
« C’est accompli » (Jean 19. 30).
RETOUR AUX TROPIQUES
L’oiseau resta en arrière après un ouragan, perdu, presque à bout de forces. Il était couché sur le terrain de football d’une école au nord-est des États-Unis, à des milliers de kilomètres de son endroit d’origine : les Tropiques. Mais la petite Mary, âgée de 10 ans, avec sa mère, arrivèrent, relevèrent avec précaution l’oiseau étrange, et le mirent dans une caissette pour le rapporter chez elles et le soigner.
Des ornithologues identifièrent l’oiseau comme un Oiseau des tropiques, noir et blanc. Il a un corps allongé, blanc, avec des lignes noires, et de longues ailes, et sa queue a presque la moitié de la longueur de son corps.
L’oiseau exotique reprit bientôt des forces et remua ses ailes. Mais que fallait-il en faire ? Dans le climat froid il allait mourir, et les tropiques étaient trop loin pour qu’on le laisse y voler tout seul. Mais il fit pourtant ce long trajet, de Boston jusqu’aux Bermudes – dans un avion. Des amis de la mère de Mary le prirent lors de leur vol de vacances aux Caraïbes, où ils le relâchèrent. De gros frais – mais les amis des oiseaux comprendront cela. Le salut du petit oiseau n’est qu’une faible image de ce que Jésus Christ a fait pour nous, humains. Nous aussi nous sommes dispersés et abattus par les orages de la vie, nous nous sommes éloignés de Dieu, nous sommes près de mourir, comme nous le savons. Mais Jésus est venu pour nous sauver. Il a payé le prix afin que nous puissions connaître l’habitation de la demeure de l’Éternel et le lieu de sa gloire (cf. Ps. 26. 8). De même que le petit oiseau, nous ne pouvons pas atteindre ce but par nos propres forces. Mais Jésus, sur la croix, a dit : « C’est accompli » (Jean 19. 30). Tout ce que nous devons faire, c’est croire, recevoir cela, et L’en remercier.
D’après die gute Saat septembre 2025
« Si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » 1 Jean 1. 7.
LA NÉCESSITÉ ET LE PRIVILÈGE DE LA COMMUNION ENTRE CHRÉTIENS
La communion et les relations fraternelles avec d’autres chrétiens sont nécessaires et essentielles pour nourrir et développer la vie divine. La nouvelle nature désire la communion et les relations avec Dieu et avec les autres croyants. Être associé avec d’autres croyants fait agir la nouvelle nature et fortifie les désirs divins. « Deux valent mieux qu’un… car s’ils tombent, l’un relèvera son compagnon » (Eccl. 4. 9 et 10). Si l’un est faible dans la foi, et risque de tomber, la relation de compagnie avec des chrétiens plus forts le relèvera et le fortifiera. « Le fer s’aiguise par le fer, et un homme ranime le visage de son ami » (Prov. 27. 17). Cela est particulièrement vrai dans les relations chrétiennes.
Il nous est dit en Hébreux 10. 24 et 25 : « Veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l’amour et aux bonnes œuvres, n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes ». En nous associant avec d’autres chrétiens nous nous encourageons l’un l’autre à l’amour et aux bonnes œuvres, et lorsque nous assistons aux réunions chrétiennes nos âmes sont nourries ensemble et édifiées dans la foi. Quand deux ou trois sont réunis ensemble au nom du Seigneur Jésus Christ, Il est là au milieu d’eux, et des bénédictions particulières en résultent, qui fortifient et développent la nouvelle nature. La communion dans la lumière avec d’autres chrétiens est donc une nécessité vitale de la vie chrétienne.
D’après the Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)
« Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire » 2 Corinthiens 4. 17.
LES SOINS PARFAITS DU SEIGNEUR JÉSUS POUR LES SIENS
Pour le croyant, « toutes choses travaillent ensemble pour le bien ». Il n’y a pas d’exception. Cela peut ne pas être pour notre bien matériel – mais il y a quelque chose de plus important que cela. Notre bien spirituel et éternel est ce que Dieu a à cœur. Ne devrait-il pas en être de même de nous ?
Si les croyants acceptaient cette grande vérité dans leur vie pratique, combien de soucis, de peines de cœur et de larmes nous seraient épargnés. Et au lieu de murmurer et de nous plaindre, nous aurions plus d’actions de grâce et de louanges, de cantiques dans nos cœurs pour le Seigneur.
Il y a, en Romains 8. 28, quatre choses sur lesquelles le chrétien peut bien méditer.
Tout d’abord, une connaissance positive, non pas basée sur une supposition, mais sur une révélation divine. « Car nous savons ». Nous le savons par la foi en ce que Dieu a révélé quant à sa direction en toutes les choses qui nous touchent, directement ou de plus loin.
Deuxièmement : « toutes choses ». Il n’y a pas d’exception, même si Satan et ses armées de démons interviennent comme dans le cas de Job ou dans le criblage des disciples.
Troisièmement, il y a une puissance absolue, divine, régnant sur toutes choses et agissant au-dessus et derrière elles toutes, jusqu’aux moindres détails de tout ce qui nous touche de près ou de loin, et en même temps agissant en nous pour produire l’effet désiré dans notre âme.
Quatrièmement, rien ne peut nous arriver par hasard ou par accident ou de manière inattendue, que notre Dieu et Père n’ait pas prévu et ordonné ou permis dans sa providence en gouvernement, parce qu’Il a un propos défini et divin en ce qui nous concerne, nous qui « sommes appelés selon son propos ». Tout cela, plus on s’y attache avec une foi enfantine simple, produit un amour toujours plus profond de nos cœurs pour Lui.
D’après the Lord is near décembre 1987
« À quoi sert l’image taillée ? » Habakuk 2. 18.
« Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence » Proverbes 3. 5.
CROIRE AUX HOROSCOPES OU AUX CERTITUDES DE LA PAROLE DE DIEU
Il est 7 heures et quart, le matin. Juste à côté de moi dans le train de banlieue, un jeune homme est assis et lit attentivement la colonne de l’horoscope dans le journal du matin. Cela semble le satisfaire, car il déchire soigneusement la section au titre Scorpion. Il dit tout à coup : Aimeriez-vous lire aussi votre horoscope, ou voulez-vous que je vous le lise ? Sous quel signe êtes-vous né ?
Je lui réponds : Ce n’est pas nécessaire : ma vie est sous l’influence de la meilleure des étoiles, l’Étoile de Bethléem. Il me regarde, interloqué. Je poursuis : Vous connaissez le récit des mages de l’Orient, n’est-ce pas ? À leur sujet, il est dit, dans la Bible : « Quant ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie ». Quand ma vie est venue sous cette étoile – autrement dit, quand j’ai connu Jésus Christ – Il a pris ma vie sous sa direction. Maintenant je n’ai plus besoin d’horoscopes ; de toutes façons ce ne sont que des bêtises et de la tromperie.
L’homme se redressa et dit : Et vous croyez encore en Dieu, aujourd’hui, au 20ème siècle !
– Vous vivez aussi au 20ème siècle, n’est-ce pas, et vous faites confiance à un horoscope sans valeur ? Et cela, dans un temps où des bombes pourraient détruire tout sur la terre en quelques secondes ! Qui peut vous garantir que vous serez en vie demain ? Comment vous attendez-vous à vous tenir devant Dieu si vous n’avez pas été justifié devant Lui par la foi en Jésus Christ ? Faites en sorte que votre vie aussi vienne sous l’influence de l’Étoile de Bethléem. Jésus Christ est mort pour vous aussi, et Il est prêt aujourd’hui, à devenir votre Sauveur et le Seigneur de votre vie.
D’après the Lord is near décembre 1987
« Ils dirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » Actes 16. 31.
LE NAVIRE VA SOMBRER. LE SALUT EST DANS LE BATEAU DE SAUVETAGE
Supposez qu’un vaisseau s’enfonce dans la mer. Nous savons que le vaisseau est absolument pourri, et qu’il fuit tellement qu’il se remplit d’eau rapidement. Sur la rive tous les efforts sont faits. Le bateau de sauvetage, qui a assez de place pour recevoir tous les passagers du navire en perdition, est mis à l’eau. Les mariniers suivent le vaisseau pourri qui enfonce. Le capitaine du bateau de sauvetage demande à tous les passagers du vieux navire en perdition de le quitter et d’aller dans le bateau de sauvetage, où ils sont assurés d’être amenés sains et saufs au rivage.
Les gens, sur le vieux bateau, refusent résolument l’invitation. L’un dit : le vieux bateau n’est pas si dégradé ; il a seulement besoin d’être repeint. Un autre dit : Laissez-nous tranquilles, vous et votre bateau de sauvetage ! Nous avons notre propre charpentier, dont le travail, c’est de remettre en état le vieux bateau. Pensez-vous qu’on va quitter ce beau vieux bateau et faire confiance à ce bateau misérable ? Le vieux navire se remplit, et coule.
Maintenant, dites-moi : Si tous les sots méprisants à bord se noient, qui doit-on blâmer ? Eux, évidemment. Le bateau de sauvetage leur a été envoyé, et ils l’ont refusé.
L’homme est ce bateau pourri – tombé, ruiné par le péché, toujours plus rempli de péchés jusqu’à ce qu’il sombre dans la perdition. Christ est le bateau de sauvetage. Dieu a tellement aimé ce pauvre monde ruiné et qui se noie qu’Il a envoyé le bateau de sauvetage « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle ». Le monde a-t-il connu Dieu ? Oh non, ils ont même rejeté un tel amour, un tel salut. Ils ont mis à mort le Fils de Dieu. La mort de Jésus était l’offrande de Lui-même, le sacrifice expiatoire pour le péché. Dieu L’a ressuscité d’entre les morts ; et Christ ressuscité devient le bateau de sauvetage de tous ceux qui Lui font confiance.
D’après the Lord is near décembre 1987 (C. Stanley)
« Et voici une voix qui venait des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » Matthieu 3. 17.
LE FILS DU PÈRE
En comparant les récits de ce fait dans les trois premiers évangiles, nous voyons que les paroles du Père furent adressées au Fils Lui-même aussi bien qu’à ceux auxquels le Fils était présenté. Les différences ne sont pas dues à quelque imperfection dans le récit ou dans les auteurs, mais dans chaque cas le Saint Esprit conserve le sens des paroles du Père convenant à son but dans l’Évangile où cela paraît. Les récits ne sont pas contradictoires, mais complémentaires.
Le récit de Matthieu donne la forme de la révélation faite par le Père concernant le Fils, non pas pour les sages et les prudents, mais pour les enfants. Ces derniers sont ainsi instruits dans la connaissance de Christ : aux petits agneaux le Père dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ».
En Marc et en Luc, la déclaration prend la forme d’une expression de communion entre le Père et le Fils. Le message est une affirmation par le Père de son plaisir et de ses délices dans son fils bien-aimé, et il est adressé directement à l’oreille ouverte du Fils Lui-même : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai trouvé mon plaisir ». De plus, l’expression est notée dans l’Écriture pour que soit approfondie notre communion avec le Père et le Fils.
La grâce et la perfection de Jésus poussaient le ciel à s’ouvrir sur l’Homme dépendant, et dirigeait la voix à venir du Père, exprimant son bon plaisir dans le Fils et vers le Fils sur la terre. Quand Dieu vit le premier homme, Adam, dans la fraîcheur de la création, Il le désigna comme « très bon », mais dans le second Homme, le dernier Adam, le Père trouvait « ses délices ». Et cela ne nous surprend pas, car il est inconcevable que le Père puisse avoir le Fils unique dans son sein et qu’Il ne trouve pas ses délices en Lui. Quels délices suprêmes !
D’après the Lord is near décembre 1987 (W.J. Hocking)
« Et souviens-toi de ton créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les année dont tu diras : Je n’y prends pas de plaisir » Ecclésiaste 12. 1.
QUE PENSEZ-VOUS DE CHRIST ?
Jeune homme : Trop heureux pour réfléchir – j’en ai sûrement encore le temps ;
Adulte : Trop préoccupé pour réfléchir – je veux plus d’argent ;
Responsable : travail, soucis, turbulences ;
Grand âge : trop âgé pour réfléchir – cœur déficient ;
Lit de mort : trop malade maintenant pour réfléchir – faible, souffrant, et solitaire ;
Mort : Il est trop tard pour réfléchir – l’esprit s’est envolé ;
Éternité : toujours penser que la miséricorde de Dieu est dépassée.
Et je suis jeté en enfer avec raison,
Pour pleurer sur mon sort, qui durera éternellement.
Avez-vous déjà vu un faux billet de cent euros ? Oui.
Pourquoi a-t-il été imité ? – Parce qu’il valait la peine d’être imité.
Le billet de cent euros en était-il responsable ? Non.
Est-ce qu’on imite des morceaux de papier d’emballage ? Non.
Pourquoi pas ? Parce qu’ils ne valent pas la peine d’être imités.
Avez-vous déjà vu des faux chrétiens ? Oui, beaucoup.
Pourquoi sont-ils imités ? Parce qu’ils valent la peine d’être imités.
Doit-on les blâmer ? Non.
Avez-vous déjà vu un faux incrédule ? Non, jamais.
Vous demandez : Pourquoi ? La réponse est évidente : il ne vaut pas la peine d’être imité.
Vivre selon la Bible fait de vrais et honnêtes chrétiens. Voulez-vous être l’un d’eux ?
D’après the Lord is near décembre 1987 (A.J. Pollock)
« L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer » Psaume 93. 4.
NOTRE SEIGNEUR BÉNI DOMINERA UN JOUR SUR TOUTES LES RÉACTIONS MAUVAISES DES NATIONS
Que cet encouragement sera merveilleux pour le résidu pieux de la nation juive, quand les eaux de la grande tribulation se déverseront sur leur pays troublé ! La voix des grosses eaux, les nombreuses forces des nations venant de partout, se répandront sur tout le pays, du nord au sud, comme les grosses lames de la mer balayant sans relâche un peuple sans forces et non préparé. Car ce ne sera pas une simple vague de la marée, mais les flots d’une animosité amère d’hommes impies contre Israël, et de haine contre le Dieu du ciel et de la terre.
Toutes ces nations se vanteront de leur puissance, se comparant l’une à l’autre pour se montrer la plus puissante. L’orgueil de l’homme, le débat des langues, l’épée dévorant : quelle scène de carnage, de souffrance, et de chagrins ! Qui peut calmer l’élan de ces puissantes vagues ?
La foi réagit avec une confiance calme et tranquille : « L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer. » Qui est cet Éternel ? Point d’autre que le Seigneur Jésus Christ, qui une fois, venu en humble grâce sur la terre, a démontré la puissance majestueuse de sa parole en amenant un grand calme à une mer en furie et troublée. Ses disciples furent bien étonnés quand Il parla avec calme et tranquillité à la mer : « Fais silence, tais-toi » – et que la mer lui obéit aussitôt.
Comme sa venue en puissance et en gloire sera différente, pour soumettre les nations hostiles excitées, car Il ne sera plus l’Homme humble et sensible, mais le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs !
Cependant ce sera la même parole d’autorité, « l’épée de sa bouche », qui accomplit la soumission rapide de tous les ennemis, et apporte la paix à un monde troublé. N’apprendrons-nous donc pas à nous confier en Lui dans toutes les circonstances difficiles ?
D’après the Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)
« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » Romains 8. 28.
LE RÉSULTAT HEUREUX DES ÉPREUVES
Une chrétienne âgée parlait, un jour, de la bonté de Dieu avec tellement de joie qu’il semblait qu’elle n’avait jamais vécu d’épreuves. Mais n’avez-vous jamais eu d’épreuves, de nuages ? lui demanda-t-on. Des nuages ? Bien sûr, sinon, d’où me seraient venues toutes les ondées qui m’ont si bien rafraîchie ?
C’est là une illustration d’une grande vérité spirituelle. Le seul survivant d’un naufrage en mer fut jeté sur une île inhabitée. Avec des branches et de l’herbe il réussit à se construire une cabane, dans laquelle il plaça toutes ses pauvres affaires. Il pria Dieu de pouvoir être secouru, et scruta l’horizon, jour après jour, espérant pouvoir héler un bateau de passage.
Un jour, en rentrant d’une course à la recherche de nourriture, il fut horrifié de trouver sa cabane en feu. C’était le pire qui puisse arriver, car tout ce qu’il possédait partait en fumée. Le jour suivant un navire arriva à cette île solitaire. Le capitaine lui dit : Nous avons vu votre signal de fumée, et nous sommes venus pour vous aider ! Il fut pris à bord, et finalement rentra chez lui. Comme souvent les plus grandes bénédictions arrivent en se déguisant !
Ce verset : « Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux aiment Dieu » est peut-être bien connu ; mais est-ce une vérité qui touche vraiment notre cœur ? Nous connaissons tellement de vérités de manière théorique ; mais les croyons-nous si bien dans notre cœur qu’elles ont de l’impact sur notre attitude et nos réactions dans les temps de trouble et de mise à l’épreuve, ou quand des circonstances surviennent qui, autrement, nous gêneraient ou nous déstabiliseraient ?
D’après the Lord is near décembre 1987