
« C’est ce que le Sahib a fait, et non pas ce qu’il a dit qui m’a amené au christianisme », disait un Afghan il y a quelques années.
Il s’était rendu à une foire dans la ville de Bannou lorsqu’il remarqua une foule bruyante entourant un étranger qui parlait, monté sur une chaise. Les assistants lui disaient des injures et cherchaient à le contrarier de toutes manières, mais il gardait son calme. Une vieille femme portant un fagot sur la tête essayait de se frayer un passage à travers la foule, mais on ne voulait pas lui faire place, et comme les hommes la bousculaient, son fagot tomba et les baguettes s’éparpillèrent sur le sol. La foule rit et plaisanta, mais le prédicateur s’arrêta net dans son discours, sauta en bas de sa chaise et, ramassant les morceaux de bois, replaça le fagot sur la tête de la vieille femme. Puis il remonta sur sa chaise et reprit sa prédication.
L’Afghan avait observé toute la scène en silence. Le comportement de cet étranger fit une telle impression sur lui qu’il ne tarda pas à s’informer de ce qui rendait cet homme si différent des autres, et lui aussi devint un chrétien, un disciple de Christ.
Avez-vous déjà entendu ce proverbe : « Les actes parlent plus haut que les paroles » ? Nous ne savons pas toujours ce qu’on pense de nous quand on nous observe, mais soyons certains que ce que nous disons aura plus d’effet quand nos actes seront en accord avec nos paroles.