TRADUCTION DE FEUILLETS (111)

« Nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la souffrance de la mort, couronné de gloire et d’honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout » Hébreux 2. 9.

HUMILIÉ ET EXALTÉ

En tant que croyants, nous regardons au ciel avec les yeux de notre cœur et voyons comment Jésus est glorifié et honoré :

Dieu a donné au Christ la gloire spéciale de s’asseoir à sa droite en tant qu’être humain. Ce lieu exalté montre ce que Dieu a encore en réserve pour Lui : Il régnera un jour sur toute la création.

Dieu a donné au Fils de l’homme l’honneur de siéger à sa droite. Quand nous Le voyons là, nous voyons la valeur que Jésus Christ a pour Dieu : Lui seul mérite cette place d’honneur !

Regarder avec foi Christ, au ciel, couronné de gloire et d’honneur, nous donne l’assurance qu’Il sera bientôt reconnu dans tout l’univers.

Mais Jésus fut autrefois abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges à cause de la souffrance de la mort. En tant que Fils éternel de Dieu, Il a dû prendre la forme humaine pour mourir. Il a donc été abaissé au-dessous des anges pour souffrir la mort, car les anges ne peuvent pas mourir. Mais Il avait devant Lui, tout au long de sa vie, les souffrances de la mort.

Sur la croix, Il a « goûté la mort ». Cela fait référence à ses souffrances pendant les trois heures de ténèbres et à sa mort physique. Il a goûté à toute l’amertume de la mort lorsqu’Il a été abandonné par Dieu et a donné sa vie. Heures terribles pour Lui.

Mais Il a ensuite été exalté, et couronné de gloire et d’honneur.

D’après Näher zu Dir avril 2025

« Pour moi, vivre, c’est Christ, et mourir, un gain » Philippiens 1. 21.

« Car moi, par la Loi, je suis mort à la Loi, afin que je vive pour Dieu » Galates 2. 19.

LA VÉRITÉ EN CHRIST, CHANGEMENT COMPLET PAR RAPPORT À LA LOI

Il est merveilleux de contempler les triomphes moraux du christianisme – les victoires qu’il gagne sur le moi et sur le monde, et la manière merveilleuse par laquelle de telles victoires sont obtenues. La Loi disait : Tu feras ceci, et tu ne feras pas cela. Mais le christianisme parle un tout autre langage. Nous y voyons la vie donnée comme un don gratuit – la vie découlant d’un Christ ressuscité et glorifié. C’est quelque chose complètement en dehors du domaine de la loi. La loi disait : « Celui qui aura fait ces choses vivra par elles ». Une longue vie dans le pays était tout ce que la Loi proposait à l’homme qui pouvait la garder. La vie éternelle dans un Christ ressuscité était quelque chose absolument inconnu sous le système légal – et impossible à concevoir.

Mais le christianisme, non seulement donne la vie éternelle ; il donne aussi un objet dont cette vie peut être occupé – un centre autour duquel les affections de cette vie peuvent se déployer – un modèle sur lequel cette vie peut se calquer. Il gagne ainsi ses grands triomphes moraux – et ses conquêtes sur une nature égoïste et un monde égoïste. Il donne la vie divine et un centre divin ; et à mesure que la vie se déploie autour de ce centre, nous sommes débarrassés de nous-mêmes.

C’est là le secret du renoncement à soi-même. Cela ne peut pas être atteint d’une autre manière. L’homme inconverti trouve son centre en lui-même ; et en conséquence, lui dire de ne pas être égoïste, c’est lui dire de ne pas exister du tout. Et cela se vérifie même dans la question de simple religiosité. Un homme accomplira bien sa religion, comme il le pense, pour obtenir un intérêt éternel ; mais c’est quelque chose tout à fait différent, de trouver un objet et un centre en-dehors de soi-même. Le christianisme seul peut le donner.

D’après the Lord is near juillet 1987 (C.H.M.)

« Et parmi les villes que vous donnerez aux Lévites, seront les six villes de refuge, que vous donnerez pour que l’homicide s’y enfuie » Nombres 35. 6.

NOTRE VILLE DE REFUGE

Pour les Israélites, Dieu avait pourvu à six villes de refuge. Trois d’entre elles étaient dans le désert à l’Est du Jourdain, tandis que les autres étaient dans le pays promis (Nomb. 35. 14). C’était littéralement des refuges, des places de sécurité, où l’homicide était protégé du vengeur du sang (Nomb. 35. 25). Quelle provision d’un Dieu d’amour ! Quelle que soit l’une des nombreuses villes en Israël où il habitait, celui qui était accusé n’était guère qu’à un jour de distance – environ 50 kilomètres – d’une ville de refuge, où il était protégé. Telles étaient les dispositions de Dieu pour son peuple terrestre.

Si l’on applique ces passages en pratique aujourd’hui, ces villes sont des types du foyer et de l’assemblée pour le croyant. Tout comme autrefois, l’une se trouve dans le désert, tandis que l’autre est dans l’endroit où la bénédiction est promise. Aujourd’hui comme alors, nous avons besoin de protection dans toutes les sphères de notre vie, parce que le méchant est actif partout (Éph. 6. 12 ; 1 Pier. 5. 8 et 9).

Tandis que nous marchons dans ce monde qui est un désert, notre demeure devrait être une place de sécurité permanente où l’amour de Dieu est évident et ses principes maintenus, un endroit de protection contre les attaques alors que nous marchons dans le domaine de Satan. De plus, en jouissant, par la foi, de notre portion dans les lieux célestes, nous avons besoin du soutien de l’assemblée. C’est un endroit de vérité et de lumière, l’habitation du Seigneur au milieu de son peuple, et ainsi une place de sécurité au milieu de la déchéance spirituelle tellement évidente dans la chrétienté aujourd’hui.

Nos foyers et les assemblées sont-elles des villes de refuge aujourd’hui ? Nos voisins les voient-ils comme tels ? S’il en est ainsi, soyons-en reconnaissants, et diligents pour les maintenir tels. Sinon, commençons maintenant à en faire des villes de refuge en pratique. Nous avons tous besoin de telles villes.

D’après the Lord is near juillet 1987

« Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles, et sur la terre une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de peur dans l’attente de ce qui va atteindre la terre habitée, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire » Luc 21. 25 à 27.

L’ANNONCE DES TEMPS DE LA FIN

Ces choses se rapportent directement à ce qu’on verra dans la période de la grande tribulation. Pourtant, les conditions actuelles semblables ne peuvent manquer de nous persuader que ce jour est très proche. Beaucoup ont le cœur défaillant de crainte maintenant, par exemple devant la frayeur que cause une attaque nucléaire possible – et devant certaines nations renforçant leur force militaire avec assurance. L’expression « les puissances des cieux seront ébranlées » semble impliquer que l’homme s’introduit dans les puissances par lesquelles Dieu a employé les cieux au bénéfice de l’homme – mais que les hommes ébranlent ces puissances de manière maléfique. Le mot pour les cieux, c’est ouranos, d’où vient le mot uranium. Qu’il y ait ici une relation directe avec la fission de l’atome, nous ne le savons pas ; mais tandis que Dieu a depuis longtemps employé la puissance nucléaire du soleil pour la grande bénédiction de l’humanité – lorsque l’homme prend possession d’une petite mesure de cette puissance, il l’emploie immédiatement pour la destruction !

Dans tous les cas, il y a une relation directe entre le fait des pouvoirs des cieux d’être secoués – et le Fils de l’homme venant avec puissance et gloire. Cela n’est pas, bien sûr, sa venue pour les croyants à l’enlèvement, mais au moins sept ans plus tard, à la fin de la Grande Tribulation.

Quand nous regardons ces choses, comme nous pouvons bien attendre la venue du Seigneur à tout moment, pour emmener tous les croyants hors de ce présent siècle mauvais vers la bénédiction de sa présence !

D’après the Lord is near juillet 1987 (L.M. Grant)

« Je me coucherai et aussi je dormirai en paix ; car toi seul, ô Éternel ! tu me fais habiter en sécurité » Psaume 4. 8.

LA PRÉSENCE DU SEIGNEUR JÉSUS CHASSE LA CRAINTE

La petite fille était profondément endormie, mais quand sa mère entra dans la chambre, avec une lampe, pour se coucher, son visage s’éclaira de joie en la reconnaissant, surveillant avec plaisir tous ses mouvements dans la pièce. Mais quand la mère éteignit la lumière, l’obscurité soudaine causa à l’enfant surprise et peur. Sa mère s’approcha tranquillement et mis sa main sur celle de l’enfant. Ses craintes disparurent tout de suite. Puis, mettant sa petite main sur celle de sa mère, confiante dans sa présence et son affection, elle fut bientôt profondément endormie.

C’est une belle illustration de la confiance dans la présence de Christ avec nous. Quelquefois, même après des moments de joie profonde, l’obscurité de l’incrédulité et le sens du péché demeurant en nous, nous remplissent de crainte par les efforts du tentateur. Si des circonstances éprouvantes et difficiles, permises par Dieu, semblent cacher de notre vue la face de notre Sauveur, nous sommes angoissés. Mais dès que nous nous approchons de Lui par une foi simple, sa présence calme notre esprit. Nous sommes élevés hors de nous-mêmes, notre agitation cesse et nous sommes conscients de la vérité des promesses de ses paroles : « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel pour toujours ; car en Jah, Jéhovah, est le rocher des siècles » (És. 26. 3 et 4).

D’après the Lord is near juillet 1987

« Le cœur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cœur pendant qu’ils vivent ; et après cela ils vont vers les morts » Ecclésiaste 9. 3.

DÉCEPTIONS

L’homme d’État Talleyrand, né en 1754, était riche, et estimé comme un grand homme français. Élevé pour être prêtre, il fut, de 1788 à 1791, évêque d’Autun. Son goût pour la politique, toutefois, l’amena dans le cercle des affaires d’État. Pendant la première révolution française, il fut président de l’Assemblée Nationale, et Trésorier-général sous Napoléon. Par des manipulations adroites il survécut à la chute de Napoléon, et demeura dans des places élevées sous les Bourbons, et plus tard, sous Louis-Philippe. Sa fortune était très grande.

Mais il ne connut jamais le secret du bonheur et de la paix véritables. Le jour de sa mort, on trouva un écrit de sa propre main : Pensez donc, quatre-vingt trois ans ont passé ! Quels troubles ! Quelle hostilité ! Quelles mauvaises interventions ! Et tout cela, sans autre résultat que l’épuisement du corps et de l’âme ! Troubles en regardant en arrière vers le passé, et un profond sentiment de découragement et de doute en regardant à l’avenir.

Peut-être que vous aussi, vous avez découvert, comme Talleyrand, comment, par des tactiques adroites et du profit, vous pouvez diriger les circonstances à votre bénéfice pour votre réputation et votre richesse dans le monde. En êtes-vous devenus heureux ? ou devez-vous admettre, avec déception, que votre vie n’était qu’une vaine poursuite après le bonheur et la paix ? Et que vous restera-t-il le jour où vient la mort ? Rien d’autre qu’un soupir plein de trouble, une conscience chargée de péché, et l’attente terrible du jugement après la mort (Héb. 9. 27). Une seule Personne peut vous rendre heureux et vous donner le repos de la conscience et du cœur : Jésus Christ, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde.

D’après the Lord is near juillet 1987

« Mais vous recevrez de la puissance, le Saint Esprit venant sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre » Actes 1. 8.

LA PUISSANCE DE DIEU EST DONNÉE À CEUX QUI L’ATTENDENT AVEC SOUMISSION

C’est une erreur de supposer que nous pouvons être dotés, pour ainsi dire, de puissance spirituelle. Dieu ne donne jamais une réserve de forces à aucun de ses serviteurs, sur laquelle ils puissent puiser de temps en temps jusqu’à ce que tout soit employé. La puissance est toujours en Lui, et non en eux, et elle est seulement fournie un moment après l’autre à ceux qui marchent avec Lui et dans sa dépendance.

Gardez à l’esprit que nous ne devons pas nous attendre à une conscience de puissance. C’est sur ce fait que beaucoup trébuchent. Ils désirent ressentir de la puissance, et ne ressentant pas cela, ils en concluent qu’ils n’étaient pas dans la bonne condition d’âme pour cet exercice. Il n’y a pas de plus grave erreur. D’autre part, le Seigneur doit humilier ses serviteurs pour leur faire prendre conscience de leur complète incapacité, afin qu’ils puissent apprendre cette leçon : que sa force est rendue parfaite dans la faiblesse !

Les arrangements humains interfèrent avec la puissance divine. Lors de conférences, les gens trouvent souvent plus de plaisir à se rencontrer les uns les autres qu’à s’attendre à Dieu, et alors il y a manque de puissance. Depuis de nombreuses années j’ai remarqué que, quand Dieu est sur le point d’agir, Il produit de la tranquillité – un calme solennel – et de l’attente. Et au moment où Il fait cela, Satan s’y oppose et cherche à attirer l’attention des saints. Nous ne devons pas ignorer ses desseins.

D’après the Lord is near juillet 1987

« Éternel ! Ta parole est établie à toujours dans les cieux » Psaume 119. 89.

LA PAROLE DE DIEU DEMEURE ÉTERNELLEMENT – RECEVEZ-LA

Quels beaux mots poétiques que ceux-ci, mais pourquoi ont-ils été conservés pendant trois mille ans, et traduits dans presque toutes les langues et les dialectes des humains ? Pourquoi n’ont-ils pas rejoint les multitudes d’autres mots écrits au cours des âges, qui ont été perdus dans les poubelles de l’antiquité ?

La réponse est simple. David a parlé par l’inspiration du Saint Esprit de Dieu. Ses paroles sont devenues une partie de ce vaste ensemble de littérature que nous appelons la Bible, qui a prédit sa propre persistance par ces mots : « La parole du Seigneur demeure éternellement » (1 Pier. 1. 25).

Considérez un instant l’immensité d’une telle affirmation. Supposez que, en écrivant cet article, je conclurais en disant : Tout ce que j’ai écrit ici sera encore imprimé dans cinq cents ans. Ou supposez que j’aille même plus loin et que je dise : tout ce que j’ai écrit depuis toujours durera pour toujours. Vous me renverriez bientôt comme étant un détraqué, ou peut-être comme un prétentieux dont les affirmations avancées ne pourront qu’être désapprouvées par les générations futures.

Mais que feraient de moi ces générations futures si mes affirmations se confirmaient ? C’est la question qui est devant les gens de notre génération qui ne peuvent pas nier la précision impressionnante des affirmations de la Bible. Beaucoup les ignorent simplement, espérant peut-être que cela passera ; mais d’autres ouvrent leur cœur à son message, et reçoivent le précieux Sauveur dont il parle. Comment réagissez-vous ?

D’après the Lord is near juillet 1987

« Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous font-ils des miracles ? Tous ont-ils des dons de grâce de guérison ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? » 1 Corinthiens 12. 29 et 30.

L’ORDRE DANS LA MAISON DE DIEU

C’est le Seigneur qui appelle, non pas l’Église. L’Église peut être la sphère de l’exercice des dons, mais elle n’est jamais la source de l’autorité, ni de la puissance – ces deux choses viennent de Christ. C’est Lui qui donne la mission, Lui qui envoie les ouvriers pour semer ou récolter. L’Écriture n’affirme jamais que l’Église soit le bureau qui examine les candidats au ministère – comme on les appelle – et elle n’a pas non plus l’autorité pour prononcer un jugement. Il n’y a pas de rôle prévu pour l’Église, ni pour l’un ni pour l’autre, parce que ce n’est pas l’œuvre ou le devoir de l’Église. Le Seigneur qualifie le serviteur qu’Il appelle pour le service qu’Il lui donne à accomplir, et Il agit par l’Esprit, non seulement dans un seul membre, mais dans tous les autres, pour que son appel, son œuvre et ses ouvriers soient respectés.

Remarquez aussi comment, dans les versets ci-dessus, les questions de l’apôtre supposent la répartition des dons parmi les membres de Christ, et non pas leur concentration dans une personne ou dans tous. Aucun n’a toutes les mêmes fonctions, et aucun n’a toutes les fonctions qui – cela est dit expressément – sont distribuées à chacun des nombreux membres. La folie des Corinthiens n’était pas plus grande, en souhaitant que tous les dons soient en chacun et tous les saints, que la théorie moderne d’attribuer tous les dons à une seule personne officielle. La première erreur était une vanité ignorante avant que la vérité soit pleinement révélée dans une forme écrite ; l’autre erreur est une présomption coupable en présence de l’œuvre reconnue de Dieu, qui condamne tout écart de ses principes, principes où le Saint Esprit agit pour glorifier le Seigneur Jésus.

D’après the Lord is near juillet 1987 (L.M. Grant)

« Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel ; sous ta langue il y a du miel et du lait, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban » Cantique des cantiques 4. 11.

LA JOIE DU SEIGNEUR JÉSUS DANS LES SIENS

Quelle joie précieuse trouve le Seigneur Jésus dans les expressions affectueuses et spontanées qui s’adressent à Lui de la part de ceux qui ont connu sa grâce en salut. Le miel est le produit du nectar rassemblé sur toutes sortes de fleurs, digéré par l’abeille pendant qu’elle retourne à la ruche pour le déposer dans les rayons. Nous pouvons de même récolter de tous les livres, les chapitres et les versets de l’Écriture, une certaine quantité de nectar, la méditer, la digérer comme nourriture pour notre âme, et la déposer dans la ruche. Car la ruche indique que nous avons le ministère de la vérité de Dieu ordonné comme des paroles de vérité prêtes à être employées quand l’occasion le requiert. Nos lèvres peuvent alors prononcer notre affection débordante envers le Seigneur Jésus.

Le miel est donc ce que nous avons trouvé personnellement dans la Parole de Dieu. Mais il y a aussi le lait. Le lait parle de la Parole elle-même (cf. 1 Pier. 2. 2). Le Seigneur se réjouit d’entendre, de nos lèvres, sa Parole, que nous avons méditée, basée seulement sur l’Écriture (cf. Ps. 45. 1).

De plus, l’odeur des vêtements a la fraîcheur de la forêt, non contaminée par l’homme. Le Seigneur se réjouit dans la pureté des vêtements, comme dans la douceur des paroles des siens. Puissions-nous apprécier profondément l’approbation du Seigneur, en grâce et en vérité.

D’après the Lord is near juillet 1987 (W. Kelly)

« Il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » Éphésiens 1. 6.

« C’est pourquoi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables » 2 Corinthiens 5. 9.

LA POSITION ASSURÉE DU CROYANT

Tous les croyants sont acceptés, parfaitement et pour toujours – reçus dans la faveur du Bien-aimé.

Dieu les voit en Christ, et comme Christ. Il pense à eux comme Il pense à Lui ; Il les aime comme Il L’aime, Lui. Ils sont toujours devant Lui, parfaitement acceptés dans le Fils bien-aimé de son amour. Et rien ni personne ne peut interférer avec leur position haute et glorieuse, qui repose sur la stabilité éternelle de la grâce de Dieu, sur l’œuvre accomplie par son Fils, et est attestée par le Saint Esprit envoyé du ciel ici-bas.

Mais tous les croyants sont-ils acceptables dans leurs voies de pratique ? Se comportent-ils tous de manière telle que, dans leurs actions, ils supportent la lumière du trône de jugement de Christ ? Œuvrent-ils tous pour Lui être agréables ?

Tout cela est éminemment pratique. Nous sommes appelés, par tous les arguments qui peuvent agir sur le cœur et la conscience, à œuvrer diligemment pour être acceptables à notre Sauveur adorable et béni. Y a-t-il quelque légalisme en cela ? Pas la moindre trace. Tout au contraire. C’est le cadre saint d’une vie de piété, édifiée sur Christ ressuscité et glorifié à la droite de Dieu. Comment pourrait-il y avoir là, la moindre parcelle de légalisme ? C’est impossible. Ce n’est que le pur fruit de la grâce gratuite souveraine, du commencement à la fin.

Oui, demeurons ainsi sur la riche grâce qui brille dans l’acceptation de notre personne à chacun, afin de pouvoir être conduits à un effort diligent et fervent pour être trouvés acceptables dans nos voies.

D’après the Lord is near juillet 1987 (C.H.M.)