
« Ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » Éphésiens 5. 17.
« Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour que vous discerniez ce qu’est la bonne, agréable, et parfaite volonté de Dieu » Romains 12. 2.
SE SOUMETTRE À DIEU ET LUI FAIRE CONFIANCE
Un vieillard parle de sa vie : Après mes études, je voulais partir à l’étranger. Un ami me dit que, au Koweït, on pouvait gagner beaucoup. Je me préparai intensivement et à fond pour le concours et demandai à Dieu son aide. Le jour du concours, j’étais certain que j’avais réussi l’examen : je m’y étais bien préparé, et j’avais prié pour cela. D’ailleurs je n’avais pas trouvé difficiles les sujets du concours. Je rentrai tout content chez moi. Une belle place, à un endroit intéressant, était devant moi.
Mais alors ce fut la déception : quelqu’un d’autre avait été choisi. Toute ma préparation, toutes mes prières – pour rien ? Vexé, je me détournai de l’église et de Dieu. Plus de prières – elles ne servaient à rien.
Peu après je trouvai un travail dans notre ville…
Dans le pays où j’avais voulu aller, la guerre éclata. On n’entendit plus parler de celui qui avait eu la place de travail….
Dieu n’avait pas, autrefois, répondu à mes prières selon mes désirs, mais comme j’en étais reconnaissant maintenant ! Pleurant mon ami, honteux devant Dieu, je recommençai à lire ma Bible. Je me reconnus alors comme un homme pécheur, qui n’avait aucun droit sur Dieu. Au contraire, j’avais besoin de salut. Et c’est pour cela que Jésus Christ est mort sur la croix, par amour et par sa volonté personnelle. Maintenant Jésus Christ est mon Sauveur et mon Seigneur.
D’après die gute Saat septembre 2025
« Moi, la lumière, je suis venu dans le monde afin que quiconque croit en moi ne reste pas dans les ténèbres… Je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais afin de sauver le monde » Jean 12. 46 et 47.
ALUNISSAGE OU ATTERRISSAGE SUR TERRE ?
En 1969, environ un milliard de téléspectateurs ont assisté aux premiers pas de l’homme sur la lune. Ils ont vu l’astronaute Neil Armstrong (1930-2012) sortir de son module lunaire et être le premier humain à marcher lentement sur la surface lunaire. Ses paroles sont entrées dans l’histoire : « Un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité. » Deux ans plus tard, l’astronaute James Irwin (1930-1991) a vécu la même expérience en marchant sur la lune lors de la mission Apollo 15. Il a déclaré plus tard : « Le plus grand jour de l’histoire de l’humanité n’a pas été celui du premier homme à marcher sur la lune, mais celui de la venue sur la Terre du Fils de Dieu, Jésus-Christ ».
Il y a plus de 2 000 ans, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, descendit du ciel. Il pénétra dans un territoire nouveau : Il vint dans un monde où cohabitaient l’espace et le temps. Il naquit, comme un enfant, dans une étable de Bethléem. Sa « mission » était de faire connaître Dieu à l’humanité : sa sainteté et son amour pour les hommes. Mais les dirigeants du peuple juif, incapables de supporter cette lumière et jaloux de Lui, le livrèrent aux forces d’occupation romaines.
Pilate, le gouverneur romain, condamna Jésus-Christ à mort, alors qu’il savait absolument qu’il n’avait fait que du bien. Jésus mourut donc sur la croix.
Mission échouée ? Non, bien au contraire ! Jésus est mort volontairement, à cause de nos transgressions. Et Il est ressuscité trois jours plus tard (Rom. 4. 25). Depuis, grâce à sa mort qui a acquitté tous ceux qui croient en Lui comme leur Sauveur, le message s’est répandu dans le monde entier : « Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Cor. 5. 20).
D’après die gute Saat septembre 2025
(Jésus-Christ dit) : « Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » Apocalypse 22. 13.
PAROLES « JE SUIS » – « A » ET LE « O » ou : « JE SUIS L’ALPHA ET L’OMÉGA »
L’alphabet grec est composé de 24 lettres, dont certaines nous sont familières en tant que symboles mathématiques et physiques. Alpha et Oméga sont la première et la dernière lettres de l’alphabet grec.
Dans le dernier livre de la Bible, Jésus-Christ se présente comme l’Alpha et l’Oméga. Cela fait référence à ses paroles. De même qu’on peut tout exprimer avec un alphabet complet, Jésus a parfaitement exprimé la pensée de Dieu. Tout ce que Dieu voulait dire, Il l’a dit par son Fils. Jésus-Christ a pleinement révélé son Dieu et Père par sa vie et sa mort sur la terre (Héb. 1. 1 ; Jean 17. 3).
Jésus Christ se présente ensuite comme « le premier et le dernier ». Il s’agit alors de sa personne. Jésus-Christ est l’Éternel, Celui qui existe depuis toujours et qui existera toujours. Avant Lui, il n’y avait personne, et après Lui, il n’y en aura plus d’autre. Il était déjà là « au commencement » et sera « le dernier sur la terre » (Job 19. 25 ; Jean 1. 1). Personne ne peut L’ignorer.
La troisième appellation, « le commencement et la fin », fait référence à l’œuvre de Jésus Christ. Tout ce que Dieu a placé entre ses mains, Il l’a accompli pleinement et sans faille. Par son Fils, Dieu a commencé son œuvre en appelant la création à l’existence. Par Lui, Il achèvera son œuvre lorsque « les cieux passeront avec un bruit strident… et la terre et la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement » (2 Pier. 3. 10). Alors il sera dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Apoc. 21. 5) et de nouveaux cieux et une nouvelle terre apparaîtront (2 Pier. 3. 13).
Jésus-Christ est le commencement et la fin de toute l’œuvre de Dieu.
D’après die gute Saat septembre 2025
« Car c’est lui (Christ) qui est notre paix : des deux il en a fait un et a détruit le mur qui les séparait ; il a aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements qui consiste en ordonnances, afin de créer les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier avec Dieu tous les deux en un seul corps par la croix, ayant tué par elle l’inimitié » Éphésiens 2. 14 à 16.
CHRIST ET SON CORPS (L’ASSEMBLÉE)
Nous ne devrions jamais oublier que Tête et membres du corps sont des termes relatifs. Nous ne pouvons pas penser à la Tête sans penser aux membres, et la pensée des membres de son corps ne peut pas nous occuper sans que nous pensions à la Tête à laquelle ils sont unis. Ils doivent aller ensemble, car Christ est la Tête du corps. Le « seul homme nouveau » qu’Il a formé en Lui-même des deux – croyants juifs et des nations – consiste en Christ, la Tête dans le ciel, et les croyants sur la terre, unis à Lui et les uns aux autres par un seul Esprit. Il est donc entièrement nouveau, ce n’est pas une amélioration de la religion des Juifs, mais quelque chose qui n’a jamais existé auparavant, et ne se répétera jamais ; car il est « un », et cependant un corps mystique, parfait puisque consistant en une Tête et des membres, la propre création de Dieu, qui « nous a créés dans le Christ Jésus » – un seul nouvel homme.
Tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés dans ce mystère. Parfaite sagesse, intelligence, grâce suffisante, et réserves inépuisables de vérité et de bénédictions sont conservés dans Celui qui est monté et qui est glorifié, qui est le Chef de l’Assemblée. Son amour, ses soins et sa sympathie sont comme pour sa propre chair, et Il nous considère toujours comme son complément, ou « la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éph. 1. 23). Que l’union de la Tête et des membres de Christ et de l’Assemblée est merveilleuse !
D’après The Lord is near décembre 1987
« Afin que, selon les richesses de sa gloire, il (Dieu) vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit quant à l’homme intérieur » Éphésiens 3. 16.
LE CHRÉTIEN, POUR ÊTRE CONDUIT PAR LE SAINT ESPRIT, DOIT PRENDRE GARDE DE NE PAS L’ATTRISTER
Un chrétien est habité par le Saint Esprit de Dieu, qui est la puissance pour la vie chrétienne et fortifie la nouvelle nature. Cette Personne divine qui habite dans le croyant mettra toujours en action les désirs et les instincts de la nouvelle nature. Il nous guidera et s’occupera de toutes nos affaires si nous Le laissons diriger notre vie et nous soumettons à sa direction. Nous sommes donc exhortés à « marcher par l’Esprit » et à être « conduits par l’Esprit » (Gal. 5. 16 et 18). Cela implique la soumission de cœur et l’obéissance aux directives du Saint Esprit en nous, et à la Parole de Dieu. C’est une chose vitale de la vie chrétienne. Agir autrement a pour résultat défaite et chutes dans la marche chrétienne.
Le Saint Esprit aimerait toujours conduire le croyant aux désirs et aux activités de la nouvelle nature. C’est sa propre œuvre de nous guider dans toute la vérité, et de prendre les choses de Christ, le Pain de vie et la Parole de vie, et de nous les montrer. Il nous conduit aussi dans la prière : « Priez par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit » (Éph. 6. 18), « Priant par le Saint Esprit » (Jude 20). Ainsi, nous devons marcher par l’Esprit si nous désirons que notre nouvelle nature soit nourrie et développée. Si un croyant désobéit au Saint Esprit et à la Parole de Dieu, l’Esprit en lui est contristé et peut être éteint, et Il n’est pas libre de conduire ce croyant dans les désirs de la nouvelle nature. Il peut seulement convaincre celui-là de péché, et conduire au jugement de soi et à la confession du péché. Marcher dans la puissance de l’Esprit non attristé, est donc d’une importance vitale pour la vie chrétienne.
D’après The Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)
« Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi des raisonnements s’élèvent-ils dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est moi-même ! Touchez-moi et voyez : un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous constatez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » Luc 24. 38 à 40.
JÉSUS CHRIST RESSUSCITÉ A LE MÊME CORPS QU’AVANT SA MORT
Les disciples avaient vu, en dernier lieu, leur fidèle Seigneur enlevé d’auprès d’eux, objet d’une amère persécution, condamné injustement lors d’un procès inique, crucifié, puis enseveli par des mains aimantes et dévouées. Certains d’entre eux, cependant, rapportèrent qu’Il était à nouveau vivant. Certains L’avaient vu. Alors qu’ils se rassemblaient, ce premier jour de la semaine, les portes étant fermées, sa soudaine apparition au milieu d’eux les remplit de terreur. Ils croient voir un esprit. Alors, comme sont précieuses ses paroles, les paroles du Berger des brebis plein de grâce : « Pourquoi êtes-vous troublés » ! Ils avaient peu compris la réalité de l’amour de son cœur. Le voir aurait dû les réconforter, mais cela les avait plutôt effrayés.
Avons-nous des doutes au sujet du fait que ce Sauveur béni soit réellement ressuscité des morts physiquement ? Il est vrai que, dans ce corps, il est extraordinaire qu’Il ait pu soudain apparaître quand les portes étaient fermées. Mais Celui qui est autrefois mort pour nous est ressuscité en puissance. Sa résurrection est la preuve que Dieu a approuvé et accepté la grande valeur de son sacrifice, et dans ce corps de résurrection Il vient au milieu des siens pour les rassurer, les encourager, les mettre à l’aise dans la connaissance qu’Il a parfaitement accompli la grande œuvre de la rédemption, dans laquelle ils peuvent avoir pleine confiance d’être acceptés par Dieu.
Il les encourage à le toucher, à identifier qu’Il n’est pas un esprit, mais qu’Il est ressuscité dans le même corps qui avait été dans le tombeau, et Il le prouve en leur montrant ses mains et ses pieds. Assurance précieuse que son œuvre pour nous est parfaitement réalisée.
D’après The Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)
« Tout homme qui était dans la détresse, et tout homme qui était dans les dettes, et tout homme qui avait de l’amertume dans l’âme, s’assembla vers lui, et il fut leur chef ; et il y eut avec lui environ quatre cents hommes » 1 Samuel 22. 2.
ATTIRÉS VERS LE SEIGNEUR JÉSUS
Il est certain qu’il n’y a rien qui semble attirer dans ces quatre cents hommes. Nous ne les considérerions pas comme des membres de la société respectables et de confiance, certainement pas des hommes en qui on pourrait avoir beaucoup de confiance. Et nous ne les estimerions pas capables de répondre à des responsabilités. Et comment pouvaient-ils jamais s’arranger ensemble dans une caverne, cela nous dépasse complètement ! Et pourtant c’était le cas. Quel était alors le secret de leur présence ensemble ? Était-ce quelque chose qu’ils voyaient les uns chez les autres ? Non, ce n’était pas cela, mais la réponse est facile à trouver. Ils se rassemblaient autour de David, et il devint leur chef.
Ces quatre cents hommes trouvaient en David quelque chose qui les attirait. Il avait la réponse à leurs besoins. David était celui qui pouvait les comprendre dans toutes leurs détresses, parce qu’il avait expérimenté les mêmes. Bien qu’il ait été oint roi sur Israël par le prophète Samuel, pourtant la majorité du peuple d’Israël suivait encore Saül. David avait dû fuir pour sa vie, loin de Saül qui cherchait à le tuer. Mais Dieu était avec David et Il l’avait choisi comme l’homme selon son cœur. Et c’est vers cet homme que ces quatre cents hommes étaient attirés.
Que tout cela est profondément instructif pour nous ! Le Seigneur Jésus Christ, le vrai David, le grand Fils du grand David, est rejeté par le monde. Son gouvernement et sa primauté sont écartés par les chrétiens de nom aujourd’hui. Si quelqu’un désire être dans la compagnie du Fils de Dieu, il doit, comme les quatre cents hommes, prendre cette place méprisée en dehors de la religion organisée. C’est ce que nous lisons en Hébreux 13. 13 : « C’est pourquoi sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre ».
D’après The Lord is near décembre 1987
« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus » 2 Timothée 2. 1.
LA GRÂCE DÉPASSE LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ
Aussi grand que soit le besoin de l’homme, en Dieu il y a une ressource infaillible et pleinement suffisante pour y répondre. Le remède de Dieu, c’est la grâce, et Lui-même en est la source. Dieu est lumière et Dieu est amour. L’homme, dans les ténèbres et le péché, est non seulement impropre pour sa présence, mais il craint et hait la lumière, il aime les ténèbres dans lesquelles il se trouve. De son propre choix il désirerait y rester – et il doit y rester – et cela, éternellement – si ce n’était ce que Dieu est. Dieu est amour aussi bien que lumière, et tandis que la lumière révèle le péché et repousse le pécheur, l’amour, au temps propre, est devenu actif par la manifestation de la grâce. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3. 16). Le Fils est venu dans le monde. Il a pris sur Lui l’état de l’homme, sauf le péché. « Tu m’as formé un corps » (Héb. 10. 5). Celui qui naquit, saint, de la vierge fut déclaré être le Fils de Dieu. Le Fils de Dieu, Jésus Christ, était plein de grâce et de vérité.
Mais l’homme, d’une manière générale, n’était pas préparé à Le recevoir. La grâce lui aurait plu – mais sans la vérité. Nous avons un exemple frappant de cela dans l’évangile ; la grâce et la vérité, dans la Personne de Jésus Christ, le don de l’amour de Dieu, furent refusés. Le cas de l’homme devint irréparablement mauvais quand il rejeta Christ et le mit à mort.
Cependant la grâce a surabondé. Le retour dans la gloire de Celui qui avait été rejeté a fait descendre, depuis le cœur même de Dieu, une grâce abondante sur l’homme. L’acte suprême de méchanceté de l’homme a servi, pour ainsi dire, de tremplin pour que Dieu se manifeste comme le Dieu de toute grâce. Le pire que l’homme ait fait contre Lui a résulté en près de vingt siècles de grâce et de patience de la part du cœur de Dieu, et cette grâce coule encore.
D’après The Lord is near décembre 1987
« Mais après que Jean (le baptiseur) eut été livré, Jésus vint en Galilée ; il prêchait l’évangile de Dieu » Marc 1. 14.
LES DEUX SUJETS DE LA PRÉDICATION DE L’ÉVANGILE
La prédication de Jésus annonçait le royaume, montrait que le temps était accompli, que le royaume de Dieu était proche, et que le peuple devait se repentir et croire l’évangile. Nous devons faire la distinction entre l’évangile du royaume et l’évangile de notre salut. Christ est le centre de tous les deux, mais il y a une grande différence entre prêcher un royaume qui est proche, et prêcher celui d’une rédemption éternelle accomplie sur la croix.
Il est tout à fait possible que les deux vérités soient annoncées ensemble. Et en fait, nous trouvons que l’apôtre Paul prêchait le royaume ; mais il proclamait aussi certainement une rédemption éternelle accomplie pour nous sur la croix. Christ prophétisa de sa mort, et annonça que le Fils de l’homme devait donner sa vie pour la rançon d’un grand nombre ; mais Il ne pouvait pas annoncer, pendant sa vie, une rédemption accomplie. Les hommes auraient dû le recevoir, et ne pas le mettre à mort. C’est pourquoi son témoignage concernait le royaume qui était proche.
Ce royaume, dans sa puissance publique, a été retardé parce que Christ a été rejeté ; et ce retard se prolonge tout le temps que Christ est assis à la droite de Dieu, jusqu’au moment où Il se lèvera du trône de son père pour juger. Dieu a dit : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds » (Ps. 110. 1).
D’après The Lord is near décembre 1987 (J.N. Darby)
« Mais quant aux fables profanes, contes de vieilles femmes, rejette-les, et exerce-toi toi-même à la piété » 1 Timothée 4. 7.
LA VIE CHRÉTIENNE DOIT S’APPRENDRE ET SE PRATIQUER
Comme dans la vie physique, dans la vie spirituelle l’exercice et l’activité sont nécessaires pour la croissance et le développement. Par l’exercice et l’usage de nos membres physiques, ils croissent, se développent, et se fortifient. Il en est de même dans les choses spirituelles ; lorsque nous sommes exercés quant aux désirs et aux activités de la nouvelle nature, nous croissons, nous nous développons, et devenons affermis dans le Seigneur.
Au jeune Timothée il était dit de refuser les « fables profanes et les contes de vieilles femmes », qui ne nourrissent que la vieille nature pécheresse, et de s’exercer plutôt à la piété. Le chrétien a besoin d’avoir chaque jour des exercices spirituels pour être en bonne santé quant à son âme ; Il doit habituer ses membres à agir avec piété. Ses yeux, ses oreilles, son esprit, sa langue, son cœur, ses mains, et ses pieds doivent être dirigés dans le sens de la piété et exercés à la pratiquer journellement.
Le chrétien devrait pratiquer la vue, l’ouïe, la pensée, la parole, les sentiments, et l’œuvre pour le Seigneur chaque jour. Plus on fait cela, plus de telles occupations deviendront spontanées, et plus fort l’on sera dans les activités spirituelles de la nouvelle nature. Nos yeux et nos oreilles devraient être toujours prêts pour quelque service à accomplir pour le Seigneur et pour les âmes précieuses, pour quelque occasion de témoigner pour Christ. Le cœur a besoin d’être poussé à la compassion pour les âmes perdues et pour les rachetés du Seigneur, et disposé à servir Dieu et les hommes. L’esprit et la langue ont besoin d’être exercés à parler pour le Seigneur, et les mains et les pieds doivent être entraînés dans des activités d’amour pour Christ. Ainsi la nouvelle nature se développera par des exercices spirituels.
D’après The Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)
« Il (Jésus) monta dans la barque… Lui dormait. Les disciples s’approchèrent, le réveillèrent, et lui dirent : Seigneur, sauve-nous. Nous périssons. Il leur dit : Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? Alors il se leva, reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme » Matthieu 8. 23 à 26.
L’ÉPREUVE DE LA FOI
Pourquoi Dieu envoya-t-Il cet orage soudain ? Il l’envoya à ses disciples pour la même raison qu’Il envoie quelquefois des orages dans notre vie, et cela pour nous faire voir notre manque de foi.
Les disciples estimaient être des croyants. Mais leur foi n’était pas le genre de foi qui leur permettrait de traverser les orages. Nous pouvons penser que nous avons toutes sortes de foi parce que nous avons la connaissance dans notre tête, comme des versets de la Bible, des arguments théologiques et religieux pour n’importe quelle situation que vous pouvez imaginer. Nous pouvons penser que nous avons de la maturité dans notre foi, simplement parce que nous avons cru depuis des années. Nous pouvons penser que nous avons une ferme confiance en Dieu, simplement parce que nous avons eu de longues périodes de calme relatif dans notre vie – qui n’ont pas mis notre confiance à l’épreuve.
Mais alors, quand arrivent les orages, nous voyons quelle est la véritable dimension de notre foi. Sous la pression de l’épreuve, nos doutes et nos craintes viennent au jour. Nous voyons si nous avons une sûre confiance en Dieu, ou seulement une vague espérance. Ne voyez-vous pas les disciples dans cette barque, au milieu de l’orage, trempés, l’eau ruisselant sur leur visage, les yeux égarés, regardant çà et là depuis leur barque instable ? Ne les voyez-vous pas gesticulant en demandant à grands cris à Jésus : Sauve-nous, nous périssons ? Nous voyons leur désespoir.
Mais regardez Jésus. Il dort ! En Lui nous voyons la foi confiante.
D’après The Lord is near décembre 1987
« Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver » Psaume 46. 1.
JÉSUS CHRIST N’ABANDONNE JAMAIS SES RACHETÉS
La vie est pleine de problèmes qui nous rendent perplexes, de phénomènes inexplicables, et de situations complexes. Job l’exprime ainsi : « L’homme est né pour la misère, comme les étincelles volent en haut » (Job 5. 7). Le Seigneur n’a jamais promis au chrétien une vie exempte de troubles. Écoutez le psalmiste : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé » (Ps. 34. 19). « L’Éternel sera une haute retraite pour l’opprimé, une haute retraite dans les temps de détresse » (Ps. 9. 9).
Ces épreuves amères et ces peines sévères dans la vie peuvent grandement contribuer à approfondir la vie spirituelle. L’apôtre Paul nous conseille de bien les recevoir.
Joseph fut vendu comme esclave par ses propres frères. Mais la défaite apparente se tourna en glorieuse victoire quand, des années plus tard, il fut celui qui évita la tragédie à sa famille, en répondant à leurs besoins pressants.
Daniel fut jeté dans la fosse aux lions. Mais Dieu ferma la gueule des lions. Daniel rejeté fut salué comme un héros conquérant.
Les trois jeunes Hébreux furent écrasés par l’opposition, et finalement jetés dans la fournaise. Mais ils ne périrent pas. Le parfum de leur loyauté et de leur obéissance à Dieu neutralisèrent même l’odeur de la fumée, parce que l’Éternel marchait avec eux dans l’épreuve.
Les choses même que Satan voudrait employer pour nous déprimer, nous décourager, et nous mettre à mal, peuvent être des choses que Dieu emploiera pour nous rendre semblables à Christ : « Cela tournera pour vous en témoignage » (Luc 21. 13).
Ils se moquaient d’Étienne, mentaient à son sujet, et incitèrent la foule à une action violente. Avant d’être lapidé à mort, ce témoignage lui fut rendu : « Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin, les yeux fixés sur lui (Étienne), virent son visage comme un visage d’ange » (Act. 6. 15).
D’après The Lord is near décembre 1987
« La hauteur de l’homme sera humiliée, et l’élévation des hommes sera abaissée : l’Éternel seul sera haut élevé en ce jour-là » Ésaïe 2. 17.
L’ORGUEIL DE L’HOMME RÉDUIT À RIEN
Parmi tous les nombreux défauts de l’homme, son orgueil est le pire de tous. Quelqu’un peut s’abaisser jusqu’aux profondeurs de la dégradation morale et de la corruption repoussante, et cependant se vanter de sa propre importance et de sa volonté forte et indépendante. Quel est le pire, sa méchanceté morale, ou son orgueil vaniteux ? C’est certainement son orgueil, car ce n’est pas simplement un péché contre son propre corps ou un péché contre son voisin, mais la méchanceté de se vanter contre Dieu. Sans le savoir, il défie son propre Créateur, qui est seul digne d’être exalté.
Mais à l’inverse, qu’en est-il de l’homme méticuleusement religieux, qui observe toutes les formes extérieures de la religion, qui attire l’attention sur lui-même par ses efforts pour améliorer la condition du monde – et cependant n’a jamais connu la grâce de Dieu dans le Christ Jésus ? Dans de nombreux cas de ce genre, les hommes sont tellement pleins de leur propre orgueil qu’ils ne voient plus les hommes sobres qui réfléchissent – mais sont encore beaucoup plus inconscients quant à Dieu qui est leur Créateur ! Car ils deviennent leur propre Dieu, comme c’était le cas du pharisien qui « priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes » (Luc 18. 11).
Dans un cas comme dans l’autre, cette hauteur odieuse de l’homme sera totalement abaissée. Il se peut que nous ne tombions pas dans l’une ou l’autre de ces catégories, cependant, à tous les niveaux ce terrible mal a eu quelque triste effet sur toute l’humanité. Et nous avons tous besoin de juger sans ménagement ce principe mauvais en nous. Aujourd’hui la foi peut voir, dans la Personne de Christ, et dans l’œuvre bénie de sa croix, l’abaissement jusqu’à rien de notre orgueil. Mais ceux qui ne veulent pas apprendre cela maintenant devront voir, quand sa gloire apparaîtra, leur orgueil réduit à la honte et à l’humiliation complètes. Lui seul sera exalté dans ce jour-là.
D’après The Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)