
« La Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » Jean 1. 17.
GRÂCE ET VÉRITÉ
Lorsque le Fils de Dieu est devenu homme et a vécu en Israël il y a environ 2000 ans, la grâce divine est apparue sur terre. Cela a entraîné un changement majeur. Jusqu’à ce moment, Dieu exigeait du peuple d’Israël l’obéissance à ses commandements. Mais depuis lors, Il a offert gratuitement le salut éternel à tous les hommes.
Cette grâce, qui cherche à sauver les coupables et les perdus, va de pair avec la vérité. Dieu ne ferme pas les yeux sur les péchés commis par ses créatures. Il ne change pas non plus son critère du bien et du mal pour être miséricordieux envers eux. Il maintient sa vérité.
C’est pourquoi Jésus-Christ a dû souffrir et mourir sur la croix pour les péchés des autres. Par sa mort sacrificielle, il a accompli les justes exigences de Dieu en matière de punition des péchés. Ainsi, Dieu peut déployer sa grâce et offrir aux hommes le salut gratuit sans négliger la vérité.
Celui qui reçoit la grâce pour le salut confesse aussi la vérité. Il se soumet au jugement de Dieu sur sa vie et admet sa culpabilité devant Lui. Il reconnaît également qu’il mérite la punition de Dieu. Il accepte avec foi que la mort du Rédempteur était nécessaire et entièrement suffisante pour expier sa culpabilité.
Quiconque s’appuie sur la grâce divine de cette manière-là et croit au Seigneur Jésus sera sauvé. Il reçoit le pardon de ses péchés et est réconcilié avec Dieu.
D’après Näher zu Dir mars 2025
« L’homme… ses jours sont comme l’herbe ; il fleurit comme la fleur des champs ; car le vent passe dessus, et elle n’est plus » Psaume 103. 15.
QUE LA VIE EST COURTE !
Chaque printemps, nous sommes étonnés de voir avec quelle vigueur l’herbe commence à pousser. Les prairies pleines de pissenlits sont particulièrement impressionnantes. En un rien de temps, tout est recouvert de fleurs jaunes. Mais la période de floraison ne dure pas longtemps. Bientôt, nous voyons les parapluies de graines blanches emportés par le vent.
Dans la Bible, l’homme est comparé à l’herbe ou aux fleurs, pour illustrer la brièveté de sa vie. Il grandit, termine un apprentissage et se retrouve bientôt au milieu de sa vie professionnelle. Certaines personnes s’épanouissent comme une fleur : elles réussissent et sont très appréciées par beaucoup. Mais le temps passe. Bientôt, elles devront quitter la scène de la vie.
Moïse était conscient de la brièveté de la vie humaine (Ps. 90. 10). Il en conclut : « S’ils avaient été sages, … ils auraient considéré leur fin » (Deut. 32. 29). Une parole bien vraie ! La fin signifie la mort. La mort met fin à notre vie sur la terre. Mais la vie continue dans l’au-delà – soit au ciel avec le Seigneur, soit en enfer.
C’est pourquoi il est bon de penser en temps utile à notre fin et de se préoccuper de ce qui vient après la mort. Si nous acceptons Jésus-Christ comme notre Sauveur, nous passerons l’éternité avec Lui. Il a payé de sa vie pour expier nos péchés devant Dieu et pour nous sauver de l’enfer. Prenez une décision pour Lui aujourd’hui, en croyant en Lui personnellement !
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4. 7)
D’après Näher zu Dir avril 2025
« Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » 1 Jean 5. 19.
QU’EST-CE QUI NOUS DÉTERMINE ?
L’apôtre Jean écrit que le monde entier est plongé dans le mal. C’est pourquoi nous, chrétiens, sommes exposés à de nombreuses influences mauvaises. Nous devons donc veiller à ce que nos pensées et nos actions ne soient pas influencées négativement. Parallèlement, nous souhaitons prendre des mesures positives pour contrer ces dangers. Comment est-ce possible ?
En Romains 12. 2, nous trouvons une réponse : « Ne vous conformez pas à ce monde, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour que vous discerniez ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu ». Notre façon de penser doit être réajustée toujours à nouveau afin que nous ne nous adaptions pas imperceptiblement au monde. En renouvelant notre esprit, nous ne prenons pas seulement conscience du mal dans le monde. Nous reconnaissons également la volonté bonne, agréable et parfaite de Dieu pour nos vies.
Comment renouveler notre façon de penser ? Le premier outil est la lecture régulière de la Bible. Lorsque nous étudions la Parole de Dieu, nous nous concentrons intérieurement sur Lui. La deuxième aide est la prière. Prenons le temps de parler à Dieu. Nous acquérons alors la bonne attitude envers ce qui nous entoure. Un troisième outil, c’est d’être avec d’autres enfants de Dieu pour nous édifier et nous encourager les uns les autres dans notre marche de foi.
D’après Näher zu Dir avril 2025
« Il sera comme un arbre planté près des eaux, et il étendra ses racines vers le courant ; et il ne s’apercevra pas quand la chaleur viendra ; et sa feuille sera toujours verte ; et dans l’année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera de porter du fruit » Jérémie 17. 8.
COMME UN ARBRE
En plusieurs endroits de la Bible, Dieu compare le croyant à un arbre fruitier. Ce symbole a beaucoup à nous dire. Le verset du jour mentionne les racines, les feuilles et les fruits d’un arbre. Ils ont une signification spirituelle pour nous :
Les racines donnent à l’arbre la stabilité nécessaire pour qu’il puisse rester debout par temps orageux. Elles lui fournissent également la nourriture nécessaire. Ainsi, comme croyants, nous devons vivre en relation constante avec notre Seigneur. Il peut alors nous donner stabilité et nourriture à travers la Parole de Dieu. Sans racines intactes, il n’y a ni beau feuillage ni bons fruits.
Les feuilles parlent du témoignage que nous rendons en tant que chrétiens. Que voient nos semblables lorsqu’ils nous observent ? Peuvent-ils reconnaître les caractéristiques de Dieu dans notre comportement ? Les dirigeons-nous vers Jésus-Christ ? Ou bien montrons-nous dans nos vies une grande partie de ce qui vient du monde ? Alors nous n’avons pas étendu nos racines au bon endroit.
Les fruits sont tout ce que Dieu estime et dont Il se réjouit dans nos vies. Cela ne peut être que quelque chose qui Lui correspond et qui a été réalisé par Lui. Dieu veut voir dans notre comportement le fruit de l’Esprit (Gal. 5. 22 et 23), qui a également caractérisé la vie du Seigneur Jésus. Dieu attend de nous des fruits valables – pour sa gloire.
D’après Näher zu Dir avril 2025
« Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » Hébreux 10 .14.
RENDUS PARFAITS
Celui qui croit au Seigneur Jésus et à son œuvre sur la croix reçoit, d’après le verset biblique d’aujourd’hui, la certitude d’être sauvé pour le temps et l’éternité.
La mort du Sauveur est un sacrifice qui ne doit jamais être répété. Sur la croix, Jésus Christ s’est donné pour expier les péchés de ceux qui croient en Lui. Il a payé le prix fort pour eux lorsqu’Il a pris sur lui la punition divine pour leurs péchés et a donné sa vie pour eux. Puis il il a été ressuscité des morts et est monté au ciel. Là, il a pris place à la droite de Dieu. Cela confirme qu’Il a tout réglé par sa mort en sacrifice.
Ceux qui confessent leurs péchés devant Dieu et s’appuient avec foi sur l’œuvre que le Seigneur Jésus a accomplie sur la croix seront rendus parfaits. Ils ont maintenant le pardon de leurs péchés et se tiennent devant Dieu comme s’ils n’avaient jamais péché. Ils ne se sont pas sanctifiés eux-mêmes, mais ils ont été sanctifiés par Dieu, à cause du sacrifice de leur Rédempteur. Ils ont ainsi une position parfaite devant Lui – par pure grâce.
Le sacrifice du Seigneur Jésus sur la croix du Calvaire demeure éternellement valable. La valeur de son sang qu’Il a donné demeure éternelle aux yeux de Dieu. C’est pourquoi les croyants sont rendus parfaits pour toujours. C’est leur position inviolable devant Dieu. Que Dieu en soit béni.
D’après Näher zu Dir avril 2025
« Alors Samuel pria l’Éternel » 1 Samuel 8. 6.
SAMUEL – UNE PRIÈRE
La prière tenait un rôle majeur dans la vie de Samuel. Sa mère Anne pria Dieu dans sa détresse. Elle a expérimenté comment Dieu lui a d’abord donné la paix dans son cœur, puis a répondu à sa demande d’avoir un fils.
Samuel a prié dans sa jeunesse. Alors qu’il était jeune garçon, il vint avec ses parents à Silo, où se trouvait le tabernacle, pour servir Dieu. Il est écrit : « Il se prosterna là devant l’Éternel » (1 Sam. 1. 28). Même les enfants croyants peuvent prier le Seigneur Jésus et Le remercier pour leur salut. S’ils ont un problème, ils peuvent le Lui dire en toute confiance.
Samuel a prié au milieu de sa vie. Son ministère prophétique en Israël était exigeant. Un jour, les Philistins arrivèrent avec une grande armée. Alors les Israélites eurent peur et dirent à Samuel : « Ne cesse pas de crier pour nous à l’Éternel, notre Dieu » (1 Sam. 7. 8). Nous aussi, nous voulons prendre du temps pour la prière au milieu de notre vie. Que de soucis dans la famille et parmi les croyants !
Samuel a prié dans sa vieillesse. Au cours de ses dernières années, il ne fut plus en mesure d’exercer ses fonctions de juge et de prophète. Mais il était toujours capable de défendre le peuple de Dieu dans la prière. Il déclara : « Loin de moi que je pèche contre l’Éternel, que je cesse de prier pour vous » (1 Sam. 12. 23). Prenons Samuel comme exemple pour être des personnes de prières jusque dans la vieillesse.
D’après Näher zu Dir avril 2025
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! » Luc 11. 28.
LA JOURNÉE DU LIVRE
Le 23 avril, c’est la Journée mondiale du livre. Cette journée d’action a été instaurée par l’Unesco il y a 30 ans dans le but de sensibiliser à l’importance du livre et d’encourager la lecture.
La Bible est un livre d’une importance toute particulière, et pas comme les autres : ses paroles ont de la puissance et changent des vies ! Il s’agit d’une bibliothèque entière de livres à laquelle ont contribué de nombreux écrivains de classes sociales très diverses et à des époques différentes. Néanmoins, elle est cohérente, parce que la Bible est la Parole de Dieu.
Pour le philosophe Emmanuel Kant (1724-1804), Dieu n’était que le Dieu Créateur et non un Dieu personnel, et il ne croyait pas non plus en Jésus-Christ. Néanmoins, il a dit de la Bible : « La Bible est le livre dont le contenu lui-même témoigne de son origine divine. La Bible est mon trésor le plus précieux, sans lequel je serais malheureux ».
Parce que la Parole de Dieu n’est pas liée à une culture particulière, la Bible a quelque chose à dire à chacun. Elle a donc été traduite (en tout ou en partie) dans plus de 3 300 langues. Soyons reconnaissants pour l’invention de l’imprimerie, qui a permis de diffuser largement la Bible, et soyons reconnaissants de ce que la Bible ait été traduite dans notre langue maternelle afin que nous puissions lire et comprendre la Parole de Dieu !
À travers la Bible, nous apprenons comment Dieu a créé une relation avec l’humanité et comment l’homme, qui s’est éloigné de Dieu par la chute, peut revenir à Dieu.
Si vous avez une Bible, nous vous encourageons chaleureusement à la lire. La Bible est comme un médicament : il ne suffit pas de l’avoir ; il faut aussi le prendre pour bénéficier de ses effets.
« Ta Parole est la vérité » (Jean 17. 17).
D’après die gute Saat avril 2025
« La voie du fou est droite à ses yeux, mais celui qui écoute le conseil est sage » Proverbes 12. 15.
SE LAISSER CONSEILLER
Nous pouvons regarder ce passage de deux manières. D’une part nous pouvons le voir comme une observation pratique que le Seigneur place devant nous. Les fous qui disent dans leur cœur « Il n’y a pas de Dieu », pensent toujours que leur parole est la seule vraie. J’espère que vous ne lisez pas de livres écrits par de tels fous – mais si vous en avez lu quelques-uns, vous vous serez rendu compte comment les philosophes – ceux qui ont été instruits ainsi, et aussi ceux qui se proclament tels eux-mêmes – estiment toujours que leur manière de penser et d’évaluer est la norme pour tous.
Combien sont différent ceux qui sont venus au Seigneur comme pécheurs ! Ils acceptent aussi de prendre conseil du Seigneur. Et Lui, qui est le Conseiller par excellence, leur donne son bon conseil dans sa Parole. D’autre part ils ont l’aide du Saint Esprit demeurant en eux. Quel avantage !
Mais nous pouvons aussi lire ce passage d’une autre manière. Cela nous rappelle comment nous devons nous comporter. Malheureusement il y a un grand nombre de chrétiens qui ont du mal à renoncer à leurs vieilles habitudes. Ils ont reconnu la vérité de l’affirmation du Seigneur : Tous ont péché. Mais il leur semble plus difficile d’admettre leur déchéance totale, et le fait, en conséquence, qu’ils n’ont pas de sagesse en eux-mêmes. On les trouve souvent se vantant de leur propre sagesse, et cela même au milieu des chrétiens. Ce sont vraiment des fous, et leur conduite trouble sérieusement la paix au milieu des chrétiens. Trouvez-vous de l’agitation parmi les frères et sœurs ? Reconnaissez que c’est souvent parce qu’il y a des fous à l’œuvre.
Un chrétien devrait être toujours prêt à tenir compte du conseil de la Parole de Dieu. Y a-t-il des problèmes de relations, de comportement, et de services dans l’Église ? Tournez-vous vers la Parole de Dieu, car là il y a conseil. Les hommes et les femmes sages seront heureux de le recevoir.
D’après the Lord is near juin 1987
« Les douze étaient avec lui (Jésus), et aussi quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et d’infirmités : Marie, qu’on appelait Magdeleine, dont étaient sortis sept démons, … qui l’assistaient de leurs biens » Luc 8. 1 à 3.
« Près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, ainsi que Marie de Magdala » Jean 19. 25.
« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au tombeau, comme il faisait encore sombre ; et elle voit la pierre enlevée de l’entrée du tombeau… Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait » Jean 20. 1 et 11.
MARIE DE MAGDALA
Où que ce soit que nous lisions dans le Nouveau Testament, nous trouvons Marie de Magdala en relation avec un récit concernant le Seigneur Jésus, à partir du moment où elle fit l’expérience de sa puissance pour la délivrer. Il l’avait délivrée – Il avait fait sortir d’elle sept démons – et Il était son Sauveur. Par cette relation elle avait été attirée à Lui, et ensuite elle recherchait constamment sa présence. Elle s’attachait à Lui autant dans ses souffrances, son opprobre et sa honte sur la croix que dans toutes autres circonstances.
La véritable mise à l’épreuve du dévouement, c’est qu’une personne reste près de Christ dans un jour mauvais. Le jour vient où Christ aura toutes choses dans sa propre voie, et il est heureux de porter nos regards vers ce jour à venir. Mais combien sont ceux qui, de cœur et d’esprit, sont avec Lui maintenant, alors qu’Il n’a pas pris ses propres droits et titres ? Question solennelle !
Ceux qui sont pieux, ce sont ceux qui demeurent avec Christ pendant qu’Il est rejeté et repoussé par cette génération. Jusqu’à quel point nous tenons-nous avec Lui ? Sommes-nous prêts à nous tenir près de Lui en ce moment-même, quels que soient le coût, la perte, la souffrance, et la honte ? C’est la mise à l’épreuve de toute loyauté et piété envers Lui.
D’après the Lord is near juin 1987
« Que la parole du Christ habite en vous richement, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu » Colossiens 3. 16.
CHANTER POUR LA GLOIRE DE DIEU ET L’ÉDIFICATION DES CROYANTS
La Parole de Dieu est composée en perfection dans le but même de demeurer dans le cœur de l’homme. Dieu, qui connaît le cœur, sait ce qui lui est nécessaire pour le satisfaire et le remplir – et à cause de son profond intérêt pour l’homme, Il nous a donné sa merveilleuse Parole, précieuse et vivante. C’est pourquoi il ne nous est pas dit de faire habiter la Parole dans notre cœur, comme si cela était difficile – mais qu’elle habite, car rien n’est plus normal et juste que cela. C’est seulement si l’on préfère le péché et la propre volonté que cela est un empêchement. Bien entendu, prendre du temps pour lire la Parole et la méditer exigera de la fermeté dans la décision et de l’assiduité, mais c’est une chose heureuse quand nos yeux sont ouverts pour voir qu’elle est précieuse parce qu’elle donne à Christ sa place suprême d’honneur et de dignité. La Parole ne sera pas, alors, seulement lue et oubliée ; elle aura une place permanente dans notre cœur, comme étant une nécessité vitale pour notre vie elle-même.
Plus que cela, elle fera déborder notre cœur envers les autres. Chaque croyant aura à cœur d’enseigner et de conseiller sagement l’autre, de partager la vérité de Dieu qui aidera à nous édifier les uns les autres, et de faire usage de cette même Parole pour nous inciter l’un l’autre à une plus grande diligence, en agissant avec la simplicité de la foi.
Ensuite, toutefois, les besoins émotionnels des croyants sont pleinement envisagés. Chanter avec la grâce dans le cœur est très encourageant. La grâce dans le cœur est plutôt en contraste avec une simple excitation émotionnelle et une stimulation qui pense plus à la musique qu’aux paroles. Mais la douceur du chant sera beaucoup augmentée quand des paroles de vérité, précieuses, sont chantées du cœur à Dieu.
D’après the Lord is near juin 1987 (L.M. Grant)
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Luc 24. 41.
LES NOURRITURES DU CROYANT, QUI PEUVENT RETOURNER AU SEIGNEUR JÉSUS
Quel privilège particulier, pour nous, de pouvoir donner quelque chose à notre Seigneur, de partager quelque chose avec Lui pour Lui plaire. Quelle grâce merveilleuse de la part du Seigneur, de poser cette question à ses disciples. Il voulait les assurer de sa présence corporelle réelle, mais aussi s’associer avec eux. Il se mettait même à leur niveau, afin qu’ils puissent partager avec Lui ce qu’ils avaient. Évidemment, quand nous pouvons partager quelque chose avec le Seigneur, c’est parce qu’Il nous a d’abord enrichis. Mais qu’Il est heureux de recevoir de nous ce qu’Il nous a donné d’abord !
Sans nous écarter aucunement du sens littéral de ces versets, nous pouvons les appliquer spirituellement comme un message pour nous. Le poisson représente les hommes ; les disciples étaient appelés à être des pêcheurs d’hommes. C’est seulement par la grâce souveraine de Dieu que le poisson a été envoyé dans le filet (comp. Luc 5 et Jean 21). Mais les pêcheurs doivent accomplir leur tâche selon les directives du Seigneur. Nous ne pouvons pas comprendre tout le processus ; nous ne pouvons pas assimiler le point de vue de Dieu dans le récit : c’est pourquoi les disciples donnent au Seigneur seulement « un morceau de poisson cuit ». Il y a aussi un deuxième point à remarquer : le Seigneur ne peut l’accepter qu’après que ce morceau soit passé par le feu. Cela parle du fait d’identifier la valeur de son œuvre à la croix, et d’être en accord avec la justice et la sainteté de Dieu.
Puis il y a le rayon de miel, qui suggère une structure ingénieuse contenant quelque chose de doux. Cela représente l’Assemblée selon la pensée de Dieu, si précieuse pour Lui. Combien le Seigneur désire que nous Lui apportions quelque chose en retour, en actions de grâce et en adoration, de la douceur de ces relations dans la famille de Dieu, qui sont basées sur sa résurrection ! Cela est aussi la preuve que, dans notre mesure limitée, nous avons compris ses pensées au sujet de cet organisme merveilleux, l’Assemblée.
D’après the Lord is near juin 1987
« Et les fils d’Israël firent selon tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse : ainsi ils campèrent selon leurs bannières, et ainsi ils partirent, chacun selon leurs familles, selon leurs maisons de pères » Nombres 2. 34.
L’ORDRE DANS LE CAMP DES ISRAÉLITES, FIGURE DE L’ORDRE DANS L’ASSEMBLÉE
Après que Dieu ait racheté les fils d’Israël de l’Égypte, Il a établi un lieu au milieu d’eux, où Il pouvait demeurer Lui-même. Ensuite Il leur a donné des directives sur la manière de s’approcher de Lui avec des sacrifices acceptables. Dans les Nombres, Il les a comptés et les a placés en ordre de marche, en ne laissant à aucun d’entre eux le choix de sa propre place suivant ses propres idées. L’arche du témoignage était le centre autour duquel ils étaient disposés.
Tout cela a une signification profonde pour la véritable Église, l’habitation de Dieu par l’Esprit aujourd’hui. On peut déplorer que l’ordre primitif ait été si rapidement détourné dans une question de formes extérieures, qui ont détruit le bel ordre spirituel. Et on ne peut pas non plus comparer avec raison les nombreuses dénominations dans la chrétienté aux tribus d’Israël campant autour du tabernacle, car la tendance aux divisions parmi les chrétiens est explicitement condamnée en 1 Corinthiens 1. Prenons garde, également, à ne pas chercher à substituer, à l’ordre spirituel, un arrangement artificiel et des règles humaines.
Il était nécessaire, pour toutes les personnes, les familles, et les tribus, en Israël, de prendre leur place indiquée par l’Éternel, et cela exigeait soumission et obéissance à Dieu. Des essais de rébellion contre cet ordre étaient sévèrement punis. Mais même un ennemi d’Israël, le faux prophète Balaam, admirait la beauté qu’il voyait en Israël demeurant dans des tentes suivant leurs tribus, et disait « Que tes tentes sont belles, ô Jacob ! Et tes demeures, ô Israël ! Comme des vallées elles s’étendent, comme des jardins près d’un fleuve » (Nombres 24. 5 et 6).
D’après the Lord is near juin 1987