
« Et il arriva, après trois jours, qu’ils (les parents de Jésus) le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant » Luc 2. 46.
LE CARACTÈRE BÉNI DE TOUTE LA VIE DU SEIGNEUR JÉSUS
Dieu avait confié un trésor extraordinaire à Joseph et Marie, d’avoir l’enfant Jésus, son Fils bien-aimé, comme faisant partie de leur famille. Dans ce passage, nous trouvons le Seigneur Jésus, comme enfant âgé de douze ans, absorbé dans les affaires de son Père. Apprécions-nous les choses de notre Père, et en sommes-nous occupés ? Cherchons-nous à être formés par Lui, à avoir les mêmes intérêts que Lui ?
Il peut y avoir des moments, dans notre vie – même de longues périodes, malheureusement – où nous nous contentons d’une forme de religion sans puissance, parce que nous L’avons perdu, Lui. Nous suivons la coutume de la fête, (qui peut être correcte en elle-même), mais nous L’avons perdu de vue. Et même quand nous nous en rendons compte, nous essayons de Le trouver au milieu de « la troupe des voyageurs ». Un groupe entier peut même être caractérisé par de telles influences, de telles pratiques, et des routines, et ainsi L’oublier, Lui, même en faisant des suppositions exactes.
Mais dans le verset ci-dessus, nous avons des choses selon la pensée de Dieu : une scène au temple, où le Seigneur Jésus est au milieu.
Nous voyons aussi, ici, les perfections du Seigneur comme jeune garçon à l’âge de douze ans, dans sa réponse à la question pleine de reproches de sa mère, Marie. Et quelle réponse parfaite : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ? » Occupé à cela, Il était le Centre réel. Bien que son âge l’ait empêché de prendre la première place de manière publique, cependant, Il était moralement le Premier, le véritable centre de toute cette belle scène.
Seigneur béni, que Tu es parfait ! Puissions-nous apprendre de Toi et suivre Ton exemple !
D’après the Lord is near mai 1987
« La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes » Tite 2. 11.
LA GRÂCE DE DIEU
En lisant le texte biblique d’aujourd’hui, nous pouvons nous poser la question : la grâce de Dieu a-t-elle une « date d’apparition » ?
– Oui ! Avec la venue de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, sur la terre comme Être humain, avec sa mort sur la croix et sa résurrection, un long « jour » de grâce a commencé – un temps qui n’est plus caractérisé par la loi, mais par la grâce.
La loi signifie que l’homme doit faire quelque chose pour être accepté par Dieu – mais il ne le peut pas.
La grâce proclame que Dieu a tout fait pour le salut des pécheurs. Pendant ce long « jour » qui dure encore aujourd’hui, Dieu offre à tous les hommes sa grâce pour le salut.
L’accès au salut est donc accessible à tous. Mais seuls ceux qui se repentent de leurs péchés, confessent leur culpabilité à Dieu et croient en Jésus-Christ comme leur Sauveur seront réellement sauvés et recevront le pardon de leurs péchés.
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre » (Marc 10. 45).
« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éph. 2. 8).
D’après Näher zu Dir mars 2025
« Ils viennent ensuite à Bethsaïda ; on lui (à Jésus) amène un aveugle et on le prie de le toucher. Il prit la main de l’aveugle et le mena hors du village » Marc 8. 22 et 23.
LES LEÇONS À TIRER DE LA GUÉRISON DE L’AVEUGLE
Voyons les circonstances particulières de la guérison de cet aveugle à Bethsaïda. Le Seigneur Jésus avait souvent accompli des miracles là, qui rendaient témoignage de sa gloire divine. Cependant les gens méprisaient la lumière du ciel et ne se repentaient pas. Mépriser la grâce a pour résultat le juste jugement ; le Seigneur avait prononcé un malheur sur la ville. Mais sa miséricorde demeure à toujours ! Comment pouvait-Il retenir sa miséricorde à l’égard d’un pauvre homme aveugle dans le besoin, même là où Il avait été tellement méprisé ?
Cette guérison est accomplie d’une manière remarquablement différente de toutes les autres guérisons rapportées dans les Évangiles. Le Seigneur, avec tendresse, prend l’aveugle par la main et le conduit hors du village pour s’en occuper loin de la foule incrédule. Moïse avait agi de même en Exode 33, quand il avait dressé la tente d’assignation hors du camp, après qu’Israël ait offensé la sainteté de Dieu. Cependant, ceux qui, individuellement, recherchaient la communion avec Dieu, pouvaient y aller, pour être dans la présence de Dieu, séparés du mal dans le camp.
Le Seigneur aurait pu accomplir la guérison par une parole, mais Il guérit cet homme par étapes. Cependant, Il fait toutes choses bien. Non seulement Il restaure la vue de l’homme ; mais Il lui donne aussi la capacité de distinguer et de discerner clairement. Il a fait de même pour nous, nous donnant d’abord de Le voir, puis nous donnant aussi la sagesse pour discerner entre ce qui est saint et ce qui est profane, entre la vérité et l’erreur, les choses terrestres et les choses célestes.
Ne méprisons pas les témoignages de Dieu comme les hommes de Bethsaïda. Laissons plutôt le Seigneur nous conduire par la main au lieu où Il peut s’occuper de nous et nous aider selon la grâce et la tendresse de Son cœur plein d’amour.
D’après The Lord is near juin 1987
« De là vient aussi qu’il (le Seigneur Jésus) peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui : il est toujours vivant afin d’intercéder pour eux » Hébreux 7. 25.
NOTRE SAUVEUR, JÉSUS CHRIST, EST UNIQUE
Nous ne connaissons jamais la force de l’amour du Seigneur Jésus, notre grand souverain Sacrificateur, jusqu’à ce que nous nous soyons appuyés sur Lui avec un fardeau de tentations, de peines et de craintes. Alors nous prenons conscience et faisons l’expérience qu’Il est l’Homme égal à Dieu, l’Homme de la droite de Dieu, qu’Il a fait fort et puissant pour qu’Il sauve complètement ceux qui viennent à Dieu par Lui. Alors nous ressentons qu’Il connaît la peine trop lourde pour l’aide humaine. Il peut comprendre. Et nous faisons l’expérience de la merveilleuse tendresse, de l’amour plein de compassion, de la sympathie parfaite de Celui qui est affligé dans toute notre affliction et qui intercède continuellement pour nous dans les lieux très-hauts.
Un tel souverain Sacrificateur est à nous au ciel – tout-puissant, connaissant toutes choses, plein d’amour, glorieux dans sa sainteté, sa puissance et sa vérité ; inexprimablement plein de grâce et de compassion. Il est un véritable Homme, ayant souffert et triomphé comme Homme, et plein de sympathie maintenant avec les siens comme un Homme sur le trône, nous amenant en Lui-même – Jésus – l’océan de l’amour divin. Car bien qu’Il soit véritablement Homme, connaissant les limitations de l’humanité, ses épreuves, ses fardeaux, ses faiblesses, et ses peines, la plénitude de la Déité habite en Lui. Il est notre Sauveur, notre Ami et notre Guide, Celui qui nous aime éternellement, l’Époux de nos âmes – aussi bien dans l’ombre que dans le soleil, au milieu de nos défaites et de nos victoires, de nos peines et de nos joies : « Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Héb. 13. 8).
D’après The Lord is near juin 1987
« Quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva » Tite 3. 4 et 5.
LE PLAN DE SALUT DE DIEU
Ce passage, d’où sont pris ces versets, présente un beau tableau du grand salut de Dieu. Voyons-en les détails.
Le matériel de Dieu
Dieu commence avec un matériel bien pauvre. Le verset 3 décrit la condition misérable de ceux qu’Il sauve : « insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la méchanceté et la jalousie, détestables, nous haïssant l’un l’autre ». Cette liste bien laide décrit exactement toute personne non convertie.
Le motif de Dieu
Nous ne comprenons peut-être pas cela, mais nous pouvons bien nous en réjouir. Dieu s’est proposé de montrer de l’amour et de l’affection à ses créatures rebelles, en envoyant son Fils unique et bien-aimé dans le monde pour mourir pour eux. Sur le Calvaire, Christ « a souffert pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3. 18).
La méthode de Dieu
Trois choses sont mentionnées au verset 5 : Sa miséricorde, le lavage de la régénération, le renouvellement du Saint Esprit. Toutes les trois sont données entièrement par Dieu. Nos propres œuvres de justice ne contribuent en rien à notre salut, bien que nous devions accepter ce salut par la foi.
Le chef-d’œuvre de Dieu
Ceux que Dieu justifie par sa grâce deviennent ses héritiers. Que notre Dieu Sauveur est merveilleux !
D’après The Lord is near juin 1987
« Lui (Jésus) se tenait à l’écart dans les déserts et priait » Luc 5. 16.
SERVIR DANS LA DÉPENDANCE DU SEIGNEUR
Tout service pour le Seigneur doit être accompli dans sa dépendance.
La prière, dans la vie du Seigneur Jésus quand Il était sur la terre, nous montre sa dépendance parfaite de Celui qui L’avait envoyé pour accomplir l’œuvre du salut.
Dès l’enfance Il avait le désir d’être occupé des affaires de son Père. Au cours de toute sa vie Il a démontré ce qu’est la véritable dépendance. Il s’est volontairement renoncé à Lui-même et a pris la forme d’esclave. Oui, le Seigneur Jésus est apparu comme Celui qui est saint, dans un monde plein de corruption et d’égoïsme. Il est venu pour servir.
Quelquefois des personnes dans le besoin cherchaient son aide, comme nous le lisons dans le verset 12 de ce chapitre. L’homme couvert de lèpre souhaitait que le Seigneur le guérisse de cette maladie terrible. Le Seigneur, dans sa grâce, exerça son autorité sur les effets du péché, et dit : « Je veux, sois net ».
Notre bien-aimé Seigneur était Dieu manifesté en chair. Mais qu’il est beau de voir ici ce même Seigneur exercer son pouvoir divin comme un Serviteur dépendant du Père ! Tout de suite après cet épisode, le Seigneur se retira dans le désert, où Il priait, son service étant accompli. Il ressentait le besoin d’être seul, en communion avec son Père. Nous sommes souvent fervents dans la prière avant d’accomplir un service particulier auquel nous sommes appelés pour le Seigneur. La vraie dépendance recommande aussi notre service dans les mains de Dieu après qu’il a été accompli.
Peu après cela, le Seigneur Jésus se consacra de nouveau à l’enseignement des foules, et la puissance de Dieu était là pour les guérir. C’est là aussi une leçon pratique pour nous. Tout notre service doit découler de cœurs dépendant de Lui ; sans Lui nous ne pouvons rien faire. Prenons exemple de la vie de prière du Seigneur Jésus quand Il vivait et servait sur la terre.
D’après The Lord is near juin 1987
« Et tu diras en ce jour-là : Je te célébrerai, Éternel, car tu étais en colère contre moi, et ta colère s’est détournée, et tu m’as consolé » Ésaïe 12. 1.
L’HISTOIRE IMPRESSIONNANTE D’ISRAËL
Après des siècles de désobéissance, de rébellion, de peine et de souffrances pour la malheureuse nation d’Israël, un tel langage sortant de leurs lèvres sera vraiment merveilleux. La colère de l’Éternel envers eux avait de bonnes raisons, car leurs nombreuses années de refus de sa parole apportée par ses serviteurs les prophètes, et de rébellion contre elle – en étaient arrivées au rejet du Fils de Dieu qui était venu en grâce, en humilité et en bonté telles que le monde n’en avait jamais vues. Ils dirent à Pilate, avec arrogance : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » (Mat. 27. 25). Les conséquences terribles de cela ont été pires que ce qu’ils avaient pu imaginer. Ils ont été éparpillés jusqu’aux extrémités de la terre, et ont souffert plus qu’aucun peuple. Méprisés et persécutés par de nombreuses nations, des millions d’entre eux ont été cruellement mis à mort.
Durant ces dernières années, beaucoup sont retournés dans leur propre pays. Cependant la haine de nombreuses nations est encore contre eux, en particulier de la part des pays voisins de leur très petit pays. Leurs peines semblent être interminables. L’Éternel est-Il encore en colère contre eux ? – Oui, car malgré toutes les souffrances qu’ils ont endurées, ils refusent toujours absolument de reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu, le vrai Messie d’Israël. En conséquence ils n’ont pas à cœur de confesser leur terrible culpabilité, d’avoir crucifié Celui que Dieu avait envoyé.
Mais des souffrances bien pires les attendent avant que, enfin, ils se courbent devant le Fils du Dieu béni. Il leur faudra endurer des tribulations telles que le monde n’en a jamais vues, pendant lesquelles deux-tiers d’Israël seront mis à mort. Mais le résidu, avec une repentance sincère, sera humilié et recevra ce Sauveur plein de grâce et d’amour, et ils prendront conscience qu’Il est l’Éternel Lui-même – et leur louange à son nom sera vibrante et incessante.
D’après The Lord is near juin 1987 (L.M. Grant)
« Ton bien-aimé, qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ? Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille » Cantiques des cantiques 5. 9 et 10.
LE SEIGNEUR JÉSUS EST AU-DESSUS DE TOUS DANS SA VALEUR ET SON AMOUR
Nous ne serons jamais protégés des contrefaçons, des attractions et des tentations de ce monde, jusqu’à ce que nous connaissions Celui qui les met toutes dans l’ombre pour nous. Il y a deux puissances, dont l’une commande tout être humain : l’une, c’est le monde, l’autre, c’est Christ. Et nous pouvons être certains que nous ne sommes pas protégés de l’une si nous n’avons pas trouvé l’autre.
Je suis souvent bien étonné de constater qu’il y a si peu de cette intimité bénie, simple et personnelle avec Christ, qui se réjouit en Lui comme en une Personne, pas seulement une doctrine à son sujet. On ne connaît guère plus de Lui que s’Il n’était qu’une simple doctrine ; on a peu conscience qu’Il est un Homme vivant sur le trône de Dieu dans les cieux – une Personne divine qui peut combler tous les désirs du cœur, et que je connais comme étant Dieu dans un Homme – ce qui est merveilleux.
Je connais Dieu en Jésus. Comment puis-je connaître Dieu autrement ? Je ne peux connaître Dieu que dans cette Personne bénie, ce qui est merveilleux. Un véritable Homme, l’Homme Lui-même, réellement homme, et pourtant le Dieu tout-puissant. Je le répète pour nous, nous ne sommes pas à l’abri, nous ne sommes pas en sécurité, nos cœurs ne sont pas protégés jusqu’à ce que Christ soit le seul – et Celui qui commande – sur son trône. Quand c’est le cas, et qu’Il est là personnellement, nous avons les bons motifs, et le bon ressort, et la puissance réelle pour marcher et témoigner pour Lui ici-bas. Christ recherche cela – notre cœur – c’est-à-dire nous-mêmes.
D’après The Lord is near juin 1987
« Le Seigneur dit encore : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères » Luc 22. 31 et 32.
L’ÉPREUVE, CHEMIN DE LA BÉNÉDICTION
Le Seigneur a vraiment la bénédiction en vue. C’est l’objectif dont Il ne s’écarte jamais. Quand arrivent des temps particuliers d’épreuve, la conscience de la faiblesse visible partout, et l’amour que nous avons les uns pour les autres, nous feraient désirer de chercher à nous en échapper, pour nous et pour les autres. Mais, grâce à Dieu, cela est aussi vain que peu sage, et incrédule. Satan crible le froment de Dieu, et il est vraiment bien sérieux d’avoir à faire avec lui, mais le crible est la méthode de purification qui est ordonnée.
Voyez Simon Pierre, comme un bon exemple de cela dans les Évangiles : il était en grand danger, et le Seigneur lui avait annoncé qu’il tomberait, et cependant le crible ne peut pas lui être épargné. « J’ai prié pour toi » lui a dit le grand Intercesseur – non pas pour qu’il ne soit pas criblé, ni même pour qu’il ne tombe pas – mais, « moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères. » Il résulterait du bien de ce criblage de Satan, même pour celui qui aurait pu paraître avoir complètement failli.
Quel réconfort pour nous en cela, soit que nous pensions à nous-mêmes ou à d’autres ! Il se peut que le Seigneur, dans sa grande bonté, ait une œuvre à faire pour Lui, prête à être mise entre nos mains. Que c’est extraordinaire si, tout d‘abord, il Lui plaisait de nous faire apprécier, par le chagrin et la souffrance, la valeur d’être criblé par Satan ! Il nous ferait peut-être même trouver notre voie à travers notre propre confiance en nous-mêmes et notre imprudence, comme le fit Pierre.
D’après The Lord is near juin 1987
« Amendez vos voies et vos actions, et je vous ferai demeurer dans ce lieu » Jérémie 7. 3.
ACCORDONS NOS VOIES POUR POUVOIR NOUS TENIR DANS LA PRÉSENCE DE DIEU
Jérémie reçut instruction de la part de l’Éternel, de se tenir à la porte du temple par laquelle le peuple passait pour adorer l’Éternel. Le prophète emploie ici un langage fort : « Amendez vos voies et vos actions ». Leurs manières d’agir, apparemment, ne correspondaient pas à ce qu’ils professaient.
Dans tous les domaines de la vie, ils étaient déficients quant aux normes et aux exigences de Celui qu’ils venaient adorer.
Le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas différent du Dieu du Nouveau Testament. L’apôtre Pierre, dans ses épîtres, est très occupé de la sainteté du Seigneur. Quel déshonneur nous accumulons sur la tête de notre bien-aimé Sauveur quand notre marche n’est pas en accord avec ce que nous professons. Où nous trouvons-nous ? La lecture de Jérémie 7 nous interpelle fortement, si nous avons l’esprit ouvert et que nous laissons la Parole parler à notre cœur et à notre conscience. Le Saint Esprit nous l’appliquera pendant que notre Seigneur au ciel prie pour nous, afin que nous ne manquions pas de marcher en Lui étant agréables.
Amender nos voies et nos actions aura un grand effet sur notre bonheur et notre joie dans le Seigneur Jésus. La promesse pour le peuple, au temps de Jérémie, était qu’ils demeureraient à Jérusalem, l’endroit que Dieu avait choisi. Le désir des fils de Coré, qui ont écrit le Psaume 84, était de demeurer dans la maison de Dieu pour Le louer sans cesse, restant toujours dans la présence de l’Éternel. Quelle joie et quelle bénédiction pour le croyant aujourd’hui, de demeurer en Lui ! Cela donne la paix dans les temps très troublés où nous vivons. Écoutons donc aussi la voix du Seigneur par Jérémie, amendons nos voies et ainsi demeurons avec Lui.
D’après The Lord is near juin 1987
« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis » 1 Corinthiens 10. 14 et 15.
MÊME UN CHRÉTIEN PEUT TOMBER DANS L’IDOLÂTRIE
Il serait faux de dire que tomber dans l’idolâtrie est chose impossible pour un chrétien. Cependant, c’est exactement ce que faisaient les Corinthiens. Ils disaient qu’ils savaient qu’une idole n’était rien, et en conséquence cela ne leur faisait rien de manger de la viande qui avait été offerte à des idoles païennes. Ils pensaient qu’ils pouvaient même aller un pas plus loin, et s’asseoir et manger dans les temples d’idoles. L’apôtre, au contraire, maintient le principe que l’on prend part ainsi à un mal que l’on n’a peut-être pas fait soi-même, et spécialement dans les choses saintes. La vraie sagesse dans de tels cas, c’est de s’en tenir absolument à l’écart.
C’est de l’intelligence spirituelle, de participer, ou même de donner l’apparence de participer, à ce qui est faux du point de vue religieux. Il est vain de plaider que le cœur n’est pas réellement engagé dans ce en quoi l’on se permet extérieurement – non seulement sur le plan moral, mais aussi parce que cela méprise Christ et que l’on feint d’ignorer les ruses de Satan. Le chrétien n’est-il pas racheté de l’esclavage de l’ennemi ? N’a-t-il pas été acheté à prix pour glorifier Dieu ? L’apôtre dit immédiatement aux Corinthiens de se juger eux-mêmes, en les mettant dans la présence de l’institution centrale et actuelle de la communion dans l’assemblée. Où était maintenant leur compréhension pratique de cela ?
D’après The Lord is near juin 1987