TRADUCTION DE FEUILLETS (122)

« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » Matthieu 7. 21.

LA DIFFÉRENCE

Quiconque ne reconnaît pas sa culpabilité devant Dieu ni n’accepte le Seigneur Jésus comme son Sauveur appartient à ceux qui n’ont pas de relation de foi personnelle avec Lui. Tous entendront un jour de sa bouche ces paroles solennelles : « Je ne vous ai jamais connus ; allez-vous en loin de moi, vous qui pratiquez l’iniquité ! » (Mat. 7. 23).

Il en va tout autrement pour ceux qui se repentent et croient que le Seigneur Jésus est mort pour expier leurs péchés. À leurs propres yeux, ils justifient Dieu et se reconnaissent coupables devant Lui. Ils reconnaissent également qu’ils méritent son jugement et ne peuvent y échapper par leurs propres efforts. En même temps, ils affirment que Jésus-Christ a payé le prix total de leur salut sur la croix. Ce faisant, ils établissent une relation personnelle avec leur Sauveur.

Le Fils de Dieu dit de ces croyants : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent ; et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » (Jean 10. 28).

On peut professer la foi chrétienne, accomplir de bonnes œuvres pour ses semblables, voire prêcher la Parole de Dieu, et pourtant se perdre en chemin. Il ne suffit pas de connaître Jésus-Christ par la Bible et de vivre une vie décente.

D’après Näher zu Dir août 2025

« Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathème » 1 Corinthiens 16. 22.

PAS ENCORE TROP TARD

Le pasteur anglais John Flavel (1627-1691) fit une fois une application très impressionnante de ce passage. Il insista sur ce que signifie être maudit de Dieu de cette manière lourde et amère. Flavel lui-même, comme ses auditeurs, en était impressionné. Et à la fin de la prédication, il tarda encore, très ému, au moment de souhaiter la bénédiction de Dieu sur l’assistance – car tous ceux qui sont présents, s’ils n’aiment pas le Seigneur Jésus, sont maudits.

Parmi les auditeurs se trouvait Luc Short, un jeune homme d’environ quinze ans. Il avait entendu le message, mais il n’avait eu aucune influence sur sa vie. Peu après, il alla en mer, plus tard il voyagea vers l’Amérique. Il fut paysan et actif sur ses terres pendant des décennies.

Un jour, pendant son travail dans les champs, ses pensées se reportèrent au temps de sa jeunesse. Des souvenirs des plus variés lui revinrent en mémoire. Comme un éclair lui arriva tout à coup le souvenir de cette prédication particulière, et cette pensée ne le quittait plus : Maudit est celui qui n’aime pas le Seigneur Jésus.

Après 85 ans, ce passage prit toute sa force pour cet homme. Il comprit qu’il était un pécheur, il reconnut qu’il n’avait pas aimé le Fils de Dieu et qu’il était encore sous la malédiction. Et il prit conscience du péché, et le reconnut : il avoua à Dieu la culpabilité de sa vie, et trouva le pardon et la paix.

Dieu lui donna encore quelques années sur la terre. Et pendant ces années, Luc Short vécut, visiblement pour tous, avec Dieu et pour Dieu.

D’après die gute Saat juillet 2025

« Ce qui ne peut pas se voir de (Dieu), c’est-à-dire à la fois sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l’intelligence, d’après les choses créées, de sorte qu’ils sont inexcusables ; parce que, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas non plus rendu grâces » Romains 1. 20 et 21.

ÊTRE RECONNAISSANTS

Quand quelqu’un ne remercie pas pour un service ou un cadeau, nous trouvons cela impoli, et nous n’avons peut-être pas envie de rendre quelque chose à une personne aussi indifférente. Aujourd’hui, la reconnaissance n’est en général pas très répandue. Les enfants, et même les adultes, ont apparemment oublié de dire merci – comme s’ils avaient droit à tout. Ou bien, est-ce que nous estimons tout comme étant évident, parce que nous nous sommes habitués au bien-être et aux services sociaux ?

Et qu’en est-il quant à Dieu ? Le remercions-nous ? Je crains que trop souvent nous oubliions de remercier le grand Donateur.

Le verset ci-dessus nous rappelle que remercier fait partie des devoirs essentiels de la créature envers son Créateur. La santé, les joies familiales, le travail, les besoins de la vie – quand nous avons tout cela – et ne serait-ce que l’air pour respirer : rien ne va de soi, et tout est une occasion de remercier Dieu, notre grand Bienfaiteur.

Le plus grand de tous les dons, le plus grand don de Dieu, c’est pourtant qu’Il ait envoyé son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, afin qu’Il nous apporte le salut par sa mort expiatoire. Celui qui a reçu ce don devrait en remercier Dieu chaque jour de tout son cœur.

Que chacun puisse dire avec l’apôtre Paul et tous les croyants : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9. 15).

D’après die gute Saat août 2025

« Quand il introduit le Premier-né dans le monde habité, il dit : Et que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui » Hébreux 1. 6.

LA GLOIRE INFINIE DE CHRIST

Quand l’ange annonça aux bergers la naissance du Sauveur, Luc 2 rapporte : « Soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait : Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! (Luc 2. 14) Et de plus, « la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur ». En fait, ces anges étaient les messagers du Roi des rois.

Dans les premiers versets de l’épître aux Hébreux, les croyants sont introduits devant le Tout-Puissant. Il n’y a pas de salutation. Tous les regards sont fixés immédiatement sur la Personne divine. Il ne parle pas pour Dieu, comme le faisaient les prophètes. Il est Dieu.

En avançant sur le texte, le lecteur trouve que la gloire officielle du Seigneur brille dans ces versets. Celui qui est devant lui est le Fils de Dieu. Il est la voix de Dieu. Il est l’héritier de toutes choses. Il est la source elle-même qui brille – non pas un reflet, mais la lumière elle-même dans toute sa clarté. Il est celui « qui soutient toutes choses ». Il a fait la purification des péchés. Il est assis à la droite de la Majesté dans les hauts-lieux. Il est excellent – tellement meilleur que les anges que les anges l’adorent.

Quand nous lisons l’affirmation de la gloire officielle du Seigneur, sommes-nous frappés, comme l’étaient les bergers, d’une grande peur ? Quand nous contemplons le Seigneur dans toute sa gloire, nous prosternons-nous dans l’adoration, nous reconnaissant nous-mêmes pour ce que nous sommes ? Ne devrions-nous pas, comme les bergers, ressortir de sa présence en louant Dieu pour toutes les choses que nous avons entendues et vues ? (Luc 2. 20)

D’après the Lord is near octobre 1987

« S’il a délivré le juste Lot, accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers (car ce juste qui habitait parmi eux, les voyant et les entendant, tourmentait jour après jour son âme juste à cause de leurs actions iniques » 2 Pierre 2. 7 et 8.

NE PAS SE METTRE DANS UNE SITUATION À RISQUES

Un croyant à une mauvaise place peut rendre sa propre vie misérable. Lot avait jeté les yeux sur les meilleures conditions matérielles qu’il puisse trouver. Cette attitude égoïste aura toujours des effets contraires. Les impies dans Sodome semblaient certainement être prospères, mais c’est une erreur fatale, pour un croyant, d’envier un méchant. Il est évident que c’est pour cette raison même que Lot choisit de demeurer au milieu d’eux. Prospéra-t-il au point de vue matériel ? Peut-être. Cela lui apporta-t-il un vrai bonheur ? Loin de là.

Pendant qu’il vivait là, il était tourmenté dans son âme en voyant et en entendant la manière de vivre relâchée de ses habitants. Aujourd’hui des milliers de personnes vivent dans le même bourbier de corruption, ayant choisi de s’abandonner à toute sorte de mal en opposition à Dieu et à tout principe moral. L’enfant de Dieu ne peut avoir aucune communion avec cela. Même de voir et d’entendre cela ne peut avoir qu’une mauvaise influence sur lui, même s’il ne s’engage pas lui-même pratiquement dans le mal. Annoncer fidèlement l’évangile à de telles âmes est une chose différente, que Dieu peut certainement bénir.

Dieu en soit béni, Il sauva Lot hors de Sodome – car Lot était un homme juste – un croyant. Mais Lot perdit toutes ses possessions dans la destruction de la ville. Lui, avec seulement ses deux filles, ont dû être presque arrachés hors de la ville par les anges. Le croyant est sauvé pour l’éternité, mais qu’aura-t-il à montrer de sa vie dans ce monde ? Quel jugement favorable peut-il attendre de la part du Seigneur pour son témoignage devant un monde sans Dieu ? Les œuvres qui n’ont pas été faites pour Lui seront brûlées, tout comme le furent les possessions de Lot. Combien il est meilleur de pouvoir entendre les paroles du Seigneur : « Bien, bon et fidèle esclave ! »

D’après the Lord is near octobre 1987 (L.M. Grant)

« La vision d’Ésaïe, fils d’Amots, qu’il a vue au sujet de Juda et de Jérusalem » Ésaïe 1. 1.

L’INTÉRÊT DE LA SIGNIFICATION DES NOMS PROPRES DANS LA PAROLE DE DIEU

Ésaïe ! Que ce mot apporte peu à notre âme ! Ce n’est qu’un nom donné à un individu qui a vécu près de trois mille ans auparavant. Pour le peu de valeur que nous en retirons, cela aurait aussi bien pu être quelque autre chose. Mais nous ne sommes pas sages si nous traitons ainsi, comme étant sans valeur, ces noms hébraïques de la Parole de Dieu. Pour l’oreille d’un Hébreu ce serait aussi compréhensible que les personnages de Bunyan l’est pour nous – et aussi absolument obscurs et impénétrables qu’ils le seraient pour les Chinois – s’ils n’étaient pas traduits.

Ce nom, Ésaïe, est en fait un nom composé, et signifie, de manière aussi claire et simple que possible, le salut de Jéhovah. Dans ce seul nom est compris le contenu complet du livre ! Tout à travers du livre, au milieu des tonnerres de sévère réprobation du péché d’Israël, les mots « salut » et « sauver » résonnent comme des cloches joyeuses, d’autant plus mélodieuses au milieu des coups de tonnerre terrifiants de jugement, qui précèdent toujours la douce mélodie, comme dans notre livre prophétique, l’Apocalypse.

Mais si le nom du prophète a une telle valeur, n’y en a-t-il pas dans celui de son père ? Est-ce en vain qu’il nous est dit qu’il était fils d’Amots ? Le sens de ce mot est parfaitement clair. Le mot lui-même se trouve au Psaume 27. 14 : « Il fortifiera », tandis que, en Deutéronome 31. 6, 7 et 23, il est traduit par « courageux ». Ainsi ces mots eux-mêmes nous disent que le courage ou la force, qui mettent en évidence ou expriment la foi – car c’est la relation dans laquelle le mot est employé seul, résulte dans « Le salut de Jéhovah » : Ésaïe. Ceux qui se désintéressent de la signification des noms dans l’Écriture rendent peu honneur à la beauté microscopique de la Parole de Dieu.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et comment il a usé de miséricorde à ton égard » Marc 5. 19.

JÉSUS CHRIST LE SAUVEUR

C’est de salut que nous avons besoin, et pas seulement de réforme morale – et ce salut est envoyé à l’homme dans la condition même où il se trouve. Dans le cas du démoniaque, ce fut quand tous les efforts humains se trouvèrent inutiles – quand il était devenu visible que personne ne pouvait, ni lier son corps ni gérer son esprit – c’est alors que le Libérateur divin et plein de grâce entra en scène pour le délivrer de la main cruelle de son maître.

Et remarquons bien que cette merveilleuse délivrance dut être, pour ainsi dire, forcée sur l’homme. Il ne désirait pas avoir quoi que ce soit à faire avec Jésus. Il était tellement sous le pouvoir de Satan que, malgré cette expression obligée d’hommage, « il cria : Qu’ai-je à faire avec toi, Jésus, Fils du Dieu Très-haut ? Je t’adjure, par Dieu, ne me tourmente pas » (Marc 5. 7).

Tout cela ne tend qu’à montrer en pleine lumière la grâce merveilleuse de Jésus. Il contemplait le pauvre démoniaque sous l’esclavage du grand ennemi de Dieu et de l’homme, qui le menait captif selon son plaisir, qui lui faisait faire ce qu’il voulait et dire ce qu’il voulait ; et Lui, l’Homme plus fort, vint vers le fort et lui ravit ses biens. Il délivra la proie de la main du puissant et rendit libre le captif. Par sa voix pleine d’autorité Il déposséda l’ennemi, et sans liens ni chaînes, sauf ces mystérieuses chaînes d’amour puissantes, Il attira le démoniaque à Lui-même.

Seigneur Jésus, béni, adorable, plein de grâce ! Qui ne t’aimerait pas ? Qui ne t’adorerait pas et ne te rendrait pas hommage ? Qui ne se confierait pas en toi ? Puissent nos cours se tourner vers toi en adoration sincère comme notre Libérateur et notre Seigneur !

D’après the Lord is near octobre 1987 (C.H.M.)

« Il n’y a pas de ténèbres, il n’y a pas d’ombre de la mort, où se puissent se cacher ceux qui pratiquent l’iniquité » Job 34. 22.

CONFESSER UN PÉCHÉ, LA CHOSE INDISPENSABLE

Il nous est dit que Diogène, le grand philosophe grec, en passant près d’un endroit de mauvaise réputation, vit un de ses jeunes élèves sortant de là. Dès que le jeune homme remarqua son professeur, il se hâta de retourner dans le sombre endroit. Mais trop tard : il avait été repéré et Diogène le suivit et l’attrapa. Il dit au jeune homme : Plus loin vous irez dans le péché, plus longtemps vous resterez dans des endroits où vous aurez honte d’être vu par vos amis.

Ce récit illustre une leçon très importante, que Dieu nous enseigne aussi plusieurs fois dans la Bible. Le Seigneur Jésus Lui-même a affirmé le principe que « les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3. 19). Ils pensent, de manière insensée, que les ténèbres cachent leur propre méchanceté. « Mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Héb. 4. 13).

Que nous soyons seulement un chrétien de profession, ou un enfant de Dieu authentique, ne soyons pas aussi insensés et aveugles que le jeune homme de ce récit. Aussi loin que nous ayons pu nous éloigner de Lui, notre Dieu plein de grâce nous appelle : « Reviens, … infidèle… Je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon » (Jér. 3. 12).

Souvenez-vous du roi David. Comme il pécha de manière terrible, commettant adultère et meurtre. Dieu pouvait-Il l’accepter de nouveau ? La loi commandait qu’il meure. Mais il se condamna lui-même sincèrement devant Dieu et reconnut son grand péché. Dieu lui pardonna. Dieu pouvait faire cela – à son compte, pour ainsi dire – parce qu’Il savait que Christ, l’Agneau de Dieu, souffrirait aussi pour le péché de David, sur la croix du Calvaire.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Car, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée de lui-même, au-dessus de celle qu’il convient d’avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a attribuée à chacun. De même, en effet, que dans un seul corps nous avons beaucoup de membres et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes beaucoup, sommes un seul corps en Christ et, chacun individuellement, membres les uns des autres » Romains 12. 3 à 5.

LE FONCTIONNEMENT DU CORPS TOUT ENTIER

Il y a une action constante de grâce et de vérité de la Tête vers tous les membres de son corps. Étant en communion avec Lui, retenant le chef, nous serons conscients de cette bénédiction vivante de sa part, Lui qui nourrit et chérit l’assemblée. Mais si les mouvements actifs de l’incrédulité, de l’importance de soi, et d’un mal non jugé en paroles et en actes interviennent, le Saint Esprit est éteint, et le réconfort et l’édification manqueront à ceux qui sont tellement chers à la Tête.

Quand, toutefois, avec une foi simple et enfantine, nous disons la vérité dans l’amour, nous nous élevons sûrement vers Lui, qui est la Tête en toutes choses, Christ « de qui tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure qui le soutient, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, la croissance de ce corps pour être lui-même édifié en amour » (Éph. 4. 16). De cette manière nous pouvons attendre de la croissance et de l’édification de la part de Dieu.

Ce qui est difficile, c’est de saisir et d’appliquer ce grand principe de la vérité divine dans un temps de confusion et de mal. Mais si deux ou trois seulement sont fidèles au Seigneur et honorent son nom et sa Parole, de tels auront, de manière très spéciale, sa présence et sa bénédiction. Mais que personne ne s’attende, aussi bien instruits qu’ils soient dans la connaissance de l’Écriture, à avoir cette communion avec le Seigneur qu’ils désirent, ou à connaître sa pensée actuelle, à moins qu’ils ne retiennent le Chef.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Et ils prirent le large. Comme ils voguaient, Jésus s’endormit ; et un vent impétueux fondit sur le lac ; la barque se remplissait, et ils étaient en péril. Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons ! » Luc 8. 23 et 24.

UNE FAUSSE SÉCURITÉ PAR ORGUEIL MAL PLACÉ

Les disciples avaient peut-être pu penser d’eux-mêmes qu’ils étaient de grands marins, et croire qu’ils pouvaient gérer quoi que ce soit qui arrive. Après tout, leur adresse et leur expérience leur avaient permis de s’en sortir lors de plus d’un orage. Mais ce phénomène dépassait leurs capacités à le gérer. Tout à coup leur vantardise se changea en crainte et en appel au secours.

Nous aussi nous rencontrons des problèmes qui dépassent nos capacités à les gérer. Dieu les a prévus pour nous amener au point où nous reconnaissons que nous ne sommes pas capables de prendre soin de nous-mêmes et de gérer la vie telle qu’elle se présente à nous. Ces orages nous obligent à renoncer à notre attitude vantarde et à reconnaître que notre confiance en nous-mêmes et en nos capacités est tout à fait déplacée.

Soudain, de graves orages peuvent aussi nous montrer que nous ne sommes pas aussi bien préparés que nous ne le croyions. Dieu veut que nous fortifiions notre état spirituel afin de faire face aux jours difficiles qui peuvent être devant nous. Quand les orages que Dieu envoie dans notre vie sont sur nous, il est trop tard pour nous y préparer. Le temps pour nous préparer, c’est le temps entre les orages. Cette période de calme relatif nous permet de creuser dans la Parole de Dieu, d’apprendre à compter sur la force de Dieu, de nous adonner à la prière, et de découvrir comment marcher près de Dieu en tout temps.

Il nous est annoncé que des orages sont devant nous. Maintenant est le temps pour nous y préparer.

D’après the Lord is near octobre 1987

« Il n’a pas honte de les appeler frères quand il dit : « J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges » Hébreux 2. 11 et 12.

ÊTRE DIRIGÉS PAR LE SEIGNEUR POUR LA LOUANGE

– La première chose à remarquer au sujet de ce passage, c’est qu’il pousse à la louange. Alors que la pensée de la présence du Seigneur au milieu des siens devrait avoir une influence sur tous les rassemblements, la pensée centrale, ici, c’est la sacrificature – la sienne en premier lieu, puis celle des croyants. Un frère a écrit : C’est notre heureux privilège, comme sacrificateurs, de chanter des louanges à Dieu, de Lui offrir l’adoration et la reconnaissance ; mais n’est-ce pas merveilleux de L’écouter avant toutes choses, Lui qui est le Sacrificateur et le Psalmiste – dont le thème est toujours le nom et la gloire du Père. Quelle grâce extraordinaire, d’être liés à Celui qui loue Dieu et conduit nos louanges.

– La deuxième chose que nous remarquons au sujet de ce passage, c’est que le Seigneur, ressuscité et exalté, dirige le chant des siens. Alors qu’Il est au milieu des siens, la place et l’objet sont célestes ; ils sont un peuple céleste, dans un endroit céleste, conduits par un chantre céleste.

– Troisièmement, nous remarquons que son but, c’est de diriger notre attention vers son Père, l’objet de notre louange. Un frère a écrit : Oh, que vraiment par l’Esprit nos voix puissent être à l’unisson de cette louange, de cette voix qui nous inspire, de Celui qui nous a aimés et n’a pas honte de nous appeler frères ! La joie, la douceur de nos chants dépendent de notre état spirituel ; mais aucune note qui ne soit pas fondée sur la paix et la joie parfaites de la rédemption n’est en accord là. Notre part, c’est de Le suivre. Pour cela, nous devons réellement Le reconnaître au milieu de nous, nous soumettre à son Esprit, et suivre sa direction, plutôt que de nous donner des directives suivant notre pensée personnelle.

D’après the Lord is near octobre 1987 (L.J. Ondrejack)

« Le nom de l’Éternel est une tour fortifiée ; le juste y court et s’y trouve en une haute retraite » Proverbes 18. 10.

LA PUISSANCE DE L’INVOCATION DU NOM DU SEIGNEUR JÉSUS

Jeanne, une jeune fille chrétienne, prit un train de nuit pour aller rendre visite à ses grands-parents. Arrivée tôt le matin, elle ne voulut pas aller chez eux avant l’heure de leur lever et du début de leur journée normale. Elle s’assit donc sur un talus herbeux juste au-dessus d’un cours d’eau près de la gare.

Tout à coup le bras d’un homme lui serra le cou et un long couteau de cuisine s’abattit sur sa gorge, accompagné par les mots menaçants : Un cri, et vous êtes morte. Elle n’émit pas un son, mais bien que fragile elle-même, elle serra le couteau par sa lame, le plia et le tordit hors de la main de son attaquant. En se débattant tous les deux, ils roulèrent en bas de la pente, les pieds de Jeanne arrivant dans l’eau. Mais le Seigneur était son Protecteur, car lorsqu’elle se remit du choc initial, le Seigneur lui mit sur les lèvres les mots : Je vous ordonne, au nom du Seigneur Jésus Christ, de me laisser ! Nom merveilleux en vérité, où le juste court et se trouve en sécurité ! L’homme se leva et partit rapidement sans son couteau, qu’elle put alors donner à la police.

Sa main, bien sûr, était bien coupée, et l’émotion de cet incident lui resta longtemps après. Mais elle avait éprouvé la fidélité de son Seigneur plein de grâce, son nom précieux avait été la puissance qui avait fait fuir l’ennemi et l’avait conservée sauve.

Pendant des siècles, Israël avait renié le nom béni du Seigneur Jésus Christ, Jéhovah manifesté en chair, et avait été exposé à des souffrances et de l’angoisse sans délivrance. Le verset ci-dessus se porte en avant vers le temps où, avec une foi humble, ils diront : « Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur ». Dans son nom précieux ils trouveront alors la délivrance et une sécurité merveilleuses, comme ils ne les ont pas connues au cours de tous ces longs âges où ils ignoraient ou refusaient ce nom de grâce et de puissance infinies.

D’après the Lord is near octobre 1987 (L.M. Grant)

« À celui à qui vous pardonnez quelque chose, moi aussi je pardonne ; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, je l’ai fait à cause de vous sous le regard de Christ, pour que Satan ne prenne pas l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses intentions » 2 Corinthiens 2. 10 et 11.

DÉJOUER LES RUSES DE SATAN

Nous ne sommes pas ignorants quant à ce à quoi Satan s’occupe dans ce monde. Toujours, depuis qu’il est tombé dans le péché, le but de Satan a été d’ôter de la gloire à Dieu en contrariant les buts de Dieu dans ce monde. Ses plans sont destinés à empêcher les non-chrétiens de venir à Christ, et d’empêcher les chrétiens d’être efficients pour Christ. L’une des méthodes les plus efficaces de Satan pour accomplir ses buts, c’est d’obtenir un contrôle sur notre culture, ou sur les modes de pensée et les concepts de notre société. Cette stratégie réussit, parce que la culture dans laquelle nous vivons influence tellement notre esprit et notre façon de penser – que nous l’aimions ou pas ! L’une des tactiques que Satan emploie pour dominer sur quelque culture ou sous-culture que ce soit, c’est de contrefaire le christianisme en créant de faux mouvements.

Le mouvement Nouvel Age est une méthode de plus de l’ennemi pour contrefaire. C’est un réseau mondial d’organisations et de groupements vaguement connectés qui cherchent un nouvel ordre du monde dans lequel il y a unité et harmonie politique et religieuse. Également recommandées par nombre de ces groupes sont les expériences spirituelles et mystiques, qui rendent un individu capable de « rentrer » dans l’unité avec une conscience ou une force élevée ou cosmique. Ils font usage de discours pieux, de langage biblique, et citent des paroles de Jésus. Pour ceux qui ne sont pas prévenus et qui ne s’y attendent pas, cela semble bon, mais derrière le masque de douces paroles au sujet de la paix, de l’unité, et de belles expériences, se trouvent les ruses de Satan. Au fond, ils nient que Jésus est le Fils unique de Dieu – le Dieu de la Bible.

D’après the Lord is near octobre 1987