
« Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse » Ésaïe 63. 9.
Jésus « … guérit tous ceux qui se portaient mal, de sorte que soit accompli ce qui avait été dit par le prophète Ésaïe : Lui-même a pris nos infirmités et a porté nos maladies » Matthieu 8. 16 et 17.
Je sors du cabinet de mon médecin, connu pour être à l’écoute de ses patients et très apprécié pour cela. Je l’ai déjà consulté plusieurs fois au sujet de douleurs chroniques qui me rendent la vie difficile, mais aujourd’hui, il ne semble même pas m’écouter. J’espérais un peu plus d’empathie ! En sortant, j’ai pensé avec une certaine amertume : Bien sûr, ce n’est pas lui qui souffre !
Un médecin, en écoutant son patient, peut l’aider et l’encourager, mais sa compassion, souvent perceptible, est inévitablement limitée. Il ne peut pas se mettre à la place de chacun de ses patients, encore moins se charger de toutes leurs maladies.
Quand Il était sur la terre, Jésus s’approchait de ceux qui souffraient et guérissait les malades, éprouvant une véritable compassion pour la souffrance de ceux qu’Il soulageait. Jésus était un Homme qui nous comprenait véritablement. La capacité de sympathiser (« souffrir avec »), même chez les meilleurs des hommes, reste limitée, alors que la sensibilité parfaite de Jésus et ses sentiments, en même temps humains et divins, le rendaient capable de sympathiser dans le vrai sens du terme, avec ceux qui souffraient.
Ami croyant, vous qui souffrez et n’avez trouvé personne qui comprenne vraiment votre peine et puisse partager votre douleur, soyez assuré que, près de votre Sauveur, vous trouverez une sympathie véritable. Lui seul est capable de « compatir (ou : sympathiser) à nos faiblesses » (Héb. 4. 15), parce qu’Il a souffert dans son chemin sur cette terre.
D’après « Il buon seme » octobre 2024