
« La parole de Dieu est vivante et opérante » Hébreux 4. 12.
« Jésus… leur dit… Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie » Jean 6. 63.
SAUVÉS À TRAVERS LE FEU
Un paysan du sud de la Corée avait acheté pour lui-même un exemplaire de l’Évangile selon Matthieu, et un de l’Évangile de Luc, et les avait lus avec intérêt. Un jour où il se trouvait loin dans les champs, sa maison prit feu et fut entièrement détruite. En rentrant chez lui il dut constater que rien du mobilier n’avait été sauvé. Seuls les deux évangiles avaient pu être arrachés au feu par quelqu’un, sans qu’il ait su ce que c’était exactement.
Cela fit une profonde impression sur le paysan. Il lut de nouveau les évangiles, et avec toujours plus d’intérêt. Puis il en parla dans le village. Au début les voisins se moquèrent de lui et l’évitèrent. Mais parce qu’il était toujours aussi amical et disposé à aider, ils reprirent finalement contact avec lui.
Le résultat, ce fut que quatre-vingt personnes de ce village furent converties au Seigneur Jésus Christ.
Il fut visible, une fois de plus, que la Parole de Dieu possède sa propre force vivifiante. Celui qui lit la Bible avec soin, et qui est prêt à l’écouter soigneusement et à faire ce que Dieu dit, celui-là comprendra son message et recevra la bénédiction qu’il contient.
« Ma parole… ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée » (És. 55. 11).
D’après die gute Saat juillet 2025
« Si nous confessons nos péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » 1 Jean 1. 9.
ACQUITTEMENT !
En Janvier 2012, un article extraordinaire parut dans la presse : le scheik Khalifa bin zayed al-Nahyan, alors président des Émirats arabes unis, remit leurs dettes à 6830 habitants socialement pauvres de son pays, d’un montant d’environ 480 millions d’euros. Même ceux qui étaient en prison pour dettes purent ainsi sortir libres. Chose incroyable !
Imaginez-vous : quelqu’un vient, et paie vos dettes. Tout simplement. Vous pouvez repartir à zéro. Les soucis ne vous écrasent plus, ne vous chargent plus. S’il pouvait en être ainsi pour toutes nos erreurs, pour tous nos manquements !
La bonne nouvelle, c’est qu’une telle libération est possible ! Il y a quelqu’un qui veut bien se charger des fardeaux qui pèsent sur votre conscience et vous écrasent et, ce qui est le pire – vous séparent de Dieu à toujours. Dieu Lui-même a pris la chose en mains en envoyant son propre Fils sur la terre. Jésus Christ a pris un corps d’homme, a vécu une vie sans péché, et a été finalement cloué sur une croix. Là, Il a payé volontairement pour la coulpe de nos péchés et Il est mort pour nous, afin que nous soyons libérés de la dette de notre culpabilité. Dieu a montré qu’Il avait accepté ce « paiement », en ressuscitant Jésus Christ hors de la mort et en Lui donnant une place d’honneur au ciel.
Cette libération de ma culpabilité ne me servirait cependant à rien si je ne la recevais pas. Pour cela il faut d’abord reconnaître ma culpabilité et la confesser à Dieu. Ensuite je peux me confier pleinement en sachant que le Fils de Dieu a payé pour moi – et Le remercier de tout mon cœur pour cela.
D’après die gute Saat juillet 2025
« Voyant les foules, il monta sur la montagne. Lorsqu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui ; et ouvrant la bouche, il les enseignait » Matthieu 5. 1 à 2.
L’ESTIMATION DE DIEU SUR LES HOMMES
Les versets suivants de Matthieu 5 contiennent ce qu’on a appelé « les béatitudes », chacune étant introduite par le mot « heureux ». « Heureux » est un mot biblique caractéristique, spécialement dans les psaumes et dans ces paragraphes des Évangiles. Il doit être bien distingué du même mot en Éphésiens 1. 3 et 1 Pierre 1. 3 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ », ou Matthieu 21. 9 : « Béni soit celui qui vient au nom du SEIGNEUR ». Dans ces derniers cas il signifie quelque chose comme « loué » ou « adoré ».
Dans les béatitudes, béni est souvent un équivalent de heureux ; mais cela demande d’être précisé.
Peut-être que la signification serait mieux représentée en comprenant que ceux-là sont ceux qui doivent réellement être félicités ou même enviés. Dans l’usage ancien de l’anglais, ce sont les gens qui ont de la chance ! Dans toute société il existe des personnes admirées, renommées, et enviées par tous. En fait, dans une large mesure la qualité d’une société est définie par les personnages qui sont admirés.
Il est clair que l’adulation et le gain matériel donnés aux idoles du sport et des relations montrent la qualité de notre société et de ses valeurs. Au tout premier plan de ce que le grand Roi a à nous dire au sujet du royaume, c’est la liste frappante de ceux qui y sont admis : les pauvres, ceux qui pleurent, les faibles, ceux qui ont soif de justice, les miséricordieux, les purs, les paisibles, ceux qui sont persécutés. Sur la terre ceux-là hériteront du royaume, et leur récompense au ciel sera grande.
D’après the Lord is near octobre 1987
« C’est pourquoi, Éternel Dieu ! Tu t’es montré grand, car il n’y en a pas comme toi, et il n’y a pas de Dieu si ce n’est toi, selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » 2 Samuel 7. 22.
L’ÉLÉVATION DU PROPOS DE DIEU
Après les nombreuses victoires du roi David, en subjuguant les nations entourant Israël, il désira bâtir une maison pour l’Éternel, puisque l’habitation de Dieu parmi son peuple n’était qu’un tabernacle de tapis. David était un homme d’action. Le prophète Nathan pensa aussi que ce serait un projet louable.
Mais Dieu intervint, et dit à Nathan de retourner vers David pour lui dire que Dieu n’avait pas donné des instructions pour cela. Il n’approuverait donc pas le fait que David Lui bâtisse une maison – bien qu’Il ait approuvé le fait que cela soit dans le cœur de David. En plus de cela, Dieu lui dit que Lui-même bâtirait une maison à David. De la maison de David, Dieu élèverait Celui qui est beaucoup plus grand que David, non seulement le fils de David, mais le Seigneur de David. Celui-là accomplirait toute la volonté de Dieu, ce que David ne pouvait pas faire.
David fut profondément touché en entendant parler de cet Homme béni, le grand Messie d’Israël, le Seigneur Jésus Christ. Il entra et s’assit devant l’Éternel, le cœur rempli de louange et d’adoration. Sa propre insignifiance l’impressionnait, comme il le disait « Tu as même parlé de la maison de ton serviteur pour un long avenir ». Puis il ajoute : « Est-ce là la manière de l’homme, Seigneur Éternel ? »
Cet Homme est tellement béni que le cœur de David s’élargit pour l’apprécier, lorsqu’il dit : « selon ton cœur… tu as fait toute cette grande chose » Si les conseils de Dieu impliquent « un long avenir », l’accomplissement de ces conseils est lui-même d’une grandeur merveilleuse. « C’est pourquoi » ajoute-il, « Tu t’es montré grand » (v. 22). Telle est la conclusion de la foi qui s’exprime en louanges et adoration.
D’après the Lord is near octobre 1987 (L.M. Grant)
« Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » Romains 8. 38 et 39.
L’ÉPREUVE DE LA FOI
Le Seigneur ne fait jamais une brèche ou un vide dans nos affections en retirant quelqu’un ou quelque chose cher à notre cœur, sans avoir pour but de renforcer le lien déjà formé entre notre âme et Lui-même. Si nous pouvons apprendre, ne serait-ce qu’un peu plus de son amour, cela compensera toute la peine qui est tombée sur les hommes et les femmes depuis toujours. Il n’y a rien, dans ce monde de changements et de décadence, qui soit comparable à son amour. Il est éternel comme Lui – et ne change pas au cours du déroulement des années.
Il est d’observation courante que l’expérience humaine varie beaucoup. Certains traversent la vie en douceur, tandis que d’autres ont continuellement des difficultés et des épreuves. Mais c’est un grand réconfort de prendre conscience que celui que le Seigneur aime, Il le discipline.
L’apôtre Pierre, en encourageant les étrangers dispersés dans l’Asie Mineure, leur dit : « Vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses épreuves, si cela est nécessaire, afin que la mise à l’épreuve de votre foi – bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu, se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur, dans la révélation de Jésus Christ » (1 Pier. 1. 6 et 7).
Dans cette optique, nous ne devrions pas nous sentir écrasés dans les problèmes. L’épreuve n’est que pour un temps – littéralement, quelques moments, un peu de temps – et elle ne nous est envoyée que si cela est nécessaire. Celui qui a la vision et le contrôle de ce qui est nécessaire, c’est Dieu, et personne ne peut se soustraire à son plan.
D’après the Lord is near octobre 1987
« De même que le corps est un, et qu’il a un grand nombre de membres, mais que tous les membres du corps, malgré leur nombre, sont un seul corps, ainsi est aussi le Christ » 1 Corinthiens 12. 12.
LE CORPS ET LA TÊTE
Quand nos cœurs sont réellement en communion avec la Tête du corps, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’un cercle plus étroit que celui de tous les membres du corps. Et nous ne pouvons pas non plus désirer un cercle plus étendu pour ces sources et ces énergies profondes de la vie nouvelle que nous avons en Christ – ce qui nous est donné par la puissance et les opérations du Saint Esprit qui demeure en nous. Cela comporte beaucoup plus que le fait de comprendre la doctrine du seul corps. Nous croyons que seuls en feront l’expérience en puissance ceux qui ont la conscience envers le Seigneur comme étant en communion avec Lui concernant les membres de son corps.
Nous sommes depuis longtemps convaincus que beaucoup qui décident – et en exhortent aussi d’autres, de cultiver un esprit large, et qui désirent avoir un grand champ d’influence – toute l’Église de Dieu – pour leur intérêt et leur service – ne se débarrassent jamais d’un esprit sectaire d’une part, ou d’autre part, d’être trop larges d’esprit ; Pourquoi cela ? Parce qu’ils n’acceptent pas avec une foi simple ce que l’Esprit enseigne, qu’être attachés à la Tête est le moyen divin, et le seul vrai moyen par lequel de tels désirs peuvent s’accomplir.
Nous ne voyons pas comment il est possible d’être en ordre avec les membres de son corps sans être en ordre avec « la Tête ». Et la véritable liberté que donne le Saint Esprit ne peut être connue, dans un jour de ruine et dans des temps difficiles comme celui-ci, par ceux qui ne sont pas attachés à la Tête. Si nous sommes réellement en communion avec Lui, et soumis à Lui, le cœur sera conservé dans sa fraîcheur et dans le soin pour tous les saints, même si les circonstances imposent que, par loyauté au Seigneur, nous marchions dans un sentier étroit.
D’après The Lord is near octobre 1987
« Car j’ai été un fils pour mon père, tendre et unique auprès de ma mère. Il m’a enseigné et m’a dit : Que ton cœur retienne mes paroles ; garde mes commandements, et tu vivras » Proverbes 4. 3 et 4.
ENSEIGNER LES ENFANTS AVEC SAGESSE ET PIÉTÉ
Les adultes sont pleins de leurs propres notions, et très satisfaits d’eux-mêmes. Il n’en est pas ainsi des enfants. Leurs pensées et leurs opinions n’ont pas été formées : ils sont des vaisseaux vides, et c’est notre privilège béni de les remplir.
En Jean 2, le Seigneur dit à ses serviteurs : « Remplissez d’eau les bassins » Ils obéirent à la lettre ; il y avait de l’enthousiasme à faire cela, car « ils les remplirent jusqu’au bord » ! Votre devoir, c’est de remplir les enfants de l’eau de la Parole : la vérité de l’évangile, que le Seigneur peut transformer en vin du salut.
Si nous ne remplissons pas les enfants, quelqu’un d’autre le fera. Le diable recherche des récipients, et il les remplira du poison de l’infidélité et du sensualisme, qui peut tuer et détruire. Puissions-nous les remplir de l’eau de la Parole.
Vous ne serez pas capable de faire cela si vous n’êtes pas remplis vous-même. Si vous lisez de la littérature de mauvais goût, vous ne devez pas être surpris si vos enfants se tournent vers des choses vaines. Hélas ! Il y en a qui ont un service au milieu des enfants, et qui remplissent leur propre esprit de choses ordurières. Lisez autant que vous le pouvez. Lisez ce qui peut vous aider dans votre service, mais nourrissez-vous de la Sainte Écriture, et faites de la Bible votre lecture préférée. Et n’oubliez pas que vous devez avoir un contact personnel avec le Seigneur.
Soyons comme ces serviteurs qui avaient rempli les bassins jusqu’au bord, puis les apportèrent à Jésus. Ils ne pouvaient pas changer l’eau en vin eux-mêmes – vous non plus. Vous devez faire ce qu’ils firent : les amener à Jésus, et cela exige une prière du cœur. Vous ne pouvez pas réussir à moins d’être dans la dépendance et dans la prière devant votre Maître.
D’après the Lord is near octobre 1987
« L’ange de l’Éternel monta de Guilgal à Bokim et dit : Je vous ai fait monter d’Égypte et je vous ai introduits dans le pays… et vous n’avez pas écouté ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela ? » Juges 2. 1 et 2
LES ÉTAPES DE LA COURSE DU CROYANT
Guilgal et Bokim représentent deux aspects différents de faiblesse au milieu du peuple de Dieu : faiblesse de la chair reconnue et jugée, et perte de force par manque d’attention à la Parole de Dieu. Depuis Guilgal, où ils se jugèrent eux-mêmes, en faisant rouler loin d’eux l’opprobre de l’Égypte – le monde – loin d’eux, ils allèrent de force en force, – Dieu faisant même s’immobiliser le soleil et la lune afin qu’ils puissent poursuivre. À Bokim ils étaient sous les reproches et le châtiment de leur Dieu fidèle, dont ils avaient méprisé la Parole. En conséquence de leur manque d’attention à la Parole de Dieu, ils manquèrent de déposséder les nations païennes impies, concluant même des accords avec eux. Cela conduisit à son tour à une perte de territoire, au lieu d’une nouvelle conquête. À Guilgal ils avaient avec raison affligé leurs âmes devant Dieu, et avaient reçu de la force ; à Bokim, ils eurent à pleurer sur la perte de bénédiction à cause de leur propre misérable déclin.
Néanmoins Dieu ne change pas : Il est plein de compassion et de patience envers son peuple ; envers leurs ennemis Il montre sa puissance. Il regarde ceux qui sont contrits et ont le cœur brisé. Il voit leurs larmes et ne retire pas sa main loin de leur faiblesse et de leur misère.
S’il y a jamais eu un temps pour pleurer, c’est certainement aujourd’hui que nous pouvons pleurer sur le fait que nous n’écoutons pas la voix de Dieu. Cela a causé la ruine de l’Église. Mais Dieu a un remède pour cela – rien de moins que la venue du Seigneur, quand Il prendra les siens loin de ce lieu de défaillances vers la maison du Père, l’endroit du repos éternel.
D’après the Lord is near octobre 1987
« Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes » Luc 2. 52.
LA VIE PARFAITE DE JÉSUS DANS SA COURSE SUR LA TERRE
Les gloires du Seigneur Jésus sont triples – personnelles, officielles, et morales. Il voilait sa gloire personnelle, sauf quand la foi la découvrait ou qu’une occasion l’exigeait. Il voilait de même sa gloire officielle ; Il ne marchait pas à travers le pays, ni comme le divin Fils dans le sein du Père, ou le Fils de David possédant l’autorité. De telles gloires étaient habituellement cachées, alors qu’Il passait par les circonstances de la vie jour après jour. Mais sa gloire morale ne pouvait pas être cachée : Il ne pouvait pas ne pas être parfait en toutes choses – cela faisait partie de Lui-même ; c’était Lui-même. Sa gloire morale, dans son excellence parfaite, était trop brillante pour l’œil de l’homme ; et l’homme était continuellement exposé, et repoussé. Mais elle brillait là, que l’homme puisse la supporter ou pas. Elle illumine encore maintenant chaque page des quatre évangiles, comme elle le faisait sur chaque pas que le Seigneur Lui-même faisait sur notre terre.
On a dit du Seigneur : Son humanité était parfaitement naturelle dans son développement.
C’est très beau – et vrai. Luc 2. 52 en donne la preuve. Il n’y avait rien d’un progrès qui ne soit pas naturel : tout était dans l’ordre naturel. Sa sagesse croissait avec sa taille physique et son âge. Il fut d’abord un enfant, puis un homme. Petit à petit, comme homme (l’Homme de Dieu dans le monde), Il rendrait témoignage au monde, que ses œuvres étaient mauvaises, et Il serait haï pour cela ; mais comme enfant (un Enfant selon le cœur de Dieu, si je peux dire ainsi), Il était soumis à ses parents, et sous la loi, parfait. Dans de telles conditions Il croissait en faveur auprès de Dieu et des hommes.
D’après the Lord is near octobre 1987 (J.G. Bellet)
« Comme l’aigle éveille son nid, plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes » Deutéronome 32. 11.
NOTRE DIEU NOUS PORTE COMME L’AIGLE SOUTIENT SES PETITS
Moïse, dans sa dernière exhortation aux fils d’Israël, compare les soins du Seigneur pour son peuple à l’aigle hors de son nid. L’aigle est un oiseau très intelligent. On dit que, en construisant son nid, la mère couvre le sol d’épines aiguës et les recouvre de duvet doux. Dans ce lit douillet les petits sont protégés et se développent. Quand ils deviennent assez forts pour voler, ils sont poussés à quitter le confort du nid. Mais cela ne les met pas à même de remplir leurs fonctions normales ensuite dans la vie. Aussi la mère gratte le duvet dans le fond du nid. Quand les jeunes aiglons sentent les aiguilles pointues, ils sautent sur le côté du nid, et ainsi la force de leurs ailes et leur équilibre se vérifient.
Les chrétiens sont souvent placés dans des circonstances confortables semblables. Il n’y a pas de fausse note dans l’harmonie de leur vie. Cependant, comme pour le nid de l’aigle, sous le duvet confortable se trouvent des épines pointues apportées depuis les haies du sentier de la vie. S’il n’y avait pas d’incidents épineux dans notre carrière, nous n’aurions jamais l’occasion d’expérimenter la richesse des ressources divines. Dieu secoue le nid le plus confortable et force les habitants à ressentir les aiguilles piquantes. Il en résulte qu’ils doivent, en figure, sortir vers l’atmosphère des ressources de Dieu, et les ailes de la foi sont appelées à agir.
C’est le désir de Dieu que nous montions spirituellement avec des ailes d’aigle. Quand le jeune aiglon est fatigué, la mère vole sous lui et le porte sur ses ailes. Tels sont les soins du Seigneur pour les siens. En-dessous de nous sont les bras éternels.
D’après the Lord is near octobre 1987