TRADUCTION DE FEUILLETS (99)

« Du milieu de la foule un homme s’écria : Maître, je t’en supplie, jette les yeux sur mon fils » Luc 9. 38.

SITUATIONS DÉSESPÉRÉES

Peut-être avez-vous un gros problème aujourd’hui pour lequel vous ne trouvez pas de solution ? Cette inquiétude vous écrase presque. Vous avez essayé ici et là de trouver une réponse à votre détresse. Mais en vain ! Peut-être avez-vous aussi été déçu par les gens.

N’oubliez pas qu’il y a Quelqu’un qui vous comprend vraiment : c’est Jésus-Christ ! Il n’y a aucune difficulté pour laquelle Il n’a pas de solution. Qu’il s’agisse d’une maladie grave, d’un problème relationnel conjugal ou familial, ou d’un conflit au travail : Il peut vous aider ! Aucun problème n’est insoluble pour lui. Dans toute situation difficile, il peut créer une issue.

Dans le passage biblique d’aujourd’hui, nous lisons l’histoire d’un père dont le fils était gravement malade. Il s’est d’abord tourné vers les disciples de Jésus. Mais ceux-là ne pouvaient pas l’aider. Maintenant, le père ne savait plus quoi faire. Le fardeau lui est devenu insupportable. Puis il a vu Jésus-Christ venir et Lui a présenté ce besoin. L’appel du Sauveur : « Amène ici ton fils ! » a redonné du courage au père désespéré.

Vous aussi, vous pouvez confier vos soucis au Seigneur Jésus. Pour Lui, il n’y a pas de cas désespérés. Avec Lui, votre problème est entre de bonnes mains. Il a promis : « Je ne vous laisserai pas et je ne vous abandonnerai pas » (Héb. 13. 5). Alors, reprenez de nouveau courage ! Ayez confiance en l’aide de votre Seigneur. Il vous aime et ne vous décevra jamais.

D’après Näher zu Dir janvier 2025

« Les préceptes de l’Éternel sont droits, réjouissant le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, illuminant les yeux » Psaume 19. 9.

LA PAROLE DE DIEU

En lisant la Bible, nous tombons souvent sur des déclarations difficiles que nous ne comprenons pas. Que faire ? Un chrétien qui connaissait bien la Bible et lui accordait une grande valeur a fait la recommandation suivante :

Ne laissez jamais la méfiance naître dans votre cœur. Soyez toujours du côté de Dieu lorsque vous lisez ou entendez sa Parole. Sinon, vous ne comprendrez jamais la Bible. Il y a des passages qui ne sont pas faciles à comprendre. Mais vous pouvez être certain que Dieu vous aidera à résoudre vos difficultés. Mais si vous remettez en question sa parole , vous perdez la véritable foi dans la Bible et la bénédiction de ses promesses.

Ne doutez jamais de ce que Dieu dit. Peut-être que vous n’êtes pas conscient à quel point de tels doutes sont dangereux. Ils découlent souvent de vos propres pensées. Le diable les utilise ensuite pour nous rendre incertains. Les objections à la Parole de Dieu sont toujours le produit de l’incrédulité.

Cependant, de réelles difficultés éveillent encore davantage notre confiance en Dieu. Sa parole est toujours juste et en même temps pleine de lumière. Nous pouvons compter sur cela.

Il y a certainement des choses dans la Bible que nous ne comprenons pas immédiatement. Mais nous n’avons pas le droit d’interpréter la Parole de Dieu comme bon nous semble. Nous avons besoin d’être enseignés par Dieu. Pour cela, nous avons l’aide du Saint-Esprit. Peut-être devons-nous attendre avant d’avoir une réponse à notre question. Cette attente est bonne pour nous, car elle nous maintient dans l’humilité.

D’après Näher zu Dir janvier 2025

« Cherchez l’Éternel, et vous vivrez » Amos 5. 6.

DIEU OUBLIÉ ?

Pourquoi la vie est-elle souvent si compliquée ? Pourquoi la vie quotidienne ressemble-t-elle généralement à un combat ? Pourquoi manquons-nous si souvent de paix profonde, de vraie joie et d’amour sincère ? Pourquoi y a-t-il de nombreuses déceptions sur notre chemin de vie ? Pourquoi la solitude nous touche-t-elle souvent comme une main froide ? Pourquoi sommes-nous parfois tourmentés par un vide intérieur ?

N’est-ce pas parce que nous avons oublié Dieu ? N’est-ce pas là la raison de notre tristesse ? Dieu n’a-t-il pas droit à la première place dans nos vies ? Est-ce que cela ne serait pas alors complètement différent ? Chacun doit se poser cette question : Voulons-nous continuer à vivre avec ou sans Dieu ?

Mais nous devons d’abord savoir qui est Dieu :

C’est un Dieu créateur. Nous sommes ses créatures et nous Le reconnaissons dans ce qu’Il a créé.

Mais Il est aussi un Dieu sauveur. Il l’a prouvé lorsqu’Il nous a envoyé son Fils bien-aimé.

Jésus-Christ est venu nous aider à sortir de notre situation désolée. Mais qu’avons-nous fait de Lui, nous les humains ? Nous L’avons cloué sur une croix. Cela va plus loin que d’oublier Dieu, c’est rejeter Dieu.

L’avez-vous oublié jusqu’à présent ? Voulez-vous changer cela aujourd’hui ? Alors approchez-vous de Lui et priez-Le. Dites-Lui que vous voulez Le connaître à travers Jésus-Christ. Il vous répondra certainement !

D’après Näher zu Dir janvier 2025

« Il n’y a pas de Dieu : [voilà] toutes ses pensées » Psaume 10. 4.

UN ANCIEN ATHÉE RACONTE SON HISTOIRE

J’étais prêt à travailler dur pour atteindre mes objectifs. Je voulais un travail varié et une maison confortable. À 30 ans, j’avais réalisé tout cela. Mais je ne me sentais pas satisfait.

Durant cette période, j’ai rencontré des gens différents. Ils avaient une paix intérieure et une joie que je ne connaissais pas. Cela m’a bouleversé. Quand ils m’ont dit que cela venait de Dieu, j’ai été encore plus contrarié. J’avais toujours rejeté la croyance en un Dieu qui intervient dans nos vies comme étant une idée stupide.

Néanmoins, je voyais une nette différence entre la vie de ces chrétiens et la mienne. Cela a fait vaciller mes convictions athées. En même temps, j’ai remarqué un changement étonnant chez ma femme. Son amertume et son inquiétude avaient cédé la place à la paix et à la confiance.

Finalement, elle a eu le courage de me dire qu’elle avait accepté Jésus-Christ, le Fils de Dieu, comme son Sauveur. Maintenant, mes pensées impies semblaient encore plus dénuées de sens et fausses. Et cela est devenu pour moi l’occasion de donner également ma vie au Seigneur Jésus.

Maintenant, je sais qu’il existe un Dieu, qui s’est révélé dans la Bible. Il s’est également montré à moi à travers la vie de certains chrétiens et par le changement positif chez ma femme. Cela a été la clé qui a ouvert mon cœur.

D’après Näher zu Dir janvier 2025

« Finissez-en avec l’homme, dont le souffle est dans ses narines, car quel cas doit-on faire de lui ? » Ésaïe 2. 22.

L’HOMME NE PEUT S’IMMISCER DANS LES CHOSES DE DIEU

Cette sévère affirmation a été vraie tout au long des âges de l’histoire de l’homme, et aura une signification particulière au jour de la grande tribulation d’Israël. Pendant des siècles, leurs propres Écritures les ont avertis de nombreuses fois de ne pas se confier dans l’homme. Cependant, quand un homme de grande puissance et capacités s’élèvera au milieu de leur nation, au moment où les difficultés les assailliront de toute part, au lieu de crier au Dieu de leurs pères, ils accepteront d’accueillir ce champion comme l’homme qui les sauvera de leurs ennemis. Ce sera un Juif, il sera religieux, un faux prophète avec des paroles douces comme le beurre, un homme de grande intelligence, ayant un charisme tel qu’il attirera un très grand nombre de personnes à l’adorer. Dans le temple juif, il prendra la place de Dieu (2 Thess. 2. 4).

D’autre part, un autre chef en vue s’élèvera, appelé « la bête », le chef de l’Empire romain reconstitué. Israël sera persuadé par le faux prophète, l’Antichrist, de prêter serment aussi à cet homme, se confiant en lui pour qu’il soit leur fidèle protecteur contre toute invasion de leur pays (Apoc. 13. 14 et 15).

Le Seigneur Jésus, très peu de temps après, leur montrera que le souffle des hommes n’est que dans leurs narines : ils sont des appuis qui manquent complètement. Alors Israël découvrira que c’est dans le Seigneur seul qu’on peut se confier comme Celui qui délivre : ils finiront par croire ses paroles : « Finissez-en avec l’homme ».

Dans l’Église de Dieu, cela devrait être parfaitement appris aujourd’hui. La vérité de Dieu nous enseigne avec certitude que nous ne pouvons pas nous confier en nous-mêmes. On ne peut se confier en aucun homme, comme ayant autorité sur la vie personnelle de quiconque, ni sur l’Église de Dieu : notre confiance doit être uniquement dans le Seigneur Jésus Christ, qui est seul digne de la foi de tous les hommes, Lui qui est le Chef de sa propre Église.

D’après The Lord is near mars 1987 (L.M. Grant)

« Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît Jésus Christ venu en chair est de Dieu » 1 Jean 4. 1 et 2.

LA PIERRE DE TOUCHE D’UNE VRAIE CONVERSION À CHRIST

Au moment où je m’asseyais pour le petit déjeuner dans la salle à manger d’une université près de Boston, je remarquai une femme, en face de moi, qui baissait la tête pour une prière muette. Le jour précédent, alors que nous étions assis dans une salle de conférences, en attendant que l’orateur commence à parler, j’avais engagé la conversation avec elle au sujet du salut. Elle me dit qu’elle connaissait Dieu, et mentionna que, enfant, elle lisait un livret mensuel de méditations populaires, qui lui venait de la part de sa mère. Avant que la conversation ait pu se poursuivre, l’orateur commença, et ensuite nous avons eu d’autres responsabilités.

Cette fois-ci, c’était l’occasion de poursuivre la conversation. Quand elle eut fini de prier, je lui dis que je pensais que nous connaissions peut-être la même Personne. Je lui demandai qui elle priait, et pourquoi. Ses réponses m’étonnèrent, et me montrèrent la vérité du passage ci-dessus.

D’après ses paroles et ses gestes, j’avais déduit que nous avions tous deux le Saint Esprit. Mais je fus déçu de voir qu’elle ne lisait ces méditations quotidiennes que pour faire plaisir à sa mère. Qui priait-elle ? Elle s’adressait aux puissances de l’univers, aux divinités de toutes les religions, et pas au Père ou à son Fils. Pour elle, c’était tout pareil, aussi bon l’un que l’autre. Pourquoi priait-elle ? Pour se calmer, pour la paix intérieure, et pour obtenir la puissance nécessaire.

Prenez garde ! Ce n’est pas tous ceux qui lisent des prières, qui courbent la tête en prière, ou qui paraissent fidèles, qui sont certainement des croyants, et ont le Saint Esprit demeurant en eux. Présentez-leur Christ. S’ils ne Le reçoivent pas, méfiez-vous d’eux, ils sont de l’esprit d’erreur.

D’après The Lord is near mars 1987

« Dans la détresse, tu as crié, et je t’ai délivré ; je t’ai répondu du lieu secret du tonnerre. Je t’ai éprouvé auprès des eaux de Meriba… Oh ! si mon peuple m’avait écouté ! si Israël avait marché dans mes voies ! J’aurais bientôt subjugué leurs ennemis, et tourné ma main contre leurs adversaires » Psaume 81. 7, 13 et 14.

LE CHRÉTIEN A BESOIN DE DIEU EN TOUTES CHOSES

Souvent, lorsque les enfants de Dieu L’appellent dans leurs difficultés, ils le font par des paroles qui montrent une attitude de murmure. Cependant, Dieu, dans sa grâce, leur répond toujours. Le Bon Berger connaît bien les besoins de ses brebis, et leur répond. D’autres voix que nous entendons viennent de nos ennemis et ont pour effet de nous dérober la bénédiction dont Dieu désire nous faire profiter. Il est indispensable que nous écoutions lorsque Dieu nous parle. Cela implique plus que de lire ou d’écouter lire rapidement la Bible.

Dieu nous donne les réponses à nos besoins dans la Bible, sa sainte Parole. C’est la communication de sa présence elle-même. C’est sa voix qui nous atteint dans notre propre langue du « lieu secret du tonnerre ». Ce n’est pas une série de fables humaines ingénieusement imaginées, mais c’est plutôt Lui qui nous donne à connaître ces choses que l’œil n’a pas vues et qu’aucune oreille n’a entendues. Par cela nous pouvons faire des expériences comme celles des Israélites à Meriba – entendre les paroles du Seigneur tout en étant rafraîchis spirituellement. Lire quelque chose de la mort du Seigneur Jésus, par exemple, apporte à nos âmes une réelle conviction ; et cela nous vivifie également, comme l’eau qui jaillit en vie éternelle.

Les versets ci-dessus nous montrent que Dieu désire ardemment voir les siens avec un cœur attentif afin qu’Il puisse les bénir. Leurs cantiques d’actions de grâce ne doivent pas être seulement dits des lèvres, mais déborder de cœurs reconnaissants. Si cela caractérisait plus notre vie individuelle, cela se verrait sûrement aussi lorsque nous sommes réunis en assemblée.

D’après The Lord is near mars 1987

« Ne saisissez-vous pas encore et ne comprenez-vous pas ? Votre cœur est-il encore endurci ? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? » Marc 8. 17 et 18.

LE CŒUR ENDURCI TROUBLE LA VUE

Est-ce que nous pouvons avoir des yeux qui voient, et cependant ne pas voir ? Oui ! Le lien de l’œil avec le cerveau ressemble au lien de l’œil mécanique avec l’ordinateur. L’œil mécanique peut regarder un chat et passer toutes les informations au cerveau électronique, mais sans la « vision » nécessaire programmée, la machine ne le reconnaîtra pas, c’est-à-dire ne le verra pas comme un chat. De même, l’œil de quelqu’un qui n’a pas l’habitude des tableaux enverra l’information à son cerveau, mais sans la vision interne, cette personne ne voit pas ce qui est sur le tableau.

Comme notre Seigneur le savait bien, nos yeux physiques et nos yeux spirituels fonctionnent de la même manière. Quand nous connaissons des choses qui ne sont pas vraies, la vue intérieure fausse est programmée, et en conséquence nous rejetterons de nos yeux spirituels l’information. C’est pourquoi « l’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu » (1 Cor. 2. 14). Des demi-vérités et des distorsions de la vérité ont le même effet (2 Pier. 3. 16). Les Juifs qui ne veulent entendre que la moitié de la vérité au sujet du Messie – c’est-à-dire la partie qui prédit de grandes bénédictions pour eux, sont aveugles quant à la vérité que Jésus est le Messie. De même les bavardages et le manque de pardon agissent sur notre esprit contre les gens, et tordent la perception que nous avons d’eux ; un homme dont l’esprit est opposé à un autre ne peut pas voir, parce que « les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2. 11).

Et pourquoi souffrons-nous d’aveuglement spirituel ? C’est parce que nous nous attachons à l’erreur, nous aimons nos distorsions, nous aimons nos traditions, et nous croirions volontiers plutôt du mal que du bien au sujet des gens. Ces attitudes durcissent le cœur et nous aveuglent.

D’après The Lord is near mars 1987

« Et Delila dit à Samson : Jusqu’ici tu t’es moqué de moi, et tu m’as dit des mensonges ; déclare-moi avec quoi tu pourrais être lié. Et il lui dit : Si tu tissais sept tresses de ma tête avec le fil à tisser » Juges 16. 13.

LA PERTE GRADUELLE D’UNE CONSCIENCE EXERCÉE

Samson ne devint pas un esclave des Philistins en un seul instant. Sa descente, depuis celui qui avait délivré Israël jusqu’à être employé comme un animal de trait, à moudre le grain dans la prison des Philistins, fut graduelle. Il aimait Delila, mais Delila aimait l’argent. Il crut qu’il pouvait plaisanter avec elle au sujet du secret de sa force, mais il apprit bientôt que la plaisanterie le concernait – et elle n’était pas drôle !

Tout était arrivé progressivement. En plaisantant avec Delila au sujet de sa force, Samson ne s’était peut-être pas rendu compte qu’il était toujours plus près de lui révéler la vérité. Il mentionne, dans le verset ci-dessus, les tresses de ses cheveux : c’était tout près (avec les bavardages de Delila) de lui vider son cœur. Et alors, la chute graduelle de Samson s’arrêta brusquement quand les Philistins lui enlevèrent ses cheveux, ses yeux, et sa liberté.

Je connais un chrétien dont le sens très fort de morale et de droiture le faisait paraître presque prude à certains. Les histoires tant soit peu douteuses n’étaient pas tolérées. Puis il eut la télévision avec l’intention de ne regarder que de bonnes choses. Cela dura quelque temps, mais à la fin le principe de dégradation de Samson le rattrapa. Non pas qu’il ait renié la foi ou qu’il ait cessé d’assister aux réunions, mais il ne semblait plus avoir le sens de la séparation. Si les Philistins modernes ne lui crevèrent pas les yeux, du moins ils les lui voilèrent. S’ils ne l’enfermèrent pas dans leur prison, ils lui ôtèrent souvent du temps et une bonne conscience.

Prenons garde à la déchéance !

D’après The Lord is near mars 1987

« Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu te tourmentes de beaucoup de choses ; mais il n’est besoin que d’une seule, et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée » Luc 10. 41.

LA COMMUNION AVEC LE SEIGNEUR JÉSUS A PLUS DE PRIX POUR LUI QUE LE SERVICE

Même parmi les croyants, le service peut devenir pénible si les bons motifs ne sont pas actifs. On le voit en Marthe qui, sans aucun doute, recevait avec joie le Seigneur dans sa maison. Pendant que sa sœur Marie était assise aux pieds de Jésus pour écouter sa parole, Marthe était débordée par beaucoup de service. Concentrée uniquement sur cela, elle se donnait trop de peine. Qu’il aurait été mieux d’avoir l’esprit en paix, quel que soit le service à accomplir ! Mais son irritation augmentait jusqu’à éclater.

Non seulement Marthe critique sa sœur : elle blâme le Seigneur de ce qu’Il ne se soucie pas que Marie la laisse toute seule à servir. Cela ne montre-t-il pas qu’un esprit chagrin est, en fait, toujours contre le Seigneur ? Car Il est toujours au-dessus de toutes choses, et en nous plaignant, nous sous-entendons qu’Il ne se soucie pas de nous convenablement. Le Seigneur ne peut pas accepter le reproche, cependant c’est avec douceur qu’Il reproche à Marthe d’être pleine de souci, et tourmentée de beaucoup de choses.

Marthe avait l’esprit et les mains occupés de beaucoup de choses, mais une seule était vraiment importante. Tout son service avait-il plus de prix pour le Seigneur que la vraie soumission de son cœur ? Se soumettre calmement à dans l’écoute attentive du Seigneur Lui-même est essentiel si nous voulons Le servir de la bonne manière, dans un esprit calme et paisible. Marie avait choisi la bonne part, qui ne lui serait pas ôtée. Le Seigneur ne dit pas la meilleure part, parce qu’il n’est pas nécessaire de la comparer ; mais la bonne part résulterait toujours en ce qui est bon : c’est positif et non comparatif. Car nous n’avons pas à nous comparer ou à nous mesurer entre nous. Il suffit que nous fassions simplement ce qui est bon. Marthe, évidemment, apprit bien cela, car son service ensuite (Jean 12. 2) est accompli sans plaintes.

D’après The Lord is near mars 1987 (L.M.G.)

« La Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » Jean 1. 17.

LA LOI ET LA GRÂCE

Il y a bien des années, j’emmenai avec moi à Oakland un Indien Navajo. Un soir nous sommes allés à la réunion de jeunes gens. Ils étudiaient le sujet de la Loi et de la grâce, mais ils n’étaient pas bien au clair à ce sujet. Finalement quelqu’un s’est tourné vers le jeune Indien et lui a dit : Notre frère indien aurait-il quelque chose à nous dire sur ce sujet ?

Il s’est levé et a dit : J’ai bien écouté, car je suis ici pour apprendre. Au sujet de la Loi et de la grâce, voyons si je peux le rendre clairement. Je le vois ainsi. Quand Monsieur Ironside m’a amené ici, nous avons fait le plus long voyage qui soit en train. À Barstow j’ai vu la plus belle gare possible. J’en ai fait tout le tour et j’ai vu, à l’extrémité, un écriteau : Ne crachez pas ici. Et en regardant par terre, j’ai vu que beaucoup de gens avaient craché là, et avant d’y réfléchir, j’ai craché aussi. N’est-ce pas étrange, alors que l’écriteau dit : Ne pas cracher ici ?

Je suis arrivé à Oakland et j’ai été invité à dîner dans la plus belle maison que j’aie vu de ma vie. Il y avait de tellement beaux meubles et beaux tapis, que j’osais à peine y marcher. Je me suis assis dans un fauteuil, et la bonne m’a dit : Maintenant, Monsieur, asseyez-vous ici jusqu’à ce que le repas soit prêt. J’ai admiré les beaux tableaux, le piano à queue, et toute la pièce. Je cherchais une indication : Ne pas cracher ici, mais n’ai pas pu trouver cela. J’ai pensé : Quel dommage que, dans une si belle maison, des gens y crachent partout – dommage qu’ils n’aient pas mis un écriteau !

Aussi j’ai regardé tout le tapis, mais personne n’y avait craché. Curieux ! Quand l’écriteau disait : Ne pas cracher, beaucoup de personnes crachaient. Ici où il n’y a pas d’écriteau, personne n’a craché. Maintenant je comprends : cet écriteau, c’est la Loi, mais dans la maison, c’est la grâce. Il y a de l’amour dans ce magnifique foyer, et le désir de le conserver propre. Je crois que cela explique cette question de la Loi et de la grâce – et il s’est assis.

D’après The Lord is near mars 1987 (H.A. Ironside)

« Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles » Psaume 23. 2.

LES SOINS CONTINUELS DU BON BERGER

Que cela est rafraîchissant ! Quel endroit pour se reposer dans ce monde de troubles, d’inquiétude, de cœurs souffrants et sans paix ? Quelle plénitude de sens pour le cœur du pèlerin, que d’avoir ce Berger pour le conduire au travers de la vallée de l’ombre de la mort – ce pays sec et assoiffé ! Oui, le repos du cœur et le contentement sont au croyant qui veut suivre le Berger. Il le conduit à des eaux paisibles. Les orages qui troublent notre cœur se calment. Les tempêtes peuvent se déchaîner autour de nous, mais si nous demeurons avec Lui, nous avons paix et tranquillité. Si nous avons de l’agitation, nous pouvons être certains qu’Il ne nous a pas amenés là, bien qu’Il puisse peut-être nous y faire passer pour nous enseigner que c’est une chose amère de ne pas écouter sa voix et Le suivre.

Écoutez-vous sa voix dans votre vie quotidienne ? Il dit : « Mes brebis écoutent ma voix… et elles me suivent » (Jean 10. 27). Le suivez-vous pas à pas, aussi aride que soit le chemin ? Écoutez-vous le son de sa voix, qui vous devient familière ? Quel réconfort d’avoir un tel Compagnon et Ami, marchant avec vous tout le long du chemin, dans toutes les épreuves, petites ou grandes.

Oh ! Dans quel sentier un chrétien est appelé à marcher ici-bas ! Avoir le Seigneur, le tout-puissant Créateur et le support du vaste univers, qui a tous les mouvements et les puissances du monde entièrement sous sa direction, comme Protecteur, Berger, Compagnon, et Ami. Avoir Celui qu’aime mon âme, qui a donné sa vie pour moi, et vit maintenant avec le même amour perpétuel, qui soupire dans son cœur pour moi, pour me consoler, me conseiller, me guider et me conduire. Comment pouvons-nous laisser Satan tromper notre pauvre cœur, nous faire détourner les yeux de notre Seigneur, et permettre à l’ennemi de nous dérober nos joies et de nous donner à la place plaintes et vanité ?

D’après The Lord is near mars 1987

« J’ai estimé nécessaire de vous renvoyer Épaphrodite… Car il pensait à vous tous avec une vive affection, et il était très abattu parce que vous aviez entendu dire qu’il était malade… Recevez-le donc… avec une pleine joie, et honorez de tels hommes ; car c’est pour l’œuvre qu’il a été tout près de la mort » Philippiens 2. 25 à 30.

LES VRAIES VALEURS POUR UN CHRÉTIEN

Qui était Épaphrodite ? Un grand prédicateur ? Un orateur très éloquent ? Un frère particulièrement doué ? Cela ne nous est pas dit. Mais il nous est dit – de manière puissante et touchante, qu’il était quelqu’un qui montrait un heureux esprit de renoncement à soi-même. Cela a plus de valeur que tous les dons et l’éloquence, la puissance et la connaissance qui puissent se concentrer dans un seul croyant.

Épaphrodite était l’un de ceux qui ne cherchent pas à faire quelque chose de leur propre personne, c’est pourquoi l’apôtre inspiré n’épargne pas sa peine pour l’exalter. Mais que fit cet homme remarquable ? Dépensa-t-il une fortune princière pour la cause de Christ ? Cela ne nous est pas dit ; mais il nous est dit ce qui est bien mieux : il se dépensa lui-même. C’est ce qui doit nous toucher et nous faire réfléchir.

« Il pensait à vous tous avec une vive affection, et il était très abattu ». Pourquoi cela ? Était-ce parce qu’il était malade ? – à cause de ses ennuis, de ses douleurs et de ses privations ? – rien de cela. La seule chose qui l’affectait dans sa maladie, c’était la pensée de la manière dont cela les affecterait, eux. Ce serviteur honoré de Christ avait été lui-même aux portes de la mort pour servir d’autres, et là, au lieu d’être occupé de lui-même et de ses problèmes de santé, il pensait à la tristesse des autres. Cela est absolument remarquable ! Et voyez la sollicitude de l’apôtre : « Recevez-le donc… avec une pleine joie, et honorez de tels hommes » Pourquoi ? Était-ce à cause de ses dons, de son rang, ou de sa fortune ? Non, mais à cause de son dévouement. Pensons-y.

D’après The Lord is near mars 1987 (C.H.M.)

« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert pour nous à travers le voile… approchons-nous » Hébreux 10. 19.

LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE DE S’APPROCHER DE DIEU

Quel privilège ! Nous sommes encouragés à nous approcher, et c’est notre Dieu Lui-même qui nous encourage à le faire.

La raison pour cela a été donnée dans les versets précédents de ce chapitre. C’est Dieu qui veut que nous soyons sanctifiés – ou mis à part pour Lui. Cela a été accompli par l’offrande du corps de Christ faite une fois pour tous. De toute éternité c’était le dessein de Dieu de nous bénir dans son Fils, le Seigneur Jésus Christ, et de nous avoir avec Lui-même. L’homme, conscient de sa condition de pécheur et de son éloignement de Dieu, a essayé par divers moyens de venir dans la faveur de Dieu. Mais tous ses efforts ont échoué, car personne n’a jamais été capable d’atteindre aux exigences de Dieu. Une aide de l’extérieur était nécessaire. Dieu Lui-même a donné le moyen par lequel l’homme peut être sanctifié et amené dans cette position d’assurance en s’approchant de Dieu.

Aucun des sacrifices et des rites juifs n’a jamais pu satisfaire à cela. C’est sur la base du sang versé de l’Homme Christ Jésus que Dieu est pleinement satisfait. Tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui peuvent profiter de ce chemin nouveau et vivant, et venir ainsi dans la présence de Dieu.

Quelle occupation avons-nous là ? Ce n’est certainement pas pour rappeler notre condition de pécheurs, et ce que nous étions autrefois. C’est notre privilège béni d’être occupés du Seigneur Lui-même. Nous pouvons parler à Dieu, qui est maintenant notre Père, des beautés et des gloires que nous voyons dans son Fils, et Lui rendre ce qu’Il nous a donné. Faisons bon usage de cette sainte hardiesse pour Le glorifier, Lui qui s’est donné Lui-même pour nous. Le Père en cherche de tels qui L’adorent.

D’après The Lord is near mars 1987