
« Il y eut une voix qui venait des cieux : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir » Marc 1. 11.
L’ÉTERNITÉ DU FILS DE DIEU
Ce n’est pas parce que le nom de Fils fut annoncé par le Père au baptême du Seigneur Jésus, que nous avons le droit d’en conclure qu’Il commença à être le Fils bien-aimé à ce moment-là. La vérité, c’est que, étant déjà le Fils, Il était descendu sur la terre à cette place d’humble obéissance pour devenir un disciple ou un élève. Dans son humiliation volontaire, Il est le Fils bien-aimé du Père parce qu’Il l’était avant de prendre un corps humain.
Lorsque Pilate écrivit : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs » (Mat. 27. 37), cette affirmation était certainement vraie du Seigneur longtemps avant que ce soit écrit sur la croix. Aussi, quand le Père dit : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir », ces paroles étaient vraies au sujet du Seigneur bien avant qu’Il ressorte du Jourdain – combien de temps plus tôt, le Fils bien-aimé Lui-même nous le dit, car Il a dit au Père : « Tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17. 24). Et il n’est pas nécessaire de dire que, si le Fils était le bien-aimé du Père avant la fondation du monde, le Fils l’était dans l’éternité pour être aimé. Lui, que son saint Nom en soit béni, est le Fils éternel, demeurant toujours dans l’amour éternel du Père.
De plus, quand le Père dit qu’Il trouvait son délice – ou son bon plaisir – en Lui, Il parlait rétrospectivement, et pas simplement en rapport avec l’acte de soumission du baptême. Le sens du verbe dans l’original, ce n’est pas seulement « Je trouve mon plaisir » mais « Je trouvais mon plaisir ». Depuis l’éternité le Père trouvait son plaisir en son Fils bien-aimé. Nous lisons de même ailleurs que l’âme de l’Éternel se réjouit dans son Serviteur bien-aimé – ce qu’Il est personnellement, et ce qu’Il est comme Médiateur.
D’après The Lord is near novembre 1987 (W.J. Hocking)
« Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller l’embaumer (Jésus). De très grand matin, le premier jour de la semaine, elles viennent au tombeau, comme le soleil se levait. Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? Elles regardent et voient que la pierre avait été roulée ; or elle était très grande » Marc 16. 1 à 4.
LE SEIGNEUR JÉSUS A DÉJÀ PRÉPARÉ LA RÉPONSE À NOS CRAINTES
Nous ayons souvent craint, à la pensée de quelque épreuve ou de quelque charge, qui semblait à distance être un nuage sombre à l’horizon – et pourtant, quand nous nous sommes approchés, nous avons vu que « la pierre avait été roulée ». Jésus ressuscité l’avait roulée. Il a effacé le sombre nuage et rempli la scène de la lumière de son regard plein de grâce. Marie était venue au sépulcre en redoutant une difficulté : une grande pierre à rouler ; elle était venue pour oindre un corps mort, mais à son arrivée elle fut bénie et réjouie par un Sauveur ressuscité. Telles sont les voies de Dieu, telles la puissance et la valeur de la résurrection. Les péchés, les chagrins et les fardeaux s’évanouissent quand nous nous trouvons dans la présence d’un Seigneur vivant.
Quand Jean, sur l’île de Patmos, était tombé comme mort dans la poussière, qu’est-ce qui l’avait relevé ? La résurrection, Jésus vivant : « Je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles » (Apoc. 1. 17). Cela le remit debout. La communion avec Celui qui a fait sortir la vie hors de l’emprise de la mort lui ôta ses craintes et versa une force divine dans son âme.
D’après The Lord is near novembre 1987 (C.H.M.)
« Et l’Éternel lui dit : Paix à toi ; ne crains pas ; tu ne mourras pas. Gédéon bâtit là un autel à l’Eternel, et l’appela : Yahvéh Shalom. Jusqu’à ce jour il est encore à Ophra des Abiézerites » Juges 6. 23 et 24.
LA PAIX DONNÉE À LA FOI
Il est instructif de remarquer ici la différence entre les exercices de cœur qui sont le résultat de la foi, et la réponse de Dieu aux besoins et aux difficultés causés par ces exercices. Au verset 13 nous avons l’expression de ces exercices dans une âme sous le poids de la même oppression que ses frères, mais qui le ressent ainsi parce que sa foi en l’Éternel était réelle. Ensuite nous avons la réponse qui produit la paix, et avec la paix, l’adoration. Il en est de même quand le Seigneur Jésus, après avoir souffert la mort, se révèle à ses disciples avec ces mêmes paroles que Dieu emploie ici, et pose le fondement de l’Église rassemblée pour l’adoration. En Luc 7 nous trouvons les mêmes expériences chez la femme qui était une pécheresse. Elle a cru en la Personne de Jésus. Sa grâce avait fait de Lui son tout ; mais elle ne savait pas encore que quelqu’un comme elle était pardonnée et sauvée, et pouvait s’en aller en paix. Cette assurance était la réponse donnée à sa foi.
Or cette réponse est ce que l’évangile proclame à tout croyant. Le Saint Esprit annonce Jésus. Cela produit une conviction de péché. La connaissance de Dieu en Christ, et la connaissance de nous-mêmes, écrase (car le péché est là, et nous sommes en esclavage, vendus au péché) ; mais elle produit un conflit, peut-être de l’angoisse. Souvent l’âme se débat contre le péché, et ne peut pas le dominer ; elle ne peut pas dépasser un certain point, mais l’évangile proclame les propres ressources de Dieu pour faire sortir de cet état. « Paix te soit », « Tes péchés sont pardonnés ». Christ dit à la pauvre femme pécheresse : « Ta foi » (car elle avait de la foi) « t’a sauvée ». Elle n’avait pas encore connu cela.
D’après The Lord is near novembre 1987 (J.N. Darby)
« Car je vous ai communiqué en tout premier lieu ce que j’ai aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » 1 Corinthiens 15. 3.
QU’EST-CE QU’IL EST IMPORTANT DE SAVOIR ?
Si je commençais à parler avec un ouvrier assis pour son repas, et que je lui dise : Savez-vous quels sont les muscles qui servent à mastiquer ?
– De quoi s’agit-il ? vous dirait-il sans doute.
– Eh bien, pour manger.
– Je n’en sais rien.
– Et savez-vous quels nerfs les commandent ?
– Mais… je n’en sais rien.
– Et le mécanisme et le fonctionnement remarquables par lesquels la nourriture est transformée en bol alimentaire, et introduite dans l’estomac ?
– À présent, je crois que vous vous moquez de moi.
– Pas du tout. Mais tout cela est vrai et très intéressant ; mais dites-moi ce que vous savez.
– Eh bien, Monsieur, je sais que j’ai faim, et que ceci est un bon dîner.
Cela serait la réponse du bon sens, et appropriée. Même le physiologiste, quand il a faim, ne se soucie pas tellement de la manière dont il mange. Les deux points importants sont : il a faim, et il a un bon dîner. Certains ont faim mais n’ont pas la bonne nourriture, d’autres ont la nourriture mais n’ont pas faim. Mais ce qui importe pour jouir de la nourriture, ce n’est pas de savoir comment manger, mais d’avoir faim.
Nous n’avons pas besoin, pour recevoir la vie nouvelle, de savoir comment nous sommes nés de nouveau. Nous n’avons pas besoin, pour obtenir la paix, de savoir tout et plus au sujet de l’œuvre de l’Esprit en nous. (Il y avait des personnes, en Actes 19. 2, qui étaient des croyants, et qui pourtant dirent : « Nous n’avons même pas entendu dire que l’Esprit Saint soit venu ») – mais nous devons connaître l’œuvre de Christ pour nous avant de pouvoir être sauvés. Le plus grand physiologiste pourrait mourir de faim. Nous pourrions tout savoir au sujet de l’œuvre de l’Esprit, et cependant être perdus à jamais, parce que nous n’avons pas reçu Christ, et nous ne nous sommes pas reposés sur Lui – tel qu’Il nous a été offert dans l’Évangile.
D’après The Lord is near novembre 1987
« Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu » Psaume 46. 11.
FAIRE CONFIANCE À DIEU ET LE LAISSER AGIR
Il est difficile d’être tranquille quand tout est ébullition et commotion autour de nous – quand des dangers se pressent et que les troubles se multiplient de toute part. Il y a même un héroïsme moral à se battre d’une seule main contre des armées opposées – même si vous tombez dans la lutte. La controverse a son utilité comme aussi ses dangers, mais n’oublions jamais que le résidu de Juda qui retourna à Jérusalem depuis leur exil forcé de soixante-dix ans était constitué d’hommes qui pouvaient se servir de l’épée aussi bien que manier la truelle. « Ceux qui bâtissaient avaient chacun leur épée ceinte sur leurs reins et bâtissaient » (Néh. 4. 12). Il y a des temps et des saisons où il faut résister aux avancées de notre adversaire rusé sur la citadelle de notre très sainte foi avec l’énergie spirituelle – un mètre après l’autre, un décamètre après l’autre. L’épée ne doit pas être mise dans le fourreau, mais doit être toujours aiguisée et fourbie, et prête à être employée. L’armure est nécessaire pour le conflit avec Satan et les mauvais esprits.
Il y a cependant des moments où Dieu semble se cacher, où notre seule sécurité, c’est de ne rien faire. La voix de notre Dieu Sauveur est entendue au milieu de nombreuses difficultés à la Mer Rouge. « Tenez-vous là et voyez la délivrance de l’Éternel » (Ex. 14. 13). C’est une leçon difficile à apprendre, de ne rien faire au milieu de l’opposition des ennemis. L’Éternel est le Dieu vivant. Les nuages et l’orage sont sous ses pieds, et son trône demeure immobile. Ne pouvez-vous pas, ne voulez-vous pas Le laisser agir pour vous ? Restez tranquille et voyez le bras de l’Éternel réalisant des miracles et ouvrant le sentier pour vos pieds. Une fois de plus les mers se sont partagées et l’Éternel a triomphé – et alors nous chantons.
D’après The Lord is near novembre 1987
« Il (Jésus) monta dans une barque, ainsi que ses disciples. Il leur dit :
– Passons à l’autre rive du lac… Comme ils voguaient, Jésus s’endormit ; et un vent impétueux fondit sur le lac ; la barque se remplissait, et ils étaient en péril. Ils… le réveillèrent, en disant :
– Maître, maître, nous périssons » Luc 8. 22 à 24.
NOUS OUBLIONS VITE QUE LE SEIGNEUR JÉSUS EST AVEC NOUS
Les disciples oubliaient qu’ils suivaient les ordres de Jésus en commençant cette traversée qui avait été la raison pour laquelle ils se trouvaient dans cet orage dangereux. Jésus était étonné qu’ils aient tellement peu confiance en Lui qu’ils craignaient les conséquences d’avoir fait ce qu’Il leur avait dit de faire. Nous sommes tout à fait ainsi. Nous oublions que Dieu est responsable, aussi bien pour nous et notre bien-être, et aussi pour l’accomplissement heureux de ce qu’Il nous a demandé de faire. Par exemple, si Dieu nous dit de tenir ferme ce qui est droit mais pas très populaire – chez nous, au travail, ou avec nos amis, c’est alors son rôle de s’assurer que nous le faisons malgré quelque orage que ce soit qui éclate comme résultat de ce que nous avons pris cette position.
Nous devons aussi faire confiance à Dieu qui nous a promis d’aller avec nous lorsque nous faisons sa volonté. Dieu va avec nous au travers des orages, même quand il semble qu’Il n’est pas là. Les disciples passaient par un moment éprouvant avec Jésus, ils étaient vraiment irrités de ce qu’Il se soit endormi. Il leur semblait qu’Il les avait abandonnés afin d’avoir un peu de repos, en les laissant souffrir seuls à travers l’orage. Mais Il était avec eux, quoi que ce soit qu’ils pensaient ou ressentaient. Et Dieu va avec nous au travers de nos orages, même quand il semble qu’Il dort, et même quand nous Le croyons être à des kilomètres.
Il viendra des orages. Dieu ne nous a jamais promis une vie facile et n’a jamais dit qu’il n’y aurait plus de problèmes. Mais nous n’avons jamais à craindre !
D’après The Lord is near novembre 1987
« Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous » 1 Pierre 5. 7.
SE REPOSER SUR LE SEIGNEUR COMME IL NOUS LE DEMANDE
La plupart des chrétiens portent de lourdes charges que Dieu n’avait jamais eu l’intention qu’ils portent. Ces charges inutiles nous empêchent de porter celles que nous devrions porter. Et aussi longtemps que nous tirons sur le joug à côté du Seigneur, nous gênons le parfait travail en équipe auquel Il nous invite. C’est notre côté du joug qui est aisé. Lui portera le fardeau et supportera la chaleur du jour.
Avec une merveilleuse sensation de liberté j’ai pris conscience que, en fait, je n’ai que la moitié de mon fardeau à porter. Pendant des années j’ai essayé de le porter en entier, mais maintenant je ne m’occupe que de ce qui m’est demandé. Il est possible que je ne sois pas fidèle ; mais on peut compter sur Dieu.
Aussi, quand Il dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Mat. 11. 28), je vais à Lui, simplement. Les yeux fixés sur Celui qui est toute grâce, mon cœur brillant de la lumière de son visage, je viens à Lui. Il donne du repos.
« Remets à l’Eternel le chemin de ta vie, et confie-toi en lui ; et lui, il agira » (Ps. 37. 5). Combien de fois j’ai remis un besoin pressant à mon Seigneur, et ensuite ai essayé de le résoudre, sinon en pratique, au moins dans mon esprit ! Je ne parle pas, bien sûr, de quelque chose que je puisse faire moi-même, mais de la réponse à un problème que Dieu seul peut résoudre.
Pourquoi est-ce que je reste réveillé pendant des nuits, en essayant de voir comment Dieu pourrait résoudre la moitié du problème ? Je dois seulement le Lui confier, et m’occuper d’autres tâches, en étant certain que je peux compter sur Dieu. S’il me dit qu’Il s’en chargera, je sais qu’Il le fera à sa manière et en son temps à Lui – qui est toujours le meilleur.
D’après The Lord is near novembre 1987
« Ils le prirent (Joseph) et le jetèrent dans la citerne ; or la citerne était vide : il n’y avait pas d’eau dedans » Genèse 37. 24.
LES SOUFFRANCES INFINIES DU SEIGNEUR JÉSUS SUR LA CROIX
La prééminence de Joseph remplissait ses frères d’envie ; la prééminence de Jésus remplissait les Juifs de haine. Les frères de Joseph dirent : « Le voici qui arrive, ce maître rêveur ! Maintenant, venez, tuons-le et jetons-le dans une des citernes » (Gen. 37. 19 et 20). Les frères juifs de Jésus dirent : « Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le » (Mat. 21. 38).
Joseph fut jeté dans la citerne – la citerne était vide, sans eau. La méchanceté de leur cœur fut ainsi manifestée ; ils le jetèrent dans un puits, et ils s’assirent pour manger le pain. Les Juifs crucifièrent Jésus, puis s’assirent pour garder un grand sabbat. Joseph fut vendu pour vingt pièces d’argent. Jésus fut vendu pour trente. Comme Isaac, dans cette ombre, Joseph ne mourut pas réellement ; il n’y avait pas d’eau dans le puits. Mais quant à notre précieux Jésus, Il enfonça dans la boue profonde.
Il dit : « Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (Ps. 42. 8).
Cependant Isaac, lorsqu’il a été mis sur l’autel, fut épargné ; Joseph, quand il a été jeté dans la citerne, fut épargné ; mais quand Jésus fut cloué sur la croix, Dieu n’a pas épargné son Fils bien-aimé. Aussi cruel qu’ait été le traitement des frères de Joseph, il ne fut pas abandonné ; mais Jésus s’écria : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Pourquoi fut-Il ainsi frappé par Dieu et abandonné sur la croix ? Son âme a été faite « une offrande pour le péché ». « Il a été blessé pour nos transgressions, Il a été meurtri pour nos iniquités » (És. 53. 5). Les souffrances de Joseph étaient contre sa volonté ; mais la mort de Jésus était son offrande volontaire « Je laisse ma vie pour les brebis » (Jean 10. 15). Oui, en vérité, « Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pier. 3. 18). C’est ainsi que Dieu a manifesté son amour pour nous.
D’après The Lord is near novembre 1987
« Parce qu’il a mis son affection sur moi, je le délivrerai ; je le mettrai en une haute retraite, parce qu’il a connu mon nom » Psaume 91. 14.
AIMONS DE TOUT NOTRE CŒUR CELUI QUI NOUS A TANT AIMÉS
Le dévouement et la fidélité à Dieu aura toujours sa parfaite récompense à la fin. La voie pour cette fin sera certainement marquée par la peine, l’épreuve de la foi, et un exercice de l’âme. Cela a été particulièrement le cas pour notre bien-aimé Seigneur Jésus Christ. Il a mis son affection sur le Père avec un dévouement calme et constant. Cela n’a jamais changé sous l’effet de l’opposition ni de la persécution, ni en particulier quand Il a été abandonné de Dieu à cause de la culpabilité de nos nombreux péchés. Dévouement merveilleux et admirable d’affection sans égoïsme ! Dieu est son objet suprême, et cela étant, il ne peut pas manquer d’y avoir comme résultat une bénédiction infinie pour d’autres.
Mais plus précieuse que toute la grande bénédiction que nous recevons par Lui est la douceur de savoir que Dieu L’a délivré avec justice hors des profondeurs de cette mort en grand sacrifice, et L’a mis à la tête de l’univers, bien au-dessus de tous les anges, des principautés et des pouvoirs. Parce qu’Il a connu le nom de Dieu – connu en fait d’une manière telle que de donner à ce nom la place et l’honneur les plus hauts pendant toute sa vie d’humilité sur la terre, et dans le sacrifice sans égal de Lui-même.
Le nom de Dieu ayant été dans toute son histoire bénie, Dieu, en conséquence, se réjouit de Lui donner un nom qui est au-dessus de tout nom. Au nom de Jésus tout genou se ploiera, que ce soit des êtres célestes, terrestres ou infernaux, et toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Puisque Dieu L’a tellement honoré – et avec justice – quel honneur donnons-nous à son nom aujourd’hui, si ce n’est par un dévouement de cœur simple et réel, qui ne recherche rien d’autre ? Puisse notre amour être réellement porté sur Lui.
D’après The Lord is near novembre 1987 (L.M. Grant)
« Quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de par lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera ce qui va arriver » Jean 16. 13.
SEUL LE SAINT ESPRIT PEUT ENSEIGNER LES CHOSES DIVINES
Il y a un mal très commun mais très grand et subtil au milieu de nous, même chez ceux dont on ne peut douter qu’ils soient des chrétiens. L’esprit humain est tout à fait capable d’entrer hardiment dans les choses divines, et même de chercher à les exposer. « La chair ne profite de rien ». Seul l’Esprit de Dieu peut enseigner. Car, comme chrétien, je suis amené dans cette nouvelle sphère où Il est tout. L’exposition de quoi que ce soit d’autre, c’est la mise au jour de l’esprit de l’homme, car l’Esprit ne peut pas dépasser ce qui est écrit – et ne le fait pas.
Je dois me souvenir de deux choses si je désire être conduit plus loin dans la vérité. L’une, c’est que l’on doit voir en moi la fidélité présente selon la vérité que Dieu m’a déjà faite connaître. Sans cela il ne peut pas m’être communiqué quelque chose de plus, et je ne peux pas faire de progrès. Si je prétends voir quelque chose de plus que les autres, alors que je ne suis pas fidèle à ce qu’ils connaissent déjà – et que je connais – c’est seulement une tromperie de la chair qui cherche à s’exalter par ce moyen.
Qu’il est fréquent de trouver que l’esprit (même chez ceux qui désirent le tenir en bride) s’égare et crée des théories quant aux choses de Dieu ! La Parole est alors manipulée pour servir de support scripturaire pour ces choses qui, procédant du vieil homme, auraient dû être tout de suite rejetées.
La deuxième chose, si je désire avancer dans la vérité – et je dois la garder soigneusement, c’est qu’aucun pouvoir de mon esprit, aucun raisonnement, ne peuvent m’instruire dans les choses divines les plus simples. C’est le Saint Esprit seul qui peut me les expliquer et me les enseigner, si j’agis avec fidélité dans tout ce qu’Il a déjà placé devant moi.
D’après The Lord is near décembre 1987