« CAR LA TROMPETTE SONNERA »

Avez-vous lu ces paroles dans la Bible ? Elles se trouvent en 1 Corinthiens 15. 52, et nous parlent du moment où le Seigneur Jésus viendra pour chercher tous ceux qui ont placé leur confiance en Lui. Le jour du retour du Seigneur est tout proche, et cette pensée devrait remplir de joie tous ceux qui sont lavés dans son sang précieux.

Bill avait souvent entendu parler du retour du Seigneur Jésus, et souvent il avait entendu ces paroles : « Car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités… ». Mais Bill n’était pas encore sauvé. Certes il n’était pas ce que vous appelleriez un très méchant garçon, mais la Bible dit : « Il n’y a pas de différence, car tous ont péché » (Rom. 3. 22 et 23).

Bill savait qu’il était un pécheur aux yeux de Dieu, et il savait aussi qu’il n’avait jamais reçu le Seigneur Jésus comme son Sauveur.

Un jour, le père de Bill envoya son fils chercher un outil dans la grange. L’enfant trouva facilement l’objet, et était déjà sur le pas de la porte lorsqu’il entendit quelque chose qui le cloua de terreur sur place. C’était un puissant son de trompette. Bill tomba aussitôt sur ses genoux et cria au Seigneur de le sauver. Mais il avait en même temps la certitude que c’était déjà trop tard, car il savait que la trompette rassemblerait tous ceux qui sont sauvés en un clin d’œil, et il était sûr qu’il avait été laissé en arrière.

Le son de la trompette cessa et un silence solennel lui succéda. Terrifié, Bill se releva et rentra à la maison. À son grand soulagement, son père et sa mère étaient encore là ; et il vit que son père venait de prendre en mains un immense coquillage de mer qui se trouvait depuis des années sur la cheminée. En soufflant dans l’une des extrémités de la coquille, le père avait produit comme un puissant son de trompette, sans savoir quel effet cela produirait sur son fils. Vous serez heureux de savoir que Bill se confie maintenant joyeusement dans le Seigneur Jésus, et qu’il attend paisiblement le moment où la trompette du ciel se fera entendre.

D’après La Bonne Nouvelle 1968