïse un peuple pour son nom, Moïse fit ce plaidoyer touchant pour eux : « Si tu pardonnes leur péché… ; sinon, efface-moi, je te prie, de ton livre que tu as écrit » (Ex. 32. 32). Il plaida aussi : « Si ta face ne vient pas, ne nous fais pas monter d’ici » (Ex. 33. 15).

Cependant, quand le peuple de l’Éternel était sur le point d’entrer dans le Pays promis, la gloire suprême pour Moïse, dans sa vie, lui fut refusée. Il ne put pas entrer dans le pays promis parce que, dans une occasion « ils provoquèrent son esprit, et qu’il parla légèrement de ses lèvres » (Ps.106. 32 et 33). C’est pourquoi « il en advint du mal à Moïse à cause d’eux ». Il les appela « rebelles ». Dieu ne permettra aucun reproche contre son peuple.

Quand Balak paya Balaam pour qu’il maudisse Israël, le faux prophète dut reconnaître : « Comment maudirai-je ceux que Dieu n’a pas maudits ?… Il n’a pas vu d’iniquité en Jacob, et n’a pas vu de mal en Israël » (Nomb. 23. 8 et 21). Comme il en était alors avec Israël, il en est de même des enfants de Dieu aujourd’hui. « Qui intentera une accusation contre des élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ; qui est celui qui condamne ? C’est Christ qui est mort, bien plus, qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous » (Rom. 8. 34).

Il n’y aura jamais un esprit amer pendant que l’amour de Dieu nous contraint, car l’amour supporte tout (1 Cor. 13. 6) et qu’il est plein de bonté. « Veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l’amour et aux bonnes œuvres ». (Héb. 10. 24). Comment pousserons-nous à l’amour ? En aimant, car l’amour engendre l’amour, et accomplir des bonnes œuvres en encourage d’autres à faire de même.

D’après the Lord is near janvier 1988

« Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ; et il n’y trouva rien que des feuilles ; il lui dit : Qu’aucun fruit ne vienne plus jamais de toi ! Et à l’instant le figuier sécha » Matthieu 21. 19.

LE FIGUIER STÉRILE, IMAGE DU PEUPLE JUIF

Pourquoi le Seigneur Jésus, Lui-même, a-t-Il maudit un figuier ? Le Seigneur semblait-Il se venger sur le figuier de ce qu’il n’avait pas de fruit quand Il avait faim ? Bien sûr que non ! Le Seigneur n’était pas rigide ou sans contrôle de ses émotions quand Il a maudit le figuier. Nous ne pouvons pas toujours comprendre pourquoi Dieu retire la vie à un arbre, un animal ou une personne, mais dans ce miracle, nous comprenons bien pourquoi le Seigneur a ôté la vie au figuier. C’était pour illustrer, prophétiquement, ce qui arriverait à la nation sans fruit d’Israël.

L’Éternel avait choisi Israël pour qu’il soit son peuple par alliance. Ils devaient être son témoignage particulier pour les nations environnantes, et ils devaient produire du fruit à l’honneur et à la gloire du nom de Dieu. Quand le Fils de Dieu a quitté le ciel et qu’Il est venu sur cette terre pour vivre au milieu de son peuple choisi, Il s’attendait à voir du fruit – la preuve de la vie spirituelle en Dieu. Il avait faim de ce fruit. Il y trouva beaucoup de feuilles religieuses, ce qui aurait indiqué qu’il devait y avoir quelque fruit spirituel, mais il n’y en avait aucun.

Jean le Baptiseur avait dit auparavant : « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres ». Parce que la nation d’Israël, à ce moment critique de son histoire, était comme un arbre sans fruit, elle a été coupée et déportée ! En l’an 70 après Jésus Christ, l’armée romaine a vaincu les Juifs rebelles et a mis fin à la nation d’Israël de cette époque.

D’après the Lord is near janvier 1988

« Et Dieu donna à Salomon de la sagesse et une très-grande intelligence, et un cœur large comme le sable qui est au bord de la mer. Et la sagesse de Salomon était plus grande que la sagesse de tous les fils de l’orient et toute la sagesse de l’Égypte » 1 Rois 4. 29 et 30.

JÉSUS CHRIST, PLUS GRAND QUE SALOMON

Quand nous lisons quelque chose concernant Salomon, le fils du grand roi David, ou que nous pensons à lui, nous avons devant nous le récit d’une sagesse extraordinaire, d’une splendeur éclatante, et d’un luxe immense. Toutes ces choses furent données par Dieu, et pas obtenues par la violence, l’emprise, ou d’autres méthodes injustes comme le sont la plupart des fortunes modernes. Ce récit attire l’attention sur le summum de gloire terrestre qui ait jamais été atteinte sans avidité ni convoitise. Cependant, le récit ne se termine pas bien ; la splendeur de la fortune et de la sagesse de Salomon ne dura pas longtemps, parce que lui-même ne resta pas fidèle à Dieu qui les lui avait données.

Où lisons-nous, et trouvons-nous Celui dont la gloire ne se flétrira pas ? Celui qui est plus grand, plus sage, plus pur que Salomon ? Nous bénissons Dieu de ce que, par sa Parole, nous connaissons que Celui-là a vécu sur la terre, et qu’Il vit maintenant dans les cieux, Jésus Christ. Sa gloire dépasse tout l’honneur dont nous ayons jamais entendu parler. Quand nous lisons les récits, dans la Bible, de ce qu’Il fit, et comment Il parlait, notre cœur s’émerveille et se réjouit. Quand nous entendons dire de Lui qu’Il viendra du ciel pour nous prendre à Lui, nous tombons émerveillés à ses pieds.

Mais une gloire plus grande que celle du royaume de Salomon sera de nouveau une réalité sur la terre. Ce sera l’accomplissement du « désir de toutes les nations » (Aggée 2. 7), non pas l’utopie dont rêvent des hommes sans Dieu, mais le règne et le gouvernement de Celui qui en est seul digne. Que la description que le Seigneur fait de Lui-même Lui convient bien : « Il y a ici plus que Salomon » (Luc 11. 31) !

D’après the Lord is near janvier 1988