UNE RENCONTRE INOUBLIABLE AVEC JÉSUS (1)

Nous allons relever dans les évangiles quelques rencontres, quelques moments particuliers entre Jésus et des hommes et des femmes. Des moments hors du temps, des expériences enrichissantes, salvatrices, heureuses, transformatrices. Mettons-nous à la place des personnes qui ont vécu ces moments exceptionnels.

Commençons par le récit de Luc 5. 18 à 25 : « Et voici des hommes portant sur un lit un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à l’introduire et à le mettre devant lui. Comme ils ne trouvaient pas par quel moyen l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et ils le descendirent au travers des tuiles avec son petit lit, au milieu, devant Jésus. Voyant leur foi, il dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés… (il dit au paralysé) : Je te dis, lève-toi, prends ton petit lit et va dans ta maison. Et à l’instant, il se leva devant eux, prit [le lit] sur lequel il était couché et alla dans sa maison, glorifiant Dieu ».

Quelle scène extraordinaire ! Nous y voyons toute la détermination et l’ingéniosité des amis du paralysé, qui font tout pour l’amener « devant Jésus ». La foi de l’homme et de ses porteurs est mise en exergue. Le Seigneur pardonne les péchés et guérit le paralysé. Quelle récompense pour ces personnes qui ont vu le résultat de leurs efforts et de leur foi !

Rappelons-nous aussi ce qui est arrivé au démoniaque appelé Légion. C’était un « homme possédé d’un esprit impur… il avait sa demeure dans les tombeaux… et personne ne pouvait le lier, pas même avec une chaîne ; car souvent, quand il avait été lié de fers aux pieds et de chaînes, il avait rompu les chaînes et mis les fers en pièces, et personne ne pouvait le maîtriser. Il était continuellement, de nuit comme de jour, dans les tombeaux et dans les montagnes, criant et se blessant avec des pierres ».

Quel triste et horrible état ! Le Seigneur le délivre de ses démons, et nous apercevons ensuite cet homme assis, vêtu, et dans son bon sens. Quelle grande et extraordinaire délivrance, quelle métamorphose ! Puis le Seigneur lui dit : « Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et [comment] il a usé de miséricorde à ton égard. Il s’en alla, et se mit à proclamer… tout ce que Jésus avait fait pour lui » (Marc 5. 1 à 20). Jamais il ne pourra oublier cette rencontre avec Celui qui l’a délivré de son terrible esclavage.

Lisons maintenant Jean 5. 5 à 9. Or il y avait là un homme, infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : Veux-tu être guéri ? L’infirme lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans le réservoir, lorsque l’eau est agitée ; et, pendant que j’y vais, moi, un autre descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton brancard et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri : il prit son brancard et se mit à marcher ».

Le paralysé avait des amis sur qui il pouvait compter ; l’homme ici, n’avait absolument personne. Mais Jésus l’a vu et s’est occupé de lui. Avons-nous quelqu’un dans notre entourage que nous pourrions aider et amener à Jésus ?

Autre cas de guérison : « Et voici, un lépreux s’approcha ; prosterné devant lui, il disait : Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net. Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : Je veux, sois net. Aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre » (Mat. 8. 2 et 3).

Cette maladie évolutive et douloureuse faisait en plus de ces hommes des exclus de la société, des isolés, qui étaient coupés de leur famille, de leurs amis, de leurs coreligionnaires. Quel changement radical pour lui !

Jean 9. 6 à 38 nous raconte le récit d’un homme aveugle dès sa naissance. Le Seigneur « cracha par terre, fit de la boue avec sa salive et appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, puis il lui dit : Va, et lave-toi au réservoir… Il y alla, se lava, et il revint, voyant… je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois… (Les pharisiens) Et ils le chassèrent dehors … Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé dehors et, l’ayant trouvé, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Et tu l’as vu, et celui qui parle avec toi, c’est lui. Il dit : Je crois, Seigneur ! Et il lui rendit hommage ».

Cet homme n’avait jamais vu, et maintenant il reçoit ce merveilleux cadeau de la vue et il fait la connaissance du Fils de Dieu lui-même. Quel immense changement dans sa vie !

Un autre aveugle qui recouvre la vue, c’est Bartimée… qui était assis au bord du chemin et mendiait. Ayant entendu dire que c’était Jésus… , il se mit à crier et à dire : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! Beaucoup le reprirent pour le faire taire ; mais il criait d’autant plus fort… Jésus s’arrêta et dit : appelez-le. Ils appellent l’aveugle, en lui disant : bon courage, lève-toi, il t’appelle. Alors, jetant loin son vêtement, il se leva d’un bond et vint à Jésus. Jésus lui répondit : Que veux-tu que je te fasse ? L’aveugle lui dit : Rabboni, que je recouvre la vue. Jésus lui dit : Va, ta foi t’a guéri (note : sauvé) ; aussitôt il recouvra la vue et le suivit dans le chemin » (Marc 10. 46 à 52 et Luc 18. 35 à 43). Relevons l’insistance, la détermination de cet homme qui n’a pas voulu laisser passer cette unique occasion et qui n’a pas écouté ceux qui voulaient le réduire au silence.

Pensons aussi à la femme « qui avait une perte de sang depuis douze ans – elle avait beaucoup souffert du fait d’un grand nombre de médecins et avait dépensé tout son bien sans en retirer aucun soulagement ; au contraire, son état avait plutôt empiré -, cette femme ayant entendu parler de Jésus, vint dans la foule par-derrière et toucha son vêtement ; car elle disait : Si je touche, ne serait-ce que ses vêtements, je serai guérie. Aussitôt sa perte de sang s’arrêta et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal ». Le Seigneur lui dira ensuite : « [Ma] fille, ta foi t’a guérie (note : sauvée) ; va en paix, et sois guérie de ton mal » (Marc 5. 25 à 34). Encore une rencontre déterminante faisant suite à une grande foi.

Un autre exemple de foi et aussi de grande humilité, c’est celui d’« une femme dont la fille avait un esprit impur, ayant entendu parler de lui, vint aussitôt se jeter à ses pieds ; (or la femme était grecque, d’origine syrophénicienne) et elle le priait de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit : Laisse d’abord les enfants se rassasier ; car il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. Elle lui répondit : Oui, Seigneur ; car même les chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. Il lui dit : À cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. De retour à la maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit : le démon était sorti » (Marc 7. 25 à 30). Elle n’était pas juive, mais sa foi dans la puissance et les compassions du Messie l’ont poussé à aller à Jésus. Elle a réagi à l’obstacle soulevé par Jésus, ce qui a changé la vie de sa fille.

Après des cas de guérisons miraculeuses, passons maintenant à des résurrections.

« Et voici, il vint un homme du nom de Jaïrus, – il était chef de la synagogue. Se jetant aux pieds de Jésus, il le supplia de venir dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, et elle se mourait. Comme Jésus y allait, les foules le pressaient… Comme il parlait encore, quelqu’un vient de chez le chef de synagogue et lui dit : Ta fille est morte, n’importune pas le maître. Mais Jésus, qui avait entendu, répondit au chef de synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Quand il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer, sinon à Pierre, à Jean et à Jacques, au père de l’enfant et à la mère… Mais lui, les ayant tous mis dehors, la prit par la main et cria : – Enfant, réveille-toi. Son esprit retourna en elle, et elle se leva immédiatement ; … Ses parents étaient stupéfaits » (Luc 8. 41 à 56 et de Marc 5. 22 à 43).

Quelle joie indicible pour les parents, quel salut pour la jeune fille, mais je pense aussi à l’étonnement et à l’admiration des trois disciples qui ont assisté à ce miracle de leur maître.

Lisons maintenant Luc 7. 11 à 15. « Il arriva ensuite que [Jésus] se rendit à une ville appelée Naïn…. Comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, et elle était veuve… Le Seigneur, en la voyant, fut ému de compassion envers elle et lui dit : Ne pleure pas. Il s’approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s’arrêtèrent ; il dit alors : Jeune homme, je te dis, lève-toi ! Le mort se souleva et s’assit, puis il commença à parler ; et Jésus le donna à sa mère ».

Quelle scène touchante de l’amour du Seigneur. Il voit la détresse d’une pauvre veuve qui vient de perdre son unique fils, qui est meurtrie dans ses affections, et désormais privée du soutien de sa vieillesse. Il ressuscite le jeune homme et « le donna à sa mère ». Quelle tendresse, quelle compassion, quelle grâce !

Quelle étonnante rencontre entre la femme prise en adultère et le Seigneur. Les scribes et les pharisiens l’amènent à Jésus et disent : « dans la Loi, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? » Plus tard, il demande à la femme : « où sont-ils, tes accusateurs ? Personne ne t’a condamnée ? Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus » (Jean 8. 3 à 11).

Cette femme prise en flagrant délit est amenée devant le Saint ; elle pensait certainement que sa dernière heure était venue. Quel étonnement et quel soulagement d’entendre la réponse pleine de grâce du Seigneur à son égard. Espérons qu’elle a écouté le solennel avertissement : « dorénavant ne pèche plus ».

Quelle insolite rencontre sur deux croix, entre un brigand, qui au début s’était moqué de Jésus, mais qui s’est ensuite repenti, et d’un roi rejeté : « Souviens-toi de moi… » La réponse pleine de grâce et d’espérance : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ! » (Luc 23. 42 et 43) Une rencontre de la dernière chance à portée éternelle !

Voyons une dernière belle rencontre dans Luc 19. 1 à 10 : Zachée… cherchait à voir Jésus, quel il était… il monta sur un sycomore pour le voir…. Et quand Jésus il fut venu à cet endroit, il leva les yeux, le vit, et lui dit : Zachée, descends vite ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Vite, il descendit, et le reçut avec joie… Jésus lui dit : Aujourd’hui [le] salut est venu à pour cette maison ».

Chers amis, avez-vous eu cette rencontre essentielle, déterminante avec Jésus, le Sauveur ? Rencontre qui a effacé vos péchés et vous a donné la vie éternelle ?

Recevez mes salutations fraternelles, Marco – Septembre 2025.