TRADUCTION DE FEUILLETS (115)

« Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » Matthieu 5. 16.

PRISONNIERS

L’officier britannique Ernest Gordon (1916-2002) fut fait prisonnier de guerre par les Japonais en 1942. Avec de nombreux autres prisonniers, il fut employé à construire une ligne de chemin de fer entre la Thaïlande et la Birmanie sur la rivière Kwaï. Les conditions de vie inhumaines générèrent désespoir, ainsi que méfiance et ressentiment mutuels. À cela s’ajoutait souvent le rejet des habitants des villages qu’ils traversaient en allant travailler.

Un jour, cependant, ils vécurent une expérience très impressionnante. Gordon raconte :

Nous sommes arrivés dans un village où, contre toute attente, les habitants nous ont accueillis d’une tout autre manière : nous avons lu la compassion dans les yeux de ceux qui se tenaient au bord de la route et nous regardaient passer. Et avant même d’atteindre la sortie de leur village, nous avons vu les habitants venir nous offrir des gâteaux, des bananes, des œufs, des médicaments, et de l’argent.

Nous avons appris plus tard que les habitants de ce village étaient chrétiens. Ils furent ensuite sévèrement punis par les Japonais pour leur gentillesse.

Une figure clé de cette jungle, était une missionnaire âgée. Elle réussit à poursuivre son œuvre pendant l’occupation japonaise. Elle se déplaçait d’un groupe à l’autre dans la jungle, toujours à sa suite.

Ce bref contact avec le monde extérieur rappela à Gordon et à ses codétenus qu’il existait un mode de vie meilleur que celui qu’ils connaissaient à l’époque. Aucune parole n’avait été prononcée, mais le message avait été reçu.

D’après die gute Saat mai 2025

« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » Actes 4. 12.

INTOLÉRANT

On reproche quelquefois aux chrétiens d’être intolérants. Les chrétiens se réfèrent pourtant à un livre qu’ils n’ont pas écrit eux-mêmes, et donnent ce qu’ils n’ont pas imaginé eux-mêmes. La Bible dit « Il n’y a de salut en aucun autre… par lequel il nous faut être sauvés » – et Jésus a dit : « Moi, Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).

Le fondement et le contenu du message chrétien, c’est Jésus Christ. Sans Lui, la foi chrétienne n’a pas de sens ni de valeur. Ce ne sont pas les hommes qui ont pensé cela, mais ils le disent parce que Dieu Lui-même le dit. S’ils voulaient donc modifier le message biblique, ils seraient devant le dilemme de vouloir changer quelque chose qu’ils ne peuvent pas modifier. Car ce sont des paroles et des vérités que Dieu Lui-même a formulées et données.

Il y a des lois et des vérités que l’homme peut changer, par exemple les lois ou le sens de la circulation dans les rues. D’autres lois et « vérités », par contre, on ne peut pas les changer, même si on le voulait, par exemple la loi de la gravité, ou le fait que « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement » (Héb. 9. 27). De même les hommes ne peuvent pas changer les vérités spirituelles que Dieu a données – elles sont hors de leur atteinte.

Le problème, c’est que les représentants du modernisme ne veulent plus accepter les lois et les vérités divines. Cependant, celui qui reconnaît Dieu comme étant suprême, retient l’évangile biblique : que Jésus est le seul chemin vers Dieu, n’est pas intolérant, mais important pour la vie, nécessaire à la vie, sauveur de la vie.

D’après die gute Saat juin 2025

« Prière de Moïse, homme de Dieu… : Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous acquérions un cœur sage » Psaume 90. 12.

AVANT DE MOURIR

Le projet artistique « Avant de mourir… » visait à sensibiliser le public au thème de la mort, à l’approche de la Journée mondiale des soins palliatifs. Les passants ont pu immortaliser leurs « rêves d’avant la mort » à la craie sur la Bebelplatz de Kassel.

Dans l’effervescence de la vie urbaine, une question cruciale s’est soudainement posée : Que veux-je faire avant de mourir ? La réponse était parfois simple, parfois compliquée, parfois amusante, parfois profonde, écrite sur quatre tableaux noirs portant le titre en plusieurs langues : « Avant de mourir, je veux… ». Parmi les objectifs, les rêves et les désirs des passants figuraient : Vieillir heureux, se souvenir des moments heureux et profiter de la vie.

Il est étonnant que Moïse, lui aussi, se soit posé cette question il y a des milliers d’années. Pourtant, son regard était tourné vers Dieu. Lorsqu’il prie dans le Psaume pour que Dieu nous enseigne à « compter nos jours, afin que nous acquérions un cœur sage », il veut dire que nous devons considérer que notre vie est limitée et a une fin, et que, dans notre responsabilité envers Dieu, nous devons vivre chaque jour comme s’il pouvait être le dernier. Le roi David savait lui aussi que notre vie est entre les mains de Dieu (Ps. 31. 16). Dieu seul sait combien de jours il nous reste à vivre.

Un aspect encore plus important : Qu’écririons-nous au tableau si la question était : Après ma mort, j’aimerais… ?

La Bible indique clairement que la mort n’est pas la fin de tout, et qu’il existe deux destinations : le paradis ou l’enfer. Le chemin qui mène à notre fin est un choix que nous faisons ici-bas, de notre vivant. Jésus a dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra pas, à jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11. 25 et 26).

D’après die gute Saat juin 2025

« Je vois un bâton d’amandier… Je vois un pot bouillant » Jérémie 1. 11 et 13.

AVEC L’ANNONCE DU JUGEMENT, DIEU ENVOIE DES CONSOLATIONS

Jérémie, un homme au cœur tendre, fut envoyé par Dieu pour remplir une mission qui était loin d’être aisée pour une nature sensible. Il se sentait lui-même incapable de déclarer la parole de Dieu à ceux dont il savait qu’ils n’étaient pas disposés à la recevoir. Mais Dieu l’avait choisi pour cela avant même sa naissance, et rien ne pouvait changer cela. Israël étant tombé dans une violente rébellion et une grossière idolâtrie, ils devaient être mis en face de la culpabilité de leur condition ; et Dieu avait préparé Jérémie comme son messager, si peu que Jérémie s’en sente préparé.

Mais ici, tout au début, Dieu lui donne la vision d’un bâton d’amandier, suivie par celle d’un pot bouillant. Qu’il est précieux que le bâton d’amandier soit en premier ! Cela nous rappelle immédiatement le bâton d’Aaron qui avait germé, fleuri, et produit des amandes (Nomb. 17. 8). Le bâton parle d’autorité, et dans les mains d’Aaron nous rappelle l’autorité bénie du Seigneur Jésus, notre grand Souverain Sacrificateur, fertile en abondante bénédiction. Le mot lui-même amande vient d’une racine signifiant se hâter, parce que c’est le premier arbre à fleurir au printemps. De même que le Seigneur Jésus est le Premier-né d’entre les morts, aussi certains sont les conseils de Dieu quant au renouveau à venir d’Israël, après lequel il lui est dit : « Tu ne verras plus le mal » (Soph. 3. 15).

Le pot bouillant, toutefois, est un mal venant du nord, qui causait troubles et chagrins profonds à cette nation coupable, et figure l’angoisse qu’Israël devra endurer de la part d’une puissance du Nord pendant la grande tribulation. Jérémie devait avertir fidèlement Israël de telles souffrances parce qu’ils avaient abandonné leur Seigneur, et plaider avec eux pour qu’ils reviennent.

Cependant, bien que le prophète qui pleure ait dû rendre témoignage du pot bouillant, Dieu souhaitait que le bâton d’amandier l’encourage par la perspective d’une bénédiction pure et fertile.

D’après the Lord is near août 1987

« Si donc vous avez des litiges pour les affaires de cette vie, établissez pour juges ceux qui sont le moins estimés dans l’assemblée… C’est, de toute manière, déjà une faute de votre part d’avoir des procès entre vous. Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt des injustices ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt causer du tort ? » 1 Corinthiens 6. 4 et 7.

RÉGLER LES QUESTIONS AVEC HUMILITÉ

Vous n’avez pas à insister sur vos droits ; il n’est pas nécessaire que vous deviez toujours prouver qu’on vous a fait du tort dans les choses de cette vie. Au lieu de cela, vous pouvez baisser la tête et dire : Je laisse tout cela à Dieu. Je ne vais pas en parler ; s’ils me font du tort, Lui comprend.

Il y a bien des années j’ai assisté à une réunion où il y avait eu quelques difficultés entre des frères.

Je me souviens comme j’étais horrifié de voir que des hommes que j’estimais et que j’avais été enseigné à respecter, étaient apparemment aussi indignés l’un envers l’autre. Je me souviens d’un homme sautant sur ses pieds en serrant les poings et disant : Je supporterai beaucoup, mais je ne vous permettrai pas de me rendre responsable : je veux avoir mes droits !

Un frère écossais âgé, qui était dur d’oreille, se pencha en tendant l’oreille, et dit : Qu’y a-t-il, frère ? Je n’ai pas compris.

– Je dis que je veux avoir mes droits, dit l’homme.

– Mais vous ne vouliez pas dire cela, n’est-ce-pas ? Oubliez-vous que Jésus n’est pas venu pour faire valoir ses droits. Il est venu pour porter vos fautes, et Il les a portées.

Je peux encore voir cet homme debout, le visage ravagé. Les larmes lui vinrent aux yeux, et il dit : Frères, je me suis complètement trompé. Occupez-vous de ce cas comme vous le jugerez le mieux.

Il s’assit, mis son visage dans ses mains, et sanglota devant le Seigneur – et tout fut réglé en trois minutes. Dans cet esprit-là, il est tellement facile de régler les choses. Quand nous nous inclinons devant le Seigneur, Il dirige toutes choses.

D’après the Lord is near août 1987

« Allez donc et faites disciples toutes les nations » Matthieu 28. 19.

FAIRE DES DISCIPLES, UN ORDRE ADRESSÉ À TOUS LES CROYANTS

La traduction du grec serait plus exactement : Quand vous allez, faites des disciples, c’est-à-dire que, où que nous allions, et où que ce soit que nous nous trouvions, nous devons faire des disciples. C’est donc une mission pour tous les chrétiens, non pas seulement pour les missionnaires.

Cette mission sous-entend que nous irons tous dans différents endroits. Nous n’irons peut-être pas en Corée ou en Nouvelle-Guinée, mais nous irons chez le coiffeur, à l’école, au jardin, ou au bureau. Où que nous allions, il nous est commandé de faire des disciples à cet endroit.

Cependant, nous devons comprendre que nous sommes appelés à faire des disciples, pas simplement à témoigner. Nous ne sommes pas chargés simplement de partager notre témoignage, ou de laisser simplement un feuillet ou un traité. Remarquez aussi qu’il nous est dit de faire des disciples, pas seulement des personnes converties. Nous ne sommes pas appelés seulement à amener les gens à accepter Jésus Christ comme leur Sauveur et Seigneur personnel, et ensuite à leur passer un livre pour les nouveaux convertis quand nous partons. Nous ne sommes pas appelés à être des médecins-accoucheurs spirituels qui mettent les bébés au monde et ensuite s’en désintéressent. Il nous est ordonné de faire des disciples.

Il y a trois raisons qui font que la plupart des chrétiens ne remplissent pas la grande mission. Premièrement, nous ne voyons pas que la mission nous est donnée à nous, chrétiens ordinaires. Deuxièmement, nous ne sommes pas complètement des disciples nous-mêmes. Et troisièmement, nous avons peur et ne sommes pas sûrs de nous-mêmes, craignant que nous ne sachions pas faire de qui que ce soit un disciple. Pourtant, la dernière promesse de Jésus était qu’Il serait toujours avec nous. Nous n’avons pas alors à nous faire du souci, alors, pour savoir si nous avons la capacité de faire des disciples, parce qu’Il sera avec nous pour nous encourager, nous aider, nous diriger, et nous montrer comment amener une autre personne à être un disciple.

D’après the Lord is near août 1987 (LA Crosby)

« Priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard » 1 Thessaloniciens 5. 17 et 18.

LA PRIÈRE PERSONNELLE, UN IMPÉRATIF POUR LE CHRÉTIEN

Quand la prière dans le secret diminue, « toute la tête est malade et tout le cœur défaut ». Le manque de prière personnelle montre un manque d’appétit pour les choses célestes. Cela implique une absence réelle du désir de la présence de Dieu. Ceux qui n’ont pas l’habitude de prier dans le secret sont des proies faciles pour les tentations. Satan les domine en toute occasion.

Si un frère manque d’être à la réunion de prières une fois ou deux, vous pouvez lui en parler et l’exhorter. Son absence est quelque chose que vous pouvez constater. Mais s’il ne prie plus dans le secret, vous ne pouvez pas le savoir. Vous ressentez seulement, quand vous parlez avec lui, que quelque chose ronge sa vie spirituelle ; et qui saura quelle perte éternelle résultera de la négligence de la prière dans le secret !

Quand nous avons parlé avec quelqu’un, lui demandant comment il allait, il nous a surpris en disant qu’il avait régressé – qu’il était retourné vers le monde. Sa défaillance avait commencé quand il avait négligé la prière personnelle. – J’ai manqué de prier par moments, dit-il, puis je l’ai manqué plus souvent, et les choses ont continué dans ce sens, jusqu’à ce que je me sois retrouvé dans le monde. Nous craignons que ce ne soit le cas de beaucoup. Petit à petit, la négligence entre, jusqu’à ce qu’ils se réveillent en découvrant qu’ils n’ont même plus le désir de s’approcher de leur Dieu.

C’est bien différent pour ceux qui veillent jalousement pour que le Seigneur ait toujours sa place, qui ou quoi que ce soit qui veuille la leur prendre. Toute leur manière de vivre déclare qu’ils sont allés là où vient la rosée céleste. Leur Père, qui voit dans le secret, les récompense ouvertement. Ils portent sur eux, sans en être conscients, la sérénité de la place secrète de la communion avec Dieu.

D’après the Lord is near août 1987

« Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes ; de deux ils se couvraient le visage, et de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient » Ésaïe 6. 2.

LE RESPECT INDISPENSABLE DEVANT LES VÉRITÉS DIVINES

C’est la seule fois que les séraphins sont mentionnés dans la Bible ; nous pouvons cependant apprendre beaucoup d’eux. Plus un être créé est élevé dans l’ordre de la création de Dieu, plus on s’attend à ce qu’il ait de la révérence pour le Créateur. Les séraphins sont vus comme se tenant plus près du trône de Dieu que n’importe quels autres êtres angéliques, et en conséquence ils expriment leur révérence en se couvrant la face. Leur révérence leur impose nécessairement d’adorer Celui qui est assis sur le trône.

Il est regrettable qu’une telle révérence devant Dieu et devant sa Parole manquent en général dans le jour présent. On a dit avec raison que les sots se précipitent là où les anges craignent de marcher.

Et cependant les hommes oseront même porter un jugement sur Dieu et sur de vastes portions de sa sainte Parole, l’abaissant au niveau de la connaissance humaine faible et faillible – tandis que les anges, avec leur connaissance et leurs capacités supérieures, désirent pénétrer dans ces choses !La théologie moderne ne se limite pas à abaisser l’autorité de la Parole de Dieu, dérobant par là aux hommes toute foi véritable ; elle tente aussi de détruire la vertu claire de la véritable révérence. Il en résulte que de nombreuses personnes n’ont plus le moindre sens de la révérence.

Puisse le Seigneur donner à chacun de nous, jeune ou âgé, la vue et l’énergie spirituelles pour discerner l’esprit d’irrévérence et le juger. Il est triste que cela infiltre aussi bien les rangs de l’assemblée que les cercles familiaux. Pour avoir un discernement spirituel clair, nous devons nous-mêmes être vraiment soumis à la Parole de Dieu. Le degré et le caractère de notre révérence dépendent de notre connaissance et de notre appréciation de la valeur de la Personne et de l’œuvre de Christ.

D’après the Lord is near août 1987

« Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus » Éphésiens 2. 7.

DIEU FERA CONNAÎTRE L’INFINI DE SON ŒUVRE DANS UN JOUR À VENIR

À toutes les époques Dieu a montré de la miséricorde, de la bonté et de la grâce à l’humanité, car notre existence même et notre maintien sur la terre sont dus à la grâce de Dieu. Mais aucune période précédente ne peut se comparer avec la période présente de l’Église, qui a commencé à la suite du grand sacrifice du Seigneur Jésus sur le Calvaire, et de son ascension quand Il est retourné dans la gloire de Dieu. Cela, uniquement, est désigné comme étant « l’administration de la grâce de Dieu » (Éph. 3. 2).

Dieu avait promis à Israël une grande bénédiction s’ils obéissaient à sa Loi, mais quand Christ, le Fils de Dieu, vint vers cette nation, elle était descendue tellement bas que ses dirigeants, dans une désobéissance rebelle, conspirèrent pour Le mettre à mort et rejeter l’autorité de Dieu. Mais Dieu a ressuscité Christ d’entre les morts, et en envoyant de nombreux serviteurs, a donné aux fils d’Israël l’occasion de se repentir de leur folie tragique. Dans sa dureté, le peuple d’Israël a refusé les offres de pardon de Dieu.

Maintenant Dieu, dans sa merveilleuse sagesse, a envoyé le message de la grâce loin au-delà des limites d’Israël à toutes les nations sous les cieux. Aux nations il n’avait pas été donné de promesses de la part de Dieu, et cependant elles sont maintenant invitées à recevoir par la foi beaucoup plus que ce qu’Israël aurait pu recevoir s’ils avaient obéi à la Loi. Car le sacrifice de Christ est proclamé comme ayant une valeur infinie pour racheter de tout péché et de l’esclavage de la Loi.

Sur cette base, Dieu offre toutes les bénédictions spirituelles à toute âme qui reçoit son Fils comme Sauveur. Par pure grâce Il nous élève dans une bénédiction infiniment merveilleuse, nous donnant une place de proximité éternelle près du Seigneur Jésus Lui-même, comme son Église, qu’Il va se présenter à Lui-même comme sa propre Épouse.

Le jour est proche où Dieu aura la grande joie de montrer à tout l’univers les richesses infinies de sa grâce envers nous dans le Christ Jésus. Tout l’univers s’émerveillera, et nous, l’Église, nous serons remplis de l’adoration la plus humble mais sincère pour Lui et sa grâce infinie.

D’après the Lord is near août 1987 (L.M. Grant)

« La parole de la vérité de l’évangile. Cet évangile, qui est parvenu jusqu’à vous comme aussi dans le monde entier, porte du fruit et s’accroît, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité » Colossiens 1. 5 et 6.

L’ÉVANGILE DE LA GRÂCE DE DIEU, REÇU ET CRU, PORTE DU FRUIT

« Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1. 15). « Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes » (Tite 2. 11). Ce message de Dieu qui ne peut mentir avait atteint les Colossiens et il était répandu dans le monde entier, comme il l’est encore aujourd’hui.

Comment se répand-il ? En portant du fruit et en croissant ! Si une semence est semée, une plante germera, et son fruit contiendra la même espèce de semence que celle qui a été semée. Quand la Parole de Dieu est reçue dans un cœur honnête et bon, elle portera du fruit, et ce fruit, à son tour, contiendra ce qui a été semé : la Parole de Dieu. Quand le Seigneur Jésus se compare, Lui la Parole vivante de Dieu, à une graine de froment, et parle de beaucoup de fruit, il est évident alors que le fruit ressemblera au grain de blé qui est tombé en terre et est mort.

Les bonnes nouvelles portent du fruit et croissent partout dans le monde, mais une personne, individuellement, fait partie de ce processus seulement après avoir connu vraiment la grâce de Dieu en vérité. Il est nécessaire que le salut de Dieu soit apprécié et reçu personnellement. Sinon il sera, soit foulé aux pieds et dévoré par les oiseaux, ou bien il séchera sur le terrain rocheux, ou encore il sera étouffé par les mauvaises herbes.

Que fait, dans votre vie, la parole de la vérité des bonnes nouvelles ? A-t-elle été reçue ? Est-ce qu’elle porte du fruit et croît ?

D’après the Lord is near août 1987