
Bonjour à tous,
Le mois passé nous avons vu des versets qui nous parlaient des souffrances et de la mort du Seigneur Jésus ainsi que des bénédictions qui en découlent pour nous.
2) Arrêtons-nous maintenant sur ce que le Seigneur continue de faire pour nous, maintenant.
Le Seigneur a dit en Matthieu 28. 20 : « Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle », et en Matthieu 11. 28 : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos ».
Notre Seigneur s’occupe de nous pendant notre pèlerinage ici-bas. Il ne nous laisse pas nous débrouiller tout seul. Il veut être notre Guide, notre Réconfort, notre Consolateur, notre Rocher, notre Refuge, notre Ami, celui qui combat pour nous, qui nous protège, qui nous encourage, celui qui nous nourrit, nous abreuve, nous fait reposer dans de verts pâturages.
Celui qui réunit ces caractéristiques, c’est le bon Berger. Nous voyons l’amour du bon berger en Jean 10. Il met sa vie pour les brebis (v. 11), il va devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix (v. 4), il leur donne de la pâture (v. 9), il est en souci pour elles (v. 13) et ne laisse pas le loup s’en emparer (v. 12). « Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (v. 27 à 30).
En effet, « moi et le Père, nous sommes un ». Nous connaissons sans doute le Psaume 23, qui commence par « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien ». David connaissait Dieu comme son berger personnel. Il le connaissait comme tel alors que lui-même était un berger. Dieu est resté son berger même en fuite devant Saül, et ensuite tout au long de sa vie de roi.
En tant que brebis il dit : « il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles. Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice… ». C’est Dieu, c’est le Seigneur, qui nourrit ses brebis, qui les abreuve, qui les fait reposer, qui leur donne la paix, qui les conduit, qui les aime tendrement et fidèlement.
Il les accompagne (il se mit à marcher avec eux – Luc 24. 15) dans les difficultés, les console dans les deuils (Jean 11), les encourage et ranime leur foi (notre cœur ne brûlait-il pas… Luc 24), les tranquillise au milieu des ennemis, et leur a donné le Saint Esprit (tu as oint ma tête d’huile…) pour les combler de bonté et de grâce, en leur donnant une espérance glorieuse (Ps. 23).
Chaque jour, le Seigneur s’occupe de toi… mais peut-être ne t’en rends-tu plus compte ! Tu oublies d’aller à lui dans tes difficultés, tes combats, ta faiblesse, ta tristesse, tes inquiétudes…
De nombreuses fois dans l’Ancien Testament, l’Éternel rassure son peuple :
« L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles » (Ex. 14. 14).
« Ne les craignez pas ; car l’Éternel, votre Dieu, est celui qui combat pour vous » (Deut. 3. 22).
« Et je vous ai dis : Ne vous épouvantez pas, et ne les craignez pas ; l’Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu’il a fait pour vous sous vos yeux, en Égypte, et dans le désert, où tu as vu que l’Éternel, ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils, dans tout le chemin où vous avez marché, jusqu’à ce que vous soyez arrivés en ce lieu-ci » (Deut. 1. 29 à 31).
Et toi, qui a 70, 80, 90,100 ans, peux-tu aussi affirmer que Dieu t’a porté (e) tout au long de ta vie comme un père porte son fils ? Peux-tu le dire haut et fort ? Avec sincérité ?
Si c’est le cas, lui es-tu pleinement reconnaissant ? Cette gratitude, se manifeste-t-elle par une joie rayonnante, par une confiance, une foi croissante en Dieu ? N’hésite pas à en témoigner autour de toi, aux plus jeunes et à ceux qui ne connaissent pas « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (2 Cor 1. 3), qui ne connaissent pas la voix du bon berger…
Mais si tu es quelqu’un qui se plaint toujours, qui n’est jamais content (e), qui voit tout en noir, c’est probablement que tu ne connais pas bien le Seigneur Jésus comme appui, comme un tendre ami, comme un confident, comme LE bon berger. N’est-ce pas un triste témoignage vis-à-vis des autres croyants, notamment de ceux et celles qui ont vécu ou vivent des situations encore plus graves que toi, mais aussi par rapport aux plus jeunes, sans parler des non-croyants !
Qu’avec des cheveux blancs – ou sans cheveux (😊) – nous puissions dire comme David : « J’ai été jeune et je suis vieux, et je n’ai pas vu le juste abandonné » (Ps. 37. 25). Peux-tu affirmer : « C’EST VRAI, MOI AUSSI JE PEUX TÉMOIGNER QUE JE N’AI JAMAIS ÉTÉ ABANDONNÉ (E), QUE JE SUIS COMBLÉ (E) ». Si cela n’est pas, c’est sans doute parce que c’est toi qui as « abandonné ton premier amour » (Apoc. 2. 4) pour lui ! Car « ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’as pas abandonné ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Ps. 9. 11).
J’aimerais encore relever une tâche du bon Berger, que nous voyons en Luc 15. Lorsqu’une brebis ne le suit plus et s’égare, il va chercher « celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée, et l’ayant trouvée, il la met sur ses épaules, bien joyeux ». Nous revenons à l’allégorie du mois de février « Des pas dans le sable ».
Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver (Ps. 46. 1), ma force, et ma forteresse, et mon refuge au jour de la détresse ! (Jér. 16. 19), une forte tour (Ps. 61. 4), une protection contre le vent et un abri contre l’orage, comme des ruisseaux d’eau dans un lieu sec, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays aride (És. 32. 2).
Voilà tout ce que le Seigneur veut être pour nous, tout ce qu’il fait en notre faveur chaque jour et chaque nuit de notre vie. J’aime bien le cantique n°141 :
En toi seul est ma confiance,
En toi seul est tout mon bonheur…
De ton Esprit la vive source
Me rafraîchit quand je suis las ;
Et, dans le danger, ma ressource
Est dans la force de ton bras.
Le jour, je suis sous ta lumière ;
La nuit, je repose en ta main.
Au matin, ton regard m’éclaire
Et me guide dans mon chemin ;
Et chaque soir, ô tendre Père,
Tu prépares mon lendemain.
Nous venons de voir les soins quotidiens du Seigneur pour nous dans toutes nos circonstances.
Mais le Seigneur a d’autres occupations en notre faveur, qui sont d’une importance capitale et que nous oublions souvent, c’est sa médiation, son intervention, son intercession pour nous vis-à-vis de Dieu. Il endosse le rôle d’avocat pour nous auprès du Père, et celui de souverain sacrificateur devant Dieu.
« Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, [l’]homme Christ Jésus » (1 Tim. 2. 5).
« Car ce n’est pas dans les lieux saints faits de main, copies des vrais, que le Christ est entré, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Héb. 9. 24).
Arrêtons-nous d’abord sur son rôle spécifique d’avocat.
« Mes enfants, je vous écris cela afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste » (1 Jean 2. 1).
Ce rôle d’avocat devant le Père est en faveur d’un croyant qui a péché. Pas pour lui rendre le salut, – car un vrai chrétien ne peut en aucun cas perdre son salut ; lors de sa conversion, il reçoit la vie éternelle, qui ne peut pas se perdre sinon elle ne serait pas éternelle ! – mais pour qu’il puisse retrouver la communion avec Dieu, la jouissance et la paix de sa présence.
Dans la traduction Darby, il y une note à 1 Jean 2. 1 concernant le terme « avocat » : plutôt intercesseur, celui qui vient au secours ; ailleurs (Jean 14 à 16) : Consolateur ; c’est quelqu’un qui soutient la cause d’une personne et lui vient en aide et l’assiste.
« Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? – C’est Dieu qui justifie ; qui est celui qui condamne ? – C’est Christ qui est mort, mais bien plus qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous » (Rom. 8. 33 et 34).
Lisons Zacharie 3. 1 à 5 : « Et il me fit voir Joshua, le grand sacrificateur, debout devant l’Ange de l’Éternel, et Satan (comme Job 1. 6) se tenant à sa droite pour s’opposer à lui. Et l’Éternel dit à Satan : Que l’Éternel te réprimande, Satan ; que l’Éternel, qui a choisi Jérusalem, te réprimande ! Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ? Et Joshua était vêtu de vêtements sales, et se tenait devant l’Ange. Et [l’Ange] prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui, disant : Ôtez-lui ses vêtements sales. Et il lui dit : Regarde, je t’ai enlevé ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. Et je dis : Qu’ils mettent une tiare pure sur sa tête ; et ils mirent la tiare pure sur sa tête, et le revêtirent de vêtements ; et l’Ange de l’Éternel se tenait là ».
Lorsque nous avons (lourdement) péché et que nous le regrettons, nous pourrions nous en vouloir jusqu’à ne pas nous pardonner ces vilaines actions ou paroles. Ou avoir des accusateurs qui veulent nous troubler et aller jusqu’à nous faire croire que nous avons perdu notre salut et que nous ne pourrons jamais relever la tête. Celui qui est appelé diable et Satan, est l’accusateur de nos frères, « qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit » (Apoc. 12. 9 et 10). Il n’aura de cesse de nous écarter et nous garder le plus longtemps possible loin de Dieu et de ses bénédictions. Il s’en est pris à Job, mais dans les limites permises par Dieu, qui, lui, voulait bénir son serviteur, et pour cela, il devait passer par ces épreuves formatrices. « Maintenant mon œil t’a vu ». « Et l’Éternel bénit la fin de Job plus que son commencement » (Job 42. 5 et 12).
Notre avocat, qui est mort pour nous, qui a payé notre dette, effacé nos péchés passés, présents et futurs, nous dit : « Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? – C’est Dieu qui justifie ». Nous avons été justifiés une fois pour toutes et personne ne peut nous faire douter de notre salut ! En tant qu’avocat, il intervient auprès du Père en vue du rétablissement de la communion. Lui est la propitiation pour nos péchés (1 Jean 2. 2 ; 4. 10). Dieu ne peut pas tolérer le péché chez ses enfants. En vertu de son œuvre à la croix, et parce qu’il est notre justice devant lui, notre Seigneur intercède pour nous afin que notre âme soit de nouveau restaurée, et il agit en nous pour que nous confessions nos péchés.
Savoir que notre avocat, celui qui nous soutient, qui nous assiste, qui est notre intercesseur auprès du Père, est son Fils, mais est aussi un homme, qui « a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché, et qui peut sympathiser à nos infirmités » (Héb. 4. 14 à 16), c’est une grâce, une faveur, un privilège, un réconfort, un honneur incomparables, et la certitude d’être « bien représenté à la barre pour notre défense » !
Lorsque nous réalisons le nombre de péchés que nous commettons encore, nous nous rendons compte que le Seigneur a une activité constante, quotidienne à notre égard. « Celui qui te garde ne sommeillera pas » (Ps. 121. 4). Combien nous pouvons lui être reconnaissants !
Et en considérant que le Seigneur a souffert pour chacun de nos péchés lors de leur expiation, et sa charge de travail journalière pour nous ramener dans la communion avec notre Père, ne devrions-nous pas être bien plus vigilants pour ne pas pécher, pour rejeter catégoriquement le mal, pour ne pas succomber aux tentations… ? En reconnaissance d’un si grand amour !
La frontière entre son rôle d’avocat et celui de sacrificateur n’est pas toujours bien définie. Avant que Pierre ne le renie, le Seigneur lui dit : « j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22. 32). Il intercède devant Dieu pour que Pierre n’abandonne pas sa foi, il va intercéder lorsque Pierre va le renier, il va lui lancer un regard qui va bouleverser Pierre et le faire pleurer amèrement. Pierre, en se souvenant que le Seigneur lui avait dit qu’il allait prier pour lui, sera certainement soulagé et encouragé. Le Seigneur s’occupera personnellement de lui (Luc 24. 34), d’abord pour le rétablir dans la communion, ensuite pour le restaurer pour son service (Jean 21).
Voici donc quelques aspects de la sacrificature de Christ. Nous allons les détailler, Dieu voulant, en mai.
C’est dans les cieux qu’est Jésus, notre vie,
Notre Avocat, notre Chef, notre Époux,
Jésus en qui notre âme se confie.
Ah ! quelle gloire et quel bonheur pour nous !
Hymnes et Cantiques n°95
Souverain Sacrificateur
Dans l’inaccessible lumière,
Il est aussi, ce cher Sauveur,
Notre Avocat auprès du Père.
Mis à part, scellés de son sceau,
Nous possédons l’Esprit de vie
Par lequel son Église crie :
Gloire à l’Agneau, gloire à l’Agneau !
Hymnes et Cantiques n°160
Avec mes salutations en Jésus, Marco. Avril 2025