LES SEPT PAROLES DE JÉSUS SUR LA CROIX

Introduction

(Jésus dit : ) : « … il fallait que soit accompli tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes. Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures. Et il leur dit : Il est ainsi écrit  ; et ainsi il fallait que le Christ souffre, qu’il ressuscite d’entre les morts le troisième jour » Luc 24. 44 à 46.

Par les récits de la crucifixion de Jésus rapportés dans les Évangiles, nous apprenons que, durant les heures où Il était sur la croix, Il a prononcé sept paroles. Chacune d’entre elles est liée aux caractères spécifiques de l’évangile qui la rapporte et, dans leur ensemble, elles constituent une sorte de testament spirituel du Sauveur, et en outre une synthèse magistrale du christianisme.

En étudiant et en confrontant les récits bibliques, nous pouvons reconstituer avec une bonne approximation l’ordre dans lequel ces paroles ont été prononcées. Jésus a été crucifié à la 3ème heure (selon la manière de compter les heures par les Juifs), c’est-à-dire à 9 heures du matin (Marc 15. 25). Nous notons :

Trois déclarations durant les trois premières heures de la crucifixion : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23. 34) ; « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 43) ; « Femme, voilà ton fils… voilà ta mère » (Jean 19. 26 et 27).

Une phrase centrale, citée dans deux évangiles, à la fin des trois heures de l’expiation durant lesquelles des ténèbres ont recouvert tout le pays : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mat. 27. 46 ; Marc 15. 34).

Trois paroles après les heures de ténèbres, alors que l’expiation des péchés est accomplie : « J’ai soif » (Jean 19. 28) ; « C’est accompli » (Jean 19. 30) ; « Père ! entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23. 46).

Nous allons étudier ces sept paroles prononcées par le Seigneur sur la croix.

1. « Père, pardonne-leur »

« Quand ils furent venus au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les malfaiteurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » Luc 23. 33 et 34.

Jésus vient d’être cloué sur la croix. Ses douleurs physiques sont extrêmes, cependant ses pensées sont tournées vers Dieu, son Père, témoin silencieux de cette scène cruelle. Conscient de l’immense amour du Père, Jésus est le seul qui soit capable de mesurer la terrible gravité de la faute dont l’humanité s’est souillée devant Dieu en tuant son Fils bien-aimé par la crucifixion. Jésus prie alors le Père de leur pardonner ce crime.

Plus tard, Pierre, témoin de la résurrection de Jésus et de son élévation dans le ciel, se tournera vers le peuple qui a refusé le Crucifié comme son Messie. Sur la base du pardon que Jésus a demandé au Père, Pierre déclarera : « Maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, comme aussi vos chefs » (Act. 3. 17). Dieu, dans sa miséricorde, accordait les circonstances atténuantes à leur ignorance, et un temps pour se repentir. Au cours des siècles, l’annonce de la bonne nouvelle (l’évangile) pour le salut de tous les hommes sera aussi fondée sur la réponse de Dieu à la prière de Jésus, le Sauveur, parce que Dieu est un Dieu de pardon pour tous ceux qui, repentants, se tournent vers Lui.

Jésus sur la croix incarne aussi l’exemple parfait pour ceux qui croient en Lui. Condamné injustement et soumis à une indicible souffrance, Il n’exprime ni plainte, ni protestation, ni menace, mais seulement des paroles de grâce et de pardon.

L’apôtre Paul, imitateur de Christ, écrit : « Vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même » (Col. 3. 13).

2. « Dans le paradis »

« Et il (le second malfaiteur) disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Jésus lui dit  : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23. 42 et 43.

L’un des deux malfaiteurs crucifiés aux côtés de Jésus l’insulte. L’autre le reprend, parce que le comportement de Jésus crucifié le frappe ; sa conscience est touchée. Ce malfaiteur reconnaît publiquement qu’il mérite ce qui lui arrive, mais il proclame aussi la perfection de Jésus : « Celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire » (Luc 23. 41). Sa foi naissante lui fait discerner en Jésus le roi des Juifs. Il appelle « Seigneur » cette victime qui va mourir, et parle de son règne à venir. N’ayant aucun mérite personnel à faire valoir, il fait appel à la seule grâce du Sauveur. Sa foi est récompensée. Jésus lui promet que, ce même jour, il sera avec Lui dans le paradis.

Ces deux hommes, crucifiés aux côtés du Seigneur, peuvent représenter toute l’humanité.

– Le premier, quoique étant témoin des souffrances, de l’amour et de la grâce de Jésus, a montré qu’il ne s’est pas repenti. S’il n’a pas reconnu en Lui le Sauveur, son sort est fixé : la condamnation éternelle, loin de Dieu.

– Le second, touché par la grâce, a reconnu ses propres péchés et la justice de Jésus Christ. Il s’est repenti et a placé toute sa confiance en Lui. Sa foi lui fait aussi entrevoir, au-delà de la mort, la venue de Jésus pour instaurer son règne. La réponse de Jésus va encore plus loin : c’est la promesse d’être immédiatement avec Lui dans le paradis.

Le malfaiteur repenti représente tous ceux qui sont sauvés par le moyen de la grâce de Dieu, par la foi, car ils reconnaissent mériter le jugement de Dieu et ils placent leur confiance en Jésus. Pour eux, ce qui suit la mort est une certitude : c’est « être avec Christ » (Phil. 1. 23), dans l’attente de la résurrection.

3. « Femme, voilà ton fils »

« Or, près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, [femme] de Clopas, ainsi que Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère et le disciple qu’il aimait se tenant à côté, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui » Jean 19. 25 à 27.

Près de la croix de Jésus, Marie, sa mère, et Jean, son disciple, profondément affligés, observent la scène. Ce qui les lie, c’est l’amour du Sauveur pour eux et leur amour commun pour Lui. La mission pour laquelle Jésus était venu dans ce monde allait s’accomplir. Dans ce moment suprême, le Fils de Dieu exprime son affection pour Marie, sa mère. Il la confie aux soins de Jean, qui répond immédiatement à la confiance du Maître et l’accueille dans sa maison.

Cette scène a une valeur pour tous les croyants : comme Marie et Jean, chacun de nous est aimé du Sauveur ; et ainsi, dans une certaine mesure, nous l’aimons. Comme Jean l’écrira par la suite : « Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4. 19). Et, en conséquence, parce que « lui a laissé sa vie pour nous, nous aussi nous devons « laisser notre vie » pour les frères » (c’est-à-dire ceux qui ont Jésus comme leur Sauveur – 1 Jean 3. 16).

L’amour que les chrétiens se doivent les uns aux autres est une conséquence de l’amour du Seigneur. Cet amour est le caractère distinctif qui unit les enfants de la famille de Dieu. Il témoigne de la présence de Dieu en eux : « l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu » (1 Jean 4. 7).

Jésus, quelques heures avant la crucifixion, a laissé à ses disciples ces paroles comme principe de vie : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l’un l’autre. À ceci tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13. 34 et 35).

4. « Mon Dieu, pourquoi… ? »

« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani  ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Matthieu 27. 46.

Pendant trois heures, le pays est plongé dans l’obscurité. Le Sauveur, caché aux regards, est seul devant le Dieu saint. Au terme de ces heures terribles, Il crie d’une forte voix, prononçant les mêmes paroles douloureuses que le roi David au Psaume 22 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».

Oui, durant ces trois heures, Dieu a abandonné son Fils bien-aimé qui avait pris sur Lui nos péchés. Parce que Dieu ne peut supporter le péché, sa colère s’est déversée sur Lui. La justice du Dieu saint et le salut des hommes sont la réponse à cette terrible question du Fils de Dieu. Par ce cri déchirant, Jésus semble donner raison à ses ennemis, qui avaient défié Dieu, en disant : « Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant s’il tient à lui, car il a dit : Je suis Fils de Dieu » (Mat. 27. 43). Mais Dieu ne délivre pas son Fils bien-aimé et Il l’abandonne, malgré toute la confiance qu’Il plaçait en son Dieu…

Le cri poignant de Jésus n’est cependant pas désespéré et s’ouvre sur la certitude de la gloire. « Ainsi il fallait que le Christ souffre et qu’il ressuscite d’entre les morts le 3ème jour ? », dira Jésus ressuscité aux deux disciples, sur le chemin d’Emmaüs (Luc 24. 46).

Certains ont pensé, à tort, que ce cri exprimait le doute ou même la rébellion envers le Père. Dieu n’a pas pu répondre pendant ces trois heures d’obscurité parce que Jésus a été « fait péché pour nous » (2 Cor. 5. 21) et que la colère de Dieu contre le péché pesait sur Lui. Oui, Jésus est parfait dans ses sentiments envers Dieu, même durant ces heures terribles : « Le juste est plein de confiance, dans sa mort [même] » (Prov. 14. 32).

En réponse, Dieu a montré qu’Il a accepté le sacrifice de son Fils en le ressuscitant et en le faisant asseoir à sa droite (Marc 16. 19). Si ce cri n’avait pas résonné dans le silence de Golgotha, nous ne saurions pas jusqu’où est allé l’amour du Père et du Fils pour nous sauver. Dans sa souffrance en obéissance au Père, le Seigneur Jésus a traversé l’abandon et la mort, pour revenir à la vie et la donner à tous ceux qui croient en Lui.

5. « J’ai soif »

« Après cela Jésus, sachant que tout était déjà accompli, dit, afin que l’Écriture soit accomplie : J’ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre : ils remplirent de vinaigre une éponge, et, l’ayant mise sur de l’hysope, ils la lui présentèrent à la bouche » Jean 19. 28 et 29.

La soif est l’une des souffrances physiques extrêmes de la crucifixion. Le Créateur des sources d’eau, devenu homme, a éprouvé dans son corps la soif intense que subissent les crucifiés. Au terme des heures où Il fut abandonné de Dieu, Jésus dit, afin d’accomplir la prophétie de l’Ancien Testament : « J’ai soif ». On Lui a donné du vinaigre à boire, qu’on Lui a présenté sur une éponge, au bout d’un rameau d’hysope. Ainsi Jésus réalisa chaque détail de ce que la Parole de Dieu avait prophétisé par les paroles du psalmiste : « Dans ma soif, ils m’ont abreuvé de vinaigre » (Ps. 69. 22).

Mais les mots « J’ai soif » témoignent aussi de l’intense soif morale que Jésus ressentait dans son cœur après avoir traversé les heures de l’abandon.

Les textes de certains Psaumes expriment cette profonde soif : « Comme le cerf brame après les courants d’eau, ainsi mon âme crie après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du *Dieu vivant. Quand viendrai-je et paraîtrai-je devant Dieu ? » (Ps. 42. 1 et 2). Et encore : « Ma langue est attachée à mon palais » (Ps. 22. 16).

Ces trois heures, interrompant la parfaite et heureuse communion avec le Père, ont « desséché » de manière indicible l’âme de Jésus sur la croix.

Oui, le Sauveur a eu soif afin de pouvoir donner l’eau de la vie à quiconque a soif. Dans son immense amour, Jésus nous adresse maintenant cet appel : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jean 7. 37). La Bible se termine par cet ultime appel : « Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apoc. 22. 17).

6. « C’est accompli »

« Après avoir dit cela, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : Père, l’heure est venue… Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » Jean 17. 1 à 4.

« Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit : C’est accompli. Puis, ayant baissé la tête, il remit son esprit » Jean 19. 30.

Après avoir pris le vinaigre, Jésus dit : « C’est accompli ». Ce terme, en grec, signifie qu’une facture a été payée. La mission de Jésus, pour Dieu et pour sauver les hommes, était achevée.

Le péché est une offense à Dieu et constitue une dette de l’homme envers son Créateur. Dieu ne peut ouvrir son ciel et accueillir l’homme dans sa sainte présence que si cette dette est soldée. Et Jésus l’a payée définitivement, prenant sur Lui les innombrables fautes des croyants de tous les temps. Lui seul pouvait régler la dette en supportant toute la colère de Dieu que nous méritions.

Mais, plus encore, ces deux mots annoncent l’accomplissement définitif de toute la volonté de Dieu, de tout ce qui était annoncé dans les Écritures.

La gloire de Dieu avait été ternie par le péché et par la désobéissance de l’homme, mais, par Jésus, elle a retrouvé sa splendeur. Tout ce que le Père Lui avait confié, tout ce pour quoi Il était venu dans le monde, est maintenant accompli par Lui dans l’œuvre de la croix, et cela pour toujours. La promesse de Dieu, et spécialement « l’espérance de la vie éternelle » (Tite 1. 2) pour ceux qui croient, le règne et la gloire pour son Fils, accompagné de son épouse (l’Église), les nouveaux cieux et la nouvelle terre dans lesquels Dieu habitera avec les hommes… tout est définitivement assuré, même si la réalisation complète de tout cela n’est pas encore effective. Jésus seul a pu dire : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ».

« C’est accompli » : cette déclaration du Sauveur crucifié est un glorieux cri de triomphe.

7. « Père, entre tes mains… »

« Ayant crié d’une voix forte, Jésus dit : Père ! entre tes mains je remets mon esprit » Luc 23. 46.

« Le centurion qui était là en face de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Véritablement, cet homme était Fils de Dieu » Marc 15. 39.

Avant d’expirer, Jésus pousse un grand cri. Habituellement, la mort d’un crucifié se produit par une lente asphyxie qui empêche de parler. Ce grand cri démontre que ce ne fut pas seulement la crucifixion qui causa sa mort, mais avant tout le fait que Jésus a donné sa vie volontairement. En assistant à cette scène, le centurion romain est étonné. Il comprend que Jésus n’est pas un crucifié comme les autres. Même Pilate, ensuite, s’étonnera lorsqu’il apprendra que Jésus est déjà mort.

Jésus crie, puis remet son esprit entre les mains de son Père. C’est un acte de puissance divine, parce qu’aucun homme n’a le pouvoir de séparer son propre esprit de son corps pour le remettre à Dieu. Le Fils de Dieu expire, c’est sa décision souveraine. Il accomplit ainsi ce qu’il avait dit : « Moi je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10. 17 et 18).

Personne n’a pu enlever la vie à Jésus. Il l’a donnée volontairement, par amour pour son Père et par amour pour nous, les créatures qu’Il était venu sauver (Jean 14. 31).

Ces dernières paroles du Sauveur nous enseignent aussi que la mort, et Satan qui en détenait le pouvoir, sont vaincus. Jésus, le grand Vainqueur, entre dans la mort et ressuscite le troisième jour. Et tous ceux qui croient en Lui ressusciteront à son prochain retour (1 Thess. 4. 16).

Cette dernière prière de Jésus, Homme parfait, soumis et obéissant au Père, en couronne la vie. Quel exemple pour chacun de nous !

Conclusion

« Pour moi, qu’il ne m’arrive pas à moi de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde » Galates 6. 14.

À sept reprises, la voix de Jésus crucifié nous interpelle :

– Sa prière en faveur de ceux qui le crucifiaient ;

– La promesse du paradis au malfaiteur repentant ;

– Les paroles par lesquelles Il établit un lien précieux, de nature divine et céleste, entre ceux qui Lui appartiennent ;

– Son cri d’angoisse, après les trois heures de l’abandon, durant lesquelles Il a supporté la colère de Dieu ;

– L’expression de sa soif morale, qui provient de la souffrance de l’expiation du péché ;

– Le cri de victoire qui annonce que tout ce que Dieu attendait de Lui est accompli ;

– Enfin, les dernières paroles du Sauveur qui, dans une parfaite dépendance du Père, Lui remet son esprit.

La croix de Jésus ne représente-t-elle rien pour vous ? Elle est l’expression de son amour infini et dit encore au cœur de tous : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Act. 16. 31).

« Le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur » (Éph. 5. 2).

D’après « Il buon seme » – janvier-mars 2025