DIEU ME CONNAÎT À FOND – PSAUME 139

Dieu est omniscient et Il sait tout de moi

    « Éternel ! … tu sais quand je m’assieds et quand je me lève » Psaume 139. 1 et 2.

    « L’Éternel sonde tous les cœurs et discerne toutes les imaginations des pensées » 1 Chroniques 28. 9.

    Éternel ! tu m’as sondé et tu m’as connu.

    Toi, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée ;

    Tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies.

    Car la parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière.

    Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi…

    Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je ne peux pas l’[atteindre] ! Psaume 139. 1 à 6.

    Dieu est omniscient et Il connaît tout de l’univers et des hommes. Quelle merveille, quand je comprends qu’Il est le seul à me connaître à fond, qu’Il voit toute ma vie et ma conduite, du matin au soir ! Aucun détail ne Lui échappe, même le plus banal. « Quant à vous, les cheveux même de votre tête sont tous comptés » (Mat. 10. 30), disait le Seigneur à ses disciples. Il discerne l’origine de toutes mes pensées et de tous mes motifs. Si j’ouvre la bouche, Il sait ce que je vais dire : « Avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai » (És. 65. 24).

    Cette omniscience de Dieu devrait me rassurer, parce que je peux compter sur sa protection, comme un enfant qui tient la main de son père.

    Comment puis-je vivre ces versets en pratique ? En partageant avec Dieu tous les aspects de mon existence : joie, douleurs, erreurs… Il est impossible de se cacher. Quand le Seigneur parle, écoutons-le : les textes des Saintes Écritures illumineront notre vie et nos pensées. Nous découvrirons ce côté merveilleux de Dieu, et nous ferons monter vers Lui notre louange.

    Inutilité de fuir loin de Dieu

    « Un homme se cachera-t-il dans quelque cachette où je ne le voie pas ? dit l’Éternel. N’est-ce pas moi qui remplis les cieux et la terre ? dit l’Éternel ? » Jérémie 23. 24.

    Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ?

    Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au shéol, t’y voilà.

    Si je prends les ailes de l’aube du jour, si je fais ma demeure au bout de la mer,

    Là aussi ta main me conduira, ta [main] droite me saisira.

    Si je dis : Au moins les ténèbres m’envelopperont, alors la nuit est lumière autour de moi.

    Les ténèbres même ne sont pas obscures pour [me] cacher à toi, et la nuit resplendit comme le jour, l’obscurité est comme la lumière. Psaume 139. 7 à 12

    À partir du premier acte de désobéissance accompli par nos parents, Adam et Ève, dans leur opposition à leur Créateur, l’être humain a désiré vivre d’une façon indépendante de Lui. Il cherche à fuir loin de la présence de Dieu, bien qu’étant conscient de sa propre insubordination et de son désaccord avec Lui. Même l’auteur de ce Psaume, quoiqu’il croie en Dieu, décrit très bien une « tentative de fuite » loin de Dieu. Il imagine pouvoir s’envoler au bout du monde pour fuir sa présence ; mais, où qu’il aille, Dieu est toujours là !

    Le psalmiste pense alors à l’obscurité comme ultime ressource, mais là encore il se trompe. Le regard de Dieu, comme un faisceau lumineux, pénètre et illumine même les recoins les plus reculés et obscurs.

    Quel enseignement retirer de ces versets ? Nous pourrions passer des années à dissimuler les vrais buts de notre vie : vanité, ambition, amour des richesses… mais la fuite est inutile ! Recherchons plutôt une vraie rencontre avec Dieu et, avec prière, ouvrons-nous à sa lumière et à sa grâce.