
« Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible » Marc 14. 38.
LES RISQUES DE CHUTES SONT PARTOUT
Un pêcheur, un matin, sur la rive, nettoyait ses filets. Il vit tout à coup un aigle puissant, posé sur un pierrier proche. C’était un oiseau extrêmement beau. Bientôt il déploya ses ailes et s’envola haut dans le ciel comme une flèche. Il montait toujours plus haut, et il ne fut bientôt plus, à la vue, qu’un petit point noir.
Mais tout à coup le point devint de plus en plus gros. L’aigle redescendait, non plus avec son vol élégant, mais en chute toujours plus rapide, jusqu’à ce que, la tête la première, il tombe dans l’eau à quelques mètres de la rive. Le pêcheur sauta dans son bateau. En quelques coups de rames il arriva près de l’aigle et le prit dans sa barque. Le roi du ciel était mort ! Lorsque le pêcheur l’ausculta de plus près, il découvrit une petite vipère qui avait mordu l’aigle au poitrail.
Dans un moment où l’aigle reposait sur la rive, au soleil, le serpent s’était approché de lui, et sa morsure empoisonnée avait mis fin à la vie du fier et puissant oiseau.
Une chose semblable peut nous arriver facilement. Par exemple, des endroits et des situations peuvent présenter un danger pour nous – la Parole de Dieu nous le montre, et également notre propre expérience. Nous devons donc éviter ces endroits dangereux, et ne pas nous exposer avec légèreté à la tentation. Car l’ennemi peut nous attaquer par sa morsure empoisonnée et entraver gravement le vol de la foi. La sécurité, pour nous, ne se trouve que dans une vie quotidienne vécue avec le Seigneur. Près de Lui seulement nous sommes « bien gardés » (cf. 1 Sam. 22. 23).
D’après der Herr ist nahe septembre 2025
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » Matthieu 11. 28.
UN MÉDECIN RÉFLÉCHIT À SA VIE
Ma mère priait beaucoup pour moi, et ne renonça jamais à l’espoir que je me tournerais vers Dieu.
Mais depuis mes premières années de collège, ma vie tourna brusquement au pire. Mon mode de vie déphasé m’obligea à vendre des choses dont je n’avais pas absolument besoin, dont la Bible que ma mère m’avait donnée quand je quittai la maison familiale.
Plus tard, quand j’eus un poste comme médecin dans un hôpital, je vis toutes sortes de misères et quand, à l’occasion, je vins en contact avec des chrétiens convaincus, cela me fit penser de nouveau à ma mère et à ma jeunesse.
Un jour, un maçon gravement blessé fut amené à l’hôpital. Son état était sans espoir, et il savait qu’il allait mourir. Cependant, son expression heureuse me frappa beaucoup, d’autant plus que je voyais que ses souffrances étaient insupportables.
Le malade n’avait pas de famille, et après sa mort ses quelques possessions furent examinées devant moi. C’est alors que j’aperçus une Bible. Quel coup pour moi quand je constatai que c’était la Bible que ma mère m’avait donnée quand j’étais jeune ! Mon nom y était encore écrit, avec un passage de la Bible écrit de sa main.
Le dernier propriétaire avait visiblement beaucoup lu dans cette Bible, car plusieurs passages avaient été soulignés. Tout cela me toucha au cœur, car je vis tout à coup toute ma vie de péché devant moi. Je ne trouvai pas de repos jusqu’à ce que j’aie accepté Jésus Christ comme mon Sauveur et Seigneur.
D’après the good Seed septembre 2025
« Comme ils fixaient leurs regards vers le ciel, tandis qu’il s’en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs se tenaient là, à côté d’eux : Hommes galiléens, dirent-ils, pourquoi restez-vous là, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller au ciel » Actes 1. 10 et 11.
JE REGARDE EN HAUT
Je ne regarde pas en arrière – Dieu connaît les efforts inutiles,
Les heures gaspillées, les fautes et les regrets ;
Je les Lui laisse tous, à Lui qui les efface
Et dans sa grâce, pardonne, et puis oublie.
Je ne regarde pas en avant – Dieu connaît tout l’avenir,
La route qui, courte ou longue, m’amènera à la maison ;
Et Il sera avec moi dans toute épreuve,
Et portera pour moi le fardeau qui peut venir.
Je ne regarde pas autour de moi – des craintes m’assailliraient,
Si sauvage est le tumulte des mers sans répit de la vie ;
Si sombre le monde, tellement plein de guerre et de mal,
Tellement vaine l’espérance de réconfort et d’aise.
Je ne regarde pas en moi – cela me rendrait malheureux,
Car je n’ai rien sur quoi mettre ma confiance ;
Rien à voir que des fautes et des manquements,
Et de faibles efforts tombant en poussière.
Mais je regarde en haut – dans la face de Jésus !
Car là mon cœur peut se reposer, mes craintes sont calmées ;
Et il y a joie, et amour, et lumière au lieu des ténèbres,
Et paix parfaite, et tous les espoirs accomplis.
« C’est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l’accomplissement, lui qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » Hébreux 12. 1 et 2.
D’après the Lord is near janvier 1990
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu » Jean 1. 1 et 2.
UN NOUVEAU COMMENCEMENT
Une nouvelle année qui commence nous rappelle le fait que tout ce que nous observons ou connaissons naturellement a eu un commencement : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1. 1). L’homme, en fait, a été créé avec une nature tellement curieuse qu’il cherche à connaître l’origine de tout ce qu’il observe. Il sonde ces choses avec diligence. S’il refuse de croire au Dieu de la création, il doit faire face au problème d’expliquer les immenses et merveilleuses choses qui l’entourent. Il peut essayer de se persuader que tout a évolué depuis un ordre de choses inférieur ; mais cela ne résout rien, puisqu’il doit admettre que cet ordre inférieur lointain doit avoir eu un commencement quelque part. Mais les investigations humaines ne découvriront jamais cela. Cela ne peut être connu que par une révélation de Dieu.
On ne peut pas voir Dieu, mais toute la création rend témoignage au fait de son existence. Les hommes peuvent objecter : Mais alors, d’où vient Dieu ? La réponse à cette question ne peut être donnée par personne sauf Dieu Lui-même. De plus, Il a révélé le fait merveilleux qu’Il est éternel : Il n’a pas eu de commencement. Son fils bien-aimé, ici appelé « la Parole » (car Il est l’expression même de toutes les pensées de Dieu) – est aussi déclaré clairement avoir été « au commencement ». Lui-même n’avait pas de commencement : aussi loin que l’esprit puisse imaginer, Il était là : à quelque moment qu’on puisse appeler le commencement, Il ne commençait pas : Il était présent.
Il est une Personne éternelle. Ainsi, « la Parole était auprès de Dieu » : Il est une Personne distincte.
« Et la Parole était Dieu » : Il est une Personne divine. Et il est ajouté : elle « était au commencement auprès de Dieu ». Donc, Il était éternellement distinct, cependant réellement Dieu. Car Dieu est révélé comme Père, Fils, et Saint Esprit, un seul Dieu, mais en trois Personnes distinctes. Objet merveilleux d’adoration éternelle !
D’après the Lord is near janvier 1990 (L.M. Grant)
« Et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur » Éphésiens 5. 2.
L’ANGE, TYPE DU SEIGNEUR JÉSUS
Un ange, sous la forme d’un homme, avait été envoyé par Dieu à une femme seule dans un champ. Il lui apporta le message qu’elle serait la mère de Samson, qui délivrerait le peuple de Dieu, Israël, de la puissance des Philistins, sous laquelle ils étaient tombés à cause de leurs péchés. C’était une grande miséricorde de la part de Dieu, et cela montrait qu’Il avait envoyé son ange pour le bien et non pour le mal. La femme rapporta la chose à son mari, Manoah, qui pria que le messager revienne. Il fut répondu à cette prière, et l’ange apparut de nouveau à la femme, qui courut chercher son mari.
Manoah, en arrivant, posa des questions au sujet de l’enfant qui allait naître, et aurait volontiers préparé un repas pour l’ange, en pensant que c’était un homme de Dieu. Cela, toutefois, à la suggestion de l’ange, fut transformé en un sacrifice à l’Éternel, et fut offert comme un sacrifice par feu et un sacrifice de prospérités, sur un rocher proche, qui servit ainsi d’autel. Quand la flamme de ce sacrifice monta vers le ciel (ce qui témoignait que Dieu avait accepté le sacrifice de leur part) « l’Ange de l’Éternel monta dans la flamme de l’autel » (Jug. 13. 20).
Quel beau type de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus ! Il était l’Agneau dont Dieu s’était pourvu. Il nous aimait et se donna Lui-même pour nous, « en offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur. » Christ est monté à Dieu dans la bonne odeur de son sacrifice parfait, comme l’ange était monté dans la flamme de l’autel, à la vue de Manoah et de sa femme.
D’après the Lord is near janvier 1990
« Mais évite les folles recherches… les querelles et les disputes sur la Loi, car elles sont inutiles et vaines » Tite 3. 9.
GARDER L’UNITÉ DE L’ESPRIT DANS LE LIEN DE LA PAIX
Il n’importe pas que la question, en elle-même, soit juste ou fausse ; le diable peut se servir d’une bonne question tout aussi bien que d’une mauvaise question, pourvu qu’il réussisse à soulever cette question avec une fausse autorité, et à la placer entre nous et d’autres chrétiens. Je peux comprendre que différentes questions mineures puissent être jugées différemment. Les chrétiens ont fait cela pendant des siècles, et ils continueront à le faire jusqu’à la fin du temps. C’est la faiblesse humaine. Mais quand on permet à une question de venir au premier plan, cela cesse d’être une simple faiblesse humaine et devient une ruse de Satan. Il se peut que j’aie un jugement très ferme sur un point quelconque, et vous de même. Mais ce après quoi je soupire maintenant, c’est que nous laissions tomber toutes les questions, et que nous nous réjouissions en entendant la voix de l’Époux, et que nous avancions ensemble dans la lumière de sa face bénie. Cela confondra l’ennemi. Cela nous délivrera effectivement d’idées toutes faites et de partialité – de cliques et de coteries.
En un mot, ce que je désire, c’est que vous et moi, et tous nos chers frères et sœurs dans le monde entier, soient caractérisés par un amour profond, complet, pour le nom, la vérité, et la cause de Christ. Je désire ardemment entretenir de larges sympathies qui puissent s’adresser à tous ceux qui aiment vraiment Christ, même si nous n’avons pas la même pensée sur des questions de détail. En fait, nous ne connaissons qu’en partie, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les gens soient d’accord avec nous sur toutes les questions.
Veuille le Seigneur nous garder tous, marchant, non dans le sectarisme, mais dans le vrai amour fraternel, recherchant la bénédiction et la prospérité de tous ceux qui appartiennent à Christ – jusqu’à ce qu’Il vienne !
D’après the Lord is near janvier 1990 (C.H.M.)
« Il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon » Luc 2. 25.
LE BONHEUR DE SIMÉON
Comment un vieillard peut-il avoir raison ? Voyez par exemple Siméon. Il vivait dans un temps déprimant, et dans un pays où des sentiments de désespoir n’étaient pas limités aux personnes âgées. En fait, se plonger dans le passé et vivre en pensée au milieu des gloires du bon vieux temps, c’était presque devenu une manière de vivre en Israël.
Mais Siméon regardait vers l’avenir – et cela non en vain. Bien qu’il n’apparaisse que brièvement dans le texte biblique, ses paroles et son attitude nous rafraîchissent et nous encouragent deux mille ans plus tard ; car nous aussi nous vivons dans une période déprimante – dans laquelle beaucoup de personnes réfléchies ne voient pas d’espoir pour la civilisation humaine.
J’aime l’espérance et l’attente de Siméon. Il « attendait la consolation d’Israël ». Curieux langage, mais cela signifie simplement qu’il croyait ce que Dieu avait écrit dans les Écritures de l’Ancien Testament, et que, en conséquence, attendait le Messie d’Israël. Simon ne fut pas déçu.
Mais comment reconnut-il Christ dans ce petit enfant apporté dans le temple par un jeune couple du nom de Marie et Joseph ? La réponse est simple : « Il avait été averti divinement, par l’Esprit Saint, qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ ». Cela n’est pas inhabituel. Dieu est toujours heureux de révéler son fils à quiconque désire Le voir par la foi.
Siméon était un vieillard heureux. Dieu veilla à cela. Lorsqu’il prit le bébé Jésus dans ses bras, il reconnut qu’il était prêt à mourir, car maintenant sa vie était complète. Il voyait dans cet enfant son propre salut, et le salut de tous ceux qui croiraient. Il reconnaissait que tous les propos de Dieu étaient centrés sur cet enfant – un enfant né pour mourir pour toute l’humanité.
Que pouvons-nous apprendre de Siméon ? Demandons-nous plutôt : Que ne pouvons-nous pas apprendre de lui ?
D’après the Lord is near janvier 1990
« Et le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu’il avait faites » Genèse 24. 66.
L’ATTENTE DES CHRÉTIENS
C’est un grand privilège, pour l’enfant de Dieu, qu’il lui soit permis d’entendre la conversation entre les Personnes de la déité. Déjà dans la création, Dieu parla et dit « Faisons l’homme » (Gen. 1. 26). Dès l’éternité passée c’était le désir de Dieu de demeurer avec l’homme et d’avoir communion avec lui.
En Hébreux 10. 5 à 10, nous entendons le Fils parler à Dieu. La rédemption de l’homme tombé dans le péché était le sujet de cette conversation. C’était la volonté de Dieu que nous soyons sanctifiés. Par cette œuvre notre Seigneur a apporté de la gloire à Dieu. Lui seul pouvait restaurer ce qu’Il n’avait pas pris. Aucune des offrandes du passé ne pouvait ôter le péché et ramener le pécheur à Dieu.
En Jean 17, nous avons le privilège d’entendre le Fils parler à Dieu. Quel merveilleux langage Il emploie ! Il est question de notre unité comme croyants, comme aussi de notre sainteté pratique ici-bas dans le monde. Le Seigneur exprime son grand désir que nous soyons avec Lui où Il est, afin que nous puissions contempler sa gloire.
Dans le verset ci-dessus, l’Esprit de Dieu, en figure, parle du Fils en relation avec son œuvre en nous, alors que nous traversons le désert, en route vers la maison du Père. Le serviteur, une image de l’Esprit de Dieu, avait parlé à Rebecca, un type de l’épouse, de beaucoup des beautés et des excellences de son futur époux. Les vêtements et les bijoux magnifiques qu’elle reçut du serviteur parlent de ce que l’Esprit de Dieu rend réel dans notre vie au sujet de Christ. Dans un jour proche nous entendrons la voix de notre Seigneur et nous serons enlevés pour être pour toujours avec Lui.
Dieu nous a déjà donné sa Parole afin que nous puissions connaître ses pensées à notre égard. Ce sont des pensées d’amour et de grâce, des pensées de réconfort et d’espérance !
D’après the Lord is near janvier 1990
« Les richesses ne profitent de rien au jour de la colère, mais la justice délivre de la mort » Proverbes 11. 4.
FOI PRÉSENTE ET JUGEMENT À VENIR
Nous invitons tous les lecteurs de ce proverbe à se demander : Que signifie ici le jour de la colère et la délivrance de la mort ? Ce serait une folie de fermer les yeux et de cacher sa tête dans le sable (comme dans le proverbe concernant l’autruche), de penser qu’on peut échapper au jour de la colère et au jour de la mort. La mort peut n’arriver que dans soixante ou soixante-dix ans ou même plus, mais aucun homme (sauf Enoch et Élie) n’a jamais vécu, sans, à la fin de sa vie, connaître la mort .
Des jours de maladie, d’affliction, de déceptions, ne sont pas les jours de la colère dont il est question ici. Non, le jour de la colère, ici, c’est le jour que Dieu a désigné, où le péché et la méchanceté seront jugés par Celui qui les a vus et supportés avec patience depuis longtemps. Lui, le Créateur et le Juge de toute la terre, purifiera la terre comme Il le fit au jour de Noé. Il a désigné à l’avance Celui qui exécutera sa colère, Celui qui a les yeux comme une flamme de feu. Le livre de l’Apocalypse donne les détails concernant cette colère à venir et son exécution. Ni le pouvoir ni les richesses terrestres ne protégeront qui que ce soit contre le juste jugement de Dieu, qui aura son apogée quand les livres seront ouverts au Grand Trône Blanc.
Mais alors, quelle est cette justice qui délivrera de la mort ? Y a-t-il quelqu’un qui ait une telle justice en lui-même ? La Parole de Dieu dit très clairement que « il n’y a pas de juste, non pas même un seul » (Rom. 3. 10). Seul le sang de Christ nous purifie de tout péché. « Celui qui n’a pas connu le péché, il (Dieu) l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui » (2 Cor. 5. 21).
D’après the Lord is near janvier 1990
« Mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit : Soyez saints, car moi je suis saint » 1 Pierre 1. 15 et 16.
UNE MARCHE SAINTE
La sainteté dans la marche n’est pas l’absence de péché, mais le fait de ne pas le permettre. Si, pour vivre une vie sainte, il était requis qu’il n’y ait pas de péché en moi, il me serait impossible d’être saint, car le péché est en moi, bien que je sois un enfant de Dieu et que le Saint Esprit habite en moi.
Que je bataille pour m’en débarrasser, ou que je me fasse croire que j’y ai réussi, il est tout de même là – et sera là jusqu’au retour du Seigneur. Alors, et pas avant, s’accomplira ce grand changement « en un clin d’œil », ce qui mettra fin au péché qui habite en moi.
Mais que l’enfant de Dieu prenne d’abord conscience, dans son âme, que Dieu a jugé le péché à la croix ; que le péché qui habite en moi n’est donc plus devant Dieu, mais mis hors de sa vue pour toujours. Qu’il apprenne alors à le haïr comme Dieu le hait, et à juger tout acte de sa part comme Dieu l’a jugé sur la croix ; et cet homme sera saint, mènera une vie sainte, jouira de la grâce de Dieu, et sera « comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit pas ; et tout ce qu’il fait prospère » (Ps. 1. 3).
D’après the Lord is near janvier 1990
« Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Éternel. Il jugera au milieu des nations, et prononcera le droit à beaucoup de peuples ; et de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, et on n’apprendra plus la guerre » Ésaïe 2. 3 et 4.
LA FIN DE TOUTE GUERRE
C’est là le jour au sujet duquel les disciples ont demandé : « Est-ce le temps où tu restaureras le royaume à Israël ? » Ce peuple – et aucune des grandes puissances actuelles – sera la nation dominant sur la terre, et il en résultera une paix universelle.
Dans la vision d’Ésaïe, le vrai Roi de la terre est revenu, et après avoir, à main forte, écrasé toute opposition, devient réellement le Prince de paix. Tous les instruments de guerre, toutes les inventions humaines de génie pour détruire la vie, y compris l’épée et la lance, qui les caractérisaient tous, sont transformés en instruments pour le service paisible de l’homme, et sont supprimés pour toujours.
Les hommes sont fatigués de la guerre. Différents moyens, tels que les accords entre nations pour garantir une paix durable, ont été tentés, le sont, et le seront – mais tous en vain. Une paix permanente ne peut être que le résultat d’une intervention de Dieu – le retour du Seigneur Jésus pour régner. Le propos de Dieu est, toujours et lui seul, l’exaltation publique de son cher Fils, après que l’impuissance de l’homme ait été pleinement mise au jour. C’est Lui qui « jugera au milieu des nations » ; c’est Lui qui abolira West Point et autres académies militaires qui enseignent la guerre.
Jusque-là, la guerre, avec des intervalles de paix armée, se poursuivra.
D’après the Lord is near janvier 1990
« Qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde » Galates 6. 14.
LE SAINT JUGEMENT DU CHRÉTIEN : GLORIFIER LE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
Ces paroles de l’apôtre Paul sont vraiment précieuses. Quel contraste avec l’orgueil naturel de l’homme, qui aime se vanter de lui-même ou de ses propres actions ! Les Galates, adoptant la Loi comme leur règle de vie plutôt que de mettre en pratique par l’expérience la réalité et la puissance de la grâce de Dieu, avaient permis au pur orgueil humain de les pousser à se vanter. Comme nous pouvons facilement glisser dans le même piège, simplement en détachant notre regard des beautés de Christ, et de Lui-même crucifié ! Nous ne nous vantons peut-être pas de manière visible et outrée, et pourtant nous le faisons souvent de manière cachée. Nous pouvons même commencer nos remarques en disant : Je ne veux pas me vanter, mais… en continuant à attirer l’attention sur nous-même. En 1 Corinthiens 1. 31, Paul dit : « Que… celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur ». Dans sa Personne il y a perfection de vérité, de justice, de grâce, de beauté – toutes choses dont un croyant peut se vanter sans cesse en Lui. Il est digne de la plus profonde et de la plus grande adoration à cause de qui, Il est et de ce qu’Il est.
Le verset en Galates, cependant, parle de Paul qui se glorifiait dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ. Là encore il y a une raison de se glorifier grandement. C’était une œuvre d’une valeur infinie, mais pour le Seigneur Jésus cela signifiait honte, ignominie, mépris, rejet, le contraire même de ce qui, de manière naturelle, serait une cause pour se glorifier. En cela aussi, le monde est crucifié pour le croyant – et le croyant pour le monde. Cette croix coupe à la racine tout ce qu’est l’homme dans la chair : sa fière arrogance, son indépendance, son contentement de soi. Elle met tout à sa vraie place, si nous admettons correctement sa signification. Elle se tient entre le monde et le croyant, ne lui permettant plus aucune part de communion avec un monde qui rejette notre bien-aimé Seigneur de gloire. L’enfant de Dieu peut se vanter dans ce qui l’humilie, car cela exalte le nom de son Seigneur.
D’après the Lord is near janvier 1990 (L.M. Grant)
« Mais, au sujet des temps et des saisons, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive ; car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : « Paix et sûreté », alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n’échapperont pas.
Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que le jour vous surprenne comme un voleur ; car vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour » 1 Thessaloniciens 5. 1 à 5.
DIEU CONNAÎT ET PRÉVOIT TOUT À L’AVANCE
Dans les calculs des hommes, les évènements se déroulent comme étant les effets de causes que nous savons être actives. Mais, alors que cela est une vérité, pour la foi c’est Dieu, dans sa suprématie, qui tient un sceau dans sa main, pour fixer chaque jour dans son caractère ou signe.
Cela donne à l’âme un intérêt dans les moments qui se suivent. Certains peuvent être marqués de manière plus impressionnante que d’autres, mais ils se suivent tous, et chaque heure contribue à avancer vers l’ère suivante, comme les saisons dans l’année, ou la succession du jour et de la nuit. Certains moments, dans cette succession, peuvent être marqués plus fortement que d’autres. Mais tous sont en marche. Toutes les étapes du voyage d’Israël dans le désert les amenaient plus près du pays de Canaan, bien que certaines étapes aient été sans histoire et ordinaires, tandis que d’autres étaient pleines d’incidents. Et de même, la période actuelle contribue à avancer vers le royaume promis, même si certains passages ont plus d’importance que d’autres.
Ces « signes des temps », ou marques de la main de Dieu sur chaque heure qui passe, il est du devoir de la foi de les discerner, parce qu’elles sont toujours en accord avec les annonces de l’Écriture. En réalité, les événements qui se déroulent ne sont que des « signes », puisqu’ils sont en accord – ou la réalisation – des annonces faites antérieurement.
D’après the Lord is near janvier 1990 (J.G. Bellett)
« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » Éphésiens 1. 3.
BÉNÉDICTIONS DU CHRÉTIEN EN CHRIST
Au sujet de ce verset, quelqu’un a demandé à quoi serviraient toutes les richesses de l’Inde, même à quelqu’un qui les posséderait par un droit indiscutable, s’il n’en prenait pas possession, pour les employer et en jouir ? Cette question est importante pour chaque croyant, en particulier à la lumière de l’assurance exprimée dans le verset ci-dessus. Il n’est exprimé aucun doute. Ce n’est ni conditionnel ni futur. Le Père nous a bénis. Et l’ampleur de la bénédiction n’est ni précisée ni limitée. Il nous a bénis de toute bénédiction spirituelle. Mais il est également clair que ces bénédictions sont spirituelles, et qu’elles sont dans les lieux célestes, et seulement en Christ, qui nous y donne un droit permanent. Elles sont réelles. Elles sont vastes. Elles sont là maintenant pour que nous en jouissions.
Et c’est là que certains commencent à avoir des difficultés. Alors que nous nous nommons un peuple céleste, nous avons trop nos pensées aux choses de la terre, ne pensant qu’aux bénédictions terrestres. La plupart d’entre nous ne peuvent pas commencer à énumérer nos bénédictions célestes, mais nous pouvons facilement faire une liste de désirs matériels ! Et étant liés à la terre, nous voyons à tort les lieux célestes comme un endroit futur : et nous en concluons que, si nos bénédictions sont là, elles doivent aussi être futures.
À quoi nous servent nos bénédictions spirituelles si nous ne savons pas que nous les possédons ? Qu’ont-elles de bon si nous ne savons pas ce qu’elles sont ou si nous n’avons jamais trouvé où elles sont – dans les lieux célestes ? Qu’ont-elles de bon si nous ne les employons et n’en jouissons jamais ?
Il y a une différence importante entre le fait d’être en possession de ces bénédictions, de ces richesses dans un sens passif, théorique, futur – et d’y participer et d’en jouir dans un sens actif, réel et présent. La différence, c’est Christ.
D’après the Lord is near janvier 1990 (L.J. Ondrejack)