TRADUCTION DE FEUILLETS (123)

« Jésus donc leur parla… : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Jean 8. 12.

UN RÉCIT DE L’ASIE DE L’EST

Dans les classes supérieures de l’école, je réfléchissais beaucoup aux grandes questions de la vie. Bien que mes parents m’aient beaucoup aimé, je souffrais de ne pas voir de but ni de sens à ma vie. De plus, je constatais que des jeunes gens, malgré une bonne éducation, glissaient dans un mode de vie discutable.

Je recherchai longtemps à trouver une voie pour ne pas céder aux tentations et pour vivre une vie sainte. Et bien que j’aie été encore jeune, la question ne me laissait pas en repos ; qu’est-ce qui adviendrait après la mort ?

Le bouddhisme ne me tentait pas, parce qu’il ne parle que de l’avenir mais n’a pas de réponses pour le présent. En contraste, le confucianisme, qui marque certains pays asiatiques, ne parle que du présent et n’offre aucun espoir pour l’avenir. Je me détournai donc d’eux. La foi chrétienne, au contraire, donne des réponses, aussi bien pour le présent que pour l’avenir – mais j’avais de grands préjugés contre elle, parce que le christianisme me paraissait être une religion de l’Ouest, étrangère à notre culture.

Cependant, quand j’eus 18 ans, Dieu me convainquit. Une nuit, seul dans ma chambre, il me fut tout à coup clair que mes préjugés contre la Bible étaient injustifiés. Je m’agenouillai et confessai mes péchés à Dieu. Ce soir-là je reçus le Seigneur Jésus dans ma vie et tout changea. J’avais trouvé la paix et le bonheur.

Ma vie, ensuite, ne fut pas toujours facile. À cause de ma foi je vécus la prison et l’exil. Mais je peux témoigner que le Dieu vivant ne m’a jamais abandonné.

D’après die gute Saat août 2025

« Jésus leur répondit… Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » Jean 8. 36.

LIBRE

Émile est né au début du 20ème siècle aux États-Unis. Déjà à l’âge de douze ans il fumait, et à dix-sept ans il goûta à l’alcool. Dans sa vie, tout tournait autour du golf et du base-ball. Par moments il réussissait bien dans un club de base-ball, mais son problème d’alcool le conduisait à la défaite.

Un accident de sport fut le coup qui mit fin à sa carrière de sportif. Dans son désespoir il consomma de l’alcool et de la nicotine en quantités excessives.

Le pasteur du village voisin prit en main le sportif désespéré. Quand il voulut lui annoncer l’Évangile, Émile réagit en lui soufflant dans le visage la fumée de sa cigarette.

Émile n’avait jamais eu d’enseignement chrétien, et n’avait jamais fréquenté une église ni une école du dimanche ; et n’avait jamais entendu l’Évangile. Pourtant, après de nombreuses conversations avec le pasteur, il reconnut finalement qu’il était un pécheur perdu, et qu’il se trouverait un jour en jugement devant le Dieu saint. Il ne voulut plus, alors, s’enfuir loin de Dieu, ni non plus diriger sa vie lui-même. Il parle ainsi :

– Tout ce que je pouvais faire, c’était de demander à Dieu sa miséricorde et me confier en Lui pour qu’Il me reçoive comme un pécheur perdu qui a besoin de salut.

Émile reçut Jésus Christ comme son Sauveur. Suite à sa conversion, il dit : Le même jour je fus libéré de 15 années de sujétion à la nicotine et de 10 années d’alcoolisme – et d’autres pratiques immorales. Émile vit ce que Jésus a dit : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».

D’après die gute Saat août 2025

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » 2 Timothée 3. 16.

« Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » Psaume 119. 105.

LISEZ LA BIBLE

Si vous êtes allé à Mexico, vous avez peut-être vu la « colline de la Bible » : sur le flan rocheux d’une montagne du Chihuahua, depuis trente ans, une inscription gigantesque, faite de pierre et de chaux, repeinte et restaurée régulièrement, est visible à des kilomètres de distance. L’inscription est une exhortation : La Bible est la vérité. Lisez-la. Jésus Christ aussi a dit : « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39).

Possédez-vous une Bible ? Si oui, vous avez un trésor : c’est la Parole de Dieu. Lisez-la avec prière et foi, cherchez dans ses pages le Seigneur Jésus, apprenez à connaître sa grâce et son merveilleux amour. Qui, possédant un trésor, l’ensevelirait sans en profiter ? Il serait semblable à cette femme retrouvée à Pompéi, ensevelie sous les ruines du Vésuve : ses mains étaient pleines de bijoux, mais cela ne l’a pas sauvée. Avoir une Bible dans sa bibliothèque, fréquenter les cérémonies religieuses, entendre parler de Dieu, ou mener une vie honnête, ne sauvent pas du jugement de Dieu à cause de nos péchés. Ce qui sauve, c’est uniquement la foi personnelle dans le Fils de Dieu, mort sur la croix pour nous.

Pour connaître Dieu et recevoir son message, nous devons lire la Bible sans hâte, prendre du temps pour la méditer, pour écouter le Seigneur Jésus qui nous parle.

Lisez la Bible, demandez à Dieu, humblement et simplement qu’Il se révèle à vous ; Il répondra à toutes vos questions.

Croyez sa Parole, et Il vous donnera la paix, la joie et le salut éternel.

D’après il buon Seme août 2025

« À celui à qui vous pardonnez quelque chose, moi aussi je pardonne ; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, je l’ai fait à cause de vous sous le regard de Christ, pour que Satan ne prenne pas l’avantage, car nous n’ignorons pas ses intentions » 2 Corinthiens 2. 10 et 11.

DÉJOUER LES RUSES DE SATAN

Nous ne sommes pas ignorants quant à ce à quoi Satan s’occupe dans ce monde. Depuis qu’il est tombé dans le péché, le but de Satan a toujours été d’ôter de la gloire à Dieu en contrariant ses buts dans ce monde. Ses plans sont destinés à empêcher les non-chrétiens de venir à Christ, et d’empêcher les chrétiens d’être efficients pour Christ. L’une des méthodes les plus efficaces de Satan pour accomplir ses desseins, c’est d’obtenir le contrôle sur notre culture, ou sur les modes de pensée et les concepts de notre société. Cette stratégie réussit, parce que la culture dans laquelle nous vivons influence d’une manière importante notre esprit et notre façon de penser – que nous l’aimions ou pas ! L’une des tactiques que Satan emploie pour dominer sur quelque culture ou sous-culture que ce soit, c’est de contrefaire le christianisme en créant de faux mouvements.

Le mouvement Nouvel Âge est une méthode de plus de l’ennemi pour contrefaire. C’est un réseau mondial d’organisations et de groupements vaguement connectés qui cherchent un nouvel ordre du monde dans lequel il y aurait unité et harmonie politique et religieuse. Également recommandées par nombre de ces groupes sont les expériences spirituelles et mystiques, qui rendent un individu capable d’atteindre l’unité avec une conscience ou une force élevée ou cosmique. Ils font usage de discours pieux, de langage biblique, et citent des paroles de Jésus. Pour ceux qui ne sont pas prévenus et qui ne s’y attendent pas, cela semble bon, mais derrière le masque de douces paroles au sujet de la paix, de l’unité, et de belles expériences, se trouvent les ruses de Satan. Le fond, c’est qu’ils nient que Jésus soit le Fils unique de Dieu – le Dieu de la Bible.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Si même notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, les incrédules en qui le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu, ne resplendisse pas pour eux » 2 Corinthiens 4. 3 et 4.

SE CONSERVER DANS LA LUMIÈRE DE L’ÉVANGILE POUR ÊTRE PROTÉGÉ DES FAUSSES DOCTRINES

Ces versets nous disent que les incrédules sont aveuglés par Satan. Dans quelle sphère le dieu de ce siècle a-t-il aveuglé les gens de ce monde ? Il les a aveuglés à « l’évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu ». Cela ne fait rien à Satan que Jésus soit reconnu comme un grand homme et un enseignant humain. Ces faits ne sauvent personne ! Le but de Satan, c’est de voiler à tout prix devant les hommes la lumière de sa glorieuse déité et de son don de salut. Le diable a inventé toutes sortes d’aveuglements d’esprit pour les mettre sur les yeux des hommes, afin que la lumière divine soit cachée.

Toutes les promesses de l’Âge d’Aquarius font partie de ce voile satanique. La promesse de Satan, dans le Jardin d’Éden, disant : « vous serez comme Dieu » – continue à aveugler les gens aujourd’hui.

La grande insistance sur le potentiel humain et sur la force intérieure, de même que la formule : dieu est tout / tout est dieu, poursuit ce mensonge et aveugle les incrédules sur leur condition de perdition. L’emploi du bel arc en ciel paisible comme d’un symbole du prétendu mouvement du Nouvel Âge a aussi pour effet d’ôter aux gens leur prudence.

C’est seulement dans la lumière de la bonne nouvelle de la gloire de Christ que les subtilités des mouvements modernes sont exposées au jour. Cette lumière brille partout, et bien que Satan essaie tout ce qu’il peut pour cacher cette lumière aux incrédules, il ne pourra jamais éteindre cette lumière éternelle.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Satan lui-même se déguise en ange de lumière » 2 Corinthiens 11. 14.

SE DÉTOURNER ABSOLUMENT DES MOUVEMENTS DU GENRE NOUVEL ÂGE

Dans ce passage nous apprenons que Satan est capable de cacher sa véritable identité, en faisant usage du plus habile déguisement. Qui pourrait penser qu’un ange de lumière aimerait voir les humains séparés de Dieu pour toujours ? Mais c’est exactement où ce qui est appelé le mouvement Nouvel Âge pour la paix et l’unité, conduira ses partisans, avec son insistance sur les expériences mystiques. Il est certain que les expériences mystiques obtenues par des états de conscience modifiés ne sont pas juste de l’imagination. Elles sont réelles – mais ce sont des manipulations par cet ange de lumière. Certains, du Nouvel Âge, prétendent même avoir rencontré un ange de lumière et d’autres maîtres élevés dans leurs voyages mystiques. Ces êtres spirituels parlent tous de paix, d’amour et d’unité, mais toujours à l’écart de la suprématie et de la déité du Seigneur Jésus Christ. Ils sont donc, en réalité, des esprits démoniaques se déguisant en anges de lumière.

En tant que chrétiens d’âge, nous ne nions pas la possibilité d’expériences spirituelles données par Dieu, mais elles seront toujours centrées sur Christ et ayant des bases bibliques. La tentation de rechercher des expériences mystiques par la méditation transcendantale, le yoga, l’autohypnose, et autres états de conscience modifiés, n’est pas de Dieu. De même, beaucoup de films, de vidéos et de cours, qui prétendent enseigner aux gens comment surmonter de mauvaises habitudes et développer un plus grand potentiel de développement, conseillent ces techniques Nouvel Âge. Ces cours peuvent être employés par Satan, l’ange de lumière, pour détourner notre vue de la puissance de Dieu active en nous, vers notre propre potentiel humain. Et nous ne devrions pas être surpris si l’ange de lumière fait de son mieux pour introduire certaines de ces méthodes nouvel Âge aux allures chrétiennes dans l’Église. Soyez sur vos gardes !

D’après the Lord is near octobre 1987

« Et Guéhazi… mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n’y eut pas de voix, pas de signe d’attention… Élisée entra dans la maison, et voici, le jeune garçon était mort… et il entra, et ferma la porte sur eux deux, et supplia l’Éternel. Il monta, et se coucha sur l’enfant… et la chair de l’enfant se réchauffa… Et le jeune garçon éternua par sept fois, et le jeune garçon ouvrit ses yeux » 2 Rois 4. 31 à 35.

LES CONDITIONS MORALES NÉCESSAIRES POUR UNE ACTION APPROUVÉE PAR DIEU

Étudiez bien dans la Bible tous les cas d’enfants ressuscités des morts. Vous en retirerez beaucoup de profit. Voyez, ici le cas de l’enfant de la femme sunamite.

Élisée avait dit : « Tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon ». Mais Guéhazi n’avait pas envie de faire cela. C’était un homme centré sur lui-même, ambitieux. Nous nous représentons bien sa vanité quand il avançait, avec le bâton du prophète, celui qui avait frappé le Jourdain et divisé ses eaux. Il était maintenant à lui. Peut-être qu’il imaginait qu’il allait faire de grandes choses quand il le posa sur le visage de l’enfant mort. Mais il n’y eut ni voix ni écoute.

Est-il possible de prendre la Parole de Dieu, qui a la puissance de donner la vie, et d’en faire usage sans résultat, de sorte qu’il n’y ait ni voix ni écoute ? Oui cela est possible. Si le bâton doit être utile dans votre main, vous devez être en relation avec Celui en qui sont la vie et la puissance. Dieu veuille que nous ne soyez pas sans puissance, comme Guéhazi.

Élisée était très différent. Il se coucha sur l’enfant, et pria Dieu avec instance. Chacun de ses mouvements dénotait l’intensité de son exercice, le sérieux avec lequel il recherchait la vie de l’enfant, et sa dépendance de Dieu.

Nous ferons bien d’apprendre cette leçon, car ces choses sont rapportées pour notre instruction.

D’après the Lord is near octobre 1987 (J.T. Mawson)

« Ayant pris un pain, ayant rendu grâces (Jésus) le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; de même la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous » Luc 22. 19 et 20.

L’INSTITUTION DE LA CÈNE

L’institution de la cène est comme un beau joyau devant un sombre arrière-plan, précieux au cœur de ceux qui aiment le Seigneur, dans un temps où Il a été rejeté par Israël et par le monde.

Le pain que le Seigneur Jésus rompt est le symbole de son corps donné pour nous, les souffrances et la mort étant illustrées de manière forte en cela. Un grain de blé tombe dans le sol et meurt. Il germe, pousse, puis il est coupé, battu, moulu en farine et exposé à la chaleur du foyer pour fournir de la nourriture pour les hommes. Des profondeurs et de l’angoisse des souffrances de Jésus Christ nous ne pouvons pratiquement rien comprendre, toutefois, nous souvenir de cela et de sa mort est de la plus grande importance dans la fraction du pain. Il demande avec tendresse d’observer cela en souvenir de Lui.

La coupe parle de son sang versé, la preuve d’un sacrifice accompli, car le vin signifie la joie – le résultat précieux de l’œuvre de Christ en rédemption. C’est « la coupe de bénédiction que nous bénissons » (1 Cor. 10. 16) – bien que ce soit aussi le résultat de souffrances et de mort, car les raisins sont écrasés pour produire le vin. En fait, une joie ineffable est le résultat des souffrances indicibles de notre Seigneur béni ; c’est donc avec un mélange de joie et de tristesse que nous nous souvenons de Lui.

Le Seigneur ne donne pas d’ordre précis, pas de règlement en rapport avec ce rite précieux, car lorsque les cœurs Lui sont soumis avec respect, et remplis d’adoration pour son nom précieux, on peut avoir pleine confiance que l’Esprit de Dieu les conduira de sa propre manière, sage et ordonnée, pour apporter l’honneur suprême au Fils de Dieu béni.

D’après the Lord is near octobre 1987 (L.M. Grant)

« Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il disparut, car Dieu le prit » Genèse 5. 24.

MARCHER AVEC DIEU

Beaucoup de choses sont impliquées dans ces trois mots : « marcha avec Dieu » ! Quelle séparation et quel renoncement à soi-même ! Quelle sainteté et quelle pureté morale ! Quelle grâce et quelle bonté ! Quelle humilité et quelle tendresse ! Quel zèle et quelle énergie ! Quelle patience et quelle longanimité ! Quelle fidélité et quelle décision sans faille. Marcher avec Dieu implique tout dans le cadre de la vie divine, active ou passive. Cela implique la connaissance du caractère de Dieu tel qu’Il l’a révélé. Cela implique aussi l’intelligence de la relation dans laquelle nous nous tenons devant Lui.

Ce n’est pas simplement vivre avec des règles et des règlements, ni faire des plans d’action ; ni la décision d’aller ici et là, de faire ceci ou cela. Marcher avec Dieu, c’est beaucoup plus que l’une de ces choses. De plus, cela nous entraînera quelquefois à être en opposition aux pensées des hommes, et même de nos frères, si eux-mêmes ne marchent pas avec Dieu. Cela peut quelquefois nous amener le reproche d’en faire trop ; à d’autres moments, d’en faire trop peu ; mais la foi qui rend quelqu’un capable de marcher avec Dieu lui permet aussi d’estimer à leur propre valeur les pensées de l’homme.

Ainsi nous avons, en Abel et en Enoch respectivement, une instruction très valable quant au sacrifice sur lequel repose la foi, et quant à ce que l’espérance anticipe déjà ; tandis que, en même temps, la marche avec Dieu renferme tous les détails de la vie réelle entre ces deux points. « Le Seigneur donnera la grâce et la gloire » ; et entre la grâce présente, et la gloire qui doit être révélée, il y a l’assurance heureuse que « l’Éternel… ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Ps. 84. 11)

D’après the Lord is near octobre 1987 (C.H. Mackintosh)

« Vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne te décourage pas quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime il le discipline, et il fouette tout fils qu’il reçoit comme tel. Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car quel est le fils que le père ne discipline pas ? » Hébreux 12. 5 à 7.

LA BÉNÉDICTION, BUT ULTIME DU SEIGNEUR POUR LES SIENS

Néron, l’infâme empereur romain, mit le feu à la belle cité. On dit que, tout en contemplant le spectacle depuis sa fenêtre, il chantait, pour montrer le plaisir qu’il avait de faire souffrir son peuple. Tel est l’homme, mais Dieu ne prend pas plaisir à affliger. Si cela est nécessaire, nous sommes éprouvés, et cela seulement pour un temps : « Aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais plutôt de tristesse ; cependant, plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle » (Héb. 12. 11).

Il est important de remarquer que le fruit de la justice qui, dans l’Écriture, est constamment associé à la paix, ne se forme que chez ceux qui sont exercés par l’épreuve, et qu’il vient plus tard. Dieu ne tient pas compte de la condition stoïque ou paresseuse de l’âme.

Pour l’âme exercée il n’y a pas de temps plus précieux que celui de l’épreuve. Le ciel devient son lieu de repos. Pour une affliction commune, le Seigneur vient dans l’âme. À mesure que le temps passe, la peine diminue, mais le Seigneur a déjà porté notre peine, Il s’est chargé de nos douleurs, et très bientôt Il nous fera partager sa joie pour toujours.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Ne tenant pas ferme le chef, de qui tout le corps, alimenté et bien uni ensemble par des jointures et des ligaments, s’accroît de l’accroissement de Dieu » Colossiens 2. 19.

LE DÉVELOPPEMENT NORMAL DU CORPS DE CHRIST

Le Chef (la Tête), le Seigneur Jésus, n’est pas seulement le Chef du corps, Il est aussi Chef sur toutes choses à l’Assemblée. Toutes ses sources sont en Lui. Il est pour nous la fontaine d’eau vive. Toute notre sagesse, notre force, et nos ressources sont en Lui. Non seulement nous sommes bénis en Lui, acceptés en Lui, nous avons la rédemption et sommes approchés de Lui par son sang ; mais il est également vrai que nous sommes membres du seul corps dont Il est la Tête, que toutes nos actions, tous nos services, et toutes nos capacités sont en Lui et par Lui. Et quand cela est réellement compris comme étant une réalité donnée par Dieu, cela nous placera certainement dans un état d’entière dépendance de Lui, comme ceux qui n’ont rien et cependant possèdent toutes choses.

Lorsque le fait que nous soyons unis à Lui, la Tête, comme membres d’un seul corps, apparut devant notre âme, cela ne nous a-t-il pas remplis d’actions de grâces et d’adoration ?

L’Esprit, en s’adressant aux croyants de Colosses, relevait beaucoup de manquements résultant de ce qu’ils ne tenaient pas « ferme le chef ». Il ne fait pas de doute que beaucoup de fautes parmi les croyants aujourd’hui relèvent de la même cause. Ce n’est pas que les croyants ne retiennent pas la doctrine, que Christ est la Tête du corps, et qu’ils en parlent avec les termes bibliques ; mais « tenir ferme le chef », c’est beaucoup plus que cela. Ceux qui « tiennent ferme le chef » sont en communion avec Lui comme membres de son corps. Leur cœur et leur esprit sont intéressés à ce qui l’intéresse, Lui. Leurs sympathies, leurs affections, et leurs soins ont pour cercle « tous les saints ». Ils regardent les croyants, pensent à eux, prient pour eux, et ressentent leur état, dans leur mesure, en accord avec la pensée, le cœur et les soins de la Tête. Il est impossible de n’être pas ainsi si nous tenons vraiment ferme le Chef.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent » Jean 4. 23.

LA VÉRITABLE ADORATION SELON DIEU

Dans la chrétienté aujourd’hui, le mot adoration est défini de manière vague, pour parler d’un sermon du dimanche matin ou d’une fête dans l’année. Il est de plus précisé par l’endroit physique – par exemple dans un local de réunions – plutôt que par ce qui s’y déroule. On insiste aussi sur ceux qui agissent et ce qui leur plaît, plutôt que sur Celui pour qui on agit, et ce qui Lui plaît. Si on leur demande qui ils adorent, la plupart des adorateurs parleront d’un Dieu vague et distant, plutôt que d’un Père proche et bien connu. La femme, au puits de Sichar, était un bon exemple de cela, et le Seigneur lui fit remarquer rapidement qu’elle ne savait pas qui, comment, où, ou pourquoi, adorer.

Le verset ci-dessus, qui fait partie de la réponse du Seigneur à la femme, est un bon début pour la compréhension de l’adoration selon l’Écriture. Les vrais adorateurs savent qui ils adorent ; et ils Le connaissent intimement comme le Père, ou « Abba, Père » : cette expression s’explique par leur relation avec Lui comme fils (Gal. 4. 6) et enfants (Rom. 8. 15).

Ils savent aussi comment adorer : en esprit et en vérité. Dans l’adoration véritable, l’Esprit de Dieu préside, plutôt que la volonté ou l’inclination de l’homme. En conséquence, tout est fait selon la conduite de l’Esprit plutôt que selon les désirs d’un homme quelconque qui organise un ordre de service. De plus, la véritable adoration est basée sur la vérité, qui est Christ (Jean 14. 6), et la Parole, qui est Christ (1 Jean 1. 1 à 3). Non seulement l’adoration est basée sur Christ, mais elle Le reconnaît, Lui et Lui seul, comme le centre divin de rassemblement. L’adoration des croyants pour le Père, alors, est en tout lieu où est le Fils (Mat. 18. 20).

D’après the Lord is near octobre 1987