
« Revenez à l’Eternel votre Dieu ; car il est plein de grâce et miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté » Joël 2. 13.
DÉJÀ UN PIED DANS LA TOMBE
Nous sommes en 1942 : un jeune homme est gravement atteint de tuberculose. Très faible, il est presque inconscient. Trois médecins se tiennent à son chevet et discutent à voix basse. L’un d’eux lâche involontairement : « Ce pauvre garçon a déjà un pied dans la tombe ». Malgré sa faiblesse, le jeune homme entend ces paroles terrifiantes.
Elles lui transpercent le cœur, même s’il ne réagit pas ouvertement. Elles le poursuivent toute la nuit. Il pleure en silence. Il se voit déjà comparaître devant le Juge divin et sait que sa mauvaise conduite ne peut pas plaire à Dieu. Puis il pense à Jésus-Christ, qui est mort sur la croix pour lui. La mort devant lui, il prend une décision : il confesse ses péchés à Dieu et accepte le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel.
Sa conversion à Dieu est définitive et l’engage toute sa vie après sa guérison. Cinquante ans plus tard, il se souvient encore parfaitement de cette nuit-là : il s’est converti à Dieu et a trouvé la paix avec Lui. Cette nuit a changé sa vie.
Vous êtes-vous déjà tourné vers Dieu ? Avez-vous accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur ? Si ce n’est pas le cas, faites-le aujourd’hui même ! Confessez vos péchés à Dieu et croyez au Seigneur Jésus, qui a porté sur la croix le châtiment de Dieu à cause d’eux. Ne remettez pas à demain, car vous ne savez pas ce que l’avenir vous réserve !
D’après Näher zu Dir septembre 2025
« Je suis assuré que ni mort, ni vie, … ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » Romains 8. 38 et 39.
UN DIEU D’AMOUR ?
Lorsqu’un fermier pieux fit refaire le toit de sa maison, il demanda aux couvreurs d’installer sur le pignon une girouette, gravée d’un verset biblique : « Dieu est amour » (1 Jean 4. 8). L’un des ouvriers demanda en plaisantant : L’amour de votre Dieu change-t-il aussi vite que le vent ? Bien au contraire, répondit le fermier. Ce verset sur la girouette me rappelle que l’amour de Dieu reste toujours le même, quelles que soient la force du vent ou ma situation actuelle.
Beaucoup partagent l’opinion de ce couvreur. Il leur est facile de croire en la bonté de Dieu quand tout va bien dans leur vie. Mais quand le vent tourne, presque plus personne ne parle de l’amour de Dieu. Si nous pensons ainsi, nous ne connaissons pas encore Dieu ; nous ne savons pas encore qui Il est vraiment.
Lorsque l’apôtre Paul a écrit les paroles du verset ci-dessus, il savait de quoi il parlait. Il avait connu des épreuves et des souffrances comme peu d’autres (voir 2 Cor. 11. 23 à 27). Mais jamais il n’a douté de l’amour immuable de son Dieu.
Tout comme l’apôtre Paul, chaque enfant de Dieu peut encore dire aujourd’hui : « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rom. 8. 28). Cette promesse s’applique encore aujourd’hui à tous ceux qui connaissent Dieu comme leur Père – même si notre situation actuelle ne semble pas la vérifier.
D’après die gute Saat septembre 2025
« Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ?… Tout est vanité et poursuite du vent » Ecclésiaste 1. 3 et 14.
TOUT CELA EN VAIN ?
Salomon, l’auteur du livre de l’Ecclésiaste (dans l’Ancien Testament), se demande si l’effort que quelqu’un fournit pour poursuivre ses objectifs vaut quelque chose ; s’il tire un « profit », un bénéfice durable, « de tout son labeur ».
N’y a-t-il pas un « gain » lorsqu’on atteint un objectif pour lequel on a travaillé avec assiduité ?
Dans un certain sens, oui ! Cependant, si l’on évalue ce « gain » à la lumière du temps limité de notre vie sur la terre, ce « gain » n’est que « vanité et poursuite du vent ». Souvent, l’œuvre d’une vie s’effondre au cours d’une vie ; mais au plus tard, lorsqu’on quitte cette terre, on perd tout ce qui avait de la valeur pour soi ici-bas et pour lequel on a travaillé dur : biens, richesse, succès, réputation, famille. Et ce moment de lâcher prise peut survenir plus tôt qu’on ne le pense, souvent même dans la jeunesse.
Tout comme les fleurs se fanent, tout le reste se fane aussi, comme le dit la chanson : Les fleurs et les feuilles tombent en poussière, et toute la gloire de la terre ne dure qu’un court instant – et doit passer. La vanité humaine n’est que le jeu du temps, et un régal pour les yeux – le plaisir et la joie ne durent qu’un court instant et doivent passer.
L’apôtre Pierre nous dit aussi que tout passe : « L’herbe sèche et sa fleur tombe » (1 Pier. 1. 24). Mais en même temps, il nous indique aussi quelque chose qui ne se flétrit ni ne se fane : « un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux pour vous » (1 Pier. 1. 3 et 4) – pour ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, ont été « régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts ».
D’après die gute Saat septembre 2025
« Les Saintes Lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » 2 Timothée 3. 15.
« Alors Philippe, ouvrit la bouche, et, commençant par cette Écriture, lui annonça Jésus » Actes 8. 35.
UNE VENTE RÉUSSIE
Un vieil homme est assis devant le portail d’une ferme. Une voiture s’arrête devant sa maison et un jeune homme en descend. Il s’avance d’un pas décidé vers le vieux fermier et entame un plaidoyer de vente bien rodé :
– Voyez-vous, monsieur, il est bon de penser à l’avenir et à la famille, et d’investir dans les valeurs !
À sa façon de parler, il doit être banquier ou agent d’assurances, pense le vieux fermier, amusé.
Le jeune visiteur fouille dans sa serviette et en sort un livre – une Bible ! Remarquez la reliure en cuir, dit-il, les pages bordées d’or et la qualité de fabrication. Un véritable accroche-regard dans n’importe quel salon. Le livre est disponible en plusieurs couleurs et reliures, selon vos désirs.
Le vieil homme ramasse le livre et l’examine longuement. Puis il déclare avec insistance : Je connais l’auteur de ce livre, vous n’avez donc pas à me convaincre de sa valeur.
– Oh non, ce n’est pas possible, répond le jeune vendeur, quelque peu alarmé, car les personnes qui l’ont écrit sont mortes depuis longtemps.
Le vieil homme secoue gentiment la tête. L’auteur de ce livre vivra éternellement !
Qu’est-ce que la Bible pour vous ? Un objet de collection poussiéreux ou un objet qui attire l’attention, un livre de sagesse ou un recueil de contes de fées ? Ou bien, connaissez-vous déjà la Bible comme étant la Parole de Dieu, l’Écriture Sainte qui peut « rendre sage à salut » ?
Le vieil homme poursuit : J’ai rencontré l’Auteur pour la première fois alors que j’étais encore assis sur les genoux de ma mère, qui me lisait un passage du livre. Jeune homme, j’ai compris que Dieu avait donné son Fils unique pour que je ne sois pas perdu. Et peu après la mort de mon père, j’ai entendu l’auteur du livre me dire : « Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra » (Ps. 55. 23). Deux années de mauvaises récoltes ont suivi, et durant cette période, j’ai constaté la vérité de ce passage : « Mon Dieu comblera tous vos besoins selon ses richesses » (Phil. 4. 19). L’auteur m’a toujours aidé, conseillé ou encouragé.
Le vieil homme tient toujours la Bible à la main. Puis il se tourne vers le jeune homme :
– Souhaitez-vous aussi rencontrer l’auteur de ce livre ?
Quelques heures plus tard, le jeune vendeur prend congé en disant : Je suis venu vous vendre une Bible, et vous m’avez présenté le contenu et l’Auteur de ce livre. Je vous en serai éternellement reconnaissant.
C’est précisément ce que l’éditeur et les auteurs de ce site souhaitent aujourd’hui : vous faire connaître personnellement Dieu, l’Auteur de la Bible ! C’est pourquoi nous vous présentons régulièrement « l’Évangile de Jésus Christ ». Car Lui seul peut nous montrer le chemin de la vie, car Lui seul peut nous sauver et nous donner la paix. Il ne suffit pas d’avoir une opinion sur Dieu et sur la Bible – nous avons besoin d’une relation personnelle avec Dieu !
D’après die gute Saat septembre 2025
« Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais » Jean 10. 27 et 28.
VOIX DE L’I.A. ET VOIX DE DIEU.
L’I.A. (Intelligence Artificielle) n’est pas une invention récente, mais elle fait beaucoup parler d’elle depuis un certain temps déjà. Un chercheur explique : « L’I.A. est aujourd’hui disponible gratuitement, tout le monde peut l’utiliser et elle deviendra bientôt indispensable à notre quotidien ».
Les I.A. peuvent composer des textes, mener des conversations, générer de nouvelles « œuvres d’art » à partir d’innombrables données d’images et même imiter des voix avec un réalisme trompeur. Quelques secondes d’enregistrement d’une voix suffisent à l’I.A. pour la « cloner ».
Cette capacité de l’I.A. ouvre de vastes perspectives d’application, mais comporte aussi des risques. Comment savoir si la voix que je crois reconnaître appartient bien à la personne à laquelle je l’attribue ? Comment distinguer un « message » authentique de celui qui est peut-être faux et ingénieusement cloné ? Cette incertitude aura inévitablement des conséquences désastreuses sur la vie privée, la politique et la société. La science et la société doivent mener des recherches et parvenir à des accords sur les moyens de se protéger contre l’utilisation abusive des voix.
Grâce à Dieu, la voix de Dieu et la Parole de Dieu sont inviolables. On peut encore les « entendre », c’est-à-dire les lire et les trouver, pures et claires, dans la Bible. Dieu a protégé la Bible de toute falsification jusqu’à ce jour, et Il continuera de le faire tant que les hommes pourront et voudront entendre sa voix.
Mais la Bible prédit clairement qu’un temps viendra où la vérité ne sera plus entendue (2 Tim. 4. 4). Alors, écoutez dès aujourd’hui la bonne Parole de Dieu, vraie et salvatrice, dans la Bible !
D’après die gute Saat septembre 2025
« L’Éternel dit à Moïse… Parle aux fils d’Israël, et qu’ils marchent. Et toi, lève ton bâton, et étends ta main sur la mer et fends-la » Exode 14. 15 et 16.
« Dès que vous verrez l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu… vous la suivrez » Josué 3. 3 et 4.
LE BÂTON D’AARON, IMAGE DE LA PUISSANCE DE DIEU
Quand les Israélites traversèrent la Mer Rouge, le bâton de Moïse eut une action prééminente. Ce bâton représentait la puissance de Dieu, donnant la délivrance du pouvoir de Satan. Imaginez cette multitude d’hommes, de femmes, et d’enfants (plus des animaux et les bagages de toute sorte) dans la Mer Rouge. Quel genre de sentiments et d’anxiétés devaient-ils avoir ?
Mais ce n’était pas leurs sensations qui les feraient avancer, mais la puissance de Dieu. La verge élevée de Moïse était, pour la foi, la garantie que Dieu était pour eux. Et alors, quand le dernier Israélite atteignit en sécurité l’autre rive, le même bâton fut élevé pour apporter le jugement sur leurs ennemis. Quel tableau de puissance ! Ce même Dieu « nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Col. 1. 13).
Quarante ans plus tard, le peuple d’Israël se déplaça miraculeusement au travers de l’eau ; mais cette fois-là, c’était le fleuve du Jourdain plutôt que la Mer Rouge. Où se trouve maintenant le bâton d’Aaron ? Sa primauté a été remplacée par l’arche du témoignage. De même que le bâton de Moïse représentait la puissance de Dieu pour délivrer son peuple de l’ennemi, de même l’arche du témoignage représente les pensées de Dieu en Christ, amenant son peuple dans les bénédictions célestes du pays promis. En tant que chrétiens, nous pouvons nous réjouir dans ce que Dieu nous a délivrés de l’esclavage de Satan et du monde – et dans ce qu’Il nous a apporté : toutes les bénédictions spirituelles dans le Christ Jésus.
D’après the Lord is near janvier 1988 (G.W. Steidl)
« Mon bien-aimé m’a parlé, et m’a dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! » Cantiques des cantiques 2. 10.
L’ÉPOUSE TERRESTRE ET L’ÉPOUSE CÉLESTE
La dispensation pendant laquelle l’Église est appelée a été comparée à une nuit. « La nuit est très avancée, et le jour s’est approché » (Rom. 13. 12). Quand le serviteur d’Abraham fut envoyé pour trouver une épouse pour Isaac, il entra dans la ville au temps du soir, et pendant la nuit il donna son message, fiança Rebecca à Isaac, lui présenta un anneau et des bracelets, bijoux d’argent et d’or.
Au matin il dit : « Renvoyez-moi à mon seigneur », et il partit avec la fiancée pour la présenter à Isaac – mais Christ se présentera l’Église à Lui-même. En toutes choses la gloire et la beauté de l’antitype dépasseront celles des types.
À l’épouse terrestre du Fils il est dit : « Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa (qui devint la capitale des dix tribus), agréable comme Jérusalem (la capitale des deux tribus), redoutable comme des troupes sous leurs bannières » (Cant. 6. 4 et 10). Et encore : « belle comme la lune, pure comme le soleil, redoutable comme des troupes sous leurs bannières » (Cant. 6. 4 et 10). Telles sont les images employées pour illustrer l’épouse terrestre au jour où elle sera reçue.
Mais quand l’Église sera présentée, sa gloire et sa beauté dépasseront cela, tout comme les cieux dépassent la terre. L’épouse céleste sera une vierge chaste, une Église glorieuse, sainte, sans reproche, sans tache, sans ride ou toute chose semblable.
L’Église est actuellement épousée, et attend le moment du retour de l’Époux ; alors elle se lèvera et entrera dans la sphère céleste, s’appuyant sur le bras du Bien-aimé, pour demeurer dans toute l’éternité comme compagne de Christ son Sauveur, son Seigneur, son Bien-aimé et son Époux. Quelle espérance bénie et glorieuse !
D’après the Lord is near janvier 1988
« Au moment où il (Jésus) entrait, un jour de sabbat, dans la maison d’un des chefs des pharisiens pour prendre un repas, ceux-ci l’épiaient… Il dit encore une parabole aux invités, en observant comment ils choisissaient les premières places » Luc 14. 1 à 7.
GLORIFIER LE SEIGNEUR JÉSUS
Faisons ce que faisaient les pharisiens – mais avec des motifs plus nobles qu’eux – suivons du regard le Seigneur Jésus, en remarquant comment Il avait agi dans cette occasion. Cela se passait un jour de sabbat dans la maison d’un chef en vue. Il y avait là beaucoup d’invités à un repas, et parmi eux, le Seigneur Jésus. Naturellement Il attirait l’attention, bien qu’il ne soit pas dit ici qu’ils cherchaient à Le prendre en faute. Qu’il y ait eu là un homme hydropique parmi eux paraît étrange, mais parle en bien de l’hospitalité généreuse du maître de maison. Ce fut, en tous cas, pour le Seigneur, l’occasion de montrer que son cœur était plein de miséricorde et de compassion, même pendant qu’Il était un invité à une fête officielle. Aussi, ce qu’ils virent, alors qu’ils L’épiaient, fut sa miséricorde, même un jour de sabbat, dans la maison d’un pharisien. Cela, à quoi ils ne s’attendaient pas, était pour la gloire de Dieu.
Cependant, Lui-même les surveillait à ce moment-là. Que voyait-Il ? Il observait comment ils recherchaient, dans leur égoïsme, leur confort et leur honneur personnel – autrement dit, Il voyait l’orgueil humain en action. Quel contraste entre Lui et les autres ! Lui, bien qu’Il ait été invité pour un repas, était venu pour guérir et pour aider ; eux étaient venus pour avoir du bon temps et être vus.
Apprenons donc la leçon : porter toute notre attention, en tout temps, sur notre Seigneur, en découvrant toujours de nouvelles merveilles de sa miséricorde. Oh, que nos yeux puissent être ouverts pour Le suivre dans sa bonté, sa vérité et sa grâce !
D’après the Lord is near janvier 1988
« Car voici, le Seigneur, l’Éternel des armées, ôte de Jérusalem et de Juda le soutien et l’appui… et je leur donnerai des jeunes gens pour être leurs princes, et de petits enfants domineront sur eux… Vous ne me ferez pas chef du peuple » Ésaïe 3. 1, 4 et 7.
NOTRE ÉPOQUE ET LES TEMPS DE LA FIN
Il arrive toujours un moment où Dieu intervient dans les affaires humaines. L’histoire se répète, et dans ce qui arrive ici en Juda et en Jérusalem nous pouvons voir des prévisions données par Dieu de ce qui arrivera dans la chrétienté, car elle a marché dans les mêmes voies.
Ici, l’Éternel des armées intervient en ôtant tout ce sur quoi le corps politique s’est appuyé. Et qu’est-ce qui le remplace ? Des jeunes gens ! – non pas littéralement, mais des hommes qui, quant à leurs qualifications pour gouverner, ne sont pas meilleurs. Le résultat, c’est un gouvernement qui n’appelle pas le respect, et qui est subversif de tout ordre naturel. L’oppression, toutefois, n’est pas par une tyrannie autocratique depuis le haut, mais par une tyrannie démocratique depuis le bas : l’enfant est roi.
N’y a-t-il pas une telle tyrannie aujourd’hui ? Nous sommes bien d’accord que la forme de gouvernement sous laquelle nous vivons peut être la meilleure en toutes circonstances ; mais quand la vraie source de toute autorité est ignorée, et que le gouvernement reçoit son autorité de ceux qui sont gouvernés, où les votes de la masse confèrent l’autorité, ceux qui sont gouvernés sont, dans un sens, au-dessus du gouvernement.
L’anarchie prévue ici est la fin vers laquelle la démocratie a toujours eu tendance à aboutir, et qu’elle atteindra finalement quand ceux qui exercent l’autorité seront renversés (Apoc. 8. 12).
D’après the Lord is near janvier 1988
« Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! » Psaume 133. 1.
ÊTRE UNIS EN CHRIST
« Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi », ce sont des paroles d’une profonde signification, car c’est seulement quand nous vivons près du Seigneur et sommes remplis de son esprit que nous pouvons recevoir la précieuse onction et la rosée fructifère de notre Chef céleste. Ainsi nous nous jugerons nous-mêmes, nous aurons un cœur tendre, nous serons pleins de compassion, humbles, aimants, prêts à pardonner et à supporter, manifestant l’esprit de Celui qui pouvait dire : « Je suis débonnaire et humble de cœur ». Buvant de la rosée céleste, l’âme croîtra en grâce, le cœur s’élargira, le pieux intérêt et la sympathie seront manifestés envers ceux qui sont au Seigneur. Nous aimerons « d’un cœur pur », avec ferveur, non pas parce que nous avons trouvé quelqu’un qui pense comme nous, ou qui est d’accord avec nos dogmes, mais parce que nous sommes liés dans la même vie.
Le Seigneur n’avait pas de préférés : tous les siens étaient aimés également, et si nous buvons de son Esprit, nous aussi aimerons tous ceux qui sont siens. Pour avancer dans une unité heureuse entre nous, nous devons constamment boire de la rosée céleste, et si le vêtement doit avoir un parfum de myrrhe, aloès et casse, les grâces et le parfum de Christ doivent être goûtés chaque jour. Que nous devrions nous garder jalousement de peur qu’une racine d’amertume ne se développe et nous trouble, et que beaucoup en soient touchés, et qu’ainsi l’unité formée par l’Esprit soit reniée en pratique ! Recherchons donc la proximité du Seigneur afin que cette heureuse unité soit réalisée, et qu’ainsi le Seigneur puisse trouver du plaisir en nous, et que notre témoignage extérieur soit en accord avec notre appel céleste. N’éprouverons-nous pas ainsi la réalité du verset ci-dessus ? « Car c’est là que l’Éternel a commandé la bénédiction, la vie pour l’éternité » (Ps.133. 3).
D’après the Lord is near janvier 1988
« Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte. Et maintenant, ne soyez pas attristés, et ne soyez pas tourmentés de ce que vous m’ayez vendu ici, car c’est pour la conservation de la vie que Dieu m’a envoyé devant vous » Genèse 45. 4 et 5.
JOSEPH ET SES FRÈRES, CHRIST ET SES RACHETÉS
Quand Joseph se fit reconnaître par ses frères, il recommença à décrire devant eux le propos merveilleux que Dieu avait à l’esprit les concernant, eux et lui. Il leur en avait déjà parlé auparavant, selon que Dieu le lui avait indiqué par des rêves, et ils s’étaient moqués de cela et l’avaient méprisé, lui ; et pire que cela, ils avaient eu le cœur plein de haine et d’envie envers lui. Mais quand nous trouvons ces hommes suppliants en présence de Joseph, comme ils écoutèrent différemment le même récit de ses rêves que leur avait fait Joseph autrefois ! Après qu’il se soit fait connaître à eux et qu’il ait mis leurs cœurs à l’aise, ils eurent ensemble la même liberté pour considérer le propos de Dieu à leur égard, à eux et à lui.
La toute première chose que Dieu fait avec nous, c’est de nous amener à Lui. La première opération de l’Esprit de Dieu, c’est d’éveiller en nous des besoins afin de nous faire apprécier Christ. C’est lorsque le Seigneur Jésus est connu comme Celui qui a répondu à nos besoins désespérés, quand toutes les revendications de la conscience ont été satisfaites, quand l’âme est sauvée, quand nous avons reçu le baiser de la réconciliation – quand nous nous trouvons en lieu sûr, en repos et en paix avec Dieu, que nous sommes libres, et qu’Il est libre de déployer ce projet merveilleux qu’Il a dans l’esprit quant à nous et notre association avec Christ. C’est une chose merveilleuse que nous puissions dire :
Que Tu sois autant pour moi,
Étant le Dieu que Tu es,
Cela est ténèbres pour mon intelligence,
Mais brillant soleil pour mon cœur.
D’après the Lord is near janvier 1988
« Il prit son bâton en sa main, et se choisit du torrent cinq pierres lisses qu’il mit dans son sac de berger, dans la poche ; et il avait sa fronde à la main. Il s’approcha du Philistin » 1 Samuel 17. 40.
SE PRÉPARER POUR LE COMBAT
Après notre conversion à Dieu et notre salut par sa grâce merveilleuse, nous entrons à l’école de Dieu. Nous sommes les objets de ses voies en discipline. Nous devenons ainsi des instruments dans sa main, prêts pour accomplir ses buts à l’égard des autres, et afin de Lui plaire comme étant son peuple ici-bas.
Il est vrai que nous sommes sauvés, et rachetés pour Dieu par le précieux sang de Christ – et notre Dieu ne manquera pas de nous amener dans sa gloire éternelle. Mais jusque-là nous ne sommes pas seulement les objets de ses soins constants, mais aussi de ses voies comme élagueur, raffineur, et potier – afin qu’Il puisse trouver du fruit en nous, nous voir Lui ressembler, et être tout à fait selon sa propre pensée. Nous lisons : « Mais le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus, lorsque vous aurez souffert un peu de temps, lui-même vous rendra accomplis, vous affermira, vous fortifiera, et vous établira sur un fondement inébranlable. À lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pier. 5. 10 et 11).
Les « cinq pierres lisses » que David choisit, sont une illustration de cela. Ces cinq pierres avaient subi pendant longtemps l’action de l’eau avant d’être prêtes pour la main de David, et pour être employées à la destruction du grand adversaire d’Israël. Pendant longtemps cela avait été des pierres brutes, rugueuses, non adaptées à un tel usage ; mais maintenant elles étaient lisses – sous l’action constante de l’eau – et prêtes pour être employées par le futur roi d’Israël déjà oint. Il y avait beaucoup d’autres pierres dans le torrent, mais David « choisit du torrent cinq pierres lisses ». Les autres pierres étaient négligées comme inadaptées, et les cinq furent choisies. Elles étaient le choix de David, et avec elles il s’avança vers la victoire.
D’après the Lord is near janvier 1988