
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3. 16.
« Dieu… nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir – ce qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps : tout réunir en un dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre, en lui… et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a donné [comme] chef sur toutes choses, à l’assemblée, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous » Éphésiens 1. 9 et 10, 22 et 23.
L’éternité
Dans notre langue, nous avons un mot pour désigner ce qui a précédé le temps. Ce même mot est utilisé lorsque nous voulons parler de ce qui suivra le temps. Ce mot, c’est « éternité ». Il est en relation avec Dieu Lui-même, qui est appelé dans l’Ancien Testament « Jéhovah » – YAHWEH, ou l’Éternel – Celui qui n’a « ni commencement de jours, ni fin de vie » (Héb. 7. 3), « lui qui seul possède l’immortalité » (1 Tim. 6. 15). Abraham a invoqué « le nom de l’Éternel, le *Dieu d’éternité » (Gen. 21. 33 ; voir És. 42. 6 et 8 ; 43. 10 et 11 ; 44. 6 ; 45. 5 à 7…). Il s’est révélé à Moïse en lui disant : « JE SUIS CELUI QUI SUIS » (Ex. 3. 14). Il est « le Même », Celui qui ne change pas (Deut. 32. 39 ; Néh. 9. 6 et 7 ; Ps. 102. 27 ; És. 41. 4…). Jésus Christ, le Fils de Dieu, dira aussi de Lui-même, affirmant ainsi son éternelle déité : « Avant qu’Abraham fût, Je suis » (Jean 8. 58).
L’éternité est une notion que nous avons du mal à percevoir ; notre esprit limité ne peut comprendre ce que cela signifie ; l’intelligence de l’homme, pourtant si grande, ne peut saisir ce qu’elle est. C’est une abstraction qui est en dehors de ce que nous connaissons ou expérimentons.
Le temps et le plan de Dieu
Mais le Dieu qui est amour (1 Jean 4. 9 et 16) avait conçu un plan merveilleux pour sa gloire et celle de son Fils unique et bien-aimé. Il voulait une famille pour Lui-même, des adorateurs (Jean 4. 23) et des enfants (1 Jean 3. 1 et 2) pris parmi les hommes ; Il voulait « amener de nombreux fils à la gloire » (Héb. 2. 10). Il voulait aussi une Épouse pour son Fils, des compagnons, des hommes que le Fils unique de Dieu pourrait appeler ses frères (voir Apoc. 21. 9 ; Héb. 3. 14 ; Héb. 2. 11 et 12).
Et pour que ce dessein puisse s’accomplir, Dieu, dans sa puissance et dans sa sagesse, a créé comme une rupture dans l’éternité qui, par définition, n’a ni début, ni fin. Cette « rupture », c’est celle du temps. Par rapport à l’éternité, le temps a une valeur infinitésimale. Il apparaît comme une minuscule parenthèse dans l’infini de l’éternité. Cette période nous paraît très longue, mais elle est cependant très courte devant Celui aux yeux duquel « mille ans… sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Ps. 90. 4 ; voir encore 2 Pier. 3. 8). Mais c’est au cours de ce qui est appelé « le temps » que le plan de Dieu s’est déployé et accompli, et qu’une œuvre extraordinaire et merveilleuse a changé le sort des hommes qui vivent sur la terre créée par Dieu.
L’homme et le temps
Le temps, nous pouvons le comprendre ; son déroulement, sa fuite rapide, nous est un phénomène connu, et ressenti en nous-mêmes. Nous pouvons le mesurer, le partager en années, mois, semaines, jours, heures, minutes et secondes. Nous pouvons le compter, et nous pouvons demander à Dieu qu’Il nous apprenne à le faire pour notre bien : « Enseigne-nous… à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage » (Ps. 90. 12). L’homme naît, vit sur la terre pendant une période de temps qui se calcule en années, puis il meurt (voir Gen. 5. 3 à 20 ; Ps. 90. 10). Il est « inclus » dans le temps, celui-ci ne lui appartient pas, et l’homme n’a aucune prise sur lui. Ce qui est en-dehors du temps n’est pas accessible à l’homme (cependant, les hommes entreront dans l’éternité lorsque le temps prendra fin -une éternité de bonheur pour les croyants, de malheur pour les incrédules). Dieu seul a déterminé le commencement, le déroulement et la fin du temps.
Pourtant, la pensée de l’éternité n’est pas étrangère à l’homme. Le roi Salomon – l’Ecclésiaste, ou le Prédicateur – a écrit : Dieu « a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse comprendre, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’œuvre que Dieu a faite » (Eccl. 3. 11). Le terme « éternité », ici, peut prendre plusieurs significations, comme « l’infini », ou « le monde », ou « l’ignorance ». La connaissance de l’homme a des limites fixées par Dieu. L’être humain ne peut pas connaître ce qui a trait au futur et à l’éternité, mais ce sont des choses présentes dans son cœur, dans ses pensées. Malgré toute son intelligence et ses recherches sur le monde et l’univers dans lequel il vit, il demeure dans l’ignorance quant à ces choses. Il ne peut pas « comprendre le monde », ni ce que représente l’éternité.
Cependant nous lisons ailleurs que « par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu » (Héb. 11. 3). D’une part, les mondes créés sont un témoignage visible au Créateur, et ainsi « à la fois sa puissance éternelle et sa divinité se discernent d’après les choses créées » (Rom. 1. 20) ; d’autre part « les mondes », dans ce passage de l’épître aux Hébreux, c’est « les siècles », ou « âges, durées », ce qui nous ramène au temps, « fait » lui aussi par le Fils de Dieu (voir Héb. 1. 2). Sans la foi, il est impossible de comprendre la création de Dieu. Il n’est pas possible de mettre la compréhension des choses avant la foi ; c’est seulement lorsque nous avons cru, que nous avons compris (dans notre mesure) ce que Dieu a fait.
Le temps et la création de Dieu
Le temps commence à la création de toutes choses par Dieu : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1. 1). Dieu parle, et la chose est : « Et Dieu dit… » (Gen. 1. 3, 6, 9, 11, 14, 20, 24 et 26) ; « Car lui, il a parlé, et [la chose] a été ; il a commandé, et elle s’est tenue là » (Ps. 33. 9).
Un passage du livre des Proverbes nous présente le Fils de Dieu, la sagesse personnifiée, présent dans « l’éternité d’avant le temps », et acteur de la création : « L’Éternel m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre. Quand il n’y avait pas d’abîmes, j’ai été enfantée, quand il n’y avait pas de sources pleines d’eaux. Avant que les montagnes soient établies sur leurs bases, avant les collines, j’ai été enfantée lorsqu’il n’avait pas encore fait la terre et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il disposait les cieux, j’étais là ; quand il ordonnait le cercle qui circonscrit la face de l’abîme, quand il établissait les nuées en haut, quand il affermissait les sources des abîmes, quand il imposait son décret à la mer, afin que les eaux n’outrepassent pas son commandement, quand il décrétait les fondements de la terre : j’étais alors à côté de lui son nourrisson, j’étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes » (Prov. 8. 22 à 31).
Le Fils de Dieu est là, dans la présence de Dieu le Père, avant que quoi que ce soit ne vienne à l’existence. Et lorsque le Dieu Tout-puissant crée le monde et les cieux, la terre et les mers, Il est là, auprès de Dieu, son artisan dans cette œuvre merveilleuse.
Le Fils, Créateur et Soutien de tout
Trois passages du Nouveau Testament nous montrent que Dieu le Fils est « l’artisan » – ou : l’architecte, le maître d’œuvre – de la création de Dieu :
– « Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait (ou : amené à l’existence) » (Jean 1. 1 et 2).
Celui qui a tout « fait » (mot qui signifie : « venir à l’existence »), c’est Celui qui est au commencement de toutes choses, qui est dès l’éternité d’avant le temps Dieu Lui-même, auprès de Dieu, comme le passage des Proverbes nous le présente ;
– « …Lui est l’image du Dieu invisible, le Premier-né de toute création ; car c’est par lui que tout a été créé : les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit trônes, ou seigneuries, ou pouvoirs, ou autorités ; tout a été créé par lui et pour lui, et lui est avant toutes choses, et toutes subsistent par lui » (Col. 1. 16 et 17).
« Lui », c’est Celui que la Parole de Dieu appelle dans ces versets « le Fils de l’amour » du Père (v. 13), « l’image du Dieu invisible, le Premier-né de toute création » (v. 15) – c’est-à-dire Celui qui a la prééminence par rapport à création. Il est le Créateur de tout, Il est à l’origine de la création, Il l’a faite pour Lui, et tout subsiste – ou est maintenu ensemble – par Lui ;
– «… [le] Fils, qu’il a établi héritier de tout, par qui aussi il a fait les mondes. Lui, le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de ce qu’il est, il soutient tout par la parole de sa puissance » (Héb. 1. 2 et 3).
Ici, le Fils de Dieu nous est montré comme la parfaite image de Dieu, Celui par lequel Dieu a tout créé, et par la parole duquel lequel toute la création de Dieu est soutenue, ou portée.
Nous concluons en ajoutant la doxologie de Romains 11. 36 : « Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement ! Amen ».
Le début et la fin du temps
Le temps est introduit dans le récit de la création, par la notion de « jours » : « il y eut soir et il y eut matin : premier jour » (Gen. 1. 5). La création se poursuit ensuite par un deuxième et un troisième jour, puis nous lisons : « Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit ; qu’ils servent de signes et qu’ils marquent les temps, les jours et les années… Il y eut soir et il y eut matin : – quatrième jour » (v. 14 et 18). Suivent les cinquième et sixième jours, et Dieu eut achevé son œuvre de création : « Il y eut soir, et il y eut matin : le sixième jour… Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Au septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite ; au septième jour, il se reposa de toute l’œuvre qu’il avait faite » (Gen. 1. 31 à 2. 1 et 2). L’homme discute et raisonne beaucoup sur ces passages du début de la Genèse, qu’il ne veut pas croire parce qu’il ne peut pas les comprendre et ne veut pas admettre qu’il y ait un Dieu Créateur. Mais le croyant accepte simplement par la foi le récit de la Genèse, comme étant ce que Dieu a fait et la manière dont il l’a fait.
Le temps prendra fin un jour, et Dieu fermera cette « parenthèse » dans l’éternité. Ce sera, « après le temps », de nouveau l’éternité. Mais nous sommes encore aujourd’hui dans le temps de la grâce de Dieu envers l’homme auquel Il propose de se placer au bénéfice de l’œuvre de rédemption que Christ a accomplie dans le temps, sur la croix de Golgotha. C’est dans le moment de notre court passage dans le temps, sur cette terre, que le choix qui conditionne notre sort éternel doit être fait. Dieu a prononcé ces paroles solennelles auxquelles chacun doit être attentif : « J’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives » (Deut. 30. 19). Et nous appelons chaque lecteur de ces lignes qui ne serait pas encore en règle avec Dieu à ne pas tarder davantage à se tourner vers Lui, car le lendemain ne nous appartient pas : « Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6. 2).
Le plan d’éternité de Dieu
Nous sommes donc, nous les êtres humains, dans cette parenthèse temporelle voulue de Dieu dans un but qu’Il s’est proposé dans son conseil d’éternité, le « dessein (ou : conseil) de l’Éternel, [qui] subsiste à toujours ; les pensées de son cœur » (Ps. 33. 11). C’est le « conseil secret de l’Éternel » (Jér. 23. 18), qu’Il a « réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Éph. 3. 11). Il a été donné à l’apôtre Paul de nous faire connaître « tout le dessein de Dieu » (Act. 20. 27). Ainsi, nous avons appris de l’apôtre le but que Dieu va atteindre, « le mystère de sa volonté selon son bon plaisir – ce qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps : tout réunir en un dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre, en lui » (Éph. 1. 10).*
Le Christ Jésus, le Fils de Dieu, est le centre des conseils de Dieu. Par une grâce merveilleuse et incompréhensible pour nous, Dieu a voulu nous associer à son Fils bien-aimé et nous a intégrés dans son propos d’éternité alors que nous n’existions pas encore ! C’est encore dans l’épître aux Éphésiens que cela nous est révélé :
– « …le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ […] nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; ainsi, il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » (Éph. 1. 3 à 6).
La grâce de Dieu en salut pour les hommes date « d’avant les temps des siècles » (2 Tim. 1. 9). C’est dans « l’éternité d’avant le temps », que Dieu avait conçu un projet dont son Fils est le centre. Mais, profond mystère, grâce incompréhensible devant laquelle nous nous prosternons, ce plan incluait l’homme et le salut pour lui. Et cela avant même que le temps existe, que l’homme soit « formé, poussière du sol » (Gen. 2. 7) et placé sur la terre que Dieu a créée. Il nous est difficile de comprendre cela, mais la foi le reçoit simplement et s’incline devant le dessein d’éternité du Dieu d’amour.
Dieu, le péché et les pécheurs
Mais comment ce merveilleux propos d’amour de Dieu a-t-il pu s’accomplir ? L’homme, créé et placé par Dieu sur la terre dans les conditions les plus favorables, objet de son amour et de ses soins, a désobéi à son Créateur et a dû être chassé du jardin de délices que Dieu avait préparé pour lui, pour qu’il y soit heureux et béni en profitant de tous les biens terrestres. L’homme a succombé à la tentation proposée par le serpent (Satan), il est devenu pécheur et méchant, il a perdu Dieu (lire Gen. 1 à 7). Il n’a plus désiré Le connaître et ne L’a plus recherché.
Le chapitre 3 de l’épître aux Romains nous dresse le tableau de l’homme « sous le péché » (Rom. 3. 9 à 18 – voir aussi Tite 3. 3). Il ne méritait que le jugement et la mort, l’éloignement définitif de Dieu. Mais le Dieu saint, qui a en horreur le péché, qui « a les yeux trop purs pour voir le mal » (Hab. 1. 13), est aussi le Dieu qui est amour (1 Jean 4. 9 et 16). Il a alors trouvé en Lui-même le moyen de concilier sa justice et sa grâce, sa sainteté et son amour ; un moyen de juger le péché qu’Il haïssait et de l’ôter, et, en même temps, de justifier et recevoir le pécheur qu’Il aimait. Trois passages de la Parole de Dieu – parmi d’autres – nous éclairent sur la façon dont Dieu est intervenu pour amener des pécheurs perdus au salut :
– « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3. 16 et 17).
L’amour de Dieu pour l’homme pécheur est allé jusqu’au don de son Fils unique et bien-aimé. Cette vie éternelle est offerte gratuitement à tous, sans aucune distinction de race, de classe sociale… Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin que le jugement que les hommes méritaient tombe sur eux, mais Il leur a envoyé un Sauveur – « qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2. 11). Quel amour, quelle grâce, quel don !
– « … nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à toutes sortes de convoitises et de plaisirs, vivant dans la méchanceté et la jalousie, détestables, nous haïssant l’un l’autre. Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde… » (Tite 3. 3 à 5).
– « … Et vous, vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés… nous avons tous vécu autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées : nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus, afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éph. 2. 1 à 9).
Ces quelques versets de la lettre à Tite et de l’épître de Paul aux Éphésiens, nous exposent l’état de mort morale dans lequel nous nous trouvions autrefois dans le monde. C’est un tableau exact de notre triste état de perdition, vivant loin de Dieu et dans le péché. Nous remarquons, dans chacun de ces deux passages, le petit mot « Mais ». C’est l’intervention de Dieu en bonté, en grâce et en miséricorde pour nous sauver et nous amener jusque dans sa présence dans le ciel ! (Nous y sommes déjà en position, comme conséquence de l’œuvre de Jésus à la croix, et nous attendons d’y être réellement introduits lorsque Lui-même viendra chercher ses rachetés et les prendre auprès de Lui – lire 1 Thessaloniciens 4. 14 à 17). Et dans cette œuvre rédemptrice, nous n’avons rien à faire, sinon accepter par la foi le salut gratuit de Dieu en Jésus Christ.
Un Sauveur parfait, un salut complet
Ce que la Parole de Dieu nous dit, c’est que le salut, la vie éternelle, les bénédictions que nous connaissons déjà sur la terre, tout est fondé sur la Personne de Jésus, le Fils de Dieu, et sur son œuvre rédemptrice accomplie à la croix. Par le sacrifice de sa Personne sainte, pure, parfaite, Il a satisfait à toutes les exigences du Dieu saint et juste quant au péché et aux péchés, et Il sauve pour le présent et l’éternité tous ceux qui croient en Lui. « Vous avez été rachetés de votre vaine conduite… par le sang précieux de Christ » (1 Pier. 1. 18).
Nous pouvons ajouter encore un court passage qui nous montre ce que Dieu a fait pour les injustes que nous étions, et combien le salut qu’Il offre à tous est complet : « Vous avez été lavés, … vous avez été sanctifiés, … vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Cor. 6. 11). Quel amour, quelle grâce, quelle bonté de la part de Dieu et de notre Seigneur Jésus Christ !
La venue du Fils de Dieu sur la terre
Dans l’éternité, avant que soit le temps, le Fils de Dieu, « la Parole » (« logos » – Verbe), était auprès du Père dans ce qu’on a appelé « la retraite cachée de l’amour ». Il était auprès de Dieu, Il était Dieu (Jean 1. 1 et 2). Avant toute création, avant « les œuvres d’ancienneté » de Dieu (Prov. 8. 22), Il était « le Fils unique qui est dans le sein du Père », le « Fils de son amour » (Jean 1. 18 ; Col. 1. 13). Il faisait les délices éternelles de son Père.
Puis, dans le temps, vint le jour fixé par Dieu où « l’accomplissement (la plénitude) du temps est venu », c’est alors que Dieu « a envoyé son Fils, né de femme », sur la terre vers les hommes (Gal. 4. 4). La venue du Fils de Dieu dans le monde est un nouveau commencement dans le temps. Jean ouvre sa 1ère épître ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de la vie (et la vie a été manifestée ; et nous avons vu et nous témoignons, et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) … » (1 Jean 1. 1 et 2).
La « Parole de la vie » (le Verbe de Jean 1. 1), le Dieu qui était « au commencement » (avant la fondation du monde), Celui qui est « la vie » (Jean 14. 6), a été « manifesté », vu des hommes sur la terre ! C’est le grand « mystère de la piété : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire » (1 Tim. 3. 16).
Dieu parle aux hommes « en Fils »
Dieu avait fait avec patience et support l’épreuve de l’homme pendant de nombreuses années, sous différentes périodes de temps (appelées aussi « dispensations ») pour savoir s’il Lui serait fidèle. Mais il a été démontré que l’homme n’a pas voulu écouter les nombreux appels de Dieu, qu’il a été incapable d’accomplir sa volonté et qu’il s’est toujours plus éloigné de Lui. Dans ses compassions envers Israël, Dieu s’était pourtant « levé de bonne heure » (2 Chron. 36. 15 ; Jér. 7. 13, 25… – 11 fois dans le prophète Jérémie) pour parler à son peuple terrestre par les prophètes qu’Il lui envoyait, mais Il devra leur faire ce reproche : « Vous n’avez pas écouté ma voix » (Ps. 81. 12 ; Jér. 3. 13 ; 9. 12 ; 22. 21).
Alors, Dieu a parlé aux hommes une ultime fois, mais alors sans intermédiaire, directement, dans la Personne même de son Fils (Héb. 1. 2). La Parole créatrice de toutes choses s’est incarnée et a « dressé sa tente » au milieu des hommes : « Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous… pleine de grâce et de vérité » (Jean 1. 14). Amour merveilleux, abaissement profond, Dieu s’est fait Homme parmi les hommes pour leur révéler le Dieu d’amour ! Personne n’avait jamais vu le Dieu invisible « qu’aucun homme n’a vu ni ne peut voir » (1 Tim. 6. 16), mais « le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » (Jean 1. 18) ». Jésus (nom qui signifie Jéhovah – ou : l’Éternel sauveur) dira Lui-même : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14. 9). Il était la parfaite et pleine manifestation du Père, et c’est par Lui seul que nous avons appris à connaître le Père. Lorsque son disciple Lui a demandé : « Seigneur, montre-nous le Père », Jésus a répondu : « Tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père… Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?… Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jean 14. 8 à 11).
La vie du Seigneur Jésus sur la terre
Dans son amour immense, le Fils de Dieu qui habitait la gloire du ciel « s’est anéanti (vidé, dépouillé) lui-même » et « a été trouvé quant à son aspect comme un homme » (Phil. 2. 6 à 8). Le Fils de Dieu, « qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement » (Rom. 9. 5), est venu sur cette terre sous la forme d’un petit enfant – abaissement suprême !
Le Fils de Dieu a pris « la forme d’esclave » (Phil. 2. 7) et a été « le serviteur de ceux qui dominent » (És. 49. 7). Il est né dans la pauvreté (Luc 2. 7 et 12) et a vécu dans la plus grande pauvreté (2 Cor. 8. 9), n’ayant pas eu, sur la terre d’Israël, « de lieu où reposer sa tête » (Luc 9. 58). Jésus est « passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance » (Act. 10. 38). Le Serviteur de l’Éternel, en qui Dieu trouvait son plaisir (És. 42. 1) dans sa vie, sa marche, ses œuvres, ses paroles, a accompli de nombreux miracles de grâce, en guérison et même en résurrection, ; Il a prononcé des paroles de grâce et de vérité qui ont étonné les hommes (Jean 7. 46), annonçant la bonne nouvelle du salut (l’évangile). « L’homme Christ Jésus » (1 Tim. 2. 5) a été parfaitement obéissant et soumis, dépendant en tout de Celui qui l’avait envoyé pour accomplir son œuvre (Jean 17. 4).
Il a « refait » l’histoire de l’homme, mais d’une manière telle que Dieu a été glorifié en Lui et qu’Il a trouvé son plaisir en Lui. Nous voyons, par exemple, comment, dans des conditions difficiles et éprouvantes, Il a triomphé de Satan là ou Adam, le 1er homme, dans une situation bénie et heureuse, avait complètement failli (comp. Luc 4. 1 à 13 et Gen. 3. 1 à 7).
La croix de notre Seigneur Jésus Christ
Mais son Père Lui avait donné une œuvre à accomplir, qui nécessitait le sacrifice de Lui-même et sa mort sur la croix. Il n’a pas reculé (És. 50. 5), mais Il a « dressé sa face résolument » (Luc 9. 51) « comme un caillou » (És. 50. 7), pour se rendre à Jérusalem, « la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés » (Luc 13. 34).
Ainsi, alors qu’Il était en prière dans le jardin de Gethsémané, des hommes en armes sont venus s’emparer de Lui, l’ont lié de chaînes et l’ont emmené pour un simulacre de procès dans lequel Il a été condamné à mort. Mais c’est Lui-même qui s’est laissé prendre (voir Jean 18. 1 à 12), car Il était venu sur la terre pour cela et « l’heure était venue » (voir Jean 12. 23 et 27 ; 17. 1 ; Luc 22. 53). Il était « l’agneau… préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour nous » (1 Pier. 1. 20), « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29). Il était venu dans un corps d’homme afin de pouvoir souffrir, mourir et accomplir l’œuvre de la rédemption des pécheurs et de l’expiation des péchés, quoi qu’il Lui en coûte. Il n’avait devant Lui que la gloire de son Dieu et Père et le salut des pécheurs.
Alors, tout au long du procès inique dont Il a été l’objet, Il n’a pas cherché à se défendre des fausses accusations et des faux témoignages portés contre Lui – « Il n’a pas ouvert sa bouche » (És. 53. 7). Les hommes se sont moqués de Lui, l’ont frappé, Lui ont craché au visage, mais Il n’a opposé aucune résistance et s’est laissé conduire « comme un agneau amené à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a pas ouvert sa bouche » (v. 8).
Nous le voyons sortir de Jérusalem, « portant sa croix » (Jean 19. 17) et se rendre à Golgotha où les hommes l’ont cloué et élevé sur une croix entre deux malfaiteurs, comme s’Il était le pire des trois. Ce furent alors pour Lui trois heures d’intenses souffrances – celles de la crucifixion, des clous plantés dans ses mains et ses pieds, des os qui se déjoignent, d’une soif terrible (Ps. 22. 15 et 16) ; les souffrances de la honte alors qu’Il était exposé là aux yeux de tous, de l’opprobre, des injures et des moqueries des hommes qui contemplaient ce « spectacle » (Ps. 22. 6 à 8 ; 35. 21 ; Luc 23. 48).
Les souffrances de la croix
Et quelles souffrances indicibles pour Lui pendant les trois heures qui ont suivi, alors que Dieu avait fait tomber des ténèbres sur la terre ! Jésus, « fait péché pour nous » (2 Cor. 5. 21) et « portant nos péchés en son corps sur le bois » de la croix (1 Pier. 2. 24), a rencontré la colère du Dieu saint contre le péché, en a porté tout le poids et la peine, entièrement seul, abandonné même en ces instants de son Dieu. Les Psaumes nous permettent d’entrer un peu dans ce qu’ont été les souffrances de Christ sur la croix ; en voici quelques expressions :
– « Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au-dedans de mes entrailles » (Ps. 22. 15) ;
– « Des maux sans nombre m’ont entouré ; mes iniquités m’ont atteint, et je ne peux pas les regarder ; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, et mon cœur m’a abandonné » (Ps. 40. 13) ;
– « Je suis enfoncé dans une boue profonde, et il n’y a pas où prendre pied ; je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge » (Ps. 69. 3) ;
– « Mon âme est rassasiée de maux, et ma vie touche au shéol… Tu m’as mis dans une fosse profonde, dans des lieux ténébreux, dans des abîmes. Ta fureur s’est appesantie sur moi, et tu m’as accablé de toutes tes vagues… » (Ps. 88. 4, 7 et 8) ;
– « Mes jours s’évanouissent comme la fumée, et mes os sont enflammés comme un brasier. Mon cœur est frappé, et il est desséché comme l’herbe » (Ps. 102. 4 et 5) ;
– « Je suis affligé et pauvre, et mon cœur est blessé au-dedans de moi. Je m’en vais comme l’ombre quand elle s’allonge ; je suis jeté çà et là comme la sauterelle » (Ps. 109. 22 et 23)…
Le Christ s’est offert en sacrifice, tout entier pour Dieu, « un parfum de bonne odeur » (comp. Éph. 5. 2 et Lév. 1. 9). Il a entièrement achevé l’œuvre que le Père Lui avait donnée à faire – « C’est accompli », a-t-Il dit sur la croix après les terribles heures de l’expiation de nos péchés (Jean 19. 30). Son œuvre à la croix est pleinement suffisante et rien ne peut lui être ajoutée pour assurer la gloire de Dieu et le salut de l’homme pécheur. Cette œuvre est unique et parfaite, parce que Celui qui l’a accomplie est unique et parfait.
L’épître aux Hébreux l’affirme : Christ « a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice » ; Il a « été offert une fois pour porter les péchés d’un grand nombre (tous ceux qui croient) » ; « … l’offrande du corps de Jésus Christ [a été faite] une fois pour toutes » (Héb. 9. 26 et 28 ; 10. 10). L’apôtre Pierre le confirme : « Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pier. 3.18) ; ou encore Paul dans l’épître aux Romains : « … en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché » (Rom. 6. 10). Quelle pleine assurance de salut pour le pécheur qui vient à Christ, dans une œuvre parfaitement et pleinement accomplie !
Jésus a glorifié Dieu dans tous ses attributs divins – sainteté, justice, amour, grâce – mais au prix de souffrances infinies lorsque Lui, saint et pur, sans péché, a pris tous nos innombrables péchés sur Lui. Il en a subi tout le jugement de la part du Dieu saint qui a, en ces instants détourné sa face de Lui, l’a abandonné (Ps. 22. 1 à 3) et a « fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (És. 53. 6). Par l’esprit prophétique, Jésus a pu dire : « Je suis l’homme qui ai vu l’affliction par le bâton de sa fureur. Il (Dieu) m’a conduit et amené dans les ténèbres, et non dans la lumière. Certes c’est contre moi qu’il a tout le jour tourné et retourné sa main » (Lam. 3. 1).
Jésus, le Sauveur, le Rédempteur, a « donné sa vie en rançon pour (ou : à la place d’) un grand nombre » (Mat. 20. 28). Le « Prince de la vie » (Act. 3. 15) est descendu dans la mort pour en délivrer ceux qui étaient sous l’esclavage de Satan, celui qui avait « le pouvoir de la mort », mais qui en a été dépossédé définitivement et a été rendu impuissant (Héb. 2. 14 et 15). Jésus nous a ainsi délivrés du pouvoir de notre adversaire et de la crainte de la mort. Le sang précieux de Christ versé sur la croix, est le prix qu’Il a payé pour nous racheter et nous acheter pour Dieu (voir 1 Pier. 1. 18 à 21 ; Apoc. 5. 9).
Résurrection et gloire de Jésus
Les saintes Écritures témoignent : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il a été ressuscité le troisième jour » (1 Cor. 15. 3 et 4). Dieu, ayant été pleinement glorifié par l’œuvre de Jésus l’a ressuscité par sa puissance (Éph. 1. 19 et 20), l’a « fait et Seigneur et Christ » (Act. 2. 36), l’a haut élevé et Lui a donné la gloire, l’ayant « fait asseoir » sur son trône, à sa droite, et couronné de gloire et d’honneur (Héb. 1. 3 ; 2. 9 ; Ps. 21. 4 à 6).
Il attend désormais « jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds » (Ps. 110. 1 ; Marc 12. 36 ; Héb. 10. 13). Ils ont été vaincus par son œuvre à la croix et ils Lui seront alors définitivement assujettis jusqu’à la mort même qui sera abolie (1 Cor. 15. 26, 54 et 55). Et Il attend aussi le moment où Il viendra Lui-même chercher tous ceux qu’Il a aimés et qu’Il a « lavés de leurs péchés dans son sang » (Apoc. 1. 5). Ils constituent son Église, son Épouse, son corps – dont Il est actuellement la Tête glorifiée dans le ciel. Bientôt – espérance bénie des croyants – Il va les appeler à Lui, ressusciter ceux qui sont « endormis » et transmuer les vivants ; Il va descendre du ciel à leur rencontre et les prendre auprès de Lui dans le ciel, les faisant entrer dans les nombreuses demeures de la maison de son Père (Jean 14. 2 et 3). Il y a là des places déjà prêtes pour tous les rachetés du Seigneur, et ils seront éternellement avec Lui (1 Thess. 4. 16 et 17).
Vers l’éternité à venir
Tous les rachetés du Seigneur Jésus accompagneront en cortège le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apoc. 19. 11 à 16) lorsqu’Il redescendra sur la terre pour y établir son règne de justice et de paix par d’ultimes jugements sur ses ennemis et les ennemis de son peuple terrestre, Israël – les 10 tribus étant jointes aux 2 qui auront traversé la « grande tribulation » qui suivra l’enlèvement de l’Église. Les croyants de la période de la grâce dans laquelle nous sommes (depuis la descente du Saint Esprit sur la terre et jusqu’à l’enlèvement de l’Église – Actes 2 et 1 Thessaloniciens 4. 16 et 17), les croyants de l’Ancien Testament et les martyrs de la période des jugements qui suivront l’enlèvement de l’Église – règneront alors avec le Seigneur Jésus depuis le ciel.
À ces mille ans de paix et de justice sur la terre succèderont les derniers jugements et la destruction de tous les ennemis (voir Apoc. 20. 7 à 10) – le dernier ennemi qui sera aboli sera la mort (1 Cor. 15. 26, 54 et 55). Alors, le Christ, après avoir parfaitement administré le royaume millénaire, le « remettra à Dieu le Père » et ce sera « la fin ». La parenthèse du temps se refermera, et l’état éternel commencera, sans jamais de fin, glorieux et bienheureux, où « Dieu sera tout en tous » (1 Cor. 15. 24 à 28).
« Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ; viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints » Apocalypse 22. 20 et 21.
Ph. F. – mars 2025