TRADUCTION DE FEUILLETS (127)

« Et l’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui entend dise : Viens. Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » Apocalypse 22. 17.

POUR LUI IL N’Y AVAIT JAMAIS RIEN DE GRATUIT

À la maison il ne connaissait aucune affection, et à l’école cela n’allait pas non plus. Encore jeune il commença à boire, plus tard il a goûté à la drogue, et il en devint esclave. Pour acheter de la drogue il vendit tout ce qu’il avait. Finalement il a volé, il a cambriolé deux fois, et il a été arrêté et condamné à la prison pour plusieurs années.

Quand il fut libéré, il alla voir une ancienne connaissance. Cette personne s’était convertie et le conduisit dans un groupe de maison où on lui donna une Bible. Il se mit à la lire, en commençant par l’Apocalypse, parce que l’avenir l’avait toujours intéressé. Beaucoup de ce qu’il lisait, il ne le comprenait pas – mais il comprenait seulement que Dieu, à la fin, jugerait tous les humains.

Puis il lut : « l’Esprit et l’Épouse disent : Viens », et « que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie ». Il ne savait pas du tout de qui il s’agissait, mais il n’avait encore jamais, dans sa vie, reçu quelque chose gratuitement, il avait toujours dû payer cher. Maintenant il s’attacha à ce qui lui était offert, et pria : Seigneur Jésus, si Tu existes – et je crois que Tu existes, parce qu’aucun homme ne peut imaginer ce qui se trouve dans ce livre – pardonne, s’il te plaît, tous mes péchés, toutes mes mauvaises actions, tout ce que j’ai détruit dans ma vie.

Il ressentit, et sut, qu’il était reçu par Dieu. Pas à pas il apprit que « si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5. 17).

D’après der Herr ist nahe août 2025

« Qui est celui-ci qui, sans connaissance, voile le conseil ? J’ai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuses pour moi, que je ne connaissais pas » Job 42. 3.

« Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas » Jean 6. 63 et 64.

CONNAISSANCE SUPERFICIELLE ? LES MYSTÈRES DE L’UNIVERS CÉLESTE

Le « cœur » de la voie lactée est un mystère. Au centre de notre galaxie il y a un trou noir très important, d’une masse correspondant à quatre millions de la masse solaire. Entouré d’un anneau de matériau incandescent, ce trou sans fond, normalement, est caché par une couronne de gaz, de poussière et d’étoiles qui tournent autour de lui. Une revue scientifique indiquait récemment que ce trou noir, dans la Voie lactée, « trop massif » pour correspondre aux théories actuelles, pouvait avoir son origine dans un phénomène encore inconnu des scientifiques. L’article se terminait ainsi : [ Plus nous en apprenons sur les trous noirs, moins nous avons de certitudes]. Les connaissances de l’homme restent limitées, et souvent aussi les scientifiques doivent admettre leur propre ignorance.

Tout homme, même le plus savant, a besoin d’être remis au juste niveau par rapport à Dieu et à ses pensées. Dieu a dû enseigner cette leçon à Job quand il prétendait pouvoir discuter avec Lui : « Peux-tu serrer les liens des Pléiades, ou détacher les cordes d’Orion ?… Connais-tu les lois des cieux ? » (Job 38. 31 à 33). Dieu veut nous montrer que nous sommes des créatures limitées et dépendant entièrement de Lui. L’apôtre Paul a écrit : « En lui nous vivons et nous nous mouvons et nous sommes » (Act. 17. 28). Toute notre existence est sous son contrôle. Nous ne sommes que poussière, et pourtant nous sommes aimés de Dieu, qui veut nous avoir avec Lui au ciel. C’est pourquoi Il a envoyé son Fils unique, Jésus, qui a pris notre cause en mains en mourant sur la croix afin que Dieu puisse nous pardonner et nous recevoir comme ses enfants. Ceux qui ont l’humilité pour croire cela, connaîtront ce qui est vraiment important et qui décidera de leur avenir éternel.

D’après il buon Seme août 2025

« Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu. Peuple ! confiez-vous en lui en tout temps, épanchez votre cœur devant lui ; Dieu est notre refuge » Psaume 62. 8 et 9.

À L’ABRI DANS UN BUNKER ?

Une société américaine transforme de vieux refuges anti-nucléaires en résidences de luxe, en se préparant ainsi à affronter l’éventualité d’une attaque nucléaire, d’une menace chimique, ou d’éruptions solaires de grande amplitude. – [Nous ne pouvons pas empêcher les menaces, mais nous pouvons vous en protéger] – est le slogan de la société.

La vie, aujourd’hui, est sans aucun doute toujours plus dévastatrice qu’autrefois ; l’homme est fier de ses propres progrès scientifiques et techniques, mais il se rend compte aussi qu’un grain de sable peut démolir l’équilibre fragile qui caractérise notre société. Où trouver un refuge sûr en cas de catastrophe ?

La Bible nous parle du roi David qui fuyait ses ennemis et se comparait à une perdrix à laquelle on donne la chasse sur les montagnes, et qui se cache avec ses compagnes dans les cavernes du désert d’En-Guédi, d’où il écrit : « Use de grâce envers moi, ô Dieu ! » (Ps. 57. 1) Son vrai refuge n’était pas la caverne, mais Dieu en qui il se confiait.

Le Dieu de David est le même que nous annonçons : le Créateur du ciel et de la terre, Celui qui est souverain et tout-puissant, et qui veut notre bien à tous, même si nous devons parfois traverser des situations difficiles.

Bien mieux qu’une caverne, qu’un refuge antiatomique ou qu’une forteresse : « Le nom de l’Éternel est une tour fortifiée ; le juste y court et s’y trouve en une haute retraite » (Prov. 18. 10).

D’après il buon Seme août 2025

« Comme il est écrit : Il n’y a pas de juste, non pas même un seul ; il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu » Romains 3. 10 et 11.

LA VOIX DE LA CONSCIENCE

Dieu a donné à tous les hommes une conscience, qui les convainc de certaines choses mauvaises, mais la conscience ne montre pas tout ce qui est mauvais. La conscience est influencée et formée par l’environnement de la personne, car elle met toujours en garde si l’on fait quelque chose qui est jugé mauvais par ceux de notre environnement, où nous sommes ou dans lequel nous avons grandi. Dieu a fait en sorte que tous les hommes – même ceux qui n’ont jamais entendu parler de Dieu et qui ne connaissent pas sa Parole – soient avertis quand ils font sciemment le mal, afin qu’ils rentrent en eux-mêmes et qu’ils prennent conscience de ce qu’ils sont mauvais et coupables.

Quand vous revoyez votre propre vie, combien de péchés avez-vous déjà commis volontairement ? Vous avez maintenant dix-huit ans. Considérons que pendant les huit premières années de votre vie vous n’avez jamais fait quelque chose de mal, en le sachant. Ce n’est pas le cas, bien sûr, car vous savez très bien que votre conscience vous a condamné avant cela. Mais combien de fois votre conscience vous a-t-elle condamné depuis ce moment-là ? Supposons, en moyenne, une fois par jour. Cela ferait 365 fois par an, et pour vous, en tout, 3650 fois. Pour quelqu’un âgé de 28 ans, cela ferait en tout 7300 fois – et pour quelqu’un de 68 ans, 21 900 fois !

Vous pouvez donc dire que votre conscience vous a dit, jusqu’ici, au moins 3650 fois que vous avez péché – et en réalité est-ce que cela n’était pas beaucoup plus ? Quelqu’un qui a commis autant de péchés peut-il dire qu’il n’est pas un pécheur ? Un Dieu juste peut-Il acquitter une telle personne ?

Est-ce que cela ne démontre pas pleinement que tout homme mérite le jugement, et qu’il doit avouer à Dieu qu’il a péché contre Lui, et qu’il mérite d’être perdu pour toujours ?

D’après the Lord is near décembre 1987

« Fais tes délices de l’Éternel, et il te donnera les demandes de ton cœur » Psaume 37. 4.

SE CONFIER DANS LE SEIGNEUR SANS CONDITIONS, ET LE LAISSER AGIR

Je glissais souvent sur le début de ce verset, rappelant tout de suite au Seigneur que je trouvais mes délices en Lui, mais ensuite je passais mon temps à soupirer pour ce que demandait mon cœur. De tels désirs intenses devaient recevoir une réponse ! Mais cette intensité de mes désirs n’était pas la condition pour qu’ils obtiennent une réponse. « Fais tes délices de l’Éternel ». C’est une chose valable pour le temps et l’éternité.

En me réjouissant dans le Seigneur, je pense à toutes ses qualités : je suis tellement rempli de son amour que je ne désire que ce qu’Il désire, en Le laissant, par son Esprit, me délivrer de tous mes désirs empreints d’impureté. Si je désire seulement ce qui Lui plaira, l’Esprit de Dieu me pousse à la prière de la foi. Je n’ai pas à m’ingérer dans son action. Il est lié par sa Parole d’accomplir les désirs qui viennent de mes délices dans le Seigneur.

L’Éternel « ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Ps. 84. 12). Comme je me suis appuyé sur cette promesse de la part de Dieu ! Aucune bonne chose. J’aurais dû me concentrer à avoir une marche intègre. Je n’aurais pas à passer autant de temps à rappeler à Dieu ses promesses si je passais plus de temps à remplir les conditions – marcher selon sa volonté.

Je n’ai pas besoin de continuer à regarder à ces promesses comme s’il y avait une difficulté à leur égard. Les promesses sont fidèles, mais je porte plus d’attention au côté de Dieu qu’au mien. « Demeurez en moi ». Restez-y continuellement, non seulement quand vous avez besoin de quelque chose, mais en tout temps. Les lois de Dieu agissent, et sa Parole ne peut pas être annulée. La Parole est pleine de promesses pour ceux qui s’attendent à Dieu. Le miracle du renouvellement de la force résulte de l’action du Seigneur par son Esprit. Nous n’avons pas besoin d’être mourants pour être forts. Nous n’avons qu’à nous attendre au Seigneur.

D’après the Lord is near décembre 1987

« Jésus se tint lui-même au milieu d’eux et leur dit : Paix à vous ! Et eux, tout effrayés et remplis de crainte, croyaient voir un esprit » Luc 24. 36 et 37.

LE SEIGNEUR JÉSUS RESSUSCITÉ APPARAÎT À SES DISCIPLES

L’annonce, que le Seigneur Jésus était ressuscité des morts, n’a pas été facile à recevoir. Les disciples, réunis au soir de ce même jour, parlent de cette nouvelle quand Jésus Lui-même vient au milieu d’eux avec la salutation : « Paix à vous ». Le miracle de son apparition soudaine les dépasse ; et loin d’être paisibles, ils sont remplis de terreur et de crainte. Ils pensent que ce doit être un esprit, car comment, autrement, quelqu’un pourrait-il apparaître soudain dans un corps matériel devant leurs yeux ? Mais c’est là un des miracles de sa résurrection : Il n’a pas été ressuscité dans la même condition que celle qu’Il avait avant sa mort, mais Il a triomphé sur la mort, pour ne plus jamais mourir. Dans sa forme corporelle, Il a de la puissance maintenant que nous n’aurions jamais cru possible sauf pour un esprit. Les croyants aussi, à sa venue, auront des corps conformes au corps de sa gloire (Phil. 3. 21).

Qu’il est précieux alors d’entendre ses paroles rassurantes : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi des raisonnements s’élèvent-ils dans vos cœurs ? » Il les mit paisiblement à l’aise dans sa présence en leur montrant ses mains et ses pieds, les marques des clous encore là, et en les invitant à Le toucher. Les faits étaient évidents : Il avait le même corps que quand Il fut mis dans le tombeau – cependant c’était un corps dans une autre condition, qui n’était pas limité par des barrières et des conditions physiques. C’est un corps spirituel (1 Cor. 15. 44), adapté à des conditions spirituelles, mais un corps, non pas un esprit. Comme Il le leur dit, Il a de la chair et des os. Il ne leur dit pas « de la chair et du sang », comme cela était dit de Lui dans son incarnation (Héb. 2. 14), car il apparaît que le sang ne fait pas partie du corps de résurrection. « La chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu » (1 Cor. 15. 50). Mais Il demeure l’Homme Christ Jésus béni pour l’éternité.

D’après the Lord is near décembre 1987 (L.M. Grant)

« Les incrédules en qui le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu, ne resplendisse pas pour eux » 2 Corinthiens 4. 4.

LES DEUX FACES DE L’ÉVANGILE

Quant à la différence entre l’évangile de la gloire et l’évangile de l’humiliation, ce dernier est pure grâce en Dieu, manifesté ici en Christ. Les écrits de Jean montrent Dieu se révélant Lui-même en Christ à l’homme, dans sa vie ici-bas. Dans les écrits de Paul, ce que nous avons habituellement, c’est l’homme manifesté en justice devant Dieu.

L’évangile de l’humiliation est parfaite grâce. C’est Dieu descendant vers l’homme où il est, le visitant dans sa condition comme homme sur la terre. L’évangile de la gloire prend ce trésor et le développe. En Philippiens 2 nous avons toute la succession, depuis le temps où Christ était « en forme de Dieu » jusqu’à ce qu’Il aille à la croix où, trouvé en figure comme un Homme, Il s’est abaissé Lui-même, et est devenu obéissant jusqu’à la mort. C’est la manifestation de Dieu ici-bas au milieu des pécheurs.

Mais dans l’évangile de la gloire, on regarde l’homme comme le vieil homme totalement mis de côté, et cependant l’homme est dans la gloire en vertu de l’œuvre accomplie qui nous rachète et nous justifie, et nous donne une place dans la gloire. La gloire est le témoignage de l’efficacité de l’œuvre ; l’humiliation est le témoignage de la grandeur de l’amour. Mais tout est le même évangile.

L’évangile de l’humiliation, c’est Dieu en grâce, tandis que l’évangile de la gloire, c’est l’homme dans la gloire – bien sûr, comme fruit de la grâce. Dans l’évangile de l’humiliation, nous avons Dieu en Christ, et dans l’évangile de la gloire, nous avons l’homme en Christ. Le dernier est un résultat glorieux de l’autre, sans aucun doute, mais c’est un aspect différent de l’évangile.

D’après the Lord is near décembre 1987 (J.N.D.)

« Jésus leur déclara : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes » Jean 6. 53.

LE SANG VERSÉ DE JÉSUS CHRIST, SA VIE DONNÉE, LA BASE DE NOTRE SALUT

Dans ce verset il nous est enseigné que, à moins que nous buvions le sang, nous n’avons pas de vie en nous. Christ est la vie. Il n’y a pas une trace de vie en dehors de Lui. Tout, en dehors de Christ, est la mort « En lui était la vie » – et en aucun autre.

Or, Christ a donné sa vie sur la croix ; et à cette vie le péché, par imputation, était attaché quand le Sauveur béni était cloué sur le bois maudit. En conséquence, en donnant sa vie, Il a donné aussi le péché qui y était attaché, de sorte qu’il est effectivement ôté. Le sang a été laissé dans son tombeau, d’où Il est sorti triomphant, dans la puissance d’une vie nouvelle. La justice s’est attachée aussi clairement à la vie nouvelle – que le péché l’avait fait à la vie qui a été donnée sur la croix.

Cela nous aidera à comprendre l’expression employée par notre Seigneur après sa résurrection : « Un esprit n’a pas de la chair et des os comme vous voyez que j’ai » (Luc 24. 39). Il n’a pas dit : « de la chair et du sang » parce que, dans la résurrection, Il n’avait pas pris dans sa personne sainte le sang qui avait été versé sur la croix comme propitiation pour le péché « L’âme de la chair est dans le sang ; et moi je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes ; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme » (Lév. 17. 11). Méditer sur cela aura pour effet d’approfondir dans notre âme le sens que le péché est complètement ôté par la mort de Christ. Nous savons que tout ce qui tend à approfondir notre sens de cette réalité glorieuse doit nécessairement tendre à ce que notre paix soit pleinement établie, et à la réalisation plus pratique de la gloire de Christ, en relation avec notre témoignage et notre service.

D’après the Lord is near décembre 1987 (C.H.M.)

« Et, étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Qui es-tu, Seigneur ? demanda-t-il. Et il dit : Je suis Jésus que tu persécutes » Actes 9. 4 et 5.

IMITER L’APÔTRE PAUL COMME PAUL IMITAIT CHRIST

Quand Saul de Tarse fut arrêté sur la route de Damas par la lumière céleste de Dieu, il tomba sur le sol, et quand la voix du ciel lui parla, disant : « Je suis Jésus que tu persécutes. », il répondit : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Ce fut le moment de sa conversion à Christ, et ses actes et ses paroles en ce grand revirement dans sa vie manifestent son renoncement, sa soumission, et son obéissance volontaire.

Saul s’adresse maintenant à Jésus comme Seigneur, ce qui signifie qu’il reconnaissait son autorité, et la déclaration qu’il Lui était soumis comme à son Seigneur et Maître, et acceptait de Lui obéir et de Le servir. Cette attitude de cœur et d’esprit caractérisa ensuite toute sa vie, en s’approfondissant, comme le montrent ses épîtres.

Se renoncer à soi-même pour Christ comme Sauveur, Lui être soumis et Lui obéir, c’est là l’essence même pour devenir un chrétien, car le nom de chrétien signifie quelqu’un qui est devenu la propriété de Christ, celui qui Le suit et qui est son disciple. L’obéissance et la soumission à Christ comme Seigneur devraient donc être vues dans le déroulement de la vie chrétienne.

Ces choses précises qui accompagnent le salut devraient se trouver chez tous ceux qui se disent être chrétiens, comme elles l’étaient chez l’apôtre Paul, le grand modèle chrétien, qui pouvait dire, par la grâce de Dieu : « Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ » (1 Cor. 11. 1).

D’après the Lord is near décembre 1987 (R.K. Campbell)

« Mais il donne une grâce plus grande ! » Jacques 4. 6.

LA GRÂCE DE DIEU

La grâce, pour être la grâce, doit être souveraine. Sa propre signification, c’est qu’elle est une faveur gratuite, imméritée – une faveur qui provient seulement de la volonté du cœur de Celui qui la montre. Et, étant la grâce de Dieu, elle ne peut pas manquer de puissance et d’à-propos pour le besoin de l’homme.

L’homme, dans son état actuel, a besoin de la grâce, et rien d’autre que la grâce ne peut répondre à son désir, maintenant qu’il a fait la pire chose envers Dieu et envers lui-même, de crucifier et rejeter le Fils de Dieu. Tout autre remède est vain. Quand l’homme eut complètement failli, il y avait, en Dieu, une ressource qui ne pouvait manquer. La grâce était là. Et la grâce de Dieu est ce qu’Il y a de meilleur pour l’homme ?

La profondeur des besoins de l’homme est pleinement mise au jour dans l’Écriture : une créature responsable, tombée, pécheresse, qui par sa désobéissance continue à pécher. Il péchait quand le jugement lui était épargné, il a péché sous la loi, en promettant d’y obéir, il a péché quand il était averti par les prophètes, il a péché quand il était en présence de la grâce et de la vérité en Jésus Christ, il a péché contre le Saint Esprit, et il continue à pécher aujourd’hui ; avec la Bible en mains, et il continuera à pécher jusqu’au jour de la vengeance de Dieu. L’homme, quoiqu’il puisse penser de lui-même, séparé de la grâce de Dieu, est totalement incorrigible – une créature tombée, pécheresse, perdue.

De plus, s’il est amené à considérer son état, il est impuissant pour se délivrer de l’esclavage du péché dans lequel il est. Il a été dominé par Satan et par le péché, et ses efforts pour avoir la paix et la délivrance sont aussi vains que ceux d’un pauvre nain dans les mains d’un puissant géant. Il faut longtemps pour discerner cela.

D’après the Lord is near décembre 1987

La grâce est le son le plus doux

Qui ait jamais atteint nos oreilles ;

Quand la conscience était chargée et que la justice réclamait,

Ce fut la grâce qui ôta nos craintes.

C’est la liberté pour l’esclave,

C’est la lumière et la liberté

Qui ôtent la terreur du tombeau

Et qui sont vainqueurs de la mort.

T. Kelly