TRADUCTION DE FEUILLETS (113)

« Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » Jean 1. 18.

QUI EST DIEU ?

Il y a quelques années, un groupe de recherche d’une université américaine a mené une enquête auprès des chrétiens sur le thème : Qui est Dieu ? Malheureusement, le résultat n’a pas été celui que l’on aurait pu attendre de chrétiens. Au lieu de donner leur réponse à partir de la Bible, ils ont décrit Dieu selon leurs propres idées. Le résultat dépendait grandement de leur situation de vie et de leur attitude intérieure.

Pour savoir qui est Dieu, nous ne devons pas commencer par nous-mêmes. Si nous formons nos propres pensées à son sujet, nous obtenons une image totalement fausse de Dieu. Ce n’est pas seulement faux, mais aussi maléfique, car cela conduit finalement à créer sa propre idole.

Est-il même possible pour nous, les humains, de connaître le Dieu vrai et éternel ? – Oui, car Il s’est révélé à nous. En créant le monde, Il a montré combien Il est puissant et sage (Ps. 19. 2). Plus tard, Il a donné au peuple d’Israël les dix commandements et a fait ainsi connaître ses justes exigences envers l’humanité (Ex. 20. 1 à 17). Mais la pleine révélation de Dieu est venue avec l’incarnation de son Fils. Jésus-Christ est venu sur la terre et est mort sur la croix pour les pécheurs perdus afin de montrer l’amour de Dieu.

« En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1 Jean 4. 9).

D’après Näher zu Dir mai 2025

« De cette ville (Rome), les frères, qui avaient appris tout ce qui nous était arrivé, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois Tavernes ; quand il les vit, Paul rendit grâces à Dieu et prit courage » Actes 28. 15.

QUAND LES CROYANTS SE RENCONTRENT

L’apôtre Paul avait l’intention de rendre visite aux chrétiens de Rome. Il désirait les connaître personnellement, « pour que nous soyons ensemble encouragés au milieu de vous, vous et moi, chacun par la foi qui est dans l’autre » (Rom. 1. 12). Il ne pensait certainement pas que quelques années plus tard, il se rendrait à Rome en tant que prisonnier.

Néanmoins, son souhait s’est réalisé. Les frères de Rome vinrent même à sa rencontre à mi-chemin. Cela a renforcé et réconforté Paul dans sa foi. On ne rapporte pas ce qu’ils lui ont dit lorsqu’ils l’ont rencontré. Mais le fait même que l’apôtre ait vu les croyants était pour lui un encouragement. Il a remercié Dieu pour cela.

Chaque chrétien parcourt un chemin personnel de foi avec le Seigneur Jésus. Il y a des itinéraires difficiles qui demandent beaucoup d’endurance. Il arrive aussi que le chemin demande une force particulière parce qu’il est raide. Lorsque nous suivons le Seigneur Jésus, nous nous sentons souvent seuls et incompris, car c’est comme de nager à contre-courant.

C’est pourquoi Dieu veut nous donner un nouveau courage en nous faisant rencontrer d’autres croyants. Quand on les voit, on se rend compte : je ne suis pas le seul à vouloir vivre avec le Seigneur ! C’est une grande consolation. La communion avec les autres nous fortifie également sur le chemin de la foi. Remercions donc Dieu pour chaque encouragement qu’il nous donne !

D’après Näher zu Dir mai 2025

« Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller au ciel » Actes 1. 11.

LAISSEZ-VOUS SAUVER !

Quarante jours après sa résurrection, Jésus-Christ est monté au ciel. Ses disciples le virent emporté et enlevé dans une nuée. Il les a laissés sur terre pour proclamer aux gens sa vie, sa mort et sa résurrection. Ils ont été chargés de témoigner du Seigneur Jésus comme le Fils de Dieu et le Sauveur du monde.

Il faut que le monde entier sache que Jésus est mort sur la croix pour sauver les coupables du jugement de Dieu. Quiconque croit en Jésus-Christ et en son œuvre de rédemption est acquitté de la punition divine qu’il mérite à cause de ses péchés. Il reçoit la vie éternelle et est réconcilié avec Dieu.

Ce message de grâce est encore proclamé aujourd’hui. Les gens sont invités à reconnaître leur culpabilité devant Dieu et à accepter personnellement le Seigneur Jésus comme leur Sauveur.

Cette étape de foi est de la plus haute importance, car Dieu jugera bientôt la terre. C’est à cet effet que son fils Jésus-Christ viendra du ciel.

Le Seigneur lui-même a annoncé : « Elles (toutes les tributs de la terre) verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire » (Mat. 24. 30). Il réapparaîtra sur terre, mais non plus comme un sauveur, mais comme un juge. C’est pourquoi nous exhortons sincèrement : Soyez réconciliés avec Dieu.

D’après Näher zu Dir mai 2025

« Je supplie Évodie et je supplie Syntyche d’avoir la même pensée dans le Seigneur » Philippiens 4. 2.

LE SEIGNEUR JÉSUS, NOTRE DIVIN MÉDECIN

Le lecteur attentif aura certainement observé, au cours de cette épître, des touches délicates de la plume inspirée. Cela nous fait conclure que l’œil de l’apôtre, précis et vigilant, découvrait une certaine racine de mal au sein de l’assemblée bien-aimée à Philippe. Il s’adresse directement à celle-ci, non pas avec un couperet ou un fouet, mais avec un raffinement et une délicatesse bien plus puissants que cela. Les résultats moraux les plus puissants sont atteints par ces touches délicates venant du Saint Esprit.

Mais quelle était la racine que nous avons mentionnée ? – C’était une racine d’envie et de disputes. Le développement de cette racine est vu très clairement dans les heurts entre ces deux sœurs, Évodie et Syntyche, mais cela est mentionné dans des portions précédentes de l’épître, et un remède divin est apporté.

Il est très important, pour un médecin, non seulement de comprendre ce qui ne fonctionne pas, mais aussi d’identifier le bon remède. Certains médecins sont habiles pour reconnaître la source du mal, mais ils sont moins capables de savoir quel remède appliquer. D’autres encore sont très informés dans la connaissance de la médecine, sur l’action des différents remèdes, mais ils ne savent pas comment les appliquer aux cas individuels. Le divin Médecin connaît à la fois la maladie et son remède, Il sait exactement ce qu’il en est de nous, et ce qui nous fera du bien. Il voit les racines du mal, et Il applique le remède approprié. Il ne traite pas les cas superficiellement. Il a un diagnostic parfait. Il n’établit pas un diagnostic sur notre maladie à partir de symptômes seulement superficiels. Son œil vigilant pénètre directement au fond du problème, et sa main habile applique le bon remède.

D’après The Lord is near juillet 1987 (C.H.M.)

« C’est pourquoi nous ne nous lassons pas ; mais, même si chez nous l’homme extérieur dépérit, toutefois l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour. Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire, nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles » 2 Corinthiens 4. 16 à 18.

FAIRE CONFIANCE À DIEU, QUI AGIT TOUJOURS POUR LE BIEN DE SES ENFANTS

Avez-vous des difficultés ? Vos biens n’augmentent-ils pas ? Vos amis vous estiment-ils peu ?

Avez-vous de la crainte pour le lendemain ? Êtes-vous dans les dettes, ou malade, ou dans les privations ? Est-ce que ce que vous craignez vous arrive ? Oh, cher enfant de Dieu, pour lequel Christ est mort, ne perdez pas confiance en son amour. Il agit pour vous par ces épreuves-mêmes qu’Il vous a mesurées dans sa tendresse : une joie et un bonheur plus profonds, et un poids éternel de gloire, plus que ce que vous pourriez obtenir autrement.

Satan voudrait se servir de vos doutes et de vos craintes, et les tourner contre vous. Qui suivrez-vous ? Les doutes et les craintes du diable, ou la main aimante de Dieu ? Dans quel sentier marcherez-vous ? – Celui de la vue, qui ne voit que l’orage bousculant vos plans et faisant tomber vos châteaux de cartes ? Ou bien marcherez-vous dans le sentier de la foi, qui voit le cœur aimant et la main de votre Bon Berger en toutes choses, vous enseignant et vous formant pour une vie de communion et de joie plus pleines en Lui-même, et un poids éternel de gloire ?

Nous entendons l’apôtre Paul s’exclamant triomphalement, au milieu de grands troubles et de détresses (voir verset en en-tête). Le langage de la foi est toujours un langage de confiance, parce que les choses visibles n’occupent pas continuellement l’esprit. Elles ne sont vues que comme faisant partie de ce que le cœur et la main pleins d’amour de Dieu emploient pour développer en nous une vie spirituelle plus riche et plus pleine. Dieu produit, pour nous, un poids beaucoup plus grand et éternel de gloire.

D’après The Lord is near juillet 1987

« Des princes m’ont persécuté sans cause ; mais c’est de ta parole que mon cœur a eu peur. J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin » Psaume 119. 161 et 162.

RIEN NE REMPLACE LA LECTURE DE LA PAROLE DE DIEU

Il y a quelque temps, un film ayant pour titre : Le Roi David, a été commenté dans la plupart des journaux du pays. Au sujet de cette tentative de rappeler la vie de David, un commentateur a écrit : En choisissant de rester fidèle au texte de l’Ancien Testament, le directeur et les scribes ont négligé de faire de ce récit un film intéressant. C’est peut-être la Bible, mais qu’est-ce qui attire ? C’est plus qu’ennuyeux… !

Alors que la revue ne donnait aucune raison de voir cette vie de David comme étant artificielle, elle a servi à faire ressortir que la relation d’un individu avec Dieu s’exprime dans sa réaction vis-à-vis de la Parole de Dieu. Le croyant accepte la Parole de Dieu comme étant véritable (Jac. 1. 18), tandis que l’incrédule en parle comme d’un conte. Le croyant comprend la Parole de Dieu parce qu’il a le Saint Esprit habitant en lui (1 Cor. 2. 12), tandis que l’incrédule pense que la Bible est confuse, et qu’elle a besoin de l’homme pour être façonnée en quelque chose de plus acceptable. Le croyant est réveillé par la Parole de Dieu – la révélation même, à l’homme, de la pensée de Dieu (Ps. 119. 161 et 162), tandis que l’incrédule pense que la Bible est ennuyeuse Le croyant est attiré par la Parole de Dieu, son sujet central étant son Sauveur bien-aimé (Jean 1. 1 et 14) – qui est le Verbe lui-même. Les yeux de l’incrédule, pendant ce temps, sont assombris devant Celui par lequel il serait captivé s’il regardait dans la Parole de Dieu.

David, le héros de ce film cité plus haut, était peut-être aussi l’auteur des versets ci-dessus. Pratiquement chacun des versets du Psaume 119 parle de la Parole de Dieu, et le croyant les apprécie. Pour être accroché à la Parole de Dieu, lisez-la chaque jour, sans la remplacer par autre chose.

D’après The Lord is near juillet 1987 (L.J. Ondrejack)

« Et non seulement cela, mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; et l’espérance ne rend pas honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » Romains 5. 3 à 5.

TRIOMPHER PAR LA FOI

Bientôt la foi sera remplacée par la vue. Puisse notre cher Seigneur l’accorder ! Ce n’est pas à la mort que cela sera le cas de toute l’Église de Dieu, mais lorsque Jésus reviendra.

Faites-vous de votre expérience le modèle pour votre foi ? Cela est faux

Votre état est-il pour vous votre référence ? C’est faux.

Mais Dieu aimerait que notre position soit notre référence. Cela L’honore. Cela donne de la puissance pour vaincre.

Notre attitude, maintenant, c’est de marcher calmement jusqu’à l’heure où tout ce qui est à nous maintenant, seulement par la foi, sera nôtre de fait et aussi dans notre expérience – alors notre référence sera notre état. Même l’apôtre Paul ne possède pas encore tout : il attend avec le Seigneur et nous avec – non pas d’être dépouillés, mais revêtus « afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie » (2 Cor. 5. 4). C’est pour cela que la résurrection, et non pas la mort, est notre espérance. C’est pour cela que nous attendons la venue du Seigneur pour nous. Nous n’attendons pas seulement le bonheur ; nous attendons ce qui amènera à sa fin le grand paradoxe entre la position et l’état, et mettra fin aussi à cet état invisible des âmes séparées du corps, avec le Seigneur dans le paradis. « Amen, viens, Seigneur Jésus ». « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand Il sera manifesté, nous Lui serons semblables, car nous le verrons comme Il est. Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui est pur » (1 Jean 3. 2).

Le monde, le diable, et la chair sont contre vous. Le Père, le Fils, et le Saint Esprit vous donnent le triomphe.

D’après The Lord is near juillet 1987

« Deux aveugles assis au bord du chemin, ayant appris que Jésus passait, se mirent à crier : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David » Matthieu 20. 30.

POUR ÊTRE SAUVÉS PAR JÉSUS CHRIST, IL FAUT LE DÉSIRER ET LE MONTRER

Récemment, en passant à côté d’un arrêt d’autobus, je remarquai un avis intéressant sur l’écriteau : S’il vous plaît, faites signe au chauffeur. Il ne suffit pas de s’asseoir à côté de l’arrêt. Il faut montrer clairement son intention de monter dans l’autobus.

C’est exactement ce que les deux aveugles assis dans la banlieue de Jéricho faisaient. Jésus avait redonné la vue à d’autres aveugles. Le Seigneur a dit aussi : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs ». Il ne fait pas de doute que Dieu agissait dans leur cœur pour accomplir la prophétie d’Ésaïe : « Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière ». C’est pourquoi ils criaient à Celui seul qui pouvait répondre à leur besoin – et c’est ce qu’Il fit : « Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux ; aussitôt ils recouvrèrent la vue et le suivirent » (Mat. 20. 34).

Ceux qui aimeraient monter dans l’autobus doivent le montrer au conducteur, et ceux qui voudraient être sauvés doivent se tourner vers Christ. Criez au Seigneur comme ces deux aveugles l’ont fait, et recevez en retour sa promesse merveilleuse : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6. 37).

D’après The Lord is near juillet 1987

« L’esprit de l’homme est une lampe de l’Éternel ; il sonde toutes les profondeurs du cœur (littéralement : les chambres intérieures du ventre) » Proverbes 20. 27.

SE LAISSER SONDER PAR L’ESPRIT DE DIEU

Tout être humain a reçu de Dieu un esprit qui a des facultés tellement étonnantes. L’esprit de l’homme est appelé une « lampe de l’Éternel ». Par là, Dieu a pourvu l’homme d’une lumière que les animaux ne connaissent pas, une lumière par laquelle il peut scruter toutes les parties intérieures du cœur (litt. du ventre). Cela n’est évidemment pas littéral, mais d’une profonde importance spirituelle. Car le ventre parle des appétits de l’homme naturel. Il y avait des personnes dont l’apôtre Paul écrivait « leur dieu, c’est le ventre » (Phil. 3. 19) – c’est-à-dire qu’ils ne vivent que pour leur satisfaction personnelle présente. Ce sont des hédonistes qui ont décidé de suivre leurs inclinations et leurs désirs propres – les avocats d’une société où tout est permis.

Mais les hommes connaissent quelque chose de mieux : la lampe de l’intelligence et de la conscience repose dans l’esprit que Dieu leur a donné. L’intelligence de tout homme lui dit que c’est de la folie de se bourrer de nourriture riche ou de liqueur, simplement parce qu’il aime cela. Si le ventre désire quelque chose qui n’est pas bon pour lui, l’esprit de l’homme est là pour surveiller les parties intérieures du ventre. Supposez que quelqu’un désire suivre une inclination naturelle qui est moralement mauvaise ; alors la conscience joint sa voix à celle de l’intelligence : la lumière de Dieu brille en cela. Nous pouvons nous débattre et essayer de l’en empêcher, mais l’honnêteté nous pousserait à accepter que la lumière sonde ces motifs cachés, et ne permette pas ce qui n’est pas droit.

Aucun homme, donc, n’a d’excuse honnête pour mal faire, et certainement encore moins que tous, celui qui a été sauvé par la grâce de Dieu. Car le croyant a aussi la bénédiction d’avoir l’Esprit de Dieu en lui. L’Esprit n’est pas seulement l’intelligence, mais la puissance qui permet à chacun de s’élever bien au-dessus des simples désirs d’égoïsme, et de s’engager plutôt dans le service intelligent de présenter nos corps comme sacrifice vivant à Celui qui s’est donné Lui-même en mourant sur la croix comme sacrifice pour nous, notre Seigneur Jésus Christ.

D’après The Lord is near juillet 1987 (L.M. Grant)

« Car notre cité à nous se trouve dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur » Philippiens 3. 20.

LES CROYANTS TERRESTRES DE L’ANCIEN TESTAMENT ET LES CROYANTS CÉLESTES DE LA PÉRIODE CHRÉTIENNE

Il y a deux groupes de croyants en Dieu, dans l’Écriture, souvent nommés le peuple terrestre et le peuple céleste. La compagnie terrestre, c’est le peuple choisi de Dieu dans l’Ancien Testament, qui combattait un ennemi terrestre (Jos. 3. 10), qui recherchait un héritage terrestre (Act. 1. 6), et qui recevait une récompense terrestre (Deut. 28. 8, 11 et 12). La compagnie céleste, constituée des disciples de Christ du Nouveau Testament, sont les citoyens du ciel (Phil. 3. 20), dont la nouvelle nature est divine (2 Pier. 1. 4), dont le combat est céleste (Éph. 6. 12), et dont les bénédictions (Éph. 1. 3) ne sont pas du monde !

La compagnie à laquelle nous appartenons devrait gouverner tous les aspects de notre vie. Si nous appartenons bien à la compagnie céleste, alors nos désirs, nos possessions, nos actions et nos réactions, nos moyens et nos buts doivent être en harmonie avec notre citoyenneté. La qualité de notre rôle d’ambassadeurs pour Christ (2 Cor. 5. 20), la manière dont nous Le représentons dans ce pays étranger, dépend du degré auquel nous témoignons de notre citoyenneté céleste au milieu de ceux qui sont « étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux » (Éph. 4. 18). Quand les autres nous voient, nous devrions toujours porter l’insigne de la compagnie céleste – l’espérance qui est en nous (1 Pier. 3. 15), et notre carte de visite devrait toujours être l’évangile de la grâce de Dieu.

D’après The Lord is near juillet 1987 (L.J. Ondrejack)

« Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il ajouta : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : JE SUIS m’a envoyé vers vous. Et Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : l’Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous : c’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération » (Exode 3. 14 et 15).

JÉHOVAH

Jéhovah est le deuxième nom de Dieu trouvé dans l’Ancien Testament. Il y est employé de nombreuses fois. Il signifie : Celui qui a toujours été, qui est toujours, qui sera toujours, l’Éternel. Il est mentionné beaucoup plus souvent dans l’Écriture que tout autre nom de Dieu.

Le sens du mot « Jéhovah » est donné par Dieu Lui-même. C’est un nom qui fait allusion à la relation d’alliance avec l’homme. Vous pouvez vous souvenir comment l’Ange de l’Éternel – dans ce cas le Fils de Dieu lui-même – parla à Moïse depuis le buisson qui brûlait de feu sans être consumé. Il annonçait qu’Il était descendu pour délivrer les fils d’Israël du cruel esclavage de l’Égypte, et donna à Moïse la mission d’être son serviteur dans ce fait.

Il semble que les Juifs révéraient particulièrement ce nom de Jéhovah, au point qu’ils ne se permettaient pas de le prononcer. Ils le remplaçaient par d’autres noms de Dieu. Puissions-nous, chrétiens, montrer autant de révérence quand nous prononçons le nom sacré de Dieu.

Dans d’autres occasions différentes ce nom merveilleux est présenté devant nous, en ajoutant un deuxième nom à Jéhovah, ce qui montre comment une bénédiction après l’autre vient aux hommes, et cela, par l’humanité de notre Seigneur, sa vie merveilleuse, et sa mort expiatoire sur la croix.

D’après The Lord is near juillet 1987 (A.J. Pollock)

« Et Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu à un buisson par les cornes ; Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham appela ce lieu-là du nom de Yahvéh-Jiré, comme on dit aujourd’hui : En la montagne de l’Éternel il y sera pourvu » Genèse 22. 13 et 14.

« Isaac parla à Abraham, son père : Mon père ! Il répondit : Me voici, mon fils. Il dit : Voici le feu et le bois. Mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste. Et ils allaient les deux ensemble » Genèse 22. 7 et 8.

JÉHOVAH-JIRÉ

Ce nom composé se trouve en Genèse 22.1 à 14. Nous lisons là que Dieu éprouva Abraham. Il lui commanda de prendre Isaac, l’enfant de la promesse, dont le nom signifie rire, ce seul fils né miraculeusement, et de l’offrir en sacrifice. Nous nous souvenons qu’Abel offrit en sacrifice des premiers-nés de son troupeau. Noé, quand il sortit de l’arche, prit de tous les animaux purs et de tout oiseau pur et offrit des sacrifices par feu à l’Éternel.

Mais c’était la première occasion où il soit indiqué de manière solennelle qu’il dût y avoir un sacrifice humain. Ce sacrifice est ainsi une prophétie du Père offrant Son Fils bien-aimé.

Au moment critique où Abraham allait mettre à mort son fils sur l’ordre de Dieu, sa main fut retenue, et Isaac fut épargné. Et il s’ensuivit ce que nous lisons dans les versets ci-dessus.

Cette scène se produisit sur le Mont Morija. Des siècles plus tard, nous trouvons Jésus mourant sur la croix dans la honte et l’opprobre à Jérusalem en vue du Mont Morija, accomplissant la prophétie prononcée par Abraham.

Dans les versets précédents, Isaac posa une question qui a dû torturer le cœur de son père d’une angoisse profonde. Il y avait le bois et le feu, mais où était l’agneau pour l’holocauste ? La réponse prophétique d’Abraham était que Dieu Lui-même se pourvoirait d’un agneau pour un holocauste.

Comme cela a été vu de manière glorieuse quand Jean le Baptiseur, le précurseur de Christ, contempla Jésus venant à lui, et s’exclama : « Voilà l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ! ». (Jean 1. 29) ! Et cela fut vu de manière plus merveilleuse encore quand notre Sauveur adorable et béni mourut sur la croix du Calvaire pour la gloire de Dieu, et le salut de tous ceux qui mettent leur confiance en Lui.

On voit ainsi que le mot Jiré, ajouté au mot Jéhovah, nous présente ce qui est réservé dans la pensée de Dieu pour la bénédiction du pauvre homme tombé – tout le récit de la manière dont un Dieu faisant une alliance réaliserait son approche des hommes au prix de la mort de son fils unique.

Il ne nous sera jamais permis d’oublier cela. Dans la vision de la sainte cité descendant du ciel – une représentation symbolique de l’Église en relation avec la période à venir du Millénium, il nous est rappelé que Dieu le Tout-puissant, et l’Agneau, en sont le temple ; que la gloire de Dieu et de l’Agneau en sont la lumière ; que l’Église elle-même est la femme de l’Agneau.

D’après The Lord is near août 1987 (A.J. Pollock)