EN ENFER, PLUS DE CHRÉTIENS

« Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ?… Les ténèbres même ne sont pas obscures pour me cacher à toi » Psaume 139. 7 et 12.

Dans un compartiment de chemin de fer, on chantait des cantiques, qui célébraient l’amour du Sauveur, l’efficacité de son sang précieux, la joie de l’âme rachetée.

Ceci énervait considérablement un voyageur incrédule, qui n’aurait rien trouvé à redire à des chansons frivoles ou à des conversations grossières.

À la station suivante, il changea de voiture et se mit à lire son journal. Tout à coup, de la voiture à côté, un chant s’éleva :

« Le nom de Jésus est si doux… » disait le cantique.

« Encore ! » fit l’homme en colère.

Arrivé à destination, il dut prendre un bateau. Se promenant sur le pont, il croise un groupe de jeunes gens, engagés dans une conversation où ils semblaient bien s’impliquer. Il passe ; un nom frappe ses oreilles : JÉSUS CHRIST !

Excédé, le voyageur descend au pont inférieur et, avisant un des hommes de l’équipage, l’interpelle :

– Dites-donc, n’y-a-t-il pas un endroit où je ne risque pas de rencontrer ces imbéciles de chrétiens ?

– Oh ! si, répond l’homme, incrédule lui aussi ; en enfer nous n’en verrons point !

Ces paroles légères et ironiques furent une flèche de l’Esprit de Dieu ; le voyageur sentit que l’heure viendrait où il souhaiterait rencontrer des chrétiens et où il ne le pourrait plus.

Il se mit à les rechercher, et devint, lui aussi, un vrai chrétien.

Ne vous faites pas d’illusions : Si vous fuyez les chrétiens, c’est Dieu que vous fuyez plus encore qu’eux.

En enfer, il est vrai, vous ne rencontrerez plus de chrétiens – mais avant d’y aller, vous aurez rencontré Dieu comme un Juge inexorable.

Prenez garde :

« AUJOURD’HUI, SI VOUS ENTENDEZ SA VOIX, N’ENDURCISSEZ PAS VOS CŒURS » (Hébreux 4. 7).

D’après Le Salut de Dieu 1974