TRADUCTION DE FEUILLETS (124)

« Nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, qui pénètre jusqu’à l’intérieur du voile où Jésus est entré comme précurseur pour nous » Hébreux 6. 18 et 19.

UN LIEN SÛR

Mer du Nord sous un gros orage, avec un vent à 150 kilomètres à l’heure. Le trois-mâts Pippilotta manœuvre en pleine mer. À bord : 18 étudiants du Sud de l’Allemagne. Un bateau de sauvetage s’approche pour venir en aide au navire en détresse. Quand il l’atteint, la situation s’est aggravée de façon dramatique. Car, quand ils ont essayé de jeter l’ancre pour stabiliser le navire, la chaîne de l’ancre s’est détachée et a fait un trou dans la coque – et l’eau entre. Mettre à la mer l’autre bateau de sauvetage est trop dangereux. Il ne reste donc qu’à remorquer le bateau. Un premier essai échoue, la chaîne se tendant, puis se brisant, et disparaissant dans les flots. Après que cinquante mètres d’une nouvelle chaîne soient tombés à la mer, un deuxième essai réussit.

Cette fois-ci le lien tient bon. En voguant doucement, le bateau de sauvetage remorque le Pippilotta à travers l’orage ; vers le matin seulement les deux bateaux atteignent le port. On découvre alors quel gros trou l’ancre avait fait. L’eau était entrée, mais derrière l’ouverture se trouve une paroi étanche. Cela a sauvé la vie aux hommes à bord. Cela – et le lien au bateau de sauvetage.

Pour naviguer à travers la vie, j’ai besoin d’un lien sûr et fort pour mon âme. Je le trouve en Jésus Christ. Je dois l’appeler à l’aide et Lui confier la direction de ma vie. Je suis alors assuré dans cette vie ici-bas et certain d’aller vers Lui pour l’éternité.

Êtes-vous déjà lié au Sauveur, ou continuez-vous à manœuvrer sur la haute mer ?

D’après die gute Saat août 2025

« Je te célébrerai parce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien » Psaume 139. 14.

« Il a fait toute chose belle en son temps » Ecclésiaste 3. 11.

MERVEILLE DE LA NATURE – LA GIROFLÉE

Vous sentez-vous parfois comme une personne discrète, sans intérêt et ignorée des autres ?

La giroflée, Cymbalaria muralis, aussi appelée giroflée commune, est une plante robuste et facile d’entretien, aux petites fleurs violet clair. Elle pousse dans les fissures des murs, les rochers, les graviers et les anfractuosités des dalles de pierre. En quelques années seulement, ses stolons rampants peuvent envahir des murs entiers. Ses feuilles en forme de cœur contiennent de la vitamine C et sont comestibles. Après la fécondation, la plante disperse la quasi-totalité de ses graines dans les environs, mais une ou deux restent dans la capsule. La plante s’éloigne ensuite de la lumière et se niche dans une fissure du mur ou de la roche, permettant ainsi aux graines de germer dans l’obscurité. Cependant, la plupart des pousses ont besoin de lumière pour se développer.

Bien sûr, une telle giroflée n’est pas aussi admirée qu’une rose parfumée, mais elle prospère dans des endroits où la plus belle rose mourrait, et elle possède des capacités qui manquent aux autres fleurs.

Même si les gens vous ignorent et que vous leur paraissiez insignifiant, Dieu vous aime et, à ses yeux, vous êtes précieux et faits « d’une étrange et admirable manière ». De même qu’Il a conçu la giroflée, Il vous a créé. Dieu se réjouit lorsque vous parvenez à dire, selon les paroles du psalmiste : « Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière ».

D’après die gute Saat août 2025

« N’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude de faire » Hébreux 10. 25.

L’IMPORTANCE DE LA RÉUNION DE PRIÈRES ET SON ACTION BÉNÉFIQUE

Considérons la prière en commun, c’est-à-dire des croyants rassemblés dans le but de présenter leurs requêtes à Dieu d’un commun accord. Il n’est pas exagéré de dire que la sainteté d’une assemblée peut être mesurée par une rencontre régulière des croyants et leur expression spontanée de supplications à la réunion de prières.

La réunion de prières a une valeur sans égal pour l’assemblée quand les croyants lui donnent la place que Dieu désire pour elle. La prière est une barrière contre les incursions du monde dans l’assemblée. Elle ferme la porte au monde qui cherche toujours à entrer et à disperser les brebis de Christ. Elle protège les croyants des fausses doctrines et des divisions. Elle maintient un témoignage uni et efficient à la grâce de Dieu. La prière est l’expression de notre dépendance continuelle de Dieu. Elle ouvre les fenêtres vers le ciel, d’où nous vient tout ce dont nous avons besoin, et plus que nous ne le demandons.

Quand l’Église commença à s’éloigner de la vérité du temps des apôtres, et que ceux qui restèrent fidèles se séparèrent de la masse apostate, ils étaient caractérisés par la faiblesse comme aussi par leur foi. Ce petit troupeau recevait sa force par le fait qu’ils étaient unis dans la prière.

Mais l’Église n’a pas persévéré dans la prière et les supplications. Si les chrétiens avaient porté plus d’attention au besoin de réunions de prières, verrions-nous aujourd’hui la triste et honteuse dispersion et la division, à la confusion écrasante de ceux qui, autrefois, marchaient ensemble avec bonheur ? Prenons soin de ne pas négliger les réunions de prières. Il est vain de souhaiter la bénédiction de l’assemblée sans la puissance qu’apportent les réunions de prière.

D’après the Lord is near octobre 1987

« On lui apportait aussi (à Jésus) les tout jeunes enfants, pour qu’il les touche ; en voyant cela, les disciples reprenaient ceux qui les apportaient. Mais Jésus appela à lui les enfants et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux. En vérité je vous dis : Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera pas » Luc 18. 15 à 17.

LES ENFANTS SONT PRÉCIEUX AU CŒUR DU SEIGNEUR JÉSUS

Celui qui s’occupe d’enfants doit être comme son Maître pour qu’il puisse réussir. Il y avait Pierre, qui a pu prêcher, le jour de la Pentecôte, de sorte que trois mille personnes se tournent vers le Seigneur – mais Pierre, auparavant, avait repoussé les enfants pour qu’ils ne viennent pas à Jésus. Nous devons prendre grand soin qu’il n’y ait rien en nous qui les repousse.

Les enfants, timides et effrayés, se retirèrent de devant les disciples, mais pouvez-vous vous représenter comme ils auraient couru vers les bras tendus du Sauveur ? Croyez-vous qu’ils avaient peur de venir à Lui ? Non. Il attirait les enfants les plus faibles, comme Il le faisait pour le pire des pécheurs. Ils avaient une place près de son cœur plein d’amour, et si vous Lui ressemblez, ils auront une place dans votre cœur. Ils sentiront que vous les aimez, et vous pourrez alors, dans la dépendance du Seigneur, leur communiquer un peu des choses bénies qui vous ont réjoui. Que le Seigneur vous donne de faire cela.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » Hébreux 13. 5.

UNE PRÉCIEUSE PROMESSE !

Cette promesse a été faite en premier à Israël, en Deutéronome 31. 6, et rappelée là par Moïse. Elle est répétée par l’auteur de l’épître aux Hébreux. Nous voyons ainsi que c’est une promesse pour chaque génération, dans toutes les dispensations.

Cette promesse semble particulièrement appropriée pour les jours dans lesquels nous vivons. Comme souvent nous lisons que des enfants adolescents sont négligés par leurs parents, et même que des nouveau-nés sont abandonnés dans un chemin ou autre endroit de même genre.

À notre époque, il n’est pas rare d’entendre parler de maris et femmes quittant leur conjoint et leurs enfants. Même ceux qui ont été mariés pendant trente ans ou plus peuvent connaître cette expérience désastreuse.

Mais Dieu dit : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ». C’est une promesse inconditionnelle. Que nous soyons un chrétien récemment converti, ou que nous ayons connu le Seigneur Jésus Christ depuis de nombreuses années, Il nous dit encore : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ; de sorte que, pleins de confiance, nous disions : Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l’homme »

D’après the Lord is near novembre 1987

« (Il) donne la sagesse aux sages, et la connaissance à ceux qui connaissent l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et secrètes » Daniel 2. 21 et 22.

C’EST DIEU QUI DONNE LA SAGESSE ET L’INTELLIGENCE À L’HOMME

D’où viennent la connaissance et la compréhension de la nature, de la matière, et de l’univers ? Les scientifiques qui ont recherché les origines de certains bouleversements scientifiques majeurs sont frappés par les circonstances inhabituelles qui les entourent. Voyez par exemple le rapport de J. Bronowski (dans Science et Société) sur l’origine de la vision mathématique remarquable de Descartes, employée si largement aujourd’hui par les scientifiques et les mathématiciens :

Toute la vie de Descartes fut modelée par un moment de vision intérieure dans laquelle, tard dans une nuit, il lui fut révélé, de manière presque physique, que la clé de l’univers, c’est son ordre mathématique. Jusqu’à la fin de sa vie, Descartes se souvint de la date de cette révélation, le 10 Novembre 1619 (il avait alors vingt-trois ans) et il en parlait toujours avec le respect d’un mystique.

Reconnaissez-vous à l’homme le crédit d’avoir découvert le secret, les vérités cachées concernant l’univers – d’avoir développé la profonde compréhension nécessaire pour lancer des engins spatiaux à la découverte de planètes lointaines ? Ou pour la connaissance nécessaire pour faire la synthèse de nouveaux médicaments tellement puissants employés par la médecine moderne ? C’est ce que font les athées et les agnostiques ! Si vous limitez Dieu comme étant la source de la connaissance et de la compréhension des seules choses spirituelles, vous tombez dans leurs pièges !

Non, donnons plutôt à Dieu le rôle d’être le Donateur, le Révélateur de toute vérité, y compris de celle de la science. Nous devons ajouter foi aux paroles des versets ci-dessus, insister sur le fait que c’est Dieu, et pas l’homme, qui révèle les choses profondes et secrètes de la nature !

D’après the Lord is near novembre 1987

« Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis » 2 Corinthiens 8. 9.

LA GRÂCE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST

La grâce, qui peut la mesurer ou découvrir ses profondeurs merveilleuses ? On a dit : La grâce ! On ne pourra jamais la définir, mais on peut en faire l’expérience. Une définition simple de la grâce, c’est : La faveur de Dieu envers ceux qui ne la méritent pas.

Il est certain que la grâce existait au cours des âges sans fin de l’éternité passée, avant que le Fils de Dieu vienne dans le monde comme un Homme. Lui-même était Dieu et avec Dieu le Père, toujours les délices du cœur du Père, dans le sein duquel Il reposait dans l’éternité. Il est Dieu au-dessus de tout, béni à toujours, Lui qui a créé toutes choses et pour le plaisir duquel elles furent créées – les choses dans les cieux ou sur la terre, visibles ou invisibles. Il était avant toutes choses et par Lui toutes choses subsistent – des mondes au-dessus des mondes ; des soleils, des étoiles, et des planètes dispersées au travers de tout le vaste espace de l’univers, certaines d’elles des millions de fois plus grandes que notre terre – toutes, l’œuvre de ses mains, et suspendues dans leurs orbites extrêmes par la simple parole de sa puissance. Il était alors merveilleusement riche – riche au-delà de la capacité à le saisir de nos esprits finis. Là Il a toujours existé comme Dieu, le centre de l’adoration des cieux.

Cependant, dans sa grâce pour des pécheurs comme vous et moi, des pécheurs qui s’étaient rebellés contre leur Créateur, et étaient asservis au péché et à Satan, le Fils de Dieu se dépouilla de la forme extérieure de sa déité – la forme de sa gloire divine – bien que, même dans son humiliation Il retint toujours sa divinité. Il s’est fait pauvre « afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » C’était la grâce bien au-delà de ce que l’esprit de l’homme puisse concevoir. Le plan de salut de Dieu n’aurait jamais pu entrer dans le cœur de l’homme par sa propre imagination – ce moyen de salut, dépassant largement ce que l’homme peut concevoir, rend lui-même témoignage qu’il est divin.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Cette parole est certaine : si quelqu’un aspire à la charge de surveillant, il désire une œuvre bonne » 1 Timothée 3. 1.

SOUTENIR LES ANCIENS POUR QU’ILS SOIENT FIDÈLES ET UTILES

Ce dont les rassemblements de croyants ont besoin aujourd’hui, c’est de plus d’hommes désirant assumer la charge d’un ancien. La chrétienté emploie déjà une surabondance de responsables de bureau non qualifiés, ces Diotrèphe dont le seul but est de dominer. Mais beaucoup moins nombreux, et très loin les uns des autres sont ceux qui ont le désir de paître le troupeau de Dieu, « en veillant sur lui, non par contrainte, mais de plein gré, ni pour un gain honteux mais de tout cœur, ni comme dominant sur des héritages mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pier. 5. 2 et 3).

Dans le verset ci-dessus, « aspirer » signifie attacher son cœur à cela. Et c’est là que l’œuvre débute – par un désir d’accomplir l’œuvre, plutôt que simplement de remplir la tâche. Mais en plus du désir d’accomplir l’œuvre, le serviteur dévoué aspire aussi à la surveillance – c’est-à-dire qu’il recherche les occasions où il pourrait être utile à Dieu, quelque humble que ce service puisse être. C’est dans le service que notre capacité se vérifie (1 Tim. 3. 10).

Comment, alors, celui qui désire accomplir ce service peut-il s’y préparer ? Il chercherait à remplir les qualifications de Dieu en étant « un modèle des fidèles, en parole, en conduite, en foi, en pureté ». Il s’attacherait à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Il s’occuperait de ces choses et y serait tout entier, afin que ses progrès soient évidents pour tous (cf. 1 Tim. 4. 12 à 16).

Que pouvons-nous faire pour aider ? Nous pouvons prier pour les anciens – afin que le Seigneur soutienne ceux qu’Il a placés au milieu de nous, et qu’Il en suscite d’autres. Nous pouvons encourager ceux qui ont été appelés à l’œuvre, les estimant dignes d’un double honneur. Enfin, nous pouvons faire partie de la solution plutôt que du problème, en faisant ce que le Seigneur nous a appelés à faire comme faisant partie de son corps.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Et Achab raconta à Jézabel tout ce qu’Élie avait fait, et, en détail, comment il avait tué par l’épée tous les prophètes. Jézabel envoya un messager à Élie pour lui dire : Ainsi me fassent les dieux, et ainsi ils y ajoutent, si demain, à cette heure-ci , je n’ai pas fait à ta vie comme tu as fait à leur vie ! Voyant cela, il se leva, et s’en alla pour sauver sa vie, vint à Béer-Shéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur » 1 Rois 19. 1 à 3..

UN BON TÉMOIGNAGE PEUT ÊTRE SUIVI PAR UN MAUVAIS ÉTAT D’ESPRIT

Nous voyons ici à quel point l’énergie de la vie de foi peut se poursuivre, alors que la vie intérieure faiblit. C’est au moment du témoignage le plus frappant de la présence de Dieu au milieu du peuple rebelle – et quand Élie venait de faire tuer, par les propres mains du peuple, tous les prophètes de Baal parmi eux – que sa foi s’effondre à la seule menace de Jézabel. Sa vie n’était pas soutenue intérieurement par sa foi, à l’égal de son témoignage extérieur.

Son témoignage excite l’ennemi d’une manière à laquelle sa foi personnelle n’était pas prête. C’est une leçon solennelle. La petite voix calme (qui, lui étant inconnue, était encore entendue au milieu du peuple) n’avait peut-être pas eu l’influence qu’elle aurait dû avoir sur son propre cœur, où le feu et les manifestations visibles avaient tenu trop de place. Et ainsi il ne connaissait pas lui-même la grâce qui s’exerçait encore envers le peuple ; il ne pouvait pas les aimer à cause des sept mille hommes fidèles, comme Dieu les aimait – ni espérer comme le fait l’amour. Hélas, que sommes-nous, même si nous sommes si près de Dieu !

Et sa plainte, quand il alla à Dieu, avait en soi, pour une personne autant bénie, une bonne part de soi-même. « J’ai été très jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée, et je suis resté, moi seul ». C’est un témoignage humiliant.

D’après the Lord is near novembre 1987 (J.N. Darby)

« Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les âmes » Proverbes 11. 30.

« Je rends grâces à mon Dieu… à cause de la part que vous prenez à l’évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant » Philippiens 1. 3 à 5.

PRIER POUR LA CONVERSION DES PÊCHEURS

Je suis absolument persuadé qu’aucun chrétien n’est dans un bon état s’il ne recherche pas, d’une quelconque manière, à amener des âmes à Christ. Et sur le même principe, aucune assemblée de chrétiens n’est dans une bonne condition si elle n’est pas absolument évangélique. Nous devrions tous rechercher des âmes, et alors nous pouvons être certains que nous verrons des résultats frappants. Mais si nous nous contentons d’aller d’une semaine à l’autre, d’un mois après l’autre, d’une année après l’autre, sans que rien ne bouge, sans une seule conversion, notre état doit être vraiment lamentable.

Il est inutile de dire : Dieu peut agir sans nos prières dévouées. Il rassemblera les siens. Nous savons tous cela ; mais nous savons aussi que Celui qui a fixé le but a aussi décidé des moyens ; et si nous manquons à nous appuyer sur Lui, Il en suscitera d’autres pour faire l’œuvre. L’œuvre sera faite, à n’en pas douter, mais nous perdrons la dignité, le privilège, et la récompense de l’œuvre. N’est-ce rien ? N’est-ce rien, d’être privé du privilège béni d’être des collaborateurs de Dieu, d’avoir communion avec Lui dans l’œuvre bénie qu’Il accomplit ? Hélas ! Qu’il est triste que nous l’appréciions si peu.

Mais nous l’apprécions encore ; et il y a peut-être peu de choses dans lesquelles nous puissions goûter plus ce privilège que dans la prière unie, sincère. Ici tous les croyants peuvent se joindre, tous peuvent ajouter de cœur leur Amen ; et ne trouvez-vous pas qu’il y a toujours un courant de bénédiction quand l’assemblée prie avec conviction pour l’évangile et pour le salut des âmes ? Je l’ai toujours vu.

D’après the Lord is near novembre 1987 (C.H. Mackintosh)

« Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron : Relève la somme des fils de Kehath parmi les fils de Lévi, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, depuis l’âge de trente ans et au-dessus, jusqu’à l’âge de cinquante ans, tous ceux qui entrent en service pour effectuer leur travail dans la tente de rassemblement » Nombres 4. 1 à 3.

« Un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre » 2 Timothée 2. 21.

LES PETITS BATEAUX LARGUENT UN GRAND NAVIRE

Cent mille personnes se réunirent pour voir larguer le grand navire, le plus grand qui ait jamais été à l’eau. Une ovation tonitruante le salua alors qu’il glissait avec grâce vers le fleuve. Il avançait, un vrai léviathan, réduisant à des nains tous autres navires en vue. Le fleuve était plein de toutes sortes de bateaux, tous hurlant et sifflant. Mais je remarquai que quelques-uns faisaient plus que siffler ; ils étaient là à dessein, et alors qu’ils étaient amenés à leur place désignée, des lignes étaient lancées depuis le grand navire et rapidement saisies par les hommes sur les petits remorqueurs. Et alors ils firent lentement entrer le vaisseau dans sa place de mouillage.

Alors je me suis dit : Il n’est pas nécessaire d’être grand pour être utile. Les grandes choses et celles qu’on admire beaucoup dépendent souvent de choses petites et méprisées. Être prêt, préparé pour toute bonne œuvre, c’est la chose principale. J’ai prié de mon cœur : Ô Dieu, je ne te demande pas de me faire grand, mais je te demande de pouvoir être tellement près de toi et utile pour être employé, afin que je ne manque aucun service que tu veux me donner à faire.

Quelqu’un est-il découragé parce qu’il ne peut pas faire quelque grande chose ? Ne soyez pas découragé, mais contentez-vous de faire ce qu’Il vous commande. Faites-le fidèlement, et votre service aura sa place pour conduire des âmes au ciel, tout comme l’action de ces remorqueurs avait sa part pour faire sortir le grand navire qui pourrait transporter des milliers de passagers vers d’autres pays.

D’après the Lord is near novembre 1987

« Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent, parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme qu’il a destiné à cela » Actes 17. 30 et 31.

AU JUGEMENT DERNIER, IL N’Y AURA RIEN DE CACHÉ QUI NE SOIT DÉCOUVERT

Le jour viendra où tous les hommes devront rendre compte de leur vie à leur Créateur. Et Dieu, qui connaît l’homme à tous points de vue, sait quelle sera la sentence du Juge : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». C’est pourquoi Dieu veut que les hommes se convertissent, car « Notre Dieu sauveur… veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2. 3 et 4).

Pourquoi Dieu commande-t-Il que tous les hommes soient convertis ? Parce que l’homme n’a pas servi son Créateur, mais qu’il est un pécheur qui recevra le juste jugement de Dieu.

C’est une vérité effrayante. Il est vrai que beaucoup n’y pensent pas, et il y en a même qui la nient. Mais ces derniers sont-ils réellement convaincus que ce qu’ils disent est vrai ? Quelqu’un d’honnête peut-il nier qu’il fait souvent de mauvaises choses ?

Plus d’une fois j’ai demandé à quelqu’un, qui proclamait hautement qu’il avait toujours vécu une vie bonne et avait traité les autres comme il le devait, si sa conscience ne l’avait jamais condamné après une pensée, un mot, ou une action. Il était très rare qu’une telle personne ait le courage de maintenir que cela ne lui était jamais arrivé.

Un pécheur, c’est quelqu’un qui a péché. Il ne devient pas un pécheur seulement après avoir fait beaucoup de choses mauvaises. Un péché qui a été commis fait d’un homme un pécheur. Nous identifions bien cela dans la vie de tous les jours. Personne ne dirait : Un tel n’est pas un meurtrier parce qu’il n’a commis un meurtre qu’une ou deux fois. Cependant, quand cela concerne sa relation avec Dieu, là on veut appliquer une autre règle. Autrement, il devrait se condamner lui-même.

D’après the Lord is near novembre 1987 (H.L. Heijkoop)

« En toutes choses exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » Philippiens 4. 6 et 7.

TOUTES CHOSES DOIVENT ÊTRE ACCOMPAGNÉES DE PRIÈRES

Que c’est triste quand notre cœur ne prie plus ! Si notre vie de famille n’est pas ce qu’elle devrait être, si des torts faits à d’autres ne sont pas corrigés, si nous entretenons un esprit sans pardon dans notre cœur, ou si nous n’acceptons pas de nous courber devant la Parole de Dieu, nous perdons le goût de lire et de méditer tranquillement et avec prière sa bonne Parole. Nous nous cachons hors de sa lumière et ne souhaitons pas voir les faits en face, et ainsi nous ne désirons pas nous approcher de Dieu pour Le laisser nous sonder et mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Nous continuons donc à dériver, bien malheureux dans notre âme, mais souvent trop entêtés et trop fiers pour l’admettre.

Prenez garde si l’absence de prières vous gagne. Elle révèle qu’il y a quelque chose de tout à fait faux dans votre attitude ou dans l’état de votre cœur. L’âme qui marche avec Dieu accepte d’aller à Dieu au sujet de tous les détails de sa vie. En fait, le croyant trouve un grand soulagement et une grande bénédiction en allant à Lui et en Lui exposant toutes choses, et il est heureux que Dieu mette le doigt sur quoi que ce soit qui n’est pas pour son plaisir, parce qu’il désire en être délivré. La prière, la communion avec Dieu, et le fait de se nourrir de sa Parole, sont une riche bénédiction pour l’âme du croyant.

Dieu ne peut pas verser sa paix et sa joie dans un cœur qui, pour une grande part, n’est pas en termes de communion avec Lui ; car cela l’encouragerait à continuer de laisser Dieu en dehors de sa vie quotidienne et lui ferait grand mal. Développez l’habitude de vous nourrir et de méditer sur la bonne Parole de Dieu, en Lui exposant aussi toutes choses dans la prière.

D’après the Lord is near novembre 1987 (E.C. Hadley)